Dans le vieux garage de la maison de feue ma mère, où les fenêtres de la portes étaient cassées, une abeille charpentière " Xylocopa violacea " avait fait, d'un vieux tuyau en acier qui y traînait, son nid pour ses futures larves.
Celle-ci butine un muflier gueule de loup (muflier ↦ mufle ↦ museau et, par extension, pour le second, grossier et rustre, intéressant non?) "Antirrhinum majus".
Préambule:
Si mes derniers billets vous semblent anxiogène c'est que j'émets de tels avis qui viennent contrecarrer ceux déversés par les médiats en les amoindrissant et les contredisant.
Avant-propos:
Pour pouvoir agir au mieux, il est d'urgence de comprendre ce à quoi nous nous confrontons, c'est à cela, avec plus ou moins d'efficacité, que je m'emploie: le rendre intelligible.
Il ne s'agit pas seulement de concevoir cela sur de seule matière économique, politique ou sanitaire..., mais de percevoir, d'une manière multifactorielle, quels sont les éléments qui génèrent notre situation.
Le principal, dès lors, étant de s'essayer d'en débusquer les bas-fonds, de percevoir le ou les éléments qui, plus que tout autre chose, déterminent les raisons déraisonnables qui, depuis longtemps, nous mènent là où nous en sommes, en somme.
J'en ai, il est vrai, exploré plusieurs, l'effondrement des USA en reflet inversé d'avec l'URSS, la rétrogression historique nous faisant revivre une façon de second empire jusqu'à sa fin, la compulsion de répétition nous reconduisant autour de 1917 à 1950, tout cela sous des formes différentes de ce que nos aïeux ont pu vivre, mais sous un fond similaire.
Il en est aussi de notre domination par un empire thalassocratique grandement déclinant, au bord de la guerre civile, les Etats-Unis-d'Amérique, dont l'Union-européenne est la créature triplement verrouillée, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, l'empêchant à toute réelle évolution, ne pouvant dès lors être réformée, l'effondrement idéologique et politique qui y est lié, menant à une quasi unilatéralité décisionnelle des partis officiels et des discours similaires des médiats en place.
Mais, d'une manière factuelle, un facteur important que je vous avais déjà présenté, me semble primordiale à développer ici pour que vous compreniez, amis lecteurs, quels sont les points faibles du pouvoir en place en France, ainsi que du pourquoi il tend à ce totalitarisme que les allemands disent avec raison être de l'absurdie (bien que leur gouvernement, comme bien d'autres européens, tendent, eux aussi, aux mêmes tentations absolutistes).
J'avais, sur le bureau de mon ordinateur, accumulé toute un ensemble d'adresses traitant de sujets dont le but aurait été d'appuyer mon propos, mais, en fait, saisissant l'urgence de la situation, je préfère effectuer ici une démonstration sans prendre le temps de prouver ce que je vais avancer.
Ceci, de plus, que je ne pense pas qu'il y en ai vraiment besoin, nous sentons tous quelque chose de l'ordre d'un mouvement de fond: les mensonges qui nous sont contés prennent de moins en moins.
En effet, ce qui se fait appeler de l'ingénierie sociale, ce qui n'est que de la manipulation, dénomination existant pour nous faire croire que ceux qui en usent sont intelligents, or je puis vous affirmer de par mon expérience qu'un manipulateur est toujours un crétin, s'il ne l'est il le deviendra.
Cette pseudo-ingénierie, donc, finit par ne plus fonctionner pour deux raisons, la première est que les populations finissent par générer une résistance psychique à ses mécanismes, puis par les rejeter.
En second lieu parce que la réalité de ce qui est vécu au jour le jour étant inverse à ce qui est faussement dépeint fini, au fil du temps, par représenter des contradictions majeures et cette fausseté à être réfuté puis rejeté en tant que mensonge.
Ce que nous vivons aujourd'hui est ce que nous pourrions nommer un despotisme médiocratique, soit un coup d'état par des médiocres, c'est cela que je vais tenter de démontrer, sachant que cette bande de guignolos sont très contents que l'on puisse les considérer comme ayant de la jugeote.
La fatalité des médiocrates:
Ont-ils voulu que nous en arrivions là où nous en sommes?
Je ne le pense pas.
Ne serait-ce pour une bonne raison: ils sont tous, ou le sont devenus, dans l'incapacité de pouvoir prévoir quoi que ce soit à long terme et ne font que réagir à leurs angoisses et aux pressions qu'il subissent.
Ils, j'entends, par ce pronom, ceux du gouvernement, de la majorité des cadres des partis politiques officiels, d'une partie de la haute administration, les propriétaires et dirigeants des médiats en vu, ainsi que du reste de cette mouvance détenant le même dogme et intérêts que ceux-là.
Ils, donc, se retrouvent dans une situation qu'ils n'avaient pas recherché, celle des pleins pouvoirs dits sanitaires que les députés du REM, les radioéléments, offrent à l'exécutif, ce à quoi l'opposition droite et gauche n'oppose qu'une opposition, à de rares exceptions près, autant inconsistante que fugace.
Il faut dire que nous nous retrouvons maintenant dans une position dont la résultante est à rechercher des décennies en arrière, où nous vîmes une baisse de capacité intellectuelle régulière tant de nos élites que de nos élus.
Ainsi, les freins des gouvernements antérieurs portés à l'encontre des obligations de l'Union-Européenne via les GOPE, qui obligent des économies toujours plus drastiques de l'état et à la privatisation de nos services publics, s'amenuisant au fil du temps, nous nous retrouvons aujourd'hui devant un gouvernement où ces obligations fondent toutes leurs décisions.
L'existence même de l'euro conduisant à la désindustrialisation de la France, nos usines allant usiner dans les anciens pays de l'est aux payes misérables (dû aussi à la libre circulation des capitaux, des personnes et des biens, dont les impôts des GAFAM, les usines et les immigrés), cette monnaie amenant de plus une concurrence totalement déséquilibrée entre ceux du nord et du sud, en un avantage absolu pour les premiers.
Ces exigences, dis-je, sont les réels ferments de la paupérisation autant du pays que des français, générant la colère populaire, d'où l'érection du mouvement gilettiste.
L'oligarchie française et européenne, les bons pigeons au grain dont raffolent celle étasunienne contrôlant le parti démocrate, celui républicain profitant tout autant de ces ramiers, ainsi que de son état-profond, mirent en place, à l'intérieur des partis politiques officiels, des personnalités de plus en plus falotes ou contrôlent celles qui ont quelques secrets inavouables, le REM, bricolé en toute hâte de bric et de broc, en en étant la consécration aboutie.
N'oublions pas que Macron fait parti des "jeunes dirigeants" formés par les agences étasuniennes, qu'il fut déniché par le patron d'AXA de l'époque, désigné par Mr. Attali comme étant notre futur président et visité par un représentant desdites agences, par celui de l'union ainsi que par Mme. Merkel.
Totalement obéissants aux injonctions de l'UE et obnubilés par la vulgate idéologique néolibérale monétariste US absurde, ce président, son gouvernement, son parti, ainsi que la majorité des autres siégeant ou non dans les chambres délibératives, pris dans cette fièvre hallucinatoire, n'eurent que de cesse que de suivre les oukases unionistes et étasuniennes (d'où la vente, sans grande réaction passée et présente, de nos fleurons industriels nationaux aux potentats américains).
( Vous remarquerez toutefois l'extrême amateurisme des triches électorales des démocrates, qui se dirait provenant de la CIA, ce qui marque là encore la médiocrité grandissante de Tonton Sam. )
Ceci sous la justification des journaliste cornichons de nos médiats détenus par nos pigeons gros, gras au grain et au gril recto-verso.
Puis, et puis, juste après que le mouvement des gilets jaunes finit par se calmer à la suite des exactions policières et des mensonges et silences journalistiques, deux événements survinrent qui fracassèrent le tout: la pandémie et l'élection US, dont nos génies ne surent aucunement prévoir ni l'une, ni l'autre.
Entre leur imprévoyance de la première, qui montra à la face du monde leur incompétence pleine et entière, et l'ubuesque réaction hystérique des masses médiats, de la classe politique et des chroniqueurs de tous poils, qui, suivant chacun, nous exhortèrent quasiment à voter pour l'un ou l'autre candidat de ces élections US, il nous est désormais loisir d'observer leur, à tous, situation lamentable.
Et, en cela, si ça peut vous rassurer, amis lecteurs, n'allez pas croire que seule la France détiendrait de telles équipes éreintée, hormis certains pays de l'est telles que la Pologne et la Hongrie qui amassent le plus de richesse possible de ceux de l'ouest, en payant le moins possible, et qui, dès que la situation de l'UE deviendra intenable, la quittera sans préavis, tous les autres sont dotés du même type d’énergumènes.
J'émettrais même l'idée que cela concerne, plus ou moins et de diverses façons, quasiment tous les gouvernements mondiaux.
Dictateurs à l'insu de leur plein gré:
Ont-ils voulu, ont-ils l'intention, veulent-ils mettre en place un régime totalitaire?
Je ne pense pas qu'ils aient été de cette volonté là, ni il y a trois ans, ni même aujourd'hui, de fait ils pensent tous avoir raison et se conçoivent eux-même comme étant de la plus pure essence démocratique, ne voyant dans le peuple que du populisme fascisant puisque celui-ci récuse de plus en plus notre appartenance à l'union ainsi que tout ce que cela entend.
Et même s'ils réduisent avec le temps les libertés publiques, ils ne le font, le conçoivent-ils ainsi, que pour le bien de la nation, de la république et, et, de la démocratie.
Certes et de cela je me dois, maintenant, de le préciser:
Tous ces acteurs que je désigne sous le vocable de ce pronom personnel sujet de la troisième personne du pluriel "ils" ne pensent pas tous la même chose, très loin de là, certain même doivent être ulcérés par ce qu'il se passe, à l'exemple de Jean Quatremer, l'eurolâtre fébrile, qui se révolte contre les mesures du dernier confinement.
Il doit même s'y produire de nombreuses scissions à l'intérieurs, parfois virulentes, mais quel parti politique a-t-il appelé à une vigoureuse manifestation pour faire pression sur le gouvernement affin de l'empêcher d'activer ce coup d'état larvé?
Hormis ceux qui sont écartés par cette mouvance et de suivants qui ne la suivent pas puisque s'en étant éloignés, l'ensemble restant partage, sans en douter, les mêmes approches idéologiques et de semblables perceptions des événement nationaux, européens et mondiaux, leurs différences de conceptions n'étant plus que de l'ordre du détail.
Détails qui, par ailleurs, doivent créer les plus intenses disputes, voire même conduire à des haines farouches: il faut à chacun évacuer le stress qui est sien.
Je désigne, donc, comme d'autres avant moi, m'en inspirant, cette mouvance comme étant une médiocratie.
C'est dans l'idée de montrer que leurs décisions et manques de volonté, la demande électoraliste de certains partis à beaucoup plus de rigueur envers le peuple rétif, ou d'obéissance au gouvernement plus ou moins formelle pour d'autres, leur mensonges pléthoriques, n'est pas la résultante d'un froid et supérieur calcul mais n'est juste que leurs réaction à leur pulsions personnelles.
Ce qui les mène à des réactions toujours plus absurdes, à leur manque de réactivité, à leurs discours hors du champ de leurs principes affichés et/ou à leurs desseins déraisonnables déconnectés de la réalité.
De fait, les lois liberticides qui, sans grand doute, seront bientôt votés, me démontrent une chose: ils paniques, tous!
Oui, ils paniquent!
Tout comme panique le parti démocrates étasunien, la CIA et l'oligarchie US, la preuve en étant que "face bouc" ainsi que youtube et les télévisions US censure jusqu'au président US et même, pour les deux premiers, les colonisés que nous sommes.
Ce phénomène qui se nomme une fuite en avant, qui consiste à vouloir continuer dans une voie démontrant son inanité autant que de ses effets néfastes, touche plus que tout autre chose nos énergumènes.
Cette fuite en avant débuta véritablement dès Mars dernier quand nous apprîmes que le pays ne disposait ni de masque, ni de respirateurs en grand nombre, ni de test suffisant, ceci en raison de leur paralysie décisionnelle.
Dès le début, il leur aurait été très simple d'avouer ces trois manques, quitte même, au pire de leur couardise, de faire payer un lampiste pour cela, ce n'aurait été ni élégant, ni juste, mais ç'aurait calmé les gens.
Se débrouiller au plus vite de faire fabriquer ces matériels par les entreprises, faire tester les malades par les vétérinaires et ouvrir en grand les cliniques privées, en ayant auparavant tapé le point sur la table pour que l'administration cessât de freiner toute solution rapide et efficace, leur aurait évité de ce que les citoyens commençassent à les méjuger.
Mais il n'en firent rien et préférèrent mentir aux gens et, ce, à mon sens, pour une simple raison: aucun ministre tout comme le président ne se sent légitime, ils savent tous avoir volé leur poste, et les élections pour ce dernier, ce fut ce sentiment là qui les avait laissé interdit, en ses deux sens.
( De ne pas se sentir à leur place fit émerger en eux la conscience de leur traîtrise suivit de celle de leur culpabilité, puis, à contrario, vint le moment actuel où cette culpabilité, en s'exacerbant du fait de la monté de leur anxiété, les conduisent à cette rébellion contre le peuple qu'ils savent souverain. )
C'est pourquoi ils furent de telle manière paralysés qu'ils ne prirent aucune décision véritable, ce ne fut qu'au dernier moment, dans la panique, qu'ils se décidèrent à enfermer la population chez-elle, la veille même ils tenaient un discours contraire.
Vous remarquerez que rien ne fut accomplit pour préparer une seconde vague qu'ils annonçaient tous, là encore j'en perçois une raison de même ordre: ils n'ont jamais cru à ce que cela puisse advenir.
Là encore cette panique fut visible, eux qui ne pensaient qu'à affoler les gens en été en annonçant des nombres de cas sans jamais parler de celui de malade, prouvant déjà leurs craintes de la population, se retrouvèrent, de fait, à devoir reconfiner (néologisme) tout le monde, se mettant en plus, entre-autre, les commerçants et les artistes à dos (peut-être même un nombre grandissant de journalistes et de la classe-moyenne supérieur qui étaient de leur bord, n'attendant plus que la réaction des policiers et gendarmes).
Maintenant qu'ils se retrouvent dans la situation d'être détestés par de plus en plus de monde, ils n'ont plus d'autres choix que de limiter, autant que faire se peut, les libertés publiques et ainsi de tenter de freiner l'irritabilité de la population, ou du-moins ses effets.
S'il continuent encore ainsi, il y a de forte chance que, bientôt, nous puissions assister aux premières arrestations politiques qui, vous pourrez le voir, se retrouveront justifiées ou tues par nos médiats officiels et sans que l'Union-européenne n'en dise mot.
Ce que nous avons déjà pu observer lors du mouvement des gilettistes.
De la réalité comme fondement de la sérénité:
La réalité est désobligeante de cette manière où de s'y confronter peut déstabiliser le sens de ce que nous comprenons de ce que nous percevons, notre composition de sens.
Ce ne peut qu'être qu'en saisissant ce processus que nous pouvons nous rasséréner.
Il est vrai que notre présent n'est pas rassurant et que cette plus que crise économique que nous sentons tous se rapprocher l'est moins encore.
Du-moins d'en être conscient ne peut que nous permettre autant d'agir présentement au mieux ainsi que de nous préparer à ce futur dont il est réaliste de ne pas pouvoir dire de quelle manière cette faillite généralisée se passera.
Du-moins pouvons-nous nous dire y être prêt.
Je conçois qu'il puisse être angoissant de considérer le double effondrement idéologique et politique, toutefois d'en percevoir cette réalité, pour moi tangible, ne peut, là encore, que de nous permettre de ne pas être surpris dès lors que cela sera parvenu à sa pleine clarté pour tous.
Certains de nos élus resteront en place quoi qu'il se passe, mais notre déconvenue ne pourrait être de la même dimension que du nombre de ceux qui nous deviendront invisible, surtout des chambres délibératives, mais aussi de ceux qui se trouve au sein du pouvoir exécutif.
Il n'est plus temps de nous aveugler, de dénier les faits et la situation.
La mouvance eurolâtre américanolâtre néolibérale monétariste (tu parles d'un titre) part, au moins en France, sinon en Europe, en Occident, voire à l'international, en lambeau intellectuel.
Notre gouvernement et ceux qui les suivent tentent de sauver leur peau et leur pouvoir, n'ayant déjà plus de prestige à perdre, en s'essayant de contrôler la population.
Mais que font des sots sinon des sottises, alors ne nous affolons pas et percevons les choses telles qu'elles sont: à n'en pas douter ils feront la dernière erreur à ne pas commettre, la bourde de trop.
Et pour l'instant, continuons de leur exercer une belle masse de pression indirecte avec calme et détermination.
THEURIC