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Trump, d'empire à colonie, fin...

L'empire américain s'en va silencieusement, nous quitte sur la pointe des pieds, file à l'anglaise.

Son repli sur soi affole la foule des eurolâtres et les américanolâtres tremblent de ne plus avoir de modèle à vénérer.

Dorénavant ils se retrouvent seuls, sans maître pour dire le vrai et le faux, pour obéir comme les bons garçons et filles qu'ils sont, et errent sans but dans leur délire montant.

Déjà les signes se font sentir de leur terrifiante détresse et la classe pathétique des chroniqueurs médiatiques officiels, d'un personnel politique au aboi et de la puissance monétaire épouvantée de sa crainte de perdre son bon argent commence à ravir l'homme et la femme de bien.

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Plus encore, les deux géants géopolitiques, la Russie et les États-Unis-d'Amérique, s'entendent désormais comme larron en foire et ne sont plus que les petites mesquineries des néocons U.S. pour retenir encore un temps la grosse papatte de Monsieur Trump, lui qui n'attend plus que de serrer  la paluche de Monsieur Poutine.

Mais diantre, que j'ai pu faire d'erreurs d'appréciations sur trois des sujets les plus importants.

Je crus ainsi que le nouveau président des Etasunis  était un pure isolationniste, ce qu'il n'est pas.

Je crus aussi que la Russie de Poutine ne pourrait pas supporter que la France soit dirigée par une Marine Le Pen et que, surtout, que le président russe ferait tout pour que l'Union-européenne disparaisse, or les faits montrent l'inverse, ceci expliquant cela.

Je crus également que l'équipe poutinienne de gouvernement avait compris que le système économique globalisé touchait à sa fin, contrairement à celle de Trump et de la majorité des chancelleries, alors que des signes ténus montrent que ce serait plutôt aux U.S.A. que cette conjecture se saisit, même si je doute de cela dans son administration centrale.

Donc, je vais devoir revoir ma copie, repenser ma perception de la dynamique historique actuelle.

Alors, allons voir de ce qu'il en est.

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Il est rare qu'une élection ou la désignation d'un homme politique pour de très hautes fonctions, dans un pays ou une union quelconque, produise des effets géopolitiques tels que cela en fasse très rapidement évoluer l'ensemble des équilibres internationaux, voire en change du tout au tout les relations entre états.

Au minimum en politique étrangère, la continuité de l'état fait que les évolutions se font, le plus souvent, à pas comptés.

Lors de ces cinquante dernières années, cela survint par deux fois, à 31 ans d’intervalle, lors de la désignation au soviet suprême de Monsieur Gorbatchev en 1985, puis quand monsieur Trump fut élu président des États-Unis-d'Amérique en 2016.

P1000834.JPGIl n'est pas clairement visible, pas vraiment clair que l'Union-Européenne soit visée à la destruction par les U.S.A., quand bien même Donald Trump avait déclaré cette union comme étant dépassée et vieillotte, rien ne semble avoir véritablement changé.

Or, divers événements ou plutôt des indices, souvent ténus, me laissent à penser que des forces discrètes ont patiemment tissé des plans dont nous autres ne seraient que de vagues pions, nous changerions de camp tout en restant dans une situation similaire.

Ainsi, en France comme dans le reste de l'Union-Européenne, en Russie, aux Etasunis et  en Brande-Bretagne, il semble se passer des événements bien étranges et cela aurait plusieurs années d'origine.

Ainsi,rien que chez les américains, dans sa nouvelle administration centrale, nous ne comprendrions pas grand chose si nous ne trouvions pas le bon bout de fil pour en démêler l'écheveau.

Alors je vous propose que nous revenions à la substance de qui est Monsieur Trump, quelle est sa doctrine véritable.

Nombre d'entre-nous, et moi-même jusqu'à présent, pensaient que ce nouveau président U.S. était un pure isolationniste quand, en fait, il n'en est rien, en réalité c'est un réformateur, comme le furent en leur temps dans l'empire romain, César et Dioclétien par exemple.

Ces deux exemples montrent qu'un réformateur impérial est de deux types:

- celui qui chamboule l'ordre ancien lorsque l'organisation de l'empire, en plein dynamisme conquérant, le nécessite, César fut de ceux-là, mais vous remarquerez que cet exemple ne s'accorde pas à ce que peut représenter Monsieur Trump:

- Celui qui s'appuie sur le socle structurel ancien, culturel, organisationnel, anthropologique, religieux, politique, militaire...,  pour rectifier et régénérer l'empire, Dioclétien ( http://www.lebreviairedespatriotes.fr/28/02/2013/non-classe/diocletien-portrait-dun-empereur-reformateur/ ) en étant un bon exemple, similaire, à mon sens, du président U.S. actuel à près de 1750 ans intervalle.

Dès lors que l'on comprend sa nature réelle, la cohérence de son action devientP1000674.JPG évidente.

Géopolitiquement, fragilisé au plus haut point, l'empire ne peut que se replier sur ses appuis les plus précieux et les plus sûrs, Grande-Bretagne, Arabie-Séoudite, Japon, Israël, canada, plus quelques autres plus discrets, le sous-continent sud-américain se devant d'être de nouveau sous son contrôle, d'où son éloignement de Cuba, et l'Océan Pacifique redevient le centre de toute son attention avec, en marge, nécessité faisant loi, la Mer Méditerranée, d'où son soutien d'Israël contre vents et marées.

Pour le reste, oui les États-Unis-d'Amérique s'isolent, mais cela  est plus due à la conjoncture présente qu'à une véritable volonté de repli sur soi.

Pour l'économie, matrice symbolique outre-Atlantique, sa situation plus que délétère nécessiterait des mesures vigoureuses, mais justement en raison de cette situation à la limite de la rupture, soit Trump casse tout le plus rapidement possible, ce qui mènera à la faillite généralisée, soit il temporise, auquel cas nous retournerons à notre point de départ.

Quand à a politique, les forces industrielles qu'il représente font face à une lutte à mort contre les monétaristes néocons dont Madame Clinton est la représentante.

Comme j'ai pu déjà l'écrire auparavant, la déstabilisation des Etasunis est tel qu'à mon sens la seule volonté de Trump de réformer son pays et son empire, sans même que cela ait apporté de quelconques effets, peut facilement mener à leur désagrégation, voire à leur destruction, d'où la prudence du président U.S..

P1000807.JPGMais même cette prudence peut leur être néfaste, leur sera néfaste, à la simple vue de la formidable masse de crédits de toutes sortes qui empoisonne véritablement l'économie U.S. et l'Europe.

Avant que nous n'abordions le triple sujet que sont l'Union-Européenne, les élections françaises et la position ambigüe de la Russie en Europe, je me dois de faire un détour par l'économie.

En effet, le prix du pétrole reprend son effondrement, stagnant entre 53 et 54$ depuis quelques temps, il en est aujourd'hui à 47$70 ( http://www.businessbourse.com/2017/03/24/petrole-finit-baisse-a-new-york-a-4770-dollars-baril/ )  ce qui était à prévoir, sa baisse de production de l'année dernière et du début de l'année suivante en en ayant fait monté les prix, les industries nationales et internationales se retrouvent de plus en plus étranglées.

Les classes-moyennes se retrouvant largement appauvries, en Occident et hors d'Occident, elles sont forcées de ne plus acheter que l'essentiel, de quoi se nourrir, de se vêtir et de se loger, délaissant de plus en plus cet accessoire qui fait la puissance des échanges marchands.

Ce phénomène fut un moment légèrement compensé par les dépenses que firent, toujours en Occident, les petits rentiers qui craignaient, avec raison, que les banques ne leur confisquassent leurs petits pécules.

Mais il est à craindre que ces dépenses en soient venues à se tarir, la voiture neuveP1000767 - Copie.JPG achetée, le toit refait, la maison réaménagée, les enfants et petits-enfants gâtés..., ne reste plus, dans les coffres des établissements bancaires, que le minimum pour le cas où...

Ce qui a généré un effet pervers, celui d'avoir encore plus affaibli des banques ayant moins de fond en coffre, et qui, déjà, se retrouvaient toutes aux portes de leur banqueroute.

A ceci, il faut y rajouter un étonnant blocage de Wall Street, au plus haut depuis mi-Février ( eod.aspx?s=DJIAx ), monté passée en raison des Q.E. qui ont pris fin, blocage dû à ce que les banques centrales, dont la F.E.D., savent pertinemment que dorénavant la moindre baisse boursière un petit peu rapide pourrait provoquer un affolement généralisé menant à l'effondrement de l'économie-monde.

C'est pourquoi, maintenant, la dernière cartouche anti-crash ayant été épuisée, nous allons droit vers la faillite de la globalisation heureuse par la désindustrialisation généralisée, sans que quoi que ce soit ne puisse en freiner l'échéance, échéance qui, comme pour tout système chaotique, ne peut être intuitivement prévu que peu de temps avant son avènement, ici la pensée logique n'étant pas d'une grande utilité.

C'est cet événement qui, pour beaucoup de monde, est devenu improbable puisque sa survenue se fait avec retard.

P1000169.JPGSongez que depuis 2008 de nombreuses fois de maints signes montraient qu'il s'approchait de nous.

De plus, de 2012 jusqu'à la fin de l'année 2016, ces signes devenaient visibles, évidents même, sans que quoi que ce soit ne se passe, ou n'aient eu l'air de se passer.

Mais pendant ce temps là, silencieusement, sans faire le moindre bruit, les entreprises périclitaient, plus lentement, certes, mais elles périclitaient, les banques se fragilisaient et les pays ainsi que leur peuple s'appauvrissaient.

Voilà pourquoi presque plus personne n'imagine que cela puisse arriver.

De plus, songer que la société dans laquelle nous vivons puisse basculer comme cela avec une telle violence ne pouvant qu'être que de l'ordre du cauchemar, cette idée s'est retrouvée collectivement refoulée, plus encore au sein des élites des nations qu'au cœur des populations.

Mais revenons à la Russie et à l'Union-Européenne.

J'ai pu penser, un moment, que la Russie de Poutine, que son gouvernement était conscient de cet effondrement, or je pense aujourd'hui qu'il n'en est rien.

La raison que je m'en fait est certes un petit peu complexe et pourrait sembler hors sujet mais laissez-moi m'en expliquer.

Cela a un lien très fort avec la campagne électorale actuelle et le Front-National.IMGP0440.JPG

Depuis quelques temps déjà ce parti est régulièrement invité par un média web d'essence russe, Sputnik, et ce sans que la nécessité ne s'en fasse clairement ressentir, ce qui avait quelque peu éveillé mes soupçons.

Je les avais écarté, bien que mon intuition me susurrais des alertes régulières, c'est ainsi que survient le déni: je n'y croyais pas, je n'imaginais pas les russes assez sot pour aider à l'élection de la fifille de son terrible papounet.

Donc, lorsque j'appris que la cheftaine F.N. fut invité à la Douma, l'assemblée législative russe, un mois seulement avant ces élections, le déni que je me faisait d'une Russie qui voudrait dominer l'Union-Européenne s'effaça et cette idée me devint une évidence.

Pourquoi le F.N. serait-il ainsi si courtisé par la Russie, j'en vois plusieurs causes:

-Il est facilement manœuvrable, le tout s'agissant d'offrir ce qui ferait plaisir à ses cadres;

-Ce parti ne veut pas que la France quitte l'Union-Européenne, la preuve en est que lors du débat sur la première chaîne, Madame Le Pen avait bien dit qu'il fallait le pays se sépare de l'euro mais à aucun moment elle ne dit que la France doive se séparer de l'U.E. et de l'O.T.A.N.;

P1000741.JPG-Il a, tout comme l'immense majorité des autres partis politiques, sauf l'U.P.R., absolument besoin qu'un pays dominateur lui dicte ce qu'il doit faire;

N'oublions pas que Madame Le Pen s'était rendu à la tour de Monsieur Trump, juste après l'élection de son propriétaire, pour, je le suppute, se faire adouber par lui.

Puisque le nouveau président U.S. n'avait pas daigné rencontrer sa visiteuse, il était logique qu'elle alla chercher ailleurs un seigneur par qui être commander.

Ainsi, avoir maintenant la bénédiction de la Russie et de son président, Monsieur Poutine, le héro de l'anti-empire américain, lui offre une excellente écoute de ses électeurs, mais bien entendu cela ne peut qu'avoir un prix.

Quel est ce prix?

L'Union-Européenne et avoir la paix chez les français pardi, l'histoire de France montrant que notre pays est le plus instable politiquement, si les russes veulent que l'Union-Européenne soit sauvegardé tel quel, il leur faut absolument un parti politique à sa botte qui puisse conserver le peuple sous sa férule.

Vous remarquerez que l'élection de Donald Trump et celles, présidentielles qui viennent en France, furent précédées par le référendum britannique dit du brexit.

A ce niveau là, croire au hasard ce serait faire preuve d'une immense candeur, comment imaginer que les U.S.A. puissent se séparer de ce si proche allié, le seul véritable peut-être qu'est le Royaume-Uni?P1000758.JPG

Mon explication logique de ces concomitances intrigantes serait que ce qu'il se passe actuellement soit la résultante d'un plan ourdi longtemps en avance, par une équipe tripartite britannique, étasunienne et russe.

Mais pour la Russie, ce choix est à mon sens une erreur, une grossière erreur, j'en perçois déjà quatre mais il ne peut qu'y en avoir d'autres:

1) Choisir du mou, le F.N., plutôt que du dure, l'U.P.R., c'est faire le choix du fragile face à du solide, certes, cela évite de devoir batailler parfois face à des exigences du dure quand le mou, lui, ne fait qu'obéir, mais ne pas prendre en compte la solidité d'un parti pour la gouvernance d'un pays est imbécile, voyez l'état du P.S. et de L.R., par exemple, en raison de la simple présence du ci-devant Macron pour l'un, et d'un Fillon qui ira jusqu'au bout sans songer aux conséquences pour l'autre;

2) Les français ont désormais le sentiment qu'ils sont seuls contre tous, or ce peuple a toujours aimé ça et, ce, depuis des siècles, souvenons-nous des campagnes napoléoniennes en leur début ou des guerres que menèrent les rois au-devant du Saint-Empire-Romain-Germanique quand celui-ci avait en possession l'Espagne et les Pays-Bas...;

3) Marine Le Pen et le Front-National ne peuvent pas ne pas troubler le peuple russe en raison de ce qu'ils sont et que le père à la fifille de l'ogre rappelle de par sa P1000728.JPGsimple présence, quand bien même les adhérents les plus controversés seraient virés de ce parti (ne me dites pas que personne n'en savait rien).

4) De par les discours que ce parti et ses cadres portent, leur élection et celui de leur cheftaine peut générer des troubles violents de toutes sortes pouvant, là, nous conduire jusqu'à une guerre civile dont il est impossible de préciser la brutalité.

De fait, cela renforce ma détermination de votre pour Monsieur Asselineau d'abord, pour le représentant de son parti ensuite lors des élections législatives.

Au sujet de Monsieur Asselineau, j'ai plusieurs choses à en dire.

Déjà il m'amuse, rien que de la façon qu'il a de sortir le numéro d'un dossier devant un journaliste agacé, éberlué ou dépassé, puis d'en résumer rapidement le contenu tout en en sortant quelques phrases bien choisies, cela me fais me marrer comme un petit fou.

Ensuite, son petit coté asiatique très discret me séduit (il vécu de longues années au Japon), cela lui donne, paradoxalement, un aspect vieille France dont le pays avait besoin, un brin sévère, abrupt, voire peut-être un petit peu autoritaire, il a su organiser son parti de manière efficace, je le dis et le répète, lorsque la globalisation économique sera en totale faillite, lui et lui seul des prétendants à la magistrature suprême sera dans la capacité de réorganiser notre nation rapidement.

Pour le reste, ben, pour le reste j'ai trouvé une petite vidéo d'une demoiselle au pseudo de "Meitopi" qui résume à merveille ce que moi-même pense de l'U.P.R., en voici l'adresse: ( watch?v=enRG5vWvxaA ).

Je dois rajouter que je ne suis pas encarté à ce parti, même si je suis en accord avecP1000729.JPG la totalité de son programme, ceci pour conserver l'entièreté de ma liberté d'expression et de pensée, né dans la politique, je sais combien une pression collective inconsciente peut être puissante.

Enfin, pour finir sur ce sujet, la demoiselle Meitopi représente ces jeunes qui, à mon sens, sont de ce tout début de transition évolutive que j'avais évoqué dans mon libellé précédent, de celle qui, dans dix, vingt à trente ans, prendront le pouvoir un peu partout dans le monde.

L'Union-Européenne, quand à elle, enfin, plutôt son administration, n'en est plus qu'à naviguer à vu, entre deux contraintes contradictoires, perpétuer les réflexes hérités de l'empire U.S. finissant ou se chercher un nouveau maître (non, le F.N. n'est pas le seul en cela).

Cela ne se faisant pas sans tiraillement interne, entre:

-ceux qui veulent à tous prix perpétuer leur domination impériale U.S. d'antan en attendant des ordres qui, si ils viennent encore, ce ne peuvent l'être qu'au compte-goute;

-ceux qui lorgnent, comme le F.N., du coté de la Russie et Monsieur Poutine, en attendant l'heure où il leur faudra se ruer à Moscou pour être le premier à embrasser la terre sainte du Kremlin, en remplacement de celle de la Maison Blanche (en plein hiver, ça ne les changera pas trop);

-ceux aussi qui, ne trouvant ni l'un ni l'autre à leur goût, chercheront ici et là un nouveau gourou à adorer.

P1000853.JPGSeul la Chine en a les capacités et l'ouverture, elle qui doit avoir d'honorables correspondants sur place, je ne pense pas qu'elle verrait d'un bon œil que la Russie renoue d'avec ses vieux réflexes soviétiques.

Tout cela générant un joyeux bordel et je ne serais pas surpris que nos oligarques nationaux et européens se divisent de même.

Voilà, c'est pour toutes ces raisons que je pense que la Russie n'a pas encore saisi que nous sommes au bord d'une banqueroute internationale, ni les britanniques, seuls les étasuniens s'en doutent, mais s'en rendent-ils compte au plus haut de l'administration trumpienne, ça, personne ne peut le dire hormis ceux qui sont sur place.

Mais quoi qu'il en soit, je vous adjure de voter pour Monsieur Asselineau, à voir ce qu'il se passe, son élection et celui des députés U.P.R. va, dès maintenant, bien au-delà de la simple nécessité.

 

 

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