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De la catastrophe qui vient.

J'ai, dans un premier temps, voulu montrer que ce que je pronostique depuis longtemps, soit l'effondrement de l'économie-monde, repose sur les bases d'une réflexion sensée et que, de plus, je m'appuie sur des informations sérieuses.

Et puis, après quelque temps, je me suis aperçu que cela ne servait à rien, non pas que cela ne vous intéresserait pas, amis lecteurs, mais plutôt que je considère cela comme étant particulièrement inutile, ceci parce qu'il ne s'agit pas, ici, de faire assaut d'esprit et de connaissances mais de prévenir, autant que faire se peu, de difficultés que les populations de France, d'Europe et d'Occident n'ont plus connu depuis plus de soixante cinq ans et auxquelles quasiment personne n'est préparé.

Mais surtout parce qu'il est maintenant moins important de savoir  par quels mécanismes cette défaite économique globalisée se parachèvera, quel événement conduira à cette grande débâcle, quel en sera le détonateur, Grèce, Chine, banque ou bourse, ..., que de songer de ce que nous devrions dès à présent faire pour nous y préparer au mieux.

Déjà, la guerre économique que nous avons subit depuis les années 80 prend fin, ceci signé par la désindustrialisation mondialisée en cours dont le signe évident en était, jusqu'à présent, la baisse du prix des matières premières.

Leur remonté, hormis ceux de la nourriture montrant l'insolvabilité des peuples, ne provenant que de la baisse de production pétrolières et d'une légère reprise industrielle d'échelle mondiale due à des réserves de carburants à bas coût que firent de nombreux pays.

Ce qui montrera combien j'ai raison ou tord, sera ou non le retour rapide à une baisse du prix des matières premières prouvant que cette désindustrialisation est inéluctable et mortifère.

C'est ainsi que dans peu de temps nous découvrirons qu'une guerre économique est tout autant destructrice qu'une guerre armée, bien qu'elle soit moins meurtrière: elle ne permet et ne permettra jamais de déterminer ni un vainqueur, ni un vaincu, mais juste des pays et des peuples anéantis de pauvreté.

Nous percevrons, aussi, que ceux qui l'entamèrent et s'y livrèrent avec le plus d’assiduité, au premier chef les États-Unis-d'Amérique aux populations déjà dévastées, en seront les principaux perdants.

Enfin, nous comprendrons que cette guerre entre les nations fut aussi celle d'un affrontement que livrèrent une infime minorité de personnes détenant d'immense fortune contre les peuples de la Terre entière.

Mais ces questions hautement politique et nécessaires ne doivent pas faire oublier devant quoi, d'ici un proche avenir, nous devrons faire face, c'est la raison de ce texte.

Souvenez-vous de ce que j'ai pu écrire auparavant, soit que les industries et commerces mondiaux seront, pour une majorité d'entre-eux, en cessation d'activité pour un temps indéterminé.

Et qu'à ceci, déjà terrifiant, viendra s'y surajouter la disparition de l'ensemble des établissement économiques privés ainsi que de l'impossibilité d'internationalement définir la valeur des monnaies les unes par rapport aux autres, l'or, l'argent et le platine risquant également d'en éprouver les effets.

Alors, pour nous, comment tout cela débutera?

Dans un premier temps ce sera plutôt discret, des marchandises commenceront à manquer sur les étals et dans rayons des magasins, mais cela sera caché d'une façon ou d'une autre, surtout dans les grands établissements.

Ensuite viendra l’éclaircissement des étalages, autant en nombre qu'en volume de produits présentés.

Ce qui nous montrera le ralentissement du commerce et de l'industrie international.

Les banques  seront de plus en plus réticentes de vous voir retirer  votre argent de leurs succursales et il vous faudra un temps incroyablement long pour que vous encaissiez vos chèques, cela en raison de leur débâcle en cours qu'elles veulent à tout prix cacher, surtout à des autorité politiques qui, pour la plupart, ferment les yeux.

Les grands et petits magasins afficheront une baisse importante de leurs ventes, ceci liée à une hausse vertigineuse du chômage due au manque de débouchés pour les marchandises produites également en France.

Les pièces détachées, automobile, informatique ou audio-vidéo, par exemple, seront progressivement en rupture de stock, même pour des marchandises de qualité et cher, il vous sera devenu impossible de les faire réparer et plus ardu pour les remplacer.

Quand cela commencera à devenir visible, il ne nous restera que quelques semaines, tout au plus, soit pour remplir nos placards du nécessaire pour nous approvisionner au jour le jour, soit pour compléter vos réserves.

Il serait bien, dès à présent, d'avoir de l'argent liquide chez soi, parce que quand la situation économique commencera à se dégrader, tout le monde se ruera vers les banques et sachez qu'à ce moment là, il n'y aura pas de billet pour tout le monde.

Ce sera la première phase, assez simple, de cette catastrophe systémique.

La seconde phase, elle, sera bien plus violente et rapide, pour tout dire, elle risquerait même d'être fulgurante.

Certes, je ne peux être, en ces choses, que d'une sûreté relative, très relative, même, mais, quoi qu'il en soit, je pense que ce seront l'ensemble des établissements économique et monétaires, des bourses et de la valorisations des monnaies qui seront soufflés d'un coup comme peut l'être la flamme d'une bougie.

En quinze jours, une semaine, voire moins, nous apprendrons, ébahis, que l'ensemble des établissement financiers feront faillite, et quand bien même nous apprenions, au préalable, lors de la première phase, que telles ou telles banques ou sociétés d'assurances auraient fermé leurs portes ou seraient rachetées par la concurrence, cela nous sera présenté, dans les médiats officiels, comme étant d'un événement de second ordre.

C'est à ce moment là que la pénurie commencera graduellement, de la pièce d'un euro jusqu'à la farine pour la boulangerie, en passant par l'huile des moteurs auto et motomobiles.

C'est pourquoi je vous en conjure, faites des réserves.

Les pertes pour les fortunés, petits et grands, seront abyssaux beaucoup seront totalement ruinés, et dans un premier temps certaines banques disparaîtront, surtout celles dites en ligne, les autres seront nationalisés, et ces dernières n'auront tout simplement plus d'argent à distribuer.

En raison d'une certaine inertie, le commerce international, maritime et aérien continuera, cahin caha, de fonctionner et ne cessera ses activités que progressivement, comme peut se fermer progressivement un robinet d'eau.

Du fait d'un amoindrissement en produits pétroliers puis de leur quasi disparition, il en sera de même pour les transports routiers nationaux et internationaux.

Pour une période plus ou moins longue et pour les mêmes raisons, les bus et les cars ne fonctionneront plus ou, au mieux, se raréfieront.

Ne restera donc plus, pour pouvoir se déplacer, que les transports par rail, métro, train et tram, le vélo et les pieds pour certains, puis la voiture hippomobile deviendra une solution pour d'autres.

Là, les boutiques se videront tout doucement de leurs marchandises et les particuliers, ne pouvant plus utiliser leur automobile, se replieront sur les magasins de centre-ville, ceux qui sauront s'adapter, en proposant leurs marchandises en vrac ou provenant de fermes ou d'usines proches, par exemple.

Cela mènant inéluctablement la majorité des supermarchés à leur fermeture, souvent définitive.

Les cartes de paiement ne fonctionneront plus en raison même de cette faillite bancaire généralisée et les assurances, si elles existent encore, ne pourront plus maintenir leurs fonctions premières.

Sauf pour celles des banques et des assurances qui seront sauvées par l'état, nationalisées à l'euro symbolique ou pas loin.

Alors, résumons-nous et voyons si rien ne sera oublié des dégâts innombrables que causera cet ruine universelle en France et partout en Occident, ruine provenant de la désindustrialisation occidentale et de la recherche du moindre coût salarial international qui conduit, aujourd'hui, à ce que les entreprises ne trouvent plus preneurs pour leurs productions.

Ceci doublé d'une financiarisation à outrance qui pompa et pompe toujours, jusqu'à plus soif, la moindre goute de richesse partout dans le monde et, ce, jusqu'au moindre recoin.

Plus de banque, de société de placement et d'assurance, sauf celles qui seront nationalisés, si, et seulement si le gouvernement alors en place, sûrement celui qui nous gouverne actuellement, réagit avec promptitude et audace, ce dont je ne suis pas sûr au vu de la médiocrité de ses ministres et élus.

Les magasins de toutes tailles seront dégarnis, sauf de ce qui est encore produit en France, le tout convoyé par train, seul transport encore vaillant.

Les grandes villes, surtout Paris et sa banlieue, auront des difficultés à être approvisionnées, là encore, les métros et trams pourrons suppléer au déficit de camion.

Ailleurs, le cheval reprendra ses droits.

Pour savoir de quoi nous manquerons, c'est très simple, promenez-vous dans un centre commercial, avec le grand magasin en son centre, rajoutez-y un garage, et dites-vous que 90 à 97 % de ce que vous voyez aura disparu de toute vente en France et partout ailleurs.

Ne restera plus que de la nourriture produite par nos paysans, ce que fabrique les dernières usines survivantes dans notre pays ( si la matière première ne lui manque pas, ce qui n'est pas si sûr), ce que contiennent quelques entrepôts et les réserves que des personnes prévoyantes ont pu faire pour le troc, de ceux ayant un jardin et potager et du surplus de la propre consommation de chacun.

Et ne croyez pas que nos voisins pourrons nous aider, ils seront tous dans une situation similaire, leur gouvernement essayant, comme ici, de se débrouiller avec le peu qui subsistera dans leur pays.

Chez certains de ceux-ci, la situation sera plus catastrophique encore, et chez notre maître à tous, les États-Unis-d'Amérique, ce sera pire que tout.

L'Allemagne sera dans un état déplorable, elle qui se fait croire puissance n'est plus que l'ombre d'elle-même.

Il n'est aujourd'hui que le réflexe de nos élites de lui obéir et de ses capacités manœuvrières lui permettant de contrôler l'Union-Européenne, les U.S.A., le F.M.I., ainsi que d'autre organisations d'essence U.S., qui lui permettent de maintenir son autorité.

Hormis cela, elle est au bord de la totale désintégration économique et sociale en un processus suicidaire dont elle seule détient le secret.

Ses ouvriers appauvris, sa classe-moyenne déclassée, son gouvernement n'est plus tendu que vers une seule direction: que ses vieux, tant majoritaire en ce pays, perçoivent leur retraites provenant de ces fonts de pensions qui ne cessent de dérober les richesses du monde.

Une agriculture intensive, tout comme son élevage, souffriront au premier chef lors de l'arrêt du commerce international, certes, elle pourra nourrir sa population mais qu'en sera-t-il de son cheptel quand le commerce international aura cessé en ne pouvant plus la fournir en fourrage?

Mais en attendant, elle détruit la nôtre par ses prix bas et son agressivité commerciale, elle qui a déjà détruit nos usines, de même que notre société, avec l'aide bienveillante U.S..

N'allez pas croire son industrie soit florissante, elle qui ne fait que monter ses automobiles de pièces détachées provenant d'ailleurs, de préférence des anciens pays de l'est qui lui feront payer très cher le moindre phare lorsqu'elle montrera à tous ses terribles faiblesses, si ils ne décident pas de monter eux-mêmes les voitures.

Quand aux machines-outil, la gloire de ce pays, à quoi serviront-elles quand toutes les usines du monde auront fermé?

Et puis, une violente symbolique la secoue, venant se surajouter de l'effet désintégrant d'une ancienne Allemagne de l'Est cherchant à se rescinder d'une Allemagne de l'ouest conquérante, hautaine et tyrannique.

Quelle est cette symbolique?

L'Allemagne a conquis par trois fois la France, en 1870, en 1940 et maintenant, sous l'égide de l'Union-Européenne et des États-Unis-d'Amérique, or, trois fois, c'est deux fois de trop!

Pourquoi?

Depuis l'an 840, il y a donc 1175 ans, la Francie Orientale, le Saint-Empire-Romain-Germanique, l'Allemagne, la Germanie n'a qu'un rêve collectif, un désir inconscient, celui de vouloir à tous prix réédifier l'empire de Charlemagne sous sa seule bannière, avec en son centre la Lotharingie, mais surtout, mettre la Francie Occidentale, la France, genou à terre.

Or, par trois fois elle y a réussi.

Ainsi en France, à Versailles, au château, a vu se créer la Deutschland, se couronner son empereur, se récupérer l'Alsace et la Lorraine en 1871 (Lorraine, descendante en nom de cette Lotharingie) et nous obliger à la désigner comme "Allemagne".

En 1940 elle conquit encore une fois la France et, par la traitrise de Pétain, de son gouvernement et d'une partie de la population, elle y donna son heure et ses lois, dont celles anti-juives et tziganes, oui, nous vivons toujours à l'heure de Berlin.

Et enfin, aujourd'hui, nous vivons sous le régime d'un Deutschemark au nom d'euro et de la loi de la Bunsdesbank et de l'Union-Européenne, quand ce n'est pas celle de la Chancelière Merkel.

Or, de cette volonté depuis si longtemps inconsciente ayant enfin abouti et par trois fois, que lui en reste-t-il sinon que de se perdre, elle qui n'a plus aucune raison de vivre, d'exister?

C'est pourquoi cette nation, ce pays, cet état nous montrera, nous montre déjà ses fragilités qui deviendront manifestes dès que l'économie mondialisé cessera ses activités et que l'Union-Européenne s'évanouira dans les vapeurs de sa décomposition.

Là, les autres états de l'union reprendront, contraints et forcés, leur indépendance: ce qui n'est pas encore clairement établi, ce qui est encore empreint de tergiversations, de craintes et de louvoiement en raison des terribles coups assénés aux grecs deviendra plus qu'une obligation, plus qu'une évidence, un fait et une réalité.

Cette ruine universelle, sa rapidité du fait, sa fulgurance, génèrera de graves perturbations vidant l'Union-Européenne de sa substance, ainsi ne soyons pas surpris lorsque des ministres ou des chefs de gouvernement ne se rendent pas à des réunions de l'euro-groupe, de rixes entre eurodéputés ou d'attitudes étranges ou déplacées provenant de responsables importants de l'U.E., comme de la grande fatigue, des frasques ou du délire, comme il en fut de la part de Monsieur Junker.

Quand à la télévision, aux journaux et à la radio, attendez-vous de ce que l'ensemble de ces médiats appartenant à de grands groupes et grandes fortunes ne disparaissent rapidement.

La troisième phase, quand à elle, ne sera que la longue suite logique de la deuxième.

Il faudra, dans le même temps, reconstruire l'industrie, l'administration, la loi, la justice, l'armée, la police, le franc, la science et les université, une culture  de qualité, des relations diplomatique en Europe et hors Europe, l'instruction nationale, nourrir les jeunes enfants dans les écoles, expliquer ce qu'il s'est passé, je l'espère, sans langue de bois, réparer les infrastructures qui furent le plus longtemps abandonnés, rétablir les services publique universels (j'en oublie sûrement) et gérer les manques qui, je le répète, seront excessivement nombreux.

Je le dis depuis longtemps, notre problème vient de ce que nous n'aurons que très peu de temps pour ce travail colossal qui, de plus, se devra d'être accompagné d'une pensée géopolitique et géostratégie renouvelée remettant en question et le plus souvent en cause, l'ordre ancien,  allemand, étasunien et eurolâtre.

Si nous avions dix ans devant nous, ce serait le maximum, ceci en raison des graves perturbations mondiales, déjà préexistantes, ne pouvant aller qu'en s'aggravant et risquant de nous mener, nous Homo Sapiens Sapiens, à toutes et pires des  aventures.

Ce sera la quatrième phase, la plus dangereuse et la plus passionnante aussi...

Quand à la cinquième, elle sera dans les étoiles et le vide infini en ce voyageur impénitent que nous sommes............ou ne sera pas.

Serais-je encore en vie?

 

 

THEURIC

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