Chantez les mots
En vos sons glorieux
D'un verbe éprouvé
Le sonnet
Le sonnet est un art ô combien passionnant.
Deux quatrains, deux tercets en fondent le secret :
En quatorze vers l'ensemble s'en dirait
De l'âme obscure du poète flânant.
En dire énormément en de très peu de mots
Est là exercice d'esprit fort exaltant,
Aussi souffletant, des cœurs, de tous leurs maux.
Il est vrai y est pratique ardue, autant
Qu'il clame à notre ouïe fortissimo,
Tels de très courts chants, des hymnes éclatants.
Il est de la rigueur en en faisant beauté,
De sa brièveté faisant sonner les sons
Dont l'oreille perçois comme bonne façon
Le fond de son être, sa sensibilité.
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Quelle qu'en soit la raison,
De n'oublier la délicatesse
Est vertu et grâce
La malveillance
Parfois homme ou femme, bien au-delà de tout âge,
Entre humeur et folie, surgit de l'indécence,
Des maux des mot, gestes brutaux, violence,
Vilenies d'un sort s'affirmant fol orage.
Autant que la femme doit respect à l'homme,
Autant que l'homme doit respect à la femme :
Montrez de l'élégance en tout optimum !
D'un très grand jamais ne se montrer infâme :
De l'un de l'autre, être bon au maximum,
Que l'on soit marié ou alors misogame.
Et puis homme et femme parfois volages,
Aimant en tous point les plaisirs des sens
Ont tous droit de vivre leur concupiscence
Sans qu'il n'y ait, surtout, précieux, moindre rage.
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Que n'en comprenais-je
D'ouïr de belles musiques
En leurs débuts abscons?
De l'apprentissage de la beauté
La beauté peut être de grande violence
Quant l'esprit l'ignore d'en être séparé.
Il veut ne pas la voir ou la contrecarrer,
De la dénier, la gloser en virulence.
Le beau est souvent de grande complexité
Et parfois d'un trait se fait l'œuvre géniale.,
Mais toujours l'art sublime l'intemporalité.
Or, s'y confronter quand, rompu au trivial,
Le vulgaire commun se vit à satiété,
Le cœur ne sais plus, grogne, tempête, râle.
Il faut du temps pour nous y familiariser,
Être tenaces, persévérants, acharnés,
Que cette chose étrange vienne s'incarner :
Plaisirs d'avant, d'après puissent se composer.
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Savoir être qui je suis
Plus que de toutes choses
Est magnificence de l'âme
Vive la Nation
Cette vidéo où se conte la nations
M'a tant plu et ému jusqu'aux larmes perlées
Que j'en sonne ce sonnet en mots corrélés :
Français nous sommes, y est la confirmation !
Blanc, jaune, noir ou violet nous sommes de patrie
Qui est celle qui choisi de vivre commun
La souveraineté en égale fratrie.
La France affirme le peuple suzerain,
La loi, bien public en anthropométrie,
La constitution nous en est le parchemin.
Des félons nous volent ces nôtres facultés,
Sans vertu ni raison, tyrans dérisoires.
Il n'est que de si peu que ce fait occulté
Trouve noblesse : la Nation, s'en prévaloir !
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Quiétude et constance suivent,
En un profond soleil
Les ondes vermeilles
La patience
La patience est la denrée admirable,
Soufflant de ce doux vent du temps respectable
Qui habille la geste de l'humain de bien
Se voyant se bâtir les horizons lointains.
Lentement se fondent les ordonnancements
D'une existence perdue de tous ses buts
Retrouvant son chemin au sein de maints tourments.
Après s'être égaré dans tous les azimuts,
Doucement se viennent les ères élégants :
Ô douceur de vivre suivant d'âpres luttes.
Je suis au temps suivant ces lancinant chagrins
Qu'une douleur pétrie ne me laissait de paix
S'évanouissant en lenteur en ses moindres aspects,
Puis me vivre serein en croissant mon entrain.
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Messieurs chantons la femme,
Chantons l'amour,
Chantons en cœur!
Aux femmes d'été
Que les femmes sont belles à l'été venu,
Plus belles encore qu'au printemps naissant.
Je croise ces beautés, m'en pâme, retenu
De ne vouloir froisser ces dames en passant.
Les bras se dénudent et les jambes aussi,
Les sourires embrasent leur beau visage,
Et des fois, je l'avoue, rient de mes facéties :
De mes galanteries en babillages,
De mes plaisanteries, idées, esprit, récit,
Entre légèreté et beaux badinages.
Je rime pour toutes ces dames qui, croisées,
M'ont ému, de l'âgée assise sur un banc,
La jeune contant mes achats, déjà blasée...,
Toutes m'émeuvent et, ce, éternellement.
THEURIC