Qu'est-il le pire, est-ce celui qui, droit dans les yeux vous mente ou celui qui, quel que soit le délire qu'il puisse proférer, y croit dure comme fer?
Qu'est-il le pire, est-ce celui qui professe la pire absurdité en étant sûr de ce qu'il déblatère, même si c'est en contradiction d'avec la simple réalité, ou celui qui, contraint et forcé ou dans la crainte et la peur, doit raconter cette absurdité, même s'il sait que c'est faux?
Qu'est-il le pire, est-ce celui qui, quoi qu'il puisse se passer, prend des décisions allant à l'encontre des intérêts de tous, même des siennes propres, en ne prenant pas en compte la simple réalité des faits parce qu'il en est incapable, ou celui qui a les capacités de percevoir, par une objective observation empirique, ceci en raison même de son long cursus, cette même réalité, mais qui n'en veut ou n'en peut aucunement percevoir le moindre trait à cause d'un dogmatisme bien trop obtus?
Poser la question c'est déjà y répondre.
Certes nos chers oligarques nous haïssent, nous, le bas peuple, d'une haine farouche, totale, absolue, mais ils ne seraient rien si tant de gens dans la classe-moyenne la plus supérieure n'en étaient pas venu à penser à l'encontre de leurs propres intérêts futurs et également présents.
Si ceux-ci n'étaient pas tant épris de cette idéologie néolibérale européiste qu'ils en oublient de simplement regarder ce qu'il s'était passé dans le monde anglo-saxon, aux U.S.A. surtout, et de voir l'abyssale pauvreté vers quoi cela conduit.
Si, d'avoir oublié ce que peut être l'esprit de logique une fois quitté les bancs de l'école, dut-elle être haute, par paresse intellectuelle ou de se délecter du semblant de pouvoir que leur confère leur longues années d'étude, ne les avait pas abruti à un point tel qu'ils en ont perdu leur capacité d’abstraction.
Que de se croire supérieur aux gens du commun que nous sommes ne leur avait pas faire perdre ce minimum de réflexion qui fait comprendre, aux gilets jaunes entre-autre, que de vider le pays de ses entreprises et de mettre tout le monde au chômage, conduira inéluctablement vers la faillite de tous.
Et les conduira eux aussi, ainsi que leurs enfant, à se retrouver également sans emploi.
A la limite, que l'oligarchie soit stupide ou puisse souffrir de maux mentaux, soit, c'est un phénomène qui a ponctué l'histoire depuis des temps immémoriaux, mais que la classe sociale se trouvant juste en-dessous d'elle, surtout celle intellectuelle, nous montre tout-autant un même abrutissement ne peut que désespérer l'Homme de bien.
Mais le pire du pire c'est lorsqu'ils se justifient en déclarant que leurs propres insuffisances ne sont jamais de leur fait, mais de celui de ceux qui, dans les provinces et dans les banlieues des grandes villes, souffrent de leur aveuglement.
Alors, permettez, messieurs-mesdames au si long cursus, que le penseur brut que je suis vous montre en quoi un si grand nombre de vos présupposés sont d'une parfaite fausseté et que leur raison d'être vient de ce que vous avez perdu tout contacte à la réalité.
Qu'un seul d'entre-vous puisse encore voter pour l'un de ces nombreux partis politiques qui, d'une manière ou d'une autre, veulent que la France reste au sein de l'Union-Européenne est, déjà en soi, d'une pauvre conception de ce qui fait société et démontre votre incapacité, j'espère provisoire, à concevoir ce que peut être la politique.
Je ne pense pas que beaucoup d'entre-vous se soit penché autant au-dessus de vers quoi mène notre appartenance à cette union débile, du peu de cas que l'oligarchie peut avoir pour vous, de la malveillance à terme de notre gouvernement à votre égard et des forces prodigieuses qui, désormais, s'accumulent pour détruire ces trois socles constitutifs de la politique et de l'économie d'aujourd'hui de notre patrie et, surtout, de l'U.E..
Et pourtant, il ne suffit que d'examiner, très légèrement examiner, les proches événements passés pour comprendre ce vers quoi nous allons, je n'en prendrai qu'un seul exemple.
Écoutez ce que monsieur Porcher raconte juste quelques mois avant la survenue des gilettistes, c'est très bien, sauf qu'il oublie une petite chose, c'est que le problème, logique, de l'Union-Européenne, qui est dorénavant à la base de quasiment toutes les décision politiques et économiques du pays, est aisée à définir: puisque triplement verrouillée, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, si vous voulez la réformer vous la détruirez irrémédiablement, ceci d'autant plus qu'il faut l'accord de tous les états pour ça, et, de cela, tous ceux y travaillent et en vivent le savent, surtout les allemands.
Parce que, sachez le, sans elle l'Allemagne disparaîtrait immanquablement.
Comme vous ne semblez pas en comprendre les raisons, je vais vous l'expliquer, vous allez voir, c'est simple et ça se passe à deux niveaux, j'avais abordé le sujet de l'un d'entre-eux dans un texte précédent ayant pour titre: "Retour à la politique" et dont voici le copier/coller ( en vert dans le billet vers lequel je vous renvoie).
Les raisons en sont qu'à ce moment là trois forces fortement antagonistes apparaissent:
-la première critique et réformatrice;
-la seconde conservatrice;
-la troisième subversive et dissolvante.
Ceci accompagné d'une grave perturbation du fonctionnement de ce système politique.
Cette troisième est, au début, relativement discrète, probablement ne se reconnaissant pas comme telle et est même plutôt faible, se trouvant fortement décalée du centre du pouvoir.
Les luttes internes des deux autres forces tendent à désorganiser le fonctionnement du-dit système, les affaiblissent l'une et l'autre et, surtout, en rendent visibles les incohérences structurelles aux populations et, dès lors, en en accroissant le rejet.
[C'est pourquoi en France nous n'avons que peu d'information sur ce qu'il se passe dans les autres pays de l'union et de son administration, et quand nous en avons elles sont tronquées, caviardées, transformées, voire carrément fausses.]
Tout cela mène à une instabilité organisationnelle de ce système politique qui s'affaiblit mécaniquement.
Ceci accompagné de la monté en puissance de la force subversive qui, en raison même de cette instabilité, toujours génératrice d'une forme ou d'une autre de violence, se radicalise puis prend le pouvoir, soit en achevant la destruction de ce système, soit après que celui-ci se soit autodétruit.
C'est, je le pense, ce processus là qui avait permis à Eltsine de prendre le pouvoir, peut-être bien aidé en cela par quelques officines étasuniennes (dans le désordre):
-cette troisième force, dissolvante, ayant été en U.R.S.S. l'oligarchie russe représentée par Eltsine;
-la première, réformiste, Mr. Gorbatchev et ses proches;
-la seconde, conservatrice, l'administration du pays.
En Union-européenne ces trois forces sont représentées par:
-la première ceux qui veulent réformer l'U.E. en sortant de l'euro, du peu que nous en savons (de Marseille) sont les seuls gouvernements allemand et italien, qui sont, ne l'oublions pas, les puissances économiques 1 et 3 de l'union;
-la seconde sont représentés par l'oligarchie euro-atlantiste, les pays où l'euro leur sont d'un grand bénéfice et l'administration de l'U.E.;
-la troisième par les forces réellement patriotiques en chaque nation, en France l'U.P.R. (avec raison Mr. Asselineau considère ni vouloir dissoudre l'U.E., ni la détruire, simplement la quitter, mais ce simple fait, la France, 2ème économie de l'U.E., quittant ce rafiot unioniste, le détruira inéluctablement) plus quelques partis très peu visibles, d'autres devant exister çà et là dans un certain nombre de nations de l'union (il est à noter le Party brexit de Nigel Farage qui, plus encore que l'U.P.R., en vient à dominer la vie politique de Grande-Bretagne).
Notre situation à l'intérieur de l'U.E. n'est pas, bien entendu, similaire à celle qui prévalait en Russie-Soviétique, les deux pouvoirs centraux sont différents, l'économie y est inverse, la vision qu'en ont les populations en est distincte, mais la recherche, par ces deux gouvernement, germanique et italien, de se débarrasser de l'euro conduirait à une situation analogue telle que décrite plus haut.
Il n'est à voir la désaffection du peuple français pour les partis pro-U.E., ceux passant dans les médiats, c'est à cela qu'on les reconnait, bien que F.I. et R.N. puissent être un petit peu classés comme faisant parti de la première catégorie en tant que réformateurs à la Tsipras, mais ceux-ci ne servent que de repoussoirs pour faire élire les candidats les plus oligarchiques, à l'exemple de Macron qui ne put devenir Président de la République que grâce à la présence de Madame Le Pen au second tour.
Il ne s'agit donc pas d'une déstabilisation provenant du cœur du système, comme il en était en U.R.S.S., mais plutôt de celle provenant de différents pays, chacun choisissant son camp, en France le gouvernement étant d'un pro-U.E.€.O.T.A.N. absolu.
L'autre différence d'avec l'U.R..S.S. est que nous pourrions très bien, avant que l'U..E. ne se soit décomposé à tel point qu'elle se dissolve, nous confronter à ce fameux effondrement économique généralisé, ce qui ne pourrait que l'emporter dans cette tourmente.
Ce qui est frappant en cela c'est que nous n'avons que deux exemples historiques de ce type de système politique, l'U.E. et, auparavant, l'U.R.S.S., cela étant sûrement dû à notre modernité, en revanche leurs mécanismes politiques et institutionnelles internes similaires rendent, je le pense, opérante la réflexion que je viens d'y porter.
Toutefois dans l'empire U.S., quelque chose de semblable semble s'être mis en place puisque nous avons les conservateurs, ceux appelés l'état profond, nous avons les réformateurs, l'équipe trumpienne, mais aussi les subversifs et les dissolvants, une mouvance pas vraiment structurée entre un socialisme et un communisme qui serait, pour nous, de grand-papa.
Ce deuxième niveau, tout aussi logique, est là encore facile à comprendre:
Réformer les institutions de l'U.E. veut dire faire évoluer la fameuse et fumeuse constitution pour laquelle les français et les hollandais avaient voté contre lors d'un référendum.
Si cette idée devenait, dans l'union, une idée à débattre dans un nombre représentatif de gouvernements, ce qui est loin d'être le cas, toutes les insatisfactions de chacun des pays remonteraient à la surface et commenceraient à être discutées.
Progressivement les désaccords, exprimés au début avec calme et tact, génèreraient des inimitiés, puis dégénéreraient en disputes pouvant conduire à des conflits, ceci parce que les institutions de l'U.E. sont verrouillées, jusqu'au moment où chacun reprendrait son indépendance, avec ou sans l'article 50 dont Monsieur Asselineau a, de maintes fois, fait cas.
C'est pourquoi plusieurs fois l'oligarchie unioniste fit tout pour renverser tout gouvernement européen montrant des velléités d'indépendance, en Italie et en Pologne notamment, montrant son total déni de démocratie, seriez-vous, vous aussi, de cette idéologie là?
C'est pourquoi aussi Juncker put dire: "Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens!", ceci pour affirmer la domination de l'Union-Européenne sur les états-nations et les mettre en garde des sanctions qui pleuvront sur tout pays ayant des velléités d'en sortir.
Donc, tous ceux qui, de gauche à droite et de haut en bas, en viennent à proposer une autre Europe sont soient des imbéciles naïfs soient des menteurs, de quel que parti politique qu'ils soient, en cela nous pouvons déclarer: Mélenchon, Le Pen même combat.
Comme vous pouvez ici le percevoir, messieurs-mesdames, penser qu'il puisse être possible d'imaginer le moindre instant une réforme quelconque des institutions et dès lors de la constitution de l'Union-Européenne c'est, pour dire le moins, faire preuve d'une naïveté incroyable.
Que de ne pas pouvoir ou vouloir percevoir l'aspect dissolvant et destructeur, au sens propre du terme, de la politique tout azimut de l'Union-Européenne, et que, de plus, cela soit le fait, entre-autre, de scientifiques et d'intellectuels de hauts niveaux, comme il en est de ce mathématicien, Cédric Villani, embrigadé, de plus, chez les macronniaiseux, ne peut que me paraître ahurissant.
Eux qui, de plus, ont en main tous les outils conceptuels pour appréhender les fragilités structurelles, politiques, économiques, idéologiques de cette union montre à nous tous, gens du commun, que la haute spécialisation n'empêche en rien de ne pas pouvoir comprendre d'autre logique que de la sienne propre, celle de son groupe constitué.
D'ailleurs, il est vraisemblable qu'il lui ait été confié, à ce monsieur le mathématicien qui ne fut que la caution intellectuelle et scientifique d'un parti politique, le R.E.M. à qui manque bougrement de l'un comme de l'autre, de faire un rapport pour l'écarter du travail de l'Assemblée Nationale devenu depuis des décennies qu'une simple chambre d'enregistrement de l'Union-Européenne, à l'exemple de ce qu'était une Douma régionale à l'époque soviétique, et oui, cet homme s’aperçut, mais, un peu tard, qu'il fut pris pour un crétin de gogo, lui qui rêvassait, son réveil n'en fut que plus dur et il devait commencer à ruer dans les brancards pour être écarté de la sorte en lui donnant une sucette à la sortie.
Mais ce qui me surprend le plus dans le monde de la science et de la philosophie ce sont les sujets tabous, repérables à ce que les idées novatrices, plus encore que de les critiquer et les réfuter, ce qui serait tout de même honorable, sont tout simplement ignorés, mis sous le boisseau, c'est bien simple, surtout il ne faut pas y penser et encore moins en parler.
Il ne faut pas s'exprimer la-dessus au risque de se retrouver rejeté par ses paires.
N'oublions pas que l'un des piliers de la démocratie c'est la liberté de penser et dès lors celle de s'exprimer et de débattre, quel que soit le sujet abordé, même les plus absurdes ou, parfois même, des plus immondes.
De plus et en y réfléchissant un peu, croire en l'existence d'une chose ou croire en la non-existence de cette même chose reste, quoi que nous puissions en dire, une croyance, ceci parce que ça fait appel à la même structuration mentale.
Si je dis je crois au extraterrestres ou si j'affirme le contraire, sans qu'une neutre analyse approfondie n'ai été effectué la-dessus, ou tout simplement une observation empire de ce type de phénomène, cela ne reste que de la simple croyance, ni plus, ni moins (C'est en cela que je fais la part entre croyance et foi qui sont deux dimensions différentes de la psyché).
Les questions, ainsi, laissées en jachère sont légions, et je me vante d'en avoir explorer quelques-unes, comme il peut en être de l'existence des ongles chez les singes et pour nous-mêmes, Homo Sapiens Sapiens, il faut dire aussi que je n'ai rien à y perdre, ni à y gagner d'ailleurs, une fois le système économique globalisé sera forclos on m'oubliera, même pour mes lecteurs les plus assidus, lecteurs dont je ne connais toujours pas le nombre.
Une autre question écartée par ce silence, cette censure, pourrait se résumer de la manière suivante: qu'est-ce qui fait que la structure de l'univers soit telle que la physique quantique fonctionne?
Il en est de même en philosophie à laquelle j'ai pu donner la définition suivante: "La philosophie (si elle est bien faite) nous permet d'organiser notre pensée".
Normalement la philosophie devrait nous permettre de contrôler nos pulsions et, par un travail fait de comprendre nos propres contraintes dans l'optique d'une observation de nous-même et de notre milieu, puisque qui observe transforme par principe l'observateur et le sujet observé, soit, en ce concerne ces contraintes, en les faisant évoluer dans leur nature, de s'en éloigner définitivement de nos processus psychiques, en les acceptant sans en être dupe, nous permettant d'être responsable autant de nous-même que de notre action dans le monde.
Ceci tout en acceptant nos erreurs, en les reconnaissant pour ce qu'elles sont.
Quelqu'un qui, par exemple, habitant une quelconque grande ville ou d'une lointaine campagne, va prôner l'écologie et dire pis que pendre de la voiture à moteur à explosion, puis qui prendra l'avion sans qu'il y en ait l'obligation pour partir au loin en vacance ou pour toute autre raison, montre une fondation mentale extrêmement étriquée, puisque l'avion pollue infiniment plus, pour chaque voyageur au kilomètre parcouru, qu'une automobile.
( Et encore je n'aborde pas le sujet du présupposé réchauffement climatique anthropogénique, que les hypocrites et les perroquets appellent changement climatique, ce qui montre, là encore, la fragilité conceptuelle de ce genre d'affirmation oiseuse. )
Dès lors cette personne, si elle se rend compte de l'incongruité de cette manière de faire, se devrait de remettre en question ses propres présupposés par une réflexion philosophique polymorphe de ses différentes servitudes, dépendances, astreintes internes et externe à elle-même, ceci afin de devenir enfin adultes, mais encore faudrait-il qu'elle en ait le courage ou tout simplement l'intelligence.
De dire, par exemple, comme l'avait déclaré ce philosophe des médiats, Luc Ferry, que les policiers devraient être autorisés à se servir de leur armes pour tirer sur les gilets jaunes, montre que ce monsieur ne comprend rien de ce que peut être que la philosophie, se laissant aller à ses seules pulsions sans, pour cela, s'être penché sur la nature et les raisons de ce mouvement, de jauger de ce qu'il s'en dit dans son milieu et de soupeser sa manière de concevoir le monde, autant par peur, par lâcheté que par esprit de classe.
Ce qui est l'exacte inverse de ce qu'il s'affirme être, soit un être pensant, démocrate et faisant preuve d'humanité, ne voulant que le bonheur des Hommes.
Certes, il s'est, peu de temps après, rétracté, mais il nous a montré là qu'il ne lui est pas possible de dominer ses pulsions, ceci parce qu'il n'ose pas observer le milieu dedans lequel il vit et auquel, en toute cohérence, il adopte, sans y penser, le formalisme.
De fait, il est de constater que les-dit gilets jaunes montrent un vrai esprit démocratique, contrairement à cette classe-moyenne hautement supérieurs se croyant dirigeante, elle qui est menée par le bout du nez par des forces oligarchique qu'elle vénère, qui, jusqu'à cet hivers, était totalement aveuglée par son quand-à-soi confortable, se concevant démocrate mais montrant désormais leur vrai visage d'un autoritarisme proche de ce que peut être un esprit tyrannique.
Elle qui se dit anti-raciste mais ne peut pas concevoir que des blancs puissent être pauvre, d'autant plus en France, laissant la pauvreté à "leurs petits noirs et petits arabes", leurs serviteurs, c'est pourquoi l'apparition des gilets jaunes fut, pour elle, de l'ordre de la blessure narcissique, Narcisse qui, déjà depuis longtemps, berce chacun de cette haute classe-moyenne supérieur en lui susurrant : "Laisse vivre le Peter Pan qui est en toi!".
En tout cela la majorité des gilettistes ont montré et montrent toujours, bien que des désaccords politique se fassent jour, ce qui est normal et sain, de remarquables capacités réflexives et de retenues qui indique une maturité intellectuelle dont bien des élites du pays se devraient de s'inspirer, si elles le peuvent, il en est des chroniqueurs médiatiques comme de Luc Ferry, qui sont de cette même classe-sociale.
Donc, il faut faire preuve de raison, ce qui passe, je l'ai dis, par la compréhension de ses propres contraintes, ce qui est la base de la liberté individuelle et dès lors collective de part la responsabilité de la vie de soi comme de l'autre, ceci en dominant ses pulsions, ce qui ne veut pas dire de les éradiquer, ce qui est impossible, mais de les comprendre, ce qui permet de saisir autant ses passions personnelles comme de celles collectives, ainsi de s'écarter de toute extrémité psychique.
En cela il faut faire la part entre l'individualisme, qui n'est qu'une boursoufflure d'un narcissisme malade, et l'individualité qui est la responsabilité d'être individuel et social par la conscience de Soi.
Comme j'ai pu l'expliquer auparavant, narcissisme, l'image complexe de soi, et égo, ce que nous produisons, émettons et détenons, sont les deux faces de la même pièce psychique, c'est la faiblesse de l'un, le rendant instable, sa boursoufflure pathologique, qui conduira à l'instabilité de l'autre, inéluctablement.
Comprenons bien de quoi il s'agit.
Nos ancêtres les plus lointains, du genre homo, son apparus il y a 2, 5 millions d'années environ.
La datation la plus lointaine de l'exploitation du feu remonte à 1 million d'années, des paléoanthropologue le feraient remonté à 1,9 million d'années, ce qui est possible, voire probable.
Les plus anciens restes découverts de notre espèce dateraient de 300 000 ans, il est probable que nos origines directes soient plus anciennes de 50 000 à 100 000 ans.
Le début du néolithique débuta il n'y a que 10 500 ans dans le Proche-Orient.
Pour qui a lu mes réflexions sur la nature de la pensée écrites en Décembre 2017, j'y faisais remonter ce phénomène quelques milliers d'années avant de début de l'agriculture et de l'élevage.
J'y pose également l'axiome que ce phénomène nouveau qu'est la pensée sépare en deux composants plus ou moins distincts le conscient et l'inconscient, offrant, de plus, la capacité à l'Être Humain de pouvoir se repérer dans le temps en y séparant le passé, le présent et le futur, en lui faisant accéder à la quatrième dimension de l'espace-temps, lui permettant de prévoir et de gérer dans le temps l'agriculture et l'élevage.
C'est cette émergence, extrêmement jeune et novatrice à l'échelle de l'évolution, qui nous a permis de bâtir pas à pas notre modernité jusqu'à aujourd'hui
D'ailleurs il est à remarquer que les repères temporels de ce qui reste des sociétés les plus anciennes sont relatifs, voire quasiment inexistants.
(Je le répète, je n'ai rien à perdre ni à gagner, c'est pourquoi je peux me permettre d'échafauder de telles hypothèses, mais celles-ci permettent d'expliquer bon nombre de phénomènes...)
La pensée est donc un processus psychique d'origine sociale que le petit enfant doit, au fil des années, faire croitre en lui et apprivoiser, et qui se développe et se structure longuement.
De ce fait elle est terriblement fragile, c'est pourquoi, par exemple, il nous arrive à tous d'avoir des gestes machinaux, pour déposer nos clefs en rentrant chez-nous, puis, le lendemain de ne plus pouvoir les retrouver.
La raison en est simple: parce que d'une grande jeunesse elle est encore en phase de croissance, elle est donc particulièrement imparfaite et tend à facilement s'effacer sans que nous puissions nous en apercevoir.
En effet, notre pensée a émergé quand nos aïeux purent, culturellement, acquérir cette attention supérieur à celle d'auparavant grâce à une complexification croissante de leur société.
Elle-même due à une élaboration technologique et sociale supérieure.
De ce fait, ce jeune âge la rend imprécise et instable et la moindre baisse de vigilance, quelles qu'en soient les raisons, fera qu'elle sera momentanément inefficace, ceci d'autant plus que, dorénavant, une fois qu'elle atteint un bon développement, la mémorisation et les choix se font généralement par son entremise.
De plus, cette même fragilité mène à un ensemble de biais cognitifs, ceci pouvant être pallié par un entrainement régulier, comme il peut en être des pilotes d'avion ou des militaires, celui-ci permettant, pour la personne, que, grâce à cette relative automation, il fasse face à une difficulté quand elle advient, laissant ensuite à la pensée le soin de faire le meilleurs choix possible, ceci grâce à cette expérience acquise par cet entrainement, au-devant d'une situation dangereuse, difficile et/ou complexe.
"Et qu'en est-il du narcissisme et de l'égo dans tout cela?", me demanderiez-vous.
Ces deux composants de la psyché humaine ne pouvaient qu'être, à l'origine, qu'indéterminés puisque la pensée n'a pu émerger que quand le degré d'attention de chacun dans une société est parvenu au niveau le lui permettant, que donc le conscient et l'inconscient étaient confondus.
C'est, je le postule, la pensée qui permit de scinder le narcissisme et l'égo en deux partie distinctes en faisant croitre la conscience de Soi et de l'autre.
Au tout début, début qui a duré tout de même plus de 300 000 ans pour Homo Sapiens Sapiens, sans compter ce qu'il en fut des espèce antérieures, les ancêtres de nos ancêtres, être Soi dans le groupe était naturel et cette détermination était un fait d'évidence, même pour celui ou ceux qui se liaient à un autre groupe.
La personnalité de chacun étant de ce fait une réalité vécue telle quelle sans que cela ne pose le moindre questionnement pour quiconque.
Dès que la pensée a commencé à émerger, cela voulait dire que ce degré d'attention permettait une meilleurs conceptualisation de qui je suis et de ce que je représente dans la société, de mieux distinguer le moi-je du toi-tu, du regard que l'autre porte sur moi, de mon existence social que je reconnais par lui et dès lors par moi-même, ainsi du narcissisme, mais aussi d'avoir une approche plus précise de ce qui m'appartient, de ce que je reçois et donne, des échanges, mais aussi de ce que je provoque chez l'autre par mes paroles et gestes, de l'empreinte que j'ai et je laisse dans ma société, soit l'égo.
A ce moment là la question de la détermination, donc de l'identité propre et de celle sociale, s'est posée d'une manière infiniment plus sensible pour chaque Être humain qu'antérieurement, et aujourd'hui plus encore que par le passé.
La question se posant dès lors de savoir si l'objet que je détiens fait ou non parti de ma personnalité.
Mais aussi si mon identité propre est la même que mon identité sociale et si cette identité, devenue complexe, est en adéquation avec ma personnalité, mais aussi de l'adéquation de l'ensemble de mes actions dans le monde.
Parce que c'est avec l'apparition de la pensée que la question d'identité est devenue primordiale et plus la pensée s'est structurée, plus cette question s'est révélée d'une importance capitale.
D'où l'importance de la philosophie, apparue il n'y a que 2 500 ans seulement, qui, par ces questionnements continuelle qu'elle se pose en nous, peut nous permettre de structurer une pensée fragile et instable parce que socialement d'une extrême jeunesse, mais aussi de conceptualiser ce que peut être que l'identité.
Il est vrai qu'elle s'est subdivisée en une multitude de segments, en différentes sciences, notamment, et aussi dans les domaines de la psychologie, ce qui nécessite d'autant plus qu'elle se développe et perfuse partout dans la population.
Une autre question serait de savoir si elle est ou non d'essence religieuse.
Je dirais que chacun est d'un domaine différent pouvant, suivant sa propre personnalité, adopter, de la philosophie et du religieux, l'un ou l'autre ou l'un et l'autre, toutefois il est vrai que structurer sa pensée est d'une grande importance et que, d'une certaine façon, les religions organisées, indouisme, shintoïsme, christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme et d'autres passées et présentes, eurent et ont de vocation, entre-autre, de donner sens au monde et d'y affirmer la place de chacun dans celui-ci, d'y placer son identité.
Une grave blessure narcissique arrivée dans l'a petite enfance pouvant gravement fragiliser le narcissisme, peut rendre inopérant sa structuration psychique et, dès lors, celle de son identité propre, cela empêche en ce cas l'égo et la pensée de se développer convenablement puisque cela brouille l'image que la personne a d'elle-même, ce qui mène à une réduction de la "composition de sens" dont j'avais donné la définition en Octobre 2013 que voici, que j'ai un peu retravaillé en raison de son imprécision:
( J'appelle "composition de sens" l'ensemble des compréhensions et représentations conscientes et inconscientes que chacun de nous se fait du monde perçu et vécu avec toutes ses composantes, historiques familiales, sociales, individuelles..., dans toutes leurs complexités, jusqu'à des temps lointains, acquisitions et expériences personnelles et collectives, génétiques et épigénétiques, cohérentes et/ou contradictoires, fluctuantes et évolutives aussi suivant la situation où chacun se trouve.
La composition de sens n'est donc pas d'une structure rigide mais, au contraire, en tant que constitution essentiel de notre psyché, est dynamique, évolutive parce que adaptative aux circonstances bien que ses bases se soient surtout bâties aux tous premiers âges, étant aussi toujours en devenir et, ce, jusqu'au décès.
La "composition de sens" est donc le système de représentation structurant et dynamique que chacun a du monde, pour partie collective, le "sens commun", et donc partagée, qui permet de donner du sens à ce qui est perçu et vécu.
Que ce sens relève ou non de la réalité des faits, c'est la représentation que nous nous en faisons qui, ici, importe.
Par exemple: un séisme sera interprété aujourd'hui comme étant la résultante de mouvements tectoniques quand, par le passé, c'était l'ébrouement d'un monstre endormi vivant sous terre ou la punition d'un dieu mécontent des Hommes...
Mais quoi qu'il en soit, les mécanismes mentaux mis en jeu seront, à quelque chose près, les mêmes.
En revanche et en raison de notre modernité, nous pouvons nous retrouver, nous nous sommes tous retrouvé un jour ou l'autre, à faire face à un événement dépassant notre entendement, ce qui veut dire qu'en ce cas notre composition de sens ne nous permet pas de conceptualiser celui-ci, au moins dans l'instant, de lui donner du sens.
En cette situation, le cerveau se retrouvant submergé pas cette incompréhension, ne pouvant pas en discerner une signification quelconque, se mettra en un arrêt provisoire de fonctionnement plus ou moins conséquent pouvant aller jusqu'à l'évanouissement ou, suivant la situation, générer une agressivité chez la personne surprise pouvant être des plus extrêmes, voire, dans les pires situations psychiques, à un stress poste traumatique.
C'est ce "dépassement de l'entendement" qu'il nous faut bien comprendre, ceci d'autant plus si la personne a une conception du monde par trop stratifiée par un conformisme étroit, ce qui est le thème de ce billet. )
Il en est de la blessure narcissique de la petite enfance, dis-je, comme de l'indétermination de l'identité de Soi, bien que de manière moindre, qui, en affaiblissant le narcissisme, mène à des carences similaires.
Identité de Soi qui, je le rappelle, est tout autant une identité sociale qu'individuelle, est devenue une fonction intime d'une importance capitale pour chacun d'entre-nous qui, si elle se retrouve indéterminée, mène le sujet à des maladies mentales plus ou moins grave.
C'est, je le pense, de cela dont souffre ceux de la classe-moyenne hautement supérieur se pensant internationaliste, en niant leur identité nationale ils en perdent une bonne partie de leur identité sociale mais aussi de la-leur propre, celle sexuée notamment.
De considérer cela, nous pouvons légitimement nous demander si, de fait, l'Union-Européenne n'aurait pas tendance à générer de graves problèmes mentaux aux élites de tous les pays de l'U .E., dont ceux français.
Ce qui expliquerait leurs réactions disproportionnées au-devant des gilets jaunes et dont l'absurde remarque de Monsieur Ferry ne fut que l'un des traits caractéristiques.
C'est pourquoi le moindre gilettiste se montre infiniment plus concret, logique, cohérent, adulte même, que de chacun des intervenants officiels, habitués des médiats, qui parfois se montrent même à la limite du délire.
Et de cela il en est de même pour la plupart, oserais-je même dire de la majorité, des élus de l'Assemblée Nationale comme de tous ceux qui, des mêmes partis politiques, se présentent aux prochaines élections européennes, comme de bien-sûr des membres du gouvernement.
Ce mouvement populaire, qui a débuté pour des problèmes de taxation de l'essence, marque aussi un retour à l'identité nationale, c'est pourquoi les drapeaux tricolores pavoisent les manifestation du Samedi et que la Marseillaise est si souvent chantée.
Sans même que cela fut recherché ni pensé, cette majorité de la population française, que ce soit celui qui défile ou celui qui ne défile pas, se guérit de cette indétermination mortifère qui est, en réalité, la résultante d'une manipulation multidécennale dont l'origine se trouve dans le projet de l'empire U.S. de posséder une colonie européenne ayant aujourd'hui de nom d'Union-Européenne et n'ayant à sa direction que des têtes vides et des corps mous.
Ce que le gouvernement allemand, peuplé lui aussi de têtes vides et de corps mous, fait tout la pour la dominer, dans ce très très vieux fantasme inconscient de recomposer l'empire carolingien et le Saint-Empire-Romain-Germanique, c'est pourquoi le traité franco-allemand fut signé à Aix-La-Chapelle, capitale de l'empire de Charlemagne.
Quand je dis et affirme que tout ce beau monde est délirant c'est que des preuves tangibles sont présentes!
Cette partie majoritaire de ces hautes classes-moyennes supérieures qui suivent à la trace les moindres des petits désirs U.S., même si l'apparition de Mr. Trump les ont quelque peu désarçonné, délirant de vouloir transformer l'Europe en États-Unis-d'Europe, se fantasmant de devenir américains pour certains, allemands pour les autres, se sont abruties en raison même de leur indétermination due à leur perte d'identité.
Il n'est que de les voir singer, comme des petits caniches, les moindres modes qui nous sont proposées par les médiats comme étant d'essence U.S., même si c'est faux, infantilisés à tel point que hormis leurs connaissances professionnelles, ils se retrouvent à avoir une culture du bas de caniveau.
Ils ne savent plus qui ils sont et ça les rend stupide au-delà de toute chose.
Et si l'instruction publique française (on éduque un chien, on ne l'instruit en rien!) subit une telle baisse qualitative, c'est non pas par je ne sais quel visée de rendre le français stupide mais, plutôt, parce que ceux qui préparent les programmes scolaires se retrouvent à être devenus des imbéciles en raison même de leur perte d'identité.
D'autres preuves sont là de cette puérilité navrante de ceux qui, normalement, se devraient de montrer l'exemple d'une position respectable, adulte et responsable et se montrent médiocres, stupides et infantiles.
Que des adultes puissent, à paris, se déplacer en trottinette sans honte, un jouet pour enfant, dut-elle être électrique, ne peut en être pour moi que la preuve la plus éclatante de ce que j'avance dans ce billet:
Ces élites décaties (toutes ne sont pas atteintes de ce mal, et heureusement) intellectuelles, politique et économique de la France ne sont, pour la plupart, que des gens ayant perdu une bonne part de leur capacité mentale, infantilisées qu'elles sont par leur perte d'identité et dès lors de personnalité, perte qui, part ailleurs, a gravement déstabilisé leur narcissisme les menant à une forme de pensée archaïque et à un égo affaibli les rendant dans l'incapacité de comprendre qu'elle est la nature de ce qu'elles possèdent, elles qui en voudraient tant et plus, mais aussi de ce qu'elle créent et émettent.
C'est pourquoi , quand bien même croirions-nous qu'ils nous mentent, en fait c'est bien pire que cela, ils délirent, et, en tant que grandes personnes resté, pour nombre d'entre-eux, petits enfants, des Peter Pan, que nous pouvons percevoir leur danse préférée: le bal des faux-culs.
( Il est possible d'imaginer la succession des mécanismes psychologiques, suite à cette perte d'identité pour une personne part ailleurs saine d'esprit, là se trouve le plus terrible de cette histoire, ce qui va ébranler ainsi la psyché en une suite logique, c'est ce que je m'en vais tenter de montrer ici :
Perte d'identité → infantilisation de l'adulte → baisse de l'attention (et non pas de la mémorisation) → perturbation des mécanismes de pensée et donc rigidité de la composition de sens + instabilité et boursouflure du narcissisme → instabilité et boursouflure de l'égo → affaiblissement des interdits du surmoi + détachement social = déresponsabilisation du sujet = individualisme et/ou enfermement conflictuel dans un groupe réduit au dogme similaire → solitude et/ou regroupement oligarchique et/ou sectaire → paranoïa plus ou moins importante + accumulation diverses et/ou attrait du pouvoir par réflexe d'autoprotection. )
THEURIC