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Nouvelles idées éparses.

L'évolution de la société des hommes est mue, aujourd'hui, d'une accélération vertigineuse, jusqu'à la psychologie de chacun qui est en proie à des modifications constantes au gré des événements et suivant les variations incessantes de ce champs idéologique néolibéral qu'il me fut loisir de déjà vous entretenir de nombreuses fois.

Il m'est donc nécessaire de continuellement redéfinir un certain nombre de mes prévisions, la désindustrialisation mondiale comme amorce du prochain effondrement économique est de celles-là, moi qui auparavant pensais que ce serait l'effondrement soudain de tout le système financier qui déterminerait celui-ci.

Quoi qu'il en soit, ce blogue a pour but, pour l'essentiel, de prévenir des effets désastreux qu'un effondrement économique universel produirait, fait futur qui est, pour moi, d'une certitude absolu, ce qui plongera les pays et les peuples dans les pires des difficultés.

Maintenant nous arrivons à la phase finale de ce processus et, comme c'est chaque fois le cas lorsqu'une doctrine soutenant une structure socialo-politique est sur le point de disparaître, celle-là tend à entrainer ses acteurs dans l’excès et l'outrance.

Je vais donc continuer ici ce travail ayant principalement une base intuitive ayant de socle les diverses informations qu'il m'est loisir de glaner çà et là.

Quoi qu'il en soit, il est d'évidence que je ne peux me prévaloir d'une absolue exactitude, qui le peut, il est même probable que notre situation future soit meilleurs ou pire que ce que je pourrais envisager.

Comme d'habitude, je vous propose un ensemble de textes disparates sur des thèmes qui, bien que de sujets différents, ont, de point d'appui, l'idée centrale exposée plus haut.

 

Quand la colère passe:

 

Il est vrai que dans mon texte précédent j'ai laissé passer quelques irritations et cette colère m'empêcha d'avoir une réflexion posée sur la réalité de notre époque et, surtout, sur l'Union-Européenne et les États-Unis-d'Amérique.

Tout autant, le fait que, dès Novembre, Décembre l'assemblée grecque, le Vouli, ait ainsi démissionné quand nous-mêmes pouvions déjà savoir, par le matraquage médiatique, que le parti Syriza, qui est, réellement, de centre-gauche, était en tête dans les sondages, pouvait laisser entrapercevoir une manipulation.

Je suis toujours agacé lorsque je m'aperçois avoir été berné et je le fus, comme nous tous!

Tout le monde a suivi, jour après jour, les négociations haletantes entre le gouvernement grec et la troïka (quelle drôle d'idée journalistique d'affubler ainsi d'un terme russe l'association du F.M.I, de la B.C.E. et l'U.E. quand cette dernière se fait parfois appeler du sobriquet d'U.E.R.S.S., inconscient, inconscient, quand tu nous tient).

Chacun connaît, également, comment cela s'est conclu, il n'est pas besoin que j'y revienne.

D'autant plus que mon propos serait, ici, de m'essayer de découvrir l'écheveau complexe de cette histoire, d'y montrer les soubassements, du-moins tels que je les perçois.

A y regarder de près, en effet, la défaite en rase campagne de ce gouvernement, du parti Syriza et de Messieurs Tsipras et Varoufakis ne fut en réalité, pour les vainqueurs, qu'une victoire à la Pyrrhus, et, de plus, il est probable que ce ne fut qu'une ultime tentative pour contrôler des peuples européens les abhorrant de plus en plus en une manœuvre ayant pour but, au premier regard, de discréditer toute tentative, pour un gouvernement, de sortir de la zone euro.

Au vu de la glorieuse équipe de bras cassés gouvernant l'U.E. et la majorité des pays la composant, en contemplant les actions passées et présentes d'un Monsieur junker, ô combien représentatif des élites de notre époque, nous pouvons, avec raison, ne pas nous étonner que ce plan, si magistralement exécuté par tous les acteurs européens et du Fond Monétaire International, aura à terme des effets dévastateurs sur notre union.

Ont-ils envisagés tous les effets que peuvent causer leurs tripatouillages?

Tout simplement pas.

Les partis politiques européens et leurs électeurs, comme le Front de Gauche, doutant déjà réellement de la validité des décisions économiques et politiques dictées par l'Eurogroupe, l'Allemagne et l'administration européenne, mais voulant tout de même rester dans la zone euro et dans l'Union-Européenne pour en amender le caractère néolibéral, ne peuvent plus, désormais, que se radicaliser en voulant définitivement rompre avec l'européenne union et sa monnaie.

Se rendant compte des conséquences désastreuses de la lutte à mort qu'avait entrepris l'Eurogroupe et la troïka contre l'exécutif grec et sa population, ils ne peuvent plus désormais que parvenir à la conclusion que le blocage idéologique, institutionnel et politique de l'Union-Européenne la rend irréformable.

Ne reste plus, dès lors, qu'un seul choix, celui d'en sortir.

Les populations ne peuvent pas être en reste et, d'une manière ou d'une autre, elles ont compris, de par l'exemple grec, quel piège infernal représente l'euro et l'Union-Européenne.

Pour tous ceux qui nous gouverne, ce qu'il vient de se passer chez les Hellènes les sépare encore plus d'électeurs déjà sur la défensive, leur victoire ne fut qu'une défaite.

 

Petits détour géostratégiques:

 

 Pendant que les U.S.A. se désagrège jour après jour un peu plus, que l'Allemagne se suicide de ses vieux en emportant avec elle l'Union-Européenne, la France, elle, s'avance tout doucement au Moyen-Orient et partout ailleurs.

C'est vrai, ce n'est pas la panacée, il n'y a pas, dans ces petits pas, de flamboyance ni de distinction, tout est discrétions, calmes et pondérations.

Une base française se trouve au Qatar, pourquoi ne pas signer des accords seulement économique avec l'Iran, les américains le font bien, et puis, où se trouve donc notre premier intérêt, dans la péninsule arabique ou dans ce verrou centrale qu'est l'ancienne perse?.

Et qui a demandé aux égyptiens et aux indiens de commander des avions rafales, les étasuniens ou les russes?

Ah, les Mistrals, pour qui sont-ils les plus utiles, pour la Russie ou pour la France?

 

Pour qui jette un œil sur notre monde ne peut que contempler l'affaiblissement continu de l'empire U.S.

-son dollar se dilue à vue d'avoir trop été édités, en même temps que les pays du monde de désolidarisent de sa monnaie;

-son président, après avoir bredouillé une supplique aux européens de ne pas trop fragiliser la Grèce, accourt à leurs appels pour la contraindre de suivre leurs mortelles servitudes;

-la Turquie, centre névralgique de l'O.T.A.N. n'en fait plus qu'à sa tête;

-Israël, allié de toujours, comprend la faiblesse tragique de son mentor et commence, doucement, à changer sa vision des choses, elle ne peut plus se permettre que des juifs extrémistes la mettent en danger;

- la Californie se désertifie d'avoir trop pompé ses nappes phréatiques, ses fleuves et ses lacs, ses pluies s'éloignent et ses forêts flambent d'arbres ne trouvant plus leurs eaux en profondeur;

- partout, les puits de pétrole et de gaz schisteux s'assèchent, comme s'assèchent les banques qui ont trop prêté aux mêmes, mais aussi aux étudiants, aux villes, aux états, pour des achats immobilier et pour tant d'autres choses encore.

 

La Russie, mais ne le dites à personne, se trouve en position dominante dans le monde et l'est européen lorgne sur ce géant et lui  jurerait bien allégeance si Dame Merkel ne le vrillait pas d'un regard sourcilleux.

Les russes désireraient-ils pas que disparaisse cette Union-Européenne délirante et dangereuse?

 

L'Angleterre, pauvre Angleterre qui tente désespérément de se réindustrialiser, devenue efflanquée d'avoir voulu trop bien suivre les délires thatchériens, encore aujourd'hui, si les bourses meurt elle vivra sa famine...

 

L'Europe du Sud attend son leadeur, scrute la France et attend...

 

La Chine et l'Inde commencent à se dévisager, ce n'est pas encore la mésentente cordiale, cela viendra à son heure, l'empire U.S., enfin, ce qu'il en reste, devenu l'ennemi commun, bouge toujours en faisant craindre le pire, rien de mieux que de partager un ennemi pour avoir un moment de paix.

 

Au Proche-Orient, chacun attend que l'empire U.S. expire pour faire parler la poudre, entre temps, les vieilles rivalités se réveillent, entre sunnites et chiites, turques et séoudiens, turque et iraniens, iraniens et séoudiens (et Israël commence à serrer des fesses), les kurdes, quand à eux, patientent le bon moment pour enfin avoir une terre à eux, et les petits pays, Qatar, Koweit et autres, pendant ce temps, tremblent, quand aux fondamentalistes religieux, ils seront balayés par ces tourmentes.

 

Le centre des événements futurs se trouvera en Égypte, détentrice du canal de Suez, c'est là que se portera tout le poids des desseins et enjeux géostratégiques, entre l'Afrique, l'Asie et l'Europe, l'Atlantique et le Pacifique, ce pays sera bientôt la clef et le verrou ultime des puissances.

Le canal de Panama, pas encore agrandi, est bordé par l'archipel des Antilles, bientôt la chasse gardée des sud-européens et des russes, à Cuba, sans compter le brésil, l'une des puissances montantes.

 

Voyage au bout de l'univers:

 

Je ne rêve pas de parcourir les mondes lointains tant au-delà de notre soleil mais sais que seul ces voyages au long-cours offriront à Homo Sapiens Sapiens l'immensité dont il a besoin pour s'épanouir (j'aimerais toutefois visiter la banlieue de Saturne et ses anneaux).

Il est vrai qu'un bon nombre de nos congénères restera sur notre si belle planète mais tant d'autres partiront.

Il se dit que la vitesse de la lumière ne peut se dépasser, il y a deux siècles était affirmé la même chose des cent kilomètre/heure, puis il en fut de même pour la vitesse du son, et puis, tant de mystères demeurent, comme peuvent l'être l'énergie sombre et la matière noire.

Que nous manque-t-il?

En vrai, pas grand chose, quelques découvertes fondamentales en science physique, de solides avancées technologiques, une volonté politique inébranlable, un coût moindre pour se délivrer de l'attraction terrestre, les fusées, en effet, sont trop chères et sont parvenus au maximum de leur puissance depuis déjà soixante ans, et puis, quelques zigotos pour faire les premiers pas.

Ensuite, l'intendance suivra...

 

La faillite universelle:

 

 

Encore une fois je vais me pencher sur son évolution possible.

La désindustrialisation a un petit peu infléchit sa courbe, les graphiques de l'I.N.S.E.E. s'étant développés jusqu'en Juin montrerait un renchérissement des prix des matières premières dès Avril.

Le plus amusant c'est que des usines chinoises ferment chez elles et s'installent dans les Amériques, les paies, dans leur pays, y étant plus importantes que celles des étasuniens.

C'est loin l'Amérique? Tais-toi et rames!

Mais il est vrai que la Chine voit ses bulles spéculatives imploser, son gouvernement finira bien par calmer l'affolement, pour l'instant.

Ce n'est juste qu'une répétition, nous avons encore quelques semaines à quelques mois devant nous, et si nous avions encore une année à attendre.

C'est qu'il faudrait bien que l'U.E.€ et ses folies disparaissent au plus tôt, ils nous mettent dans la mouise, tous ces hurluberlus d'eurolâtres.

Alors, ce qui est encore fabriqué dans le monde est-il et sera-t-il vendu ou restera-t-il dans les entrepôts?

Vas savoir avec le peu d'information à notre disposition.

J'ai l'impression que ce début de délitement marque un temps d'arrêt, mais il reprendra, quand il l'aura décidé, personne ne connait son tempo.

Ensuite, quand les choses sérieuses commenceront, comme je l'ai déjà écrit, le signe en sera le vide grandissant de nos grands magasins, non pas de la nourriture mais plutôt des vêtements et de l'électroménager.

Puis la Chine jouera aux bulles de savon s'échappant au gré du vent puis disparaissant d'un plop, ce qui sera accompagné d'un bel affolement là-bas.

Après la Chine, les U.S.A., et dès que ce pays sera touché ça ira très vite.

Le dollar s'effondrant, peut-être bien que l'euro montera jusqu'à des hauteurs jamais atteintes, ce qui sera faux, l'euro ne montera pas, seul le dollar s'effondrera, accompagné par le yen.

De-ci, de-là, les informations nous conteront comment un trader fit perdre une fortune à une banque, puis à une autre et à une autre encore, la joyeuse bande des lampistes iront remplir les prisons européennes et françaises si les juges se font une fois de plus avoir.

Une ou plusieurs assurances se déclareront en faillite, suivies ou précédées d'une de plusieurs banques, les pays n'ayant plus la capacité de les récupérer par des Q.E., Q.E. qui seront tout de même mis en route en catastrophe, ce qui ne fera qu'amplifier le phénomène.

Là, nos cabas commenceront à être aussi vide à l'aller qu'au retour de nos courses, le chocolat, le café, les slips et les petites culottes auront disparu des étals et ils seront loin d'être les seuls.

Le vrac commencera à être proposé dans certains magasins, "un kilo de lentille, s'il vous plait, m'dame".

Le point positif sera la baisse vertigineuse du prix des carburants, ce qui ne durera que le temps d'une romance...

Ce sera le moment où nous pourrons vraiment distinguer qui, du personnel politique au pouvoir exécutif, sera le réel chef de l'état, si il y en a un, de Messieurs Hollande, Valls, Sapin, madame Taubira et consorts, quand les discours devront s'accompagner de décisions fortes et rapides, vigoureuses, quoi, comme un jeune en émoi amoureux.

L'union-Européenne?

Silence radio, hormis une série de réunions en urgence des chefs d'état et de gouvernement, de ministres de l'économie et de tout un tas de truc dont il ne sortira pas grand chose.

Chacun, chaque pays, chaque gouvernement se démerdera avec ce qu'il a sous la main, s'il se bouge, ce qui n'est pas assuré pour toutes les nations.

Bruxelles se videra de sa députation au même rythme que les magasins de leurs marchandises, quand aux administrations de l'U.E., elles s'égayeront comme des petits oiseaux: les bureaux seront rapidement vidés de leurs fonctionnaires, hormis quelques trainards qui ne comprendront toujours pas ce qu'il se passe et un ou deux poivrots cuvant leur vin.

Alors, commencera, si nous sommes sérieusement gouverné, laissez-moi rêver, la longue litanie des nationalisations, non pas par plaisir mais juste par survie, comme l'avait dit Monsieur Lordon, nationalisation des banques et des assurances à l'euro symbolique et à la petite cuillère.

Il faut dire qu'entre temps les bourses mondiales avaient plus que baissé, elles s'étaient ratatinées, affaissées, effondrées, plus rien dans les bas de laine du C.A.C. 40, fini Wall Street, achevée la City, quand au Nikkéi...: "on repart à zéro" comme aurait pu le chanter la môme Piaf.

Ensuite, ben oui, ensuite, ce ne sera pas des plus simples.

Parce que le commerce international aura cessé de fonctionner pour un temps indéterminé, bateaux et avions, l'état devra rapatrier ses ressortissants coincés à l'autre bout du monde, si ceux qui nous gouvernent sont sérieux, cela va de soit.

Les automobiles ne seront plus mobiles du tout, plus d'essence ni de gasoil, et le peu qui restera servira aux transports importants, armée, police, ambulance, pompier, peut-être quelques livraisons, de la poste, par exemple...

Le train roulera encore, les centrales nucléaires nous rendront ce service, mais elles ne restent pas sûr du tout.

Restera-t-il assez de carburant pour les agriculteurs, parce que, y'a pas à dire, mais la bouffe, ya pas mieux, surtout si on a pas autre chose à manger que ce qui se produit sur nos sols, c'est important ça de pouvoir manger, ne serait-ce que pour pouvoir vivre.

Sinon, allez hop, service civique obligatoire, aux champs, entre-autre, il n'y aura pas d'autre possibilité, travail à la main, à l'ancienne.

De plus, vu les hectares laminés depuis longtemps par des produits phytosanitaires qui ne seront plus fournis, il faudra défricher en laissant ces sols traités se reposer.

Tiens, il y a aussi les péniches que des fous furieux ont transformé en cavernes d'Ali Baba et qui retrouveront leur utilisation première, le transport de marchandise, bien moins cher que le camion et moins énergivore.

Et puis après commencera le long travail de reconstruction, parce que, après une guerre, même économique, il faut toujours reconstruire.

C'est vrai, les habitations ne sont pas détruite mais tout le tissus industriel a dores et déjà disparu, car enfin, qui nous fourni en savon, en meuble, en ordinateur (parfois de pompe-funèbre), même en bombons, sinon nos semblables, nos frères de l'autre bout de la Terre?

Et il nous faudra refabriquer du savon, des meubles, des ordinateurs et même des bombons, auxquels, personnellement, je préfère les gâteaux, j'ai même prévu la farine, le sucre et le beurre pour que je puisse m'en fabriquer.

Faites comme moi, des réserves, trois à six mois de nourriture de base, sait-on jamais, un an, minimum, pour le savon et de quoi laver par-terre puis de quoi faire du troc parce que, même si le franc revient rapidement, sait-on jamais, les petits échanges permettra à chacun de lui faciliter la vie.

Puis trois années plus tard, ça commencera à aller mieux.

Et après, je vous le raconterais si vous êtes sage mais, surtout, ça risque vraiment de vous foutre une trouille bleue, la chine et l'Inde, tout est là.

 

THEURIC

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