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  • A la recherche du sens perdu.

    Avant-propos:

    Je n'émets pas de théorie ni n'effectue de travail théorique, je fais de la philosophie en tant que penseur brut, ce qui est tout à fait différent mais qui, aux horizons de la bêtise ambiante, sont tous trois confondus, nous ne devons absolument pas, de plus, les confondre d'avec la technologie qui est, elle aussi, différente de cet ensemble:

    -Une théorie est la résultante d'un travail scientifique en amont, parfois durant des décennies, faite de recherches par divers moyens suivant la science dont il est sujet et lui étant explicatif de sa nature, recherches effectuées suivant la situation, l'urgence ou non, les capacités du moment, elle n'est jamais absolue parce que réfutable, mais, de par le principe de parcimonie, elle se doit d'être la plus simple au regard de toutes les information disponible sur ledit sujet donné et, enfin, se doit de déterminer réellement sa valeur par son caractère prédictif;

    -Un travail théorique est de définir une série d'hypothèses sur un sujet donné, or,P1040601.JPG l'hypothèse se devrait de rester juste un premier jet réflexif sur ledit sujet, que cela soit le fait de scientifique ou non, et se devrait de rester tel et d'être affirmé ainsi tant qu'aucune preuve tangible telle que définie plus haut n'y est apporté qui, sinon, d'hypothèse, la ferait porté au niveau de la théorie;

    -Une réflexion philosophique est elle proche de la métaphysique en ce sens où elle est la résultante d'observations, de recherche, de compréhension et de méditations tant de soi que du milieu dedans lequel la personne, philosophe de métier ou non, vit, sa finalité se devrait d'être d'organiser la pensée de chacun et, dès lors, de développer sa propre conscience de la réalité de Soi comme du Monde, elle ne saurait être absolue puisque elle se bâtie au sein d'une société donné et, de ce fait même, ne peut qu'être composé d'un ensemble de vérités relatives à elles-mêmes, de la personne singulière comme de ladite société donnée, quand bien même a-t-elle deux buts communs d'avec la théorie scientifique, celle d'être dans la quête ainsi que de définir au mieux cette nature de la réalité.

     

    Nous avions rangé notre intelligence à la cave, du-moins ceci était le fait de nos aïeux qui, toutefois, nous avaient montré l'endroit où ils l'y avaient remisée, et, maintenant, nous commençons tout juste à nous apercevoir, une fois que nous l'avons ressorti de sa malle déposée dans la cave, qu'elle est sale, poussiéreuse et mitée de mythes vaporeux.

    P1040463.JPGCe phénomène est déterminé, à mon sens, par deux processus historique aux origines passées s'activant en ce moment même, ceci simultanément d'une troisième, moins ancienne, tous trois s'activent, donc, depuis quelques décennies déjà.

    Ensemble dont je vais tenter de faire la démonstration.

    Démonstration qui, je le répète, bien que donnant du sens aux événements et/ou aux fait produits, n'en apporte en rien une preuve absolue, mais est juste le développement au plus juste d'un ensemble de considérations explicatives tentant de rendre compte au plus près à ce qui semble incohérent, sans en avoir de preuve concrète mais conformes aux présomptions perceptibles.

    Du moins cela permettrait-il d'amorcer des recherches, pour celui ou ceux qui en auraient l'attrait, desquels je n'ai aucun outil conceptuel me permettant de les effectuer, étant donné que mon cursus ne fut que peut développé, ni en ayant les capacités d'ailleurs de montrer en quoi je pourrais en avoir tort ou raison.

    Alors même que je suis sûr de leur réalité.

    Voici donc ces trois processus, aux portes de la métaphysique, que j'ai conçu de manière purement intuitive et dont je vous avais déjà fait cas auparavant et qui, je le conçois, pourraient être considérés, pour toutes ces raisons même, comme relevant de l'ordre de la magie puisque ne semblant pas corrélés par des mécanismes deP1040447.JPG causalité tels que je les avais exploré avec vous dans mes troisièmes aphorismes en fin de page, bien que j'en pense le contraire:

    1-une rétrogression historique nous faisant remonter anthropologiquement aux alentours de la deuxième moitié au troisième tiers du XIX° siècle jusqu'au début du XX°;

    2-une compulsion de répétition nous conduisant à une période s'étendant de 1917 et la révolution d'Octobre menant à la création de l'URSS, jusqu'au tout début de la guerre froide, soit à la toute fin de la seconde guerre mondiale, ceci maintenant sous une forme économique et non plus militaire;

    3-un effondrement impérial de la thalassocratie US, similaire, mais en un effet miroir gauche/droite-droite/gauche, de celui qui survint pour la Russie en 1991 qui vit la fin de l'Union-Soviétique, ceci accompagné d'un autre effondrement, celui-ci idéologique, accompagné naturellement de celui politique, phénomènes quasiment d'échelle internationale.

    Tous trois sont intimement liés et, telles des poupées gigognes, s'emboîtent temporellement l'un dans l'autre, c'est pourquoi, donc, nous ne pouvons pas comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui sans que nous ne prenions en compte ces trois mécanismes.

    P1040704.JPGEnfin, je dois préciser que j'avais déjà écrit sur ces trois thèmes dans mon blog sans jamais ne les avoir rapprochés.

     

    I-) La rétrogression historique:

    Vu que je fais remonter nos difficultés actuelles à la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte en 1848 en tant que président de la II° République, suivit de son coup d'état de 1850 menant  au second empire sous l'égide de Napoléon III de 1852 qui s'acheva par la défaite de la France face à la puissance prussienne en 1870 (qui deviendra l'Allemagne pour cette occasion à Versailles, décision prussienne hautement symbolique).

    Parce que la première guerre mondiale est indéfectiblement liée à celle de 1870, qu'elle détermina tout ce qu'il se passa par la suite jusqu'à maintenant, je considère dès lors que c'est cette période qui est constituante de l'histoire mondiale dès le moment de ladite défaite jusqu'à aujourd'hui, c'est cela qui mène à ce que nous vivons une rétrogression historique.

    Les raisons originelles en sont de deux mensonges et deux trahisons qui, parce qu'ils permirent, pour les premières, aux acteurs de l'époque d’asseoir leur politique avec efficacité, et aux secondes que l'idéologie valait mieux que la valeur humaine, qui mena, du fait de cette misanthropie constitutive, à un désenchantement du monde conduisant à une façon de crétinisation des hautes hiérarchies sociales qui, parP1040529.JPG ruissellement, détermina celle d'une part de la population.

    (Il y eut depuis longtemps, sinon de tous temps, des mensonges et des trahisons tout au long de l'histoire, la particularité de ceux-là vient de ce qu'ils déterminèrent tous le XX° siècle et ce début de XXI° et c'est cela qui, pour nous, nous importe.)

    A) Ce premier mensonge fut du fait que Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III,qui  fut présenté à la population comme étant un génie du même ordre que son oncle, Napoléon 1er, lui qui en réalité était considéré par les gouvernements européens, à peu de chose près, d'une manière similaire à notre Macron au sein de l'Europe et au-delà: un niais.

    Ainsi, pour Otto Von Bismarck, le chancelier prussien : « L’empereur est une grande incapacité méconnue. »

    Quand Victor Hugo disait de lui : « Louis Bonaparte est un homme de moyenne taille, froid, pâle, lent, qui a l’air de n’être pas tout à fait réveillé […] Les chefs de la droite disaient volontiers de Louis Bonaparte : C’est un idiot. Ils se trompaient. C’est un livre où il y a des pages arrachées. À tout moment quelque chose manque. Louis Bonaparte a une idée fixe, mais une idée fixe n’est pas l’idiotisme. »

    Tout ceci ne vous ferait-il pas penser quelques-uns d'un certain gouvernement, voire même d'une union?

    B) Le second mensonge, lié au premier, fut la "dépêche d'Ems", faux diplomatique que le même premier ministre prussien avait créé pour que, la France déclarant la P1040560.JPGguerre, il puisse achever l'unification de ce qui deviendra l'Allemagne de par le conflit que cela générerait entre ces deux pays et de la victoire germanique quasiment assuré dès son début.

    La double trahison est de la même époque.

    A) Ce fut Louis-Napoléon Bonaparte qui fomenta un coup d'état en tant que président élu en reversant la deuxième république, trahissant par là même ceux qui l’élurent à ce poste, quand bien ce fut par un plébiscite qu'il en avait reçu l'approbation du peuple en 1851, ce fut de fait une trahison, puis en 1852 il devint l'empereur de tous les français sous le nom de Napoléon III à la suite d'intenses tricheries de toutes sortes, son régime s'appelant donc le second empire.

    B) Ce fut la trahison du peuple parisien par la troisième république naissante dès lors qu'à la suite de la capture de l'empereur Napoléon III ladite république fut proclamée en 1871 par Adolphe (déjà) Thiers qui conduisit à la Commune de Paris.

    Après l'armistice signé par le nouveau gouvernement élu de la troisième république, dans la crainte de la grande bourgeoisie, toujours royaliste, en la population parisienne républicaine qui, à la suite de la multitude de leurs trahisons ( des ancêtres de nos oligarques stato-financiers, sinon de sang, du-moins d'esprit ) aidant hypocritement les armées prussiennes durant cette guerre, qui, après les deux mois de famine des parisiens due au siège de Paris par les troupes germaniques du 20 Septembre 1870 jusqu'au 28 Janvier 1871,  fut tenté de confisquer les canons que,P1040491.JPG pour parti, les parisiens avaient eux-même acheté par souscription, qui dès lors se révoltèrent.

    Ce fut ladite Commune de Paris qui dura du 18 Mars au 28 Mai 1871 mené par les socialiste révolutionnaires, dont Louise Michel est l'une des figures les plus connues.

    Ce sont donc ces événements qui, dans le même temps, déterminèrent, à mon sens, le XX° siècle et ce début du XXI° et qui mène aujourd'hui à cet étonnant retour anthropologique en arrière qu'est notre rétrogression historique.

    En effet, ce furent les trucages de cette période que furent ces mensonges et trahisons, qui, de Paris, de la France, menèrent aux événements mondiaux jusqu'à aujourd'hui: les Etats-Unis seraient-ils devenus empire thalassocratique, maintenant en déclin,  si les deux guerres mondiales n'avaient pas eu lieu?

    La Russie soviétique serait-elle apparue si la première guerre mondiale n'était pas advenue.

    Et celle-ci se serait-elle produite si l'Alsace et la Lorraine n'avait pas été confisqué à la France par l'Allemagne devenu alors?

    N'y avait-il pas un esprit de revanche en France après que les prussiens se soient P1040609.JPGinstallés si longuement au  château de Versailles?

    Lesdits trucages s 'étaient révélé efficaces et, dès lors, bien plus que par le passé, mensonge et trahison, dont l'empire US furent et sont toujours les champions, devinrent l'habitude, certes dans les populations, mais de manière bien moindre que dans la haute hiérarchie des pays (c'est l'un des gestes majeurs de Monsieur Poutine d'en renverser la tendance).

    Cette façon de faire menant à ce que les peuples en viennent à ne plus croire en des dirigeants politiques qui, de mensonge en trahison, en sont venu, de génération en génération, à refouler le fait même qu'ils puissent mentir et trahir éhontément, n'en étant même plus conscient.

    Phénomène qui, de plus, atteint le milieu intellectuel, journalistique, scientifique, économique, culturel...

    Les populations en venant à désirer à ce que la plus juste probité devienne la plus importante des vertus.

    Pour les hautes hiérarchies sociales, l'accroissement de ces trucages, devenus quasiment caricaturaux, leur produit désormais des biais et tunnels cognitifs, les seconds étant la poursuite de la même trajectoire amorcée par le biais originel d'une idée déconnecté de la réalité, même quand cette démarche démontre des effets totalement inefficace, contre-productive et destructrice.

    Lesdits biais provenant de la simple négation des faits de par le refoulement mêmeP1040574.JPG par les acteurs qu'il puisse y avoir, de leur part, tromperie et perfidie, ce qui, du fait de ce grave affaiblissement du fonctionnement de la pensée, l'inconscient, dès lors, devient le seul dépositaire de leurs actions autant que de leurs réflexions, ce qui conduit à la recherche d'une autopunition collective de part une culpabilité elle aussi refoulée à cause même desdits trucages.

    Peut-être se trouvant là l'origine du nombre important de pervers narcissique en ce moment.

    Un tel phénomène multi-générationnelle conduit, en notre contemporanéité, à une scission cognitive d'avec la réalité et, dès lors, à une grande baisse des capacités intellectuelles qui se produisit progressivement de génération en génération et qui, aujourd'hui, devient, en ce qui concerne ces hautes hiérarchies sociales, évidente dès lors que survint la pandémie au COVID-19.

    ( Il est à noter que cela est infiniment moins sensible pour nombre de ceux qui furent les anciens pays de l'est lors de la guerre froide, eux-même ayant traversé les mêmes difficultés par le passé et, de plus, durent se séparer d'une partie de leurs anciennes élites, bien qu'une nation telle que l'Ukraine nous montre ce qu'il se passe quand lesdites élites restent en place. )

    Nous nous retrouvons donc, désormais, face une impasse historique, blocage en voie d'achèvement dont la France et l'Allemagne sont à l'origine mais qui englobe P1040558.JPGquasiment tous les pays du monde.

    Les tensions que cela génère conduisent au désir subconscient, par le truchement des inconscients collectif et social, d'un retour au moment où survint l'amorce de cette bifurcation historique qui, depuis près de 180 ans, conduisit le monde jusqu'à ce cul-de-sac moderne, ce que j'appelle une rétrogression historique.

     

    II) Une compulsion de répétition: deux guerres mondiales résumées sans arme en Occident et, dès lors, en Union-européenne:

    ( Je fis depuis quelque temps erreur en confondant ces deux tendances inconscientes: la compulsion de répétitivité qui est de perpétuer continuellement la même combinaison d'action contreproductive par pur réflexe, souvent aux origines traumatiques infantiles, et la compulsion de répétition qui, elle, mène à agir d'une façon similaire au passé pour tenter de résoudre un nœud anxiogène dû à un trauma antérieur, de se guérir ainsi soit soi-même, soit de manière collective. )

    La création de l'euro à l'entrée du XXI° siècle fut une victoire pour l'administration française face à  une Allemagne de l'ouest toujours absorbant celle de l'est depuis 1989, ce qui a un petit air, de plus, à ce qui prévalut lors de l'unification de ce pays par Mr. Von Bismarck, chancelier prussien, dans la première partie du XIX° siècle, d'ailleurs le même terme est employé à plus d'un siècle d’intervalle.P1040587.JPG

    Mais, petit à petit, cette monnaie montra qu'elle accélérait l'affaiblissement de la nation française quand elle permis à celle germanique de prendre progressivement le contrôle de l'Union-Européenne, perle des colonies impériales US.

    D'ailleurs Mr. Macron et sa bande ne cessent de se référer à l'Allemagne quand la Grande-Bretagne du brexit et les Etats-Unis tant affaiblis, eux, sont grandement agacés par  cette domination de l'UE par une Germanie n'écoutant plus que de moins en moins les ordres de Tonton Sam.

    De plus, le traité d'Aix-la-Capelle signé par la France macronienne et l'Allemagne merkellienne, offrant l'usage de la force atomique française à la Germanie, ne put que mener la Russie, du fait même de l'histoire, à plus que douter de la probité allemande, que cela soit conscient et/ou inconscient.

    Mais c'est en France, et il semble aussi en Italie, où l'écho des tensions historiques des années 40 sont, de toute l'Europe, les plus importantes, toujours pour ces mêmes raisons de mensonge et de trahison des élites du passée qui, là encore, ont des liens sinon de sang, du-moins d'esprit avec celles présentes.

    Si la France peut s'enorgueillir d'être, en terme de pourcentage, l'une des nations envahit par l'Allemagne où il y eut le moins de juifs envoyé dans les camps de concentration et décimés, ce fut grâce majoritairement au petit peuple, quand les pays nordiques, eux, les ont grandement protégés, tout horizon hiérarchique confondu.

    Mais auparavant, si la France avait subit une grave défaite en 1940 ce fut bien à P1040673.JPGcause des hauts gradés de l'armés qui, comme il en fut de Tiers en 1870, firent tout pour que cette défaite survienne, souvent par malice idéologique, mais aussi par pure bêtise, à l'image du général Gamelin.

    Le nombre de mort français se relevant à 100 000 environ lors de la bataille de France du 10 Mai au 25 Juin 1940 montre que nos anciens ne furent pas des lâches contrairement à ce qu'il s'en est dit, sûrement encore dans le gouvernement actuel, mais que nos généraux étaient au mieux des incompétents, au pire des traîtres.

    ( Opéré de appendicite vers mes 15 ans, il y avait, dans cette chambre à deux places, un homme qui lui le fut des hémorroïdes, à l'époque ces choses n'étaient pas aussi simples, qui fut soldat et y participa.

    Il m'avait raconté que, dans sa petite unité qui devait tenir un pont, la mitrailleuse dont étaient pourvu ces soldats n'avait pas les balles adéquates, ceci pour dire soit la stupide impréparation de cette haute hiérarchie militaire, soit de cette trahison.)

    Pétain, de son coté, qui faisait tout pour que le gouvernement français signe un armistice d'avec la Germanie, serait-ce pour pouvoir prendre le pouvoir, par attrait idéologique, par lâcheté aussi ainsi que par crétinerie.

    Ensuite, l'erreur de De Gaulle fut de n'avoir par effectuer une véritable épuration du pays  (approuvant, de ce fait même, les demandes étasuniennes) qui en aurait, de fait, éliminé toute la haute administration, la bourgeoisie et une part de l'élite intellectuelle ainsi que judiciaire qui, de leur adoration pour le nazisme: "plutôtP1030642.JPG Hitler que le front populaire", s'y disait-il, mena à la collaboration de ses hautes hiérarchies sociales.

    Qui, retournant leur veste au dernier moment, s'en vinrent ensuite à vénérer les Etats-Unis.

    Ainsi, ce furent les mêmes juges qui condamnaient les résistants qui, ensuite, jugèrent Pétain, lui-même devenu nazi de fait, ce même que Macron alla saluer sur sa tombe, ce qui  nous démontrèrent cette filiation.

    L'autre erreur du général fut de n'avoir pas remis les horloges du pays à l'heure mais de les avoir laissées à celle allemande, mise en place sous le régime de Vichy, symboliquement c'est d'importance: nous vivons toujours à l'heure germanique...

    Mais en était-ce une, d'erreur?

    Certes, de dire l'Allemagne d'aujourd'hui nazi est plus qu'un non-sens, une imbécillité sans nom, en revanche, nous pouvons facilement imaginer que, par des messages subliminaux transmis dans les hautes sphères hiérarchiques de la France de génération en génération, cette idée y surnage inconsciemment toujours.

    Sachant de plus qu'un des créateur du début de la construction européenne, qui abouti maintenant à l'union, fut un avocat allemand, nazi, récupéré par les étasuniens...

    P1040514.JPGCe sont les étasuniens et les britanniques qui repoussèrent le allemands hors de France, mais sans la Russie qui en détruisit une bonne part en un coût humain ahurissant, le débarquement de Normandie puis de Provence n'auraient jamais eu lieu

    Mais il est vrai que je fais remonter cette compulsion de répétition non pas aux années quarante mais à 1917, ceci parce que, à la suite de la guerre 14/18, la révolution bolchevique à cette date eut lieu qui bouleversa tout le paysage politique européen dès cette époque, puis dans l'ensemble du monde, en raison de la scission, à gauche, entre la sociale-démocratie et le communisme, remisant de plus l'anarchisme dans les limbes dont elle réémerge en ce moment.

    Anarchisme et communisme, le socialisme révolutionnaire du XIX° siècle,  ayant eu, très tôt, des liens idéologiques qui se sont ensuite effilochés dès la révolution d'Octobre russe, c'est pourquoi il réapparaît aujourd'hui.

    Ensuite une autre scission se produisit lors de la guerre froide, symbolique celle-là, entre le bloc de l'ouest, dirigé par la thalassocratie US, la mer qui construit et détruit, et celui de l'est, l'URSS, la terre, ce qui nourrit.

    Ceci accompagné, toujours à cette date, 1917, jusqu'à 1919, ce qui est remarquable, par la pandémie de grippe H1N1, dite espagnole mais dont l'origine se trouve aux USA, qui fit plus de mort que la guerre elle-même.P1040107.JPG

    Venant en écho avec celle dite SRAS-COV-2 et qui mène, en raison du confinement de plus de la moitié de la population humaine, à une crise économique systémique ravageuse, laquelle avait en  réalité déjà débuté plus de six mois auparavant.

    Nous revivons donc cette compulsion de répétition en raison de ce que la France est, en raison de ce qui avait mené à la guerre de 39/45, soit celle de 14/18, provenant de celle de 1870, au centre de l'histoire, en entraînant tous les pays qui étaient liés à la seconde guerre mondiale conduisant à celle froide vers cette rétrogression historique à cause de ce que Karl Marx, père du communisme, avait relaté la Commune de Paris dans les faits.

    Idée qui, je  le conçois, fait tout drôle, pour ce qui me concerne aussi, je vous le rassure.

     

    III)-Un effondrement impérial de la thalassocratie US en un effet miroir d'avec celui qui eut lieu en URSS:

    C'est là le point le plus visible de ma démonstration, bien qu'il soit vrai et je le reconnais, nous n'en percevons que peu de signes directes de ce que j'avance sur les deux précédent comme pour celui-là et, même, ils ne restent encore que sous formes de supputations.

    P1040555.JPGLa raison, au-delà de ma prudence naturelle en ce que j'avance, en est relativement simple à définir:

    La thalassocratie en développement qu'étaient il y a 75 ans les Etats-Unis-d'Amérique, ceci pour palier aux crises économiques qui la traversait périodiquement depuis un siècle dès cette époque, n'oublions pas la crise de 1929, devait, comme tout empire maritime tel que l'Angleterre au XIX° siècle ou Athènes face à Sparte, contenir la ou les forces terrestres qui, dès la sortie de la seconde guerre mondiale, pourrait les empêcher de dominer les pays via les océans.

    Ce fut la Russie-Soviétique qui, en raison de son emplacement, s'étendant quasiment à tout le nord de l'Eurasie, qui avait montré, lors de cette guerre, une pugnacité, une volonté et une puissance guerrière que la soldatesque US ne pouvait détenir, et, dans une moindre mesure, la Chine, que cette thalassocratie moderne montante se devait de ceinturer si elle voulait monter en puissance.

    Là se trouve les raisons qui firent que la construction européenne et l'OTAN furent mises en place, c'est pourquoi cette dernière perdure et s'est agrandie dès après même la fin de l'URSS, organisations qui précédèrent de fait la signature du Pacte de Varsovie par ce qui était déjà les pays de l'est aux ordres de Moscou.

    Pour justifier cela aux yeux de leur population, mais aussi à ceux des nations sous leur joug, dont ceux d'Europe de l'ouest, Il nous fut conté, dès cette période, celle d'une guerre froide purement idéologique, le capitalisme libérale et démocratiqueP1040443.JPG contre le communisme étatique et totalitaire.

    Ce qui, nous venons de voir était, dès l'abord, faux, les agences étasuniennes n'hésitant pas à utiliser d'anciens agents nazis dès le début, forçant la France, par exemple, avec l'accord de De Gaulle, à conserver la haute hiérarchie sociale collaboratrice d'avec l'Allemagne après 1944, puis, dans les années 70, à s'acoquiner avec les ignobles khmers rouges, se disant communistes, de Pol Pot, génocidaires( vous trouverez tout cela expliqué dans le livre de Christian Greiling, "Le Grand Jeu" ).

    Or, comme tout mensonge politique, puisque le personnel US de ce qui deviendra son "état profond" pouvait s'allier à des communistes si cela servait ce but de domination, fini, au fil du temps, par être cru par le menteur lui-même et ses descendants, soit les dirigeants US et ceux sous leur direction.

    Ce qui a progressivement noué un lien idéologique très fort entre le communisme soviétique devant se démarquer le plus possible de l'économie libérale, et l'économie libérale US qui, de la même manière, se devait de se démarquer de tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à ce qui leur paraîtrait être communisme.

    Ceci en une caricature grandissante dans l'un et l'autre camp qui ne pouvait que les conduire, in fine, à les déstabiliser économiquement, certes, mais aussi politiquement.

    P1040616.JPGCeci en un phénomène d'accélération foudroyante dans les années 80 menant à la disparition de l'URSS en 1991 et de ses satellites deux ans auparavant et, au même moment aux  USA, à la destruction probablement définitive de son industrie, soit de sa richesse réelle, débuté dès la fin des années 50 par leur délocalisation, un même  processus se mettant en place en Europe occidentale avec dix à quinze ans de retard.

    J'en conclus, suivant cette approche, que quand bien même les USA devinrent la première puissance mondiale dès la disparition de l'Union-Soviétique, ce pays se trouvait déjà dans une situation de délabrement avancé, ce que tant la puissance que la position du dollar autant comme monnaie de réserve que d'échange international occultait.

    Les crises économiques mondiales qui suivirent ne furent dues qu'à la masse de dette multiforme qui se développa dès lors, accompagnée par une hyper-production monétaire devenant progressivement généralisée, menant à des bulles spéculatives qui implosaient de manière récurrente s'accroissant à chaque fois.

    Un cycle de crise de quatre ans semblant prendre forme depuis 2008 à la suite de celle dite des subprimes qui aurait dû nous alerter.

    Nous pouvons donc percevoir qu'il y a eu un double phénomène, d'un coté, à l'est, une disparition de fait pour des raisons économique générant des effets politiquesP1030847.JPG (la perestroïka et la glasnost de Gorbatchev) de l'URSS et des pays sous ses ordres, de l'autre coté,  à l'ouest, un effondrement économique lent, d'origine politique, qui, depuis 29 ans, détruit lentement les USA et ses satellites directes que sont les pays européens anciennement de l'ouest et le Japon.

    Il est à remarquer que la Chine est toujours gouverné par son parti communiste mais a une économie capitaliste violente, ce qui est d'une flagrante contradiction.

    Nous pouvons observer qu'après dix ans environ d'anarchie économique  sous gouverne oligarchique venant de ce qui fut la haute hiérarchie administrative de l'URSS suivant sa chute (la même chose qu'il se passe en ce moment même en France, ce qui est aussi à remarquer), la Russie se reconstruit économiquement sous un capitalisme d'état.

    Les USA, quand à eux, se retrouvant aujourd'hui en face de forces politiques semblables et conflictuelles mais inversées que celles qui se confrontèrent en URSS juste avant sa disparition:

    -conservatrices, soit son état profond voulant perpétuer la puissance thalassocratique telle qu'elle à été bâtie depuis tant de décennies;

    -réformatrice, soit l'équipe trumpienne qui veut absolument réformer en réindustrialisant son pays et, de fait, de faire également des économies, ne serait-ce P1040391.JPGqu'à cause du prix exorbitant des ses très nombreuses bases militaires qui ceinture l'Eurasie et, dès lors, de les réduire;

    -adverse et hostile à la thalassocratie US bien que patriote ayant un attrait pour la sociale-démocratie ou pour le communisme.

    Il est à remarquer qu'à la suite de la pandémie au coronavirus certains états composant les USA tendent, semblablement à ce qu'il se passe pour certains pays de UE, à vouloir prendre une indépendance décisionnelle, de l'état fédéral pour les premiers,de  l'administration bruxelloise pour les seconds, sans que ne soit remis en cause l'existence de l'un et de l'autre, du-moins pour l'instant.

     

    Conclusion:

    Après avoir imaginé divers scénarios quand à la disparition impériale, je me montre désormais plus prudent, étant entendu que nous pouvons autant concevoir sa annihilation soudaine tout comme son effacement lent de l'histoire.

    Toutefois, selon l'approche que je vous transmets, d'autres forces sont en jeux, toutes centrées sur la France qui, du fait de son passé et de ce qui en a suivit, tend à vouloir inconsciemment renouer avec elle-même en entraînant avec elle tous les pays acteurs y ayant participé depuis lors, avec au premier chef, bien sûr, l'Allemagne, mais non pas seulement celui-là.

    Je ne peux pas dire, en réalité, vers quelles démarches historiques cela pourrait nousP1040579.JPG mener, tout du moins puis-je affirmer que la baisse gravissime d'intelligence des élites françaises et non pas seulement politiques et économiques, vient de ces trois contraintes passées en une sorte de névrose, non pas collective, mais de l'essence de la nation que les événements actuels tendent à corriger par cette rétrogression historique.

    Névrose qui, du fait de ces 150 à 170 ans d'histoire, s'est déversé à l'endroit de quasiment le reste du monde.

    C'est pourquoi nombre de peuples ne pourront que vivre une rétrogression similaire qui en ce cas, dépendra, pour chacun d'eux, de l'époque d'où jaillit un problème dû à ce passé franco-allemand.

    Cette démonstration, comme je l'ai expliqué au début de ce long billet, est d'essence philosophique, c'est à dire qui a de but premier de donner du sens à ce qui paraît autant confus qu'insensé, d'aider à organiser de ce fait la pensée de chacun.

    D'autres phénomènes sont tout autant en jeu, mais ils ne sont que secondaire, bien que grandement complémentaires, au regard de la longue époque qui nous occupe.

    A vous, toutefois, de juger et jauger, de part vos propres approches, de leurs véracités, ainsi que de trouver du sens à une modernité devenue tellement absconse que, souvent l'imaginaire y remplace l'imagination dans la compréhension qui en est formulée.

    Je me dois de rajouter que je ne peux aller plus loin dans cette démonstration, j'en suis, au moins pour l'instant, incapable, ne sachant si je le pourrai par le futur, P1040698.JPGc'est donc à vous, amis lecteurs, si le goût vous en dit, de continuer cette réflexion, ou de la contredire si cela vous sied.

    D'aller à la recherche de ce sens perdu.

     

     

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  • La fin d'un haut moyen-âge.

    Il ne s'agit pas là d'une réflexion historique sur une période révolue mais bien de porter notre réflexion sur notre modernité qui, en Europe et dès lors en France, se révèle d'une morbide sottise.

    Certes, cette morbidité ne génère aucun mort, du-moins peu pour l'instant, mais n'en reste-t-elle pas moins destructrice autant de la société que de chaque citoyen.

    Que nous reste-t-il de notre esprit de raison?

    Se devrait d'être la pensée de chacun.

    Ce n'est pas tant que nos anciens étaient des parangons de vertus, ne faisons pas, que diable, d'anachronisme imbécile, mais bien plutôt de ce que cet esprit, quand bien même certains en feraient-ils mention, est continuellement piétiné, bafoué, parfois par les mêmes, sans que cela ne soit, la majorité du temps, compris.

    La qualité génère de la qualité, la médiocrité génère de la médiocrité!P1030021.JPG

    Voilà une maxime qui ne se devrait de justifier aucun consensus, aucune relativisation, se devrait même devenir le credo de tous, amis lecteurs, l’imbécillité ne se devrait définitivement plus faire sa loi!

    Nous vivons donc la fin d'une époque, celle d'un nouveau haut moyen-âge qui, comme il en fut d'antan lors de l'achèvement des grandes invasions, quand l'empire romain d'occident disparu peu de temps  après qu'Ætius eût repoussé Attila en 451, il fallut que nos aïeux traversèrent ces longs siècle avant qu'une époque médiévale n'annonce le renouveau d'une renaissance.

    C'est à cela que j'appelle de mes vœux depuis si longtemps.

    Et les barbares n'étaient pas là d'attendre à nos frontières de déferler sur la Gaule, ne sont pas les descendants des mêmes ayant pris un pouvoir à la force de l'épée, ne sont pas de ceux gouvernant la Francie Occidentale parce que du peuple franc.

    Mais bien aux seins de nos institutions nationales et unionistes, de ceux qui, au nom de croyances obtuses, d’âpreté aux gains, d'un narcissisme dévoyé de se pavaner devant des caméras télés, d'obéissance vaine à des puissances d'argent, de se croire tout puissant parce que détenant un pouvoir, se croient l'alpha et l'oméga du savoir et de la décision quand la réalité montre crûment qu'ils ne sont que l'ombre de ce qu'ils ont l'impression d'être.

    P1020136.JPGLes barbares se trouvent aussi de l'autre coté de l'Atlantique, alors cessons de les copier comme telles des singeries stupides, d’ânonner leur langage en oubliant la richesse du nôtre, de s'en référer, de s'en glorifier, d'en rêver, eux qui n'ont eu que de cesse de nous mettre dans la pire des mouises en voulant de toutes forces à ce que nous perdions notre identité à l'intérieur de l'Union-européenne et nous bassine d'un art aussi dérisoire que médiocre.

    Voulez-vous vraiment crever de pauvreté, sots, les armes à la main, comme il en est du peuple étasunien?

    Alors, en ces temps obscures s'achevant, c'est à nous, le peuple, de relever la tête, de nous instruire, de nous construire, d'apprendre à penser par nous-même, et qu'importe si nous faisons erreur ici ou là du moment où, cette erreur comprise, nous fassions évoluer nos points de vu, que nous en changions si le besoin s'en révèle...

    De développer notre intelligence, d'avoir des avis construits de ce que nous nous sommes instruit, que nous développions les controverses, que les désaccords s'animent, que nous saisissions la nature des contradictions et des paradoxes, que nous apprenions à nous comprendre et savoir ce qui nous anime.

    D'avoir confiance en nous, en nos capacités qui sont immenses, affin d'avoir confiance en l'autre, en notre semblable.P1030264.JPG

    Le temps se termine où la crétinerie faisait sa loi, redevenons-nous même, fiers d'être ce que nous sommes et qu'importe d'où nous, nos anciens ou nos ancêtre viennent, nous ne sommes pas le 51ème état américain, nous sommes européens, certes, mais d'abord et avant tout français!

    Décidons qu'enfin la sottise soit illégitime.

    Retrouvons-nous, comme le coq nous ne chantons jamais mieux que quand nous avons les deux pieds dans la merde.

     

     

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