Avant-propos:
Je vais faire un petit travail de flemmard en copiant/collant quelques textes que j'ai pu laissé en commentaire sur le site de Monsieur Lordon ( -La-pompe-a-phynance- ) dont les thèmes centraux tournent autour de la plus que crise mondiale qui se développe, des derniers événements grecs et de deux partis politiques, l'U.P.R. de Monsieur Asselineau et le P.G. de Monsieur Mélenchon en faisant également un bref détour autour de la nation et de la patrie.
De la nation et de la patrie
En fait, nous nous retrouvons en but avec divers pièges historiques et celui dû à la notion de nation est de première importance.
Déjà, je fais la part entre nation et patrie la notion de patrie me semble également importante, cela parce que, me semble-t-il, patrie et nation semblent se confondre.
Mon intuition ne me trompais pas, les origines de ces deux mots sont différents bien que tous deux soient latines :
Nation : du latin "natio", dérivé de ("nasci", naître), "ensemble d’individus nés en même temps ou dans le même lieu, nation", ( 1789 dep. la Révolution : « personne juridique constituée par l’ensemble des individus composant l’État... ), (définition emprunté là : [ http://www.cnrtl.fr/etymologie/nation ], étant entendu que les définitions que j’en copie ici comme en-dessous sont moindre que celles proposées sur le site du C.N.R.T.L., lié au C.N.R.S. ;
Patrie : du latin classique "patria",« pays natal, sol natal », ( 1770 la patrie de « le pays, le lieu où l’on rencontre par excellence certaines choses, certaines personnes, etc. » (Buffon, Hist. nat. des oiseaux, t.1, p.438). ), ( 1516 « nation, communauté politique à laquelle on appartient ou à laquelle on a le sentiment d’appartenir » ), ( http://www.cnrtl.fr/etymologie/patrie ), idem.
Comme nous pouvons le voir, nation et patrie renvoient au peuple pour le premier, au sol pour le second, bien que pour ce dernier cela ait été, durant l’histoire, moins flagrant.
Il est tout de même un fait que les latinistes, nombreux aux XVIII° et XIX° siècles, faisaient, étymologiquement, une net distinction entre le premier et le second mot.
Alors, je pose la question, qu’est-ce qui est le plus dangereux, la notion de nation ou de patrie, le peuple ou le sol, nasci ou patria (autrement dit la terre du "pater", du père [ça c’est une traduction de mon propre chef, mais tellement tentante]) ?
N'est-il pas dit que le nationalisme c'est la guerre?
De ce fait, je me demande si, par hasard, cette notion de nation ne fut pas instrumentalisée, même inconsciemment, quand, dans le même temps, celle de patrie est elle totalement étouffée, pourtant la relations entre la nation et la patrie se devraient d’être philosophiquement approfondis, non ?
Je pourrais rechercher, pour cette double mise sous le boisseau, de quelconques origines manipulatrices, mais je n’y crois guère.
Je pencherais plutôt vers un processus naturel de la nécessité inconsciente d’écarter, sous une forme et une autre, ces deux importantes notions pour pouvoir mettre en place le rêve d’une Europe à l’américaine, ceci sensible à la lecture du sigle de l’euro comparé à celui du dollar : ( € ) : ( $ ), où nous pouvons remarquer le trait supplémentaire barrant la lettre symbole de ces deux monnaies, barre se retrouvant dans le "y" du yen ( ¥ ) et, plus amusant encore, dans le "L" de la livre sterling ( £ ).
Ainsi, je pose ces deux notions symboliques que sont la nation, plutôt républicaine et dès lors d’une gauche à l’ancienne, et celle de patrie, plutôt bonapartiste, d’une droite renouvelée comme étant de nature universelle.
Je conjecture également que le rejet de ceux-ci est dû à ces deux illusions que sont cette monnaie bringuebalante, j’ai-nommé l’euro, et une Union-Européenne mourante bien que toujours toute puissante, chapeautés par un empire U.S. se désintégrant et une Allemagne vieillisante.
Mais allons plus loin dans la recherche de ces pièges historiques qui, aujourd’hui encore et de plus en plus, nous empêche d’avancer.
Ainsi, si nous observons bien la large époque ayant accouchée de la révolution française puis des V républiques (en tant que démocrate j’en appelle à une VI° permettant aux assemblées délibératives, au peuple et aux populations un plus large droit de décision, soit de devenir une réelle et adulte démocratie) et en cela en nous aidant des écrits de Monsieur Todd, pour qui la démocratie émerge, plus ou moins violemment, lorsqu’une proportion non négligeable de la population est alphabétisée.
Prenant en considération de ce qui me parais être un fait, je me suis demandé si, en fin de compte, la révolution française ne fut pas, en réalité, une double révolution, celle des deux tiers du peuple, celle du grand bassin parisien et du sud-est (toujours Emmanuel Todd) et, dans le même temps, celle du pouvoir d’argent de l’époque, soit la bourgeoisie.
D’une certaine façon, celle de Robespierre se confrontant à celle de Danton, et ce serait cela qui fit que cette révolution mangeât ses enfants, puisque celle-ci fut, en réalité, en confrontation duale.
Que la bourgeoisie d’il y a deux siècle ait historiquement repris et instrumentalisé les conceptions de nation puis celle de patrie n’est plus, dès lors, à m’émouvoir, qu'elles soient rejetées aujourd'hui non plus.
C'est pourquoi je peux affirmer que le nationalisme et le patriotisme ne sont pas la guerre mais qu'ils peuvent être facilement outils de propagandes et de manipulations
Mais, plus avant, partant de ce principe de dualité, nous pourrions nous demander si, dans le fatras idéologique qui émergeait au XIX° siècle, deux mouvements distincts ne pourraient pas être distingués, ceux intrinsèquement liés à la révolution ainsi que les réflexions qui y sont liés, d’où, entre autre, sont sorti le socialisme libertaire qui donna l’anarchisme, et aussi un républicanisme vrai et un bonapartisme affaiblit d’avoir porté Napoléon III.
Mais, tout autant, tout un ensemble de mouvements se sont également développés accompagnant la monté en puissance irrésistible de la bourgeoisie, soit en pour, soit en contre, en une pensée tournée vers la prépondérance de l’économie sur toute autre considération, même politique, qui se sont cristallisés dès le début du XX° siècle par les divers partis politiques qui ont agité ce siècle, soit, aujourd’hui, tous les partis, hormis, de ceux les plus connus, l’U.P.R. et, dans une dynamique de refondation, le P.G..
Tous les autres disparaîtrons à leur rythme dès que le système s’effondrera sous le poids de ses infinis paradoxes.
Ces partis politiques "officiels", du P.C. au F.N., en passant par Lutte-Ouvrière, le P.S., l’U.D.I. et l’U.M.P..., se sont tous historiquement construit autour des mêmes présupposés, ne posant pour seule légitimité que celle économique, en positif ou en négatif, sous une forme, le libéralisme, ou une autre, le communisme, ainsi que toutes leurs variantes, dorénavant, qui ne représentent plus qu’un même amalgame, complexe bien que plus semblable que différent, puisque ce qui les sous-tendait, soit une survalorisation d’une pensée centrée sur l’économie, n’est plus représenté que par le seul néolibéralisme.
Vous faisant remarquer que celui-ci ne pose aucun problème à une Chine qui, en vrai, reste communiste, puisque le communisme et le néolibéralisme sont de même essence, mais qu’en revanche, nombre de pays d’Amérique-du-Sud ainsi que la Russie, eux, ayant fait le tour de l’ensemble de ces idéologies économistes, ont tendance à s’éloigner de ce formalisme dogmatique.
Il est aussi à noter l’unité de discours officiel qu’il est possible de surprendre entre celui, passé, de l’U.R.S.S. et celui, présent, de l’U.E., unité dont le sens devient évident si nous considérons que cette unité de discours entend, en réalité, une unité dogmatique historique représentant les deux faces d’une même médaille.
De la pensée sur l'Union-Européenne:
En cet heure d’obscurantisme béa où tout se confond avec tout, où le progrès n’a d’horizon que le porte-feuille boursier et la raison celle du plus fort et du plus riche, où art se conjugue avec vulgarité et sottise avec intelligence, désirer comprendre la réalité dans sa complexité c’est être considérer comme un fou, un ennemi de l’état ou, au mieux, comme un doux rêveur.
La réalité est que nombre de gens qui, jusqu’à présent, étaient juste réservés au sujet de l’euro et de l’économie mondiale, ne voyaient pas les États-Unis-d’Amérique et l’Allemagne comme deux réels soucis pour les équilibres mondiaux, ne concevaient pas la situation économique internationale comme étant calamiteuse, aujourd’hui se radicalisent à tel point qu’ils font passer Monsieur Mélenchon pour un gentil social-démocrate à peine réformiste.
La vérité, en cela est simple: sont considérés comme extrémistes, droite ou gauche, ceux affirmant vouloir que leur pays se débarrasse de l’U.E., l'€. et l'O.T.A.N. et sont jugés à tord radicaux ceux voulant réformer l’Union-Européenne (il est de ces paris stupides...).
Syriza radical de gauche est l’une des plus belle ânerie qui fut proférée par une majorité de journaliste qui, à longueur de temps, en déblatèrent pourtant de joliment sévères.
Leur suffisance n’a d’égale que de leurs insuffisances.
Or, quand un pays se trouve à lentement se détruire au sein d’un système, ici une union, d’un tel triple blocage, institutionnel, idéologique et politique, cela ne peut que conduire un état sérieux, à un personnel politique raisonnable au pouvoir qu’à deux solutions et deux seulement :
Soit quitter le-dit système ;
Soit attendre qu’il s’effondre et de s’y préparer, discrètement si cela s’avère nécessaire.
De plus, maintenant la question n’est pas de savoir si l’Union-Européenne peut s’effondrer mais quand il le sera.
Il faut savoir que jamais cette union n’aurait pu se construire sans sa domination totale des U.S.A., elle est sa chose, sa créature, comme le Front-National est celle de Jean-Marie Le Pen.
La disparition, voire simplement le fort affaiblissement, de ce pays ne pouvant que signer l’inéluctable fin de cette supercherie qu’est l’U.E.€..
Or, les dernier événement grecs ont montré, pour ceux qui y ont porté un œil un tant soit peu attentif, que cette défaite du gouvernement hellénique fut, surtout, plus encore, celle terrible de celui des étasuniens.
Encore faut-il se souvenir de la Supplique de Monsieur Obama envers la Troïka de ne pas plus ruiner la Grèce, de la laisser respirer.
Lui qui fut contraint, ensuite, d’appuyer la même pour convaincre Monsieur Tsipras d’accepter sa reddition sans condition.
Là il est loisir de comprendre que le gouvernement U.S. avait perdu la face, l’avant-dernière petite chose qu’il conservait encore de son pouvoir passé.
Sa monnaie et son armée n’ayant désormais plus la puissance sur laquelle il pouvait auparavant compter.
Ne lui reste plus que Wall Street, la rue du mur, au-delà de laquelle, il y a longtemps, se vendait les esclaves.
Plus vraiment de respectabilité, d’armée, de monnaie, d’industrie, lorsque sa bourse flanchera, s’en sera fini des U.S.A. et l’Union-Européenne ainsi que l’O.T.A.N. suivront.
Accompagnés d’une économie mondiale montrant déjà des signes de déliquescence avancée.
Alors, à ce moment là, quels seront les réactions de nos responsables économico-politiques ?
Il faut, là encore, bien comprendre que, contrairement à l’ancien bloc de l’est où il devenait commun de ne plus croire au paradis futur du socialisme, la croyance américanolâtre, capitalinolâtre, eurolâtre et uniolâtre reste aujourd’hui encore puissante en Europe, hormis chez les petites gens et la basse classe-moyenne, ceux qui souffrent le plus des délires ordo et néolibéraux (bien qu'une évolution en ce sens puisse commencer à fortement se sentir dans l'intermédiaire à haute classe-moyenne).
En France, ne sachant pas de ce qu’il en est des autres pays, les classes-moyennes intermédiaires et hautes fantasment toujours, pour une bonne partie, d’un Éden à venir grâce au capitalisme libéral et d'une paix éternelle sous le joug bienveillant d'une sage Union-Européenne, ou pour le moins d’une U.E. réformable et, dès lors, réformée en sociale-démocratie pour un lendemain incertain et indéfini (autre pari stupide), quel qu’en soit le prix.
Quand à ce qu’il peut en être de la direction des pays de l’U.E., de celle de l’U.E. elle-même, des institutions financières ( qui se soient ou non vidées de leurs cadres dirigeants ayant fuit le séisme économique qui vient), ce fantasme n’en est que plus accru, quand ce n’est pas la simple et maladive âpreté aux gains.
Pour tout ce beau monde, le traumatisme sera profond, abyssal, même.
Les réactions seront multiples, du déni à la sidération, de la crise d’hystérie aux violences de toutes sortes, cela d’avoir perdu leurs avoirs et/ou de se retrouver dans un monde qu’ils ne reconnaîtront plus.
C’est pourquoi je compte 3 mois avant que notre gouvernement commence à prendre les décisions nécessaires.
C’est pourquoi, aussi, je peux parler d’urgence et, dès maintenant, de s’y préparer.
Ce sera à ce moment là qu’une gauche nouvelle commencera à émerger et que l’obscurantisme béa prendra fin, mais cela est une autre histoire.
Lettre à l'Union Populaire Républicaine et au Parti de Gauche:
Les gens du P.G. et de l’U.P.R., m'agacent de ne pas vouloir oser comprendre les dynamiques historiques en cours, surtout les concernant directement!
Alors je me propose de leur donner une liste non exhaustive des raisons qui font qu'il me semble absurde qu'ils se déchirent tous deux de la sorte:
-Primo, le capitalisme est d’ores et déjà mort et bientôt enterré, il ne pourra survivre aux monceaux de monnaies virtuelles de toutes sortes, Q.E., crédits, dettes d’états, effets leviers et plus pour ceux qui s’y connaissent, qui sont actuellement en circulation et qui, sous peu, vont naturellement disparaître, la réelle pensée communiste est dorénavant disparue avec la fin de l’U.R.S.S. et les divers mouvements de gauche sont à peine sociale-démocrate;
-Secundo, l’U.P.R. n’est pas d’extrême droite et le P.G. est en plein dans un processus réformateur de grande ampleur, il faut être d’un grand aveuglement pour ne pas vouloir le comprendre;
-Tertio, ces deux mouvements, et l’U.P.R. ne pourra pas ne pas perdurer dans le temps, sont les fers de lances plus ou moins momentané d’un renouveau politique en France, d’une durée de vie de nombreuses décennies, ensuite nous passerons à autre chose, avec ou sans une évolution de ces deux mouvements.;
-Quarto, l’U.P.R. est d’essence bonapartiste et le P.G., républicain, dans un mouvement évident de refondation de ces deux conceptions anciennes et historiques de la politique;
-Quinto, la vrai gauche sera représentée par un libertarisme, un anrchisme plus ou moins démocrate, plus ou moins écolo;
-Sexto, vous, gens de l’U.P.R. et du P.G., ne pourrez pas ne pas vous entendre à un moment pas si éloigné que cela, tout simplement parce que tous les autres mouvements politiques entrent déjà rapidement dans un mouvement de droitisation, regardez comment Monsieur Mélenchon doit batailler avec le P.C. et les verts qui, à chaque fois, lui mettent des bâtons dans les roues, pourquoi donc sinon qu’eux aussi font parti de ce processus décrit plus haut, et que cet effondrement économique mondial majeur nécessitera l'urgence de cette alliance nécessaire;
-Septimo, si l’un et l’autre de ces partis politiques ne comprennent pas rapidement que le monde économique court à sa perte et que les U.E., €, U.S.A. auront bientôt disparu, vous perdrez des années à essayer de rattraper le temps perdu, vous y arriverez mais vous y laisserez des plumes, si vous n’êtes pas remplacé, entre temps, par plus rapide que vous;
-Octavo, nous ne devons plus, dès maintenant, concevoir le monde de demain à l’image de celui d’aujourd’hui, soit de percevoir notre futur dans la continuité de ce que nous vivons maintenant, mais, tout au contraire, de le comprendre, en cet instant même, dans un puissant processus de rupture qui fera rapidement disparaître l’univers dans lequel nous sommes et existons.;
-Nono, l’ère hautement chaotique, dans tous les sens du terme, dans lequel nous sommes déjà entrés fera exploser les fragiles fondations misent en place dès les années 80 sur lesquels nous aurions voulu reconduire et reconstruire cette dualité politique est/ouest qui a bercé l’après guerres mondiales, appelée guerre froide, elle se fut définitivement achevée dès le début de la meurtrière pantalonnade ukrainienne.
Conclusion: demain, la politique reprendra ses droits, avec ses passions, ses principes, ses mécanismes, ses complexités et ses très nombreux point positifs.
L’économie, elle, reprendra sa place naturelle, derrière les guichets, et, de droite comme de gauche, elle ne sera plus au centre de la pensée sociale.
L’économie n’est pas l’alpha et oméga de quoi que ce soit, elle est économie, et c’est tout !
Capitalisme, communisme, sociale-démocratie, chrétienne-démocratie, fascisme, nazi même, tous ces mouvements, avec d’autres que j’ai pu oublier, je les regroupe sous le vocable “d’économisme dogmatique” et sont en train de disparaître.
Rapide typologie politique:
Communément la gauche est considérée comme progressiste et la droite comme conservatrice ou réactionnaire.
Le centre ayant pour tâche de tenter d’équilibrer ces deux tendances, ou pour le moins, d'agir pour la meilleurs régulation sociale possible, cela définissant la sociale-démocratie.
Voyons maintenant ce qui situe extrémisme, réactionnaire, conservatisme, progressisme, radicalisme et révolutionnaire, ce que je nomme la temporalité politique puisque cela y concerne les perceptions idéologique dans des considérations basées sur le passé, le présent et le futur.
Vous avez remarqué que de cette liste, extrémisme et radicalisme puis révolutionnaire se trouvent à l’exacte opposé.
Ceci parce que ces termes désignent, à mon sens, la position doctrinale de la dynamique évolutive de la société de l’époque et la manière de vouloir résoudre les problèmes collectifs du moment.
Le révolutionnaire veut établir la société sur des bases idéologiquement neuves en renversant les anciennes, avec plus ou moins de violence, de quelque nature que ce soit, mais aussi, le plus souvent, sans vraiment rechercher une rupture abrupte et totale, les événements y forçant;
Le radicalisme consiste à vouloir agir à la racine des problèmes ;
Le progressisme consiste à vouloir diriger et accompagner l’évolution sociale en en ayant une vision bien sûr idéologique mais surtout pragmatique (le vrai pragmatisme, pas le faux semblant néolibéral) ;
Le conservatisme, comme son nom le montre, n’est que la tentative, toujours illusoire, de conserver la société dans la situation présente ;
Le réactionnaire veut revenir sur des bases antérieure ;
l’extrémisme veut lui forcer la société sur des bases idéologiquement absolues et fermées.
le type de gouvernance :
Monocratisme ou monarchisme, aristocratisme, bonapartisme, républicanisme, démocratisme et anarchisme.
(Là je vous avoue avoir bien moins réfléchi à la chose, et pourtant cela est nécessaire parce que complémentaire.)
La différence que je donne entre monocratie et monarchie est simplement de savoir si le pouvoir est d’ordre héréditaire ou pas, sinon tout le monde à compris qu’il s’agit de la gouvernance d’un seul homme ou femme ;
L’aristocratisme est la gouvernance des élites, quelque soit le domaine de domination, pour l’U.E. il s’agit de l’administration et de la ploutocratie, l’aristocratisme pouvant être multiple ;
Le bonapartisme concerne un pouvoir fort mais pas absolu, tel que la V° République, le pouvoir exécutif est fort mais, à l'origine, pas trop dominateur, dorénavant, la cinquième l’étant, absolus, l’exécutif y étant totalement prédominant et les pouvoirs législatif et judiciaire réduits, voire absents ;
Le républicanisme cherche l’équilibre entre ces trois pouvoirs, j’en suis venu, par surprise, à cette conclusion au vu de ce que j’ai écrit précédemment ;
Le démocratisme, lui, recherche la prédominance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif, pouvoir législatif pouvant se tourner vers sa population, par le système des votations ou du référendum populaire notamment.
L’anarchisme peut nier l’existence d’un gouvernement mais il peut également considérer comme légitime l’existence de la loi lui permettant de vivre sa propre liberté, donc il légitimerait par la même un gouvernement,mais sa position sur ce sujet peut être facilement ambiguë.
Je ne dis pas que ce tri serait parfait et complet, ne serait-ce que des seules définitions, légères, mais c’est un premier pas.
Pour vous l’expliquer je dois montrer ce que peut être une dynamique de crise.
Cette dynamique ne concerne pas la crise elle-même, ni même sa suite, ce premier temps n’étant que le moment de sa conclusion, le second, ses différents effets directement proportionnels aux nombreuses déstabilisations qu’une dynamique de crise génère en amont de cette crise.
Parce qu’une crise et ses effets doivent se comprendre comme étant la somme des multiples perturbations et ébranlements créés par la-dite dynamique de crise.
Nous pouvons donc dire qu’une crise, de quelque nature que ce soit, personnelle et/ou collective (comme dans un couple), est la résultante des divers déséquilibres et perturbations d’une situation sociale et/ou personnelle passée, à l’origine plus ou moins harmonieuse, qui en vient à se transformer de manière soudaine et catastrophique (dans le sens de violence dans la soudaineté et les changements générés).
C’est ce processus antérieur conduisant à une crise qui est une dynamique de crise.
Une crise, par elle-même, n’est qu’un moment, plus ou moins long, plus ou moins grave ou heureux, une bifurcation qui va générer un certain nombre d’effets plus ou moins positifs, plus ou moins négatifs, mais qui changera la situation antérieure à jamais (la rencontre amoureuse se transforme en mariage, par exemple).
La crise des missiles de Cuba en est un très bel exemple, avec ses effets ultérieurs et dont l’origine est à rechercher en des causes antérieurs.
Ce sont ces causes, donc la dynamique de crise, qui sont les plus intéressantes en raison des déstabilisations qu’elles génèrent en amont sur une situation auparavant plus ou moins harmonieuse.
Ceci pour une bonne raison, au-delà d’un certain degré de déstabilisation, la crise devient inéluctable, mais plus encore, plus, dès lors, des actions efficaces sont entreprises pour en éviter son avènement, plus la-dite crise et ses effets seront catastrophiques lors de son avènement.
Nous pouvons donc considérer que la violence des effets d’une crise est directement proportionnelle au temps mis pour que celle-ci se produise et à l'énergie dépensée pour en retarder l'avènement.
Ce fut le choix de nos gouvernements, immoral, certes, mais maintenant que ce choix fut fait, nous ne pouvons que constater que cela ne fit que retarder une échéance qui aurait due se produire il y a maintenant sept ans.
Ce qui veut dire que le système économique international a continué sa désorganisation en accumulant, pendant tout de temps là, une pléthore de dettes, ce qui finira par une faillite généralisée, déjà commencée et visible de par la désindustrialisation mondiale en cours et le début d'éclatement des bulles spéculatives, notamment en Asie.