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Petites réflexions géopolitiques, et géostratégiques pendant qu'on y est.

Je vous propose que nous explorions aujourd'hui les relations entre les U.S.A. et la Russie, surtout en Europe et en mer Méditerranée.

D'autant plus que des événements s'y surviennent ne paraissant d'une logique clairement formelle mais qui pourraient devenir cohérents si nous nous essayons de définir les intérêts de chacun de ces acteurs.

Pour ce qu'il peut en être de la France, le nôtre est de la limpidité de l'évidence: il nous faut impérativement quitter ce bourbier sans nom qu'est l'Union-européenne.

Pour cela, et au risque de me répéter en paraissant un tant soit peu lourdingue, je vous conseillerais de voter, pour les prochaines élections, pour François Asselineau lors des présidentielles, puis pour les représentants de son parti aux législatives.

Vous verrez, plus bas, que les deux puissances sus-nommées agitent en tous sens notre pays et ceux composant l'Union-Européenne et, ce, sans que nous n'ayons, nous et notre gouvernement, le moindre mot à en dire.

A mon sens, il faut bien se fier à quelqu'un en cette ère où le reste du monde politique n'est plus que poupée de chiffon que chacun est libre d'agiter dans un sens comme dans un autre, pouvant nous conduire à toutes les mésaventures (déjà qu'avec la mère Clinton nous faillîmes une nouvelle guerre mondiale).

Il nous faut donc recouvrer l'indépendance de notre pays, le temps n'est plus où nous pouvions faire joujou à nous faire peur, d'autant plus qu'un travail immense nous attend: refonder notre industrie et notre agriculture après des décennies de délires néolibéraux et, ce, juste au moment où se profile à l'horizon la plus terrible des crises économique de la période moderne.

1929, par rapport, ressemblera à une petite promenade de santé.

Mais pour comprendre tout cela plus avant, je vous propose de mes réflexions faisant suite à l'ensemble des informations que j'ai pu glaner çà et là.

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En fait, depuis l'élection de Donald Trump, les intérêts européens et méditerranéens des étasuniens ont évolué quand, d'un autre coté, la Russie de Poutine continue sa stratégie antérieure.

(Bien qu'il soit possible qu'entre ces deux grands, des discutions puissent en faireIMGP0093.JPG évoluer la donne.)

Voyons d'abord de ce qu'il en est pour la Russie.

Ses buts sont clairs et même limpides, au-delà de la grande Eurasie qui, comme les B.R.I.C.A., n'existera que tant que les U.S.A. poseront problèmes.

Ces buts, donc, en Europe et en Méditerranée, sont, pour la première, de la stabiliser, grosso modo de la Pologne à la Bulgarie, ce qui nécessite qu'une Allemagne bien d'aplomb et solide y s'y retrouve au centre pour y jouer le chien de garde, c'est pourquoi tous les pipelines, nord et sud, partant des réserves de gaz russes, se rejoignent tous en Germanie, en évitant, pour l'instant, soigneusement la France, l'Espagne et le Portugal, mais en arrosant tout de même le Royaume-Uni (j'en  reviendrais sur le pourquoi), la raison en étant de ne pas y avoir affaire à des instabilités à l'ouest de l'eurasie.

Les deux blocs que sont l'Inde et la Chine, instables, le nécessitant.

En mer Méditerranée, sujet que j'ai déjà abordé, les russes ont impérativement besoin d'y circuler paisiblement du canal de Suez jusqu'au détroit de Gibraltar puisque, pour eux (comme de très nombreux climatologues mondiaux), nous n'en sommes pas à vivre un réchauffement climatique anthropogénique mais entrons dans une phase de type petit âge glacière du genre minimum de Maunders (XVII/XVIII° siècle).

PICT0385.JPGA n'en pas douté, le précédent président étasunien, Monsieur Obama, et son équipe furent, à leur corps défendant, une aide précieuse à Monsieur Poutine pour réussir ce second programme, ne serait-ce qu'à cause des guerres civiles en Syrie et en Libye que les étasuniens fomentèrent, qui lui permirent de prendre pied au Moyen-Orient.

Pour les Amériques de Trump, les buts ont largement évolués, muté même.

Puisque, pour lui et avec raison, les U.S.A. doivent redevenir la puissance industrielle qu'ils furent d'antan, il lui faut impérativement affaiblir les deux pays qui se révèlent être les plus industriellement puissants et exportateurs, soit l'Allemagne et la Chine.

Pour ce premier, fragmenter l'Union-européenne, la détruire, ne peut qu'être la stratégie logique à adopter, or, pour cela les E.U.A. ont besoin de la Grande-Bretagne qui, elle, en profite pour retrouver son ancien réflexe d'empêcher toute nation européenne de devenir suffisamment puissante pour dominer les autres, ce qui pourrait être dangereux pour elle.

Pour cela, il y a deux méthodes qui peuvent se conjuguer, faire s'exploser l'Allemagne par diverses déstabilisations et/ou décomposition de l'Union-Européenne par l'intérieur, ce que ces deux larrons savent pertinemment très bien faire.

Il s'agit donc d'une stratégie commune pour deux desseins différents.

D'autant plus que les saignées industrielles et agricoles furent pires pour lesP1000880.JPG britanniques que pour les français, ce qui fait que les premiers ont un besoin pressant que les seconds deviennent indépendants pour pouvoir s'y allier et les aider à se relever (géostratégiquement, une alliance franco-anglaise ne peut qu'être puissante).

Pour en revenir à l'empire U.S., si celui-ci agit ainsi c'est aussi que, sentant sa fragilité, il ne peut faire autrement que de se débarrasser de ses possessions qui lui sont les plus faibles et/ou dangereuses, tout en conservant ce qui lui paraît le plus solide, comme l'Angleterre.

Enfin, si Trump a décidé d'éradiquer D.A.E.S.H. c'est pour éviter que l'Arabie-Séoudite, dont les U.S.A. ont un absolu besoin du pétrole, ne se retrouve à se confronter à ces fous de dieu qui n'en feront qu'une bouchée.

Il est à remarquer les liens économiques que le Royaume-Uni tisse avec la Turquie, dont la construction en commun d'un avion de chasse, événement que nous devrions expressément suivre avec intérêt.

Il est également à noter que la Russie semble avoir un penchant particulier pour le parti de Marine Le Pen, la fifille de son ogre de père, si facilement manipulable, la cause me semble en être que les russes verraient d'un mauvais œil qu'un lien fort puisse P1000850.JPGs'établir entre la France et la Grande-Bretagne, puisque cette dernière semblerait bien désirer voir se décomposer la Germanie.

De tout cela, il me paraît que le seul gouvernement qui ait saisi l'évidence d'un prochain effondrement de l'économie internationalisé, fut celui de la Russie, d'où ces pièces qu'il pousse, les unes après les autres, notamment en Europe et sur le pourtour méditerranéen.

Je pense que son principal désaccord, en Europe, avec celui U.S., concerne l'Allemagne, l'un voulant la contrôler et l'autre la détruire.

La pression que ce dernier met sur l'Iran n'y est peut-être pas pour rien, puisque ce pays est un allié fiable et nécessaire pour Poutine.

Quand aux tensions entre les U.S.A. et la Chine, au-delà des questions industrielles et stratégiques, elles pourraient tout autant avoir le dollar comme but central, mais ça c'est purement intuitif...

 

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THEURIC

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