Prologue:
Ici je vais effectuer une critique de ceux qui nous gouvernent et de ceux qui leur font propagande, les journalistes officiels aux émoluments parait-il gracieux.
Cette critique s'établit sur une mise en garde: il n'est pas possible de mentir à longueur de temps, tout en sachant que ce qui est raconté est faux, ou ad minima d'une réalité dévoyée, sans que les personnes qui agissent de la sorte ne deviennent mensonge eux-mêmes.
Or, vue que de dire un mensonge, surtout si c'est sur ordre, rend soi-même mensonge, cela ne peut que générer le sentiment profond, donc inconscient, de sa non existence.
Ne soyons pas puritain, le mensonge nous est consubstantiel à nous autres êtres humains, mais, du-moins, il n'est, le plus souvent, qu'employé que par instants brefs, que ce soit pour résoudre des affaires importantes ou non, pour éviter un choc émotionnel trop violent pour son vis-à-vis, pour ne pas se faire disputer, pour se montrer d'une plus grande valeur que de celle dont nous sommes dotés, face à un danger par exemple...
Le mensonge est donc bien de notre nature.
Mais vous remarquerez que nous ne l'utilisons, le plus souvent, que de manière fugace, transitoire et, qu'avec la temps, nous apprenons qu'il nous faut éviter de mentir continuellement, que de proférer un mensonge trop gros peut facilement être démasqué, soit parce que des faits en viennent à le contredire, soit parce que nous-même en arrivons, plus tard, à affirmer le contraire de ce que nous disions préalablement.
Mais ce qui nous préoccupe aujourd'hui c'est cette spécificité de notre modernité faisant du mensonge pur une façon de gouverner les pays tout comme l'union et, ce, produit au sein d'une minorité sociale, politique et journalistique, sans qu'une puissante idéologie tautologique mais fragile, telles de celles qui traversèrent le XX° siècle, nécessitant qu'il faille à l'époque la préserver de l'idéologie contraire.
Ce fut la triple lutte entre le communisme, le capitalisme et la sociale-démocratie.
Rien ne le nécessiterait donc maintenant, sauf que la seule qui reste actuellement est diablement plus fragile que ces trois antérieures.
Il ne s'agit donc pas ici de ce mensonge dont le but serait de protéger sa vie ou celle d'un proche, de cacher une faute quelconque, voire même de tenter de se justifier d'une action maladroite ou mauvaise, il ne s'agit de rien de tout cela.
Ce besoin de mentir ne provient que de permettre à une infime minorité sociale, celle dite oligarchique, de s'enrichir toujours plus et de faire perdurer une union utopique, ultra & néolibérale, l'Union-européenne, leur tiroir-caisse, que tout le monde sait aux malfonctions majeures, aux portes de son démembrement et, oserais-je le dire sans risquer des problèmes, de structure totalement totalitaire.
Certes, ceux qui déversent continuellement ainsi cette énorme masse informe de tromperies en profitent par les émoluments officiels et peut-être officieux, qu'ils peuvent percevoir, tout autant que d'avoir le sentiment d'une position sociale avantageuse (quel pouvoir a aujourd'hui l'Assemblée Nationale et le sénat sinon aucun), mais ont-ils médité des dangers qu'ils font courir à leur mental?
Si à longueur de temps quelqu'un d'une bonne santé psychologique en vient à proférer dans les médiats, sans réelle et aucune raison valables, continuellement, de ces hâbleries dont nous sommes abreuvés, en sachant fort et for bien que ceux-ci ne reflètent en rien la réalité, il est à craindre qu'à force il ne vienne à en développer des troubles psychiques gravissimes.
Tous savent mais cachent en effet que la France est appauvrit toujours plus, jour après jour, à cause de l'UE€, il ne suffit pour cela que regarder l'historique de l'économie française.
Tous savent mais cachent que les retraites à point, demandée expressément par l'Union-européenne, ne sont là que pour que des fonds spéculatifs, comme le Blackrock US, puisse accaparer une part des retraites des français.
Tous savent mais cachent que la population a entièrement raison de faire grève sur ce sujet puisque tous les pays qui les ont mises au point voient les retraites de leurs vieux baisser.
Tous savent mais cachent que la police s'est conduite envers la population provinciale des gilettistes d'une manière similaire à celle d'autres pays telle que la Chine à Hong Kong, qu'ils critiquent hypocritement en plus.
Tous savent et cachent qu'ils trahissent allègrement, continuellement, leur mandat électif pour les uns, leur éthique professionnelle principielle pour les autres.
Mais aucun ne vient à se demander si, par hasard, leur façon de se conduire ainsi n'aurait pas sur eux des effets psychologiques néfastes, hormis en ce qui concerne, bien sûr, les pervers narcissiques en place, déjà psychiquement détruits par leur maladie.
Ceci d'autant plus qu'ils se savent parfaitement responsables de la situation actuelle: qui d'entre-eux a-t-il réagi quand Junker avait dit "qu'il ne pouvait y avoir de choix démocratique contre les traités européens"?
Aucun.
Certes, les élus du REM, les radioéléments, sont pour la plupart d'une naïveté affligeante, comme beaucoup de ceux des classes-moyennes hautes à supérieures dont ils sont issus, ils se disent, ils nous disent s'ennuyer, de ne servir à rien dans l'hémicycle, sans comprendre qu'en effet ils sont inutiles puisque les décisions se prennent toutes, ou presque, à Bruxelles.
Mais les autres, tous les autres, tout comme les journalistes dont nous pouvons admirer la trombine télévisuelle soir et matin depuis parfois des décennies, ainsi que ceux élus pour la majorité depuis longtemps, qui font tout pour ne surtout pas nous parler de l'union, sauf à en dire qu'il faudrait la réformer, ce qui est, je le redis, impossible, sont responsables en première instance de la situation déplorable de notre pays.
Et il n'est pas possible, sauf à ce qu'ils soient des malades mentaux qui en jouissent, qu'ils n'en culpabilisent pas en leur fond intérieur.
Plus encore, ils ne peuvent, dans leur vie du tous les jours, que de continuer de mentir éhontément pour un rien, par habitude, par réflexe conditionné, ce qui ne peut que rendre leur existence déplorable, personne n'ayant plus confiance en eux, même leur conjoint, quand bien même vivraient-ils dans l'entre-soi d'un certain confort, qui dans ces couples malgracieux aurait confiance véritablement en l'autre?
Qui, dans les rédactions ou dans les enceintes des assemblées délibératives à confiance en son voisin du même journal, même chaîne télé, même parti politique que lui?
Qui, parmi eux, n'a pas développé une tendance paranoïde, voire carrément paranoïaque?
Mais pire encore, par survie psychique ils ne peuvent qu'en venir à se mentir à eux-mêmes en refoulant la réalité, même, par extension, celle se présentant dans la vie quotidienne.
Phénomène d'autant plus dangereux qu'il est collectif.
Là se trouve ce brouillard conceptuel dedans lequel je fus plongé également, je sais donc parfaitement de quoi je cause.
Certains me lisent et vont donc comprendre dans quoi ils sont plongés, toutefois il faut du temps pour que de ce brouillard une brume moins dense ne le remplace, puis que la réalité pointe comme le soleil perce lentement, progressivement cette grisaille nébuleuse.
Pour le peuple provincial aussi, au contraire de ce qu'il se passe pour beaucoup des classes sociales les plus hautes et de ceux sus-nommés, cette dure réalité paraît en raison du vide du porte-monnaie, et il n'est plus que le réchauffement climatique anthropogénique qui, encore un peu, leur voile, de moins en moins, la véracité de l'euro sous l'égide de l'Union-Européenne germano-étasunienne.
Notre gouvernement, notre président et nos élus des chambres délibératives, les journalistes-chroniqueurs et autres experts de pacotille ne nous servant plus à rien qu'à mettre en place les petits caprices européistes sous les conseils malavisés, gonflés d'égoïsme, des oligarchies mondialistes.
Il leur fut commandé de dire changement climatique à la place de réchauffement climatique, qu'à cela ne tienne, ils répètent tous changement climatique à la place du mot réchauffement, ils ne savent pas pourquoi, ni ne comprennent d'où cela provient, mais qu'importe, s'il leur était demandé d'affirmer que le ciel est violet avec des petites fleurs roses, ils diraient que nos cieux d'une belle couleur violettes sont joliment décoré.
Certains en feraient même des poèmes et des chansons.
Il est à remarquer que ce sont les écolos et les féministes extrémistes qui se retrouvent à avoir leur cervelle la plus rongée par ces tromperies et que, tout de même, les médiats papier font preuve d'un petit peu plus d'honnêteté que de ceux radios et télés.
Ainsi, si s'accroit la proportion de gens qui ont retrouvé leur état normal par la contrainte de leur appauvrissement et ont recouvré leur identité en chassant de leur esprit, non encore totalement, les fantasmatiques histoires abracadabrantesques dedans lesquelles nous baignâmes pendant tant de décennies;
Les propagandistes de ces foutaises du-moins, eux et ceux qui les écoutent encore, continuent de s'enfoncer dans ce monde imaginaire d'où leurs certitudes se font l'inverse de ce que peut être que la réalité.
Ce monde imaginaire, digne de celui du pays du Jamais-Jamais d'un Peter Pan infantile, mêlant angoisses archétypales et impression d'une éternelle perfection, étant conforté, de plus, par cette sensation inconsciente mais puissante de non existence qu'il vient remplacer.
De ce vide mental, cosmique, qui en vient à accroitre autant le délitement de leur pensée structurée que de leur identité propre, puisque les informations qu'ils perçoivent montrant le réel est l'exacte inverse de ce qu'ils racontent eux-mêmes et, ce, sans qu'ils en aient de véritable intérêt, sauf d'être acheté d'un petit peu d'argent autant que de pouvoir, ce qu'ils savent également.
Leur faisant perdre, pour certain définitivement, leur intelligence naturelle, leur potentiel, c'est pourquoi il y eut des ministres qui montrèrent à la face du monde qu'ils ne connaissent même pas les mathématiques les plus basiques, la règle de trois.
Désormais, depuis le début de la révolte des gilettistes, le nombre de gens qui croient en ce qu'ils racontent se réduit, tous médiats et partis politiques officiels confondus.
Jusqu'aux dites classes-moyennes hautes à supérieures qui en viennent, elles aussi, à s'appauvrir, ainsi se réduit doucement le nombre de ceux qui se fient encore à ces foutaises conceptuelles.
Ainsi, à un moment donné, peut-être pas si lointain, elles ne seront plus considérées historiquement que comme le reflet d'une époque.
Et nous ne sommes pas loin de ce jour où, de ces journalistes en vue grassement payé déblatérant n'importe quoi sur ordre et de nos élus nous contant de belles mais fausses vérités, plus personne n'en écoutera les sornettes.
Que de ce principe de plaisir dedans lequel ils s'enfoncent encore, viendra en remplacement le principe de réalité qui les réveillera violemment.
Peut-être en se retrouvant à ce moment là à devoir faire face à la colère du peuple, de ce mot devoir dont ils ont oubliés le sens et, ce, jusqu'à la moindre lettre.
Peut-être ne peuvent-ils rien faire d'autre qu'obéir pour l'instant, mais du-moins seront-ils maintenant conscient de ce qui les tourmente véritablement.
THEURIC