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  • L'excentricité comme mode de pensée.

    Le préfixe "ex-" renvoie ici au fait de porter "au-dehors", de mettre hors-de...", exprime donc, dans le mot "excentricité, de se placer hors du centre du cercle, d'en sortir.

    Excentrer sa pensée ne consiste pas à sortir du cercle, mais plutôt à s'éloigner de son centre, voire même d'en agrandir la circonférence.

    Sortir du cercle est, me paraît-il, de l'ordre de la folie, de la schizophrénie, du délire imaginaire...ou tout simplement, plus sainement, du résultat de l’œuvre artistique.  )

    Il s'agit, je le concède, d'un exercice périlleux en ce sens où cela peut facilement générer une relative asocialité si l'époque ne se prête pas aux concepts novateurs et/ou aux idées inédites.

    En revanche, cela permet de percevoir le monde et sa dynamique sous un angle nouveau, d'en rendre mieux compte de sa réalité.

    Je ne saurais pas en apporter de recette constitutive, je ne saurais pas dire comment faire pour avoir une pensée excentrique, le faisant naturellement sans en rechercher l'effet.

    Mais ce qui est remarquable c'est de constater combien ce centre s'est racorni autour d'un noyau dur composé de présupposés qui, pour nombre d'entre-eux, sont totalement insensés.

    Je vais donc montrer ici la nécessité de cette excentricité pouvant permettre un développement d'idées autrement impossible, ceci par deux exemples.P1010791.JPG

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  • Je suis le poisson qui dit que l'eau mouille.

    Je suis le poisson qui dit que l'eau mouille.

    Je fais parti de ceux qui veulent montrer que la réalité se trouve au-delà des apparences, que ce dans quoi nous nageons n'est pas tel qu'il s'en dit habituellement.

    Écoutez Monsieur Asselineau, lors de ses conférences, c'est ce qu'il nous conte.

    La réalité n'est pas une maîtresse affable, elle ne raconte pas ce que nous voudrions entendre, mais elle montre ce qui est, sans fard, sans mensonge, sans façade, parfois tellement discrètement qu'il en est ardue de la comprendre, parfois d'une telle évidence que cela en éclaire la nuit la plus sombre.

    Il n'est point de la vouloir croire mais juste d'en saisir la vérité complexe au-delà de toute rêverie.

    Et en ces temps où l'ingénue se laisse porté par les cauchemardesques trilles des hérauts d'oligarques évanescents, il n'est plus que temps d'aller rencontrer cetteP1020008.JPG éternelle maîtresse d'école de la vie.

    Dépeint-elle l'enfer ou la paradis, ni l'un ni l'autre, juste la vie, notre vie, et l'existence du monde, de son cours, de ses joies et de ses tourments, de l'infinité de l'être.

    Nous vivons un trouble et nous ne voyons plus rien, or la réalité nous appelle, elle nous requière toujours à elle, en son principe, alors, écoutons là, elle a tellement de choses à nous dire.

    Parce que si nous lui restons sourds elle nous rappellera à  l'ordre sans ménagement.

    C'est ainsi.

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  • Second exercice de style.

    Comme il en fut précédemment fin Juillet, pris par le temps, ici après avoir débuté un long texte qui, comme de nombreux autres, se retrouvera à la poubelle, je vais rapidement traiter de divers sujets en ne faisant que changer de couleur conjointement au nouveau thème.

    Ceux-ci porteront sur la violence à l'école, la conduite suicidaire de notre gouvernement, de la situation déplorable de l'Union-Européenne, de la disparition prochaine de l'oligarchie mondialisée et, pour finir, je reviendrai sur les pervers narcissiques.

    Je finirai en vous proposant quelques poèmes que j'avais, il y a longtemps, déjà publié ici et que je fais remonter du tréfonds de ce site.P1010654.JPG

     

     

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