Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'étrange sentiment de vivre la fin d'un empire.

    C'est, en effet, un étrange sentiment qui m’étreint que de contempler la désagrégation de l'empire étasunien.

    Certes, lors de celui de l'U.R.S.S. j'avais déjà, depuis quelque temps, l'âge où la raison commence à tracer le chemin d'existence, mais à cette époque je ne contemplais ces événements que comme simple spectateur en ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait, sauf à entrapercevoir que ce n'était que le monde qui changeait.

    Ce n'est que plus tard, bien plus tard, que je commençais à saisir que quelque chose n'allait pas.

    Mais quoi?

    Je ne percevais pas combien la propagande néolibérale était grande, l'intoxication profonde et moi faible d'un métier qui m'usait.

    Seule, en moi, la certitude qu'un immense danger planait au-dessus de chaque têtes d'Homo Sapiens Sapiens, que notre espèce courrait après sa disparition possible.

    Ce ne fut que lentement, très lentement que s’élaborait en moi la lucidité suffisante pour repérer le bouillonnement qui agitait le monde, son impulsion, ses pulsions, ses passions, son processus inexorable.

    Étrange affaire, en vérité, qui fait qu'un empire, le dernier, l'ultime, l'américain est aujourd'hui bien moins que ce qu'il se pense être, bien moins que ce que tous les peuples du monde pense qu'il peut être.

    Lui qui a construit, pas à pas, sa domination en même temps que celui, soviétique, bâtissait la sienne, ces deux jumeaux luttant face à face par des bras interposés, comme Remus et Romulus, se toisant à l'envie en enfants de Mars, Dieu de la guerre, l'un a vaincu, l'autre a disparu.

    Lui, triomphant, qui s'était cru de sa toute puissance, superpuissance, suprême puissance n'avait pas compris, alors qu'il était l'unique vainqueur de la guerre froide, que tant il s'accroitrait, tant il s'approcherait au même rythme de sa tombe.

    Il n'avait pas compris que la disparition de son frère ennemi soviétique signerait sa fin prochaine, ignorant les signes annonciateurs de sa folie, de son hybris, de sa mégalomanie, de sa vanité, de sa morgue.

    Aujourd'hui il se noie dans ce torrent de monnaie que sa banque crache, corne d'abondance d'où ne sort que néant, se noie aussi dans maintes affaires louches qui, jours après jours, agissements après agissements, violent, trahissent et détruisent tout ce que ses vieilles gouvernances et pères fondateurs eurent tant de mal à bâtir.

    Aveugle et sourd, ce géant court vers l'abîme qu'il a lui-même creusé.

    Ici, chez-nous, en Europe, en France, moult va-nu-pieds suivent ce guide atteint de cécité, l'écoute en extase, suivent ses  ukases, obtempèrent en tous points, servent, s'inféodent, sacrifient tout en serviles laquais et nous font nous purger de toutes nos richesses, nous vident de nos biens, ne nous voient qu'en vains gueux, en moindre de faquins.

    Il se croient gouverneurs mais ne sont que vassaux.

    Nous les contemplons et entendons à chaque heure ces pauvres hères, croyant toucher du doigt un Dieu sans vertus et sans âme, aux billets verts comme seul sainteté, une maison blanche en pauvre cathédrale, de la bourse le seul sacerdoce et la loi du marché en principe divin.

    Hormis peut-être l'Allemagne, elle qui exècre autant l'Amérique qu'elle respecte la Russie, voit les restes fumants de l'Europe en se désolant du sud qu'elle a tant ruiné, elle qui se débarrasserait bien de ce poids devenu pour elle tellement inutile.

    Elle qui punit la France de cinquante milliards d'économies ruineuses pour avoir bien trop suivit l'imbécile geste guerrière d'union des Amériques expirantes, de lui avoir fait perdre de si juteux marchés.

    Elle qui attend, ne pouvant que suivre la misérable fable des intrigues d'Ukraine, comédie dépassant des acteurs médiocres, fable tragique pour comédiens fourbus s'alliant, comme ici, en France, à ces nazis ukrainiens, dérisoires ombres des diables d'antan, en se disant de gauche en sociaux-démocrates.

    Quelle pleine dérision!

    Tout cela, peut-être, pour que ce vieux et moribond empire d'Amérique engrange encore un peu de l'or que cet ancêtre des russes avait au fond des coffres et peut-être aussi pour que son ancien frère ennemi vende à quelque prix mais sans grand scandale des fonds du trésor U.S. n'ayant plus de valeur.

    Ou russes, peut-être aussi, qui ne cherchaient que la ruine achevée de ce rival ancien en l'obligeant à des gesticulations de guerre trop cher pour ce pays ruiné.

    Pendant ce temps là les banques et les investisseurs sentent l'affolement monter de se nourrir de vide, ils le taisent et se montrent superbes et impudents, tous les milliardaires du monde se voudraient tels qu'eux sans comprendre que tous ne sont déjà plus rempli que de ce même vide.

    "Ce n'est jamais une crise qui est grave mais essentiellement ses suites" écrivais-je auparavant, tout est là:

    Ô non, ce ne sera pas la dernière des crises qui traversera le monde, mais ce sera la plus forte, la plus destructrice, la plus dévastatrice que des questions d'économie pourra jamais créer et, surtout, elle pourrait être le germe de grandes calamités avant qu'enfin le monde trouve un peu de calme.

    Tant de pays voudrait être Amérique, au centre de l'humanité, détenteur ultime de la toute puissance, être l'empire dominant les peuples de la Terre.

    La frustration de se vouloir riche en rêve occidental et de voir s'envoler ce songe, posé en creux de main, en nuées vaporeuses.

    Et la colère monter, enfant de frustration, dedans de vieilles nations aux passé si glorieux, violentés hier par un occident barbare.

    Ainsi que demain une Europe réveillé par les délires funestes de ses élites futiles et aussi pitoyables qui n'ont eu que de cesse de briser une délicatesse d'âme dont elle était enfin pourvue.

    Pauvreté d'argent du peuple provenant de cette pauvreté d'esprit des clercs de notre ploutocratie, indigence du corps répondant à l'indigence de l'intellect dans un semblant de démocratie où la triche et le mensonge est le jeu le plus courant qu'il soit.

    Ruses pitoyable d'une gouvernance d'U.E. et de ses affidés nationaux pour garder vaille que vaille l'Europe aux mains des Amériques, U.E. qui, de plus en plus, entre dans la besace des élites d'Allemagne en un euro € en semblance de dollar $ mais copié d'un deutschemark qui nous ronge et nous gâte.

    Ces futiles pitoyables ont donc réveillé en nous de cette folle vaillance qui traversa le temps en comblant les cimetières, nous, tout juste assagis, si peu calmés, ayant encore en tête cet héritage d'aïeux aux milles destructions, aux gorges aux cris de guerres poussés en hécatombes, aux larmes, aux pleurs, aux désirs de carnages.

    C'est ça que ces sots se  sont pris d'éveiller, pas par malveillance et c'est bien ça le pire, par simples crétineries, d'adoration sotte d'un empire en déclin et de sa monnaie fantoche, de la peur et angoisse de dettes imbéciles qui n'auraient jamais dû la moindre exigence, existence, d'une tragédie de banque qui, plutôt que de faillirent, nous ruine de leur impéritie, de vendre de nos biens collectifs à leurs petits copains, à leur maître adorés ou à tous ceux présentant ces dollars chéris.

    Ou même aux allemands qui s'en régalent déjà.

    Voilà où nous en sommes de la fin de l'empire de l'autre pas de l'océan, bientôt n'en restera plus qu'un très vague souvenir, pas celui d'hier qui faisait chanter Jacques Brel "que Madeleine, elle est mon Amérique à moi".

    Cette Amérique n'est plus depuis longtemps, qu'en reste de misérables scories bientôt évanescentes et cette disparition fera bien du malheur.

    Mais peut-être ne pouvait-il pas en être autrement?

    D'en être conscient ne nous permettrait-il pas d'amenuiser, autant que faire ce peut, ce risque de chocs titanesque?

     

     

    THEURIC

  • Pour qui je conseillerais de voter et DE ne pas voter?

    Il y a quatre partis politiques pour qui il ne faut surtout pas voter:

    -Le Parti Socialiste (c'est un crève cœur que de l'écrire);

    -L'union des Démocrates et Indépendants;

    -L'Union pour un Mouvement Populaire;

    -Le Front National.

    Sauf à considérer que l'Union-Européenne et la gouvernance actuelle  a une quelconque valeur, ce qui est le droit le plus strict de chacun.

    Mais n'oubliez pas que l'U.E. est, de jure et de fait, chapeauté par notre bien trop cher Oncle-Sam aux embrassades étouffantes et une Allemagne aux tendances bismarkiennes d'antan, le marteau et l'enclume quoi.

    Il y a trois partis politiques qui, chacun à sa façon, lutte contre l'Union-Européenne:

    -Le Parti de Gauche;

    -Debout la République;

    -L'Union Populaire Républicaine.

    Personnellement j'ai un certain attrait pour ce dernier mais je trouve que ces trois partis se complète bien.

    Il est à remarquer que les deux derniers sont d'essence gaulliste bien que le troisième soit, à mon sens, plus radical, plus bonapartiste dans le meilleurs des tendances.

    Chacun de ces trois partis ont leur blog nominatif:

    -Monsieur Jean-Luc Mélenchon;

    -Monsieur Nicolas Dupont-Aignan;

    -Monsieur François Asselineau.

    Je visite régulièrement chacun de ces trois blogs, ils sont tous fortement instructifs et, là encore, se complètent bien.

    Il est a remarquer que Monsieur Asselineau n'est pas présenté sur Wikipédia en français mais en anglais, en allemand, en espagnol et... devinez quoi... en espéranto.

    La censure serait passée par là mais chuuut, il n'y aurait pas de censure, nous serions en démocratie..., ce ne serait qu'un vaporeux fantôme, hou, hou.

    Je vous l'ai dit, l'U.P.R. est le plus radical et vous verrez qui se présente pour ce parti aux prochaines élections européennes, une surprise, et j'ai eu la même pour le D.R..

     

     

    THEURIC

  • Façon de réflexions sur les contrôles des flux internets.

    A n'en pas douter, de par les discours que je tiens, un œil informatique doit être jeté sur mes écrits, peut-être bien par les services d'écoute français, assurément par ceux des américains.

    Que les services français m'aient lu me paraît normal puisque, dans plusieurs de mes fictions, j'ai imaginé notre Président de la République dans des situations, il est vrai, plutôt avantageuses pour lui, moi qui aie, il y a peu de temps, écrit un texte à son attention.

    Je ne serais pas surpris, également, que les services américains me lisent, vu mes remises en causes continuelles de la domination de notre maître sur notre état, sur notre pays et sur nous, le peuple.

    Mais ce maître est bien malade et cette écoute forcenée des textes du monde le montre: un pouvoir puissant n'a que faire de tous les petits écrivaillons qui, de leur chambre, gesticulent et vocifèrent, surtout au vu du faible nombre de leurs lecteurs, de 10 à 1 500 par mois.

    De dire cela me met-il en danger sans savoir si il existe vraiment et de quelle sorte il pourrait être?

    Mais allons plus loin dans cette façon de réflexion sur ce service d'écoute et la faiblesse constitutive actuelle du pays qui l'abrite, les U.S.A..

    En vrai, j'ai grande pitié pour les américains, même pour leurs plus grandes fortunes, tous se retrouverons bientôt nus de tout bien en revivant un far-west et une guerre de sécession plus terrible encore que ceux d'il y a cent cinquante ans.

    Alors, imaginons ce que pense celui recueillant de mes textes, des vôtres et de tous ceux écrivant dessus chaque clavier, imaginons comment cela se passe là-bas.

    Écartons le rideau, écoutons et voyons...

     

    Ce moindre des employés contemple autour de lui la triste pauvreté de la pensée des chefs.

    Amély passe rapidement en emplissant son parfum de ce pur bonheur, sans un regard, craintive, aussi, ici tout le monde a peur, ces chefs sont bêtes mais méchants et se font plaisir de tourmenter l'employé.

    Pourquoi faut-il toujours que cette bêtise s'allie de méchanceté?

    Pourquoi faut-il que ce ne soient que des niais qui commandent ici.

    Voyant et comprenant comment se délite une société sous ses yeux, il comprend d'un coup ce qu'il se passe réellement chez lui.

    Lui n'a même plus le choix, comme là-bas en France, d'une attente de fin d'empire, il n'a plus juste que celui de s'armer ou de s'enfuir, il n'a même plus celui de la révolte.

    "Viens, traducteur, va en France, la cuisine y est bonne et les femmes jolies."

    Lui murmure une petite voix du tréfonds de son âme.

    "Ou pars te réfugier dans des réserves indiennes, seuls lieux où encore la paix serait peut-être permise parce que là-bas ce ne sera pas le chacun pour soi et le sauve qui peut."

    Mais comprendra-t-il, ce cher traducteur, arrivera-t-il à s'arracher de cette peur tenace qui le fait partir au travail l'angoisse au ventre et le fait trembler chaque fois qu'un chef passe?

    Et pourtant il a tout compris, lui, cet amoureux de la langue française, de sa culture, de son histoire et se ruine de vins, de livres et de foies gras.

    Et puis, pourra-t-il s'éloigner de ses livres, ses chers livres, ses délectations, sa culture, sa vrai culture?

    Il a compris les terribles chemins de traverses, lui qui aime autant son pays, son Amérique, qu'il dévore le foie gras et ses chers et tendres livres, le bon pain français qu'il trouve si loin de sa maison, boit ce vin de fortuné et écoute la musique du temps ancien d'une Europe glorieuse.

    Il sait mais ne comprend pas pourquoi ce savoir vient à lui, il ne comprend pas et souffre de son intelligence et se cache.

    Alors il reste là et reste silencieux, se tait de crainte et de l'incompréhension des autres, sourit quand il faut, rit plus fort que les autres, mange quand on mange de ce n'importe quoi qui fait gras et fait gros et boit ce café qui n'a plus jamais de nom.

    Il se cache à tous en étant devant eux.

    Et traduit parce qu'il avait été choisi pour ça, qu'il aime ça et peut-être aussi parce que c'est son rôle, le seul qu'il lui ait été offert, un peu, un tout petit peu d'une reconnaissance, les miettes d'une renaissance.

    Mais au plus profond de lui il sait que ce n'est pas sa vie, une voix le lui a dit, cette même voix qui se rit de lui quand il fait ce n'importe quoi, une voix qui est lui en son plus profond de Soi, qui s'est assoupit et se réveille ainsi, qui lui dit qu'il est bien plus que ça.

    Lui, ne sachant pas vraiment qui il est, où est son Soi.

    Lui, paraissant si discret, évanescent, transparent, furtif, effacé, il lui est même attribué du bête le sobriquet de "bonhomme invisible".

    Si tous savaient mais le sait-il lui-même qui réellement il est?

    Il ne sait pas encore que de comprendre ouvre les portes et anime les chemins, que le seul futur se trouve au présent quand on en comprend la trame subtile du passé.

    Alors, il traduit encore et encore, des notes débiles, des manuscrits sublimes, des pages sans raison en de pure verbiage ou de délicats contenus aux sens lumineux.

    Mais de traduire ainsi il sait que son monde est fini à jamais, il l'a lu mainte fois, sa patrie est perdue pour toujours dans un jeu obscur qui enfonce peu à peu son pays dans le puits sans fond des erreurs cumulées...

    Alors il ne sait que faire et que dire, continue de traduire, et encore, et encore et de s'oublier ainsi, lui.

    Et peine à vaincre sa peur, de l'oublier aussi.

    Que faire?

    Va-t-il fuir ce prochain désastre comme le firent d'autres, ces cadres des banques déconfites aux semblances de vaillance?

    Ou rester là à traduite encore plus de ce que ces grandes oreilles et ces gros yeux globuleux gobent à longueur de temps d'en espionner le monde.

    Et d'attendre que ce monde gobe à son tour son pays ruiné de s'être voulu se croire enfin empire lorsque l'autre, le concurrent, était un jour redevenu Russie.

    Il remarqua la poussière, la moquette est sale, même la saleté ne craint plus l'Amérique.

    "A quoi je sers", se dit-il, "ici, à rien!".

     

    Quittons-le maintenant, laissons cette solitude, cette tristesse, cette brisure, refermons le rideau, partons à pas de loup...

     

     

     

    THEURIC

     

     

  • Essai de réflexion sur le néolibéralisme.

    Il ne s’agit plus de savoir si il faut ou non sortir du capitalisme, il s’agit de savoir si le capitalisme, ou plutôt son aspect pervers et grimaçant qu’est le néolibéralisme, va ou non exploser, et ce avec sa suite logique: la ruine universelle!

    Nous ne sommes plus en 1929, 2014 n’a absolument rien à voir avec cette période, elle est pire, infiniment pire.

    Plus encore, elle est autre.

    Ce qui est le plus remarquable de ce néolibéralisme, c'est le total manque de planification dont il est porteur, aucun de ses représentants n'a une quelconque idée de ce que peut être une projection dans le temps.

    Ainsi, la doxa néolibérale ignore totalement ce que pourrait être une stratégie, c'est à dire d'avoir une vision portée vers un but futur et la réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

    C'est toute réelle approche stratégique qui manque, donc, aux néolibéraux avec ce que cela pourrait entendre de planification et de logistique et même si leurs représentants, qu'ils soient banquiers, politiques, gestionnaires de fonds, journalistes en vu et tous les autres acteurs peuvent laisser à penser une conduite planifiée, ce ne sont que des  calculs à courtes échéances et des tentatives pour corriger des excès qui, de ce fait, ne peuvent que cycliquement revenir.

    Jusqu'à ce que ces dérèglements ne conduisent à l'effondrement de l'économie-monde.

    Deux exemples symptomatiques en sont:

    -Le bricolage fait dans l'urgence lors de la quasi banqueroute mondiale en 2008 par ponction sur les impôts européens et étasuniens (je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres régions du monde) pour renflouer les banques.

    Ponctions et, dès lors, appauvrissement accru des peuples et des états, ce qui empêche de renouveler cette opération et conduira, par là même, à une catastrophe lors de la prochaine déroute économique;

    -La pantalonnade ukrainienne où les U.S.A. et l'U.E., dont la France, l'Allemagne et la Pologne, nous ont montré leur amateurisme, voire leur insuffisance en n'osant pas dire sottise, autant d'une pensée à long terme mais, surtout, d'une action dans le très court terme.

    Ce qui permettra à la Russie de Monsieur Poutine d'engranger, dans quelque temps, bons nombres d'avantages géostratégiques pour la Russie mais, surtout, géopolitiques, lui laissant, à terme, totalement libre le passage de la Mer Noire à la Méditerranée et le respect dû aux plus puissants de la part des anciens pays de l'est.

    Sur ce sujet, n'allez pas croire la désinformation, la propagande de nos médiats officiels, eux qui s'égarèrent, au début de cette crise, en invitant des gens sérieux qui comprenaient et nous montraient vraiment la situation, ces médiats qui maintenant n'invitent quasiment plus que des brèles ne répétant que de la bien pensance, ces chers médiats qui, encore maintenant, oublient de révéler la réelle nature du pouvoir ukrainien actuel: nazi.

    En observant cela, nous comprenons facilement cette rengaine médiatique, leur propagande effrénée pro-Front-National, de même puissance que celle menée pour nous faire croire le gouvernement provisoire de Kiev démocratique, lui qui est composé pour 1/3 de nazis, leur étrange haine viscérale pour la gouvernance russe, leurs cachotteries au sujets les délires et contradictoires égarements diplomatiques américano-européens.

    Allez voir, sur l'Ukraine, l’excellent blog de Monsieur Berruyer, vous y trouverez des informations des plus captivantes:

    http://www.les-crises.fr/

    Nous pouvons nous demander, encore une fois, si le Front-National est l'allié objectif des néolibéraux!

    Et Monsieur Poutine se devrait d'être un réel démocrate pour être haït à ce point!

    [Tous les homme et les femmes politique français qui ne disent rien sur ces sujets ne sont plus d'aucun intérêt pour notre nation, sauf ceux qui, dans le temps le plus proche, exprimeront les raisons de ces empêchements (une manipulation?), il en est de même pour les partis politiques P.S., U.D.I. et U.M.P. ainsi que leur supplétif F.N. .

    Cette faiblesse constitutive du néolibéralisme et de ses représentants, leur impossibilité de se projeter dans l'avenir en bâtissant une stratégie, montre une psychologie particulière, infantile, immature qui se doit d'être impérativement étudiée.]

    Étudions maintenant la tactique néolibérale.

    Une tactique, normalement, doit appuyer une stratégie en raison sa souplesse.

    C'est cette souplesse tactique qui permet à une stratégie de s'adapter à l'évolution des événements.

    Une tactique est donc l'action du moment en réaction à un événement présent, il s'agit donc d'un ajustement aux circonstances, qu'il soit ou non adapté.

    Une tactique est donc réactive à la conjoncture quand la stratégie est active puisque pensée en aval de cette conjoncture, voire bâtisseuse de cette conjoncture ou structurant et/ou simplifiant un ensemble complexe de conjectures.

    Mais lorsqu'il n'y a plus de stratégie, de cette projection de l'action pour un but futur, n'en restera-t-il donc que la seule tactique?

    En fait, la stratégie existe toujours mais, si elle n'est pas reconnue pour ce qu'elle est, elle devient inconsciente et, de ce fait, pulsionnelle.

    (Hormis pour de rares sages laissant à leur inconscient le soin de cette projection vers un but et ses actions afférentes en une confiance absolue en eux-mêmes.)

    C'est pourquoi il est dit qu'un menteur est sans mémoire, le menteur compulsif, sans stratégie d'action d'ensemble, l'est, menteur, pour contrebalancer ce manque de structure psychique et, dès lors, d'action.

     C'est cette inconsciente stratégie qui fait le danger de l'époque actuelle et, surtout, m'assure du prochain effondrement économique mondial.

    Nous devons également tenir compte d'un deuxième facteur, le même qui a définitivement et irrémédiablement détruit l'U.R.S.S. que j'ai appelé le "Principe de Peter Ultime" et que j'ai défini ainsi:« Dans une hiérarchie où, au plus haut niveau, l'incompétence domine, ce sont tous les échelons hiérarchiques qui se trouvent progressivement être accaparés par des incompétents ».

    Réflexions multiples sur la géopolitique et réfutation d'un risque de complôt ainsi que de la théorie du complôt.

    Comment voulez-vous que des incompétents aient une stratégie quelconque?

    Comment voulez-vous que des personnalités, parfois intelligente, ayant laissées à leur seul inconscient le soin de la stratégie sans être pourvues de la sagesse suffisante, puissent avoir la moindre des stratégies et donc la moindre vision d'avenir?

    Les incohérences et égarements destructeurs et quasiment suicidaires de nos décideurs deviennent ainsi compréhensible et même logiques.

    L'aspect enfantin, capricieux des réactions des élites économiques aussi.

    Ainsi, nous pouvons nous demander si le seul but des américains n'aurait pas été "d'emprunter" l'or ukrainien avec un jeu qui les aurait dépassé.

    Si les cinquante milliards d'économie ne seraient pas qu'une vue réduite de ce que peut être une économie et une société et si cela ne risquerait pas de renverser le régime actuel.

    Si l'aide des médiats pour le Front-National et ce qui ressemble à une alliance de ce parti avec l'Union-Européenne ne montrerait qu'un même fonctionnement mental de leurs élites: néolibéraux.

    Si nos deux derniers Présidents de la République n'auraient pas été adoubés par les "investisseurs" pour n'être que rejetés ensuite, comme un enfant jette son jouet de lassitude et par caprice (Monsieur Sarkozy a tout de même reçu quelque subsides de Goldman Sash après une allocution).

    Si la "constitution européenne" n'avait pas été conçu pour empêcher, par avance, toute réforme du fonctionnement de l'U.E. sans percevoir que cela ne pourra que générer des frictions entre les gouvernants et les gouvernés et, surtout, ne risquerait pas la disparition pure et simple de l'U.E..

    Si toutes les privatisations, dans notre pays, n'avaient été, là encore, que de vagues caprices de nos argentiers relayé par nos politiques aux ordres.

    Si les revendications ahurissantes et délirantes du M.E.D.E.F. ainsi que de ses semblables n'étaient pas que des enfantillages d'enfant gâtés et capricieux de personnes ne connaissant plus aucune limite.

    Si plus personne, de nos responsables politiques des partis dit de gouvernement plus F.N., ne croient plus en une quelconque idéologie, hormis celle de la seule comptabilité, en disant et faisant n'importe quoi sans vraiment se soucier des résultats calamiteux de leurs paroles et de leurs actes.

    Si les jeux extrêmement dangereux joués dans les bourses internationales ne serait pas, là encore, l'impossibilité totale des investisseurs pour comprendre qu'il puisse y avoir des conséquences de leurs actes, cela leur est totalement impossible comme cela peut l'être pour un jeune enfant.

    Il en est de même des salaire que les P.D.G. de banques, de grands groupes industriels et de fonds-d'investissement qui sont inversement proportionnels aux résultats de leurs entreprises sans qu'aucune personnalité politique d'envergure ne réagisse, seraient-ils complices?.

    Les exemples peuvent se poursuivre à l'infini et chacun d'entre vous peut en trouver de nombreux marquant cette impossibilité intrinsèque qui est leur de comprendre la finalité de leurs actes et toutes les petites mains qui gravitent autour d'eux, tels que les commerciaux, sont structurés et éduqués de la même façon.

    De plus, ils sont absolument déconnecté de tout esprit de culpabilité puisqu'ils se jugent de leur bon droit, eux qui trahissent et leurs fonctions, et les personnes ayant leur confiance.

    Ces gens immatures auxquels nous avons donné  tout pouvoir, et là se trouve notre responsabilité à tous, sont hors de toute pensée adulte mais font preuve, paradoxalement, d'une forme de sincérité de part leur fonctionnement infantile.

    Et comme des enfants, ils ne comprendront rien lorsque leur jouet, l'économie mondiale, disparaîtra.

    Ils poursuivrons leurs actions amorales et anti-éthiques tant que nous ne serons pas parvenus à la ruine universelle.

    Ensuite, ce sera à nous de tout reconstruire et de les mettre en prison.

    Mais peut-être serait-ce cela qu'ils recherchent?

     

     

    THEURIC

  • Nos maître étasuniens.

    Pourquoi en voudrais-je à nos maître d'être ce qu'ils sont?

    N'est-ce pas le fait de tout empire d'être dominateur?

    Si nous avions voulu être indépendant, nous le serions et le Général De Gaulle nous en avait montré la voie.

    Mais nous avions voté pour ces traites à la cause gaulliste que sont Messieurs Pompidou, Chirac et Sarkozy.

    Monsieur Giscard-d’Estaing, lui, était atlantiste et ne l'a jamais caché.

    Monsieur Mitterrand avait fait avec ce qu'il avait en main, le seul reproche qu'il serait possible de lui faire, rétrospectivement, c'est de ne pas avoir osé rompre d'avec la situation d'alors, mais aurait-il été compris, aurait-il été suivi?

    Les communistes de l'époque étaient encore bien trop liés avec l'U.R.S.S. puis se sont égarés dans des considérations oiseuses d'accord avec le P.S. et aujourd'hui le Parti de Gauche n'a pas encore saisi pleinement cette domination étasunienne.

    Voilà, rapidement résumé, notre passé, discutons du présent pour, ensuite, aborder notre futur.

    Nous sommes, de fait et de jure, une colonie américaine, tout comme le sont tous les pays de l'Union-Européenne, le nier c'est faire preuve d'une crasse bêtise ou d'une naïveté affligeante.

    Culturellement, institutionnellement, voire constitutionnellement (au travers des lois de l'U.E.), militairement, économiquement, politiquement, où que nous nous tournions nous pouvons percevoir la domination U.S. mais je l'ai dit, tout cela est normal si nous posons le point de vu américain.

    Non, ceux qui considère, comme moi, que cela n'a que trop duré et nous met dans d'incommensurables dangers doivent commencer par le commencement, c'est à dire s'extraire totalement du poids et de la démesure culturel anglo-américaine.

    Je propose donc, pour faire ce nettoyage, pour débuter, de ne conserver de ces anciens maîtres que ce qui constitue la réelle puissance culturelle américaine, soit, à quelque exceptions près comme peut l'être un grand tel que Mickael Jackson, peut être le dernier grand américain, de ne conserver, donc, que l'art américain jusqu'aux années 80, le reste, poubelle.

    (Bon, c'est vrai, j'exagère peut-être un peu, disons que la qualité des créations américaines est directement proportionnelle à notre éloignement dans le temps, mais pour la France c'est bien pire encore, et quand j'écoute ces godelureaux chantant en anglais, en plus de me demander que sont les Amériques devenus, qu'est-il donc, aussi, de la France devenue.)

    Ensuite, il nous faut nous défaire de tous ces anglicismes idiots qui envahissent autant nos bouches que nos oreilles, vulgarités crétinisantes dont nombre de nos présentateurs d'émissions débiles ou de journalistes télévisuels ponctuent avec cette gourmandise béate la moindre de leurs phrases, comme une avidité et une crânerie professionnelle en nous démontrant leur vide abyssal de cette vulgaire vanité.

    N'employons plus la langue anglaise que comme langue internationale ou scientifique en sachant que cette langue, dénaturée par les étasuniens au grand dam des anglais, est déjà dépréciée et concurrencée par la langue française aux États-Unis-d'Amérique même, comme hier cela se fit du latin au profit du grecque ancien.

    Revenons au Français, dans sa complexité, dans sa subtilité, abreuvons-nous de ce que nous sommes et nos erreurs, chaque erreur sera un petit pas vers notre indépendance.

    Parce que pour lutter contre une colonisation nous devons avant tout culturellement lutter!

    Ensuite, ne considérons plus les étasuniens comme Dieu le Maître et le Père parce qu'ils sont devenus fous, fous à lier, complètement délirant, déjantés, insensés en nous entrainant dans leurs aventures rocambolesques et dangereuses, en Ukraine et en Syrie, entre autre...

    Débarrassons-nous de cette pensée néolibérale grotesque et ruineuse qui a envahi tant d'esprit et faisons rentrer les banquier dans les rangs comme on rentre un chien dans sa niche!

    Non le français n'est pas qu'un commercial ou un responsable des ressources humaines, non il n'est pas un chômeur ou un employé mal payé, non nous n'avons pas à rembourser des dettes injustifiées, parce que provenant de notre désindustrialisation, à des margoulins de la haute finance dont beaucoup sont ressortissant de notre pays, eux qui payent si peu d'impôt, eux qui viennent ensuite pleurer à la télévision ou dans les bras de notre Président de la République, eux qui sont les premiers responsables de cette déroute économique.

    Cette colonisation est d'abord le fait de nos élites, élus ou non, et de partis politiques, sous ce joug accepté, il y en a quatre:

    -Le P.S.;

    -L'U.D.I.;

    -L'U.M.P;

    -Le F.N..

    Voyons ensemble, maintenant, notre futur possible.

    En vrai, il ne s'agit là que de deux seules mais forte remarques dû à deux tendances possibles lors de l'effondrement de l'économie-monde et donc des étasuniens, de la disparition de leur puissance, voire de leur pays:

    -La première consistera à vouloir à toute fin, pour notre nation, de devenir le maître qui a disparu, de devenir une Amérique qui ne sera plus, sous des formes divers, culturelles, politiques, (toujours) idéologiques, militaires ou autre et il nous sera difficile de nous y retrouver entre ce qui sera nous et sera ce eux fantasmé;

    -La seconde serait la tendance collective ou de nos seules élites de rechercher de nouvelles dominances, de nouveaux maîtres, allemands, russes, chinois ou autres dans cette peur maladive, cette angoisse, cette détresse de devoir décider et agir seul, de notre propre chef, de part notre propre intelligence, notre liberté, notre indépendance, notre émancipation.

    Ce seront les deux pièges dans lesquels nous risquerons de nous enfoncer!

     

     

    THEURIC

     

  • Réflexion sur les crashs économiques.

    Après chaque crash, des systèmes de compensations et de corrections se mettent en place, c’est pourquoi aucun ne ressemble à ses précédents, je dirais même qu’il ne serait pas étonnant que pour pouvoir repérer le prochain, il faut écarter de l’esprit les processus annonciateurs des précédents.


    C’est pourquoi chaque crash est spécifique dans son développement, l’un est lent, le suivant rapide, l’un a son épicentre en Asie, l’autre en Amérique, l’un est centré sur la haute technologie, un autre sur des prêts hypothécaires… .


    En revanche, rien ne peut se faire sur les causes premières de ces crashs parce que ce serait remettre en cause, plus que des mécanismes économiques, une idéologie, un dogme, le néolibéralisme, largement partagé par les élites politiques, économique, journalistiques et populaire, pas seulement occidentales, ce dogme étant une structure psychique collective mondialisée.

    Ce sont ces structures psychiques collectives qui sont l’origines premières des bulles spéculatives, ensuite viennent divers formalisme d’actions qui y sont intimement liés qui, à la longue, produiront les crashs.


    Il est toutefois à relever que plus le temps avance, plus les crises deviennent importantes, s'enflent, et, comme toute crise, ce sont les suites qui deviennent de plus en plus désastreuses.

    C'est en raison de ces effets destructeurs que, par réaction, sont mises en place des tentatives de compensation par l’organisation de corrections de ce qui avait semblé être la ou les causes de cette dernière crise.

    Causes apparentes parce que, en réalité, effets de la cause susnommée, l'effet ayant été confondu avec sa cause.


    Or, comme tout processus de compensation, cette tentative se révèle toujours veine, puisque du fait de l’origine même de ces crises, de leur cause première, il serait nécessaire, pour qu’elles soient réglée, de remettre en cause l’idéologie qui les sous-tend.


    De plus, ces compensations tendent à accentuer, ensuite, encore plus, les déséquilibres économiques créateurs de ces bulles spéculatives générant ces crashs, d'où l'amplification, au fil du temps, des crises, conséquences de cet accentuation de ces déséquilibres.


    De plus, l’une des particularité de notre époque, en plus d’un nombre en augmentation des personnes se détournant, d’une manière formelle ou informelle, de ce dogme, du moins de ce que j'en sais en France, j'ignore de ce qu’il en est pour les autres pays européens ou non, l’une de ses particularité, donc, c’est le nombre effarant de bulles spéculatives s’étant développées depuis six à sept ans, et ce un peu partout dans le monde.


    Je suis sûr n'être au courant que d’une toute infime partie de celles existantes étant donné que le déséquilibre entre richesse et pauvreté ne peut que créer des bulles spéculatives, divergence entre richesse et pauvreté en accroissement constant.


    Nous avons donc là quatre versants que nous devons prendre en compte pour comprendre ce phénomène de crashs suivi de crises et leurs répercutions chaque fois démultipliées: l’inéluctabilité des crashs, leur amplification au cours du temps, leurs aspect destructeur des économies et, surtout, leurs caractères évolutifs et, dès lors, imprévisibles, du-moins pour leur date de survenue.


    Nous devons prendre aussi en compte un dernier fait:


    A la direction des grands groupes financiers, de quelque type que ce soit, ce que j'ai montré peut être facilement perçu étant donné le nombre important d’informations qui y transitent et la formation, souvent universitaire qu’ont pu recevoir ces dirigeants.


    Les plus conscients ou les moins joueurs ont très bien compris que nous étions entré dans une phase extrêmement dangereuse, c’est pourquoi un certain nombre d’entre eux ont démissionné et sont partis ailleurs.


    Ne restent plus, dès lors, que les plus inconscients (les plus fous?) à la direction de ces grands groupes avec tous les dangers que cela représente.

     

     

    THEURIC

  • Questions à Monsieur François Hollande, Président de la République Française.

    Monsieur,

     

    Pourquoi, vous, homme sensément de gauche, vous alliez-vous et vous aliénez-nous, en Ukraine, à des groupuscules néonazis, composants du tiers du gouvernement provisoire ukrainien?

    En cela, certes, vous n'êtes pas le seul en Europe.

    Devons-nous, en tant qu'électeurs, en tenir compte et en quoi?

    Est-il normal qu'un pays, le nôtre, une union, paraît-il démocratique, aide un régime nazi, que cela cache-t-il?

    Êtes-vous sûr de la probité de l'action américaine dans cette région?

    Que veulent les américains, l'ont-ils obtenu?

    Est-ce vrai qu'ils ont emporté l'or de la banque centrale ukrainienne?

    Quel y est notre intérêt propre?

    Pourquoi obéissez-vous aux américains?

    Qu'y font nos avions de combat en Pologne?

    Pourquoi sont-ce des socialistes et, dès lors, vous-même, qui entérinent le contrôle internet des flux d'informations par l'armée, serions-nous en état de guerre?

    Et si oui, contre qui?

    Les russes ont-ils oui ou non vendu leurs bons du trésor américain et si oui, quel pourrait en être les conséquences?

    Êtes-vous sûr de vos présupposés théoriques en économie, présupposés déjà largement exploités depuis des décennies avec des résultats plutôt destructeurs, voire calamiteux?

    Votre pack de responsabilité ne consisterait-il pas d'exacerber la même politique économique qui, depuis des décennies, nous a montré sa patente inefficacité?

    Pourquoi ne pouvez-vous pas vous extraire d'un champ dogmatique, dit néolibéral qui, plus le temps passe, plus nous montre son caractère autodestructeur?

    Pourquoi vous êtes-vous laissé, sans  rien dire, injurié par Monsieur Obama, injures qui, au-delà de vous-même, nous a tous atteint et profondément sali?

    Pourquoi suivre des États-Unis-d'Amérique qui ne savent plus, comme seule politique, que faire des coups foireux et ne donner que de l'injure, du parjure et du mensonge?

    La France n'est-elle, pour vous, plus que cela?

    Pourquoi laissez-vous, vous homme de gauche, les médiats officiels adouber et aider le Front-National et censurer des partis politiques qui, bien qu'encore d'une faible écoute, sont, tout du moins, de réels partis démocratiques?

    Quel est le lien entre le Front-National et les journalistes en vu?

    Quel est le lien entre le Front-National et l'Union-Européenne?

    Quel est le lien entre les puissances d'argent et les banques et le Front-National?

    Quel est le lien entre les U.S.A. et le Front-national, connaissant ce qu'il s'était passé au Chili?

    Ces liens sont-ils de votre gré ou non?

    Croyez-vous vraiment qu'il y ait une différence entre les présupposées économiques du P.S., de l'U.D.I., de l'U.M.P. et du F.N.?

    Pourquoi voulez-vous faire survire l'euro, quitte à tous nous ruiner, vous avec?

    Êtes-vous sûr que l'Union-Européenne survivra aux années qui viennent à l'année qui vient?

    N'êtes-vous pas dans une position d'où il est possible de s'extraire des pensées de groupe?

    Ne devrions-nous pas définitivement quitter l'Union-Européenne et l'euro?

    Ceux nous annonçant, en ce cas, le pire des désastres sont-ils bien sûr de ce qu'ils disent vu que cette situation ne s'est jamais présentée dans l'histoire?

    Ne sont-ils pas les mêmes qui, par leurs nombreux conseils et actions, nous ont conduit au bord de la plus terrible défaite économique de la longue histoire de notre pays, peut-être, dores et déjà, de sa ruine?

    Ne craignez-vous pas de vous retrouver dans une situation analogue, et non pas similaire, au roi Charles X en 1830, 27, 28, 29 juillet de cette année là, dites des trois glorieuses (je n'ose penser Louis XVI)?

    Ne devrions-nous pas revenir à une république réellement démocratique plus proche de la III° république que de la V°?

    Êtes-vous homme de gauche?

    Bien à vous,

     

     

    THEURIC

  • Démocratie!

    Il est tout à fait remarquable que le mot démocratie sorte si peu de la bouche de nos élus, du-moins de ceux dit des partis de gouvernement.

    Le Front-National en détourne même la revendication (le F.N. démocratique, pourquoi pas libellule ou papillon, emprunt à Jacques Prévert), comme ce parti sait le faire, en s'inspirant des notions qu'il "emprunte" ça et là à toute opposition de cette triple gouvernance: P.S., U.D.I., U.M.P., en un amalgame bizarre et souvent contradictoire:

    Un jour ce parti déclare vouloir la sortie manu-militari du pays de l'U.E., le lendemain il dit vouloir que cela se fasse après un référendum on ne sait quand, (à la Saint-Glinglin ou à la Sainte-Nitouche: "Cachez-moi cette démocratie que je ne saurais voir...!"?), quand on sait qu'en 2009 le F.N. déclarait ne pas vouloir sortir de l'Europe en union.

    Un autre il dit vouloir le retour à l'étalon or quand hier il se déclarait plus néolibéral que les néolibéraux ou même rendait visite (par Madame Le Pen) à des élus américains, républicain du Tea Party, dont l'un voulait légaliser toutes les drogues, dont les plus dures, si il avait été élu à la présidence américaine.

    A croire que Madame Le Pen veut se faire adouber par des néolibéraux originels: pourquoi ce double langage, pour quels intérêts?

    Celui du seul pouvoir, du seul intérêt de ses électeurs ou de ses seuls dirigeants?

    C'est pourquoi ce parti me paraît être l'allié objectif de ceux désignés plus haut, des (dés)investisseurs et de l'Union-Européenne en forçant et pourrissant  tous les débats en absorbant l'ensemble des discours et thèmes des réelles oppositions que sont les "Parti de Gauche", "Debout la République" ou "Union Populaire Républicaine".

    Revenons à ce mot de démocratie.

    Il ne doit pas être confondu avec celui de république qui renvoie, tout simplement, à l'abandon de la monarchie.

    Ainsi l'Angleterre reste une monarchie bien qu'elle soit une (très relative) démocratie, personne de parle de la république anglaise.

    Nous devrions donc dire que la France pourrait être une république démocratique mais qu'aujourd'hui elle n'est juste que république.

    Que je sache, le Chili de Pinochet était une république sans être le moins du monde démocratique, sinon ça se saurait.

    Nous pourrions penser que les représentants des partis dits de gouvernement font un abus de langage, or il n'en est rien, de manière consciente ou non, ils affirment, de fait, en oubliant le mot de démocratie et en préférant celui de république, l'absence de plus en plus affirmée de démocratie au sein de la politique française, de la politique des autres pays européens comme dans le dispositif politique prévalant en Union-Européenne.

    Mais qu'est-ce donc qu'une démocratie?

    Une démocratie est  juste un mode de gouvernance aux formalismes stricts reposant sur sept bases indispensables (peut-être plus, j'en oublie sûrement...):

    1) un équilibre des pouvoirs, de quelque nature que soit ce pouvoir, d'abord des trois premiers d'entre eux: exécutif, législatif et judiciaire;

    2) une équité en droit, en confiance, en liberté d'expression de chaque citoyen;

    3) le respect ferme mais proportionné à la loi: faire payer la même amende pour tous est une idiotie, une contravention pour un stationnement interdit est proportionnellement bien plus lourde pour un chômeur que pour un cadre supérieur;

    4) le contrôle et l'aide pour tout pouvoir: le producteur et le marchand de nourriture, agriculteur, restaurateur, épicier ou autres détiennent un pouvoir, celui de nourrir, l'artiste détient aussi un pouvoir, le type de contrôle et d'aide devant être déterminé suivant l'entité sociale (voir le deuxième texte précédent);

    5) la maîtrise, régalienne ou pas, des métiers des armes (armées, polices), des religions et des métiers d'argent (sous toutes ses formes);

    6) la sortie de concurrence, sous tout ses aspects, des services publiques fonctionnant en réseau, route et autoroute, gaz par canalisation, eau, de sa distribution, traitement et évacuation, électricité, de sa production à sa distribution, télécommunication, évacuation des ordures, transport de voyageurs, sauf, peut-être, aérien, transport ferroviaire de marchandises, ceci en raison du très grand coût de leurs infrastructures.

    Il est à remarquer que les entreprises détenant un ou plusieurs de ces services publiques s'enrichissent à grande vitesse et, ce, au détriment de la population, laissant, souvent, également se dégrader ces services publiques.

    Ces entreprises doivent naturellement faire des bénéfices, les infrastructures des services publiques en réseaux sont coûteux à l'entretient et, parfois, même le surcoût de ces services ne suffisent pas à en dégager assez, d'autant plus à notre époque au monétarisme cinglé, féroce et vorace.

    Cela pose la question, lors de cette privatisation, en amont et en aval, de fait, de la probité des contrôleurs et décideurs, élus ou non.

    (Il est criminel d'avoir privatisé les centrales nucléaires, ceux qui ont fait cela auraient dû se retrouver devant le juge, peut-être même pour haute-trahison, et seront les premiers responsables de tout accident!);

    7) bien sûr des élections ou l'égalité des chances doit être totale pour chacun des participants, cette égalité des chances devant commencer dans les médiats, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui où les héros de l'heure sont les représentants du Front-National (allez voir à "Aphorisme").

    A croire que les journalistes de nos médiats télévisuels sont encartés à ce parti.

    Il est à remarquer que l'on nous rejoue la même pantomime délirante avec notre Président actuel, monsieur François Hollande, qu'avec le précédent, Monsieur Nicolas Sarkozy:

    Ils sont tous deux continuellement déglingués, et là dans tous les médiats, et il n'est  pas une heure où ici et ailleurs le pire des accusations ne soit porté contre celui-ci et, hier, celui-là, de façon plus ou moins subtile, il y a, chez ces journalistes soumis (pour quels avantages?), comme partout, des gens plus ou moins intelligents.

    Notre Président de la République Française n'est plus là pour gouverner mais pour obéir servilement aux désidératas des pleureuses étasuniens, européens et néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F., ainsi que pour servir de bouc émissaire aux décisions absurdes et destructrices prises par ces même pleureuses étasuniens, européens, néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F.!

    Et nos journalistes ne sont plus là pour nous informer!

    Ça, nous le savons tous déjà!

    Vive la Démocratie!

     

     

    THEURIC

  • Attention!

    Nous entrons dans une nouvelle phase pré-révolutionnaire.

    La précédente était survenue juste avant les élection présidentielles.

    Nous en sommes à la troisième ou quatrième depuis cinq à six ans.

    Les élections ne pourrons pas toujours calmer le peuple.

    (Je le redis, ce n'est pas de la voyance mais une conjugaison de réflexions logiques et d’appréciation de mes émotions en faisant la part entre les miennes propres et mes élans collectifs.)

     

     

    THEURIC

     

     

  • Nous ne devons plus penser l'économie qu'en terme politique et non pas la politique qu'en seul terme d'économie.

    Quand un système économique et social accumule part trop de paradoxes et de contradictions, ce qui est le cas autant en Europe, en Occident, Japon compris, que dans le reste du monde, le poids de ces paradoxes et contradictions et, surtout, les tensions qui les accompagnent ne peuvent que conduire:


    1) à la faillite totale du-dit système;


    2) ces mêmes tensions sociales s'étendant dès maintenant à l'ensemble des sociétés pouvant conduire à des conflits armés.


    Le reste ne sont que des discutions  sur le sexe des anges.


    Aucun, je dis bien aucun peuple ne peut supporter longtemps de telles discordances économiques et de tels bouleversements sociaux, s'agissant là de quasiment toutes les sociétés mondiales.


    Certes, ici et ailleurs, j'ai pointé quelques-unes de ces contradictions interne au néolibéralisme (d'autres le font bien mieux que moi), je me suis aussi agacé de certaines idées précontrainte, mais pour moi cela n'a plus aucune espèce d'importance: il ne sert à rien de se pencher sur les mécanismes internes d'un système moribond, ces mécanismes disparaîtront en même temps que ce système économico-politique.


    Et ce système, dans ses représentations philosophiques, sociales et politiques, ne concerne pas seulement que le seul néolibéralisme, loin s'en faut, il englobe également presque toutes les composantes idéologiques qui ont progressivement  émergé depuis  beaucoup plus qu'un siècle-et-demi, les unes liées à la bourgeoisie conquérante du XIX° siècle (qui plus tard deviendra capitalisme puis néolibéralisme, je me dois de préciser, cela comprend toute la droite d'aujourd'hui, l'U.D.I., l'U.M.P. et le F.N., hormis le gaullisme, historiquement spécifique) et les autres nées de la réaction à cette toute puissance bourgeoise (le socialisme, le communisme,  la sociale-démocratie, bien sûr le social-libéralisme, tous en disparition et, pour partie, l'écologie politique).


    J'appelle cet ensemble: "l'économisme dogmatique" puisqu'il place l'économie et tous ces formalismes, quels qu'ils soient,  comme primordial sur toutes autres sortes de considérations sociales.


    Et aujourd'hui nous en voyons l'aboutissement et,  bientôt, sa fin.


    C'est pourquoi il est impossible de réformer ce-dit système, autant pour des raisons institutionnelles, culturelles que politiques, les trois axes de toutes sociétés complexes.


    Mais, bon sang de bois, vous ne percevez donc pas devant quels cataclysmes nous sommes?


    Je puis vous affirmer que ce qu'il se passe en Ukraine n'est qu'une infime gesticulation en regard de ce qu'il se prépare.


    Et ne croyez pas qu'il se trouverait quelques manipulateurs de haut niveau pour fomenter je ne sais quel plan machiavélique, ce ne sera que le développement logique et chaotique d'une humanité en perdition.


    Regardez, même les américains, orfèvres dans le genre, ne sont même plus capable d'une manipulation de quelque envergure sans que cela ne leur pète à la figure.


    C'est ça le problème ukrainien, les américains ne savent même plus comment se sortir de ce bourbier, parce que, après avoir emporté l'or ukrainien, ils ont enfin compris que ce seront les russes qui vont en tirer tous les avantages futurs, quitte à ce que ces derniers vendent tous leurs bons du trésor U.S....

    Ce qui ne fera qu'accélérer ce processus de désagrégation économique mondiale.

    Le second problème de l'Amérique c'est que de laisser en Mer Noire leur marine de guerre trop longtemps risque de définitivement les ruiner, une telle flotte loin de ses bases coûte cher, le ravitaillement, la logistique est toujours terriblement onéreux pour une armée.

    Bel exemple de choix impossible, de double contrainte: soit les Amériques rentrent chez eux et déclarent de fait leur défaite aux yeux du monde, voire leur déroute, soit ils reste et se ruinent.


    Nous ne devons plus penser, aujourd'hui, au y-a-qu'à-faut-qu'on, cela ne sert plus à rien, il nous faut penser demain, les événements se suivront à une vitesse infernale et nous n'aurons plus que le temps de réagir sans vraiment pouvoir penser nos actions.


    La plupart d'entre-vous n'a même pas idée devant quoi nous sommes et quand j'y pense, cela m'effraie.


    Et je sais, de plus, que cet aveuglement a une large part d'inconscient, tout le monde comprend, du tréfonds de lui-même, que j'ai raison mais d'en être conscient reviendrait à remettre en cause tout ce sur quoi se sont bâtit près de deux siècles d'histoire, imaginez du peu...


    Il a fallu un siècle et trois révolutions pour que la démocratie s'installe en France, deux guerres mondiales pour l'Allemagne, 70 ans d'U.R.S.S. pour la Russie et, au XVII° siècle, une terrible guerre civile en Angleterre et ce fut la pensée économique qui fut le lien entre la période de monarchie plus ou moins absolue et la démocratie.


    Ce processus fut plus brutal encore pour le reste du monde, entre colonisations (Afrique), massacres, guerres civiles et génocides (Amérique), modernisations forcées (Japon) [les parenthèses étant ici des exemples].

    C'est pourquoi la politique, dans son complexe formalisme, doit impérativement prendre le pas sur une pensée néolibérale qui n'est que le dernier avatar grimaçant de cet économisme dogmatique dont  je vous ai, plus haut, entretenu.

    Mais quel est le socle sur lequel assoir une telle doctrine mettant la politique à sa juste place et l'économie en rôle subalterne?

    Il nous faut considérer  tout d'abord les quatre pôles structurant toute nation:

    1) Ses frontières en délimitant l'espace et, ainsi, définissant le dedans et le dehors de cette nation;

    2) Le peuple en déterminant ses habitants sous forme d'une société:

    La multiple complexité de son histoire, de sa géographie, de sa psychosociologie, le type de ses institutions aux origines souvent anciennes fondent, entres autres, ce que peut être un peuple.

    Les immigrés, légaux ou pas, acceptés ou pas, qu'ils se sentent ou non de la nation  accueillante, font partis, de fait, de ce peuple, sauf ceux qui partent, si ils partent;

    3) Le pays en précise l'ensemble en un tout reconnaissable autant par ses habitants que par les autres peuples en une unité relative de langue(s), d'institutions, de relations conscientes et inconscientes entre les ressortissants (la proxémie), sa géographie, les divers régions qui le composes et les spécificités liées à chacune d'elle...;

    4) L'état qui est le tout institutionnel qui formalise cette nation et, dès lors, l'entièreté de son organisation politique, j'entends ainsi que la moindre commune comme faisant parti de l'état, même si la-dite commune s'organise en propre, indépendamment ou non du pouvoir central.

    Une nation doit donc impérativement considérer le dedans et le dehors d'elle-même, c'est cela le socle et le ressort de toute politique.

    Étant entendu les jeux politiques complexes individuels et collectifs qui s'établissent autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de cet état (le mot jeu doit être considérer ici comme les relations complexes d'intérêts convergents et divergents).

    Le rôle du politique, élu en démocratie (sauf, parfois, pour le pouvoir exécutif), c'est à dire de la personne dont est échu la responsabilité, en quelque dimension que ce soit, d'organiser tout ou partie de cette nation, en interne comme en externe, son rôle, donc, revient autant à ordonnancer les différentes et diverses compositions professionnelles, de bases économiques et non-économiques, constituant la nation (les entités sociales), les relations entre individus et, également, les relations établies avec toutes les autres nations, alliées, ennemies ou neutres (les géopolitique et géostratégie).

    Je propose, en discutions, de considérer comme nouvelle gauche toutes approches équilibrées des différentes et divers entités sociales structurant notre nation et, aussi, de considérer le peuple comme suffisamment adulte pour comprendre les nécessités politiques et, collectivement, de voter son accord ou désaccord sur tel ou tel point, votation ne devant pas être remis en question.

    Dès lors nous pouvons considérer que:

    1) La politique, en tant qu'entité sociale, détenant en vrai l'ensemble des leviers sociaux de pouvoir, se doit tout d'abord être sous le joug d'une stricte séparation des pouvoirs empêchant le législatif, l'exécutif ou le judiciaire d'accaparer et/ou dominer une autorité distinct (cela avait été dit bien avant moi, le rappeler est nécessaire).

    Elle doit aussi d'être maîtrisée par des élections permettant d'écarter régulièrement les précédents élus pour éviter tout abus de puissances, d'où qu'ils viennent, à un rythme à déterminer (c'est la constatation de l'uniformisation de la pensée politique et idéologique, dû au formalisme théocratique du néolibéralisme et de l'Union-Européenne ainsi que de la colonisation de fait par les américains de notre nation culturellement, économiquement et politiquement aussi que de toutes les autres nations composant l'U.E. qui, avec logique, pour une large majorité d'électeurs, détermine les errements et égarements électoraux actuels);

    2) Les relations extérieurs, diplomatique et/ou guerrière, ne doivent être considérer que comme du seul intérêt national et non pas pour des intérêts autres, qu'ils soient ceux d'une union (l'U.E.) ou d'une puissance étrangère (les U.S.A.).

    3) (rajout du 11/04/2014) Il est impératif qu'aucune entité sociale ne prenne l'ascendant sur le monde politique, sous quelque forme que ce soit, les aberrations et aveuglements de quasiment  toute la classe politique actuelle vient, justement, de sa domination multiforme, autant décisionnelle qu'idéologique, par l'ensemble de ce qui est dénommé les investisseurs et qui ne le sont plus, désormais, que de nom.

    (Je me dois de préciser que le rôle essentiel des médiats fait qu'ils doivent être placés hors de toute domination, dusse-t-elle être politique et, surtout, en ce moment, économique, ils doivent donc avoir un statut spécifique qu'il reste à définir, son coût de production rendant ce statut complexe à déterminer.)

    L'économie est donc l'une des infinités des composants de notre société, économie, elle-même, pouvant se subdiviser en une infinité de composants, tous, je le conçois, intimement liés, mais aux intérêts, parfois, largement divergents.

    Seuls les détenteurs des flux monétaires ont, aujourd'hui, droit au chapitre, les entrepreneurs et autres agents économiques prenant pour argent comptant ce dogmatisme néolibéral, ce qui n'est que de la pure sottise, parce que en total contradiction avec leurs intérêts propres et leur est de ce fait préjudiciable.

    Toute personne se réclamant de la gauche doit donc considérer, maintenant, comme impératif la soumission et le contrôle de tout flux monétaire, le social-libéralisme que représente en France le Parti- Socialiste ne peut plus, dès lors, être considérer comme représentant de la gauche gouvernementale.

    Je l'ai déjà dit, il y a un glissement de gauche à droite des partis politiques et des idéologies les traversant.

    Mais les nouvelles doctrines qui pourraient représenter une gauche novatrice et moderne ne sont encore qu'à l'état d'ébauche, de plus, il est fort possible que ce travail s'élabore par des personnes ne se considérant en rien de gauche ou même soient eux-même considérés comme ne faisant pas parti de ce mouvement, voire soient jugés d'extrême-droite par la bienpensance euro-béate.

    Mais la pire des difficultés de vouloir explorer de nouveaux horizons en philosophie politique, comme d'en bien d'autres domaines, vient de la solitude que cela risquerait de créer, solitude possible dû à la fuite des personnes proches en raison d'un discourt divergent de ceux ordinairement admis, ou même de l'obligation au silence de celui ne pouvant se permettre de dire ce qu'il pense réellement.

    Nous nous devons, donc, au-delà de tous les aléas, construire pas à pas ces nouveaux principes.

    Le problème est que nous n'avons que peu de temps.

    Sinon, ces nouveaux principes se structureront de par le simple fait des événements, avec tout ce que cela entend d'égarements et de tribulations.

    Que j’aie, en tout cela, tord ou raison.

     

     

    THEURIC