Il est pour le moins étonnant que l'amalgame soit fait entre instruction et éducation.
Si la première est transmission des savoirs, techniques et connaissance, la seconde est liée à l'apprentissage des seules règles sociales en espérant tendre, pour l'éducation la mieux faite, à la construction harmonieuse d'une personnalité (ce qui ne peut être qu'une bonne chose).
D'affirmer, donc, la bonne éducation d'un enfant est essentiellement différent que de le dire être d'une bonne instruction.
La confusion est là au ministère de l'éducation nationale enterrinant cet imbroglio de par son seul nom.
De fait, un professeur professe, un instituteur instruit et un éducateur essaie de redonner à l'enfant perdu un tant soit peu de sociabilité.
Lors, si l'adulte devenu continu de s'instruire en toutes choses, il ne peut que, face au sentiment d'un mal-être ou d'un manque de savoir vivre, se refaire une éducation et ce qu'au travers de ce qu'il s'est instruit.
Cette faute sémantique est l'une des causes des problèmes de l'école d'aujourd'hui.
Si l'instruction, de l'intellect, se peaufine, se parfait, l'éducation ne peut que se refaire.
Par conséquent l'une construit la raison et le savoir et l'autre la sociabilité ainsi que les interdits du surmoi.
THEURIC