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  • Une époque passante maintenant de versifier.

    Présentation:

     

    Le second poème commence par un quatrain transformé d'un de ceux que mon maître en poésie avait écrit (perdu depuis) qu'il m'avait offert, ouvrier-philosophe, charron de son état, forgeron-carrossier, que j'avais rencontré jeune homme quand j'était OS en dépôt d'autobus, à les nettoyer.

     

    Nous avions fait ensemble un "cadavre exquis", recopié sur le tableau syndical, il avais aussi jugé mes toutes premières œuvres encore approximatives.

     

    Du premier, il est temps de ne plus se morfondre mais de penser l'avenir.

                                            -----------------------------------------

     

     

     

                 Il est temps passé

              D'explorer ce miroir

    D'une époque insolite et odieuse

     

    Maintenant de la poésie

     

    J'ai tout dit sur mon blog en ces années passées,

    Contant ce que je peux penser de cet époque,

    Où j'y ai fait l'essai de vous débroussailler

    Les si inouïs chaos que ce temps évoque.

     

    Je vous laisse lire, en prose profuse,

    De ces billets anciens racontant le présent

    D'ères finissantes en leurs sens abstruses :

     

    Cet avilissement tant déshumanisant

    Que tout ces bornés, qui, doucement, l'infuse,

    Ne sont plus qu'ombres de rêves agonisant.

     

    Certes, parfois, j'ai pu produire des erreurs,

    Et le reconnais là, avec humilité.

    Mais le moment n'est plus de s'abattre de peur,

    En revanche de vivre joie et acuité.

                                           ----------------------------------

     

     

     

                           Il est de ceux-là

    D'où bruissent vanité autant que vacuité.

                              En serais-je?

     

     

    Le président

     

    Un petit président, invétéré bavard,

    Derrière son bureau, pérorait à foison.

    Ses concitoyens écoutaient, goguenards,

    Du sermon magistral la rime et la raison.

     

    « Mon génie reconnu transcende l'univers,

    A moi tout seul, je suis la civilisation,

    A chaque décisions ne pense que nation,

    Vous aime, mon peuple, je suis votre convers.

     

    Toute décision est mûrement réfléchie,

    Toute action pesée, mes idées rafraîchies,

    Je médite chaque jour pour le bien commun,

    Ne bafoue pas les lois d'un revers de main.

     

    Je suis votre lumière, ma vie, exhalaison

    De la bonté et de gouverner sur terre,

    De faire mon mieux bon sens en floraison,

    Phénix de tout savoir, sagesse exemplaire.

     

    Je suis le créateur au-delà de tout art,

    Le démiurge fondateur d'absolu savoir,

    Déniant à quiconque le droit de vouloir croire

    Que ce que je conte est le fait d’un ignare. »

     

    Quand ce prêche finit, silence s'établit.

    La gêne légère de visages pâli

    Donnait en salle l'allure d'un sépulcre,

    De perdre l'esprit de ne penser qu'au lucre.

     

     

     

    THEURIC

  • Le chat.

    Avertissement:

     

    Je tiens à prévenir quiconque osant et voulant me dérober mes poèmes que j'expose ici aux lecteurs que je porterai plainte en justice pour plagia et, ce, qui qu'il soit, qui deviendra ainsi aussi la  risée de ses pairs (sauf s'il s'agit d'en lire en vidéo en précisant mon pseudo, l'adresse de mon blog et sa date de parution).

     

    Si ce voleur putatif n'est pas capable de versifier, qu'il fasse autre chose, les rues de nos villes et villages sont suffisamment sales pour que le métier de balayeur ait encore de l'avenir!

     

    J'ai des témoins de leurs écritures et la date de leur publication ici même en fera foi.

     

    Etant entendu que le reste de mes textes et idées peuvent m'être empruntés sans que je n'en perçoivent l'once d'une rapinerie.

     

    A bon entendeur, salut!

     

     

     

     

    Le chat est ce compagnon

                    soignant

        Les douleurs de l'âme

     

     

    Le chat

     

     

    Juvénile, ce chat jouant après la plume,

    Aimable ce ronron du matou enroulé

    Ici, sur vous, beaucoup plus que de coutume,

    Massé par lui, vous, le caressant, consolé.

     

    Énigme du félin ami de tout homme,

    De toute femme perdu d'une détresse

    Où vagues aux âmes en sombre minimum :

    Nocif aux chagrins, minou met maux en pièce.

     

    Noir ou blanc, tigré ou roux, l'animal est beau.

    Élégant de ses yeux d'amande implorant,

    Riant de nos interdits et parfois cabot,

    Agréable à l'amitié, si attirant.

     

    Un matou est tout autant un acrobate,

    Xylographe, qualifié de l'équilibre,

    Facilement sur un arbre, sur branche étroite,

    Est et reste pour toujours un être libre.

     

    Mange sa gamelle avec distinction,

    Mastique doucement comme un fin gourmet,

    Ergote sur sa pitance, sa libation,

    Sûr de sa faim, se nourrit, juste, de ses mets.

     

    Babine sensible, moustaches superbe,

    A la queue dressée droite comme un jalon,

    Image d'élégance, oreilles dressées,

    Souplesse du corps dominant tout surplomb.

     

    Être mistigri c'est de dormir tout le jour

    Sans de ne s'éveiller que pour le pissou,

    Et la nuit venue de son chez-soi faire le tour,

    Ne rentrant de sa balade que plein son soûl.

     

    Le petit mignon de déchirer les tissus

    Et ses courtes griffes labourant l'épaule,

    Ultra joueur de ces mouvements aperçus,

    Rattrapant la balle comme meilleur goal.

     

    Sacré personnage en un dieu égyptien,

    Issu des premiers temps quand l'agriculteur

    Tablait sur lui, en ces millénaires anciens,

    A croquer les rats voleurs des grains nourrisseurs.

     

    Nabab des salons aujourd'hui devenu,

    Toutefois, parfois, tombé en vie sauvage,

    Seigneur patte-pelu s'y est très bien tenu

    Entre sa chasse, la chair et breuvage.

     

    Ce roi de la maison, prince des cuisines,

    Revient chez lui, au printemps, s'il est un mâle

    Entier, sentant, puant, exhalant fort l'urine,

    Triomphant de son rivale sans grand mal.

     

    Encore pourrais-je dire qu'également

    J'apprécie les mistigris sans en adopter.

    Oui ils sont gentils, tout doux, aussi câlinant,

    Un jour, peut-être, vais-je, d'un, le coopter.

     

    Enfin de ce poème je ne peut inverser

    Tant un vers qu'un quatrain, or,

    Tel une énigme, pour vous, à percer,

    En un ton fripon, mais en délicat abord.

     

     

    THEURIC

  • De mes poésies

    En bien comme en mal

    Tout passe!

    Ma grand-mère.

     

    Avis

     

    Voici, je vous offre de toute ma poésie,

    Art que j'avais cessé pour vous conter, présent,

    De ces passions cruelles tendant aux frénésies

    Pouvant mener séant à de vils tourments.

     

    Ces poèmes sont de peu, moins de vingt, le crains.

    Certains sont déjà lus, d'autres inconnus,

    Nombre en alexandrins, trois sonnets adjoins,

    Quelques vers libres, une prose connue...

     

    De mon esprit léger vous les ainsi confiés.

    Laissez-vous amener vers ce monde charmant

    D'un hymne à l'amour en air calligraphié

    Où les mots nous chantent ce si beau chatoiement.

     

    Allez, assez de ces sottises que cotisent les fats,

    Nous sommes de bien plus qu'ils n'osent de le croire !

    Faisons chanter le trait, éblouissons l'immédiat

    Faisons fit des fatras, vie n'est pas cauchemar !

                            -------------------------

     

     

     

    De notre humanité, je fuis les marécages 

    Et pleure de dépit le vide des regards,

    Éperdu.

     

     

    Aux élites cachées

     

    Il est, de par le monde, des personnalités d'importances, invisibles, inconnues, marginales.

     

    Est-ce véritablement par choix que ceux-ci vivent, ainsi, dans cette discrète clandestinité, dans ce refus d'un monde qui les refuse?

     

    Insoupçonnées nébuleuses, ces véritables humanistes badaudent, certains en groupes informels, d'autres seuls, dans l'insatisfaction de l'ivresse inutile et sans joie de la fuite de la médiocrité du temps, la petitesse de leurs contemporains, la référence au confortable conformisme, découvrant, effarés, que, partout, sévit la même insignifiance des sombres orthodoxies.

     

    Ceux, aussi, qui, environnés de benêts, plongés dans les tristes conventions du travail, de la famille, des associations, des églises et chapelles, de la politique..., s'assèchent, se noient, parfois ploient, plongés dans cette chape et font semblant, sans être dupe, d'une douce vie dans l'attente, illusoire, d'être reconnu.

     

    Tous s'étourdissent, s'enivrent d'arts, d'études, de voyages, d'amitiés, d'amours, de sexes, de révoltes, d'angoisses, de nourritures, d'alcools, de drogues sans véritablement prendre part à l'excellence tout en en ayant, au- delà, même, de tout autre, les facultés, le talent.

     

    Comme une élite cachée, lâches dans la conscience en leurs capacités, ils fuient le néant mortifère de leurs contemporains, catégoriquement résolus à n'être ni dominants, ni dominés.

                                        ---------------------------------- 

     

     

     

    Le mot, la phrase, le verbe,

    sont sources de vertus

    et chemin de raison.

     

     

    Aux jeunes lecteurs

     

     

    Porter l'amour des mot m'est plaisir intense.

    D'en faire vers et quatrains un bonheur sans nom.

    Et ces rimes font chanson en leur seules consistance

    D'une douce cadence, d'une satisfaction.

     

    Mais ce verbe français s'est perdu, éperdu,

    Dans les méandres vils d'un obscurantisme

    Y menant l'école n'instruire qu'en résidu

    La parole ancienne en seul ringardisme.

     

    Or, si ces mots nous sont dit parfois si retords,

    N'en sont pas moins jouissifs de l'esprit, détenu

    Par leurs sens recelés au-delà de l'abord,

    Fondant l'intelligence de tout individu.

     

    Alors, ici, de ces sons tant abandonnés,

    Sans faire injure au moindre lecteur,

    Je vous vais les chanter, vous les poétiser,

    Pour que de leur air en soyez laudateur.

                          ------------------------

     

     

     

    Que de patiences et de tendresses données

    A tant de cœurs abandonnés

    Du matin jusqu'au soir.

     

     

    mémoires



    Qu'est donc l'appris, le su, sur le front de l'oubli ?
    Qu'est donc l'aperçu des âges de l'histoire ?
    Les blanchis cheminant en ces ères vieillis
    Se sont-ils affranchis de passer la mémoire ?

    Les jeunes éperdus de perdre la liaison
    Pleurent et rient, flétris de ne pouvoir savoir
    Les lointains passages de ces fonds d'horizons
    Que connaît cet âge ayant passé le soir.

    Et ces vies anciennes, aux milles chants perdus,
    Riches de tant de siens, tant d'expériences,
    Ivres d'abandonner à de jeunes assidus
    Tout ce temps façonné durant tant d'ans intenses :

    « Ancien, racontes moi », demande ce gamin.
    Et le verbe en émoi, l'ancien lui raconte,
    « Voici, ce fut ma vie ! », et les photos en main
    Il narre, à l'envie, cette saga, il conte... .

    Ces mondes s'éprouvent, le jeune et le vieux,
    Se parlent, se trouvent, découvrent, hors du temps
    Cet instant complice du récit merveilleux,
    Boivent le calice de ce moment pressant.

    Puis fusent, abondant, en gerbes incessantes,
    D'un verbe déroulant un trop plein d'émotion,
    Les questions du cadet, de ces questions ferventes,
    Auxquelles l’aïeul répond en faim de confession.

    Dès lors, de ce  passé passé en un présent présent
    Offert en donation et reçu en offrande
    Est cet ultime don du récit apaisant
    Du doux héritage que le futur mande.

                                        -----------------------------------------

     

     

     

    Déposer enfin ses valises

    C'est se décharger d'inutile,

    Au loin.

     

     

     LE PARDON                                                                           

     

    L'injure abattu à l'angle de l'esprit  

    Ruine les desseins en songe de mépris:                               

    Voilà, l'ombre indu maintenant s'épanche,                                

    Envahit les humains, soude les revanches.                                                                                   

     Ces pleurs silencieux, en vilenies sournoises,                           

    Troquent toutes raisons de leurs âmes matoises                          

    Contre gestes vicieux, fiels, vils venins,                              

     Libèrent le poison du durable chagrin.      

                                                                                  

    Souhaiter l'échafaud à ces nombreux porteurs                           

     D'injures proférées, de maux et de douleurs                               

     Fait croire aux badauds, en peine adoucie,                              

     La querelle vidée par vengeance transie.                                                                   

     

     Aussi de conserver, en son sein, comme l'or,                               

     La  vaste tristesse des maints courroux retors                           

     En plaisirs éprouvés du malheur ineffable                               

     Donne, là, faiblesse à l'être respectable.                                                                                  

     Certes, l'inopportun, le fâcheux, le faquin,                                

     Tous ces tristes sires croisés sur les chemins,                           

     Quand ils auront, chacun, l'offense en bouche                          

     Se devront défaillir quand réponses touchent.                                                                                   

     Mais de garder, en soi, cette peste morbide...;                           

     Peut-elle terrasser, comme hier le Cid?                               

     N'importe qui, un roi, un sage ou un saint?                               

     Elle peut terrasser n'importe quel destin!                                                                                  

     Saisir le trait de l'affront proféré,                                   

     Comprendre le secret des sentiments cabrés                              

      Et en soi le méfait de l'atteinte des maux                              

      Fera, un jour, décret: le tort pur est nabot!                                                                                   

     De tout cela, ce sac remplit de tant d'odeurs:                               

      Immondes, infectes, pestilentiel leurre,                               

      Il faut, tout à trac, vider le chargement,                              

      Il faut, de l'abject, éteindre les tourments.                                                                                    

      Ainsi l'esprit, guérit, soufflette les outrages,                              

      Ces réels manquements, d'un simple balayage:                          

      L'indignité périt en justes abandons                                  

      Que s'épanouisse, séant, le tangible pardon.

                        ------------------------

     

     

     

    TROIS BRINS D'HERBES SUR LA ROUTE

    POUSSENT.

     

    COMME L'AMOUR DE LA VIE INFINI,

    JE SUIS!

     

     

     

    MADAME

     

     Madame, dès l'instant où je vous vis assise,

     Installée en l'auberge en ce soir d'été,

     Si belle, souriante, en simple vérité,

     J'admirais, en tous points, vos formes si exquises!

     

    Madame, votre regard me perdit dans l'ailleurs.

    Votre si doux regard, votre âme s'y reflète,

     Âme généreuse d'infinie palettes :

     Je vous suis amoureux d'en épandre mon cœur.

     

     Madame, votre voix aux timbres enivrants,

     Timbres de princesse, en serai-je royaume?

     Votre amour, madame, j'en cherche le diplôme:

     Pouvoir vous connaître en humble étudiant!

     

     Madame, de vos dons, le charme, le premier,

     transcenda mon émoi quand, audacieux, m'assis

     A vos coté, tant ému et l'esprit si transi,

    Ô délicatesse, j'attends que vous m'aimiez!

     

    Madame, vos deux mains, ivresse d'assurance,

     Dansent, délicieuses, en invites discrètes:

     Les vois, les contemple, les suis et les guette,

     Nous offrant le tempo, guidant notre romance.

     

     Madame, encore, vais-je m'extasier

     De votre visage, votre corps, votre âge,

     De votre belle humeur, notre bavardage,

     De votre présence, ne suis rassasié!

     

    Que dirais-je, Madame, en ce doux poème,

     De plus? Abondamment! Et éternellement

     Je vous remercierai de l'émerveillement

     D'être proche de vous, Madame: Je vous aime!

                           ---------------------

     

     

     

    Rouges aurores et rouges crépuscules,

    Que ne serais-je sans les débuts et fins?

    Sinon qu'une ombre.

     

    Si suaves seins en douces coquineries !

     

    Quand je la vis marcher, si belle, souriante,

    De ce pas décidé des affaires urgentes,

    Pouvais-je séparer mon regard peu sage

    De cette douce peau qu'offre son corsage?

     

    Ses deux seins voyageaient au gré de cette course:

    Magnifiques rondeurs tremblant de mille feux

    Et les yeux masculins s'embrasaient en leurs sources,

    Sources me consumant d'un désir amoureux.

     

    De ce doux abîme s'ouvrait, en décolleté

    Sa vêture légère, ce fin tissu d'été

    D'où je perdais, ivresse, la mesure du temps:

    Plonger dans cette liesse en franc impénitent!

     

    Dessous ce chemisier, ce voile impudique,

    Se devinait, mutin, les pointes des tétins;

    Je me sentais rougir de maints pensées lubriques:

    Contempler, extasié, ces charmants ballotins!

     

    Quand, enfin, la divin', poursuivant son chemin,

    S'évanouit dans la foul', un souffle libertin,

    Un bouquet, un parfum, une onde de chaleur

    Emplissait mon âme de vrai adulateur.

     

    Depuis lors, fiévreux, au moindre chaud soleil ;

    Je guette la cohue, y scrute l'influence,

    Rêvant de retrouver, y songer m'émerveille,

    Cette belle galbée aux rondes indécences.

                                          -------------------------------- 

     

     

     

                                     Rosée du matin

    Vêtue de rose d'été

    En ode délicieuse dédiée aux volupté

     

     

    Matinal

     

     Une large rivière musarde dans la ville.

    Les oiseaux, éveillés, s'y disputent de chants.

    Le soleil d'été, matinal vigile,

    Pénètre les rideaux en fins rayons touchant.

     

    Nos souffles s'entremêlent de cent mots frissonné,

    Voluptés envahies des frimas du matin:

    Rassasiés de corps d'une nuit tant donnée,

    Nos draps nous enlacent d'où Morphée nous étreint.

     

    Nos regards comblés de ce temps infini

    Exhalent des secrets que nos mains recèlent:

    Comme suave péché, comme douce manie,

    Cheminent sur nos peaux et puis las, chancellent.

     

    Le sommeil noue nos peaux autant exaltées:

    Chacun fait de son corps, à l'autre corps, écrin.

    En d'égales chansons, d'un rythme accordé,

    Nos deux respirations sont de même refrain.

     

    Nous dormons.

                           -------------------------

     

     

     

    Beautés du jour et rêves de la nuit:

    L'élégance d'être en plein de vie

      au soleil recueillit!

     

    Cœur de troubadour

     

    Auprès de ton cœur, amour, je viens de composer

    Une œuvre si fluette

    Que je ne sais jamais si c'est cette chansonnette

    Qui t'a tellement ému,

    Un jour que ton âme a de mon âme promu

    L'élite de mon être

    Au loin du tout paraître.

     

    D'un siècle, d'un instant, une affectueuse rosée

    Devant moi se révèle:

    Ton être, ta tendresse et combien tu es belle

    En cette douce saison

    Et le soir venu, nos nôtres conjugaisons:

    Mon aimée tu es celle

    Que Vénus décèle.

     

    Ô amie, ma flamme, ce si tendre et doux baiser,

    Montre notre dessein :

    Vois-tu, les jours devenus, bâtir le destin?

    S'ériger le futur?

    Ces délicates saveurs et sensibles obscurs

    Qu'exigent tous les demains

    De porter l'enfant humain?

     

    Sur ton corps, ton âme, je viens de déposer

    Un souffle de beaux refrains.

    Partageons sans faille ces soir et ces matins

    Environnés des doutes

    Du remarquable talent que de prendre la route

    D'une vie de tant d'entrains

    Écrite en parchemin.

     

    Auprès de ton cœur, amour, je viens de composer

    En humble ménestrel

    Une œuvre, que j'espère, jamais, en bagatelle,

    Tu ne verras contour.

    Entends donc moi, mon verbe, mon cœur de troubadour

    Te chante ritournelle:

    Que la vie est si belle,

    Que ta vie m'est si belle.

                                 ---------------------------

     

     

     

    D'une raillerie facétieuse

    J'en fis cette fable

    Narquoise et affable

     

    Le paysan et les grandes oreilles.

     

    Jamais de machine ne doit faire sa loi,

    Nul humain ne doit lui obéir:

    Voilà qu'une affaire ayant beaucoup fait rire

    Montra, de sa raison, le vrai de son éclat.

     

    En province lointaine du monde parisien,

    Là où vit encore le fermier ancien,

    Un rural habitant, humble cultivateur,

    Voyant frimas venir, s'amener la fraîcheur,

    Voulu faire un stock de bois de chauffage.

    En allant rechercher ses quelques outillages,

    Il prévint sa femme vers où il cheminait,

    De son bigophone, il lui téléphonait:

    "Voici, mon adorée, je me rends en scierie."

    Aussitôt raccrocha et chemin poursuivit,

    Ne pensant pas à mal, de cette courte phrase,

    En échanges communs des rives ardéchoises.

    Lors, dans quelques coins aux obscures secrets,

    Un computer vaste, juste un grand objet,

    Machine sans esprit et sans intelligence,

    Servant à écouter malandrins et engeances,

    Assassins, criminels et autres scélérats,

    Mais parfois, tout autant, ceux qui gène l'état,

    Confondit, sans âme, le nom de l'établi

    Avec l'autre, lointain, celui de ce pays

    D'où se réclamaient les auteurs de tueries

    Et d'une religion trahie par ces sicaires:

    Syrie ou bien scierie, le son est similaire...

    Et voici que le robot alarma tout à trac,

    Sans que nul ne saisisse cet absurde couac,

    Le ban et l'arrière ban de la maréchaussée,

    Aussi les pandores et autres policiers.

    L'homme désigné des foudres automates

    Se retrouva séant en sombres casemates

    Par des gendarmes honteux demandant l'indulgence

    A celui qui, des heures, vécu cette démence.

    Si peu d'écho se fit de cette rigolade:

    Les agents remisèrent leur panier à salade

    Et leur hiérarchie furent d'infinies pudeurs,

    Jurant, je l'escompte, d'être seuls commandeurs

    Du simple instrument de télédétection,

    D'espionnage et de..... manipulation.

     

    Une machinerie, quelque-en soit sa puissance,

    N'a pas de jugeote et aucune vaillance:

    De la vouloir humaine est là faute bien grave,

    La vouloir plus qu'humaine c'est s'en faire l'esclave!

                                       --------------------------------

     

     

     

    Quand viennent les frimas

    Il n'est que de bon ton

    de porter capiton

     

    De l'indexe généralisé:

     

     

    D'une mienne astuce, verbe délicat,

    De tourner monition, vous en conter le cas ;

    Sans être un sonnet, est de fait en quatrains,

    Vous est recommandé le dictionnaire en main:

     

    Les saugrenuité malséantes, ma foi, requiers: 

    L'opprobre de ceux-là dont on conte la course

    Leur vile noirceur au fiel ordinaire 

    Minant tous les péquins, flétrir leurs ressources.

     

    Ce doigt de l'index, là, sur toutes proses posé

    Nous mène qu'à gauchir cette Anastasie,

    De tâcher bien faire net en traits déposés

    Pour pourvoir en plis ce risque d'aphasie.

     

    L'automate se perd en ces mots si retords,

    Le cuistre s'égare de son impéritie:

    Ce dédale ci façonne pléthore

    De termes abscons en très larges glacis.

     

    Du bon mot, contrepet et autres à-peu-près,

    Boutades, galéjades ainsi qu'évocations 

    Ne peuvent que vaquer, de trames aux apprêts,

    A clamer, manifeste, humeur, rescisions.

     

    Je rime en quatrain, une geste malicieuse,

    Ce verbe si désuet pour empaumer le fat.

    Sentir ce baragouin l'est action malgracieuse:

    or,

    Gourer ces buses est délicieuse noubas.

                             ----------------------------------

     

     

     

    Souvenirs délicieux des années passées

    Berce d'une belle tendresses

    L'âme surannée

     

     

    Souvenir

     

     

    L'ambre de ta beauté illumina ma vie :

    Que fus tant cadeauté d'exalter nos cinq sens

    Qu'à jamais j'en serait en tout point assouvi

    D'avoir, de tes attraits, saisi l'inflorescence.

     

    Tes rondeurs sublimes me furent tant d'extase :

    De t'offrir ma dîme d'ivresse de corps,

    Teinte toutes grâces d'offrandes courtoises,

     

    Que de ce souvenir le veille comme or.

    Toi qui fut si femme, belle villageoise,

    De notre rencontre d'un si bref abord.

     

    Vois comment ces douces et tendres étreintes,

    Datant de tant de temps d'un été embrasé

    Firent de moi l'homme, vieillesse atteinte,

    De te vouer sans fin de gracieux alizés.

                                   --------------------------

     

     

     

    Quiétude de l'errance du repos mérité,

    Tempérance du bosquet,

    Gloire de la trêve

     

    Touristes

     

     

    Le gazon rasé de frais fleure bon l'herbe coupé,

    Un monument aux morts y trône, martial,

    Deux modestes carrés de plantes agrouppées

    S'exubèrent, étreints d'un accord cordial.

     

    Plus loin des voiture attendent, patientes,

    Chacune d'un enclos de deux lignes blanches,

    Que leur maître mènent ces malodorantes

    Vers quelques lieux secrets où leur repos s'épanche.

     

    Là-bas, une église, en face la mairie,

    Se toisent d'un passé de vieux affrontements,

    Rassérénées du temps, les querelles taries,

    Elles y contemplent le chaud aoûtement.

     

    Maints étrangers sont là vaquant à ne rien faire :

    Déambulant, si quiets d'oublier leurs ennuis

    D'un reste d'année en troubles mortifères

    Que ce calme apaise, cette trêve essuie.

     

    Le soleil étreint tous ces esprit légers,

    Partis, si longuement, oublier la fatigue,

    Errant sans but, heureux, loin d'une vie gagée

    Dans d'obscures sujets que la tâche prodigue.

     

    La terrasse est là, bien en vu d'assoiffés

    Se battant mollement pour un fétus d'ombre,

    Que de traîtres rayons ont tôt fait de priver

    A ces itinérants quettant la pénombre.

     

    Et puis voici le pain portant sa boulangère !

    Elle y sourit à l'un et y sourit à l'autre,

    Dans l'antre malicieux aux effluves légères

    D'où sortent gâteries de sucre, d’épeautre.

     

    Les enfants s'agitent, remuent et jouent,

    Les parents agacés grondent ces garnements.

    Les vieux s'acheminent d'un pas lent et doux,

    Observent, souriants, l'intense remuement.

     

    Quand la faim tourmente ces nomades d'un temps,

    Ils trouvent du manger à chaque coin de rue.

    Les serveurs attirent, en programmes tentants,

    Ces ventres affamés, à la suite, repus.

     

    Il m'arrive aussi d'être de ces flâneurs

    Partis vaquer au loin à quelques vanités.

    J'aime ces beaux moment en songes visiteurs:

    De ne penser à rien et çà à satiété.

                                           ----------------------------------

     

     

     

    L'univers attend que l'on l'observe un peu

    Et triste quand l'oubli s'y porte :

    L'admirer, s'il n'avait qu'un vœu

     

    J'aime

     

     

     

    Que j' aime contempler les couchers du soleil

    Et l'araignée tissant sa toile ouvragée,

    L'envol du cygne, qui tant m'émerveille,

    Ou celui de ces oies qui vont loin voyager.

     

    La lune claire, ronde, l'aime également,

    Tant quand elle montre son fin fil doré

    En noire nuit semée des points du firmament.

     

    L'arbre ployant au vent, citadelle du pré,

    Accompagnant Zéphyr dans sont doux balancement,

    J'aime à le voir dans le ciel, dressé.

     

    J'aime la montagne et ses mont enneigés,

    L'océan tempétueux en ses lames dantesques,

    Le passereau chanteur, l'orage passager,

    J'aime cette nature en ses si belles fresques.

                                               ---------------------------------

     

     

     

    L'attente est patience quand germe la vie

    Son ombre est errance

    Au tréfonds de la nuit

     

    Enfin

     

    Que n'attendais-je que tant que tu ne viennes, enfin,

    Moi, de ton amour, j'en avais aussi faim

    Que mon cœur battant de tant de vies croisées

    Restait las et gourd, qu'un reg sans rosée.

     

    Je t'ai hélée cent fois, cent fois ce n'était toi,

    Toi belle, délicate, je cherchais ton émoi

     

    A chaque coin de bois, chaque aventure :

    Lors, n'y rencontrait que de viles doublures,

    Ma maison, sans toi, n'était qu'une masure.

     

    Pauvre solitude, pauvre existence,

     

    Pauvre pénitence, pauvre turpitude !

     

    Quand un jour je te vis, tel un éblouissement,

    S'évanouit, s'estompa cet engourdissement,

    Ce vide m'étreignant, en un jaillissement.

     

    Que fut ce jour où nous nous rencontrâmes ?

    Qu 'était donc ce temps qui en forgea la trame ?

     

    Qui suis-je à présent ? De ne me reconnaître,

    Ce bonheur embrassant les tréfonds de mon être

    Embrase l'univers, embrase tant ma vie

    Que mes jours présents fait du futur envie.

                                           -------------------------------------

     

     

     

    Surtout ne vieillit pas,

    Disait l'aïeule,

    Ne pas vieillir c'est d'être mort,

    Répondit l'enfant

     

    Ma vieille mère

     

    Quand je vois ma mère si vieille et chenue

    Au soir de sa vie, si proche de sa nuit venue,

    Comment me souvenir de mon passé d'enfant,

    Elle plus jeune que je ne le suis maintenant ?

     

    Onde du passé qui fit ce que je suis,

    Dont l'oubli dérobe l'ombre d'aventure

    Bâtissant mon enfance qui désormais s'enfuit.

     

    Ce miroir sans teint d'où me suis contemplé

    Est devenu psyché où me vois mature

    D'ainsi de la veiller en âge octuplée.

     

    De lui porter secours n'y mets nul regret,

    Quand elle ne sera plus, sans être guilleret,

    J'aurai fait ce que je dois sans démérité :

    De son fils que je fus de l'avoir assistée.

                                             ----------------------------------

     

     

     

    De l'eau au vent, de la terre au ciel,

    D'un souffle

    Surgit l'arc-en-ciel

     

    Le torrent

     

    Le ru dévale la pente en grosse éclaboussures

    En fort son mélodieux, ce qui chacun rassure,

    Il longe les futaies, se verse en cascade,

    Poursuivant sa course, folles cavalcades.

     

    Maintes roches moussues guident ce flot puissant

    D'où jaillissent de vives gerbes d'une pluie

    Les arrosant sans cesse en bouillon bondissant

    Que ces récifs placides, pour toujours, essuient.

     

    Un chemin accompagne ce fou ruisselet.

    Séparant ces gaillards de même raidillon

    Quelques arbres âgés, s'imaginant forêt,

    Offrent, en chaud été, brin de respiration.

     

    Je fus de ceux-là qui m'asseyant au sol

    Sous l'arborescence, cette cabriole

    Profuse reposant autant corps que l'esprit,

    Me permit ce répit d'un plaisir sans prix.

                                          -----------------------------------

     

     

     

    Le renouveau est chansons

    De l'aube au couchant

    Éternellement

     

    Le printemps

     

    Voilà, le soleil montre son visage,

    Haussant son zénith en son suave réveil,

    Délaissant les frimas en vagues usages

    Il échauffe le temps, la terre, la fleur et l'abeille.

     

    Dedans de chez moi j'entends bruire gentes ailées,

    Pépiant à qui mieux-mieux en un joyeux regain.

    Qui construit son nid, qui cherche l'arbre percé,

    Briguant leur possession en ces si beaux refrains.

     

    Les ventres gros des bourgeons laissent deviner,

    Des arborescences aux moindres arbustes,

    Les feuillages futurs, les fleurs bientôt nées,

    Plein de promesses d'une vie robuste.

     

    Au ciel se perçoit chanter les oies qui rentre

    De leur lointain voyage tout au loin au sud,

    Elles volent et chantent comme d'enjoués chantres

    Heureuses de rallier l'aire d'habitude.

     

    Hommes et femmes délaissent leur lourds manteaux,

    Les belles dévoilent leurs ronde sublimes

    Aux messieurs extasiés de tant de douces peaux

    Que peignent ces habits que leur pas animent.

     

    Les amoureux s'émeuvent de leurs chauds baisés,

    Main dans la main cheminent de même foulée,

    Ont corps léger des éteintes apaisées

    D'une nuit secrète de passion étoilées.

     

    L'hiver s'est absenté le printemps revenu,

    La vitalité revient de l'esprit au destin.

    Le temps n'en peut plus de ces froides révolues

    Qui pèsent à l'âme en ses chaque matins.

                                         ---------------------------------

     

     

     

    La poésie, parfois, peut être jeu,

    Ivresse d'amusement,

    De divertissement

     

    Un singulier pluriel

     

    Il existe trois mots en singulier pluriel,

    Seuls, sont masculins, multiples, féminins,

    Jouant du genre, mots caractériels,

    Quand joute poétique les mène en chemin.

     

    Termes de complément en sens de beauté,

    S'amusant de varier au gré des fantaisies

    D'une inspiration en venant tutoyer

    Des vers griffonnés d'exquises poésie.

     

    Ces vocables sont amour, orgue et délice,

    Comme un escargot sont hermaphrodites.

    Je tente en style ce trio complice,

    Ce singulier pluriel en rimes inédites :

     

    Voyez-vous cet orgue, ce parfait délice

    Pour les yeux, c'est amour de splendeur ?

    Chantez belles orgues, parfaites délices,

    Chantez de ces plaisantes amours en grandeurs.

     

     

    THEURIC

  • Essai de plan théorique de l'évolution d'un champ idéologique

    Un schéma, une vidéo:

     

    L'équipe du: "Le fil d'actu", lors de leur dernière vidéo, traitant du sujet du nouveau gouvernement italien, a fait là un excellent travail et, de  plus, voyant la masse de matériel qu'ils sont allés chercher pour se faire, bravo les artistes.

     

    Ils me prouvent, de plus, que ce qui n'étais, pour moi, qu'une hypothèse de travail, soit ce que je nomme un effondrement politico-idéologique que je centrait surtout en France, ne suivant que de loin ce qu'il se passe au-delà, devient, par cet exemple outre-alpin, une théorie clairement établie que nous pouvons facilement étendre à tout ou partie de l'Union-Européenne, voire au-delà.

     

    J'avais, il y a de cela quelques années, commencé à établir le tableau ci-dessus (qu'il vous faudra agrandir au maximum pour pouvoir le lire), à main levé sur un cahier, que j'avais retrouvé puis développé grâce au programme utilisé: j'avoue que de ces choses informatiques me sont quelque peu abscons, comme que ce qui se fait appelé "classeur".

     

    Je ne sais pas si ce plan dédié à l'apparition, à l'évolution puis la disparition d'un "champ idéologique" est complet, du-moins je vous le propose comme étant un outil de réflexion, chacun pouvant le reprendre, du-moins me serait-il agréable que vous notiez, par mon pseudo et l'adresse de mon blog, son origine.

     

    Le "brouillard-conceptuel", bien plus complexe que je ne le pensais, duquel je vous avais fait mention auparavant, étant l'un des signes, de fait, suivant cette approche, de la disparition prochaine dudit champ, tout comme il en est de celui dudit effondrement idéologique, qui ne peuvent qu'être avant-coureur d'une crise politique paroxysmique (il y a une faute d'orthographe sur ce mot dans le tableau, liée à ma dysorthographie structurelle) prochaine.

     

    Dedans ce brouillard conceptuel s'y trouve, entre-autre il est vrai, l'absurde réchauffement climatique anthropogénique dont j'avais montré l'inanité par le passé, mais aussi de ce qui se fait appeler la théorie du genre, odieusement criminel, remettant en cause nos connaissances biologique quand à la nature de la détermination sexuelle d'un être humain.

     

    Le billet précédent, dédié à la poésie, étant autant un hymne à la vie que de celui voué, pour l'homme que je suis, aux femmes que, de toujours, je ne peux pas ne pas considérer comme mon égal, de mes aphorismes dont je suis très content:

     

    "Nier les différences physiques entre l'homme et la femme est stupide, nier  les différences psychologiques entre l'homme et la femme, bien qu'à la mode, est aussi stupide (j'y rajouterais aujourd'hui: déterminer les différences sexuelles homme et femme par les seules contraintes sociétales est infiniment plus stupide), nier que l'intelligence est asexués est encore stupide, c'est là que se trouve le seul ferment pour une égalité homme-femme mais il est de taille."

     

     

     

    THEURIC

  • Charles Sannat et l'inflation.

    Avant-propos:

     

    J'ai d'autres chats à fouetter que de répondre aux élucubrations de Monsieur Sannat, j'ai un petit meuble de salle de bain à finir de construire, suivit d'achever le dessin puis l'achat du bois pour celui, plus grand et complexe, de la cuisine.

     

    Mais aussi d'écrire les poèmes pour que, dès que j'en aurai suffisamment, je les proposerai à un éditeur.

     

    Mais je ne peux pas laisser passer les béances conceptuelles que ce Monsieur déblatère, donc, je ne peux pas faire autrement que de lui répondre rapidement.

     

    Oui Monsieur, vous êtes dans l'erreur la plus totale et cruelle! 

     

    Vous ne voyez d'inflation que de celle des étals populaires, or vous oubliez que celle-ci est bien présente, non pas chez les particuliers mais dans les opérations spéculatives, entre-autre boursière, c'est pourquoi Wall-Street et le CAC40 sont au plus hauts, d'entreprises qui, pour beaucoup, sont dans une situation déplorable.

     

    Alors, que cela veut-il dire que le nouveau gouvernement US va remonter ladite inflation US dans ce pays gravement quasiment désindustrialisé?

     

    Tout simplement qu'en plus de déverser un tombereau de monnaie dans les places financières, nos olibrius outre-atlantique vont faire de même pour sa population et, là, vous pouvez être sûr que vous y aurez une inflation pour ce peuple égale à la masse monétaire qui y sera déversée.

     

    Parce que voyez-vous, mon bon Monsieur, la vrai, la bonne inflation, située entre 5 à 7 % provient de la plus-value dégagée grâce aux transformation des matières brutes ou première en produit finis vendus, ensuite, à la population, le reste, services et monnaies compris, n'étant que les composants nécessaires au bon fonctionnement d'un pays.

     

    Cette inflation n'étant que l'entropie d'une économie pérenne, le reste n'étant que de la pire des sottises!

     

    C'est pourquoi vous avez perçu l'existence de cette inflation dans cette période appelée les trente  glorieuses: et oui, nos usines, fabriques, agricultures, mines étaient présentes en France lors de cette période, parce que notre pays avait ses frontières à demis poreuses et que notre économie se faisait sur notre sol!

     

    D'ailleurs, voici ce que j'écrivait sur ce thème en 2018, :

     

    ( Pour faire vite, les usines et fabriques, ainsi que les mines, fermèrent en France et en Occident pour que la même chose soit extraite et/ou usiné et fabriquée ailleurs, là où les salaires sont plus bas, pour être revendu là où ces usines, fabriques et mines ont fermé, soit dans ce même Occident.

     

    Phénomène débuté dès la fin des années 70, il y mena progressivement à une monté du chômage et baisse des émoluments, puis à un accroissement de la masse des crédits de toutes sortes, ceci fut grandement accéléré dès l'émergence de l'U.E., puis de l'euro.

     

    Dans le même temps, les propriétaires d'usines cherchèrent les pays aux payes les plus basses, Afrique-du-Nord, puis Asie, maintenant les pays africains sub-sahariens, le bout du bout de la médiocrité salariale.

     

    Comme vous pouvez le constater, cette déflation, puisque cela fait perdre aux produits vendus leur valeur intrinsèque, d'abord occidentale, touche aujourd'hui tous les pays mondiaux, sauf la Russie et ses proches alliés en raison des embargos U.S. les rendant autosuffisants.

     

    Ce qui mène aujourd'hui à une désindustrialisation mondiale puisque de moins en moins de gens peuvent acheter ce qui est produit, ce dynamisme étant accru à cause de la transformation de l'économie réelle, productive, en l'économie monétariste néolibérale par le processus de : crédit ⇒ dette ⇒ remboursement des intérêts & du capital, ce qui appauvrit d'autant les gens, les états et les entreprises.

     

    Ce qui nous conduit, ceci lié aux hyper-productions monétaires, directement à un effondrement catastrophique de l'économie-monde. )

     

    Partant de cette idée, je vous renvoie cette autre annotation, déjà un copier-coller datant de Mai 2020 sur la proportion d'ouvrier de 14 pays de l'union:

     

    ( Je fais un copier d'une partie de texte écrit ici:

    Voici un tableau relevé dans le livre d'Emmanuel Todd: "Les luttes des classes en France au XXI° siècle" page 55, dont la source de l'auteur est Eurostat :

    14 des pays de l'Union-Européenne en première colonne, en seconde, les emplois industriels, soit de cette économie dite réelle, en pourcentage % de la population active totale:

    République tchèque       /      30,6

    Slovénie                            /      27,4

    Slovaquie                         /      27,3

    Hongrie                            /      24,0

    Pologne                            /      23,8

    Allemagne                       /      20,7

    Italie                                 /      20,0

    Autriche                           /      17,3

    Finlande                          /      14,8

    Espagne                           /      13,8

    France                              /      13,6

    Danemark                       /      12,9

    Suède                               /      11,4

    Royaume-Uni                 /      11,1

    Il y a plusieurs observations à y faire:

    Nous comprenons pourquoi les britanniques ont voulu quitter l'union.

    A la vue des pourcentages des employés industriels et, dès lors, de la puissance en terme d'économie, usines et fabriques, pour chacun des pays:

    Qui de l'Allemagne ou de la République Tchèque est la plus riche?

    Qui de la France ou de la Pologne est la plus riche?

    Qui de l'Italie ou de la Hongrie est la plus riche?

    l'Allemagne est-elle vraiment la première puissance économique de l'union?

    La France est-elle vraiment la seconde puissance économique de l'union?

    L'Italie est-elle vraiment la troisième puissance économique de l'union?

    Sachant de plus que l'Allemagne, la France et l'Italie verse des subsides, via l'UE, à la République Tchèque, à la Pologne et à la Hongrie.

    L'Union-européenne est-elle vraiment une construction sérieuse?

    Quels sont les pays véritablement ruinés? )

     

    Pour le reste et si tant est que vous me lisiez, il est à mon sens dommageable que vous entraîniez ainsi des gens à vous suivre dedans cette perdition.

     

    Vous trouverez toutefois toutes ces explication dans mes textes précédents, ne retrouvant pas celui traitant plus longuement de ladite plus-value.

     

    Mais bon, chacun est libre de dire et/ou écouter ce qu'il souhaite, toutefois que quiconque ne vienne pleurer de ses propres égarements.

     

    Mais bon sang, qu'il est donc terrible d'entendre et lire de telles ruineuses âneries, et oui, cher Monsieur, vous aussi êtes directement responsable de tant de malheur chez les français de par cette désindustrialisation du pays et de notre domination d'une union antidémocratique et d'un euro ruineux des nations!

     

    Vous aimez les Etats-Unis-d'Amérique, grand bien vous fasse!

     

    Mais quand vous reconnaîtrez vos fautes et cesserez de rêvasser, il sera bien trop tard.

     

    Bien à vous,

     

     

     

    THEURIC

     

    PS: Bon, ben, à partir de maintenant, je ne publierai plus que de la poésie, sauf que c'est plus long à produire...