Du désert en un cri des pires lendemains !
Toujours je suis de ceux, cheminant à tâtons,
Pour lequel le sérieux fait maintes traverses,
Encore à tâtonner du bout de mon bâton,
A fuir, à me cacher à la moindre adverse.
Lors :
Pourquoi donc ma quête, ténébreuses vertus,
Me rend si bien conçu les suites secrètes ?
Serais-je de l'action qui transcende le temps,
Homme de création aux arts lumineux,
Personne de pouvoir dans un gouvernement,
Un sage aux savoirs autant vertigineux ?
Mais :
Non, je suis simple passant, obscur et réservé,
Menant sur le clavier les mots s'y déversant.
J'en suis sûr et c'est ça le comble de l'inouï :
Les faits qu'ainsi traçât l'idée le long des lignes,
Tout ce que ce que je notais, en vrai, m'a ébahi
Et parfois me paraît quasiment maligne.
Et :
Et les pense faux, je ne peux les croire,
Aussi ne rien valoir en tord ou en défauts.
Or je sais que ces textes décrivent du réel,
Suivent le contexte, la marche, le progrès,
De ce moment présent en sa suite mortelle :
Voici, de l'accident, je converse des rets !
Où :
Nous nous menons au-devant de tribulations,
Avenir en tension et demain hésitant !
Le futur me susurre des heures assurées
Parce que je suis sûr que toutes idioties
Sauront, des dirigeants, nous faire endurer,
En gestes diligents, de nue autocratie.
Or :
Non seulement cela, de mes affirmations,
Mais leurs applications nous le certifiera :
Les lois qui gouvernent les liens entre nations
Ces règles internes, externes des marches
De l'entier des pays, fondent les relations
Dont tout droit je pense la possible démarche.
Donc :
Et quand ne sera plus notre cher Oncle Sam
Tombera l'infâme des lois en absolu.
La ruine s'éloignera, en Europe, après
Les financiers dégâts, troublantes intrigues
Du déclin éconduit : l'effacement des prêts
Des bailleurs détruits par pertes prodigues.
En sorte :
D'hostiles querelles accapareront le monde
Quand faillite fondre sur les fols cartels !
Je voudrais prévenir de ces destins douteux,
Ces âges à venir aux venins néfastes,
Je voudrais, des passions, montrer combien coûteux
Serait d’aliénation ! S'oublier enthousiaste !
Aussi :
Que dire et à qui, qui écoute et lit ?
Ce verbe là délie-t-il de n'être acquis ?
Lors, ce grand silence en réponse à mes mots,
Cette nonchalance au-devant de tous cris,
Cette dénégation que n'advenir des maux
Ne font renonciation de mes traits et écrits :
Ainsi :
Ainsi las et si gourd puis-je que constater
Du destin plausible... en Cassandre recourt ?
De la ruine de tous au feu que tout embrase,
D'une décade va, de ce tout, s'allumer
Des troubles, dissensions, comme des métastases
Où des armes dantesques irons tout consumer.
Alors :
L'humanité perdue dedans cette folie,
Croira l'autre que lie, ce lointain inconnu :
Il en est à l'est si près et si lointain,
Deux géants différents, tant autant semblables,
Se toisant sans cesse aux abords tibétains
Qui, de mèche, enflammeraient-il de cet effroyable?
Puis :
Que puis-je présager de si tant terrifiant?
Serait-il si pétrifiant d'en être messager ?
La-demi des humains sera-il trépassée?
Tous seront-ils meurtris de ce cri de l'histoire?
Des pays, patries, nations seront-ils foudroyés
Et d'éteindre ce tout d'énergie combien va-il falloir.
Après :
Ni en mal ni en bien l'Homme en suite vivra
Si de ce pauvre substrat naîtrait l'autre destin.
Ou vivrions-nous reclus de nos angoisses vaines
De peur d'un lendemain différent d'aujourd'hui?
Après, au loin, lointain, quoi qu'il advienne,
Le cosmos nous sera, du destin, l'infini.
Voici :
Voici de quoi je conte de ce que je pressens,
De ce que je ressens n'est pas fait tout en bronze :
Le futur n'est pas vrai tant qu'il n'est pas présent,
Encore faudrait-il que la conscience veille,
De lâcher ce néant terriblement pesant
De s'éveiller affin de se tenir conseille.
Nous,
Sommes tous détenteurs de nos droits politiques
Et à sa pratique soyons nos professeurs :
Néanmoins,
Mon utopie niaise de vouloir que ce monde
Comprenne les tourments qui nous peuvent s'abattre:
Cet espoir amaigri voudrait qu'il se confronte
A nos vices les plus viles qui deviendraient de marbre.
Mais peut-être faudrait-il que nous les traversions
Ces méfaits terrifiants pour que, du vivre, nous les poursuivions ?
Dès lors,
Faudrait-il que nos malheurs explorent les ensembles des rets
Pour qu'enfin nous puissions nous contempler sereins
D'une sagesse vaste d'autant que de nos faits
Que de nos vouloirs savoir en humbles pèlerins ?
Faudrait-il que nous naviguions dans un tel purin
Pour qu'enfin nous sachions qui nous sommes enfin?
THEURIC