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Serais-je radical?

Serais-je, en effet, radical?

Est radical, à mon sens, en politique, celui dont les réflexions portent à la racine des problèmes posés et/ou y apportant des remèdes énergiques, parfois absolus, suivant, bien entendu, l'optique idéologique qui est sien.

Je me suis abonné au journal lancé par Monsieur Onffray, Front Populaire, et, en en commençant la lecture, je me suis posé cette même question que de ce qu'il en est de l'UPR d'avant le scandale traversant ce parti et son chef de file, Monsieur Asselineau (qui a affaibli part la-même celui-ci): serais-je plus radical qu'eux tous?

En fait, les interrogations qui sont miennes vont bien au-delà de la seule perception de l'absolue nécessité de ce que notre pays, la France, reprenne l'entièreté de son indépendance de l'Union-européenne puisque j'y pose, peut-être plus encore, notre impératif préparation à sa disparition probable ainsi que de celle de notre domination par les Etats-Unis-d'Amérique, ad minima mentalement.P1030621.JPG

Ceci parce que, bien qu'il soit vrai qu'il nous serait qu'entièrement positif que la France reprenne sa liberté des contingences absurdes et totalitaire de l'union, que la nation retrouve sa souveraineté populaire pleine et entière, que l'état puisse, au plus tôt et à loisir, recourir à tous ses pouvoirs politiques et régaliens perdus et, qu'enfin, nous puissions recouvrer l'entièreté de notre démocratie et de notre identité nationale et individuelle.

Ainsi en est-il que la réalité des faits présents montre que ça risquerait à ce que cela survienne en raison de cette disparition bien plutôt qu'à ce que de nouveaux gouvernement et chambres délibératives décideraient de nous sortir de ce piège à rat.

Prévoir la sortie de l'UE c'est bien, prévoir sa disparition le serait tout autant!

Nous sommes toujours bloqués par ce triple verrouillage unioniste, institutionnellement, certes, mais aussi et surtout en notre belle patrie, idéologiquement, politiquement, ce à quoi je rajouterais dorénavant, médiatiquement.

La crise sanitaire due au SRAS-COV-2 nous ayant démontrée l'extrême fragilité unioniste face à une difficulté majeur, son administration étant dans la plus absolue incapacité décisionnelle lors d'un quelconque événement de cette ampleur (de tous les flançais).

Dès lors, en considérant cela et du-fait que ladite crise en a à un tel point perturbé le système économique mondial, surtout européen et des Amériques, qu'un effondrement systémique peut en être sérieusement pronostiqué.

P1040444.JPGSon étendue et violence à l'internationale dépendant directement de la survie du dollar, si celui-ci perdure dans l'année, fortes sont les chances pour que, à cette échelle, l'économie reprenne, évidemment en une basse intensité dans les premiers temps.

En revanche, les instabilités économiques de l'Union-européenne, dont l'origine se trouve  dans le double formalisme des traités tant de l'union que de l'euro, ne pourrons que s'accentuer pour conduire, à terme, à une dislocation et de l'une, et de l'autre, ceci d'autant plus que, pour survivre, wall Street pourrait être tenté de pomper les richesses des bourses européennes.

Ce qui ne peut qu'être que la conclusion logique de l'observation des réactions des différents pays la composant lors de ladite crise, fermeture des frontières, concurrence importante pour se fournir en matériels médicaux, désaccords politiques, recentrage nationale industriel et des fournitures agricoles, promesses aux populations qui ne pourront pas être tenues....

Alors imaginez donc de ce qu'il en sera quand le système boursier et spéculatif mondiale deviendra malade et que l'UE se retrouve à devoir faire face à une détresse économique d'une dimension inégalée.

Si tant est que nous ne nous retrouvions pas à faire face à un ou plusieurs pays se décidant de s'en séparer avant que cela survienne, déstabilisant de fait tout ceP1030616.JPG micmac bruxellois.

Aussi se dit-il, de la part de Messieurs Onffray (que j'apprécie) et Zemmour (je les salue s'ils me lisent) entre-autre, que nous courrions droit vers une guerre civile quand, de mon avis, si cette crainte il y aurait, cela se passera plutôt au USA qu'aux quatre coins de l'Hexagone (hi, hi, hi).

Le dollar pouvant parfaitement survivre dans l'empire US tout en ce que des combats de diverses intensités s'y mènent, ce à quoi craignent nombre de français qui, ne voulant en être conscient, en refoulent l'angoisse en la projetant à l'endroit de notre patrie, phénomène semblable se passant chez les blancs comme chez les noirs, heureusement minoritaire.

Et oui, tous rêvant tellement de ce fantasme américanolâtre qu'ils  préféreraient qu'une telle catastrophe se produise sur notre sol plutôt que chez notre cher Tonton Sam tant malfaisant.

Seulement risquerions-nous quelques échauffourées rapidement calmées.

La preuve en est que le terme employé est celui d'Europe plutôt que d'union, marque à mon sens de ce fantasme.

Fantasme parce que, me dis-je, les peuples européens pour des raisons ou d'autres, P1040699.JPGdu-moins des français majoritairement de ce que j'en perçois, ne veulent plus en entendre parler, même sous la forme d'une fédération ou d'une confédération, ils en ont trop souffert.

A un point tel que, pour certains, ils en furent contraints d'inscrire sur leur peau leur identité pour que, de la douleur du tatouage que cela leur a procuré, ils comprennent enfin qui ils sont! 

Ceci d'autant plus que le jour où la France n'y sera plus, toutes les magouilles petites et grandes, les errements et autres prévarications qu'il nous est loisir d'imaginer seront mis sur la place publique, et là l’écœurement sera d'autant plus important.

Tout comme il en sera des raisons réelles de son existence, de notre domination par l'empire thalassocratique US que Monsieur Greiling montre très bien dans son ouvrage "Le Grand Jeu" dont peu sont ceux semblant s'y être intéressé, du-moins y faisant mention, qui pourrait très bien mener à un rejet plus ou moins important de la culture US en déclin.

Sans compter le choc traumatique pour certains que pourrait mener la disparition de l'UE€, de l'OTAN et de cet empire qui, même s'il survit en tant que pays, ne pourra plus se montrer comme puissance rayonnante, mais juste en tant qu'une union déclinante.

Eux se retrouveront dès lors vide de rien ni de personne.P1040391.JPG

En fin de compte si  je suis radical c'est de m'essayer de comprendre comment va évoluer tout ce cirque absurde, m'ayant réchappé à toute cette complexité doctrinale plus ou moins consciente, sans y porter de véritable jugement de valeur, tout en, je vous l'accorde, être parfois provocateur (ce qui rime).

Pour une part, cela provient de ce que nous n'avons pas su remplacer notre séparation d'avec notre religion traditionnelle, le catholicisme, qui de ce fait et comme je l'ai perçu antérieurement, ne peut pas ne pas recouvrer ses lettres de noblesse, ayant en même temps évolué dans notre modernité tout en étant dans un mécanisme de redécouverte de ses passions originelles.

Allant bien au-delà de la croyance en Dieu.

Et c'est un athée qui vous le dit.

 

 

THEURIC

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