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Là, en soir d’Été.

 

Au soir de l'Eté

 

Les femmes sont belles en ces soirs d’Été

Quand l'Automne montre ses jaunes feuillages.

Tel qu'au chaud soleil suit les froides étoilées,

Ces dames, bras nus, couvrent, là, leur bel âge.

 

J'aime ces sources parfumées comme autant ces fraîcheurs

Des tôt matins emmitouflés en vêtures élégantes

De ces brumes se levant à mesure des heures.

 

Femmes, les contemple cheminer, fringantes,

De leurs pas comptés au rythme de leurs heurs

Et quoi qu'elles vivent, souvent, pétillantes.

 

Les femmes sont belles la fin d’Été venue,

Des riches formes aux graciles si menues,

J'admire autant leur charme et beauté,

Songeant, suivant, leur si douce abricotée.

 

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Assis confortablement,

Je fume ma clope,

Chez-moi,

Là,

Dans le salon de mon appartement,

Dans ce petit bâtiment sis Perreux-sur-Marne,

En banlieue parisienne,

A l'est de Paris,

Je fume ma clope,

Et je suis,

Là,

En France,

A l'ouest,

Tout à l'ouest de L' Eurasie,

Je suis assis,

Là,

Et je fume ma clope,

Tout proche de ce petit affluent de la Seine,

La Marne, en France,

Sur Terre,

Je suis là,

Et je Fume ma clope,

Tranquille,

Tranquille, omme la Terre qui tourne,

Tourne autour du Soleil,

Qui tourne,

Si tranquille,

Et moi, là, tranquille, je fume ma clope,

La Terre qui tourne autour du soleil,

Tranquille,

Comme ces huit autres planètes,

Ses sœurs, qui tournent,

Tournent autour du soleil,

Qui tourne comme tourne le Soleil,

Sans cesse,

Au médium de la Voie-Lactée,

Notre Galaxie,

Notre galaxie où j'habite

Où je suis, là,

Et où je fume ma clope,

Dans la nôtre de galaxie,

Dans notre galaxie où je suis,

Cette galaxie qui rejoint certaines de ses semblables

A grande vitesse,

Vers le petit tas de galaxies,

Cet amas local qui fonce vers d'autres,

Et d'où je suis,

Moi,

Là,

Confortablement assis,

Et je fume ma clope

Dans l'univers inflationniste … … …

Et après ?

Au-delà ?

Je ne sais … … …

Mais moi, je fume ma clope

Et je suis,

Là !

 

 

THEURIC

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