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russie

  • Le masque!

    Bonjour tout le monde,

     

    La nature du masque est complexe pour Homo Sapiens Sapiens.

    Il représente autant ce qui est caché, ce que l'on démasque dès lors que l'on le retire, la représentation symbolique de forces surhumaines et pour nous archaïque de celui qui le porte, dieu, démon, animal, héro mythique ou imaginaire..., lors de fêtes religieuses ou carnavalesques notamment, moquerie de personnages influant, ridicules et/ou détestés, déguisement pour agir à sa guise lors d'une orgiaque débauche, d'un vol ou d'un cambriolage, d'une action policière, lors d'un bal masqué de s'amuser à se représenter autre que ce que nous sommes, ou bien d'un jouet pour enfant le faisant remonter aux ères passés préhistorique...

    Ces masques, que nous sommes contraints de porter pour tenter de lutter inefficacement contre un rétrovirus pour l'instant en repos d'été, ne sachant de ceP1050817.JPG qu'il en sera en hiver, bien qu'il semble ne plus représenter de danger collectif véritable,  sont de deux couleurs, blanc ou bleu (oui, je le sais, le blanc n'est pas une couleur au sens strict) qui, toutes deux, détiennent également de puissantes valeurs symboliques (soit de l'activation de nos processus mentaux profonds) grandement positives que l'on retrouve dans l'expression: "être blanc-bleu", être innocent, "n'être pas blanc-bleu", blâmable, fautif, canaille, voire criminel, ad minima potentiellement: "il n'est pas blanc-bleu celui-là...", voire à ce qu'une situation ne soit pas conçue de bonne clarté, comme n'étant pas compréhensive, cohérente, logique, sincère, n'être pas blanc-bleu.

    Le blanc est autant représentatif de la froideur de la neige, des temps hivernaux, que de celui de la pureté, de la propreté et, dès lors, de la probité, celui de l'innocence, de la virginité, mais aussi du devenir de ce qui n'est pas encore écrit, celui de la page blanche.

    Le bleu est lui la couleur de l'eau et du ciel, bien que pouvant donner un sentiment de fraîcheur, il est la représentation de la sérénité, des rêves bleus des nuits reposantes, de la méditation, de l'émanation de la réalité qui nourrit l'esprit de par son saisissement, aussi que de la puissante sagesse.

    ( Je déconseillerais fortement, à leur porteurs, les masques noirs  aux valeurs P1050908.JPGsymboliques inverses. )

    Penser le masque obligatoire c'est donc être dans la dynamique de vouloir saisir les complexes relations qui se sont établies entre l'infime minorité de ceux qui dirigent la France, qu'ils soient français ou non, et la population, d'en démasquer la multitude des enjeux conscients et inconscients qui s'y jouent.

    Sachant que l'activation d'un archétype puissant tel que celui-ci, provenant d'un soubassement préexistant de désirs sociaux subconscients croisés élite/peuple, ne peut qu'amorcer un processus complexe ne pouvant que conduire à une transformation radicale de notre situation politique présente.

    A ceci  rajoutons le fait de la position particulière de la France à l'internationale qui, quoi qu'il se passe dans le monde, est et reste, je le pense pour longtemps, une façon de ligne directrice pour les autres nations, est une fois encore attendue par les peuples, comme il en fut avant l'advenu des gilettistes, ce qui ne peut qu'accroître les tensions soujacentes que cette obligation des masques démontre.

     

    Ce masque que l'on nous force de porter sinon de recevoir une contravention importante est, à mon sens, signe d'une complexité mentale de ceux qui nous gouvernent.P1050708.JPG

    En effet, si nous nous penchons au-dessus de ses significations, il ne peut que nous être loisir de découvrir que ceux-ci sont nombreux tant en termes politiques, économiques, symboliques que psychologiques.

    C'est pourquoi je vous invite à ce voyage fait d'en débusquer les divers sens, mais non pas tous je le crains, qui, j'en pose le postulat, en viennent à se compléter d'une manière sommes toutes assez simple si nous considérons les forces contradictoires qui traversent autant la plus haute de notre hiérarchie sociale qu'une partie, relativement faible, de la population.

    Ces forces, au nombre de deux, se compose de l'attrait pour l'empire thalassocratique US, toujours par eux autant adulée, que de la survie de leur utopie en une Union-européenne éternellement indépassable, ainsi que de l'euro qui en est devenu inséparable (survie qui concerne avant toute chose celle de leur structure mentale, définitivement liée  à celle de l'UE€), qui ne peut que se poser que si et seulement si une force extérieure à celle-ci en a les commandes, comme De Gaulle, à son époque, l'avait expliqué.

    Or, depuis 2008 et la crise dite des subprimes, il est devenu évident, même pour les plus sots, que les États-Unis-d'Amériques, en voie de déclin avancé, ne sont plus en capacité de leur politique, tant politiquement, militairement, économiquement, P1050739.JPGculturellement, scientifiquement et, dorénavant, monétairement.

    Quand l'Allemagne, au centre du dispositif de l'union et au-dedans de celle-ci, ne peut donc remplir ce rôle, quand bien même elle en a pris les commandes.

    C'est pourquoi ceux que, d'une manière ironique, nous pouvons nommer les euronouilles, poursuivent de leur tendre inclination la Russie, fantasmant qu'elle remplacerait l'empire thalassocratique (mettant en colère la Pologne), tout en portant toujours les mêmes yeux de Chimène pour les États-Unis que par le passé et en lui obéissant, ces deux puissances, ennemies, étant en froides luttes aussi impitoyables qu'implacables.

    Ce conflit intérieur de nos eurolâtres, suivant celui ayant lieu entre ces deux grands, les menant à une double contrainte insoluble et angoissante, à ceci s'y rajoutant quelques secrets plus ou moins inavouables, plus ou moins illégales, dont nous aurons, je le suppose, bientôt la fraîcheur.

    Peut-être même subodorent-ils le désir étasunien de démembrer l'UE puisque celle-ci tend visiblement à se rapprocher dangereusement des russes.

    C'est ainsi que les états européens, surtout de l'ouest, masquent leur souffrance due à cette angoisse en la projetant inconsciemment sur les peuples qu'ils punissent ainsi, de plus, de vouloir que leur pays sortent de l'union.P1050884.JPG

    Masque qui, en fait, fait forme de ce bâillon qui empêche les gens de parler entre-eux dans leur crainte réaliste que le mouvement des gilets jaunes reprenne de plus belle.

    Ce qui doit être la raison qu'ils se donnent pour ainsi nous contraindre à porter cette muselière.

    Certes, s'y rajoute, à cette déjà peu ragoutante tambouille impensée, la pression propagandiste qui nous est exercé par médiats interposées de nous faire croire que le vilain virus serait toujours et encore proliférant pendant tout l'été, ceci pour nous placer un vaccin ou un traitement nouveau onéreux, puisque rien d'autre ne peut remplacer en terme d'efficacité d'hydroxychloroquine et l'azithromycine, ces médications si peu cher (peuchère) qui, peut-être, pourraient même nous guérir des autres grippes saisonnières futures.

    Là les masques sont présents pour tenter de trouver un substitut à un nouvel enfermement du peuple, ce qui ruinerait définitivement l'économie-monde, en attendant que les industries pharmaceutiques découvrent une molécule ou une technique vaccinale à vendre aux états à un prix prohibitif.

    Ce qui montre encore une fois l'aspect petit commis voyageur de nos élus des chambres délibératives, ministres, haut responsables de nos administrations et P1050908.JPGautres oligarques.

    D'autres processus mentaux sont  en oeuvre également chez nos gribouilles menant à ce résultat.

    Ces gilettistes qui, naguère, chantèrent la Marseillaise, affirmant de la sorte d'avoir recouvré leur identité collective, ne put qu'accroître les tourments de nos ribouldingues puisque l'idéologie européiste a, de socle, la disparition des pays, des nations et des peuples, ne devant plus rester que celui européen.

    Les français ne sont pas les seuls à entonner leur hymne national, loin de là, les italiens en étant le plus bel exemple.

    Et puis il leur faut tenter, bien maladroitement, de cacher leur incompétence alliée à de l'inconséquence lors de notre claustration qu'ils nommèrent confinement dont le synonyme est réclusion, ce mot voulant tout dire et heureusement qu'elle ne fut pas à perpétuité.

    Elle qui généra plus de décès que toutes autres décisions, tel que tester les personnes et traiter convenablement les malades, d'après ce que disent les médecins, infectiologues, généticiens, épidémiologistes... sérieux, soit ceux qui n'ont d'intérêt que celui de leurs patients, de la science et/ou n'écoutèrent pas les sirènes médiatiques, économiques ainsi que politiques, n'écoutèrent pas les promesses de comptes en banques remplis à raz-bord.P1000659.JPG

    Enfin et cela devrait concerner toute la population, elle qui se devrait d'en avoir pleinement conscience, toute cette calamiteuse situation a généré, ceci à l'échelle mondiale, une situation économique désastreuse que même les pays européens les mieux disposés en entreprise, avant tout exportateurs, se trouvent dans une semblable panade déplorable que nous qui sommes part trop désindustrialisés.

    Cela est logique puisqu'ils sont exportateurs à vil salaire et que nous, les importateurs, somment ruinés: il n'y a plus personne pour acheter ce qui est produit, hors nourriture et encore...

    De ça non plus nos esthètes du vide quantique de la raison ne peuvent ni ne veulent  le voir, de ça aussi ils font projection sur nous autres et nous masquent (nous le masquent) pour qu'eux-même ne puissent  le percevoir, peuvent-ils seulement comprendre, nos pauvres godillots de la pensée, que de vouloir à toute fin nous refiler un vaccin dispendieux de je ne sais quelle entreprise pharmaceutique, quelle soit russe, étasunienne, européenne ou de n'importe où ou de n'importe qui d'autre, ne fera qu'accélérer la déliquescence de l'économie internationale?

    Enfin, il leur faut impérativement écouler l'immense stock de matériel qui fut produit et/ou acheté, tant en test, en aérateur qu'en masque, au risque, sinon, de se mettre les industriels à dos, eux qui étaient si en colère lors de notre réclusion à P1050892.JPGdomicile d'avoir fabriqué sans pouvoir en vendre l'ensemble, l'administration y mettant des freins d'une crétinerie affligeante.

    Masques qui (je sais que je répète de nombreuses fois le mot masque, cette réitération étant délibérée pour asseoir l'aspect superfétatoire de son usage actuel), en raison de son usage même en milieu ouvert, mais surtout fermé, ne peut que se révéler un magnifique nid à bactéries, virus et autre champignons, ne pouvant que se développer de part l'humidité due à nos expirations se déposant sur le tissu, nous permettant soit d'attraper telle ou telle maladie parfois improbable, soit de fortifier notre système immunitaire en raison de notre confrontation à tous ces pathogènes.

     

    Il faut bien comprendre que ceux qui dirigent le pays, pour faire simple et au-delà de notre seul gouvernement, l'Allemagne, l'Union-européenne, les Etats-Unis-d'Amérique, sauf l'équipe trumpienne, et l'oligarchie française, sont dans l'incapacité de gérer plusieurs situation en même temps.

    Leur système de penser étant extrêmement étriqué et, de manière quasi caricaturale, ce fait est d'autant plus prononcé pour notre équipe gouvernementale (bien que d'autres semblent vouloir se montrer pire encore, à l'exemple de celui australien ou belge), ils ne peuvent pas gérer plusieurs conjonctures de dimensions diverses dans l'urgence.P1050432.JPG

    C'est pourquoi, dès le début de la pandémie au vilain virus qui, aujourd'hui, ne se révèle plus d'une grande dangerosité, nos ministres n'avaient en tête que la réforme des retraites, quand aujourd'hui ils ne sont qu'arc-boutés que de leur craintes des révoltes sociales et de servir de commissionnaires aux entreprises pharmaceutiques.

    Sans pouvoir percevoir que d'agir ainsi ne peut que mener l'économie-monde à la plus fantastique banqueroute que l'espèce humaine n'a, de toutes époques, jamais connu, pouvant nous conduire, nous Homo Sapiens (pour certains non pas vraiment) Sapiens, à une morbidité généralisée infiniment plus importante.

    Chacun s'en remettant à chacun, personne ne peut décider donc, attendant qu'un autre, n'importe qui, décide à sa place, sauf ceux qui remettraient en question les juteux bénéfices desdites entreprises, tel qu'il en est d'un certain professeur Raoult et du traitement qu'il propose.

    Il y a une dimension suicidaire collective inconsciente en cela, provenant autant de ceux qui décident que de ceux qui les suivent, et il serait bon que nous commencions à en analyser les causes dès maintenant par un travail multifactoriel, ce que les penseurs tels qu'Emmanuel Todd, Michel Onfray et d'autres ont commencé.

     

    P1000813.JPGLa bêtise fit plus pour la fin des empire que toute autre chose!

    Et une fois que nous aurons récupéré notre indépendance nationale, une fois que nous n'aurons plus ces croques-mitaines débilitants pour nous gouverner, une fois que nous ne serons plus embourbés dans cette lourde masse d'incompétence, une fois que nous serons passé à autre chose, alors nous pourrons enfin agir au mieux pour le bien de tous, enfin surtout nous pourrons entrer dans une réelle modernité, de celle qui, en nous, d'une encore petite voix, se réclame.

     

     

    THEURIC

  • Réflexions multiples sur la géopolitique et réfutation d'un risque de complôt ainsi que de la théorie du complôt.

     Pardonnez moi pour mes difficultés à apprivoiser des traitements de textes parfois désinvoltes.

    C'est le texte le plus osé que je vous présente là, osé parce que j'y avance un certain nombre de prédictions qu'en vrai personne ne pourrait être dans la capacité d'en vérifier la véracité, hormis le temps et les événements qui le jalonnent et ponctuent.

          C'est, en effet, sur de la pure prédictivité qu'il s'appuie, ceci sur l'idée, toutefois, que lors de l'effondrement de l'économie-monde et la disparition, sous une forme ou une autre, de notre mentor et maître, les États-Unis-d'Amérique, quatre mouvements contradictoires se feront montre :

        1)Un mouvement centrifuge de rejet de l'Union-Européenne situé surtout dans le sud européen ainsi qu'en Angleterre et dans une moindre mesure en France ;

       2)Un mouvement centripète de continuation de l'intégration européenne situé dans ce qui fut, autrefois, les empires centraux d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie ;

          3) Une crainte, voire une haine de la Russie toujours persistant dans les pays restés plus de quarante ans sous le joug de l'U.R.S.S. ;

        4) Les réalités géographiques et politiques qu'aucun acteur ne peut oublier sauf à se retrouver dans des situations ingérables, ce qui est largement possible étant donné la perte d'habitude que peuvent avoir les hommes et femmes politiques d'Europe pour tout ce qui concerne ces réalités, accoutumés qu'ils sont d'obéir et suivre les recommandations et injonction de notre seigneur et maître états-unien.

    Je vais donc penser la rupture que peut représenter la faillite universelle, rupture de ce que qu'il s'en dit, ou ne s'en dit pas, dans les médiats officiels ou non.

    Je part du postulat que ce seront surtout les élites européenne qui seront le plus affectés par cet effondrement mondial, élites économiques, médiatiques et politiques surtout et cet effroi les poussera à prendre des mesures hasardeuses contraires à leurs réels intérêts quand elles en prendrons, surtout la ruine des banques et de l'euro créera une situation possiblement explosive dans certaines nations qui contraindra leur gouvernement, sans réelle capacité de maintient de l'ordre, à prendre des mesures en divergence d'avec l'Union-Européenne, Union elle-même risquant fort d'écarter ces pays leur semblant dangereux.

    Je ne pense pas que la fin de l'économie-monde sera le fait de complotistes géniaux, américains, européens, saoudiens, israéliens, chinois ou autres, la situation est, à mon sens, bien pire puisque je considère et m'est logique que plus personne ne maîtrise la conjoncture, croire en l'existence de manipulateurs qui seraient responsables de ce qu'il se passe et se passera ne peut, pour moi, représenter la réalité, tout au plus y a-t-il des tentatives, souvent réussie de manœuvres simples, simplistes, de subordinations des élites, de politiques de canonnière économique, de présences de groupes de pressions..., mais de réels manipulateurs de grande envergure, non.

    J'écarte ainsi les questions de complots ainsi que, liée, l'idée imbécile de théorie du complot (il y a eu des complots mais rarement de hautes factures et même le plus souvent imbéciles, voir les événements de la constitution européenne, ils n'ont marché que parce nous sommes dans une période obscurantiste), tous deux sont aussi fantasmatiques l'un que l'autre, le premier pour trois raisons:

    -La première étant ce que j'appelle le « principe de Peter ultime », le principe de Peter étant : « dans une hiérarchie, tout employé aura tendance à s'élever à son niveau d'incompétence (wikipédia) », le principe de Peter ultime pouvant se définir ainsi : « dans une hiérarchie où, au plus haut niveau, l'incompétence domine, ce sont tous les échelons hiérarchiques qui se trouvent progressivement être accaparés par des incompétents », parce que l'incompétent sachant pertinemment qu'il n'est pas à sa place, dans sa crainte réelle ou imaginaire d'être remplacé par plus compétent que lui, fera tout pour chasser tous ceux, au sein de l'échelle inférieur, qui montreraient quelque efficacité que ce soit.

    Croyez-vous vraiment que de telles échelles d'incompétences seraient capables d'un complotisme subtile ?

    -La seconde pourrait se définir ainsi : « Lorsque une transmutation collective inévitable et naturelle est sur le point de se produire, le premier réflexe est d'en nier son existence, sous une forme ou une autre », cela voulant dire que redouter que cet effondrement économique ne soit le fait que de ruses et de plans froidement calculés et subtiles n'est qu'une manière de nier inconsciemment que nul ne commande le dit effondrement, cela ne voulant pas dire qu'il n'y a pas du tout de complots, il peut en survenir de multiples, mais médiocres, ces manœuvres ne pourront pas aboutir à de quelconque résultat, au contraire, elles risqueraient bien d'en aggraver les conditions, surtout pour ces complotistes.

    -La troisième est moins apparente et concerne le « conatus », concept inventé par Spinoza que me fit connaître Frédéric Lordon lors de l'écoute de l'une de ses interventions sur le net et qui dit que « toute chose qui existe effectivement fait l'effort de persévérer dans son être » et une organisation, une union, une idéologie, une société, un état sont de ces choses existantes effectivement.

    Une union d'états telle que l'Union-Européenne est toujours sous-tendue par une idéologie, là le néolibéralisme et la libre concurrence, d'autant plus que l'U.E. n'a pu se développer que grâce au patronage empressé de notre cher Oncle Sam.

    Lorsque l'économie-monde flanchera et que les États-Unis-d'Amérique ne sera plus empire ou même plus rien du tout, se posera la question, pour la gouvernance européenne, si elle veut survivre et faire survivre l'U.E. dans son actuelle conformité, de deux impossibles choix cornéliens, contradictoires et irréalisables :

    A) Soit de faire un coup d'état légaliste (elles en est habituée) ou armé pour préserver son hégémonie mais elle n'en a pas les moyens : le coût de ce type de manœuvres est élevé  surtout dans plusieurs pays à la fois, l'Europe manque de forces armées et il faudrait contrôler les citoyens surtout sud-européens, or les banque européennes et l'euro seront, à ce moment là, très très mal en point si se n'est faillis, l'Europe ayant une politique de comptable, le coût exorbitant que représente un coup de force le lui rendrait odieux ;

           B) Soit d'abandonner l'idéologie qui soutenait cette union puisque les U.S.A. et le dollar n'existeront plus, au moins en tant que quelconque puissance, cela voudrait dire de se débarrasser de l'ensemble des textes pseudo-constitutionnels qui structurent l'Union-Européenne, donc de faire disparaître de fait l'U.E. elle-même, ce qui ne pourrait être, pour la gouvernance européenne, qu'une décision "non-conatus" et dès lors impossible.

    C'est pourquoi, placée devant cette double impossibilité, un coup d'état sans puissance réelle et onéreux ou renier tout le dogmatisme qui en fait son ossature, la gouvernance européenne se montrera inactive et seuls les gouvernements de chaque pays déciderons.

    C'est pourquoi, aussi, je pense que pas grande décision ne sera prise, encore moins le moindre complot, peut-être de vaines tentatives, des techniques publicitaires seront utilisées, les médiats rabâcheront leurs formules pro-européennes, tous les moyens médiatiques seront mis à contribution (nous connaissons leur efficacité depuis le référendum sur la constitution européenne de 2005) mais, quoi qu'il en soit, tous ces décideurs, à de rares exceptions près, seront pris de stupeur, ne sachant plus quoi faire et les événements se suivrons sans que grand monde ne décide de quoi que ce soit.

    C'est pourquoi également je pense que ce seront les circonstances qui se chargeront de mener la barque, le courant du fleuve du temps, plutôt que des décisions mûrement réfléchies, pesées et soupesées, la seule chose que les hommes et femmes politiques les plus subtiles se devront de faire, parce que ne pouvant pas faire autrement, ce sera d'épouser le déroulement de ces circonstances puis, si ils en ont l'intelligence, d'en infléchir tout doucement le cours.

    C'est pourquoi, enfin, je pense qu'il y aura scission de l'Union-Européenne, scission dont nous voyons les prémisses un peu partout en U.E..

    Et ne croyez pas que des complotistes se cachent en Amérique, les américains auront déjà fort à faire avec leur propre pays et peuple, quand aux banquiers, ceux qui n'aurons pas fuit avant, et ils sont déjà nombreux à l'avoir fait, seront dans l'incapacité d'agir de quelque manière que ce soit, si ils ne se retrouvent pas emprisonnés avant.

    Quand à la théorie du complot, elle part du principe que les américains et tout ceux qui les représentes ne sont que de pures anges bien incapables de susciter la moindre malveillance et manipulation ce qui ne peut être que pure foutaise, surtout si nous comprenons les U.S.A. comme étant un empire conscient, depuis vingt ans, d'être aux abois de sa mort prochaine et si nous saisissons de ce que peuvent être les jeux et enjeux politiques.



    Voici donc ce que je pense de la question complotiste, cela pour vous expliquer que la disparition de l'Union-Européenne peut être fortement envisagée, je n'imagine pas que cette équipe de bras-cassés non-élus puisse nous mitonner quelque plans machiavéliques qui lui permettraient sa survie, imagineriez-vous, vous, un Barroso capable de cela ?

    Je le dis et le répète, en ces choses personne ne peut être sûr de rien, nous pourrions imaginer, par exemple, une Union-Européenne se délitant tout doucement jusqu'à ressembler à quelque chose comme le Saint-Empire-Romain-Germanique finissant du XVIII° siècle mais là encore je n'y crois guère... .

    Voyons maintenant quelle forme peut prendre cette disparition mais entre temps je vais vous entretenir de la Russie, du Proche-Orient et des U.S.A. :

     

    D'ici très peu de temps, dans une période où, dans le même temps, vont se cristalliser, dans le monde, toutes sortes de relations inter-étatiques déjà en situations d'ébauches , nous verrons naître de nouvelles configurations européennes et mondiales auxquelles nous ne sommes que peu habitués.

    La fin de l'économie-monde et, peut-être totalement du néolibéralisme qui en sous tend le simpliste dogme, ce sophisme; la disparition de la comptabilité politique qui ne montre, de réalité, que celle des seuls chiffres en omettant les réelles lois de la politique; l'effondrement économique états-unien et anglais qui, ironie de l'histoire, nous libérera d'une Allemagne, paraissant toute-puissance de sa doxa d'un euro fort, par la chute de ses banques dans le même temps que celles anglo-saxonnes en une étrange compulsion de répétitivité: les anglais nous sauveront de la définitive ruine en se sauvant eux-même par leur faillite et en nous sauvant de l'emprise psychologique de l'Allemagne par cette déconfiture; l'éclatement, enfin, de la zone euro et sûrement de l'Union-Européenne en raison de la trop grande révérence des gouvernances européennes autant aux États-Unis-d'Amérique qu'aux dogmatismes béats d'une libre concurrence de tous contre tous devenue délirante et débilitante feront, en Europe, les causes de transformations fulgurantes des relations que les divers pays de cette région entretiennent les uns, les autres, ce sera le retour aux complexités réelles qu'est la politique autant dans ses principes que dans son formalisme.

    Sous quelle forme?

    Il est pour le moins ardu de définir précisément par avance quelles seront ces transformations mais, pour autant, il nous est possible d’entrapercevoir les mouvements naturels qui traversent dores et déjà les relations entre les pays de l'U.E..

    L'histoire, la géographie, la politique nous en éclaire en effet la trame et les lignes de fractures, pas toujours si anciennes que cela, nous en délimitent les tracés.

    Ces failles sont au nombre de quatre mais avant de les énumérer je voudrais faire une longue aparté:

    N'oublions que l'Europe n'est pas seule (je sais, c'est une évidence), au nord la Russie, au sud méditerranéen, le Maghreb et au-delà l'Afrique-Subsaharienne, à l'est, le Proche-Orient ainsi que les immenses portions de l'est eurasiatique dont l'Europe n'est que l'infime occident et enfin, au large de l'Océan Atlantique, les États-Unis-d'Amérique, le Canada et les pays d'Amérique du Sud, toutes ces régions sont, à des degrés divers, pas toujours pour des raisons de proximité, nos voisins.

    Ainsi:

    La Russie, par exemple, a absolument besoin d'un grand bassin méditerranéen relativement apaisé, des Balkans à l'Angleterre, autant pour des questions militaires que pour le négoce, d'autant plus que le canal de Suez, le détroit de Gibraltar et le passage de la Mer Noir à la Mer méditerranée par la Turquie vont, dans peu de temps (et peut-être déjà, voir les événements Syriens), représenter un enjeu géostratégique de première importance, les climatologues de ce pays ayant pronostiqué un refroidissement climatique au moins pour les cinquante ans à venir, les ports des mers nordiques seront pour eux, le pensent-ils et moi aussi, probablement, ad minima, pour partie bloqués par les glaces et pas seulement en hiver, la reprise en main de l'Ukraine par les russes répond à ces deux impératifs: offrir un allié objectif en Mer Noir ainsi qu'un ou plusieurs ports (?), et conserver ce "grenier à grain" qu'est ce pays en prévision des intempéries futures.

    La Turquie également a amorcé une refondation de sa stratégie d'ensemble avec, central, les tensions préexistante avec l'Iran (qui peuvent d’apaiser et nous pourrions même voir des accords d'échange entre ces deux nations) et leur frontière communes avec l'Irak, c'est pourquoi la Russie aura besoin de s'allier avec des pays balkaniques, slaves ou pas, plus ou moins vassalisés, en tant qu'états tampons d'avec la Turquie pour franchir sans trop de risque l'étroit passage du détroit du Bosphore entre les mers Noir et méditerranéenne, en ces choses, toujours prévoir à l'avance les déconvenues éventuelles.

    Dès à présent un jeu géopolitique compliqué et enchevêtré se joue au Proche-orient depuis le retrait, même relatif, depuis peu de temps des armées américaines de cette région, la confrontation des islams Chiites et Sunnites n'en n'est pas moins l'une des causes et les manœuvres turques, iraniennes, israélienne, russes et saoudiennes y sont centraux (les européens ne sont plus que des pions ballottés par des américains agonisants et des alliés arabiques encombrants mais riches), les enjeux en sont la main-mise autant des champs pétroliers de la régions que le contrôle des flux commerciaux.

    Je suppute que les alliances, discrète ou formelles qui s'effectuent dans cette région risquent d'être bouleversées lorsque l'Oncle Sam sera, de manière formelle, hors d'état d'y jouer un quelconque rôle.

    Je passe rapidement sur Israël, il semble définitivement intégré à la région et contribue à la complexité des relations entre les états.

    La déstabilisation nord-africaine, de l’Égypte à l'Algérie, le Maroc étant lui stabilisé grâce à son roi, rend cette région naturellement instable, c'est pourquoi nos troupes se trouvent au Mali et en Centrafrique, il ne faut pas que ces désordres s'étendent au-delà en risquant de perturber encore plus le Maghreb (faut-il que les gouvernants européens soient d'une sottise crasse pour ne pas comprendre cela, en ne faisant que verser de l'argent sans envoyer de troupes sur place, celles venant de nations africaines n'étant pas toujours suffisamment sûres, ou bien, pire, que l'éloignement géographique, dès passé le Rhin, fasse que ces politiques s'en moquent, quoi qu'il en soit, cela rend visible ce que je pronostique, soit la partition de l'Union-Européenne, les pays du nord nous montrant ainsi définitivement leur désolidarité d'avec le sud, pourtant la stabilité de la Méditerranée est cruciale pour l'Europe, nous pouvons aussi nous demander si la main de pays de la péninsule arabique et l’entregent U.S. n'y serait pas pour rien, ah, cette alliance folle que Monsieur Sarkozy a conclu avec le Qatar et dont Monsieur Hollande voudrait bien se débarrasser, enfin je l'espère).

    Outre-Atlantique, le délitement états-uniens peut prendre bien des formes : guerre civile, délitement définitif, coup d'état, séparation des états dans une relative paix ou processus plus complexe faisant intervenir au moins ces quatre composants, toujours est-il que c'est ce pays pour qui j'ai les interrogations les plus nombreuses, non pas que j'aie à ma disposition moins d'informations qu'en ce qui concerne les autres régions du monde, tout au contraire, mais parce que ce pays a encore en main bien des ressources et des intérêts dont dépendra le futur mondial suivant son effondrement.



    Voyons maintenant les failles dont je vous ai entretenu plus haut et qui, je le pense, risquent fort de se transformer en nouvelles frontières européennes:

    -L'arc atlantico-méditerranéen : il comprendrait, d'est en ouest, la Grèce, l'Italie, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Angleterre et l’Irlande plus, peut-être, Malte, la Belgique francophone et quelques nations à l'est de l'Adriatique, voire la Hollande et/ou la Pologne.

    Cataloguée sottement comme la plus pauvre d'Europe, hormis l'Angleterre (et encore) qui pourrait quitter l'Europe de son propre chef, bousculée par les plans économiques absurdes et contre-productifs, assujetties plus que toutes autres aux diktats de l'U.E., dédaignée de plus en plus par l'Europe du nord, elle risque d'être rejetée par le reste du continent dans la crainte que ses difficultés n'en entraîne le reste de l'union.

    Aucun de ces pays ne voudra renouveler l'expérience de l'U.E., c'est pourquoi je ne l'appelle juste qu'arc atlantico-méditerranéen mais les accords, bien que moins formels, qu'ils pourraient s'y passer risquent bien d'être, et de beaucoup, plus solide que ceux de l'Union-Européenne d'aujourd'hui.

    En réalité ce long corridor maritime est, potentiellement, la région la plus riche d'Europe en raison des nombreux atouts dont elle est doté, sa place géostratégique maritime de premier choix autant en Atlantique, en Méditerranée que dans tous les océans de part les territoires français et le Commonwealth Britannique, les langues qui y sont parlées : l'anglais, le français, l'espagnole, le portugais, voire le grecque restant toujours langue savante qui sont, à elles toutes, les langues universelles, les relations historiques plus ou moins formelles avec de très nombreux pays de tous les continents, le taux de natalité en France comme en Angleterre, la puissance agricole, sauf en Angleterre, il est vrai, le nombre de gens bien formés pour l'instant largement sous employés, je suis sûr que bien des personnes compétentes trouveront une liste infinie de ressources à ce que pourrait être cet arc atlantico-méditerranéen.

    -La fédération scandinave : Norvège, Suède, Finlande, avec ou sans le Groenland, l’Islande et le Danemark, pouvant devenir une confédération nordique avec l'intégration des pays Baltes, Estonie, Lettonie, Lituanie.

    Ces pays me sont le plus inconnus.

    Cette fédération ou confédération aurait pour voisins l'immense Russie à l'est et l'infinie océane à l'ouest, la glace au nord et au sud le Royaume-Uni, la Pologne et l'Allemagne et au-delà de l'océan, le Canada.

    Je ne serais pas étonné que ces pays prennent leur indépendance de l'Europe lors de la survenue de cette bientôt crise, les problèmes européens devenant pour eux insurmontables.

    Hormis le pétrole et la pêche, cette région ne semble pas représenter un enjeu stratégique majeur et les pays la composant auraient raison de se regrouper, bon an, mal an, ces peuples semblent avoir une pensée et une histoire commune et éloignées de ce qu'elles peuvent être dans le sud européen.

    En revanche, des accords plus ou moins formels pourraient se faire avec l'arc atlantico-méditerranéen.

    -L'union d'Europe centrale : je postule que les pays centre-européens, lors du véritable choc et stress que représentera l'effondrement de notre économie aura pour réflexe de continuer l'expérience qu'est l'Union-Européenne en retrouvant une sorte de quand-à-soi avec, central, les pays germanophones, Allemagne et Autriche, ainsi que l'ensemble des nations qui composaient autrefois l'Autriche-Hongrie soit tous les pays de l'Europe central sauf sûrement la Pologne et sauf peut-être aussi l'Albanie, la Roumanie, la Moldavie, la Bulgarie et la Serbie, certains s'intégrant à l'arc atlantico-méditerranéen, d'autres se plaçant sous le protectorat russe.

    Paradoxalement ce centre-européen risque fort de devenir à la longue le plus pauvre d'Europe, le vieillissement de toutes ses populations, son conformisme à la doxa néolibérale, sa faiblesse militaire et dès lors politique, son faible débouché maritime, sa faiblesse agricole, la concurrence que chaque pays y exerce sur les autres, la propension naturelle de l'Allemagne à la domination, le banditisme quasiment culturel de certains états de l'est-européen, les lois déjà érigée de l'Union-Européenne vont progressivement y étouffer tout dynamisme.

    -Les états côtiers de l'ouest de la Mer Noire : je me suis demandé comment les Moldavie, Roumanie, Bulgarie ainsi que les Serbie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et tous les autres pays balkaniques réagiront lors de l'effondrement de l'économie-monde.

    Intégration à l'Union-d'Europe-Central, à l'arc atlantico-méditerranéen ou l'indépendance, leur choix seront multiples mais une quatrième possibilité doit aussi être mise au débat : la mise en dépendance de l'un ou plusieurs de ces états par la Russie.

    Pour les mêmes raisons que pour sa main mise sur l'Ukraine, la Russie à un besoin vitale d'avoir les coudées franches en Mer Noire et quel meilleurs moment, pour celle-ci, que celui où l'Europe toute entière sera plongée dans la pénombre de la fin du monde de son élite par la disparition de son seigneur étasunien pour prendre la maîtrise directe ou indirecte de cette région, du-moins de certains de ses pays ?

     De multiples moyens peuvent être employés comme acheter leurs dirigeants et/ou les peuples grâce au gaz et au pétrole dont la Russie est pourvue, faire faire une agitation anti Union-Européenne par quelque groupe affiliés, déstabiliser les partis politiques les plus ouvertement pro U.E., les obliger à se réunir, sous une forme ou une autre, quitte même à se que ces pays désignent eux-mêmes le type de gouvernance, ..., les possibilités russes sont très nombreuses, d'autant plus que le désordre dans l'Union sera important et l'affaiblissement de ses élites tangible.

     



    Je finirais ce texte par trois points :

    Ce n'est pas le moment de se précipiter, chacun d'entre nous doit bien prendre le temps de réfléchir à ce qu'il doit faire, bien soupeser l'ensemble des facteurs, comme je l'ai déjà écrit, les événements seront sous peu extrêmement rapides, c'est pourquoi nous devons, pour l'instant, le plus possible évaluer tous les éléments, ce sera quand ces événements seront devant notre porte que l'action pourrait se faire.

    Mais, avant toute chose, ce qu'il nous manque c'est d'un substrat théorique complet, complexe et contradictoire qui nous permettrait de  pénétrer et concevoir autant notre (prochaine) époque que nos propres décisions, ce sera là, en réalité, notre principale faiblesse.

    Hormis l'arc atlantico-méditerranéen, les réels alliés de la France sont l'Inde, le Japon et la Russie, le reste dépendra des conjonctures.

    Je doute en revanche de la sincérité des pays du golfe.



    THEURIC