En ce moment nous vivons un processus de transition, ce nous entendant l'espèce humaine dans son entier.
Une transition est l'instant de rupture entre la forme que pouvait prendre un système évolutif passé (telle que celle d'une espèce animale ou végétale) et celui futur.
De fait, cette transition avait débuté, pour Homo Sapiens Sapiens, dès le tout début du néolithique, soit il y a, suivant les chercheurs, de dix à quinze milles ans et, aujourd'hui, nous parvenons à l'achèvement de ce processus.
Il est vrai que ce qui nous occupe et préoccupe actuellement c'est bien ce que nous vivons, soit l'achèvement de ce mouvement naturel qui se trouve en une phase d'accroissement de son accélération.
Ainsi, même les plus jeunes ne peuvent pas ne pas remarquer la-dite accélération constante de l'évolution sociale que nous subissons, que nous l'aimions, l'acceptions ou la rejetions.
Certes, le progrès technologique en est la marque la plus visible et, ce, au travers de l'informatique sous toutes les formes que ce soient.
Mais plus encore, si cette évolution technologique est présente c'est bien parce qu'une autre évolution la soutient, celle de notre représentation du monde, de nos conceptions, de nos concepts, voire même de nos capacités mentales et de notre inconscient collectif, mais cette évolution est loin d'être achevée, infiniment loin de là.
Il est vrai que, collectivement, nous avons subi et subissons toujours une perte des-dites capacités, perceptible lors de tests de quotient intellectuel en Europe, de quelques points de ce qu'il en est paru.
Là encore nous pouvons facilement suggérer que cette diminution fait, elle aussi, parti de cette période de transition, puisque nous sommes en train de transformer nos représentations passées, en vrai elles se transforment d'elles-mêmes, sans que celles nouvelles n'aient encore pleinement émergé, voire même n'en seraient qu'en leur ébauche.
D'une certaine façon, l'humanité serait dans la situation de ce crabe en pleine mue, fragile de s'être débarrassé de sa carapace antérieur sans ne l'avoir encore pas remplacé par la suivante.
C'est donc autant nos antédiluviens réflexes de chasseur-cueilleur que de ceux de l'agriculteur-éleveur qui sont en train de disparaître en nous sans que nous n'ayons encore acquis et bâti cette modernité mentale que nous lèguerons ensuite à notre descendance.
Nous essuyons les plâtres de l'évolution, en quelques sortes.
D'où nos difficultés actuelles qui ne pourrons aller qu'en s'amplifiant tant que cette mutation ne se sera pas achevée, ce qui ne pourra que naturellement prendre du temps.
Il est remarquable que la-dite mutation prenne la forme, en Occident, surtout en Europe, aux États-Unis-d'Amérique et au Japon, d'un mécanisme de répétitivité (mécanisme et non pas compulsion) d'essence purement économique, d'avec la période s'étendant de 1929 à 1991, soit le crash de Wall Street jusqu'à la toute fin de la guerre froide.
Quand bien même ces événements semblables à ceux passés surviennent éparpillés, si nous faisons la sommes de ceux-ci ressemblant à ceux antérieurs, nous pouvons percevoir leur cohérence intérieure, en quelques exemples:
-Ruine de la Grèce par l'Allemagne et par les anglo-saxons, par les armes avant, par la faillite généralisé ici;
-Domination de l'Allemagne sur le reste de l'Europe (depuis l'affaiblissement U.S. d'aujourd'hui), avec une seule monnaie et la France ayant un gouvernement inféodé à icelui (je mets de coté la réalité de la domination coloniale étasunienne sur l'U.E., en voie de disparition depuis l'élection de Trump);
-Libération progressive de la France par les actions anglo-saxonnes, brexit britannique et élection de Trump actuels, débarquement de Normandie hier;
-Destruction du Japon, par bombardements passés, par perte de valeur du yen maintenant;
-Monté d'un pouvoir autocratique en Italie, Espagne, Portugal (Mussolini, Franco, Salazar), puis renversement politique de cette première.
-Crise économique d'échelle mondiale dont 1929 est le critère de correspondance, avec un mécanisme similaire aux deux périodes, même si les effets actuels sont bien pire qu'auparavant......
Cherchez bien et vous trouverez nombre d'exemples similaires.
Cela étant dû, à mon sens, à l'intense traumatisme que furent les deux guerres mondiales, mais bien plus étendu et violente lors de la seconde.
"Il faut trois générations pour faire un schizophrène", disent les psychiatres, or, si c'est aujourd'hui que ce mécanisme de répétitivité sociale survient, c'est bien parce que les générations étant passées, le temps est venu d'un renouveau politique et social.
Ces deux processus, la transition évolutive et le mécanisme de répétitivité, sont tous deux intimement liés et s'achèveront en même temps dans quelques décennies.
Le second risque fort de se déplacer d'un ensemble de régions, l'Occident, vers un autre ensemble, l'Orient.
C'est pourquoi je crains un embrasement futur entre l'Inde et la chine pouvant fort bien se muer en un, international.
De plus, la mutation progressive de notre inconscient collectif précédent, vieux tout de même de plusieurs centaine de milliers d'années, voire de millions d'années, depuis au moins l'avènement du genre Homo, et qui avait évolué à son rythme pendant tout ce temps long, ne peut se faire sans soubresauts violents, ceci n'est pas possible autrement.
Notre mutation mentale est trop rapide pour que cela se fasse différemment.
Cela ne pouvant que nous entrainer vers l'émergence de passions inconscientes sociales et collectives d'une puissance inouïe qui pourraient nous entrainer tous vers les pires des conflagrations généralisées.
C'est pourquoi je vous exhorte, amis lecteurs, de conserver en vous votre pleine conscience en restant lucide des inimaginables forces communes pouvant se déverser et se partager en chacun de nos esprits.
Pour l'instant encore relativement restreintes, elles prendront bientôt une ampleur incommensurable, et ce sera l'ensemble du genre humain qui sera entrainé par elle.
Cette transition, en un processus naturel, ne sera pas la traversée d'un jardin d'enfant mais l'une des pires expériences que notre espèce aura à vivre.
Un dure chemin initiatique collectif que nous devrons tous sillonner et que nous ne pouvons ni ne pourrons éviter.
Cette expérience sera tout autant magnifique, terrible que dangereuse.
C'est ce processus, qui a déjà débuté, qui nous entraine depuis des années dans des chemins conceptuels multiples, nous menant continuellement dans un sens ou dans un autre sans que nous en sentions de direction précise, sans que nous en pressentions la logique interne,sans même que nous le percevions, justement parce que le sens de toute choses en vient, en nous, à s'évanouir.
C'est pourquoi, également, nous nous retrouvons à vivre cette rétrogression historique dont je vous ai entretenu auparavant (voyez les barbes fleurir comme à la belle époque de la III° république).
Ce socle passé vers lequel nous nous dirigeons étant devenu la matrice inconsciente rassurante, le socle solide sur laquelle il nous sera possible de reposer notre esprit sociétal tant tourneboulé.
Observez cela, amis lecteurs, parce que c'est cette seule observation, sans colère, reproche, dégoût ni irritation, qui permettra à chacun de conserver un tant soit peu de cette indépendance d'esprit qui fonde et forge notre liberté de penser et notre indépendance d'être.
Seule source du choix possible en face de cette vie tumultueuse future.
THEURIC
Commentaires
Au crépuscule de cette civilisation, trouvera-t'on écrit dans le sang de ses bâtisseurs: "Le darwinisme sociale m'a tuER".
Rirons ainsi ceux qui, d'un simple coup de blanc, redonneront éclat et innocence, à ce vestige des doléances.
La réémergence de l'entraide, une transition d'ordre éminemment vitale.
Merci pour le texte.
Sakharov
Au crépuscule de cette civilisation, trouvera-t'on écrit dans le sang de ses bâtisseurs: "Le darwinisme social m'a tuER".
Rirons ainsi ceux qui, d'un simple coup de blanc, redonneront éclat et innocence, à ce vestige des doléances.
La réémergence de l'entraide, une transition d'ordre éminemment vitale.
Merci pour le texte.
Sakharov
Merci de vos remerciement.
De l'individuel au collectif, notre destin est entre nos mains, mais de nos plus de 7 milliards d'êtres humains sur terre, des quelques voix conscientes présentes et futures qui s'élèveront, bien peu seront ceux qui sauront les écouter, que voulez-vous, c'est la loi du genre.
Ceci n'est pas du pessimisme mais juste le simple éclat de la réalité.
Ne pas nous oublier dans ce soubresaut dantesque est là de notre obligation, ce qui suggère aussi la discrétion lorsque les événements le nécessiteront.
N'oublions pas que Darwin n'a à aucun moment parlé d'une sélection naturelle du plus fort mais de celle du plus apte à une époque donnée, ce qui est tout à fait différent.
N'oublions pas non plus que le père des théories de l'évolution vécu en une époque où la physique quantique était totalement inimaginable.
D'où mon appel à une nouvelle renaissance.