Avant que je ne développe le thème du titre de ce billet, je ne peux pas faire autrement que de porter, sur cette première page, mes observations au sujet du dernier scandale élyséen: l'affaire Benalla.
L'un et l'autre de ces thèmes ont un lien, celui portant sur le fait que je montre qu'il est possible d'avoir un regard sur un avenir qui, naturellement, ne peut qu'être que grandement incertain (bien que pour le second je ne fasse pas de prédiction).
Or, bien que de toute prévision future nous ne pouvons en établir les détails, il est possible de saisir ce qui fait la dynamique historique du moment, en politique et en économie notamment, puis d'en extrapoler, il est vrai grossièrement, une suite logique et cohérente.
Ceci tant que cette dynamique ne se retrouve pas dans un processus de rupture événementiel menant à une situation chaotique toujours momentané.
Ce que je vous expose repose donc sur un ensemble d'hypothèses conceptuelles que je vous décris en même temps que de vous en proposer le résultat de ces réflexions.
Aussi que sur une compréhension intuitive de la politique et de la psychologie humaine (dont nous sommes tous possesseurs) qui ne peuvent qu'être qu'intimement liées.
Ce sont ces trois socles qui composent cet ensemble réflexif, l'écrire me permettant de le développer.
Le syndrome de Cassandre ne provenant que du fait qu'un certain nombre de personnalités, dotées d'une intelligence souvent particulière (et non pas plus importante, juste différente bien que plus ouverte), dites à hauts-potentiels en raison du fait qu'elles n'ont pas, au contraire de la majorité des Êtres-Humains, que quelques centres d'intérêts, mais sont animé d'une curiosité multiforme, perçoivent et déduisent, plus ou moins inconsciemment, les liens qui s'établissent entre des circonstances passées, présentes et dès lors, pour elles, futures;
Il y a syndrome de Cassandre, donc, parce que ces personnes ne pouvant pas se faire entendre, souffrent souvent de cette frustration.
Je vous propose donc cette première partie:
En ce début de grandes vacances scolaires, les événements se suivent à bonne allure et, contrairement à ce qu'il pouvait se passer il y a ne serait-ce que cinq ans, la population part infiniment moins hors de chez-elle ou ne va pas plus loin que de rendre visite à sa famille, les scandales d'été en ayant dès lors un écho autrement plus important qu'antérieurement puisque les gens regardent plus la télévision qu'avant.
Il est symptomatique que l'affaire Benalla, (un autre compère, un certain Vincent Crase, plus ou moins officier de la gendarmerie, ce ne serait pas clair, ferait aussi parti de cette violente mascarade) un conseiller du président de la République qui aurait tabassé un homme et rudoyé une femme le 1er Mai de cette année, ait été révélé par le journal Le Monde, jusqu'à présent le chantre du macronisme-philippard, étant d'une eurolâtrie américanolâtre, d'une pensée néolibérale, ainsi que d'une miso-Russie (de miso-, qui hait) jusqu'à présent irréductible (Le Parisien menant sa propre enquête, journal bien moins macroniste que le précédent).
D'autant plus quand nous savons que c'est grâce, entre autre, aux Manœuvres de Monsieur Macron, avec l'aide l'Alain Minc, que ses propriétaires actuels ont pu l'acquérir.
( Mais que faisait donc ces deux gugusses auprès de la police?
A mon sens ils jouaient au gendarme et au voleur comme Macron a joué aux soldats de plomb lors de sa rencontre avec les hauts gradés militaires.
Le Président ayant ainsi fait un petit cadeau à deux de ses protégés.
Ce Monsieur Benalla commençant à être considéré comme étant le mignon d'Emmanuel macron, ce qui pourrait être possible vu que la femme de ce dernier avait organisé quelque chose comme une gay pride à l’Élysée le 21 Juin dernier lors de la fête de la musique, ce n'est pas tant que cela puisse exister qui me pose problème mais plutôt qu'un tel événement, tout de même d'une éminente vulgarité, ait pu se produire dans le palais de l’Élysée.
Si notre président se veut d'être vulgaire, et bien soit, il nous l'a déjà montré mainte fois par le passé, mais auquel cas qu'il aille faire ça ailleurs et non pas au centre même du lieu symbolisant le pays, la nation et l'état et là où se décide l'avenir des français..
Ce qui est notable c'est que l'oligarchie nationale et européenne n'ait pu que ne nous présenter que çà comme président en 2017, ceci après moult manipulations, soit quelqu'un purement à leur image: le ci-devant Macron.
Non pas une personne médiocre comme le sont Messieurs Sarkozy et Hollande, bien qu'ils soient tous deux pourvu d'une certaine intelligence.
Mais plutôt une personnalité sans grande personnalité, psychologiquement instable, ayant un âge mental réduit, aux pulsions et jouissances infantiles, facilement manipulable, n'ayant de la politique qu'une vision superficielle et fantasmatique et, surtout, au grand surtout, ne se rendant pas compte de la porté de ses actes, peut-être bien comme il peut en être de sa femme d'ailleurs.
C'est pourquoi je suppute plus loin un profond désaccord au sein même de cette oligarchie, certains s'éloignant, rejetant(?) ce groupe informel, et, dès lors, a lieu une scission ne pouvant qu'être suivit d'une sourde lutte interne dont nous pourrions en percevoir les commencements aujourd'hui, cette fête électro antérieure n'en ayant été que l'élément déclencheur.
Quand bien même je prends grand soin à analyser plus bas toutes les possibilités des raisons de la remonté de ce scandale. )
J'avais annoncé il y a quelques temps, en Septembre 2017, que les oppositions de (la pseudo)gauche et de (la pseudo)droite n'attendait que le bon moment pour commencer à déchiqueter les députés du R.E.M., le gouvernement et ses radios-éléments à pleines dents, n'ayant su dire, naturellement, quelle serait la cause du déclenchement de cet hallali, peut-être en serions-nous là.
Mais au-delà de ce satisfécit personnel, quand bien même en attendrais-je les preuves formelles (ne sommes-nous pas mieux servis que par nous-mêmes?), il est remarquable de constater le possible magnifique changement d'opinion de ce journal et, donc, de ses propriétaires, Messieurs Pigasse et Niel.
Si c'est bien cela qu'il se passe, alors nous pourrions prévoir d'autres scandales qui surgiraient de manière impromptue en un crescendo continu, et il faudrait, en ce cas, relever de quel médiat cela proviendrait, ceux qui en amplifieraient l'impact, mais aussi ceux qui tenteraient d'en amoindrir les effets, pour savoir qui est avec qui.
C'est cela qui est le fait le plus important d'une histoire qui aurait pu, sinon, se diluer dans l'indifférence générale, ce qui semblait être le cas jusqu'à présent.
Cependant, que cette révélation ait été publiée peu de temps après le 14 Juillet, le 18 du mois, époque où un grand nombre de vacanciers part vers d'autres cieux, incident qui, c'est à noter, avait eu lieu deux mois et demi auparavant, pourrait très bien vouloir dire qu'il ne s'agirait que d'une manière, pour certains oligarques, de faire pression sur le président, sans prendre en compte la forte diminution des départs en vacance.
Toujours est-il que cet événement marque, à n'en pas douter, deux choses:
-la première est qu'il y aurait possiblement des dissensions entre le gouvernement et l'oligarchie nationale, voire, plus sûrement, au sein même de l'oligarchie: toucher et fragiliser le pilier véritable de leur puissance, le pouvoir politique, marque à n'en pas douter un puissant mouvement interne de notre ploutocratie;
-la deuxième phénomène, là encore remarquable, est la prise de distance des ministres d'avec leur président, vu lors d'une question à l'une d'entre eux par un journaliste de B.F.M.télé, signe de l'affaiblissement considérable de la présidence.
Je ne serais pas surpris que ce neutre éloignement ait été décidé collégialement avec le premier d'entre-eux, Monsieur Philippe, bien qu'il soit possible, aussi, que commence, au-dedans de chaque ministère, une façon ou une autre de sauve-qui-peut bien plus anarchique.
Quoi qu'il soit de l'une ou l'autre de toutes ces possibilités, nous pouvons percevoir dès à présent que le délitement du R.E.M. et ce qui y est lié, est dorénavant avancé, ce qui ne peut que vouloir dire que celui-ci préexistait depuis quelques temps déjà, tout ceci advenant tout de même un tout petit peu plus d'un an après les élections législatives de Juin 2017, ce qui est peu, très peu même.
Preuve s'il en est d'une profonde fragilité originelle et multifactorielle de la République En Marche, ne tenant son pouvoir véritable, jusqu'à présent, que grâce à une sphère médiatique à son service qui, pour une partie d'entre-elle, semble se liguer désormais contre ce parti (écoutez et regardez comment en parle Dominique Rizet, lui qui fut si longtemps l'avocat convaincu du macronisme: là c'est un flingage absolu).
Comme de naturel, les oppositions ne peuvent que profiter d'une telle faiblesse d'un pouvoir en place, d'autant plus si, collectivement, les-dites oppositions ont une terrible aversion pour celui-ci, ce qui ne peut que le conduire progressivement à la panique, le menant ensuite à des erreurs répétées, sujets à de nouveaux scandales.
Quand, dans le même temps, si ce processus perdure, ne peut que générer un éloignement des députés et des ministres du R.E.M. de leur poste, voire, pour les plus sérieux d'entre-eux, à une révolte telle que cela ne pourra qu'être relayé par les médiats.
Tout ceci ne pouvant que mettre toutes les composantes de l'Union-Européenne dans un grand embarra, jusqu'à ce que, à un moment donné, elles en viennent à craindre, avec raison, une instabilité politique totale de la France dont elles ne pourraient rien et qui pourrait bien dissoudre l'union comme dans un bain d'acide.
De fait et pour finir là-dessus, a été lancé un mécanisme qui, s'il perdure trop longtemps, ne pourra pas être arrêté, puisque celui-ci s'est infiltré au sein d'une tension sociale déjà importante, ce qui, peut-être, est le but recherché.
Je ne sais pas comment l'affaire Benalla se terminera, cela peut s'achever dans un flop discret ou à ce que s'accroisse ces tensions populaires jusqu'à ce que le gouvernement d'aujourd'hui se démette, voire à se que le président démissionne.
Comme vous le voyez, ce n'est pas tant le manque d'information qui est ici problématique, mais à ce que nous devons attendre des éléments suivant pour nous faire une idée exacte de ce qu'il se passe à l'intérieur de l'oligarchie, de ses déchirements et scissions internes et, ce, de par ce qu'il se dira dans les médiats et ce qu'il se passera dans le gouvernement et à l'Assemblée Nationale.
Toutefois j'émets une hypothèse: tout comme il en est en Grande-Bretagne et dans les États-Unis-d'Amérique, nous pourrions bien percevoir là un début de confrontation entre deux conceptions de l'économie, celle monétariste et celle industrielle, Monsieur Macron n'étant que le factotum de la première en tant qu'ancien banquier, ce serait pourquoi il serait cherché à le déstabiliser.
( Sa simple présence et ses frasques multiples ne pouvant que nous montrer que ceux que nous craignons tant, ces banquiers et ploutocrates qui le mirent à la place qu'il occupe, ne sont en fait que de pauvres types, sans scrupule, certes, mais aussi sans grande jugeote et, oserais-je le dire, sans grande intelligence, et dont les seuls pouvoirs ne sont que ceux des médiats, de notre croyance en leurs élucubrations et de la crainte qu'ils nous inspirent. )
Comme dit plus haut, si cette hypothèse est valide, alors nous devrions entendre parler d'autres frasques de l’Élisée, desquelles il est déjà fait cas sur internet et dont j'avais fait état dans l'un de mes textes précédents, tout comme seront ravivés les nombreuses dérives de certains députés de la majorité.
Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que Monsieur Macron, de nature psychologiquement fragile, puisse longtemps résister à de telles tensions et ne serais pas le moins du monde surpris de le voir gravement décompenser, lui qui, déjà, montre des signes inquiétant d'état dépressif.
Ceci dit, je vous propose maintenant, en seconde partie, que nous allions voir en quoi l'effondrement passé de ce que fut l'U.R.S.S. ressemble, singulièrement en son inverse, à ce qu'il se passe maintenant dans ce qui est, toujours et pour quelques petits temps, l'empire U.S..
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