Être conscient de ce qui nous anime individuellement comme collectivement, sans nous laisser subjuguer par quoi que ce soit, en les comprenant, en portant également nos réflexions sur nos instabilité mentales, sur nos faiblesses et nos forces, est, ce me semble, ce qui ne peut que nous permettre autant de nous réaliser pleinement que de nous adapter aux péripéties de la vie.
Cette vie ne peut être un long fleuve tranquille mais est traversée autant par des étapes, des difficultés et, parfois, par de dures tribulations, voire à ce que des horreurs en viennent à se fracasser à l'encontre de notre existence.
Conserver cette conscience pleine et entière, d'évidence autant que faire ce peu, tant de notre état physique, mental, nerveux, de comprendre au mieux les passions collectives qui peuvent nous traverser, de saisir, au meilleurs possible, la dynamique historique de l'époque, que nous y participions ou non, bien que la non-action reste en lui-même un choix et, dès lors et de ce fait une action;
De tout faire pour garder cet esprit clair et, mieux encore, clairvoyant, de ce qui nous anime, nous, nos proches, notre société et l'humanité est, je le concède, une gageure, mais du-moins d'être et de rester dans cette disposition ne peut qu'être profitable pour tous.
Quand bien même certains resteront aveugles, quoi qu'il se passe, à ce qui deviendra ainsi pour les autres une réalité, ou à se qu'ils souffrent mentalement et/ou physiquement à de tels changements.
Ceci parce que les temps qui viennent ne peuvent que se révéler une étape ardue à traverser.
De fait, il devient de plus en plus évident pour tous que le régime néolibéral sous l'égide impérial US et de son dollar, tendent à se déliter au même rythme que leur déclin.
( Voici le copier/collé d'une toute petite partie d'un texte du site or.fr, traduit de l'étasunien provenant de cet autre, où s'y trouve le meilleurs résumé de ce que j'affirme, bien que j'y adjoins deux réflexions:
1) l'hyperinflation y a bien lieu, centré dans les opérations spéculatives et boursières, mais puisque les USA importent quasiment tout et dès que la population recevra de l'argent gratuitement, cela ne pourra que s'étendre à son ensemble;
2) s'il y a guerres, elles ont lieux: celles du Proche- Orient étendue à l'Afghanistan sont de celles-là, sans compter les guerres politiques et économiques que l’imperium conduit envers la Syrie, l'Iran, le Venezuela, la Russie, entre-autres...:
"Les États-Unis réunissent tous les ingrédients pouvant entraîner la destruction d'un empire : déficits, dettes, dépenses militaires excessives, dépréciation de la monnaie, effondrement du commerce, épidémie, ébranlement de l'ordre public et émeutes.
Deux choses manquent pour compléter le tableau : les guerres et l'hyperinflation. Malheureusement, ces deux facteurs sont susceptibles de se produire dans les années à venir." )
Ce fait majeur, central, grandement accéléré en raison de la crise sanitaire due au SRAS-COV-2, nous mène, nous, français, déjà, à de grandes difficultés qui ne pourrons que gravement s'accentuer au fil du temps.
Or, le fait qu'une part, heureusement se restreignant mais lentement, du plus haut de notre hiérarchie sociale est dans l'incapacité de le reconnaître, ou, sinon, de façon fragmentaire, mène à ce que, dans un futur plus ou moins proche, nous nous devrons, dans l'urgence, de suppléer à son incapacité et inaptitude, entre-autre du gouvernement, dès lors que les Etats-Unis-d'Amérique ne pourront plus cacher, même aux esprits les plus obtus, leur situation pitoyable.
Comme j'ai pu déjà vous en entretenir, nous nous retrouverons dès lors face à deux éventualités:
I)-soit le dollar tient et, auquel cas, seule l'Union-européenne subira un ébranlement de grande ampleur la faisant disparaître, ce qui serait pour nous la meilleurs des choses, ou plutôt la moins mauvaise, nous pourrons continuer de commercer d'avec le monde;
II)-soit cette monnaie périclite et en ce cas ce sera ledit monde qui se retrouvera aussi au-dedans d'une telle situation.
Ces questions économiques déjà présentes sont au premier chef politiques dans le sens où ce rêve d'Amérique formalise idéologiquement, même l'Allemagne, les décisions des acteurs gouvernementaux, administratifs, industrielles, bancaires et autres...
Puisque s'établissent trois approches face à notre soumission à l'union: conservatrice, réformatrice et d’indépendance, et que les réflexions des deux premiers ne se posent que sur la continuité de son existence, que la seule crainte en sa disparition et à celle US mène dès son abord à diverse crises d'hystéries, angoisses morbides et autres agitations extravagantes et insensées;
Alors nous pouvons considérer probable qu'un grand nombre de ceux qui font décision en France ne seront plus en capacité de la moindre décision et action dès lors que l'UE et/ou les USA se seront plus.
Comme j'avais déjà pu l'expliquer, il y a de forte probabilité que notre indépendance nationale nous ne l'obtiendrions pas par une haute lutte décennale mais bien plutôt ne l'aurons que par une manière ou une autre d'absence de ceux tenant la laisse qui nous enchaîne à ces unions, ceci de par la chute de l'une, de l'autre ou des deux.
Certes, en ce moment les choses sont plus complexes que cela.
De ces forces conservatrices, voulant que l'UE perdure telle quelle, et réformatrice, désirant réformer cette union irréformable, deux camps s'y affrontent en leur sein, celui américanolâtre et celui germanolâtre, certains passant de l'un à l'autre suivant les événements.
Scission qu'il est possible de percevoir à l'intérieur du gouvernement jusqu'à la présidence, président y navigant d'aller en retour de Merkel à Trump.
L'Allemagne, tergiversant depuis quelque temps entre ses intérêts propres, se sortir de l'union, et sa jouissance de dominer l'Europe, y rester, a choisi le second sur le premier de ces choix.
Cela ne pouvant que conduire les USA, la Grande-Bretagne ainsi que d'autres pays à chercher à déstabiliser l'Union-européenne en accentuant les désaccords déjà présents entre les pays la composant ainsi qu'à l'intérieur de ceux-ci.
Or, de toutes, la France est, de fait, la nation la plus instable.
Nous auront donc à gérer quatre, voire cinq difficultés majeures, des défis que nous devrons relever et pouvant s'étendre pendant un certain et indéterminé temps, soient:
I)- une crise économie importante au mieux centrée sur l'UE, ou un effondrement économique mondial si le dollar disparaissait entant que monnaie d'échange internationale, provenant de la survenue de la pandémie, toutefois déjà entrain depuis Juillet à Août 2019;
II)- une partie importante de la haute hiérarchie sociale devenant progressivement inopérante, elle qui est déjà totalement inefficace mais détient toutes les manettes du pouvoir;
III)- des actions de déstabilisation du pays aux origines anglo-saxonnes dont nous devons avoir une absolue conscience, quoi que nous pensions, et de ne pas confondre d'avec les réactions populaires normales face aux décisions absurdes, mortifères et contre-productives de notre gouvernement pour tenter de sauver ses union et euro chéris;
IV)- la fuite, l'inhibition, les divagations et discours absurdes, le déni et scotomisation, les accusations imbéciles ou des réactions parfois violentes de la part de ceux qui nous gouvernent et d'une partie de notre intelligentsia;
V)- le risque d'un retour de la pandémie au milieu de ce capharnaüm comme l'explique Charles Sannat.
Notre nôtre autre gageure, amis lecteurs, est dores et déjà double, de ne pas nous laisser entraîner par des passions dangereuses et inutiles ainsi que de nous préparer à ce qu'il faut bien appeler un ébranlement, soit ce qui est plus qu'une crise et moins qu'une catastrophe.
De ne pas se retrouver excités par des exactions d'extrêmes droites blanches, noires (surtout africaine) ou musulmanes.
Tout autant que de mouvements anarchistes qui se montrent toujours absurdes et allant à l'encontre de nos intérêts.
De nous y préparer tant en intendance (faire ses réserves), physiquement qu'intellectuellement, aussi que de prendre soin de nos proches qui risquent de péter un câble lorsque tout cela surviendra.
Bien entendu, il est impossible de prévoir avec précision le futur et l'ensemble de ces événements pourraient, sait-on jamais, ne pas avoir lieu, ou, du-moins, de ne pas survenir aussi violemment, certains même se passer en douceur ou de ne pas advenir.
Toutefois, de se préparer au pire ou, suivant le vieille adage : "qui peut le plus, peut le moins", ne peut que nous permettre d'agir avec la meilleurs efficacité possible.
Mais pour cela il nous faut et faudra avoir la vision la plus concrète possible du sens des circonstances.
THEURIC