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crise

  • Il va nous falloir gérer l'urgence portée par l'époque.

    Guêpe jaune ou commune: Dolichovespula arenaria

    Je vous salue, chers lecteurs,

    Avant que vous ne lisiez ce  billet, je vous convie à parcourir celui-ci provenant du journal en ligne: "France-Soir".

    Si feus mon père et ma mère, vieux communistes, avaient lu ma référence à ce journal, plutôt que j'aille chercher celle de l'Humanité, ils en auraient fait une jaunisse, autre temps, autre mœurs, le communisme n'est plus ce qu'il était...

    Il va donc falloir que chacun d'entre-nous se prenne par la main, mais aussi que débute une entraide collective puisque, pour l'instant, nous ne pouvons décemment pas avoir confiance dans cette équipe gouvernementale pour gérer les immenses difficultés qui foncent sur nous à grand galop.

    Mais aussi de celles qui surviennent en ce moment même.P1060195.JPG

    C'est en cela qu'il nous faut commencer: à gérer les urgences tant économiques que psychologiques en concevant les priorités que nous nous devons et devrons affronter.

    Cela signifie, pour commencer, à concevoir l'ordre desdites priorités pour chacun d'entre-nous, tant individuellement que collectivement, sur le plan matériel comme mental.

    Notre long confinement, grandement angoissant, tant en terme d'ennui, de confrontation, parfois, d'avec son époux ou épouse, d'avec ses enfants, d'un sentiment plus ou moins conscient d'une rupture brusque, peut-être violente d'avec la vie passée..., menant, de plus, pour nombre d'entre-nous au chômage;

    Puis, cet été, le port de ce masque incohérent, hier interdit, devenu aujourd'hui obligatoire, accompagné de mesures policières absurdes conduisant les agents à des actes insensés.

    L'ensemble ne peut que conduire nombre de personnes à un état d'angoisse important, voire même celui dépressif, ou, pire, à un stress post-traumatique.

    Je vais donc commencer par là, c'est à dire, pour ceux qui en souffrent, ce qui n'empêche en rien les traitements médicaux, de vous donner quelques conseils simples.

    P1050306.JPGIl y a ceux qui sont vraiment seuls, ceux en famille et ceux qui ont une vie de groupe enrichissante, pour chacun la situation est différente.

    Ceux vivant seuls ne doivent pas rester chez eux mais il leur faut en sortir tous les jours, ne serait-ce pour aller marcher, quand bien même de se traîner à  chaque pas (j'ai connu ça).

    Engager la conversation avec des personnes croisées en cours de promenade, de manière aimable et affable, de parler de la pluie et du beau temps, ne serait-ce pour avoir un contact humain, même fugace.

    De ne pas parler aux autre de manière larmoyantes de ce qui trouble mais, si cela est possible, de manière apaisée (ce n'est pas bon de continuellement ressasser les mêmes choses sans les comprendre, ce n'est qu'une fois qu'elles sont vraiment comprises qu'en diminuent leurs aspects nocifs),  ou alors, de préférence, de ce qui intéresse chacun en soi, de quoi que cela soit.

    Chez-soi il est bon d'écouter de la musique douce, il faut en éviter l'écoute d'une trop tonique et dynamique, choisir Mozart plutôt que Beethoven par exemple, ceci sur le canapé ou dans le fauteuil, en se relaxant en se concentrant sur chaque partie du corps, et si une pensée vient à l'esprit, il ne faut ni la repousser, ni la retenir mais la laisser venir puis passer en l'observant.

    Il faut comprendre, là je parle de mon vécu, qu'un état dépressif c'est le cerveau quiP1050262.JPG bogue en faisant tourner en rond le même ensemble d'idées, une douce musique accompagnée de cette relaxation ne peut qu'aider à ce que les pensées génératrices de cet état dépressif, plus ou moins grave, prennent leur place réelle dans ledit cerveau, ce qui apaise la personne, en laissant progressivement la place à la créativité retrouvée.

    Le soir il faut privilégier, devant la télé ou l'écran de l'ordinateur, tout ce qui est comique: il ne faut surtout pas hésiter aux bonnes pintes de rires, même si au début il n'y a pas même d'une ride de sourire.

    Construire dans le temps ce triple programme du tous les jours et aussi de la semaine, qui doit pouvoir s'adapter aux nécessités du moment, permet à chacun de se retrouver en soi-même, mais il ne faut pas s'en vouloir si cela est difficile à tenir, ça peut ne pas pouvoir se mettre en place aussitôt, seule la détermination dans le temps compte vraiment, mais il faut être content des évolutions de chaque jour.

    Bien que, naturellement, chaque étape d'avancée ne peut qu'être que suivit d'une de recule, toujours plus légère, il faut de cela rester conscient.

    Toutefois, s'asseoir à écouter de la musique en laissant son esprit se concentrer sur son corps, se nourrir au mieux, sortir, marcher, discuter avec des gens croisés sur le chemin, écouter et observer les oiseaux, les fleurs et les couchés du soleil..., puis regarder les émissions comique, ceci en ayant le but de retrouver son dynamisme et ses envies, ceci pour permettre à son cerveau de se réinitialiser, tout cela est simple,  ne demande pas de grands efforts de mise en place, c'est pourquoi je vous le P1050333.JPGpropose.

    Il est impératif de se passer d'alcool ou de drogue qui, bien qu'ils soulageraient légèrement sur le moment en mettant le cerveau en croix, ne feront qu'accroître plus tard cette détresse, et quand bien même une larme se mettrait à couler, et bien, qu'elle coule si cela lui chante.

    Pour ceux dont les efforts physiques sont important, il ne faut surtout pas les cesser, cela peut aussi faire parti du remède.

    Il ne sert à rien de vouloir secouer celui ou celle se trouvant dans cette situation, il faut plutôt les accompagner dans cette triple mise en place, ceci en évitant qu'il ou elle se trouve dans une sorte de confort dépressif.

    Dans un couple, il faut sentir, ce qui n'est pas évident, quand il faut être présent ou absent de son conjoint, mais aussi de savoir s'éloigner quand cela devient insupportable, il n'est pas la peine de se retrouver épuisé.

    Les ami(e)s sont là pour soutenir l'ami(e), à le pousser à participer, à s'animer mais avec souplesse.

    Surtout il faut éviter la critique inutile du style scatologique du: "Mais bouge toi le cul, tu fais chier, merde!", qui est totalement improductif.

    Il s'agit d'une maladie comme il peut en être de tout-autre.P1050064.JPG

    Pour les enfants, il faut absolument calmer leurs angoisses, déjà en se sentant en confiance à la maison pour qu'ils le soient auprès de leurs parents, y être rassuré.

    Le sentiment donné  par ce foutu gouvernement que le masque et la pandémie va duré ad vitam aeternam leur est alarmant, ce qui est normal, vous pouvez dire entre-vous, en leur présence, que c'est un mensonge insupportable, sans s'adresser à eux directement, est, ce me semble, le plus efficace.

    En revanche il est possible d'en rigoler avec eux, voire de fabriquer des masques de carnaval, de dessiner sur les leurs ou le vôtre, de toutes façons il n'ont pas à en porter.

    Vous trouverez ici un complément de ces conseilles de quand les causes de ce  stress s'éloigne.

    ( Il est à noter que cette angoisse génère, chez la jeunesse la plus fragile, la moins structurée mentalement, une tendance à la violence autant gratuite qu'absurde, seule façon, pour elle, d'extérioriser, d'évacuer autant leur stress que leur état dépressif.

    Etant entendu que je ne relativise, ni n'absous, ni n'excuse leurs actes, je ne fais que remarquer que cette augmentation de la violence sociale est à relier à notre P1040789.JPGclaustration, aux tentatives gouvernementales de nous museler et aux discours effrayants, voire paniquants de nos journalistes officiels qui les mènent aux portes de la folie.

    La prison, face auxdits actes, ne pouvant que devenir leur lieu de rédemption. )

     

    Maintenant voyons l'intendance qu'il faut mettre en place pour gérer la masse de problèmes que nous allons rencontrer, ceci en un premier jet, c'est à chacun d'entre-vous de concevoir ce qui serait le meilleurs pour vous dans le temps.

    Si cela est possible, en raison des difficultés économiques qui viennent, mettre de coté de la nourriture, pour deux mois au moins, pour la famille et les proches, voire les voisins,, des produits d'entretien de la maison, des du soin pour le corps ainsi que de la monnaie, ne pas accumuler de billet au-delà de vingt euros, plus de quoi faire du troc.

    Ceux se retrouvant au chômage, le travail au noir n'est certes pas une sinécure mais, faute de moyen, cela permet tout de même d'avoir de quoi manger.

    Pour ceux qui ont un jardin, il serait bien de commencer dès maintenant à le préparer pour un potager, plus quelques poules ne serait-ce pour les œufs.

    Garder ses pots de yaourt pour y faire les semis tôt sur le printemps, les graines sont moins chers que les plans, de tomate et de courgette par exemple, les salades,P1040690.JPG carottes et autres se semant sur place, ces pots seront percés de 3/4 petits trous, remplis de terre, trois graines qui y sont semées, les pots placés de préférence au sud devant la fenêtre,  arroser tous les jours, ne conserver que le plan le plus robuste puis compter 4 à 5 feuilles pour les mettre en terre, ou d'attendre la fin des gelées.

    Un potager collectif peut aussi être bien, pouvant même nourrir un quartier ou un village.

    N'oubliez pas que l'entraide est, dans une situation comme la nôtre, primordiale.

     

    Il y a longtemps, je ne sais pas si j'ai conservé les textes où je l'avais écrit, j'avais annoncé que toutes les bêtises qu'il ne fallait pas faire seront faites, puis que nos entreprises seront vendues aux plus offrants, vendus à l’encan, voilà, nous y sommes. 

    Il est vrai que nous allons traverser une période difficile, que notre pays est autant désorganisé que désindustrialisé, sans compter nos désormais faiblesses agricoles.

    Le politique officiel, surtout celui au national et unioniste, est composé de personnalités intellectuellement affligeant ne voyant, comme ligne d'horizon, que l'Union-Européenne, l'euro/dollar et les Etats-Unis-d'Amérique, ne pouvant, P1050366.JPGsurtout, de concevoir l'existence d'un futur, ils ne vivent tous que dans le présent ou le lendemain, sans plus, le passé et l'avenir leur étant absent.

    Même Monsieur Mélenchon, anciennement professeur d'histoire, ne s'en montre plus capable.

    C'est pourquoi tout ce petit monde sautera lorsque le système économique international se retrouvera forclos, ce qui redoublera nos problèmes d'alors.

    Ce ne sont pas les décisions économiques gouvernementales qui changeront grand chose à la super-crise économique qui vient, puisque tant que nos frontières seront béantes, toute injection de monnaie dans le pays ne servira qu'aux pays exportateurs de l'UE, soit les anciens pays de l'est, nous-mêmes n'étant devenus que quasiment purement importateurs puisque désindustrialisés.

    C'est ce problème là qui nous est économiquement central de comprendre, au niveau de l'union comme de celui mondial, le reste n'est qu'essentiellement secondaire.

    Va suivre, ensuite, la logique du processus, c'est à dire qu'il y aura une accélération de la production monétaire générant une inflation égale à cette production, là où celle-ci sera déversée, dans la population et/ou les sociétés spéculatives et/ou bancaires, venant contrecarrer la déflation due à la désindustrialisation continuelle des pays importateurs, suivie de ce que ladite désindustrialisation  touchera aussi plus tard les pays exportateurs, puisque, à un moment ou à un autre, ceux quiP1060044.JPG fabriquent et vendent ne trouveront plus preneur parce que ceux qui achetaient ne le pourront plus.

    Ceci d'autant plus que, comme, suivant les traités de l'union, les pays ne doivent pas aider directement leurs entreprises mais passer par les banques, que celles-ci sont gravement mal en point, elle ne prêteront que peut aux petits fabricants et autres artisans, comme cela s'était déjà passé pendant l'hiver.

    Accélérant encore plus ce délitement économique généralisé.

    C'est ce déséquilibre entre exportateurs pauvres et importateurs appauvris qui fera exploser l'Union-Européenne en paupérisant toutes les nations la composant, détruit, de plus, de l'intérieur, les USA, le Canada, la Chine, l'Inde, les pays d'Amérique-du-Sud et tutti quanti...

    ( Il est à remarquer par l'exemple que de faire économie d'une nation surtout le tourisme est grandement dangereux puisque au moindre problème de quelle que sorte qu'il soit, les touristes en viendront à se raréfier, voire à disparaître.

    Ne faut-il pas être profondément stupide, d'être de la sottise la plus épanouie, pour croire que ce choix, dont les gouvernements français successifs n'eurent que cette similis solution pour remplacer nos industries partie par leur faute de toutes les signatures des traités de l'union, pour croire, dis-je, que cela pourrait rester ainsi  jusqu'à la nuit des temps: la crise économique du COVID étant passé par là, les P1060226.JPGtouristes sont évidemment partis! )

    ( Fait chier, ça fait une vingtaine d'années que j'avais compris ces trucs basiques de désindustrialisation et  de la dangerosité du tout touristique, ce qui n'a pas eu l'air d'avoir frôlé l'esprit de presque tous nos économistes de tous poils, jusqu'à il n'y qu'à peine trois à quatre ans, soit infiniment trop tard!

    Quand à nos politiques..., que leur demander de penser (j'avoue faire preuve d'exagération, mais que voulez-vous, ils m'agacent)? )

     

    Nous allons devoir, comme j'ai pu l'expliquer déjà par le passé, réindustrialiser, réorganiser et ré-instruire le pays, cela peut se faire rapidement, en quelques années, du-moins faut-il que le plus grand nombre de gens y soit prêt, ait les idées claires.

    Nous avons un besoin urgent à ce que ingénieurs, architectes, techniciens de tous niveaux, scientifiques et toutes personnes s'en sentant capable travaillent, dès maintenant, à concevoir comment rebâtir des usines rapidement, rouvrir des mines les plus vertueuses possibles, réparer nos infrastructures, recomposer une agriculture dynamique, remplacer une haute administration déficiente, quand elle l'est...

    Bref, de réparer rapidement notre pays détruit pas sept décennies de notre domination par l'empire thalassocratique US!

    La période est angoissante, je le reconnais, du-moins dites-vous que cela nousP1050686.JPG permettra de nous débarrasser des baltringues qui nous gouvernent, de France, de Bruxelles et de Washington, alors bon débarra.

    Un immense défit nous attend, mieux même, il est déjà présent, et en cela je suis optimiste: l'intelligence est là, les savoirs-faire aussi, même s'ils se raréfient.

    Certes, la majorité de nos élites ne comprennent rien à l'affaire, nous, le peuple, si!

    Et les classes-moyennes hautes à supérieurs, bien que je vous aie vilipendés par le passé, vous aussi vous êtes le peuple!

    Il va nous falloir, il nous faut déjà gérer l'urgence, aider ceux qui souffrent pour qu'ils se rétablissent au mieux de leurs tourments, trouver de quoi vivre, s'entraider, cultiver son jardin pour ceux qui en ont un, trouver moyen pour sa subsistance, même si, momentanément, c'est hors de l'officiel, se nommant travail au noir...

     

    Et aussi de prévoir ce qu'il se passera dans un proche futur et de s'y préparer.

     

     

    THEURIC

    PS:, Voici un petit billet signé de Jacqueshenry qui, à mon sens, est un bon résumé synthétique de notre situation.

    Rajout fait ce même jour à 20h 20mn.

    Photo d'un papillon prise dans le sud, sûrement, de ce que j'ai pu trouver sur ce site (non je ne suis pas un entomologiste distingué mais un amoureux de la photographie macro) un:

    La Mélitée du Mélampyre, le Damier Athalie ; Melitaea athalia Rott

    P1050989.JPG

     

  • Ce que nous cache la crise.

    La croyance en la toute puissance d'une pensée économique de gauche à droite sensée, en des utopies édéniques, résoudre tous les affres que l'humanité a cru transcender tous les problèmes, toutes les traverses, nous a ébloui tant de temps que nous en avons tous perdu l'habitude de nous interroger sur sa valeur.

    Elle ne fut que celle du rêve, de celui qui fait l'histoire.

    Aujourd'hui, en dernier rejeton, le néolibéralisme, en sa fin prochaine, nous montre l'achèvement de cette époque qui, en près de deux cents ans, a rythmé le monde.


    Sachez, lecteur, que plus personne ou presque ne croit en ce néolibéralisme et le communisme, quand il n'est pas oublié, ne fait plus que fantasmer.

    Ici, en sa gouvernance, l'Union-Européenne n'a plus que des comédiens ne faisant que semblant et de rares et derniers acteurs, derniers à encore agir, pour le bien de tous croient-ils, pauvre d'eux lorsque leur univers explosera.

    L'Amérique, elle, se noie et dans son effroi de sa mort prochaine, appuie la tête sous l'eau de tous ceux voulant l'aider, jusqu'à ses diplomates et son présidents ne pouvant retenir les mots de dédain et d'injure à l'endroit de l'Europe, de la France, de l'Angleterre.

    Ailleurs, partout dans le reste du monde, les fils d'épées s'aiguisent, les ententes futures se nouent, le jeu complexe des forces débute, la politique, si longtemps refroidie, se rallume et vite s'échauffe à l'approche de la fin du dernier des géants, du dernier empire, de l'empire ultime et finissant: l'U.S..


    Ensuite, déjà, la première ronde du temps va bientôt se refermer sur notre espèce encore enfant, ce qui a commencé il y a deux cent mille ans s'achèvera en quelque décennies, lisez Pierre Grou ("les arbres de l'évolution" P.grou, J. Chaline, L. Nottale), vous comprendrez, un monde nouveau s'ouvre.

    Ou nous ne serons plus.


    D'ici peu ces puissantes forces de la politique vont reprendre leurs danses, bénéfiques et macabres.

    Avant que n'émerge, en nous, une moderne humanité de laquelle nous ne savons encore rien, les folles passions retentirons du plus profond des gorges d'Homo Sapiens Sapiens.

    L'Europe, la France, bien qu'aujourd'hui reniflant le fondement de ses dominateurs en sa crainte d'elle-même, de sa fureur meurtrière, de ses passés délires sanglants, l'Europe, bientôt plus, bientôt désagrégée (nul ne peut diriger une nation hors l'assentiment du peuple sans un jour disparaître) peut seule, de son Paris central, endiguer ces passions.

    Mais pour cela il lui faudra puissance et probité.

    Ainsi, dans peu de temps, il nous faudra, il faudra que chacun d'entre nous participe au relèvement de notre pays, de l'Europe mais au-delà nous allons devoir réinvestir et reprendre les chantiers que nos anciens avaient laissés en plan dans leurs lubies de la pure économie: la connaissance, le savoir, la conquête du doute et, surtout, la pratique, la mise en pratique, l'application de la probité.


    Certes nombreux sont ceux croyant que nous avons atteint le summum de notre intelligence, que toute découverte ne peut qu'être close, que notre monde est fini, compris, découvert.

    Or, même si la question du comment fut si bien reconnu, celle du pourquoi n'a pas toujours sa réponse et c'est le pourquoi qui dit de la cause à l'effet, du causal à l'effet:

    Idée n° 10) Essai de réflexion sur la causalité.

    Or ce n'est là que le fruit de l'apparence qui s'habille toujours du parfum de vérité pour nous cacher ces bribes de réalité que nous nous devons, nous, êtres humains, nous, Homo Sapiens Sapiens, découvrir pas à pas: de comprendre que répondre au comment n'est pas de même que de répondre au pourquoi.

    Nous cherchons souvent les chemins des certitudes en ceux des apparences en nous égarant au-dedans des labyrinthes de nos dogmes, certitude et apparence sont frères.


    Ainsi sommes-nous.


    Et le paradoxe nous en montre le chemin, lui qui n'est, en vrai, qu'une vérité en devenir.


    Si le contraire d'une vérité profonde est une autre vérité profonde, chaque vérité n'est que l'étape transitoire vers la compréhension d'une nouvelle vérité, toujours plus proche du réel.

    Parce que ce qui compte c'est le réel, et plus nous nous approchons de lui, plus il nous abreuve de questions, toujours plus ardues, toujours plus complexes, c'est cela la vie d'un être humain: l'aventure de soi avec les autres êtres humains de rendre intelligible le monde.


    Cela n'est pas l'individualisme, l'individualisme est l'état transitoire de notre humanité pour lui permettre de grandir, une adolescence, une ébauche de reconnaissance de soi, par soi et par les autres.


    Cela, c'est l'individualité qui est la volonté inextinguible de vouloir apprendre à vivre le savoir vivre.

    Et "croire - ne pas croire" ne seraient-ils pas de même essence, de même matière, chacun disant oui ou non sans savoir vraiment de quoi il s'agit, si vraiment cela existe, si ce que nous percevons est une cause ou un effet?

    Ou si cela existe vraiment, ou si c'est autre chose que ce que nos sens discernent, découvrent, éprouvent, si cela était d'un sens autre?

    Croire ou savoir, il faut choisir, si nous savons, nous savons, si nous croyons, nous croyons mais nous pouvons savoir que nous ignorons, là nous ne croyons plus, du-moins éloignons-nous de la croyance.


    Parce que, en cela, un cerveau humain peut-il vivre sans croire?


    Je suis athée, d'aucune religion, d'aucune philosophie, je ne crois en rien si ce n'est de croire que je ne crois en rien, en mien paradoxe, et je souffre de savoir le bientôt malheur de l'homme.


    Je sais aussi que notre esprit est bâti pour la catastrophe, la vie elle-même s'est bâtie le long des catastrophes, elles, elles sont l'un des piliers, l'un des moteurs incontournable de l'évolution et rien ni personne ne peut y interférer, même les plus grands saints, même les plus grands sages.

    Mais il est possible d'en limiter les ravages, autant que faire se peut, en ne voulant que ce que l'on peut.


    Ce bouleversement en marche nous atteint déjà tous et l'ignorance est une façon dérisoire de s'en protéger et pire que tout, de vouloir ignorer que nous sommes ignorants, je suis un ignorant qui s'ignore, nous sommes tous des ignorants qui s'ignorent.


    Comme nos sens ne perçoivent qu'un fin filet du cours impétueux et irrésistible des informations qui nous traversent, la compréhension que nous en avons en est presque autant limitée..., presque, voilà le mot, c'est ce presque qui fait le sage et le fou.


    Alors, faites ce que vous avez à faire mais faites le bien, personne ne vous jugera sauf vous-même, mais ce juge est le plus terrible qu'il soit, surtout si il se tait, surtout si il est inconscient.


    Connais-toi toi même disait Socrate, rien ne peut être la cause de lui-même disait Bouddha, aime ton prochain comme toi-même disait Jésus, voilà le temps qui passe et ces leçons commencent à être comprises, sont enfin comprises.


    Vous ne vous rendez pas compte que l'époque n'est plus celle d'hier mais elle vous a changé, m'en suis-je vraiment rendu compte moi-même, elle nous change tous, sinon écrirais-je cela?.


    Nous sommes à l'aube du temps, à l'aube de l'histoire, hier encore c'était la préhistoire, notre devenir est entre nos mains à tous, notre responsabilité est grande, ne la gâchons pas.

    L'époque est incertaine, commençons par le commencement, comprenons la!

     

    THEURIC