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  • Syrie: réflexion (panphlétaire) sur une manipulation possible (probable)!

     

    Syrie : réflexion (pamphlétaire) sur une provocation possible (probable) !

     

     «Contre ma volonté, 
    je fus témoin de la plus terrible défaite
    de la raison et du plus sauvage
    triomphe de la brutalité jamais documenté.
    Jamais auparavant une
    génération n’avait essuyé

    un tel échec moral après avoir atteint
    de tels sommets intellectuels.» »

     

      Stefan Zweig (1942)

     

    Après la rocambolesque affaire que fut la pantalonnade du détournement de l'avion du président de la république brésilien, monsieur Evo Morales, en raison, disait-on, de la plausible présence de monsieur Edward Snowden à l'intérieur, et ce dans la plus totale violation du droit international puisque cet aéronef voyageait sous la protection de l'immunité diplomatique, voilà que le chef de gouvernement des États-Unis-d'Amérique alliés de leurs dérisoires supplétifs et pieds nickelés, la France et l'Angleterre, songeraient à intervenir en Syrie, hors du cadre onusien et dès lors, encore une fois, dans la plus totale illégalité du droit international (les américains commencent à être habitués du fait).

    Eh ! Oh ! Monsieur Hollande, peut être faudrait-il que vous vous réveilliez un peu, un tout petit peu, arrêtez de suivre tous les plus infimes désidératas d'une Amérique qui bafoue jour après jour toutes les règles régissant le droit international, celui des peuples, jusqu'à sa propre démocratie qu'elle démantèle allègrement.

    Amérique, de plus, d'ores et déjà ruiné !

    Je n'ai pas envie que mon pays, et donc moi-même, se retrouve à jouer à qui perd gagne avec cette folle indigence que sont devenue les U.S.A..

    Une Amérique jouant son dernier va-tout en un baroud qui n'aurait d'honneur que de nom d'un gouvernement aux aboies d'une fin prochaine de ce pays agonisant!

    Et vous nous faites suivre cet agonisant dans sa folie par réflexes pavloviens, automatismes béats mais surtout, en raison de la simple crainte de sa disparition, tellement vous et vos semblables avez perdu l'habitude de la complexe gouvernance d'un pays dans un monde compliqué: quel soulagement que de suivre des directives, souvent stupide et aberrantes, vous évitant de prendre des décisions, qu'elles proviennent d'une Union-Européenne pas même démocratique ou d'un gouvernement U.S. qui ne l'est désormais plus!

    Dans quel délire nous entrainez-vous là ?

    De plus, ne trouvez-vous pas que tout cela fleure bon la bonne vieille manipulation et pas des plus subtile, encore ?

    Que vous vous soyez fait avoir dans l'affaire Snowden, passe encore, pourquoi ne pas croire qu'une obscure fonctionnaire ait pris, de son propre chef, la décision d'interdire le survol de notre territoire par l'avion de monsieur Morales (j'eus attendu qu'ainsi elle reçoive quelques remontrances officielles...), mais permettez, monsieur le Président de la République Française, qu'au regard de votre suivisme actuel (je vous pensais plus subtil et retord), et en notre nom en plus, des psychopathiques et dangereuses excitations internationales de l'Oncle Sam, je puisse douter de la véracité de ce qui se dit, soit que cette obscure décision ait pu être prise par la dite fonctionnaire; ainsi suis-je donc en droit de penser cette dame n'être juste que lampiste, non?

     

    Manipulation !

    Parce que tout cela sent la manipulation à plein nez !

    N'oubliez pas que nous avons affaire à des champions d'échec, les Russes, et aux inventeurs du jeu de go, les chinois.

    Résumons : après que nous ayons perdu la face en montrant au monde entier que l'Europe n'est que le caniche servile d'une Amérique exsangue de sa ruine, obéissant toujours plus à ses injonctions, allant jusqu'à enfreindre, pour cela, les règles internationales qui furent mises en place en Ouest-Eurasiatique, ici même, donc, ceci en raison de ouï-dires que les « grandes-oreilles » américaines auraient pré-supposément captées, voilà que, gonflant des muscles que nous n'avons plus, vous-même n'avez-vous pas décidé de restreindre les subsides de notre armée pour rembourser des dettes antidémocratiques, voilà, donc, que nous gonflons nos muscles après que le gouvernement Syrien ait, là encore, pré-supposément utilisé (tant que l'O.N.U. n'aurait pas rendu son verdict) pour la seconde fois, des gaz de combats dans la guerre civile qui sévit actuellement dans ce pays et menaçons la Syrie d'agir militairement contre ce gouvernement en rupture absolue des accords anciens (1948) que nos représentants d'alors avaient signés lors de la création de l'O.N.U. qui interdisent tout usage de la force avant l'assentiment préalable de l'Organisation des Nations Unies, de son assemblée générale et du conseil de sécurité.

    Et puis, pourquoi, à l'époque où Saddam Hussein en avait utilisé également, contre les Kurdes me semble-t-il, personne ne poussât pareillement de ces mêmes cris de vierges effarouchées (attention, je ne suis pas pour les gaz de combats, je montre juste quelques incohérences et manipulations) ?

    Alors la question que nous devrions tous nous poser est simple : Ne serait-il pas possible que la cause de l'usage qui se fit de gaz de combats en Syrie, quelle qu'en soit l'origine, ne soit le fait d'une manipulation (pour moi, grossière), dont le but ultime serait le désintérêt, voire le rejet des U.S.A. et de l'Europe par le monde entier aussi que de cristalliser une alliance Chine, Russie, Iran qui nous ferait perdre une position géostratégique qui, depuis le gouvernement de monsieur Sarkozy, s'effiloche ?

    Et qui sont, dans cette aventure, nos alliés ?

    Ne seraient-ils pas la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar ?

    La Turquie, passe encore, mais l'Arabie Saoudite et le Qatar, quelle dégringolade, quelle rigolade quand on sait combien leur pétrole ne se compte plus que dans le fond de leurs puits bientôt à sec, quand on sait aussi combien des attentats manqués ou réussis provenaient de cette région là, quand on sait combien ils nous rachètent jusqu'au reste, le peu de reste de nos bijoux de familles d'un dollar qui ne vaut, décidément, plus pipette, plus rien, nada, que dalle.

    De quoi nous parliez-vous, déjà ?

    De démocratie ?

    Ô, la belle démocratie existant dans ces pays !

    Ô, le droit des femmes, si respecté, tiens, si nous leur proposions le mariage pour tous, pendant que nous y sommes ?

    Le premier coup de gaz n'avait pas marché, allez hop, on en remet une deuxième giclée et nous nous tombons, comme d'un seul homme, dans le panneau, les deux pieds en avant, chplaff.

    Après s'être mis à dos l'Amérique-du-Sud, c'est tout le Moyen-Orient chiite qui nous regarde de travers, la Russie et la Chine.

    Parti comme c'est, nous allons également nous faire rejeter par l'Inde, les pays africains et d'autres... .

    Ah, oui, j'oubliais, tout ceci n'est qu'une question de principes, comme en Irak ?

    Alors voilà, pendant que les Russes et les Chinois poussent tranquillement leurs pions, nous, nous nous laissons faire, nous nous laissons manipuler par ces ruses grossières que même un enfant percevrait.

     

    Mais vous ne comprenez pas que cette région est une véritable poudrière et que les américains sont tellement désespérés qu'ils sont près à tout, je dis bien à tout, pour essayer de survivre ne serait-ce qu'une minute de plus même si cela nous conduisait, nous, européens, à la pire des catastrophes ?

    Américains qui, eux aussi, nous rachète avec leur dollar qui ne vaut que le prix de mon papier toilette, nos derniers fleurons !

    Et vous, vous laissez faire, pour payer quoi ?

    Une dette qui n'a aucune raison économique sauf la sempiternelle loi du marché.

    Hou, hou, loi du marché, où es-tu ?

    Je te cherche partout et je ne t'ai vu nul part !

    Pourriez-vous, je vous prie, me présenter monsieur Loi du Marché, s'il vous plait, monsieur le Président de la République, hein, dis, s'il vous plait, hein, dis, tout le monde m'en parle mais personne ne me dis qui il est, hein, c'est qui ?

    Ah, peut-être est-ce Dieu, c'est Dieu, hein, dis, monsieur le président de la République, c'est Dieu, Loidumarché, c'est ça, et faut qu'je prie Dieu Loidumarché?

    C'est LE Dieu Loidumarché, hein, dis?

    Ou alors est-ce de la science qui nous a montré depuis longtemps  toute son efficience, en Russie, en Argentine et ailleurs, hein, monsieur le Président de la République, dis?

    Me montrez-vous ses textes de lois, scientifique, nous dites-vous, hein, dis ?

    Ah, c'est vrai, ces lois ne peuvent que nous conduire qu'à la prospérité, comme en Russie, en Argentine et ailleurs, hein, monsieur le Président de la République, dis.

    C'est bizarre, depuis que ces fumeuses lois furent adoptées dans les cénacles et salons de la bienpensance (il a tout de même fallu attendre que le cadavre du général De Gaulle refroidisse), la situation économique de la France et de l'Europe ne va que de mal en pis !

    Et tous, vous vous réclamez de Jaurès et de De Gaulle !

    Pauvre d'eux !

    Pauvre de nous !


    (Rajout du 31 Août 2013!

    Voici, ce jour, que j'en apprends de bels: les anglais, plus malins que nous le sommes, lâchent les américains dans leur délires monomaniaques et, surtout, que le prochain G20 se passera lors de la première semaine de Septembre, et devinez où, en Russie, plus précisément à Saint-Pétersbourg.

    Décidément, tout ceci sent de plus en plus fort le coup tordu (bien qu'il soit vrai que je ne puisse réellement en définir sa véritable origine).

    Tout cela ne sent pas bon, mais alors, pas bon du tout, et je crains, de plus, que nous soyons dans une situation où des plans complexes provenant de pays et d'intérêts divers et divergents ne soient ici à l’œuvre.

    Dans mes écrits précédents j'avais imaginé que l'Europe et, à contrario, la France, se serais tenu à l'écart des convulsions état-uniennnes, c'était un pari, je l'ai perdu et si les U.S.A. tiennent encore, pour un temps, le pavé, ce n'est que parce qu'ils ont su nous phagocyter: comme toute colonie qui se respecte nous leur payons le tribut du vaincu comme hier les romains le payèrent à Brennus, le chef gaulois des Sénons (qui donnèrent leur nom à la ville de Sens) qui ne furent repoussés qu'aux portes du Capitole, mais vae victis, malheur aux vaincus avait dit ce chef en posant son épée dans la balance.

    Mais quand donc l'Europe fut-elle vaincu, est-elle une colonie U.S.?

    Depuis 1945, bien sûr!

    Alors, chers lecteurs, si vous voulez parler la langue de nos colonisateurs, soyez au moins conscient du pourquoi.

    Rappelez-vous, les gaulois, pour les romains, étaient leurs supplétifs, cela ne vous dit rien?


    En fait de gaulois, si je devais faire une comparaison entre Amérique et Rome, la conquête de l'Europe par les américains ressemblerait plus à celle de la Grèce  par les romains que celle de la Gaule.

    Alors si la chute de l'empire américain ressemble à celle de l'empire romain d'occident, ne serait-ce donc l'Europe qui jouerait à l'empire romain d'orient?

    Évidemment ces considérations, bien qu'à mon sens passionnantes, n'en restent pas moins relatives, quand bien même nous pourrions relever des structure historiques dont nous pourrions  nous inspirer pour en rechercher des modèles, cela ne resterait que relativement déterminant que pour un instant précis, là de l'ordre de quelques décennies, et encore.

    Mais bon, je m'égare, pour l'instant nous ne pouvons rien faire que râler et essayer de décortiquer tout ça.

    Mais vraiment, je ne sais pas dans quelle poisse nous allons, mais nous y allons et même en y marchant du pied gauche, je ne crois pas que cela nous portera chance.

    Ce qui me rassure c'est que l'Amérique est vraiment au bout du rouleau mais la date fatidique du 4 Septembre que j'avais donné pour sa mort me semble aujourd'hui bien fausse, ce jour là il me faudra bien écrire un mot d'excuse.



    THEURIC

  • Appel réitéré à une nouvelle renaissance!

     

                   Appel réitéré à l'émergence d'une nouvelle renaissance

     

     Sous peine de voir notre vrai but se perdre à jamais, je ne vois pas d'autre échappatoire à ce dilemme que d'admettre que quelques-uns d'entre nous se hasardent à un essai de synthèse des données expérimentales et des théories, fût-ce avec des connaissance incomplètes et de secondes main pour certaines d'entre elles; et au risque de se rendre ridicules.

    Erwin Schrödinger

    Peut-être devrions-nous être plus nombreux à nous ridiculiser?

    Ulf Danielsson

     

     Nous buttons!

     A tous les niveaux nous buttons contre ce sentiment diffus et effrayant qu'une immense muraille nous empêche de percevoir un avenir dont nous sentons tous l'avènement prochain.

     Jusqu'à même notre Q.I. donnant l'impression de s'affadir, de s'affaiblir, de baisser en un obscurantisme dont rares sont ceux se pouvant en dire le nom.

     Oh, bien sûr, la dangereuse et trouble période dans laquelle nous entrons, dans laquelle, dès à présent, nous sommes, parce que nous en refusons d'en simplement entrevoir les épreuves et périls en un déni collectif en France comme en Europe, pourrait se supposer être la cause majeur de cette paralysie, de cette léthargie, cette torpeur.

     Mais étant donné que nous pouvons trouver la source de ce frein mental aux décennies antérieures, les années cinquante et la sortie de la seconde guerre mondiale, sa cause en serait certainement plus profonde.

     J'en donnerais ainsi l'origine fondamentale au cœur du puissant traumatisme européen que furent les deux guerres mondiales qui se succédèrent en seulement vingt ans d'intervalle.

     

     Aujourd'hui se font signes la fin de cette stagnation parce que, justement, commence à poindre, ça et là, écrits et discours portant un regard critique et intelligent sur un monde, le nôtre, où l'évolution ne se pense et s'œuvre encore que sous l'augure des seules évolutions technologiques et sentences économiques et où la création ne se fait, au mieux que dans le fignolage et perfectionnement des inovations et découvertes préexistantes, au pire dans leurs dérisoires rabâchage.

     Cette époque paradoxale qui maintenant s'achève nous a amenée, il est vrai, une paix relative et une prospérité que nous ne pouvons pas ne pas regretter, nous a apporté des outils de l'information, sous forme, entres autres, d'ordinateur et de téléphone qui ont révolutionnés autant nos relations à nos prochains, au savoir, à nos potentiels créatifs, au temps comme à la distance, transformée les villes et les campagnes pour le meilleurs et parfois le pire, nous a montré combien nos actions peuvent générer des effets aussi bénéfiques que maléfiques, la pollution n'en étant que l'un des aspect, a démultiplié la population mondiale par plus de deux avec sept milliards d'être humains vivant actuellement, nous a fait découvrir des goût et des saveurs que nos anciens avaient à peine idée... .

     Surtout, cette modernité qui se clôt présentement a fait se connaître et reconnaître des peuples qui, auparavant, n'avaient de relations que fantasmatiques où chacun projetait sur l'autre ses propres tourments et désirs inavouables et même si nous restons tous, individuellement et collectivement, à nous questionner, consciemment et/ou inconsciemment, sur la réalité de l'humanité de la personne si différente se trouvant en face de nous, même si en nos seins persistent de ces souvenirs refoulés que nos aïeux nous ont légués hiérarchisant, en réflexe, l'homme et la femme suivant la couleur de sa peau, même si, toujours en Europe, persistent de ces discriminations nord/sud, est/ouest en un automatisme que parfois la réalité veut à tous prix démontrer, même si le tourisme donne parfois l'allure d'une colonisation voilée, même si nous restons tous toujours encrés à d'anciens mécanismes paysans, voire à d'antédiluviennes pulsions chasseurs-cueilleurs limitant, en nous, la reconnaissance d'humanité chez l'autre, même si, enfin, nous risquons d'entrer en conflit majeur avec tel ou tel pour des raisons aussi vieilles que le furent toutes guerres depuis ses premiers commencements, même si tout cela et bien plus encore, nous savons maintenant que l'humanité est, en vérité, une et indivisible et que l'espèce humaine, Homo Sapiens Sapiens, est fait en vrai d'une seule et même nature.

     Nous savons maintenant que c'est uniquement sa culture qui fait sa réelle différence d'avec son semblable.

     Mais saurons-nous tous considérer la réalité de ce fait dans sa juste mesure ?

     

     Ainsi ce présent, bientôt proche passé est-il double : d'un coté il nous a confronté à un conservatisme béa, à un obscurantisme abrutissant, à une crétinisation des esprits et d'un autre coté il nous a apporter des outils merveilleux, la paix, la prospérité et la connaissance, même relative, du monde, en cela il fut et est encore pour peu de temps paradoxal, mais il est finissant, agonisant, moribond.

     Et à sa mort le choc sera terrible, d'autant plus que nous seront dans le même temps, en Europe, confrontés à d'immenses défis dont le manque de tout et n'importe quoi sera le moindre, en France seule la nourriture ne nous manquera pas.

     Notre principal souci, dans le court terme, sera tout simplement que peu de gens mais surtout nos élites et édiles françaises et européennes seront toujours à ce point formatés par cette idéologie néolibérale encore aujourd'hui largement dominante que peu seront capable de réagir avec justesse.

     

     Désormais c'est d'un renouvellement de la pensée qu'il nous faut construire et ce avec la plus extrême des consciences parce que c'est de cela dont nous aurons grande nécessité !

     Surtout pour que cette muraille nous empêchant de percevoir un avenir intelligible soit dépassé, que nos enfants (et nous mêmes?) partent conquérir les étoiles plutôt que de payer des dettes absurdes et inutiles.

     Voilà pourquoi je le dis et le répète : nous nous devons à une nouvelle renaissance !


    THEURIC