Bon, j'ai mis la journée à taper ce texte, ouf, c'est terminé, je suis épuisé, demain je le décorerais de mes photos florales et le corrigerais, en y laissant, comme à chaque fois, quelques coquilles, ce à quoi je vous prie de m'excuser.
L'idée de l'indétermination m'est venu en pensant à l'électron, oui, je sais, je ne suis pas physicien.
Je l'imaginais se baladant seul, de ses 300 000 km./s. dans la noire nuit silencieuse des confins de l'univers et, disent les professionnels de la chose, qu'il n'est pas possible de savoir si, dans ce cas, c'est une onde ou un corpuscule, ni même, c'est là que c'est amusant, si j'ai bien compris tout cela, où il se trouverait, il pourrait se situer un petit peu partout en même temps dans l'univers, ce qui est, ma foi, quelque peu singulier.
Ce ne serait que quant il interagirait avec un bidule quelconque, l’atmosphère d'une planète, une montre-à-gousset, un astéroïde, une pivoine, un vaisseau spatial ou un cheval à bascule qu'il dirait: "Coucou, j'suis là", puis qu'il disparaitrait en interagissant d'une manière ou d'une autre d'avec ce bidule.
Parce que sa rencontre bidulienne (néologisme), d'une certaine façon, déterminerait son existence, puis le ferait disparaître lors de cette interaction, enfin, c'est ce que j'ai compris de ce machin, hein, si je fais erreur quelque part, n'hésitez pas à corriger ma ou mes inexactitudes.
Enfin, partant de cette idée, tout à coup je me suis dit: "Tiens, en fait, la raison en serait parce qu'il est indéterminé puisqu'il n'a aucune relation, si je puis dire, d'avec aucun autre corps physique jusqu'à ce qu'il ait une interaction bidulienne qui le déterminerait".
Et puis je me suis demandé, de fil en aiguille, si, pour nous autres Êtres Humains, l'indétermination ne serait pas l'un des maux psychologiques dont nous pourrions souffrir (bon, c'est ça l'intuition, ça te passe du coq à l'âne sans hésitation en faisant des correspondances parfois hasardeuses, et le pire c'est que ça marche).
Quelques temps après, je ne pourrais pas vous dire combien, des mois, ça oui, pour que murisse cette idée, je me suis demandé si cet obscurantisme, dont mes anciens lecteurs, ou ceux qui eurent la patience, la curiosité et la persévérance de tout lire virent que j'en faisais souvent mention.
Si l’obscurantisme actuel, donc, ne serait pas en lien étroit avec cet indétermination psychologique qui est le sujet de ce billet.
Ensuite, ben ensuite je n'ai que peu creusé ce thème, attendant, comme d'habitude, pour l'approfondir, que je le pose sur le papier le dépose dans mon blog par écran interposé.
(D'ailleurs il va falloir que je rapatrie tous mes textes à partir, si mes souvenirs sont bons, de mes troisièmes aphorismes, allez-y voir, ceux qui ne les ont pas lu, j'en suis particulièrement content, il y aussi des poésies, tapez aphorisme ou poésie sur le moteur de recherche du blog, il les trouvera tout seul, comme un grand.).
Vous trouverez en seconde partie de ce long billet, en toute fin, mes explications des immenses difficultés dans lesquelles nous nous retrouverons en France, mais aussi partout ailleurs, lorsque le système économique globalisé sera forclos, ce qui arrivera, n'en doutez pas.
J'ai amené ça de manière assez subtile et j'en suis plutôt content.
C'est vrai, j'ai la manie de mélanger les sujets, c'est que pour moi ceux-ci sont liés, et puis quand j'en ai un en tête il faut que je le note ici.
Je n'écris pas ça pour me justifier, bien que cela pourrait sembler tel puisque j'affirme que je ne me justifie pas, ben oui, c'est comme ça que nous fonctionnons, nous-autres Homo Sapiens (pas encore vraiment) Sapiens, mais pour montrer comment je fonctionne: à l'intuition, ce n'est qu'ensuite que la logique prend le relais.
Si je puis rajouter comme un Post-Scriptum avant la lettre (ouarf, la blague), ce n'est que quand un système débilitant tel que le nôtre, l'U.E. néolibéral, arrive à la fin de son existence, que collectivement nous en venons à le comprendre au mieux, il en fut ainsi pour l'U.R.S.S..
Voilà, bon courage à vous, ce billet est long et je ne suis pas mécontent des hypothèses que j'y dégage.
Quand à moi, il est tard, je vais manger, j'ai une faim de loup, hou, hou, hou, hou.
En soi ( d'en soit à en soi, j'ai longtemps fais la faute de sens, mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas?), en soi, donc, il ne peut que paraître singulier de considérer la notion d'indétermination (site que je conseille pour toute recherche du sens d'un mot et d'un synonyme) comme étant majeur pour comprendre notre situation psychologique et sociologique d'en ce moment (ce texte faisant suite au libelle précédent).
De fait, le mot détermination renvoie autant à ce qui conditionne notre condition d'Être Humain (ça c'est de moi), notre volonté dans l'action et celle de la compréhension du monde ainsi que la précision de notre verbe (dans le sens ancien du terme, celui de s'exprimer à l'oral comme à l'écrit).
Certes, pour Spinoza, "toute détermination est une négation", mais ne faut-il pas nier ce que nous ne sommes pas pour pouvoir affirmer notre identité?
Parce que c'est bien cela qui fait le thème de ce billet: montrer comment l'indétermination de notre identité, autant individuelle que collective et, ce, sous toutes ses formes, mène inéluctablement à de l'anxiété, de l'acculturation, de la sauvagerie par la perte culturelle que cela induit, d'où, entre-autre, la faiblesse actuelle de l'orthographie, du sens des mots et des idées.
Ainsi, les inverses du substantif détermination, ses antonymies, dont celui le plus évident d'indétermination, montre, s'il en était besoin, l'inquiétude angoissée que génère cette perte de repère moderne.
J'aurais pu choisir les mots d'indéterminisme, d'incertitude, de confusion, d'indécision par exemple.
Mais celui d'indétermination montre bien ce à quoi nous nous confrontons aujourd'hui, soit autant les effets psychologiques que cela produit, de l'anxiété, de l'angoisse dû à notre sentiment plus ou moins flou et inconscient de non existence.
Que de nos difficultés d'agir, de réagir réellement et sainement, de réfléchir par nous-mêmes, de considérer le vrai du faux, en un mot comme en cent, de pouvoir être en plein de notre détention de notre libre arbitre tant dans nos réflexions que lors de nos actions, mais aussi et surtout de l'ordonnancement et de la structure de notre pensée et dès lors de notre raison.
C'est pourquoi tant de gens vivent de la seule représentation, faisant de l'apparence le nec-plus-ultra de la vie sociale, ne se souciant que de l'image qu'ils produisent, masque cachant ce vide de sens de l'existence en un simulacre de bonheur.
Notre indétermination mène donc à un affaiblissement, une désorganisation, une destructuration, voire à une destruction de la structure de notre psychisme, parce que nous ne savons plus qui nous sommes., nous n'avons pas ou plus d'identité ou, ad minima, nous n'avons plus qu'une identité incertaine et confuse.
Pouvons-nous être déterminés dans nos pensées et nos actes si nous sommes indéterminés dans notre identité?
Notre détermination d'existence en tant qu'Être Humain se construisant pas à pas à deux niveaux intimement liés: individuelle (le qui je suis) et collective (le ce que je suis) et, ce, dès notre naissance.
C'est dans nos relations aux autres, à la mère d'abord, au père et à la fratrie, si il y en a une, ensuite, puis dans notre relation au monde que nous nous déterminons progressivement.
(Quand bien même, après notre naissance, notre individualité n'est encore que potentielle, celle-ci se construit progressivement au même rythme que la-dite double identité, j'émets donc l'hypothèse que notre détermination d'Être détermine cette double identité individuelle et collective et que, de ce fait, l'affaiblissement de l'une ou de ces deux identités est directement proportionnelle à nos capacité de nous déterminer dans la vie, soit de penser, de décider, d'agir, d'aimer, de se considérer en tant que Soi..., soit de devenir et être un Être responsable.)
C'est quand cette détermination se construit d'incohérences, de paradoxes et de non-sens, d'une confrontation d'avec des transformations sociales soudaines, rapides et/ou violente comme il peut en être aujourd'hui, lorsqu'il n'est plus possible, pour la personne, de pouvoir dire qui elle est, tant individuellement que socialement, qu'il y a indétermination de l'Être en une grave perte d'identité, voire une identité quasiment inexistante, ce qui conduit à une instabilité du narcissisme (ce qui définit l'individualité de chacun dans le regard de l'autre et dans celui du sien propre), déstabilisant de fait l'égo (ce qui définit l'extension de nous-mêmes par nos créations et nos avoirs sous forme de biens, de savoirs et de compréhensions du monde...).
Ainsi, pendant la seconde guerre mondiale en France, les résistants, mais aussi les collaborateurs (ignobles, cela va de soi), ainsi que les juifs et les tziganes, de ceux qui les y aidèrent, fuyant et se cachant du danger mortel des nazis et leurs collabos, se déterminèrent par leurs actions mêmes et le choix de leur camps, contrairement au reste de la population qui, elle, fut dans une situation de survie, ce qui est compréhensible, mais rendit leur conscience de Soi, l'identité d'une majorité de Français instable, surtout de ceux qui ne collaborèrent que pour les seuls appâts du gain, puisque de camps ils ne choisirent que le leur.
Les manipulateurs pervers narcissiques et psychopathes usent justement de la faiblesse de cette détermination de leur proie pour prendre le contrôle de son ou ses victimes par la remise en cause et accusation de leurs pensées, paroles, conduites, décisions, actes, allant parfois jusqu'à la remise en cause de leur existence en attentant à leur vie.
De même de la fameuse tartuferie de la théorie du genre voulant que la sexualisation de l'enfant ne se fait, essentiellement, que par la seule éducation et, qu'en cela, la biologie et la génétique ne peuvent en être, de quelque façon que ce soit, responsable, ce qui mène filles et garçons à ne plus savoir qui ils sont, en cela, plus tard, les psychiatres, voire les policiers, par ces dérives pseudo-philosophiques, auront infiniment de travail pour contrôler des adultes psychologiquement désemparés, faisant n'importe quoi.
Ne serait-ce qu'en détruisant les rapports hommes-femmes.
Cette perte d'identité, réelle, que nous vivons actuellement, par celle de notre détermination d'Être Humain, a de nombreuses causes, que j'ai pu étudier tout au long de ce blog.
Il en est de même de leurs effets qui, aujourd'hui, mène à une sorte de boucle rétroactive où ces effets en viennent à accentuer la violence de ces causes.
En deux seuls exemples, que les écologistes politiques prônent les réductions de pollution est en soit une bonne chose, mais qu'ils se laissent enferrés dans le présupposé réchauffement climatique anthropogénique dû à un excès de C.O.2 dans l'atmosphère, puis que cela les mènent à réclamer la mise en place d'éoliennes qui, en plus d'être très peu efficace, tendent à détruire et tuer oiseaux et chauves-souries est un paradoxe niant le caractère véritablement écologiste de leur mouvement, ce qui ne peut qu'affaiblir leur identité politique et donc collective de chacun et du groupe.
Il en est ainsi aussi de l'économie monétariste, l'indétermination pathologique de l'oligarchie française, européenne et étasunienne, due à ce que l'empire qu'est les États-Unis-d'Amérique se trouve au bord de sa disparition, en en entrainant, dans ce néant, dans cette faillite, le joyau impérial qu'est l'Union-Européenne, mais aussi le Japon, la Chine et nombre d'autres pays, provoque un paroxysme, quasi caricatural, de décisions économique délirantes pour tenter de sauver l'empire et sa monnaie, le dollar, ne pouvant qu'accroitre l'instabilité de cet empire et de ses colonies.
Mais surtout de générer un affaiblissement croissant de leur détermination d'Être par la perte de confiance en leur propres croyances idéologiques (d'où l’exacerbation, en France, de la propagande néolibérale et de la censure macronien, réaction logique aux doutes puissants qui se développe chez nos oligarques et leurs zélés zélotes et leurs angoisses de perdre un pouvoir qui n'existe que parce que la France est une colonie américaine d'un empire finissant).
Ces décisions n'étant qu'une parodie ridicule de la manière que notre oligarchie fantasme l'empire U.S..
Cela provenant de ce que nos richissimes ne peuvent que se déterminer en négation, c'est à dire en générant une différentiation: il y a nous, les riches, et eux, les pauvres, ce qui leur permet d'avoir une identité à moindre coût (ce qui est le cas de le dire).
(Pour les classes-moyennes intermédiaires à hautes intellectuelles c'était, jusqu'à présent, un petit peu la même chose, il y a ceux qui savent, nous, et ceux qui ignorent, eux; C'est parce que les classes-moyennes intellectuelles et économiques [ces derniers proches des oligarques] s'appauvrissent que, progressivement, elles prennent faits et causes des classes-moyennes basses et des ouvriers et employés maintenant chômeurs.)
J'ai appris, de la sorte, qu'en France, un projet de loi, caricature d'une américanolâtrie frénétique et fanatique, voudrait qu'un homme ayant, dans la rue, un regard trop appuyé à l'endroit d'une femme pouvait être puni d'une forte contravention, cela faisant suite à ce que nous apprîmes des Etasunis des viols et tentatives que des hommes aux métiers de pouvoir y firent subir à telles ou telles actrices ou journalistes.
(Hommes et femmes de pouvoir sont sans limite, d'où la nécessité des contrepouvoirs.)
Allez donc prouver qu'il y aurait eu ou non un regard appuyé, moi-même pouvant, à certains moments, porter un regard vague n'importe où, sans regarder quoi que ce soit, si je réfléchis à quelque chose ou tout simplement quand je laisse mon esprit vagabonder.
Et puis, combien de femmes trouvent-elles qu'un tel regard est le reflet du désir qu'elles inspirent ou de la simple admiration et affirmation de leur féminité?
Combien seraient déstabilisées et frustrées, et donc d'amoindrir leur identité féminine, dès lors leur détermination d'Être, de ne pas le rencontrer, s'y confronter à ce regard masculin, même si, parfois, il peut se faire égrillard?
Ce qui montre le délire dedans lequel est plongé la-dite oligarchie, laquelle appartient, obéit et participe le macronisme-philippard, mais aussi et surtout d'une mouvance d'élites intellectuelles, journalistiques et politiques, sans laquelle cette oligarchie n'existerait pas, perverties par leur perte d'identité, leur perte de détermination d'Être, ce qui génère chez elles la même unilatéralité idéologique et doctrinale, caricaturant leur maître étasunien, que nous pouvons observer aussi chez nos oligarques.
C'est pourquoi ils tiennent tous presque le même discours, à quelques détailles près.
Ceci provenant de ce que ce discours tenu en commun, souvent délirant, sert, pour cette collectivité plus ou moins formelle, à tenter de donner du sens, de se déterminer collectivement, dans une situation où leur perte d'identité devient évidente en raison de l'effondrement en cours de cet empire U.S. et de l'économie-monde.
Détermination qui se fait également contre et à l'encontre de la population qu'elle déteste, puisque sachant encore qu'elle est française avant tout et s'accrochant à cette idée, même si l'intense propagande européiste de l'oligarchie et du macronisme-philippard fait que souvent le discours pro-unioniste se produise presque en boucle, jusqu'au paradoxe le plus étrange.
Ainsi ai-je entendu dans une vidéo, après qu'un agriculteur ait égrainé ses difficultés dues à l'U.E. :"Sans l'Europe on est, restera dans la misère dans laquelle on est actuellement."
Elle, l'oligarchie et ceux qui la suivent, qui, parce que l'Union-Européenne et sa construction multi-décennale avait brouillée leur identité nationale, avait adopté, en une Amérique fantasmée, une façon de se déterminer en une modernité illusoire mettant le monétarisme mondialisé au centre de leur réflexion, se retrouve désormais, dès l'élection de Monsieur Trump à la présidence étasunienne, au-devant de la réalité: l'empire U.S. n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut et, ce, de tous les points de vues.