Je viens de découvrir ce site par le renvoi d'un commentateur de "chronique du grand jeu" à ce texte où "Poutine annonce une confrontation globale avec les Etats-Unis".
Certes, celui-ci est pro-russe, pourquoi n'y en aurait-il pas puisque la glose euro-atlantiste se déverse chaque jour partout et tout le temps en France (ça me fais me souvenir de quand, enfant, je voyais mon père, communiste, allumer de poste de radio à lampe pour écouter radio-Moscou sur les ondes courtes).
Il est toutefois de constater combien il est regrettable qu'en notre beau pays il faille, pour trouver à s'informer, de chercher des traductions provenant de Russie, d'ailleurs, voire même des Etasunis.
Nos oligarques auraient-ils tant peur des français qu'ils entourent à tel point les médiats d'un si puissant halo de censure et de propagande?
Ce billet, que je vous conseillerais de lire, est des plus intéressant.
Si Mr. Poutine se permet d'être agressif face aux U.S.A. c'est qu'il sait la situation réelle de cette nation, qui ne peut qu'être que grandement catastrophique, ne pouvant plus avoir les capacités de sa politique.
Ou dit autrement, Tonton Sam est dans un état de faiblesse tel que tout ce qu'il peut faire ce sont des gesticulations inutiles.
Soit dit en passant, si les eurolâtres lui obéissent encore ce n'est pas tant parce qu'ils l'aiment ou le craignent, mais juste qu'ils savent très bien que sa disparition signera inéluctablement la leur, c'est aussi simple que ça.
C'est pourquoi la bande à Macron lui vend à tout vent la moindre de nos richesses industrielles et que les fameuses économies ne sont faites que pour soutenir notre vilain oncle en envoyant tout ce fric à Wall Street et non pas pour composer une armée européenne dont les langues sont pléthores et cadres plutôt rares.
En me référant à mon hypothèse d'un effondrement des U.S.A. suivant, en un miroir inversé, celui de l'U.R.S.S. en 1991, cette agressivité à l'endroit de cet empire ultime, que certains disent avec raison hégémonique, annonce sa fin prochaine: Gorbatchev recherchait un accord de paix avec Reagan quand, aujourd'hui, Trump ne peut qu'être que dans un rapport de force avec Poutine, son oligarchie ne lui en laissant pas le choix.
Il serait dès lors logique de penser que, si la-dite hypothèse se montre être une théorie, ce seront les États-Unis-d'Amérique qui disparaîtrons les premiers et qu'ensuite l'Union-européenne se délitera, à l'inverse de ce que fut la dissolution du pacte de Varsovie précédant l'abrogation de l'Union-Soviétique.
De même, autant ce fut le président soviétique qui voulait que son union se débarrassât des pays dits de l'est, ne pouvant plus les soutenir financièrement, autant le président U.S. veut conserver l'U .E. en corsetant l'Allemagne (d'où les nominations d'allemands pro-U.S. à la direction économique et politique de l'union) le temps pour lui de piller le peu de richesse y subsistant encore.
( Ce que j'écris là étant en désaccord d'avec ce que j'affirmais précédemment, mes approches évoluant au fur et à mesure des informations qui me parviennent. )
Si nous poursuivons cette réflexion dans sa logique, autant ce fut l'anéantissement des liens politiques et économiques entre les nations du bloc de l'est qui fit s'évanouir leurs accords militaires, autant il est à présager que ce sera l'effacement de l'O.T.A.N. qui mènera à celui de l'U.E ou, du-moins, qui la précèdera.
De la même manière, s'il fut déclaré la fin de l'U.R.S.S. lors de la prise de pouvoir de Mr. Eltsine, nous ne ferons qu'observer l'absence de fait des U.S.A. sans que quiconque n'en fasse, sur le moment, mentions.
Cela sera précédé soit du début d'une guerre civile, de l'effondrement de Wall Street ou d'un coup d'état, le premier scenario me paraissant le plus logique.
Je pense que ce sera le silence politique provenant d'outre-Atlantique et d'un affolement visible des équipes gouvernementales européennes qui sera, pour nous, le signe infaillible que ce délitement des E.U.A. aura atteint le niveau où sa disparition ne sera plus qu'une question de temps, ce qui est déjà vrai par ailleurs mais n'est pas encore en voie d'accomplissement.
Mais cela ne reste qu'un ensemble hypothétique puisqu'il me faudrait infiniment plus d'informations que le peu que j'ai à ma disposition pour pouvoir concevoir un scenario logique quand au destin des U.S.A. et dès lors de l'U.E..
Toutefois il serait logique de penser que, comme dans le bloc de l'est défunt, désormais le mensonge à tous les étages soit de mise, et qu'autant le gouvernement et les médiats nous mentent effrontément, autant les informations qui leur parviennent sont au mieux restreintes, au pire totalement fausses.
Ainsi est-il possible d'imaginer que les banques cachent (pour une large?) partie leurs faiblesses tout en faisant pression pour que ne soit pas révélé l'état déjà préoccupant de ce qu'elles en annoncent.
Ou que les services de renseignement intérieur ne transmettent pas l'entièreté de l'état d'esprit de la population, voire le tait.
La raison en est simple à comprendre, si un chef de service veut que le rapport fourni par ses agents lui soit favorable, il amoindrira l'étendue de la colère populaire, rapport lui-même atténué par son supérieur et que, de hiérarchie en hiérarchie, les renseignements en soient tellement transformés que cela n'ait plus rien à voir avec la réalité.
D'où les surprises de tous lors de l'apparition des gilettistes.
Ce phénomène ne pouvant que, plus ou moins, s'être étendu à l'ensemble de l'Union-Européenne, mais, surtout, de ne fournir à l'administration de notre union chérie que des indications absolument infondées puisque le plus haut de cette hiérarchie... c'est l'U.E. et que les gouvernements des états n'y agissent plus que comme de petits chefs de service.
Désormais, tout comme il doit en être aux U.S.A., plus aucun décideur ne sait ce qu'il se passe réellement dans les pays de l'U.E., même les statistiques doivent y être faux ou tus, et il n'est que les réactions populaires pour en faire paraître la vrai substance.
Le vidéonet sera bientôt censuré, ce qui cachera d'autant plus la réelle réactivité de la population.
Les U.S.A. et l'U .E. sont toutes deux intimement liées comme il en fut de l'Union-Soviétique et de ses satellites, pareil que dans les années 80 du coté de l'est, l'ouest d'aujourd'hui se désagrège sous les coups de butoir des médiocres qui nous gouvernent, et le dernier des réformateurs impériaux, Gorbatchev il y a quarante ans en U.R.S.S., Trump aux U.S.A. présentement, héritent d'une situation plus que misérable, funeste.
Le premier cherchait à faire redémarrer une économie exsangue et à ce que cessât la course aux armements, il à échoué, le second tente de réindustrialiser son pays à tous prix, même une guerre de grande ampleur, ce que pronostique certains, ne peut améliorer sa situation et il le sait, pour lui cela ne ferait qu'empirer la conjoncture de son pays.
Il échouera aussi inéluctablement.
Autant pour le premier ça s'était fini dans une relative paix, autant pour le second il est à craindre qu'un conflit intérieur en souligne la fin.
S'il m'était donné de passer ici un conseil pour tous les français expatriés outre-atlantique, rentrez chez-vous, quand bien même ici ce sera dure, là-bas ça n'en sera que plus sévère!
THEURIC