Je vous avoue que, personnellement, le confinement que nous vivons actuellement m'est bénéfique.
Je savais pertinemment qu'une fois que je ne verrais plus (depuis il y a un ans et demi environ) ce malade mental qu'est ce faux ami pervers narcissique qui m'avais éloigné de mes connaissances et amis antérieurs ainsi que de possibles nouveaux, ceci pendant 35 années ( vous retrouverez trois billets traitant de ce sujet vers Septembre, Octobre 2018), puis que ma mère décéderait (il y a un an), dont je m'occupais une semaine sur deux en faisant des allers-retours de chez-moi à chez-elle, ceci suivit des longues affaires de sa succession, étant donné que, de plus, je n'aurais pas tout-à-fait achevé ma grave décompensation nerveuse, ma dépression de fatigue due à 25 ans de conduite d'un bus dans Paris (débuté il y a douze ans, juste avant mon départ à la retraite);
Etant donné tout cela en effet et du fait d'une solitude constitutive de cet ensemble dont j'avais conscience, je savais très bien que pendant deux à trois ans je me retrouverais seul à faire un travail de construction et constitution d'une nouvelle vie, ceci en achevant une auto-analyse me montrant le sens dudit ensemble au plus proche de ce que fut la réalité le plus profonde de mon existence, jusqu'à mes 61 ans d'aujourd'hui.
C'est, à mon sens, en fait, de comprendre les causes premières des événements passés et présents, en les réunissant en un ensemble causal structuré, qui permet ensuite d'en saisir au mieux le sens de ces effets, toutefois pour cela il faut d'abord, la majorité du temps, appréhender au mieux ces derniers en remontant progressivement vers le passé, afin d'en retrouver ensuite la ou, le plus souvent, les sources, ces causes premières, pouvant se retrouver pour partie au sein des deux à trois générations antérieures.
Donc, de ce fait, sachant où j'en étais lors du début de ce confinement dû à mon isolement social constitutif, qui, pour ma part, s'effectuait déjà, si je puis le dire ainsi, depuis quelques mois déjà, je ne ressens pas la même gêne, contrairement à ce que nous vivons pour la majorité d'entre-nous.
Je le vis, en quelque sorte, l'esprit libre, puisque m'y ayant préparé depuis des années et m'y retrouvant d'une manière cohérente, non point forcé mais en un achèvement personnel d'une époque passée, contrairement à ce que arrive pour une très large part de mes concitoyens.
Or, en toutes ces raisons d'avoir traversé toute une partie de ma vie aux tensions importantes, j'ai acquis une certaine expérience en ce qui concerne les phénomènes d'angoisse, de compensation, de décompensation... qui peuvent s'exprimer différemment suivant la nature psychologique, physique et réactive de chacun.
Là je perçois, pour l'instant, neuf sujets d'inquiétude et d'angoisse, en une liste non exhaustive, pouvant mener à une compensation plus ou moins importante, ceci pour éviter les douleurs neuronales dues à ce stress, conduisant possiblement: soit dés à présent à une décompensation pour les personnalités les plus fragiles, soit à ce qu'elle advienne dès lors que le déconfinement surviendra, voire même bien après, dont l'ampleur dépendra du niveau d'inconscience à laquelle cette anxiété se trouvera:
-Notre manque de confiance quasi absolu, collectif, compréhensible, en notre équipe gouvernementale qui est consubstantiel de ses errements, contradictions, mensonges, gabegies et graves impérities que nous pourrions tous détailler en une très longue litanie (c'est en effet en 2003 que le Dr. Raoult prévenait les autorités que le pays n'était pas prêt pour affronter une pandémie, montrant de fait que cette sottise collective est ancienne, puis, dès novembre 2019 que les services secrets US avait averti Israël et l'OTAN, donc la France, d'une probable épidémie en Chine, ce à quoi Mr. Philippe n'avait pas trouvé de mieux à dire le 29 Novembre que: « Je vous informe que nous n’avons pas de plan pour la fin du monde à Matignon » propos bien que prémonitoires, plutôt stupides et impudents);
-Nos difficultés, bien que les scientifiques internationaux travaillent dessus, de comprendre la nature du SRAS-COV-2, de ses capacités de nuisances, de son évolution et de ses rebonds futurs, bénéfiques ou maléfiques, supposés, plausibles, possibles, probables à d'évidences, mais aussi de ses origines, deux étant envisageables pour l'instant, chinoise ou étasunienne:
-Comment se passera ce déconfinement où, une fois encore, nous ne voyons pas poindre une grande efficacité gouvernementale tant dans le discours comme dans l'action présente tout autant que préparatoire, vous y trouverez, dans cette vidéo, quelques éléments de réflexion;
-La survivance de l'union-européenne dont, je l'ai dit, la disparition prochaine vraisemblable ne peut que tourmenter beaucoup de gens qui, pour différentes raisons, sont pour son existence, ce qui peut aussi atteindre ceux qui sont pour le France-quitte, ceci parce qu'être contre quelque chose peut vouloir dire de maintenir un lien inconscient et constitutif avec celle-ci et que, si, ou plutôt quand elle disparaîtra, de ne savoir plus contre quoi lutter, de se retrouver ainsi, pour l'un qui est pour comme pour l'autre qui est contre, dedans un monde inconnu parce que n'étant pas encore là, donc angoissant de la craindre que cela ne survienne;
-La disparition des USA et du néolibéralisme autour desquelles tournent bon nombre de positions politiques et économiques, que ce soit conscient ou non, empire qui a structuré, aussi, toute notre existence, de notre vie télévisuelle et artistique, jusqu'à celle scientifique et commerciale, menant à un état semblable au précédent cas pour les mêmes raisons (Mr. Trump est un vieil homme qui n'a qu'une seule chose en tête à en être entêté: réindustrialiser son pays à tous prix, je vous revoie à ce que j'avais écrit en Juillet 2018 sous le titre: URSS/USA, d'un empire à l'autre, en seconde partie au niveau de la fleur de pissenlit);
-La crise économique déjà là, qui risquerait bien ensuite de se révéler d'être très violente, et que tout le monde pressent, est multiforme: industrielle et agricole, bancaire et boursière, monétaire et spéculative, même si cela fait peur et avec raison, à bien y réfléchir cela pourrait se découvrir être une bénédiction dès lors que nos neuneus politiques, économiques, de la haute administration et journalismes cornichons auront disparus de la scène, ainsi que notre union mortifère (notre gouvernement, encore lui, laissant se vendre nos réserves de blé, pouvant nous mener à une disette, ainsi s'affirme ce que je vous expliquais plusieurs fois, il est composé de personnes ne pouvant pas se projeter dans le temps, dès lors de ne pas pouvoir considérer les effets de leurs décision et actions, puisque ayant perdu leur identité et sont donc en eux-mêmes psychiquement indéterminé, dès lors ne pouvant avoir de limite sociale, de morale, par un manque cruel des interdits du surmoi, vous trouverez ici une série de textes traitant de ces sujets, il y en a d'autres);
-Une nouvelle société que cette pandémie annonce, en raison même des bouleversement qu'elle génère, et que personne ne peut définir, ceci d'autant plus qu'à cause de nos évolutions sociétales, paradoxalement, c'est la grande majorité de la population française qui, elle, est dans la capacité de prévoir ces bouleversements futures, contrairement à la minorité que sont nos élites, or, de ne pas pouvoir considérer la structure de ce futur bien qu'en comprenant que ne pouvant qu'advenir est angoissant;
-Nous vivons donc une bifurcation anthropologique généralisé de grande dimension, ce que tout le monde présage et entrevoit, là encore, sans pouvoir le nommer, d'où ce stress que nous pourrions considérer comme extrêmement partagé à l'international;
-De ne pouvoir agir, pour la plupart d'entre-nous, nous mène également à une détresse déstabilisante d'avoir comme le sentiment d'être pris dans un piège dont nous ne pouvons sortir, ce à quoi les agriculteurs, les soignants et les policiers, par exemple, réchappent.
A ce stress correspond une compensation psychique et corporelle d'égale niveau qui, suivant chacun, peut mener à une décompensation pouvant s'exprimer de diverses manières, au mieux en un sentiment de mal-être tout juste gênant, au pire à une crise psychotique, violente ou non, pour les plus fragiles d'entre-nous, voire à une maladie grave de type cancer, ou même d'attraper le vilain virus, d'en décéder ou d'en devenir infirme (infirmer un fait étant de le récuser).
Voire même à un désir de vengeance envers ceux qui se montrèrent si incompétent tout en étant tant péremptoire, accentuant par leurs discours et leurs actions nos difficultés actuelles, quand, en cela, la simple justice suffit, puisque la faire passer au plus juste en terme de justesse serait la preuve de notre bon niveau civilisationnel.
Autant pour les enfants, qui ne peuvent que sentir l'angoisse de ses parents et des gens croisés dans la rue, ce qu'ils ne comprennent pas et, du-fait, auxquels il est possible d'expliquer simplement ce qu'il se passe sans blabla inutile, que pour les adultes en une introspection nécessaire, de conversations et échanges entre gens, de recherches dans les médiats et le net (c'est du propre), d'être et de rester lucide autant des événements comme des effets que cela produit en nous est d'importance pour ne pas nous laisser emporter par des pulsions et/ou un effondrement nerveux ou physique qui nous déborderaient.
C'est la différence qui fait la différence, je vous laisse, de cet aphorisme aucunement de ma création, à vos méditations.
THEURIC