Cette leçon n'a pas pour but de discuter de ce petit ennui du tout les jours venant de ce que, à un moment, en un lieu donné, nous ne trouvions rien à faire ni à penser qui ne nous satisfât.
L'Ennui dont il est question, ici, est ce sentiment d'insatisfaction conscient et/ou inconscient qu'éprouve celui qui ne peut exprimer, assouvir ce vers quoi ses capacités, ses talents, ses facultés le susciteraient.
Certes, un désordre ou un manque affectif peut conduire à de telles carences mais les pressions collectives aux interdits ainsi que la commune opinion d'un achèvement, d'un parachèvement de tous savoirs, découvertes et créations (ce que nous vivons actuellement) mènent, tout autant, à ce travers.
Ivresses des dérobades, des tribulations, des calamités recherchées, des drogues et des alcools, des violences sont le lot de l'état de manque (manque de soi-même) auquel conduit l'Ennui.
Il n'est de solution que dans la confiance en soi et questionnement des vérités établies.
Il y a-t-il plus grand plaisir intellectuel que de passer au crible les dogmes, sentences, certitudes actuels, qu'ils viennent des orthodoxies officielles ou des convictions informelles?
Ainsi de ce fameux réchauffement climatique: nombres d'écologistes et de climatologues nous mettent en garde contre le risque de ce dérèglement atmosphérique dû aux gaz à effet de serre alors que des physiciens craignent un refroidissement de cette même atmosphère en raison d'une baisse d'énergie irradiée par notre soleil.
Voilà, pour moi, à tout point de vue, un sujet, au centre d'un débat, digne d'intérêt.
A chacun son chemin, mais il est domage que beaucoup de mes contemporains souffrent de se penser enfermés entre ces remâchements et ces renoncements.
THEURIC