Je vais, une nouvelle fois, vous proposer un ensemble d'idées qui, il est vrai, ne sont pas d'une suite logique reposant sur un thème unique.
Je vous avoue même que, pour l'instant, je ne sais encore exactement quels sujets j'aborderais, hormis une ou deux approches.
La première sera toutefois une réflexion sur les suites des meurtriers événements qui eurent lieux dans les bureaux du journal Charlie Hebdo et dans le magasin juif porte de Vincennes à Paris et des manifestations populaires qui suivirent.
Je vous laisse donc, tout autant que pour moi, à la surprise des thèmes abordés.
Ce qu'a pu vouloir dire le "je suis Charlie", au-delà de toute propagande:
Nous sommes en Mai et quatre mois déjà se sont écoulés depuis que les attentats sus-nommés eurent lieux.
Depuis, hormis une loi liberticide de notre gouvernement et de l'Assemblée Nationale aux ordres, qui, en vérité, se révèlera inefficace, autant pour contrôler le peuple que pour empêcher de quelconques attentats, ceci simplement en raison de son coût, et qui, à y regarder, ressemble à ce qui pu se faire chez nos maîtres étasuniens dans ce réflexe infantile du féal de vouloir ressembler à son seigneur et suzerain, hormis cela, ces événements semblent s'être éloignées de nous.
Or, il n'en est rien, tout au contraire.
Nous pouvons tout d'abord en tirer quelques leçons:
-la première étant qu'en vrai, tout simplement, les états européens n'ont que faire d'une violence de faible ampleur de cette sorte, ils s'y sont depuis si longtemps habitués, et ce depuis des siècles, que cela ne représente, pour eux, qu'une gène provisoire, et, tout au contraire, nous pouvons voir que cela leur permet d'en utiliser le ressort, de l'instrumentaliser dans le cours et moyen terme;
-secondement, comme à la fin du XIX°, début du XX° siècle l'anarchisme fut écarté du paysage politique français et européen en raison de la violence de ses adeptes les plus sectaires, ce qui fut suivit par son rejet du peuple, l'Islam subira le même sort, pour les mêmes raisons, quelque soit l'instrumentalisation qui en est fait et quelque soit la valeur de ses préceptes;
-en troisièmement nous pouvons relever qu'il existe un certain nombre de contradictions dans la suite de ces événements qui, je le pense, nous en montrent leurs dynamiques cachées, la carte d'identité et les empreintes digitales retrouvées dans la voiture des kamikazes, par exemple, étant pour le moins étrange de la part de personnes encagoulées et, donc, sensément, voulant ne pas être reconnues et donc retrouvées par la police.
Mais au-delà de ces faits, ce qu'il me semble réellement d'importance n'est pas cette ignominieuse tuerie mais les manifestations spontanées et officielles qui eurent lieu ensuite.
Comme j'ai pu l'écrire auparavant, celles-ci furent l'affirmation du patriotisme des (majoritairement) blancs éduqués, de la classe-moyenne intermédiaire à haute, appelée par dérision bobos.
Or, une telle réaction ne peut survenir par hasard mais ne peut qu'être la résultante d'une longue maturation individuelle et collective, cette tuerie n'ayant eu d'effet que d'en cristalliser l'évolution.
Cette affirmation est d'une importance capitale pour comprendre le futur de la France de part les multiples implications qu'elle suggère:
1) Montée en puissance d'une nouvelle classe dirigeante, là intellectuelle, en remplacement de l'ancienne, bourgeoise, capitaliste et maintenant purement oligarchie ploutocratique finissante, à l'image du développement puis la prise de pouvoir cette même bourgeoisie, du XVII au XVIII° siècle, au détriment de la noblesse et de l'église, ce qui donnera à l'époque la révolution de 1789; nous pouvons observer aujourd'hui le déclin définitif de cette aristocratie d'argent;
2) Le sentiment nouveau d'unité que ressent cette classe-moyenne éduquée, intermédiaire à haute, fait qu'elle n'a pas encore réellement collectivement compris;
3) Son rejet de l'Union-Européenne non encore avoué, qu'il est possible de percevoir, par exemple, au-travers de l'important progrès du nombre d'adhésion au sein de l'Union-Républicaine-Populaire ( les-partis-politiques-respectent-ils-lintelligence-des-francais );
4) Sa particularité c'est d'être fractionnée en une multitude de champs professionnels qui, jusqu'à maintenant, l'empêchait de se comprendre en tant qu'unité sociale, unité qu'ont permis ces attentats, nous montrant ainsi qu'il ne suffisait que d'un événement pour que s'accélère ce sentiment d'identité partagé.
De l'invisibilité de l'effondrement économique en cours:
Cela fait depuis des années que je conjecture un effondrement prochain de l'économie-monde et, jusqu'à présent, personne, du-moins en France, ne semble en avoir sentit le moindre effet.
Certes, le chômage augmente très fortement, mais, pour le reste, rien ne paraît indiquer le moindre frémissement d'une telle tragédie, les magasins sont bien fournis en toutes sortes de choses provenant des quatre coins du monde, les banques font leur métier (du-moins paraissent le faire), les médiats nous content, par le menu, des événements sans grande incidence pour la vie de chacun: il fait beau, il pleut, il fait froid, il fait chaud, une gamine se fait tuer par un malade mental, ce qui est triste, c'est vrai, mais ne concerne en rien notre avenir à tous...
Donc, rien ne semble se passer de dangereux, même la baisse du prix des carburant nous semble être une aubaine ( graph_oil.php ).
Or, il n'en est rien, cette baisse, accompagnée par celle des matières premières, tel que le fer ( graph.asp?idbank=000810667 ), le cuivre ( historique.phtml?mo=0&form=OUI&code=XD0002742340&symbole=7xCAUSD&choix_bourse_graf=country%3A33&tc=line&duree=120&pe=1&is=0&mm1=50&mm2=&mm3=&comp=0&indiceComp=1rPCAC&codeComp=&i1=4&i2=no&i3=no&grap=1 ) et plus encore le sucre ( graph.asp?idbank=000495557 ), montre, si il en était besoin, que cette diminution du prix du pétrole brut est un événement bien plus important que de simples économies aux stations d'essence.
Or, ce à quoi nous assistons c'est que, contrairement aux multiples crises passées, l'effondrement industriel précède, là, celui des bourses.
Il est même probable que ce à quoi nous assistions n'est, ni plus, ni moins, que le premier crash industriel que le monde n'ait jamais connu, ce qui voudrait dire qu'avance discrètement la mise au chômage généralisée de quasiment l'ensemble de l'humanité.
C'est pourquoi la crise qui arrive nous est, pour tous, invisible, chacun ne regardant que ce qu'il se passe dans son propre pays et, ce, à tous les niveaux hiérarchiques, personne ne percevant cette lente dégradation universelle, d'autant plus que le champ idéologique néolibéral, toujours extrêmement puissant, voile au plus grand nombre la réalité de ce fait.
Surtout, nous faisons face, à chaque crise, à la certitude réductrice d'une grande partie des populations, de l'ensemble de leur gouvernement, des spéculateurs et des commentateurs que celle qui vient sera semblable à la précédente, ce qui à chaque fois se révèle totalement faux.
(La raison de cet effondrement industriel est simple: les entreprises occidentales tendant depuis longtemps à s'expatrier hors de leurs frontières à la recherche de coûts de production encore plus réduits, cause de l'augmentation du chômage et de la baisse des salaires occidentaux, déménagent au fur et à mesure que les émoluments des salariés de chaque nation pauvre ainsi industrialisée s'accroissent et qu'émergent leur classe-moyenne.
Ces industriels n'arrivent plus, aujourd'hui, à trouver suffisamment de clients pour vendre leurs produits puisque les classe-moyennes, pas seulement occidentales. sont pour une large part ruinés.
Maintenant, pour tenter de survivre, ceux-ci réduisent encore plus le nombre de leurs employés, ferment de plus en plus de fabriques, voire se regroupent pour faire, comme ils disent, des économies d'échelles, ce qui veut simplement dire mettre les gens au chômage.
D'autant plus qu'en raison des demandes exorbitantes en dividendes des marchés boursiers et autres (dé)investisseurs, les entreprises n'ont que peu, voire pas investi en recherche et développement, ce qui a, par là-même, affaibli leurs positions.)
La faiblesse des états étouffés par leurs dettes abyssales, la surproduction délirante de monnaies de toutes sortes faisant mécaniquement baisser leur valeur, un déni généralisé quand au danger réel devant lequel nous sommes, les décisions contreproductives des institutions gouvernementales des pays européens, d'Amérique-du-Nord, d'Asie et de bien d'autres, tout cela fait que nos dirigeants politiques sont dans la plus absolue impossibilité d'une action quelconque.
Il n'est qu'à voir l'incurie de notre gouvernement et de ses décisions calamiteuses pour saisir combien ceux qui nous gouvernent, tant en politique qu'en économie, ne comprennent rien de ce qu'il se passe actuellement, à de rares exceptions près.
Déjà les premières banques font faillite et je ne serais pas surpris d'apprendre, bientôt, la ruine d'un fond d'investissement, de retraite ou d'une entreprise d'envergure internationale.
Certes, les mécanismes économiques sont plus complexes que ce que j'en décris mais, dans l'ensemble, la relation de cause à effet de cette baisse du prix des matières premières liée à la désindustrialisation généralisée telle que je vous l'ai montré est cohérente.
Il est à noter que le nouveau G.E.A.B. d'Avril 2015 s'égare encore plus dans son fantasme d'un système économique néolibéral perpétuellement valide et international en titrant: " Le crash 2015 n'aura pas lieu!", son déni de la réalité rend dérisoire le L.E.A.P..
Des dérisoires tentatives de notre gouvernement pour contrôler le peuple.
En ce moment, à l'Assemblée Nationale, est proposé un projet de loi sur le renseignement qui, je ne vous le cacherais pas, m'amuse beaucoup.
Suite aux attentats qui firent 17 victimes plus les trois kamikazes, soit vingt personnes, ce qui représente 0, 000 000 3 % de la population française, bien que leurs dimensions symboliques soient patentes, un complexe texte de loi est proposé à nos législateurs, le plus souvent simples représentants d'une chambre d'enregistrement, permettant à la police et aux services secrets, dès lors aux seules forces administratives, d'écouter et lire ce qu'il peut se dire et s'entendre sur internet et par le biais des téléphones.
J'avais montré, dans la fable: "Le paysan et les grandes oreilles" ( fable-1-le-paysan-et-les-grandes-oreilles-5549498.html ), que les écoutes électroniques demandent un personnel qui seul serait dans la capacité de trier les nombreuses informations saisis par les ordinateurs de ce futur service d'écoute.
J'avais également montré l'inanité du contrôle du citoyen dans "Aphorisme" ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/apps/search?s=aphorisme&search-submit-box-search-16212=OK ) dans ces trois extraits:
-"Le contrôle des citoyens coûte cher quelque soit les moyens employés, c’est pourquoi toutes dictatures finissent toujours par s’effondrer, ruinées."
-"Les magistrales avancées technologiques actuelles font oublier que tous systèmes trop complexes (et parfois simples) deviennent sensibles aux conditions initiales, c’est à dire chaotiques, comme la météo, vouloir faire contrôle de la population grâce à l’informatique, quelque soit la puissance de calcul, rendra ce contrôle impuissant: un facteur crucial sera toujours oublié, ou ignoré."
-"L'illusion totalitaire c'est de croire pouvoir tout contrôler, cela ne dure qu'un temps, contrôler tout le temps épuise et, progressivement, des espaces d'éventualités se libèrent, puis de possibilités, de faisabilités, enfin le peuple s'émancipe et chasse cette caste éreintée."
Les exemples sont nombreux dans l'histoire moderne de ces tentatives d'espionnage des citoyens, toujours ces régimes, de droite comme de gauche, se sont effondrés de part l'emploi immodéré d'agents de surveillance, eh oui, ça coûte cher.
C'est pourquoi, nos gouvernants, nos agents nationaux de la ploutocratie internationales, m'amusent beaucoup, eux qui ne cessent de nous seriner le fait que le pays se doit de faire des économies vont, par cette loi, si elle est votée par les chambres d'enregistrement, ruiner tous leurs espoirs de voir notre pays enfin remis de dettes qui, quoi qu'il en soit, ne seront jamais remboursées.
Allez, qu'ils fassent encore un petit effort et ils sauront accélérer cet effondrement économique qui, de fait, est déjà bien avancé.
Toutefois nous montrent-ils, ces messieurs et dames qui nous gouvernent, leur véritable visage: celui, grimaçant et grippe-sou, d'un totalitarisme mou qui, plus le temps passe, en acquière ce ridicule que le roi Ubu sut, en son époque, nous montrer le grotesque.
Internet: ce si bel outil dont le danger premier serait qu'il s'arrête:
L'ordinateur et, en premier lieu, internet sont fragiles, leur existence ne tient qu'à l'énergie, que celle-ci ne fasse que de faiblir et cette merveilleuse machine ainsi que son canal en pâtiront indubitablement.
Or si, comme je présuppose, nous ne sommes pas loin d'un effondrement économique comme jamais il ne s'en est produit de part l'histoire, ce seront tous les pays qui en seront affectés, dès lors internet pourrait bien gravement en souffrir en raison de l'effondrement du commerce mondial et, donc, de celui de l'énergie.
Mais leurs faiblesses ne tiennent pas seulement aux horizons énergétiques, d'autres dangers les menacent.
-Le plus évident est celui dû aux limites des infrastructures, même si le réseau téléphonique s'est, depuis quelque temps, modernisé et que, en certains lieux, dans certaines communes, certains quartiers, la fibre optique a remplacé le câble en cuivre, pour le reste du pays, en Europe et dans l'ensemble du vaste monde le réseau est ancien, vieillissant et, parfois, à la lisière de la rupture.
-Tout autant, la complexité des logiciels ne peut que mener, à terme, à un mur de complexité qu'il sera difficile, pour l'ingénieur et le programmateur, de franchir.
Surement sera-t-il dépassé à un moment ou à un autre, déjà les nombreux bugs auxquels nous devons faire face nous le montrent.
-Un second mur paraît être atteint, celui dû à la miniaturisation des microprocesseurs, de leur efficience et de leur vitesse qui poserait autant des problèmes de coût de fabrication que d'efficacité, des solutions techniques se disent paraître être trouvés, n'en seraient-elles pas que sur de seules voies de recherches?
Là encore, notre patience est de rigueur pour qu'advienne un tel saut technologique.
-La faiblesse suivante de l'informatique est liée à l'activité de notre étoile: moins il y a de tache solaire, plus grand sera le flux de particules de très hautes énergies provenant de l'espace, les rayons cosmiques ( Rayon_cosmique ), venant heurter notre planète.
Or ceux-ci, ou plutôt des particules secondaires issus de la collision de ces rayons avec les molécules atmosphériques, peuvent générer des bugs sur n'importe quel ordinateur, il est possible de les voir puisque celles-ci génèrent un très bref flash lumineux en traversant nos yeux, encore faut-il, simplement, y porter attention.
Faillite mondiale, diminution de la fourniture d'énergie, limite des infrastructures, mur de complexité des logiciels, mur de miniaturisation des puces électroniques, bugs générés par les rayons cosmiques, l'informatique est donc bien plus fragile que nous le supposions et une masse croissante d'échanges administratifs et commerciaux passe par internet.
De plus, les esprits, surtout des plus jeunes, tendent à être formatés par ce média, une large majorité ne pouvant plus se passer de leur portable, tablette et autres engins du même ordre.
Quand bien même les serveurs racines ( Serveur_racine_du_DNS ) tendent à se démultiplier, une panne, même partielle, du réseau ne serait pas à exclure en raison de la difficulté des états de se fournir en énergie.
L'arrêt, même momentané, ou même le ralentissement d'internet créera, pour les personnalités les plus fragiles et obsédés par cet outil, un choc psychologique d'une violence inouïe, ce qui accentuera d'autant l'effet ressenti par la population lors de l'effondrement économique globalisé.
Des deux faces d'une médaille et de son évolution.
1989 fut une année charnière qui vit en même temps les faiblesses de l'U.R.S.S. devenir évidentes, la dissolution de la séparation de l'Europe en ses deux entités est/ouest et l'émergence de l'idéologie néolibérale accompagnée de la prise de pouvoir de l'aristocratie d'argent dans le monde.
Tout ceci sous l'égide de l'empire U.S. qui devint ainsi, à cette époque, l'empire ultime en une toute puissance mondiale, ceci pour une période d'une décennies environs, celle-ci commençant à prendre fin lors du crash boursier de 2001 dit technologique.
1989 signait donc la disparition de la dualité du monde en ses composantes que furent les états capitaliste, dénommé bloc ou pays de l'ouest et les états communistes qui furent désignés en tant que bloc ou pays de l'est, pour être remplacé par le néolibéralisme monétaire, spéculatif et bancaire internationalisé.
Ce sont ces deux blocs, aujourd'hui disparus, chacun dirigé par une puissance impériale, l'U.R.S.S. pour l'ensemble des pays de l'est et affiliés, tel que Cuba, les U.S.A. pour ce qui en fut des pays de l'ouest et affiliés, tel que le Japon, qui représentèrent, en réalité, les deux faces d'une même médaille, dont la doctrine centrale reposait sur de seules considérations économiques, chacun en en ayant une approche inverse de son adversaire.
Ceci en ce que j'ai nommé une dualité complexe puisque, suivant les pays, les états et les peuples, les relations qui s'établirent avec les deux nations impériales pouvaient diversement s'agencer et évoluer.
Nous vivons aujourd'hui, dans ce que nous pouvons nommer les nations occidentales, une situation pour le moins paradoxale où, à une toute puissance des sociétés et entreprises privées ploutocratique paupérisant ses habitants, les populations se confrontent également aux mêmes travers qu'eurent à subir les sociétés du bloc communiste, soit la tentative de contrôle de l'intime et des discutions d'ordre domestiques et amicales.
Ceci lié au développement continu de différentes propagandes, économique d'abord, au travers de la publicité, mais aussi politique, via l'immense majorité des médiats, dans une tentative de formatage idéologique qui, rappelons-le, s'avère toujours déficient, la disparition de l'U.R.S.S. en faisant foi.
De la censure des pouvoirs flétris.
La tendance de tout pouvoir à la censure et à la violence sentant, au-delà de sa perte de légitimité, le fort risque de sa disparition est, tout au long de l'histoire, d'un trait commun.
Le XIX° siècle en France fut ainsi émaillé de nombreux exemples où la royauté, le second empire et le catholicisme fut contraint, face à leur faillite politique et morale, de tenter de verrouiller l'aspiration de la population à une plus juste gouvernance.
Cela n'empêcha pas deux révolutions, en 1830 puis en 1848, ni la Commune de Paris en 1871, après le siège de la capitale par l'armée prussienne qui dura quatre mois après la défaite de Sedan.
( N'oublions pas que le nom d'Allemagne nous fut contraint par les prussiens à Versailles, vainqueurs de la guerre de 1870, auparavant appelée la Germanie, du Saint Empire Romain Germanique, que les allemands nomment toujours la France Frankreich, ce qui veut dire le royaume franc, cet anachronisme se doit d'être réduit, seule les français appelant les allemands ainsi)
Cela n'empêcha pas, non plus, le vote par l'Assemblée National et le Sénat de la loi de séparation de l'église et de l'état en 1905, dite de la laïcité (n'oublions pas que seuls les crétins peuvent confondre laïcité et athéisme, le premier considérant le fait religieux comme ne devant en rien interférer avec les affaires de l'état, le second étant la négation d'une quelconque existence d'un dieu, quel qu'il puisse être).
Les censures, en France, de tous temps, n'empêchent absolument rien, tout juste peuvent-elles permettre de retarder un petit peu l'échéance de la disparition d'un pouvoir inique.
Quoi qu'il se passe, les idées passent toujours la frontière tracée par les censeurs, même la plus subtile, les trahisons continuelles des dirigeants, religieux, politiques, économiques, se révèlent toujours au grand jour à un moment ou à un autre et à cet instant, malheur par qui le scandale arrive!
Réflexions sur l'instabilité de l'univers.
Mais à quoi pourrait donc bien servir de comprendre combien notre univers, notre monde, notre humanité et nous-même puisse évoluer au fil du temps, en quoi cela est-il d'importance?
La vie, le monde, l'univers sont par nature instables, l'évolution étant là pour nous, nous et l'univers, permettre de nous y adapter.
Comprendre la nature de cet instabilité nous aidant, dès lors, en tant qu'être intelligent, à cet adaptation nécessaire intrinsèquement lié à une instabilité évidemment universelle, à l'instabilité de notre être et de notre monde.
Nous pouvons ainsi l'envisager en trois principes qui seraient:
1- Principe d'instabilité exogène: Tout ce qui existe, le sujet, ne peut qu'être fondamentalement instable dans sa relation à son milieu et/ou sa structure et/ou sa nature en raison des relations qu'entretient le sujet avec son milieu lui-même instable, en ce cas, son degré d'instabilité est directement corrélé au degré de dépendance et/ou de complexité de son milieu;
2- Principe d'instabilité endogène: les causes d'instabilité du sujet, dans sa relation à son milieu et/ou sa structure et/ou sa nature, proviennent, ici, de causes internes à celui-ci, auquel cas son degré d'instabilité est directement proportionnel à sa complexité endogène;
3- Toute instabilité est une énergie potentielle du sujet, qu'elle soit d'origine endogène ou exogène, et ne peut s'exprimer que suivant trois principes:
A- Principe de régulation: le sujet tendant naturellement vers la recherche de l'équilibre interne et à son milieu toujours instable, même de manière minime, cette recherche contradictoire d'équilibre endogène et exogène du sujet fait que celui-ci complexifie sa conformité intérieur et/ou sa relation à son milieu;
B- Principe de rupture endogène: Le sujet parvenu à un niveau de complexification endogène importante génère une discordance entre ses composants telle qu'ils doivent se remanier; si le sujet a atteint un certain niveau de complexité interne tel qu'il ne peut se remanier, il disparaîtra inéluctablement dès que son milieu aura atteint un niveau d'instabilité pour lui indépassable;
C- Principe de rupture exogène: Tout accroissement rapide de transformation du milieu du sujet, une catastrophe, le fera disparaître en raison de la faiblesse de sa conformation interne et/ou dû à la violence et rapidité de transformation du-dit milieu (le hasard).
Le tout électronique dans l'armement: dangers!
Il s'est passé quelque chose d'étonnant en mer Noire, un navire de la marine militaire américaine spécialisé dans l'espionnage et la lutte électronique se retrouva dans une panne la plus totale après qu'un avion russe l'ait survolé.
Toute armée moderne ne prenant pas en compte cet incident ne devra pas être surpris si son armement le plus en pointe se révèle inefficace sur le terrain.
Tout armement de toutes tailles se devrait, ainsi, pouvoir être utilisé manuellement.
Une évolution des sociétés humaines explosives.
Face à un stress, explique Henri Laborit, l’animal n’a que ces trois choix: fuir, combattre ou se soumettre.
Homo Sapiens Sapiens, lui, à aussi la possibilité de comprendre et, là, tout change.
Comprendre peut ne pas vouloir dire tout comprendre mais être dans une démarche de vouloir comprendre, c’est ce fait qui est fondamental.
Mais il est vrai qu’il faut, dès que cette démarche est amorcé, commencer par se comprendre soi-même, le soi-même qui est la seconde étape après le moi-je infantile.
Donc prendre conscience du dedans et du dehors de soi.
Ensuite et en même temps peut s’instaurer l’action juste en terme de justesse.
Encore faut-il être dans une démarche de ne pas porter de jugement de valeur mais d’observateur juste.
Parce que chaque intelligence ayant besoin d’interdit pour se développer, ceci pour se structurer en raison de la confrontation continuelle du moi-je et, parfois, du soi-même d'avec la socialité et les interdits surmoi qu’il engendre, c’est dans cet entredeux qu’émerge la création.
En revanche, les interdits trop strictes d’une éducation puritaine, une non reconnaissance de l'humanité de la personne ou une éducation faite d’un trop plein de paradoxe, voire ces trois difficultés ensembles, désorganise l’esprit et l’asservit aux angoisses dans ce mol entredeux rendant improbable l’action véritable qu'est l'acte social, jusqu’à l’explosion pulsionnel que peut être la violence nécessaire pour tenter de se libérer de ces emprisonnements psychiques.
Quel que soit cette violence, quel que soit ce vers qui ou quoi elle se tourne, sur soi ou sur le monde.
Ce type de violence, qu’elle soit armée, verbale ou suicidaire, par exemple, est toujours un acte social, oserais-je le dire, un cri du cœur.
THEURIC
En revanche, le terrorisme et donc les attentats qui lui sont associés est, par nature, du seul domaine du politique, c’est à dire une relation violente de rapports de forces entre des organisations de puissances dissemblables, quelle qu’en soit la nature: états, églises et religions, maffias, groupes et/ou partis politiques…etc… .
Il ne faut donc pas confondre les raisons psychologiques profondes des individus lors de certains actes violents et l'origine politique du terrorisme, quand bien même ces violences puissent être produites par des personnalités aux faiblesses telles que je les ai décrites.
Ainsi, les violences sociales, quand bien même elles engagent idéologiquement les individus, ont, autant, une origine politique, familiale, et sociologique, étant entendu qu’un choix de structure économique de la société est, par nature, un choix politique.
Pareillement, une action violente de type religieuse a toujours des causes politiques, mais aussi, pour leurs acteurs directes, psychosociologique inavouées et parfois ignorées.
Revenons à la violence.
La confrontation paradoxale entre deux structures sociologiques vécu en plein, par exemple, celle de la famille et celle de la société dans laquelle l’individu (pour indivisible) vit, peut générer et dégénérer en violence par les multiples doubles contraintes qu’elles créent en des interdits contradictoires, paradoxes, trahisons, secrets séculaires...
Si, de plus, cet individus a des difficultés pour être reconnu dans son humanité au sein de cette famille, au sein de cette société ou, pire, n’est reconnu en tant que tel ni dans sa famille, ni dans la société, alors celui-ci choisira une autre voie de reconnaissance (banditisme, religion, secte, etc…) et/ou cherchera à disparaître d’une façon ou d’une autre.
Il s’agit ici d’adanthropisme, soit le besoin élémentaire de chaque être humain d’être reconnu en tant qu’Homo Sapiens Sapiens par ceux que cet être humain reconnaît, lui, en tant que faisant parti de son espèce.
Et ce dans la famille, d’abord, puis dans la société, celle-ci s’élargissant psychiquement au fur et à mesure de la maturation de l’individu, élargissement devenant nécessairement de plus en plus complexe au fil du temps, l’âge venant de quitter la prime enfance puis l’adolescence.
Là surgit véritablement cette crise prenant de nombreuses formes dont la violence n'est que l'un des multiples signes d'instabilité: il n’y a que très peu de temps que la société dans laquelle nous vivons a émergé.
Là se trouve le centre symbolique de la cause première de nos difficultés.
Des deux millions d’années qu”est apparu le genre Homo, cent à cent cinquante mille d’ans pour Homo Sapiens, il n’y a seulement dix à quinze mille ans que le néolithique vit paraître le premier éleveur-agriculteur, il n'y a seulement qu'une centaine d'années, à peine, que notre actuelle modernité existe, l’Europe en ayant bâti les prémisses il y a deux à trois cents ans.
Cette vitesse évolutive de nos sociétés est, observée sur ces bases temporelles, aujourd'hui explosive, il est dès lors normale que rares puissent être ceux qui, bon an mal an, s’y adaptent, d’autant plus que divers tendances déstabilisatrices dérégulent encore plus des sociétés déjà fortement chamboulées.
C’est pourquoi il nous est de la plus grande importance de considérer les divers dynamismes en jeu en ayant conscience que, quoi qu’il en soit, nous restons psychiquement étroitement liés à des réflexes agriculteurs-éleveurs.
C'est ainsi que ce paradoxe premier nous conduit vers notre modernité en nous faisant traverser cette violence croissante dont nous avons bien des difficultés à concevoir les dimensions futures.
Aussi nous faut-il comprendre ce processus, là seulement se trouve une solution qui, quoi qu'il en soit, ne nous sera que peu satisfaisante.