Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

De la Grèce!

Voilà, les grecs ont voté.

L'économie-monde, est dans un état similaire de ce que pourrait être une surfusion ( https://sciencetonnante.wordpress.com/2011/04/11/la-surfusion-de-leau-cest-supercool/ et surfusion.htm ) et va bientôt entrer dans une période appelée "transition de phase", qui est le moment ou un système passe d'un état à un autre, ce qui, pour nous, prendra la forme de la crise catastrophique qui vient.

Ce sera donc l'ensemble des sociétés mondiales qui, d'un façon ou d'une autre, subira de profondes mutations et transmutations, après avoir vécu un effondrement global de l'économie international puis plusieurs décennies de terribles convulsions, voire probablement pires.

Mais, pour l'instant, une sorte de stabilité économique universelle s'est établie depuis quelques années et, comme j'ai pu l'expliquer auparavant ( search?s=surfusion&search-submit-box-search-16212=OK ), cela est autant du à la rapidité avec laquelle cette économie internationale se décompose que des multiples et approximatifs rééquilibrages qui y sont effectués ne faisant, en même temps, qu'accentuer les déséquilibres.

C'est cela même qui plonge le monde dans cette, pour l'instant, lente et continuelle asphyxie industrielle, commerciale, bancaire et monétaire: les bourses, fonds de pensions et sociétés spéculatives étranglent l'humanité, comme un boa étouffe progressivement sa proie, en suçant littéralement le plus possible des richesse des pays et des peuples par la dette, ceci pour tenter de survivre encore un tant soit peu de temps.

Cela se faisant avec la complicité d'un personnel politique qui, de l'Occident au Japon, de l'Afrique à l'Asie, s'essaie de conserver une doctrine économico-politique, dite néolibérale, dans leur sentiment illusoire que seule celle-ci détient la vérité d'une légitime gouvernance et la solution à tous nos problèmes.

Or, les déséquilibres grandissant au sein de cette économie globalisée la rend chaque jour plus fragile et n'est plus, maintenant, qu'un événement secondaire, comme la sortie de l'euro, voire de l'Union-Européenne, ou simplement la crainte en cette sortie possible, d'un pays pourvu d'une économie de faible ampleur comme l'est la Grèce (2% du P.I.B. de l'U.E.), pour que cet événement déclenche toute une cascade de réactions d'échelles nationales, continentales et mondiales conduisant à cette faillite universelle dont je ne cesse de vous mettre en garde.

Et donc, voilà, les grecs ont voté non.

Ce référendum, présenté par son gouvernement, n'avait pas pour but de proposer une sortie de la monnaie unique et encore moins de celle de l'union, il n'y était question que de savoir si les électeurs voulaient ou non poursuivre sur la voie qui est proposée par le triumvirat, commission européenne, banque centrale européenne et fond monétaire international, auquel il ne faut pas oublier de rajouter les divers intervenants allemands, Madame Merkel, la Bundesbank ainsi que le ministre de l'économie, Monsieur Gabriel.

C'est cette voie, celle d'une récession perpétuelle, qui fut rejetée en masse par le peuple hellénique.

Et quand bien même cette votation, à terme, conduisait au départ de la Grèce de l'U.E. et de l'euro, cela ne devrait pas, en temps normal, conduire à de quelconque effet désastreux, mais, tout au plus, à quelques remuements boursiers ainsi que d'ajustements monétaires et comptables relativement mineurs.

Mais nous ne sommes plus en un temps normal.

Déjà, de nombreux soubresauts frappent à nos portes:

-La Chine s'effraie de sa gigantesque bulle immobilière faisant passer celle de l'Espagne pour une ridicule bulle de savon, elle qui arrive à peine à contenir un peuple qui, naguère, crut pouvoir s'enrichir de la désindustrialisation occidentale et qui, aujourd'hui, suit le même chemin de son appauvrissement;

-Les étasuniens, eux, s'enfoncent jour après jour dans une pauvreté les faisant s'approcher des habitants de pays de misères, sans compter les armes à foison que beaucoup détiennent rendant les États-Unis-d'Amérique à l'orée du chaos, un personnel politique inepte à l'idéologie purement individualiste et des institutions gouvernementales aussi que les états tendant à leur indépendance d'un pouvoir fédéral finissant;

-Toute l'Asie se désespère de ne pouvoir plus trouver preneur de leurs marchandises produites et voit, avec effarement, les délires des européistes unionistes germanolâtres ruiner encore plus leurs populations, les seuls clients encore à peu près solvables pour l'est eurasiatique;

-L'est et l'ouest-africain, le proche et le Moyen-Orient se déchire toujours plus et Turquie, Iran, Arabie-Séoudite, Égypte, Israël ainsi que d'autres n'attendent que le signal de la ruine universelle pour se plonger avec délectation dans les affres d'une guerre indicible, meurtrière et générale;

-La Russie et les pays d'Amérique-du-Sud, eux, patientent cette ruine universelle en se préparant à une momentanée vie en autarcie;

-Et l'Europe, cette pauvre Europe, saccagée par des décennies de colonisation discrète U.S. et maintenant par une stupide et acerbe domination allemande, s'égare d'un monde politique, d'une puissance publique, de peuples divers et variés croyant avoir enfin trouvé la paix dans une union dissonante, dominée par un Tonton Sam déliquescent et une Germanie redevenue folle, se perd dans une déferlante idéologique néolibérale lui permettant, en un antédiluvien réflexe, de toujours nourrir, de toujours gaver la dernière aristocratie en date, encore pour quelque temps vivante, celle, bourgeoise, de l'argent.

Elle qui ne sut, pendant bien plus de deux millénaires, que se faire des guerre incessantes reprend, par les armes de la monnaie, au sein de l'Union-Européenne, ses éternels conflits, retrouvant ses anciennes manies des haines et de la cruauté, guidée par une Allemagne sortie d'outre-tombe et qui, bientôt, se décomposera de nouveau, comme hier ce le fut pour le Saint-Empire-Romain-Germanique, de ne plus vouloir vivre d'avoir abouti à son seul et unique désir: dominer l'Europe.

La France, quand à elle, se pourrit ne n'avoir pu remplacer des élites incultes, vieillissantes et harassées qui, une fois encore et depuis des siècles, trahit régulièrement leur peuple et leur pays, tant ils haïssent et l'un, et l'autre, au profit d'une Germanie qu'ils adulent en idolâtres transis.

Ces élites, qui ont fait des Amériques, de l'Allemagne, de l'Union-Européenne et de l'euro l'horizon indépassable de leur imagination, savent inconsciemment les français devenu ces savants que dorénavant elles ne sauraient plus être, savent proche leur fin quand sonnera le glas de l'économie-monde, savent leurs remplaçants déjà présents bien que pas encore prêts, savent qu'elles disparaîtront bientôt, naturellement, sans même que le moindre frémissement d'aigreur et de manifestation ne vienne troubler la béatitude de leurs rêves eurolâtres, savent que le temps leur est maintenant compté.

C'est cela qu'est devenue l'Union-Européenne, un désert dont les peuples, du nord au sud, de l'est à l'ouest, ne veulent plus, dirigée par une Allemagne suicidaire jouant sa survie, poursuivit par une France craintives aux élites décriées et suivit de loin en loin par une nation U.S. dont on ne peut plus contempler que les os (les accords de libre-échange ne sont pas un danger, un mourant est-il dangereux?).

C'est cela que combattent les grecs, ces grecs qui, par ce seul référendum, vont peut-être, de domino en domino, faire s'effondrer ce château de sable fragile, évanescent, éthéré qu'est devenu une économie mondiale atteinte depuis si longtemps d'un délire monomaniaque fait de dettes infinies.

Cette démence de dettes qui fait que plus personne ne sait qui doit quoi à qui, qui a tant et tant fragilisé les banques et les assurances qu'elles cachent à tous leur situation réellement désespérée, qui mène les fonds de pensions à bientôt ne plus pouvoir payer leurs retraités et fortunés, qui va sous peu conduire les bourses à un niveau proche du zéro, qui fera s'autodétruire toutes ces monnaies tellement surproduites qu'elles n'ont depuis longtemps plus de valeur, qui verra les états être contraint de nationaliser banques, assurances et entreprises multinationales, qui verra quasiment disparaître tout le commerce international, aérien et maritime, qui verra se refermer les frontières de tous les états-nations et qui, cerise sur le gâteau, ruinera aussi définitivement les divers maffias s'égrainant partout sur Terre......

C'est cela que la votation de la Grèce pourrait bien avoir produit, quand bien même son gouvernement en viendrait à trahir ses électeurs, si cela commence, si cela a déjà commencé, cela s'achèvera implacablement.

Quoi qu'il en soit, quand ce processus de transition de phase, similaire à celui qui advient lorsque l'eau devient glace, se mettra en branle, rien ni personne ne pourra l'arrêter, ni l'empêcher et deviendra totalement indépendant de toute volonté humaine.

Aucune décision et action n'aurai prise sur un tel processus qui se développera inexorablement, les déséquilibres étant dorénavant bien trop importants, ses mécanismes destructeurs se poursuivront inéluctablement jusqu'à ce qu'un nouvel équilibre soit trouvé de façon naturel.

Cela voudra dire qu'aucune démarche humaine de quel que sorte que ce soit n'y aura un effet quelconque, ce processus se poursuivra jusqu'à son achèvement.

Quel niveau faudra-t-il atteindre pour que nous arrivions à ce nouvel équilibre?

Personne ne peut le dire!

Ne serait-ce qu'en raison de l'opacité incroyable de ce système d'endettement et de création monétaire faisant que les différents acteurs, pour certains inconnus et/ou tricheurs, pourraient très bien, par exemple, créer de la monnaie ex nihilo pour la transformer, pourquoi pas  ensuite, en or physique, cacher des dettes supplémentaires dans quelques paradis financiers, falsifier les comptes de concurrents ou, simplement, être parti avec la caisse électronique de leur société...

C'est pourquoi ce sera terrifiant et extrêmement rapide!

(J'oubliais de préciser que plus nous avançons dans le temps, moins de gens pensent qu'un tel processus systémique d'ampleur international soit possible et puisse survenir, surtout dans un avenir si proche.

Et il en est de même pour nombre de mes lecteurs dont, nécessairement, vous êtes.

Or, il est pour moi inévitable et logique.

L'instabilité du système économico-politique ne peut que converger vers sa rapide déchéance.

Cette instabilité est arrivée aujourd'hui à un point de rupture important, mais elle peut se poursuivre encore quelque temps.

Certes, il y a quelques années, certains, dont je suis, pronostiquaient déjà que cela adviendrait, ce qui fut l'une des causes de cette dénégation.

Mais la raison essentielle du sentiment que la majorité de la population mondiale a de l'impossibilité qu'un tel avènement puisse survenir se trouve autre-part.

C'est la nécessité, pour cette majorité, de faire perdurer une structure idéologico-mentale, autrement nommée champs idéologique, sous une forme ou une autre, mais n'ayant plus maintenant de représentant que sous la forme du néolibéralisme, qu'il soit apprécié ou honni, qui forge réellement cette dénégation.

Il me faut également préciser  que l'essai que je viens de faire de montrer l'aspect logique de ce processus peut également désorienter.

L'obscurantisme du temps a fait se développer une pensée magique, c'est à dire dénuée de toute relation de la cause et de ses effets ( idee-n-10-essai-de-reflexion-sur-la-causalite.html ).

Cela mène à divers égarements dont le plus sérieux consiste à considérer que ce qu'il se passe actuellement et se passera dans le proche futur est le résultat de plans complexes ourdis par je ne sais quels démiurges géniaux.

Certains feraient même intervenir des extra-terrestres, je ne dis pas qu'ils n'existent pas, tout au contraire, mais le simple fait de l'incompétence de nos représentants et autres professionnels suffi largement pour expliquer notre situation déplorable.

Bien sûr, il est possible de connaître des mécanismes mis en place par les États-Unis-d'Amérique depuis 70 ans au moins pour contrôler, contraindre et dominer les européens, mais il est à remarquer la perte progressive par les élites de ce pays, tout comme des nôtres, de tout esprit de raison, d'éthique et de culture, soit d'intelligence.

Et je verrais difficilement les hurluberlus actuels, d'un bord à l'autre de l'océan Atlantique, continuer de fomenter quelque plan suffisamment bien conçu, l'Ukraine en est, pour moi, la preuve la plus frappante.

Oserais le dire, ce à quoi nous assistons et bientôt vivrons, n'est pas autre chose qu'un déroulement naturel et, je le répète, logique, de mécanismes mis en marche depuis longtemps, que je situerais au début de la guerre du Vietnam (1955/1975) qui obligea le Président Nixon à désindexer le dollar de l'or en 1971.

Étant entendu que nous pourrions faire remonter l'origine de ce mécanisme plus loin encore.

Maintenant, à chacun d'entre-vous de faire, des idées transmises par ce texte, ce quoi bon vous semble, de pensée comme d'action, cela, naturellement, ne peut être aucunement de mon ressort.

Du-moins ai-je tenter de prévenir du mieux que j'ai pu de la catastrophe qui vient.

Mais ai-je été entendu?)

[Je tiens à souligner la chose suivante: je me suis aperçu que l'I.N.S.E.E. a cessé de produire son indice des prix des matières premières depuis Mai 2015, sauf pour le pétrole brut, ( theme.asp?id=18 ) et France-inflation sur celui du pétrole brut depuis Février de la même année ( graph_oil.php )!

Ce dernier ayant pu faire faillite, sait-on jamais...

 

 

THEURIC

Les commentaires sont fermés.