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Une époque passante maintenant de versifier.

Présentation:

 

Le second poème commence par un quatrain transformé d'un de ceux que mon maître en poésie avait écrit (perdu depuis) qu'il m'avait offert, ouvrier-philosophe, charron de son état, forgeron-carrossier, que j'avais rencontré jeune homme quand j'était OS en dépôt d'autobus, à les nettoyer.

 

Nous avions fait ensemble un "cadavre exquis", recopié sur le tableau syndical, il avais aussi jugé mes toutes premières œuvres encore approximatives.

 

Du premier, il est temps de ne plus se morfondre mais de penser l'avenir.

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             Il est temps passé

          D'explorer ce miroir

D'une époque insolite et odieuse

 

Maintenant de la poésie

 

J'ai tout dit sur mon blog en ces années passées,

Contant ce que je peux penser de cet époque,

Où j'y ai fait l'essai de vous débroussailler

Les si inouïs chaos que ce temps évoque.

 

Je vous laisse lire, en prose profuse,

De ces billets anciens racontant le présent

D'ères finissantes en leurs sens abstruses :

 

Cet avilissement tant déshumanisant

Que tout ces bornés, qui, doucement, l'infuse,

Ne sont plus qu'ombres de rêves agonisant.

 

Certes, parfois, j'ai pu produire des erreurs,

Et le reconnais là, avec humilité.

Mais le moment n'est plus de s'abattre de peur,

En revanche de vivre joie et acuité.

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                       Il est de ceux-là

D'où bruissent vanité autant que vacuité.

                          En serais-je?

 

 

Le président

 

Un petit président, invétéré bavard,

Derrière son bureau, pérorait à foison.

Ses concitoyens écoutaient, goguenards,

Du sermon magistral la rime et la raison.

 

« Mon génie reconnu transcende l'univers,

A moi tout seul, je suis la civilisation,

A chaque décisions ne pense que nation,

Vous aime, mon peuple, je suis votre convers.

 

Toute décision est mûrement réfléchie,

Toute action pesée, mes idées rafraîchies,

Je médite chaque jour pour le bien commun,

Ne bafoue pas les lois d'un revers de main.

 

Je suis votre lumière, ma vie, exhalaison

De la bonté et de gouverner sur terre,

De faire mon mieux bon sens en floraison,

Phénix de tout savoir, sagesse exemplaire.

 

Je suis le créateur au-delà de tout art,

Le démiurge fondateur d'absolu savoir,

Déniant à quiconque le droit de vouloir croire

Que ce que je conte est le fait d’un ignare. »

 

Quand ce prêche finit, silence s'établit.

La gêne légère de visages pâli

Donnait en salle l'allure d'un sépulcre,

De perdre l'esprit de ne penser qu'au lucre.

 

 

 

THEURIC

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