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Rechercher : réeterogression historique

  • Vous les croyez menteurs, ils sont délirants...

    Qu'est-il le pire, est-ce celui qui, droit dans les yeux vous mente ou celui qui, quel que soit le délire qu'il puisse proférer, y croit dure comme fer?

    Qu'est-il le pire, est-ce celui qui professe la pire absurdité en étant sûr de ce qu'il déblatère, même si c'est en contradiction d'avec la simple réalité, ou celui qui, contraint et forcé ou dans la crainte et la peur, doit raconter cette absurdité, même s'il sait que c'est faux?

    Qu'est-il le pire, est-ce celui qui, quoi qu'il puisse se passer, prend des décisions allant à l'encontre des intérêts de tous, même des siennes propres, en ne prenant pas en compte la simple réalité des faits parce qu'il en est incapable, ou celui qui a les capacités de percevoir, par une objective observation empirique, ceci en  raison même de son long cursus, cette même réalité, mais qui n'en veut ou n'en peut aucunement percevoir le moindre trait à cause d'un dogmatisme bien trop obtus?

    P1020908.JPGPoser la question c'est déjà y répondre.

    Certes nos chers oligarques nous haïssent, nous, le bas peuple, d'une haine farouche, totale, absolue, mais ils ne seraient rien si tant de gens dans la classe-moyenne la plus supérieure n'en étaient pas venu à penser à l'encontre de leurs propres intérêts futurs et également présents.

    Si ceux-ci n'étaient pas tant épris de cette idéologie néolibérale européiste qu'ils en oublient de simplement regarder ce qu'il s'était passé dans le monde anglo-saxon, aux U.S.A. surtout, et de voir l'abyssale pauvreté vers quoi cela conduit.

    Si, d'avoir oublié ce que peut être l'esprit de logique une fois quitté les bancs de l'école, dut-elle être haute, par paresse intellectuelle ou de se délecter du semblant de pouvoir que leur confère leur longues années d'étude, ne les avait pas abruti à un point tel qu'ils en ont perdu leur capacité d’abstraction.

    Que de se croire supérieur aux gens du commun que nous sommes ne leur avait pas faire perdre ce minimum de réflexion qui fait comprendre, aux gilets jaunes entre-autre, que de vider le pays de ses entreprises et de mettre tout le monde au chômage, conduira inéluctablement vers la faillite de tous.

    Et les conduira eux aussi, ainsi que leurs enfant, à se retrouver également sans emploi.

    A la limite, que l'oligarchie soit stupide ou puisse souffrir de maux mentaux, soit, c'est un phénomène qui a ponctué l'histoire depuis des temps immémoriaux, maisP1020915.JPG que la classe sociale se trouvant juste en-dessous d'elle, surtout celle intellectuelle, nous montre tout-autant un même abrutissement ne peut que désespérer l'Homme de bien.

    Mais le pire du pire c'est lorsqu'ils se justifient en déclarant que leurs propres insuffisances ne sont jamais de leur fait, mais de celui de ceux qui, dans les provinces et dans les banlieues des grandes villes, souffrent de leur aveuglement.

    Alors, permettez, messieurs-mesdames au si long cursus, que le penseur brut que je suis vous montre en quoi un si grand nombre de vos présupposés sont d'une parfaite fausseté et que leur raison d'être vient de ce que vous avez perdu tout contacte à la réalité.

    Qu'un seul d'entre-vous puisse encore voter pour l'un de ces nombreux partis politiques qui, d'une manière ou d'une autre, veulent que la France reste au sein de l'Union-Européenne est, déjà en soi, d'une pauvre conception de ce qui fait société et démontre votre incapacité, j'espère provisoire, à concevoir ce que peut être la politique.

    Je ne pense pas que beaucoup d'entre-vous se soit penché autant au-dessus de vers quoi mène notre appartenance à cette union débile, du peu de cas que l'oligarchie peut avoir pour vous, de la malveillance à terme de notre gouvernement à votre P1020963.JPGégard et des forces prodigieuses qui, désormais, s'accumulent pour détruire ces trois socles constitutifs de la politique et de l'économie d'aujourd'hui de notre patrie et, surtout, de l'U.E..

    Et pourtant, il ne suffit que d'examiner, très légèrement examiner, les proches événements passés pour comprendre ce vers quoi nous allons, je n'en prendrai qu'un seul exemple.

    Écoutez ce que monsieur Porcher raconte juste quelques mois avant la survenue des gilettistes, c'est très bien, sauf qu'il oublie une petite chose, c'est que le problème, logique, de l'Union-Européenne, qui est dorénavant à la base de quasiment toutes les décision politiques et économiques du pays, est aisée à définir: puisque triplement verrouillée, institutionnellement, politiquement et idéologiquement,  si vous voulez la réformer vous la détruirez irrémédiablement, ceci d'autant plus qu'il faut l'accord de tous les états pour ça, et, de cela, tous ceux y travaillent et en vivent le savent, surtout les allemands.

    Parce que, sachez le, sans elle l'Allemagne disparaîtrait immanquablement.

    Comme vous ne semblez pas en comprendre les raisons, je vais vous l'expliquer, vous allez voir, c'est simple et ça se passe à deux niveaux, j'avais abordé le sujet de l'un d'entre-eux dans un texte précédent ayant pour titre: "Retour à la politique" et dont voici le copier/coller ( en vert dans le billet vers lequel je vous renvoie).

    Les raisons en sont qu'à ce moment là trois forces fortement antagonistes apparaissent:P1010824.JPG

    -la première critique et réformatrice;

    -la seconde conservatrice;

    -la troisième subversive et dissolvante.

    Ceci accompagné d'une grave perturbation du fonctionnement de ce système politique.

    Cette troisième est, au début, relativement discrète, probablement ne se reconnaissant pas comme telle et est même plutôt faible, se trouvant fortement décalée du centre du pouvoir.

    Les luttes internes des deux autres forces tendent à désorganiser le fonctionnement du-dit système, les affaiblissent l'une et l'autre et, surtout, en rendent visibles les incohérences structurelles aux populations et, dès lors, en en accroissant le rejet.

    [C'est pourquoi en France nous n'avons que peu d'information sur ce qu'il se passe dans les autres pays de l'union et de  son administration, et quand nous en avons elles sont tronquées, caviardées, transformées, voire carrément fausses.]

    Tout cela mène à une instabilité organisationnelle de ce système politique qui s'affaiblit mécaniquement.

    Ceci accompagné de la monté en puissance de la force subversive qui, en raison même de cette instabilité, toujours génératrice d'une forme ou d'une autre de violence, se radicalise puis prend le pouvoir, soit en achevant la destruction de ce P1010832.JPGsystème, soit après que celui-ci se soit autodétruit.

    C'est, je le pense, ce processus là qui avait permis à Eltsine de prendre le pouvoir, peut-être bien aidé en cela par quelques officines étasuniennes (dans le désordre):

    -cette troisième force, dissolvante, ayant été en U.R.S.S. l'oligarchie russe représentée par Eltsine;

    -la première, réformiste, Mr. Gorbatchev et ses proches;

    -la seconde, conservatrice, l'administration du pays.

    En Union-européenne ces trois forces sont représentées par:

    -la première ceux qui veulent réformer l'U.E. en sortant de l'euro, du peu que nous en savons (de Marseille) sont les seuls gouvernements allemand et italien, qui sont, ne l'oublions pas, les puissances économiques 1 et 3 de l'union;

    -la seconde sont représentés par  l'oligarchie euro-atlantiste, les pays où l'euro leur sont d'un grand bénéfice et l'administration de l'U.E.;

    -la troisième par les forces réellement patriotiques en chaque nation, en France l'U.P.R. (avec raison Mr. Asselineau considère ni vouloir dissoudre l'U.E., ni la détruire, simplement la quitter, mais ce simple fait, la France, 2ème économie de l'U.E., quittant ce rafiot unioniste, le détruira inéluctablement) plus quelques partis très peu visibles, d'autres devant exister çà et là dans un certain nombre de nations de l'union (il est à noter le Party brexit de Nigel Farage qui,  plus encore que l'U.P.R., en vient à dominer la vie politique de Grande-Bretagne).P1010532.JPG

    Notre situation à l'intérieur de l'U.E. n'est pas, bien entendu, similaire à celle qui prévalait en Russie-Soviétique, les deux pouvoirs centraux sont différents, l'économie y est inverse, la vision qu'en ont les populations en est distincte, mais la recherche, par ces deux gouvernement, germanique et italien, de se débarrasser de l'euro conduirait à une situation  analogue telle que décrite plus haut.

    Il n'est à voir la désaffection du peuple français pour les partis pro-U.E., ceux passant dans les médiats, c'est à cela qu'on les reconnait, bien que F.I. et R.N. puissent être un petit peu classés comme faisant parti de la première catégorie en tant que réformateurs à la Tsipras, mais ceux-ci ne servent que de repoussoirs pour faire élire les candidats les plus oligarchiques, à l'exemple de Macron qui ne put devenir Président de la République que grâce à la présence de Madame Le Pen au second tour.

    Il ne s'agit donc pas d'une déstabilisation provenant du cœur du système, comme il en était en U.R.S.S., mais plutôt de celle provenant de différents pays, chacun choisissant son camp, en France le gouvernement étant d'un pro-U.E.€.O.T.A.N. absolu.

    L'autre différence d'avec l'U.R..S.S. est que nous pourrions très bien, avant que l'U..E. ne se soit décomposé à tel point qu'elle se dissolve, nous confronter à ce fameux effondrement économique généralisé, ce qui ne pourrait que l'emporter dans cette tourmente.

    Ce qui est frappant en cela c'est que nous n'avons que deux exemples historiques de ce type de système politique, l'U.E. et, auparavant, l'U.R.S.S., cela étant sûrement dû à notre modernité, en revanche leurs P1010839.JPGmécanismes politiques et institutionnelles internes similaires rendent, je le pense, opérante la réflexion que je viens d'y porter.

    Toutefois dans l'empire U.S., quelque chose de semblable semble s'être mis en place puisque nous avons les conservateurs, ceux appelés l'état profond, nous avons les réformateurs, l'équipe trumpienne, mais aussi les subversifs et les dissolvants, une mouvance pas vraiment structurée entre un socialisme et un communisme qui serait, pour nous, de grand-papa.

     

    Ce deuxième niveau, tout aussi logique, est là encore facile à comprendre:

    Réformer les institutions de l'U.E. veut dire faire évoluer la fameuse et fumeuse constitution pour laquelle les français et les hollandais avaient voté contre lors d'un référendum.

    Si cette idée devenait, dans l'union, une idée à débattre dans un nombre représentatif de gouvernements, ce qui est loin d'être le cas, toutes les insatisfactions de chacun des pays remonteraient à la surface et commenceraient à être discutées.

    Progressivement les désaccords, exprimés au début avec calme et tact, génèreraient des inimitiés, puis dégénéreraient en disputes pouvant conduire à des conflits, ceci parce que les institutions de l'U.E. sont verrouillées, jusqu'au moment où chacun reprendrait son indépendance, avec ou sans l'article 50 dont Monsieur Asselineau a, de maintes fois, fait cas.P1020930.JPG

    C'est pourquoi plusieurs fois l'oligarchie unioniste fit tout pour renverser tout gouvernement européen montrant des velléités d'indépendance, en Italie et en Pologne notamment, montrant son total déni de démocratie, seriez-vous, vous aussi, de cette idéologie là?

    C'est pourquoi aussi Juncker put dire: "Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens!", ceci pour affirmer la domination de l'Union-Européenne sur les états-nations et les mettre en garde des sanctions qui pleuvront sur tout pays ayant des velléités d'en sortir.

    Donc, tous ceux qui, de gauche à droite et de haut en bas, en viennent à proposer une autre Europe sont soient des imbéciles naïfs soient des menteurs, de quel que parti politique qu'ils soient, en cela nous pouvons déclarer: Mélenchon, Le Pen même combat.

     

    Comme vous pouvez ici le percevoir, messieurs-mesdames, penser qu'il puisse être possible d'imaginer le moindre instant une réforme quelconque des institutions et dès lors de la constitution de l'Union-Européenne c'est, pour dire le moins, faire preuve d'une naïveté incroyable.

    P1020964.JPGQue de ne pas pouvoir ou vouloir percevoir l'aspect dissolvant et destructeur, au sens propre du terme, de la politique tout azimut de l'Union-Européenne, et que, de plus, cela soit le fait, entre-autre, de scientifiques et d'intellectuels de hauts niveaux, comme il en est de ce mathématicien, Cédric Villani, embrigadé, de plus, chez les macronniaiseux, ne peut que me paraître ahurissant.

    Eux qui, de plus, ont en main tous les outils conceptuels pour appréhender les fragilités structurelles, politiques, économiques, idéologiques de cette union montre à nous tous, gens du commun, que la haute spécialisation n'empêche en rien de ne pas pouvoir comprendre d'autre logique que de la sienne propre, celle de son groupe constitué.

    D'ailleurs, il est vraisemblable qu'il lui ait été confié, à ce monsieur le mathématicien qui ne fut que la caution intellectuelle et scientifique d'un parti politique, le R.E.M. à qui manque bougrement de l'un comme de l'autre, de faire un rapport pour l'écarter du travail de l'Assemblée Nationale devenu depuis des décennies qu'une simple chambre d'enregistrement de l'Union-Européenne, à l'exemple de ce qu'était une Douma régionale à l'époque soviétique, et oui, cet homme s’aperçut, mais, un peu tard, qu'il fut pris pour un crétin de gogo, lui qui rêvassait, son réveil n'en fut que plus dur et il devait commencer à ruer dans les brancards pour être écarté de la sorte en lui donnant une sucette à la sortie.

    Mais ce qui me surprend le plus dans le monde de la science et de la philosophie ce sont les sujets tabous, repérables à ce que les idées novatrices, plus encore que de les critiquer et les réfuter, ce qui serait tout de même honorable, sont tout simplement ignorés, mis sous le boisseau, c'est bien  simple, surtout il ne faut pas y penser etP1020956.JPG encore moins en parler.

  • De la prédictivité.

    Préambule:

    Je me dois, tout d'abord, m'expliquer des raisons pour lesquelles je n'ai pas écrit depuis près d'un mois et demi.

    Au décès de ma mère  en Mars et de la réorganisation de ma vie qui ne peut qu'accompagner mon deuil, je devais tout autant me débarrasser définitivement de ce pseudo-pote qu'est le pervers narcissique dont je vous avais fait état en Septembre et Octobre de l' année dernière.

    Il avais laissé chez-moi une multitude de choses, derniers liens qui subsistait de cette fausse amitié, ce qui, je m'en rend compte aujourd'hui, embrouillait d'un bon peu mon esprit, il est venu les récupérer il y a de cela un peu plus d'une semaine, c'est pourquoi, maintenant, je peux de nouveau m'épancher ici de mes conceptionsP1010793.JPG iconoclastes.

    De plus, de ce deuil de ma mère qui n'est jamais vraiment une chose simple, je dois réaménager mon emploi du temps puisque, depuis 8 ans environ, je faisais la navette de chez moi à chez elle, d'une heure et demi de route, pour lui tenir compagnie une semaine sur deux.

    Cette triple contrainte une fois disparue laissait en moi un compréhensible sentiment de vide qui s'acheva lorsque le malade mental qui me manipulait me libéra définitivement de son empreinte en emportant ses encombrants.

    C'est pourquoi j'ai pu écrire trois longs textes desquels je n'ai pu aboutir ni publier, n'ayant pas pu, pour se faire, retrouvé une stabilité suffisante.

    Bon, vu votre long temps d'attente je vous laisse un billet aux mensurations respectables, vous y aurez de quoi lire en vous y laissant en profonde réflexion.

     

    Prologue:

    Tant que l’on tiendra pour des demi-dieux omniscient et que tous voudront ressembler à ces êtres cupides, stupides, primitifs et ignares que l’on appelle les oligarques, ceci pour la seule raison de leur richesse monétaire, ainsi que de lorgner avec envie de l’autre coté de l’Atlantique, en direction de l’ultime empire en P1010827.JPGpleine décadence, les États-Unis-d'Amérique, en voulant faire de l'Europe un même empire, en pire, ou de n'avoir comme désir que de se vouloir devenir cet allemand toujours souffrant de son antédiluvien hybris, ceci dans la détestation de soi en tant que français, nous ne serons pas capable d’une efficacité quelconque.
    Le problème des personnes et des peuples intelligents provient de quand ils se pensent plus sots que des crétins desquels ils sont en relation ou quand ils désirent suivre la folie des autres.
    La bêtise et la passion sont comme des pandémies, elle se propagent et se partagent, de çà, c'est mon expérience qui me le susurre.

     

    Avant-propos:

    Ceci dit, venons-en au titre de ce billet, soit la prédictivité.

    J'ai inventé ce néologisme pour désigner notre capacité, plus ou moins efficace, de prévoir certains événements futurs, majoritairement dans les grandes lignes, que ce soit par intuition et/ou réflexion.

    Je n'y écarte pas les phénomène de voyance qui, à mon sens, appartiennent de la même dimension que la synchronicité, je ne vais ici que frôler ces deux sujets, ne lesinflorescence de mahonia ayant pas encore vraiment conceptualisé, mais, contrairement à ce qu'il s'en dit, l’a-causalité y est impossible, ce n'est pas en effet la causalité qui y est en jeu mais la nature du temps qui, de ce fait, n'est pas tel qu'il est perçu.

    Il n'y a pas, il n'existe pas de paradoxe temporel mais une inconnaissance de ce que peut être que le temps.

    Mais de conceptualiser cela va me nécessité de longues réflexions et j'en ferai peut-être cas un jour.

    J'y préfère pour l'instant de ne me pencher que sur les processus de causes et d'effets, si je puis dire mécaniques, en montrant que, déjà, de percevoir les règles et lois qui président aux situations peut permettre, dans les grandes lignes, de concevoir la dynamique historique du moment et, dès lors, d'en extrapoler un avenir d'un plausible au probable.

    Je vais donc tenter de dégager quelques outils qui vous permettront de mieux comprendre ce vers quoi nous allons.

    J'ai décidé d'être plus rude dans mes écrits, la raison en étant que nous nous rapprochons de la dernière phase de désintégration de la société néolibérale internationale à la forte tendance haute-moyenâgeuse, il me faut donc secouer mes lecteurs bien plus qu'à présent.

    Je centre toujours mes réflexions sur la France, autant parce que c'est mon pays, que j'y connais plus de faits, que parce qu'il est de nature de se retrouver au centre de toutes les attentions internationales, ceci d'autant plus depuis l'advenue du P1010336.JPGtraité d'Aix-La-Chapelle et du mouvement des gilettistes (J'abandonne définitivement le terme gilet  jaune qui, en réalité, est infantile et infantilisant.).

     

    Les ferments de nos divagations:

    Pour pouvoir comprendre le fond originel des folies de notre époque, l'ouvrage d'un anthropologue étasunien publié en anglais en 1966 et traduit en français en 1971, Edward T.Hall, "La dimension cachée", est d'une grande importance (lecture que je vous recommande vivement) où il y écrit ceci à la page 130 à la dixième ligne :

    (...si l'homme continue d'ignorer les faits observés au niveau infrastructurel concernant les conséquences du surpeuplement, il risque de provoquer un équivalent du comportement cloacal, si ce n'est pas déjà fait. L'aventure des cerfs de l'île James évoque l'image macabre de la peste qui anéantit les deux tiers de la population de l'Europe au milieux du XIV° siècle, bien que cette mortalité massive ait été causé par le bacillus pestis, la virulence de ce dernier fut incontestablement accrue par l'état de moindre résistance qu'avait entraîné pour leurs habitants le surpeuplement des villes médiévales et l'état de stress qui en résultait.)

    ( Dans cet ouvrage, il y montrait que dans l'île britannique de James, aux dimensions limitées, des cerfs y vivaient sans prédateur (je ne sais pas de ce qu'il en est aujourd'hui) mais mourraient en grand nombre de façon cyclique, du fait du seul stress dû à leur surpopulation, puisque il y avait encore suffisamment de végétaux pour alimenter tous ces animaux.P1010730.JPG

    Il est aussi à remarquer que la fameuse grippe espagnole,  de 1917/18 à 1919, qui fut plus meurtrière que la guerre elle-même, fait suite au stress intense due à la première guerre mondiale, vous constaterez aussi, sur ce texte de Wikipédia que le nombre par siècle de pandémie de cette maladie s'accroit au même rythme que s'amplifie la population mondiale, ce que vous trouverez également sur le même site, c'est la vaccination et les antibiotiques qui ont permis de réduire l'extension et les effets des maladies.

    Bien que vous pouvez noter, là encore, le délaissement de cette vaccination par une part notable de la population, phénomène notoirement autodestructeur et l'une des multiples conséquences de cette importante instabilité sociale.  )

    Ce n'est pas tant que cette surpopulation humaine soit en soi néfaste, mais qu'aucune société n'était prête à s'y confronter.

    Tout comme dans la profondeur de l'âme nous sommes toujours les chasseurs-cueilleurs que nous fûmes des centaines de millier d'années,  notre esprit, lui, reste forgé par les sociétés agropastorales qui durèrent dix à vingt siècles,  passant, parfois, pour certaines d'entre-elles, de la préhistoire à l'histoire moderne en quelques générations seulement, certaines société n'y entrèrent en effet qu'au milieu du XX° siècle à peine.

    DSC00103.JPGEt oui, notre modernité ne débuta qu'avec la renaissance européenne il n'y a que cinq cents ans tout au plus, lente en ses début, le siècle qui passe vit une accélération croissante des avancées philosophiques, artistiques, scientifiques, technologiques et de bien d'autres spécialités.

    A la fin du XX° siècle, elles furent, pour certaines d'entre-elles, foudroyantes, sans que cette évolution rapide n'ai engendré de nouvelles approches fondamentales depuis les 70 dernières années.

    Vous en remarquerez la contradiction.

    Et depuis le tout début de ce siècle il apparaît qu'un arrêt s'est produit en ces domaines fondamentaux, tout au plus pouvons-nous assister à quelques améliorations de détails, preuve que ce stress social atteint, aujourd'hui, son point culminant.

    Cette surpopulation est le facteur premier d'un choc civilisationnel d'une violence extrême que même l'européen peine à contextualiser, l'Union-Européenne tendant de plus à leur embrouiller une raison déjà défaillante.

    C'est le nombre qui rend fou par l'incompatibilité qu'il crée entre les us anciens, le sens donné au vécu, la compréhension de la vie et de la mort bâtie pendant de longsP1010447.JPG lustres, et une confrontation entre des vieux toujours plus vieux et une marée humaine qui se bouscule toujours plus.

    Et plus les villes sont grandes et peuplées, plus grande est cette folie.

    ( Commencez-vous à comprendre le phénomène du R.E.M. et du délirant attrait pour une union autant débile que débilitante, ruineuse de toutes les facultés et richesses des hommes autant que des femmes, auquel s'y rajoute les pressions déculturantes constantes d'un empire U.S. entré en déclin dès l'assassinat de J. F. Kennedy en 1963 et du retour actuel de l'hybris germanique autodestructeur.

    Mais ce n'est pas seulement l'ouest eurasiatique qui souffre de ces maux d'inadaptation, loin de là, mais bien quasiment toutes les sociétés d'homo Sapiens Sapiens. )

    L'informatique y venant rajouter sa fulgurance de communication, plus encore que la radio, la télévision, l'automobile, l'avions..., blessant parfois gravement les relations aux autres, des proches comme des lointains, en sa fausse évidence d'une connaissance encyclopédique tout autant virtuelle que partielle et de pauvres relations humaines par de seules images d'écrans.

    De dire cette évolution trop rapide est stupide, elle est ce qu'elle est et nous nous P1010482.JPGdevons de faire avec.

    Il n'est dès lors, pour chacun d'entre-nous, de sauve conduite que de prendre une conscience pleine et entière de ce phénomène, d'en dégager le substrat fait de délires nombreux et composites, puis d'aller puiser à l'essentiel l'entendement de ce qui nous anime, de comprendre puis de réduire en nous les effets de ce que nous croyons être la réalité mais qui n'est que la résultante d'un formidable stress collectif qui traverse autant les pays que les nations et qui nous conduit vers une abyssale divagation.

    Il faudra un choc violent pour que nous nous réveillions puis du temps avant que les populations comprennent ce qui leur est arrivé, mais avant cela nous devrons traverser bien des calamités, nous sommes allés trop loin sans que nous ne l'ayons recherché, il nous faudra faire un retour en arrière, revenir à un avant où nous ne nous décomptions pas encore en 7, 6 milliards d'Être Humains sur Terre.

    Encore une fois, je ne promets ni le pire, ni le meilleurs, je vous confie juste de ce qu'il me semble être notre proche devenir en analysant de ma position une  situation présente qui, si nous l'observons de près, recèle une multitude de contradictions dont il faut bien comprendre le sens, je vous soumets ici le résultat de mes méditations sur ce sujet primordial.

    P1010789.JPG

    De la cause à ses effets:

    Il est possible également de faire la liste non exhaustive des effets et contraintes sous-jacentes et inconscientes qui en découlent qui, dès lors, nous animent, ce sont ces bases sur lesquelles je m'appuie pour mes réflexions, les voici:

    -la compulsion de répétitivité centrée sur l'Europe, Russie comprise, et les États-Unis-d'Amérique, menant  à un ensemble d'événements semblables à ce qu'il s'était passé lors de la seconde guerre mondiale sous une forme surtout économique, le tout se centrant sur l'Allemagne.

    (Je suis tout de même stupéfait, quoi que je puisse en dire et puisse faire mon cake, de ce qu'il se passe actuellement où, en Grande-Bretagne, une Theresa May remplace formidablement un Neville Chamberlain, tout autant que Boris Johnson remplace à la perfection Wiston Churchill.

    Plus encore, Mme. Merkel fut prise par deux fois d'un fort tremblement, ce  qui ne faire me fait penser à ceux dont souffrait Hitler, parkinsonien, vers la fin de sa vie.

    A suivre...)

    -tout début de la réappropriation populaire du passé et des traditions du pays par P1010741.JPGcet "Étrange Attraction des Peuples pour leur Inconscient Social"  que je n'ai encore pas vraiment développé mais dont j'avais proposé la définition suivante:

    Tendance naturelle d'un peuple, d'une population, d'une nation, de revivre les périodes passées favorables et/ou critiques lorsque le-dit peuple, population, nation en est venu à oublier son histoire et, ce, quelles qu'en soient les raisons.

    Étrange parce que tous ces petits morceaux inconscients du passé du pays dans lequel nous sommes nés et avons vécu, et dont nous avons chacun conservé une partie en nous, parfois en de seules reliques, se recompose en un tout collectif, puis remonte à la surface et socialement ré-existe, visible sous des formes parfois semblables, parfois étonnamment voisines;

    -Effondrement du champ idéologique de notre époque en raison de la disparition de ce qui le composait, soit l'économisme dogmatique et, dès lors, de tous les mouvements politiques ayant eu cours au XX° siècle, plus que visible lors des dernières élections et dont je trace le portrait depuis des années;

    -brouillard conceptuel qui, en raison des délires  émis par les détenteurs de la parole politique, économique, médiatique et, pour parti, scientifique et philosophique, rend illisible la réalité, ce que j'avais conceptualisé précédemment pour rendre compte du monde imaginaire dedans lequel vivent les pervers narcissique, monde de du même type de celui à l'intérieur duquel nous baignons;P1020793.JPG

    -indétermination psychologique et psychosociologique d'une partie représentative des plus hautes classes sociales, les trois quart environ, leur faisant perdre leur identité et leurs capacités mentales, thème que j'avais abordé lors du billet précédent;

    -usage de très nombreuses drogues absolument pas anthropologiquement contrôlées comme peut l'être d'antan encore l'alcool en Europe et l'opium au moyen-orient (j'émets l'idée que le taux d'usage de drogue, toutes sortes confondues, ainsi que toutes formes de dépendances technologique ou de loteries, est corrélé  au niveau d'instabilité social qu'une société donnée a atteint);

    -commencement d'une "nouvelle renaissance", ce phénomène étant loin d'être anecdotique, il est celui qui, dans l'avenir, deviendra d'une importance capitale pour comprendre le dynamisme futur des nations, d'où le nom de ce blog;

    -désagrégation de ce qui fut le bloc de l'ouest, soit l'Occident sous l'égide de l'empire U.S., en un reflet inversé de ce que fut la désintégration du bloc de l'est, intégré à l'ouest-européen devenu depuis lors l'Union-Européenne, par l'absorption des pays anciennement du pacte de Varsovie par l'empire U.S., en les faisant entrer au sein de P1010584.JPGl'U.E.€.O.T.A.N., thème étudié dans: U.R.S.S./U.S.A., d'un empire à l'autre;

    -L'inéluctable disparition prochaine des États-Unis-

  • Réflexions sur la fin des empires.

    Voici un texte que j'avais publié pile-poil en Avril 2014, comme le temps passe (s'il repassait, ce serait bien pour mon linge), et, à l'aune de 2018, celui-ci me semble d'autant plus pertinent.

    Je le reprends donc et vais le retravailler pour le rendre plus précis.

    Mais, dans l'idée, je ne rejette rien des hypothèses de base que j'avais posé du processus en cours dans les Amériques.

    Ce pays, les États-Unis-d'Amérique, se trouve dorénavant en but à son déclin avancé, et si Monsieur Trump y fut élu en tant que président c'est en raison même de cette situation.

    Certes, ce billet est un essai consistant à démontrer (poil au nez) que ce qu'il se passe en ce moment, les égarements multiples en Syrie et en Ukraine notamment, n'est en rien surprenant mais est la résultante de la décadence impériale.

    Cependant nous, en tant que colonisés sous la bannière de l'Union-Européenne, nous nous devons impérativement de nous débarrasser des sédiments culturels P1010325.JPGU.S. qui, depuis de longues décennies, se sont largement stratifiés en générant, en nous, un état d'acculturation prononcé.

    Ceci étant d'une nécessité absolu (poil au...dessus) ou, sinon, nous nous retrouverions, lorsque le système économique U.S., et dès lors mondialisé, aura cessé tout fonctionnement, au-devant d'immenses difficultés psychosociales, ceci parce que notre libération du joug étasunien ne proviendrait pas d'une décision suivit d'une action collective, mais de la simple survenue d'aléas se situant hors de notre volonté.

    Ce que nous pouvons déjà percevoir dans le milieu oligarchique national et européen où, par exemple, aucune réaction ne s'y fait montre lorsque les bourses U.S., pour se renflouer, ponctionnent, sans vergogne aucune, les richesses du C.A.C.40 français ou du D.A.X. allemand (je ne retrouve plus la vidéo qui, sur Businessbourse, en faisant état).

    Ce manque de réaction est compréhensible en raison même de l'angoisse montante chez nos élites économiques, mais aussi politique et journalistique, en raison de leur confuse compréhension de cette fin prochaine.

    N'oublions pas, en effet, que, si chacun de nous et aussi collectivement nous agissions sur notre milieu (poil aux yeux, cil), le milieu, par nature, agit tout autant sur nous en un échange continuel.

    Une domination telle que peut l'être celle impériale structure autant les sociétés asservies que chacun des individus qui les composent, au même titre que l'empire et sa population en viennent à être ordonnancé, de moindre façon, par les peuples dominés.P1010362.JPG

    Ces élites des pays colonisés ont, plus que tout autre, la crainte en une disparition impériale puisque leur pouvoir ne s'assoie désormais que par sa seule existence: l'empire ne peut exister que si et seulement si il est aidé par l'autorité en place, ou du-moins se disant telle, cette dernière en en tirant tout son bénéfice.

    C'est pourquoi les oligarques eurolâtres, mais surtout américanolâtre, se laisse piller sans que nul ne moufte: ils savent que la disparition de l'impérium signera de manière définitive leur hégémonie sur leur nation, ainsi payent-ils le prix de leur survie.

    Mécanisme que nous pouvons, là encore, remarquer tout au long de l'histoire.

    Un dernier point remarquable en ce préambule, l'extraordinaire ressemblance entre ce que fut l'empire (poêle à frire) romain et celui américain, surtout dans cette relation que le premier avait établi avec la Grèce antique et celle que le second a construit avec l'Europe et peut-être d'avec la Russie qui se considère toujours comme la descendante de l'Empire-Romain-d'Orient, de Byzance.

    Or, tout comme l'empire romain le fit en son époque, l'empire américain est en train de se replier sur ses bases arrières, ce qui est l'une des raisons, la principale peut-être, pour laquelle elle est en train de déstabiliser la France pour qu'elle en vienne au France-quitte, ceci dans l'esprit de détruire l'Union-Européenne.

    Ce que l'Allemagne, désormais, sait pertinemment et qui serait à son relatif avantage.

    D'ailleurs, l'une des raisons pour lesquelles il y eut ce bombardement en Syrie, à cause d'un supposé usage de gaz de combat de la part de l'armée syrienne qui ne tient pas la route, fut justement d'affaiblir grandement un Monsieur Macron qui, décidément ne comprend rien à la nature de la politique et qui a pris là des risques incommensurable, sur les bons conseils de Madame May (au joli mois, poil aux doigts).

    Le texte, donc, que je vous propose en seconde partie, consiste à une explication des raisons pour lesquelles un empire est, par nature, mortel.

    Parce que, en toute chose, il est bien de détenir une compréhension théorique du contexte de la complexité qui nous confronte pour résoudre au mieux les problèmes qu'il peut nous causer, bien que, bien sûr, il puisse être possible de s'en passer, ce qui serait dommage puisque cela P1010412.JPGnous permettrait de nous en faciliter la tâche.

    C’est vrai, les institutions de l'Union-Européenne sont faites et bloquées de telles sortes, les pressions sur les élus sont d’une telle violence, le médiocre envahissement culturel américain est d’une telle puissance, et ici je ne désigne pas le jazz mais le rap et les feuilletons télés, les médiats officiels sont à ce point verrouillés, la doxa dogmatique du néolibéralisme à conquis à un tel point les esprits et les cœurs que nombreux sont ceux ne voyant pas comment nous pourrions nous débarrasser de tout ce fatras sans que nous ne devions attendre sa fin prochaine, la fin prochaine des U.S.A., soit la ruine universelle!

    Alors, me diriez-vous, il n’y aurait-il rien à faire?

    il me semble que si, il nous reste l’immense, l’incommensurable travail de préparer cette échéance, mieux encore, d'en devancer l'avènement.

    Mais ce système, se dit-il, est bien trop solide, bien trop socialement et politiquement ancré dans notre société pour que nous puissions envisager sa disparition, son effacement, et puis, comment voulez-vous qu’il soit possible qu’un empire comme celui qu’est l’Amérique puisse disparaître?P1010378.JPG

    Je vous répondrais que tout empire ne peut que disparaître pour deux raisons:

    1) Par son propre poids dû à la puissance de son oligarchie:

    Il y a délitement progressif de la raison même qui fait l’émergence d’un empire, la recherche du pouvoir et de la richesse économique de son oligarchie, cela facilité par un ensemble culturel, militaire et/ou guerrier et institutionnel efficace et agressif.

    Cet ensemble ayant d'origine une structure anthropologique relativement archaïque.

    Pourquoi cette recherche infini de pouvoir et de richesse de la part de l'oligarchie (qui se développe soit avant, soit pendant l'expansion coloniale) d’un empire en construction?

    Parce que, quelle que soit l’époque, le monde est toujours fini et qu'en chaque pays ces richesses sont d'autant plus limitées, d'où le développement de cet empire: .

    Ensuite survient l'épuisement:

    Que ce soit celle de l’empire romain, des empires coloniaux européens, de la duale guerre froide entre les deux empires U.S.A./U.R.S.S. ou de l’empire américain tel P1010395.JPGque nous le vivons depuis le début des années 90, cette accumulation de richesse d’un empire arrive toujours à la limite de capacité de production de son peuple propre et des peuples mis sous son joug dû à la finitude du monde conquis: il ne peut plus y avoir d'expansion.

    Parce que un empire ne vit et, surtout, ne survit que grâce à son expansion, cette expansion dépendant étroitement des capacités de déplacement de l'époque, à pied, à cheval, en bateau à voile ou en voiture et aéroplane.

    Une fois les limites dues à ce mode de déplacement atteintes, le processus d'expansion cesse puis, progressivement, vient le déclin suivit de la disparition de l'empire, inexorablement.

    C'est le paradoxe d'expansion devant lequel ne peut que se retrouver tout empire.

    C’est cette limite qui va progressivement déliter le-dit empire et conduire aux divers processus suicidaires qui ont prévalu à la fin de chacun d'entre-eux.

    La raison en étant que son oligarchie, ne se développant qu'en raison de son appropriation des richesses des peuples nouvellement conquis, n'en trouvant plus suffisamment pour suffire à son opulence dès le maximum de l'expansion impériale atteinte, n'a plus d'autre solution existentielle que de se retourner contre son peuple et les peuples colonisés pour en absorber le plus possible des ressources.

    ( C'est pourquoi il est dit que les empires européens coûtaient plus chers, peu de temps avant leur disparition, aux nations conquérantes que ce que leurs coloniesP1010381.JPG rapportaient, les oligarques insatiables se servaient amplement, il est à remarquer qu'en raison des faits historiques, nos oligarques d'aujourd'hui, logiquement eurolâtres et américanolâtres, sont les descendant directes de ceux des empires européens. )

    Ce que nous pourrions appeler "l'autophagie impériale".

    Ce phénomène, que nous pouvons parfaitement voir à l’œuvre actuellement aux U.S.A. et dans l'U.E., et dont les effets se font ressentir par l'appauvrissement continuel des populations, se double d'un second, intimement lié au premier, et que nous pouvons facilement nommer la faillite intellectuelle et morale impériale.

    2) La faillite intellectuelle et morale des oligarques impériaux:

    (Faillite morale bien entendu accompagné de l'épuisement éthique, la morale concernant l'espace des interdits en lisière entre l'individu et la société pour devenir, pour le premier, surmoi lorsque cela concerne la personne en propre.

    L'éthique, elle, concerne toutes les structures professionnelles, économies ou non, légales ou non, de ce que je nomme les "entités sociales" et se rapporte aux mécanismes de bons fonctionnements internes de chacune des-dites entités P1010360.JPGsociales.

    Lorsqu'il y a manquement d'éthique, par exemple, la banque-centrale qui produit tant de monnaie que cela lui fait perdre toute valeur nominale intrinsèque, ou le journal préférant divulguer de la propagande d'état ou oligarchique plutôt que d'informer véritablement les lecteurs ou les téléspectateurs, il y a de l'anti-éthique;

    Quand cet anti-éthique devient institutionnel et se généralise, l'entité sociale non-éthique se dégrade progressivement en entrainant avec elle toutes les autres entités sociales qui lui sont liés, ce manquement d'éthique provenant de cette déchéance morale et intellectuelle que j'étudie ci-dessous.)

    Et d’où provient cette faillite intellectuelle et morale?

    En raison même de l’épuisement des ressources de cet empire, le mettant de ce fait en danger,  son oligarchie comprend plus ou moins consciemment sa prochaine disparition ce qui, dès lors, la place dans un ensemble de mécanisme de survie avec tout ce que cela entend d’agressivité, de trahison et de vilénies tournée autant envers son peuple que sur ceux étant sous sa domination.

    Agressivité tournée même vers ses voisins non dominés, d'où les défaites de fin d'empire remplissant l'histoire.

    Surtout, dans ces mécanismes de survie, ces élites ne recherchent plus un quelconque dynamisme d’expansion, ce qui lui est dorénavant impossible, dynamisme qui était auparavant suivit de son corolaire intellectuel, donc éthique,P1010219.JPG suivant la définition que j'en ai donné, lui montrant ce qu’il peut et comment le faire, et moral, qui lui déterminait ses limites.

    ( Il est à remarquer la baisse de qualité des manipulations impériales en raison de cette baisse de puissance intellectuelle, et, logiquement, de l'infantilisation oligarchique par la réduction progressive de cette structure psychique particulière qu'est le Surmoi, substrat essentiel à toute morale, étant entendu que les oligarques européens ne dominent leur pays respectif et l'Union-Européenne que par la grâce de notre maître étasunien et doivent donc leur être soumis, or l'intelligence ne peut être soumise, sauf à se qu'elle se restreigne à la mesure de cette soumission.

    Nous voyons également le lien entre l'intellect et la morale, liés l'un l'autre dans l'action et la réflexion par le couple faisabilité/limite, il est à remarquer que l'inventivité nécessite un affaiblissement du surmoi et donc de la morale, l'affaiblissement intellectuel des élites étasuniennes fait que leurs coups géopolitiques, bien que restant inventifs, n'aboutissent à rien du fait de cet affaiblissement intellectuel.

    Je dois rajouter que la personne amorale, par nature créatrice, connait les interdits, dès lors le surmoi et la morale, mais sait s'en écarter suffisamment pour libérer sa créativité, il est possible aussi qu'elle établisse sa propre morale pouvant, parfois, avoir plus de valeur humaine que celle collective.

    P1010269.JPGLa personne immorale est immature et infantile, elle a un surmoi très faible et fragile, a des difficultés, voire une impossibilité, pour reconnaître la valeur de la morale et peut s'en écarter à en devenir un parfais asocial, si ce n'est un psychopathe.)

    Pourquoi cette faillite intellectuelle et morale?

    Parce que le premier montre l'inéluctabilité de l'effondrement de l'empire et que le second révèle la plus totale amoralité des actions menées pour faire survivre cet empire et donc ces élites.

    C’est pourquoi les étasuniens actuels font n’importe quoi, n’importe comment.

    Ce processus ne faisant qu’accélérer et accentuer le délitement de cet empire.

    L’assassinat d’Aetius, le vainqueur des champs Catalauniques, par l’empereur Valentin III est de même nature et signait déjà la fin de la Rome impériale.

    Les deux guerres mondiales européennes aussi annoncèrent les décolonisations.

    Cette déchéance morale et intellectuelle se développant au même rythme que la déliquescence de cet empire.

    Ensuite survient le basculement ou effondrement de celui-ci qui prend toujours la forme de ce qui fut sa puissance première, ce sur quoi il s’était assis, son type principal d'organisation pour développer son hégémonie, ce grâce à quoi il put devenir la puissance majeur d'une époque et, suivant les capacités de déplacement de la période, d'une région.

    Ce fut pour les  européens la guerre, pour les romains leurs institutions et, aujourd'hui, pour les américains, bientôt l'économie.

    Pour l’empire chinois, sa spécificité fut qu’il a toujours tout géré en interne, étant, P1010389.JPGd’une certaine façon et grâce à sa dimension et son unité géographique, même relative, refermé sur lui-même, ses réguliers effondrements lui ont donc permis de renouveler, avec le temps, simplement ses élites, elle sut se libérer par elle-même des européens et des japonais.

    Toutefois elle se nomme elle-même "Empire du Milieu"...

    L'inde est surtout une unité géographique, se considère, avec raison, comme étant un pays jeune et complexe, et ne fut unifiée que par les armes britanniques dont elle sut, elle aussi, s'en libérer du joug.

    La Russie, d'empire est devenue confédération, ce qui fut une décision d'une grande sagesse.

    L'Union-Européenne, de sa construction progressive, n'a d'existence que de la volonté et la domination étasunienne, des faiblesses mortifères de ses élites et de ses oligarques, du désir des peuples de vivre en paix et de ne plus crever de faim; son effondrement mènera à une séparation stricte des pays (avec des alliances probables et nécessaires avec les voisins proches ou lointains), effondrement évident puisque contradictoire d'avec les discours tenus: son existence mène en effet à des risques de guerre (à cause de la Syrie et de l'Ukraine notamment), au retour, sinon de la faim, du-moins à la pauvreté et, dans certains états, je le suppute (bonjour madame), au retour de la disette.

    Quand aux États-Unis-d'Amérique, ils sont aujourd'hui au bord de leur banqueroute, c’est pourquoi il est impératif d’envisager cette ruine prochaine, leur P1010206.JPGdisparition et à toutes les symboliques auxquelles cet empire nous a lié.

    Ou peut-être avant, avec l'aide impériale, ce qui serait pour le moins coquasse, à ce que nous quittions cette union par nous-mêmes, elle si ubuesque, tyrannique, dangereuse, stupide et mortifère, ce qui serait dès lors pour nous du plus grand des bienfaits.

  • U.R.S.S. / U.S.A., d'un empire à l'autre.

    Avant que je ne développe le thème du titre de ce billet, je ne peux pas faire autrement que de porter, sur cette première page, mes observations au sujet du dernier scandale élyséen: l'affaire Benalla.

    L'un et l'autre de ces thèmes ont un lien, celui portant sur le fait que je montre qu'il est possible d'avoir un regard sur un avenir qui, naturellement, ne peut qu'être que grandement incertain (bien que pour le second je ne fasse pas de prédiction).

    Or, bien que de toute prévision future nous ne pouvons en établir les détails, il est possible de saisir ce qui fait la dynamique historique du moment, en politique et en économie notamment, puis d'en extrapoler, il est vrai grossièrement, une suite logique et cohérente.

    Ceci tant que cette dynamique ne se retrouve pas dans un processus de rupture événementiel menant à une situation chaotique toujours momentané.

    Ce que je vous expose repose donc sur un ensemble d'hypothèses conceptuelles que je vous décris en même temps que de vous en proposer le résultat de ces réflexions.

    P1000719.JPGAussi que sur une compréhension intuitive de la politique et de la psychologie humaine (dont nous sommes tous possesseurs) qui ne peuvent qu'être qu'intimement liées.

    Ce sont ces trois socles qui composent cet ensemble réflexif, l'écrire me permettant de le développer.

    Le syndrome de Cassandre ne provenant que du fait qu'un certain nombre de personnalités, dotées d'une intelligence souvent particulière (et non pas plus importante, juste différente bien que plus ouverte), dites à hauts-potentiels en raison du fait qu'elles n'ont pas, au contraire de la majorité des Êtres-Humains, que quelques centres d'intérêts, mais sont animé d'une curiosité multiforme, perçoivent et déduisent, plus ou moins inconsciemment, les liens qui s'établissent entre des circonstances passées, présentes et dès lors, pour elles,  futures;

    Il y a syndrome de Cassandre, donc, parce que ces personnes ne pouvant pas se faire entendre, souffrent souvent de cette frustration.

    Je vous propose donc cette première partie:

    En ce début de grandes vacances scolaires, les événements se suivent à bonne allure et, contrairement à ce qu'il pouvait se passer il y a ne serait-ce que cinq ans, la population part infiniment moins hors de chez-elle ou ne va pas plus loin que de rendre visite à sa famille, les scandales d'été en ayant dès lors un écho autrement plus important qu'antérieurement puisque les gens regardent plus la télévision qu'avant.

    Il est symptomatique que l'affaire Benalla, (un autre compère, un certain VincentP1010481 - Copie.JPG Crase, plus ou moins officier de la gendarmerie, ce ne serait pas clair, ferait aussi parti de cette violente mascarade) un conseiller du président de la République qui aurait tabassé un homme et rudoyé une femme le 1er Mai de cette année, ait été révélé par le journal Le Monde, jusqu'à présent le chantre du macronisme-philippard, étant d'une eurolâtrie américanolâtre, d'une pensée néolibérale, ainsi que d'une miso-Russie (de miso-, qui hait) jusqu'à présent irréductible (Le Parisien menant sa propre enquête, journal bien moins macroniste que le précédent).

    D'autant plus quand nous savons que c'est grâce, entre autre, aux Manœuvres de Monsieur Macron, avec l'aide l'Alain Minc, que ses propriétaires actuels ont pu l'acquérir.

    Mais que faisait donc ces deux gugusses  auprès de la police?

    A mon sens ils jouaient au gendarme et au voleur comme Macron a joué aux soldats de plomb lors de sa rencontre avec les hauts gradés militaires.

    Le Président ayant ainsi fait un petit cadeau à deux de ses protégés.

    Ce Monsieur Benalla commençant à être considéré comme étant le mignon d'Emmanuel macron, ce qui pourrait être possible vu que la femme de ce dernier avait organisé quelque chose comme une gay pride à l’Élysée le 21 Juin dernier lors de la fête de la musique, ce n'est pas tant que cela puisse exister qui me pose problème mais plutôt qu'un tel événement, tout de même d'une éminente vulgarité, ait pu se produire dans le palais de l’Élysée.

    Si notre président se veut d'être vulgaire, et bien soit, il nous l'a déjà montré mainte fois par le passé, mais auquel cas qu'il aille faire ça ailleurs et non pas au centre même du lieu symbolisant le pays, la nation et l'état et là où se décide l'avenir des français..

    Ce qui est notable c'est que l'oligarchie nationale et européenne n'ait pu que ne P1010448.JPGnous présenter que çà comme président en 2017, ceci après moult manipulations, soit quelqu'un purement à leur image: le ci-devant Macron.

    Non pas une personne médiocre comme le sont Messieurs Sarkozy et Hollande, bien qu'ils soient tous deux pourvu d'une certaine intelligence.

    Mais plutôt une personnalité sans grande personnalité, psychologiquement instable, ayant un âge mental réduit, aux pulsions et jouissances infantiles, facilement manipulable, n'ayant de la politique qu'une vision superficielle et fantasmatique et, surtout, au grand surtout, ne se rendant pas compte de la porté de ses actes, peut-être bien comme il peut en être de sa femme d'ailleurs.

    C'est pourquoi je suppute plus loin un profond désaccord au sein même de cette oligarchie, certains s'éloignant, rejetant(?) ce groupe informel, et, dès lors, a lieu une scission ne pouvant qu'être suivit d'une sourde lutte interne dont nous pourrions en percevoir les commencements aujourd'hui, cette fête électro antérieure n'en ayant été que l'élément déclencheur.

    Quand bien même je prends grand soin à analyser plus bas toutes les possibilités des raisons de la remonté de ce scandale.  )

    J'avais annoncé il y a quelques temps, en Septembre 2017, que les oppositions deP1010450.JPG (la pseudo)gauche et de (la pseudo)droite n'attendait que le bon moment pour commencer à déchiqueter les députés du R.E.M., le gouvernement  et ses radios-éléments à pleines dents,  n'ayant su dire, naturellement, quelle serait la cause du déclenchement de cet hallali, peut-être en serions-nous là.

    Mais au-delà de ce satisfécit personnel, quand bien même en attendrais-je les preuves formelles (ne sommes-nous pas mieux servis que par nous-mêmes?), il est remarquable de constater le possible magnifique changement d'opinion de ce journal et, donc, de ses propriétaires, Messieurs Pigasse et Niel.

    Si c'est bien cela qu'il se passe, alors nous pourrions prévoir d'autres scandales qui surgiraient de manière impromptue en un crescendo continu, et il faudrait, en ce cas, relever de quel médiat cela proviendrait, ceux qui en amplifieraient l'impact, mais aussi ceux qui tenteraient d'en amoindrir les effets, pour savoir qui est avec qui.

    C'est cela qui est le fait le plus important d'une histoire qui aurait pu, sinon, se diluer dans l'indifférence générale, ce qui semblait être le cas jusqu'à présent.

    Cependant, que cette révélation ait été publiée peu de temps après le 14 Juillet, le 18 du mois, époque où un grand nombre de vacanciers part vers d'autres cieux, incident qui, c'est à noter, avait eu lieu deux mois et demi auparavant, pourrait très bien vouloir dire qu'il ne s'agirait que d'une manière, pour certains P1010665 - Copie.JPGoligarques, de faire pression sur le président, sans prendre en compte la forte diminution des départs en vacance.

    Toujours est-il que cet événement marque, à n'en pas douter, deux choses:

    -la première est qu'il y aurait possiblement des dissensions entre le gouvernement et l'oligarchie nationale, voire, plus sûrement, au sein même de l'oligarchie: toucher et fragiliser le pilier véritable de leur puissance, le pouvoir politique, marque à n'en  pas douter  un puissant mouvement interne de notre ploutocratie;

    -la deuxième phénomène, là encore remarquable, est la prise de distance des ministres d'avec leur président, vu lors d'une question à l'une d'entre eux par un journaliste de B.F.M.télé, signe de l'affaiblissement considérable de la présidence.

    Je ne serais pas surpris que ce neutre éloignement ait été décidé collégialement avec le premier d'entre-eux, Monsieur Philippe, bien qu'il soit possible, aussi, que commence, au-dedans de chaque ministère, une façon ou une autre de sauve-qui-peut bien plus anarchique.

    Quoi qu'il soit de l'une ou l'autre de toutes ces possibilités, nous pouvons percevoir dès à présent que le délitement du R.E.M. et ce qui y est lié, est dorénavant avancé, ce qui ne peut que vouloir dire que celui-ci préexistait depuis quelques temps déjà, tout ceci advenant tout de même un tout petit peu plus d'un an après les élections législatives de Juin 2017, ce qui est peu, très peu même.

    Preuve s'il en est d'une profonde fragilité originelle et multifactorielle de la P1010748.JPGRépublique En Marche, ne tenant son pouvoir véritable, jusqu'à présent, que grâce à une sphère médiatique à son service qui, pour une partie d'entre-elle, semble se liguer désormais contre ce parti (écoutez et regardez comment en parle Dominique Rizet, lui qui fut si longtemps l'avocat convaincu du macronisme: là c'est un flingage absolu).

    Comme de naturel, les oppositions ne peuvent que profiter d'une telle faiblesse d'un  pouvoir en place, d'autant plus si, collectivement, les-dites oppositions ont une terrible aversion pour celui-ci, ce qui ne peut que le conduire progressivement à la panique, le menant ensuite à des erreurs répétées, sujets à de nouveaux scandales.

    Quand, dans le même temps, si ce processus perdure, ne peut que générer un éloignement des députés et des ministres du R.E.M. de leur poste, voire, pour les plus sérieux d'entre-eux, à une révolte telle que cela ne pourra qu'être relayé par les médiats.

    Tout ceci ne pouvant que mettre toutes les composantes de l'Union-Européenne dans un grand embarra, jusqu'à ce que, à un moment donné, elles en viennent à craindre, avec raison, une instabilité politique totale de la France dont elles ne pourraient rien et qui pourrait bien dissoudre l'union comme dans un bain d'acide.

    P1010538.JPGDe fait et pour finir là-dessus, a été lancé un mécanisme qui, s'il perdure trop longtemps, ne pourra pas être arrêté, puisque celui-ci s'est infiltré au sein d'une tension sociale déjà importante, ce qui, peut-être, est le but recherché.

    Je ne sais pas comment l'affaire Benalla se terminera, cela peut s'achever dans un flop discret ou à ce que s'accroisse ces tensions populaires jusqu'à ce que le gouvernement d'aujourd'hui se démette, voire à se que le président démissionne.

    Comme vous le voyez, ce n'est pas tant le manque d'information qui est ici problématique, mais à ce que nous devons attendre des éléments suivant pour nous faire une idée exacte de ce qu'il se passe à l'intérieur de l'oligarchie, de ses déchirements et scissions internes et, ce, de par ce qu'il se dira dans les médiats et ce qu'il se passera dans le gouvernement et à l'Assemblée Nationale.

    Toutefois j'émets une hypothèse: tout comme il en est en Grande-Bretagne et dans les États-Unis-d'A

    Il y a 27 ans disparaissait l'U.R.S.S..

    Ce fut l'un des faits majeurs de cette époque.

    Il est toutefois à remarquer une chose: il se passe aux U.S.A. des événements ressemblant bougrement à ceux qui avaient précédé cet effondrement de 1991 en Russie.

    Comme j'ai pu l'exprimer déjà sur ce blog, Monsieur Trump est, dans le même temps, le réformateur impérial comme il y en a eu de nombreux dans la Rome antique, avec Roosevelt, c'est le second que je connaisse de l'empire U.S., mais aussi le reflet inversé de Monsieur Gorbatchev, le dernier dirigeant de l'U.R.S.S. de 1985 à 1991.

    Ce reflet inversé (comme tout reflet) s'exprime de différentes façons, ici, politiquement, cela se perçoit dans la personnalité de ces deux personnage.

    Par exemple Monsieur Gorbatchev avait et a toujours (il n'est pas mort) une certaine distinction et élégance, avec un respect scrupuleux des convenances internationales..

    Donald Trump, quand à lui, fait preuve d'une superbe ostentatoire, est plutôt vulgaire et se moque comme de sa première chemise d'une quelconque bienséance, ainsi a-t-il fait attendre la reine du Royaume-Uni lors de sa dernière visite protocolaire et avait rudement rudoyé ses partenaires lors de la dernière réunion du G.7.

    Mais tous deux font preuve de la même subtile intelligence.P1010527.JPG

    Comme en politique, l'économie de ces deux pays font montre de ce reflet inversé à trois décennies intervalles.

    Tout comme il en fut de la Russie soviétique de cette époque, les Etasunis se trouvent dans une situation économiquement déplorable.

    Mais autant dans le premier chacun travaillait et gagnait son salaire, avait de quoi se loger, mais ne trouvait sur les étals des magasins que très peu pour pouvoir subvenir à ses besoins quotidiens (chacun se bricolait son potager), ou alors à un prix exorbitant (il se racontait, par exemple, que les boutiques de chaussure de tout un chacun ne recevaient des souliers que d'un seul pied, gauche ou droite, c'était selon, ou d'une seule pointure).

    Autant dans les États-Unis-d'Amérique les magasins ferment les uns après les autres et les sans-abris, donc sans logement, fleurissent sur les trottoirs.

    Nous pouvons percevoir ici une même pénurie mais leurs causes et leurs effets sont, là encore, inverses.

    En U.R.S.S. il y avait une désorganisation de la société et si des chaussures étaient commandées par un magasin, peu importait qu'elles soient toutes de même pointure ou d'un seul pied, la seule chose qui importait c'est qu'il en soit livré le bon nombre, et encore, mais celles-ci  étaient fabriquées dans le pays même.

    Aux U.S.A. l'immense majorité des chaussures sont fabriquées hors du pays, comme quasiment tout les biens manufacturiers, ce qui fait qu'il n'y en a quasiment plus P1010461.JPGd'usinées sur son propre sol (s'il y en a), dès lors les anciens ouvriers qui les fabriquaient sont de fait, pour la plupart, au chômage, les autre faisant de petits boulots mal payés, et dès lors tout le monde se retrouve à la rue ou habite des lieux insalubres (près de 40 % de chômeurs U.S.).

    Tous deux se sont embourbés en Afghanistan, le premier s'en est retiré, le second remplace son armée de métier par ses mercenaires nationaux.

    Tous deux ont un président tentant de réformer leur pays, provenant de leur oligarchie, politique pour le premier, économique pour le second.

    Tous deux se retirent de l'Europe (bien que la Russie en fasse parti), le pacte de Varsovie fut délité par les populations, l'Union-Européenne se décompose par un désordre économique grandissant, avec des banques en voie de banqueroute, et un ensemble de désordres politiques (Ce qu'il se passe en France en étant caricatural).

    ( Bien que sur ce sujet vous remarquerez que l'Allemagne en soit toujours au centre, mais encore une fois d'une manière différente. )

    A chacune de ces époques, les présidents soviétique et U.S. d'abord, Messieurs Gorbatchev et Reagan, puis russe et étasunien ensuite, Messieurs Poutine et Trump ensuite, se rencontrent en générant à chaque fois interrogations et reproches (non pas comme je l'avais sottement suggéré en une façon de nouveaux Yalta, mais plutôt, à mon sens, pour discuter du retrait des U.S.A. de ses possessions, comme il en fut à la fin des années 80 pour l'U.R.S.S.).

    Il est à remarquer que comme il en fut de certaines régions anciennement soviétiques, telles que la Biélorussie et l'Ukraine, qui prirent leur indépendance dès que se fût évanoui l'Union-des-Républiques-Socialistes-Soviétiques, des états U.S. ont aussi des velléités d'indépendance, comme il en est pour le Texas par exemple.

    Notons également que comme il se trouvait des pays neutre entre le glacis Europe de l'est / Europe de l'ouest pendant la guerre froide, mais penchant plutôt vers laP1010498.JPG première qu'à l'endroit de la seconde, à l'image de l'Autriche et de ce qui fut la Yougoslavie, la Suisse, du coté ouest, reste d'une relative neutralité face à une Union-Européenne qui, désormais, se retrouvant sans maître véritable, en vient, comme je l'ai dit, à se déliter.

    Observons enfin que comme la Russie et la Chine d'aujourd'hui se sont reconverties à un capitalisme exacerbé, le socialisme américain, proche en vérité de ce que fut le communisme européen, est en train de prendre une densité populaire importante, au moment même où les U.S.A. ne sont pas loin de leur annihilation.

    Ce qui est intéressant dans tout cela c'est de comprendre pourquoi nous nous retrouvons à faire face à ce reflet inversé qui, que nous le voulions ou non, traverse toujours tout autant la France et l'Europe, mais aussi quasiment toutes les régions du monde.

    Pour en comprendre les mécanismes, je me suis souvenu de ce que Carl Gustave Jung disait dans le livre :"Un Mythe Moderne": il y avait, et il y a encore, un lien symbolique existant entre la survenue d'O.V.N.I. aux formes rondes (les soucoupes volantes, le cercle étant le symbole de totalité), que ce phénomène ne soit qu'une hallucination ou qu'il soit réel, au même moment que la guerre froide a généré un phénomène de scission névrotique des Êtres Humains en cette époque, en raison de ce double système politique, collectiviste, communiste, représenté par le bloc de l'est, et un autre individualiste, capitaliste, représenté par le bloc de l'ouest.

    Deux des fondements importants de notre détermination d'Être, j'écrivais antérieurement ceci sur ce sujet: " Notre détermination d'existence en tant qu'Être Humain se construisant pas à pas à deux niveaux intimement liés: individuelle (le qui je suis) et collective (le ce que je suis) et, ce, dès notre naissance.   " .

    Chaque partie s'arcboutant sur son dogme, parfois devenu intransigeant, ne tournant qu'autour d'un même présupposé, celui voulant que l'économie ne peut qu'être que centrale à toute autre pensée et organisation politique, en intériorisant ce qui, en soi, était, suivant la doctrine adoptée, bon et mauvais.

    Mais en fait aucun Être-Humain ne peut vivre l'un sans l'autre, sans individualité ou sans communautisme (néologisme nécessaire pour rendre compte de cette notion), chacun a son existence propre au titre que nous sommes tous différents les uns des P1010042.JPGautres avec une conscience aigüe de notre particularité d'être, tout comme nous vivons tous au sein d'un ensemble social, devenu il est vrai complexe, dans sa patrie, dans sa famille, au travail, dans ses loisirs, plongé dedans une composition de codes qui fait notre existence sociétale dans lequel nous nous reconnaissons.

    Si l'un de ces deux composants indispensables au bon fonctionnement de notre psyché en vient à être diminué, individuellement ou collectivement, quelles qu'en soient les raisons, cela génère une indétermination de la personne ou de la société lui faisant perdre tout ou partie de son identité et donc de son intelligence.

    Là se trouve l'origine de la monté en puissance d'une sottise collective, provenant de la médiocrité de l'époque, s'exprimant de diverses manières et dont Monsieur Macron est l'un des effets des plus caricaturaux en un exemple parmi tant d'autres.

    Étant donné que certains pays et donc leur population sont allés dans un sens ou dans un autre, il ne peuvent, pour tenter de retrouver leur stabilité psychosociologique, que d'adopter l'idéologie inverse dès que l'intransigeance doctrinale de leur crédo aura conduit leur société à la faillite.

    La particularité des pays européens c'est que les populations, d'une manière ou d'une autre suivant qu'ils se trouvèrent dans le bloc de l'est ou de l'ouest, se sont confrontées à ces deux doctrines contraires et en ont vécu, parfois dans leur chair, les limites intrinsèques et leur aspect débilitant, d'où cet effondrement idéologique en cours.

    A ces effets mécaniques, si je puis dire, notre séparation d'avec les images symboliques due à leur utilitarisme et surexploitation propagandiste, politique et économique, publicitaire, d'un coté comme de l'autre, ainsi que de l'émergence de la recherche d'une pensée cohérente quand à nos origines et celle de l'univers, encore largement incomplète, mirent de coté les mythes et récits de la création en mettantP1010499.JPG dans un tout et rejetant nos symboles qui sont, en réalité, l'expression de notre structure mentale la plus profonde.

    Celle qui fonde la première constitution de la contexture de notre esprit et, ce, dès notre naissance et qui, tout au long de notre vie, en protège le fonctionnement par un ensemble d'expressions imagées, les-dits symboles, en une compensation continuelle des nombreuses instabilités que chacun d'entre-nous ne peut que vivre tout au long de son existence.

    Ainsi que des tensions que génère en nous, depuis longtemps, une forme ou une autre de société, en contradiction plus ou moins importante d'avec notre fonctionnement originel d'Homo Sapiens, Sapiens.

    Tensions qui s’adoucissent et se consolent, par le corps ou par l'esprit, lors d'un rite religieux, après un rêve lorsqu'en est saisi le sens, une méditation, une promenade en un lieu nous renouant à nos lointains ancêtres, en racontant une histoire, par la parole ou l'écrit, imaginée ou vécue, en la lisant ou l'écoutant, etc..., et où ces symboles se déversent et nous relient à notre profondeur instinctuelle.

    C'est bien parce que nous avons écarté, pour les raisons évoquées, ces constitutions archétypales que sont les symboles, ceci lié à cette scission névrotique montrée plus haut, que nous nous retrouvons perdus dans un univers devenu incompréhensible, en ayant gravement affaibli notre conscience et dès lors notre pensée.

    Ce phénomène étant particulièrement puissant au plus haut de la hiérarchie des nations occidentales.

    C'est pourquoi quelqu'un comme Emmanuel Macron fut élu, grâce à un ensemble de subterfuges et de techniques manipulatrices, ne pouvant qu'être que la représentation de ce que sont ceux qui firent tout pour le mettre en place à la magistrature suprême.

    P1010577.JPGC'est pourquoi également ceux des oligarques qui, comme les patrons du Monde, ont su commencer à s'éloigner tout doucement de cette masse de croyances informes qui constitue ce que, faute de mieux, nous appelons le néolibéralisme, ne pourront que se sentir, au fur et à mesure qu'ils comprendront enfin les fondements de ce qui les animent, un apaisement égale à cette compréhension.

    En tous cas, c'est le bien que je leur souhaite, à eux et à tout Être-Humain, surtout aux occidentaux et, bien sûr, ainsi qu'aux français, cela va de soi.

     

     

    THEURICP1010537.JPG

Nous avons tous la responsabilité d'être, avec nos faiblesses et nos forces, mais nous devons, dès maintenant, lutter contre cet obscurantisme béat qui nous enserre et nous étouffe. Seul le questionnement de notre monde, de ses vérités, nous le permet.