J'avais de projet d'une longue réflexion sur le cas Attali, sujet qui, ma foi, recouvre bien des réalités politiques, psychologiques et sociologiques.
Mais après cinq à six heures de dur labeur, j'ai tout effacé, ce sujet pouvant se révéler dangereux et, suivant ma maxime: "Prendre un risque inutile est imbécile.", je referme ce thème.
De toute façon, ce personnage, qui n'a de réel intérêt que celui qu'il se porte, depuis qu'il nous avait présenté Macron comme étant notre nouveau président deux ans avant son élection, est considéré par de plus en plus de monde que comme n'étant qu'un vil malandrin aux discours fourbes et mielleux, dits d'une voix aussi douce qu'un bas de soie.
Ce bonhomme, bien qu’agaçant, ne représente plus que l'ancien monde, ce que son petit protégé de l’Élisée et sa femme de mère, leur personnel ministériel et de l'assemblée Nationale, ainsi que leurs spadassins, dont le sieur Bennala fut le plus visible, n'ont de cesse que de le détruire, bien malgré eux, je le concède.
De par leurs actions bêtasses et désordonnés.
Le paysage politique français ressemble à un cimetière ou, suivant, au désert des tartares.
Quand dans le même temps internet délire sec, enfin la plupart du temps, ou ne raconte pas grand-chose de bien intéressant.
Alors je vous propose que du peu d'information à notre disposition, d'autant plus en ce mois d'Août vacancier, nous allions voir de ce qu'il peu en être de la situation politique en France et ailleurs.
Ce vieux monde, perclus de rhumatismes et souffrant de fortes nécroses neuronales, se délite à son rythme, aider en cela par un Monsieur Trump qui voudrait bien jeter au plus vite l'Union-européenne dans les poubelles de l'histoire, et, dans le même temps, voudrait bien réindustrialiser son pays en déstabilisant une globalisation économique déjà en une situation largement précaire, et par nos zigotos qui, bien malgré eux, de part leur incompétence formelle, à la direction économique et politique de l'Union-Européenne et de la France, prennent tous des décisions ne menant l'économie internationale qu'à sa perte, enfin, ne font qu'en accélérer l'inéluctabilité.
Le seul endroit, le seul pays où le président U.S. essaie à tout prix de conserver une place pour sa nation dans le pourtour méditerranéen c'est Israël, non pas pour des questions idéologiques, comme il se dit à tort, mais pour des raisons géostratégiques logiques, il ne suffit que de regarder une carte de la région pour le comprendre.
Vous y remarquerez que ce pays se trouve à quelques encâblures du canal de Suez, qu'à son nord-est la Syrie, l'Irak, l'Iran et, dans une moindre mesure, la Turquie, sont alliés a la Russie, ainsi que l’Égypte à son ouest, la Jordanie et le Liban essaient de toutes forces de rester neutre, de l'autre coté de la mer, au nord-ouest, la Grèce est économiquement exsangue par les actions de l'oligarchie mondialisée et européenne menées depuis 2011.
Quand à l'Union-Européenne, elle explose lentement comme de ces gros pets que l'on essaie de réprimer et qui s'échappe en un long, bruyant et douloureux chapelet nauséabond au milieu du silence gêné de l'assemblée.
Ne reste plus, pour cet empire U.S. moribond, qu'Israël et l'Arabie-Séoudite (par là, mec) pour conserver un semblant de possession en cette mer Méditerranéen d'une importance stratégique capitale, d'autant plus qu'il y aurait du gaz sous celle-ci entre la Grèce et Israël.
Les actions de l'équipe trumpienne se font sur de nombreux fronts.
Ainsi l'empire tente de reprendre pied en Amérique-du-Sud, en y ruinant les monnaies des nations les plus rétives, comme il en est du Vénézuéla, qui, de plus, détiendrait l'une des premières réserves en pétrole.
( Il y aurait une cause autre d'hyper-inflation que de la seule surproduction monétaire, celle d'une perte de valeur de cette monnaie par rapport à toutes les autres, quelle qu'en soit les raisons, d'autant plus si le pays émetteur, ne vivant surtout que d'importation grâce, pour le Vénézuéla, à son pétrole, ne subvient donc pas, en interne, suffisamment aux besoins minimums de sa population tant en nourriture que pour l'hygiène, ceci sachant que le dollar reste encore la monnaie des échanges commerciaux internationaux.
Je suppute que les hyper-inflations turque et vénézuélienne proviennent d'actions répressive monétaires provenant des U.S.A., par un jeu spéculatif dont, il est vrai, j'ignore tout.
La Turquie ayant proposé d'entrer au sein des B.R.I.C.A., c'est en effet un casus belli à l'endroit d'une puissance impériale en mode de survie, cette nation étant l'un des verrous stratégiques eurasiatique majeur de l'O.T.A.N..
Trump aurait voulu jeter la Turquie dans les bras de la Russie qu'il ne s'en serait pas pris autrement. )
Pendant que ce repli étasunien, plus ou moins en bon ordre, se fait sur ses bases arrières que sont le double continent américain, nord et sud, Mrs. Trump et Poutine se rencontrent pour, comme dans les années 80 entre Gorbatchev et Reagan au sujet du recule de l'U.R.S.S., discuter aujourd'hui de celui des U..S.A., soit de la nouvelle donne géopolitique que cela entend.
Je pense que ça concerne au premier chef l'Europe et son union dominée par l'Allemagne partant à vau-l'eau.
Je pensais, par le passé, que les intérêt géostratégiques de la Russie ne se portaient essentiellement que sur la Méditerranée mais, en y réfléchissant bien, elle porte aussi son attention sur l'Europe de l'est et central, soit l'ensemble de ce qui était appelé, avant 1914, les empires centraux, mais aussi les états balkaniques (qui avaient pris, peu de temps auparavant, leur indépendance d'un empire turc en déclin, conclue par deux guerres dites balkaniques 1912/1913).
De ce qu'il peut en être des Balkans ainsi que de l'ouest et le sud européen, ce que je supposais depuis longtemps, ce rapprochement russe y est logique en raison d'une mer Noire les longeant baignant le port de Sébastopol, donnant directement dans les océans Pacifique et Atlantique via la Méditerranée, que ce pays s'intéresse aussi à l'Europe centrale m'intrigue.
Le seul avantage que j'y perçois serait d'éviter que des désaccords ne s'y installent et ne dégénèrent en des conflits armés, ce qui fut tout le même le fait depuis bien plus de deux millénaires.
Mais pour que ces alliances multiformes puissent se faire entre la Russie et les pays de l'ouest-eurasiatique, il lui faut attendre que l'Union-Européenne et l'empire U.S. disparaissent et que l'économie-monde fasse faillite afin que chacun retrouve ses marques politiques, culturelles, cultuelles, scientifiques, technologique et intellectuelles qui étaient les leurs par le passé.
Le choc traumatique que cela génèrera chez les peuples européens ne pourra que leur être bénéfique, bien que les premiers temps seront très difficiles pour tous.
Pour le reste, Mr. Poutine semble être sur la voie d'achèvement du programme qu'il me semble s'être fixé: pacification méditerranéenne et européenne, établissement d'un allié sûr en Asie, l'Inde, rapprochement d'avec le Japon, conciliation consolidée d'avec la Chine grâce à ses exportations de gaz, liens, anciens, d'avec Cuba pour une sécurisation du canal de Panama, éloignement d'avec le dollar pour réduire les effets de sa disparition, ... .
De tous les continents, le point faible des russes c'est la grande Afrique et seules la France et la Grande-Bretagne en ont les clefs.
La Chine, quand à elle, paraît vouloir copier les États-unis-d'Amérique en proposant à sa population une société de service qui fut il y a quelques décennies, notamment en France, l'annonce cachée de la survenue du néolibéralisme.
Ce qui est proprement fascinant dans ce pays c'est la vitesse avec laquelle elle nous rattrape dans ce qu'il y a de plus absurde dans l'obscure idéologie contemporaine néolibérale, sans même que ses dirigeants, tout comme les nôtre au demeurant, ne s'aperçoive que deux modèles et non des moindres, les U.S.A. et la G.B., ont montré au monde la stupidité affligeante de ses présupposés et leurs effets profondément destructeurs lorsque ils sont mis en pratique.
En France le paysage politique se délite à tout va, ne reste plus que l'U.P.R. plus quelques partis peu connus.
L'affaire Bennala fut en tous points explosive et a accéléré une situation qui était déjà largement précaire.
Surtout, cette affaire nous a montré l'extrême fragilité du R.E.M., les radios-éléments (oui, je sais, je le dis à chaque fois), que nous pouvions resentir commencer à se défiler de leur mandat en plein milieu de cette tempête burlesque bennalesque, loin de se passer dans un verre d'eau.
Autant certains élus d'autres partis, de droite comme de gauche (enfin, ce qui se fait appeler tel), pris dans une tourmente euro-atlantiste euromaniaque qui les dépasse, pourraient très bien se révéler être des gens infiniment plus responsables que ce à quoi ils se donnent l'air, lors d'une crise majeur telle que cet effondrement économique généralisé en cour ne pouvant que se conclure que par son écroulement soudain.
Autant ceux composant le mouvement de notre inénarrable président (s'il n'existait pas faudrait l'inventer) fuiront, à de rares exception près, comme d'un seul homme, et femme, ne soyons pas sexiste, dès qu'une difficulté réclamant un minimum de solidité psychologique et politique, ainsi que de la jugeote, survenait.
Ce scandale d'état d'une dimension égale, voire supérieur à ce qu'avait pu être l'affaire Stavisky, a déjà des conséquences qui, bien qu'encore discrètes, génèrera des effets que personne ne peut prévoir.
Zapouillant en toute légèreté hier soir, je suis tombé (sans me faire mal) sur un reportage montrant le prince Macron qui, pour aller saluer la toute petite foule qui l'attendait, passer, de loin, devant deux policiers lui lançant des regards peu amènes.
Là encore le cadrage était fortement serré, preuve qu'il n'y avait pas beaucoup de personne pour l'accueillir.
Sans compter les chroniqueurs et autres journalistes en vu qui rament, rament, rament comme des malheureux, à la télé comme à la radio, pour tenter de redorer le blason d'un Emmanuel 1er désormais totalement terni.
Comme j'ai pu l'expliquer dans deux textes précédents, cette affaire est remonté dans les médiats pour deux raisons possibles, de celles me semblant les plus cohérentes:
1) l'oligarchie voulait reprendre le contrôle de leur employé, Emmanuel Macron;
ou:
2) l'équipe trumpienne veut dézinguer l'Union-Européenne en déstabilisant la France.
Une troisième possibilité étant une composition complexe de ces deux éventualités.
La question restant que ç'ait été le journal Le Monde qui avait fait ressortir cette affaire, c'est pourquoi je privilégie la première éventualité à la seconde.
Auquel cas nous ne pouvons que souligner l'incroyable incompétence de ceux qui mirent notre président actuel à son poste puis qui le déstabilisèrent pour en reprendre le contrôle, ce qui a affaibli ce dernier considérablement et réveillé une population quelque peu amorphe.
Ceci étant à mon sens la preuve de cet état de délabrement intellectuel de ceux qui, normalement, devraient mener l'économie du pays à un dynamisme visiblement inexistant, nos oligarques propriétaire de nos médiats, aidé en ceci par les exigences extravagantes de l'Union-Européenne, cause, entre-autre, de la dégradation des infrastructures de tous les pays de l'U.E. (motif essentielle pour laquelle le pont de Gène s'est effondré) et de l'appauvrissement de l'ensemble des populations.
( Il est important de souligner que la politique poursuivit par Emmanuel Macron, autant en raison des ordres strictes venant de l'U..E. que pour satisfaire la rapacité de ses maîtres oligarques, sont en tous points semblables à ce qui généra la ruine des U.S.A., avec ses près de 40% de chômeurs.
Les médiats tentent, par une intense propagande, ce que les hurluberlus de chroniqueurs télés et les serviteurs ministériels de Macron appellent, de leur langage fleuri, faire de la pédagogie, à ce que la population approuve leur décisions.
Nous enverrait-on un jour en camp de rééducation comme il en fut sous la Chine de Mao?
Mais ce que tous ont peine à comprendre c'est que leurs choix furent tentés par d'autres, les U.S.A. et la G.B. entre-autres, et cela c'est révélé être un terrifiant échec.
Nouvelle preuve, s'il en est, du bruyant silence de leur capacité mentale, au singulier. )
Ce délabrement intellectuel, donc, touchant le plus haut de notre hiérarchie sociale, U.E. comprise, oligarchie européenne surtout, explique pourquoi cette mouvance oligarchique se soit fourvoyé en se fragilisant à ce point avec leur baltringue de président.
Certes, ils peuvent sortir, de leur chapeau, quelques nouveaux intrigants prenant place d'un macronisme exsangue, il se fait dire sur internet qu'une certaine Marion Maréchal-Le Pen, la petite-fille de son papi, serait la suivante sur la liste.
( Ce que nous vivons me fascine, ainsi cette dame a abandonné le nom de son grand-père, Le Pen, pour celui de Maréchal.
Si c'est bien elle qui est désignée pour remplacer le sieur Macron, ce dernier ayant eu un antique homonyme romain que l'on disait félon et ambitieux, ceci au moment où d'étranges similarités se discutent entre la nature de ce que fut l'empire romain et des mécanismes de sa disparition et celui, moderne, étasunien proche de son anéantissement par sa faillite;
S'il s'agit bien d'elle, dis-je, qui deviendrait notre nouveau président de la République, le nom même de Maréchal ne pourrait que nous renvoyer à cette trouble période dite de "l'occupation", soit celle qui, de 1940 à 1944 vit l'Allemagne nazi diriger la France après l'avoir envahi, et qui vit le gouvernement fantoche dit "vichyste" dirigeant le sud du pays en toute collaboration, le maréchal Pétain en étant le président sans légitimité;
Ce double écho, qui est en réalité triple, ne peut que nous interroger, que nous ayons un Macron faisant suite à un Hollande, sachant que la Hollande fit aussi sa révolution de 1880 à 1887, dite "révolution Batave" qui échoua, ce furent les révolutionnaires français qui permirent aux hollandais de bâtir leur république en 1795;
Qu'après un Hollande nous ayons eu un Macron, puis que nous ayons affaire à un Maréchal, fut-il une femme, nous sort de fait des effets du seul hasard pour entrer dans l'intrigant phénomène qu'est la synchronicité;
Quand bien même il n'y aurait pas une chronologie exacte entre ces trois périodes, l'empire romain, la révolution des Pays-Bas, la seconde guerre mondiale, et même si ces trois personnages eurent d'autant plus la préférence des officines et oligarques euro-atlantistes en raison de leur nom, ce qui leur serait toutefois, intellectuellement, beaucoup leur demander;
Il fallait qu'il y ai un Hollande, un Macron puis une Maréchal, ou plutôt une Le Pen qui s'était mariée à un Maréchal, puis qu'ils se trouvassent chacun là, tous trois, au bon endroit et au bon moment;
S'il y a synchronicité, cela veut dire qu'il y a un sens symbolique à cette série d'événement provenant de l'inconscient social de la population, ad minima française;
Le plus étonnant dans tout cela c'est que peu sont ceux sachant que cette révolution Batave ait existé, moi-même ne la connaissant que vaguement et n'en apprenait la véritable trame qu'après l'élection de François Hollande et, ce, en allant chercher l'information sur internet, quand à Macron le romain, seuls des férus d'histoire en connaissaient l'existence;
Même si la petite-fifille du patriarche ne devient pas présidente, je pense que ces trois personnages sont représentatifs d'un tout symbolique, Hollande, la révolution ratée, Macron, le traitre perfide, le Maréchal Pétain, le défaitiste, aux idées proches du nazisme, qui s'acoquina avec l'ennemi pervers et meurtrier dirigé par un malade mental.
Rajoutons aussi que "Sarkozy" se traduit en hongrois par "un lieu dans la boue" et que la prononciation française donne, en traduction littérale, "dans la merde".
Il me semble que cet ensemble ne serait pas de trois, mais bien de quatre composantes symboliques. )
Tant que le héraut des oligarques, le sulfureux Attali, n'a rien annoncé, restons prudents, mais ce que j'ai saisi de la dynamique historique actuelle c'est que si cette personne devenait présidente à la suite de notre godelureau national, elle serait pire, en terme de compétence et de stabilité mentale, que le précédent.
Songeons-y en une liste directrice: Sarkozy, Hollande, Macron.
La perte de la notion même de raison (ce qui concerne une pensée structurée) allant bien au-delà de la seule Europe, il n'est qu'à voir ce que sont les décisions économiques chinoises, mène à cet effondrement progressif de l'économie-monde par sa désindustrialisation s'accroissant jour après jour.
Il n'est qu'à entrer dans n'importe quel grand-magasin pour se rendre compte de la diminution importante du nombre de marques à chacun de ses rayons et, ce, depuis une vingtaine d'années.
Ce qui, je vous l'avoue, me fascine le plus dans cette histoire et qui, de plus, montre l'incroyable sottise de notre oligarchie, infiniment plus sotte que n'importe quelle autre (ce qui est historiquement récurrent), qui l'est déjà à un très haut niveau, c'est que de privilégier la monnaie, la bourse et la spéculation plutôt que la sauvegarde et le développement des entreprises nationales, sachant que le C.A.C. 40 se trouve à la City de Londres, ils peuvent tout perdre d'un claquement de doigt de Madame May (au joli mois), de Monsieur Trump ou de n'importe qui d'autre en en ayant suffisamment les moyens.
Ainsi sont-ils devenus eux-même, pour l'oligarchie internationale, ce que Monsieur Attali est pour eux, soit leurs petits serviteurs.
Ces mecs et ces nanas vendent, comme je le prévoyais depuis longtemps, le moindre fleuron de notre patrimoine industriel et je ne serai pas le moins du monde surpris d'apprendre que l'une de nos plus importantes banques, voire même Dassault aviation, le soit aussi.
C'est quand on comprend ce phénomène qu'il est simple de saisir pourquoi ils ne purent trouver que quelqu'un comme Macron pour gouverner le pays: il est, de tous points de vues, à leur image.
Il y a quelque chose de proprement suicidaire dans leur manière de faire, ce que, je le pense, le reste de l'Europe, dedans et hors union, a très bien compris et qui doit commencer à affoler les cénacles, les milieux d'affaire et les cabinets des gouvernements, à cause de leurs turpitudes c'est l'Union-Européenne et l'euro qu'ils mettent en péril: il n'est que la grande inconnaissance de la population en la nature de la politique qui permet encore une stabilité sociale toutefois toute relative.
Si, il y a plus sot qu'eux, l'administration bruxelloise, le saint des saints des élucubrations économiques néolibérales et la ruine de l'Europe et du monde à tous les étages, largement aidé en cela par la France.
J'ai appris, tantôt, que Poutine et Trump ont invité Merkel et Macron, ils vont tous deux se faire bouffer aux petits oignons...miam!
En Grande-Bretagne, le brexit suit son petit bonhomme de chemin.
Dégagé du totalitarisme bruxellois, le Royaume-Uni voit les entreprises revenir et, donc, logiquement, d'autres se créer, avec un taux de chômage équivalent à celui de 1975, soit celui qui prévalait après le choc pétrolier de 1973, ce pays redécouvre les vertus de l'indépendance nationale.
Ce retour industriel voulant dire rentrée progressive des impôts dans les caisses de l'état (comme je l'ai écrit précédemment, seules les usines, fabriques, extractions minières et l'agriculture dégage la plus-value nécessaire au bon fonctionnement d'un pays par un phénomène de ruissellement) et enrichissement de la population, dès que ce processus vertueux est enclenché, la nation peut commencer à se rebâtir et, ce, à tous les niveaux.
Certes, la dévaluation de la livre sterling fait qu'il doit y avoir une forte inflation des produits importés, dont ceux de bouche, mais, dans le même temps, la baisse régulière de ce chômage mène à un augmentation du pouvoir d'achat des ménages au même rythme.
Si, dans le même temps, le gouvernement britannique aide à l'installation d'une agriculture efficiente, ce problème pourrait bien se régler en quelques années.
Toujours est-il que notre voisin d'outre-Manche ne pourra que se retrouver en une position relativement confortable lorsque l'effondrement de l'économie-monde aura débuté.
Monsieur Trump pourrait fort bien s'inspirer de cette dévaluation de la monnaie anglaise pour faire la même chose en ce qui concerne le dollar.
Mais là le problème est que cette monnaie étasunienne est devenue, depuis longtemps, celle de réserve d'un grand nombre de banques centrales et, de plus, est celle des échanges commerciaux à l'international.
Cette dévaluation, si elle survenait, ce qui est d'une bonne probabilité, ne pourra qu'accélérer la dédollarisation qui fut entrepris par les B.R.I.C.A., par leur vente de leur bon du trésor U.S., par leur commerce effectué avec leurs monnaies nationales ou avec de l'or, dédollarisation à laquelle de plus en plus d'état voudrait participé.
Cette perte mécanique de la puissance monétaire de l'empire U.S. moribond lui fera perdre, de plus, le dernier moyen de pression en sa possession: la destruction économique des pays.
Sans compter qu'un nombre grandissant d'états veulent aussi vider leur coffre de leurs D.U.S. pour les remplacer par les classiques et efficaces or, argent, platine.
Quoi que nous puissions penser de la puissance supposée ou réelle des États-Unis-d'Amérique, nous abordons dorénavant la dernière phase de son déclin.
L'administration de l'Union-européenne n'en deviendra que plus bête et méchante, suivi en cela par notre chère oligarchie.
La nation française est au bord de la crise de nerf et les gesticulations à venir de notre farfelu présidentiel ne pourra que jeter de l'essence sur le feu.
Ceci d'autant plus que l'affaire Bennala ne fit que gravement affaiblir la puissance publique macronienne et a détruit le peu de légitimité que Mr. Macron et ses élus détenait.
En Allemagne, la réflexion portée sur une sortie de l'euro ne pourra, bientôt, qu'aboutir à une série de décisions qui déstabilisera encore plus l'establishment eurolâtre et américanolâtre euro-atlantiste française et bruxelloise.
Mais, surtout, cela ne pourra que porter un coup fatal à l'Union-Européenne de part la seule crainte des réformes que cela induira pour cette institution, comme écrit de nombreuses fois, réformer, même à la marge, un système politique triplement verrouillé, institutionnellement, politiquement et idéologiquement ne peut que le détruire inéluctablement.
( Les raisons en sont qu'à ce moment là trois forces fortement antagonistes apparaissent:
-la première critique et réformatrice;
-la seconde conservatrice;
-la troisième subversive et dissolvante.
Ceci accompagné d'une grave perturbation du fonctionnement de ce système politique.
Cette troisième est, au début, relativement discrète, probablement ne se reconnaissant pas comme telle et est même plutôt faible, se trouvant fortement décalée du centre du pouvoir.
Les luttes internes des deux autres forces tendent à désorganiser le fonctionnement du-dit système, les affaiblissent l'une et l'autre et, surtout, en rendent visibles les incohérences structurelles aux populations et, dès lors, en en accroissant le rejet.
[C'est pourquoi en France nous n'avons que peu d'information sur ce qu'il se passe dans les autres pays de l'union et de son administration, et quand nous en avons elles sont tronquées, caviardées, transformées, voire carrément fausses.]
Tout cela mène à une instabilité organisationnelle de ce système politique qui s'affaiblit mécaniquement.
Ceci accompagné de la monté en puissance de la force subversive qui, en raison même de cette instabilité, toujours génératrice d'une forme ou d'une autre de violence, se radicalise puis prend le pouvoir, soit en achevant la destruction de ce système, soit après que celui-ci se soit autodétruit.
C'est, je le pense, ce processus là qui avait permis à Eltsine de prendre le pouvoir, peut-être bien aidé en cela par quelques officines étasuniennes (dans le désordre):
-cette troisième force, dissolvante, ayant été en U.R.S.S. l'oligarchie russe et, donc Eltsine;
-la première, réformiste, Mr. Gorbatchev et ses proches;
-la seconde, conservatrice, l'administration du pays.
En Union-européenne ces trois forces sont représentées par:
-la première ceux qui veulent réformer l'U.E. en sortant de l'euro, du peu que nous en savons (de Marseille) sont les seuls gouvernements allemand et italien, qui sont, ne l'oublions pas, les puissances économiques 1 et 3 de l'union;
-la seconde sont représentés par l'oligarchie euro-atlantiste, les pays où l'euro leur sont d'un grand bénéfice et l'administration de l'U.E.;
-la troisième par les forces réellement patriotiques en chaque nation, en France l'U.P.R. (avec raison Mr. Asselineau considère ni vouloir dissoudre l'U.E., ni la détruire, simplement la quitter, mais ce simple fait, la France, 2ème économie de l'U.E., quitte la rafiot unioniste, le détruira inéluctablement) plus quelques partis très peu visibles, d'autres devant exister çà et là dans un certain nombre de nations de l'union.
Notre situation à l'intérieur de l'U.E. n'est pas, bien entendu, similaire à celle qui prévalait en Russie-Soviétique, les deux pouvoirs centraux sont différents, la vision qu'en ont les populations aussi, mais la recherche, par ces deux gouvernement, germanique et italien, de détruire l'euro conduit à une situation analogue telle que décrite plus haut.
Il n'est à voir la désaffection du peuple français pour les partis pro-U.E., ceux passant dans les médiats, c'est à cela qu'on les reconnait, bien que F.I. et R.N. puissent être un petit peu classés comme faisant parti de la première catégorie en tant que réformateurs à la Tsipras.
Il ne s'agit donc pas d'une déstabilisation provenant du cœur du système, comme il en était en U.R.S.S., mais plutôt de celle provenant de différents pays, chacun choisissant son camp, en France le gouvernement étant d'un pro-U.E.€.O.T.A.N. absolu.
L'autre différence d'avec l'U.R..S.S. est que nous pourrions très bien, avant que l'U..E. ne se soit décomposé à tel point qu'elle se dissolve, nous confronter à ce fameux effondrement économique généralisé, ce qui ne pourra que l'emporter dans cette tourmente.
Ce qui est frappant en cela c'est que nous n'avons que deux exemples historiques de ce type de système politique, sûrement dû à notre modernité, en revanche leurs mécanismes internes similaires rendent, je le pense, opérante la réflexion que je viens d'y porter.
Toutefois dans l'empire U.S., quelque chose de semblable semble s'être mis en place puisque nous avons les conservateurs, ceux appelés l'état profond, nous avons les réformateurs, l'équipe trumpienne, mais aussi les subversifs et les dissolvants, une mouvance pas vraiment structurée entre un socialisme et un communisme qui serait, pour nous, de grand-papa. )
Deux réflexions de ce qu'il se passe dans le monde:
-L'Arabie-Séoudite continue sa guerre contre les houthistes au Yemen.
De nos journalistes laisseraient entendre que ces derniers se sont alliés à Al-Qaïda, cette guerre serait même mené contre cette organisation terroriste, quand en fait ces derniers luttent contre les houthistes en tant que mercenaires de la coalition séoude.
Il est vrai que la France travaille, comme un bon toutou, pour ce parangon de vertu démocratique qu'est l'Arabie heureuse.
Al-Qaïda étant d'essence sunnite, comme les séoudiens, et les houthistes chiite, dire cela est infiniment plus qu'une incongruité.
Faites bien attention, chers journalistes, il n'est pas bon pour votre équilibre psychologique et mental de mentir ainsi tout le temps sur tout, ne soyez pas surpris de vous retrouver, un jour ou l'autre, à avoir des crises d'angoisse, d'être dans un état dépressif ou pire encore.
Sinon je pense que cette guerre a pour but, pour l'A.S. d'acheminer l'eau du Yemen, les séoudiens ayant beaucoup trop pompé leurs nappes phréatiques se retrouvent aujourd'hui aux portes de la catastrophe, le reste n'étant que secondaire.
-C'est vraiment tout le monde anglo-saxon qui rompt d'avec le néolibéralisme.
Ainsi la Nouvelle-Zélande interdit aux étrangers d'acheter des biens immobiliers, la libre circulation et blablabla, et blablabla, eux, ils commencent à s'assoir dessus.
Nous apprendrons assurément bientôt un truc du même genre en Australie et au Canada.
Après les Anglais et leur brexit, généralement ce sont les français qui suivent...
Un dernier petit mot pour montrer l'extravagance que représente la masse de ce que nous pouvons avaler comme propagande.
Il se dit que nous faisons face à un réchauffement climatique, ce que je préfèrerais à un refroidissement, l'histoire est là pour nous le démontrer.
Vous trouverez là une adresse où est présenté la surface enneigée et celle de la banquise arctique dans l'hémisphère nord au jour le jour.
Sauf à ce que ma mémoire soit un véritable gruyère, les années précédentes la-dite banquise avait une surface bien moindre à la même époque de l'année.
THEURIC