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  • Réflexion sur une plaisanterie de bas de page dont pas grand monde fait cas.

     Il s'agit d'un aveu, de ces mouches piquantes lancées en signe d'agacement ou de dédain envers une personne qui semble inférieur à soi, un moins que rien.

    Mais en aucun cas il est bienvenu de traiter son hôte, hôte de marque, de cette manière, surtout en publique, c'est autant le signe d'un manque de goût et de tact, de grossièreté que d'agir de la sorte, ou bien il est inutile d'inviter cette personne.

    Quelle est cette injure proférée sous forme d'une plaisanterie mesquine et douteuse qui ne peut que faire perdre la face à celui qui en est le sujet?

    Quelle est cette injure que fait le sot en marque de domination sur l'autre?

    Quelle est cette injure que fait un dominant perdant sa prédominance?

    Monsieur Barack Obama, Président des États-Unis-d'Amérique a comparé la Grande-Bretagne et la France à ses filles lorsque, répondant à la question d'un journaliste, il disait, qu'entre ses filles c'était pareille qu'entre ces deux pays, paraît-il alliés, il ne savait qui choisir.

    Mais pourquoi donc le peu de réaction de monsieur François Hollande en réponse à cette pique?

    Parce qu'il en a aussitôt compris les détestables implications nationales et internationales et lui n'avait pas vraiment besoin de cela, surtout maintenant, à la veille de deux élections dont celle européenne.

    Ce fut pour lui, me semble-t-il, d'une violence inouïe qui, en quelque mots, ont effacé toutes les bonnes intensions et sentiments qu'il avait pour le président américain.

    Demain il ne fera que donner le change avec lui parce qu'il ne sait pas si c'est ou pas une manipulation, il ne sait plus si il peut ou non avoir confiance en lui surtout il ne sait plus comment il est considéré ou déconsidéré.

    Souvenez-vous de ce que j'ai écrit dans:

    "Aphorismes!"

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme ou de la femme;

    -L'animalisation de l'homme ou de la femme (j'y rajoute, aujourd'hui, l'enfant).

    Il s'agit donc, sous cet air de rigolade, en plus de l'aveu d'un fait, notre vassalisation, d'une double injures proférée à l'endroit de notre Président de la République et, dès lors, une double injures à tous les français et, bien entendu, double injures faite aux anglais et à leur gouvernement qui s'en complait.

    Il y a eu, en effet, féminisation et infantilisation de monsieur Hollande, notre féminisation et infantilisation de nous tous.

    Mais le président américain était-il conscient que cela fut injurieux?

    Est-il de cette crétinerie là?

    Et vu la manière qu’il a, lui et son équipe, de se conduire avec l’un et l’autre de ces états-nations, je ne peux que plaindre ses enfants.


    Mais bon, que peut-on faire d’un pays qui a inventé le macdo, le créationnisme et le rapp et de gens qui le considère comme le centre du monde et qui prient pour que leur pays en soit vassal, sinon rien.

    Sommes-nous les esclaves de l'Amérique?

    Dans la bouche de monsieur Barack Obama, le mot "bon" est-il sans c?

    Pour faire rire son publique à bon compte cela ne gène pas ce môsieur le pitre de mettre les gouvernements français et anglais dans les pires difficultés, sans s'excuser sans même comprendre et, peut-être, sans même percevoir que cette triviale légèreté, cette médiocre indifférence peut mener au rejet, à terme, de son pays.

    Sans compter les conséquences désastreuses autant du regard porté des autres peuples européens, surtout du sud, sur nous que celles de l'ensemble des peuples mondiaux: ne serions-nous, pour Môsieur Obama, que des femmelettes et des enfants, des pantins?

    C'est la vulgarité avec laquelle s'exprima monsieur Obama, ce contentement non feint, cette gourmandise du maître  parlant de son larbin en sa présence (sa fifille) mais, surtout, du sentiment étrange que celui-ci avait, en des mots proches, émis la même idées avec ses conseillés qui me confond: monsieur Obama est-il aussi stupide, sait-il si peu tenir sa langue ou serait-il si désespéré?

    Cela nous montre, surtout, combien nous sommes tous les serviteurs dociles de ces pervers que sont la gouvernance américaine.

    Demain monsieur Obama dirait-il qu'il aime la France comme il aime son chien?

    Ô tempora, ô mores…

    Alors, fut-ce un lapsus linguae révélateur ou la tentative ridicule de monsieur Obama de se valoriser aux yeux de ses convives en proférant ces insanités, surement les deux.

    Pauvre monsieur, lui qui sait son empire finissant, fini même, pays n'ayant même plus la force de sa politique et qui, comme seul exutoire, ne trouve rien de mieux à faire que de se moquer de deux de ces derniers alliés, de ces deux derniers alliés.

    Voyez ce que j'ai pu écrire, là encore, dans "Aphorisme":

    La violence d'un pouvoir montre toujours sa faiblesse, quelle que puisse être cette violence, quel que puisse être ce pouvoir.

    Pensez, lecteurs, ce que vous voulez de notre Président de la République, mais ne laissons pas un pays, à ce qu'il paraît, ami, l'injurier et nous injurier de la sorte.

    Mais cette injure ne se montre pas que lors d'un dîné d'état, la bassesse des feuilletons d'Amérique, les anglicismes récurant et imbéciles jusqu'aux portes de nos magasins, la pensée néolibérale qui a envahi toutes les sphères sociales, les titres des film américains non traduit, et bien d'autres signes que nous ne voyons plus de notre asservissement, tout cela ne sont qu'injure continuel à notre intelligence.

    Alors monsieur Obama a beau jeu de nous considérer comme sa fifille parce que nous nous considérons nous-même ainsi!

    Et cela depuis fort longtemps, allez voir les différentes vidéo de monsieur Assélineau, vous comprendrez.

     

    THEURIC

  • Quelle période étrange!

    Nous vivons une période étrange.


    Plus je m'instruis des déséquilibres économiques mondiaux, plus l'imminence d'une crise majeur me semble probable.


    Or, peu en est fait du cas, surtout de sa suite.


    Certes, sont discutés les-dits déséquilibres: les effets délétères de l'euro sont décortiqués, l'état déplorable des monnaies est montré et démontré, l’effarante accumulation de crédits de toute sorte nous est exposée, la déstabilisation entre producteurs pauvres là-bas et consommateurs appauvris ici est établie, l'apparition et le gonflement démesuré d'une myriade de bulles spéculatives nous est révélé...


    En revanche, rien ou si peu n'est dit au sujet d'un crash mondial qui, pourtant, serait la suite logique de toutes ces aberrations macro-économiques et économico-politiques qui sont égrainées tout au long de bon nombre de sites.


    C'est ce qui fait, pour moi, l'étrangeté de notre époque: ne pas pouvoir, ni collectivement, ni individuellement, envisager, ne serait-ce que la possibilité, d'une rupture désastreuse de l'économie-monde.


    Pourtant, tous les signes sont là et sauf à me prouver le contraire, soit la solidité intrinsèque de l'économie mondiale, je ne vois pas comment ce système peut encore perdurer jusqu'à même un court, voire un très court terme.


    Si cette rupture se produit, ce qui revient pour moi à écrire plutôt: quand cette rupture se produira, le fait qu'aucune réelle analyse sérieuse n'en est fait ne pourra pas ne pas nous plonger dans des difficultés abyssales.

    C'est vrai, il peut y avoir ça et là tel ou tel commentateur qui, comme moi, essaie de prévenir des multiples dangers et adversités vers lesquelles la ruine universelle nous conduira.

    Mais cela n'est pas le fait de personnalité en vue, soit parce que ce sont des personnes qui sont, de même que je le suis, amateurs, soit parce que ces quelques personnalités sont, d'une façon ou d'une autre, misent dans l'impossibilité de s'exprimer.

    Internet existe aujourd'hui, outil d'expression à la parole largement libre, mais je n'y lis que peu, sinon même rien, du-moins en langue française, de ce qui me semblerais faire sens au-delà de la probabilité de cette ruine: des réflexions politiques, géopolitiques et géostratégiques sur les effets à court et moyen terme de la-dite ruine, autant en France, en Europe que dans le reste du monde.

    C'est pourquoi j'exprime ce puissant sentiment d'étrangeté.

    Pourtant cela semble logique: si, comme je le dit, les immenses déséquilibres économiques conduisent, à terme, irrémédiablement au délabrement monétaire et boursier, la désindustrialisation à marche forcée de l'Occident ainsi que du Japon, la production dans des pays aux faiblesses salariales, devenue surproduction de produits invendables en raison de cette crise première, la monoculture étendue à un très grand nombre de pays, et pas des plus riches,  ne pourrons pas ne pas avoir de conséquences majeurs en Europe et dans le monde, le contraire est impossible.

    Il doit tout de même y avoir des officines plus ou moins discrète œuvrant à faire ce travail de conjecture, le L.E.A.P., par exemple, mais celui-ci ne se penche essentiellement que sur les seuls faits économiques et peu sur les autres conjonctures.

    Il est pour le moins étrange pour moi d'avoir l'impression d'être l'un des seuls à s'essayer d'établir quel pourrait être notre proche futur.

    Pourrais-je envisager cela, d'en être que l'un des seuls...?

    N'est-ce donc pas étrange que ce soit aux amateurs qu'est dévolu ce rôle d'alarme?

    Qu'en pourrais-je dire sinon le traumatisme ressenti par les élites et pour partie le peuple lorsque l'empire américain ne sera définitivement plus ce qu'il représente encore un peu aujourd'hui, traumatisme qui nous fera prendre six mois à un an de retard.

    L'effondrement plus ou moins rapide du commerce international, maritime et aérien.

    Le manque cruel de quasiment tous les objets et outils dont nous avons tous besoins ainsi que de toutes les pièces de rechange.

    Le manque, aussi, de matières premières, minières et de l'énergie, ainsi que celles déjà manufacturées tels que les tissus, les aciers ou le papier.

    Les banques, assurances et fonds spéculatifs pour la plupart faillis et les gouvernements obligés de les nationaliser, ad minima pour leur simple sauvegarde.

    Des forces armées européennes réduites à quasiment rien avec une France, en tant que première puissance militaire européenne, pouvant réunir l'ensemble de son armée de terre dans un seul et dérisoire stade de foot.

    Des tensions déjà existants allant en accroissement sur les cinq continents, au sein des pays comme entre divers nations, tensions pouvant mener au pire.

    Toutes les monnaies en déshérence, les états sud-européens soit rejetés par l'Union-Européenne, soit la quittant en se délivrant, dans le même temps, de l'euro.

    La déliquescence des U.S.A., son éclatement ou une seconde guerre de sécession, de toute façon une disparition au moins en tant qu'empire.

    Allez naviguer sur internet et vous verrez que je me base sur des informations pour avancer cela et ce simplement en francophonie.

    Imaginez le nombre d'informations que la personne bien placée, anglophone ou sachant utiliser au mieux l'outil informatique serait dans la capacité de percevoir et comprendre et donc de déduire pour notre proche futur de la situation présente.

    Et pourtant pas grand chose n'est perceptible.

    A croire que tout le monde a compris mais que personne n'ose se l'avouer: nous serons bientôt devant bien des incertitudes et des désolations.

    Quelle période étrange!

     

     THEURIC

  • L'histoire et l'Eden

    L'histoire est une garce qui ne laisse quiconque en repos!


    Nos maîtres, bientôt, ne seront plus, le dollar, les U.S.A., le dogme néolibéral sont moribonds.


    Bientôt la pensée étriquée de comptable de boutiquier qui berce nos élus du flon-flon quotidien des molles croyances en la toute puissance du dieu dollar-euro-yen va s'enliser dans le sable de la ruine universelle.

    Les anglais l'ont déjà compris qui font prendre à leur pays un virage serré.

    Les allemands le saisissent à peine dans la crainte de leur effondrement et l'appauvrissement de leurs vieux.


    Tout fait feu sur l'hôtel dressé de la moindre valeur pouvant réchauffer ce pouvoir ploutocratique international et étasunien exsangue, ici, en Europe, nous nous en vidons de nos richesses, ailleurs, les usines ferment de ne plus vendre à quiconque.


    L'infini monceau de crédits ainsi que le gonflement continuel de bulles spéculatives titanesques remettrons, sous peu, tous les compteurs à zéro.


    Déjà se sentent les saveurs passées d'une toute fin de dix-neuvième siècle avec ses rires et ses tourments, ses vérités et ses mensonges, ses principes et ses craintes où l'Inde y sera la France d'alors, la Chine y jouera le rôle de l'Allemagne, le Japon fera une Angleterre présentable, l'Indochine fera Belgique et le Proche-Orient ressemblera aux Balkans.


    Les Amériques, faillies, retourneront à leur Western chérie où le rôle des indiens et des cowboys sera pour le moins chamboulé.


    Ici, en nos contrées de l'ouest eurasiatique, d'anciens réflexes reviendront, la terre, d'abord, l'usine ensuite, la science renouvelée, les arts enfin exploratoires, l'armée en Afrique y joue déjà à contrecœur le temps béni des colonies, partout de nouveaux horizons surgirons mais de si anciens réflexes aussi.


    Et l'histoire, toujours furie, nous navrera de ses exigences.


    Gardez-vous de l'esprit de l’Éden, réservez cela à nos descendants qui, partis au loin voyager au fin fond du cosmos, se souviendront pour toujours du temps de leur ancêtres, nous, qui vivaient sur une petite planète bleu.


    L'histoire est cruelle et sait prendre son dû.


    Nous, contentons nous du moindre mal, l'instruction est tout, lire, compter, savoir penser, savoir apprendre, savoir comprendre, comprendre ce que nous savons et surtout, être curieux de tout.


    Appelons à une nouvelle renaissance!

     

    THEURIC