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Rechercher : usa urss miroir inversé

  • De la prédictivité.

    Préambule:

    Je me dois, tout d'abord, m'expliquer des raisons pour lesquelles je n'ai pas écrit depuis près d'un mois et demi.

    Au décès de ma mère  en Mars et de la réorganisation de ma vie qui ne peut qu'accompagner mon deuil, je devais tout autant me débarrasser définitivement de ce pseudo-pote qu'est le pervers narcissique dont je vous avais fait état en Septembre et Octobre de l' année dernière.

    Il avais laissé chez-moi une multitude de choses, derniers liens qui subsistait de cette fausse amitié, ce qui, je m'en rend compte aujourd'hui, embrouillait d'un bon peu mon esprit, il est venu les récupérer il y a de cela un peu plus d'une semaine, c'est pourquoi, maintenant, je peux de nouveau m'épancher ici de mes conceptionsP1010793.JPG iconoclastes.

    De plus, de ce deuil de ma mère qui n'est jamais vraiment une chose simple, je dois réaménager mon emploi du temps puisque, depuis 8 ans environ, je faisais la navette de chez moi à chez elle, d'une heure et demi de route, pour lui tenir compagnie une semaine sur deux.

    Cette triple contrainte une fois disparue laissait en moi un compréhensible sentiment de vide qui s'acheva lorsque le malade mental qui me manipulait me libéra définitivement de son empreinte en emportant ses encombrants.

    C'est pourquoi j'ai pu écrire trois longs textes desquels je n'ai pu aboutir ni publier, n'ayant pas pu, pour se faire, retrouvé une stabilité suffisante.

    Bon, vu votre long temps d'attente je vous laisse un billet aux mensurations respectables, vous y aurez de quoi lire en vous y laissant en profonde réflexion.

     

    Prologue:

    Tant que l’on tiendra pour des demi-dieux omniscient et que tous voudront ressembler à ces êtres cupides, stupides, primitifs et ignares que l’on appelle les oligarques, ceci pour la seule raison de leur richesse monétaire, ainsi que de lorgner avec envie de l’autre coté de l’Atlantique, en direction de l’ultime empire en P1010827.JPGpleine décadence, les États-Unis-d'Amérique, en voulant faire de l'Europe un même empire, en pire, ou de n'avoir comme désir que de se vouloir devenir cet allemand toujours souffrant de son antédiluvien hybris, ceci dans la détestation de soi en tant que français, nous ne serons pas capable d’une efficacité quelconque.
    Le problème des personnes et des peuples intelligents provient de quand ils se pensent plus sots que des crétins desquels ils sont en relation ou quand ils désirent suivre la folie des autres.
    La bêtise et la passion sont comme des pandémies, elle se propagent et se partagent, de çà, c'est mon expérience qui me le susurre.

     

    Avant-propos:

    Ceci dit, venons-en au titre de ce billet, soit la prédictivité.

    J'ai inventé ce néologisme pour désigner notre capacité, plus ou moins efficace, de prévoir certains événements futurs, majoritairement dans les grandes lignes, que ce soit par intuition et/ou réflexion.

    Je n'y écarte pas les phénomène de voyance qui, à mon sens, appartiennent de la même dimension que la synchronicité, je ne vais ici que frôler ces deux sujets, ne lesinflorescence de mahonia ayant pas encore vraiment conceptualisé, mais, contrairement à ce qu'il s'en dit, l’a-causalité y est impossible, ce n'est pas en effet la causalité qui y est en jeu mais la nature du temps qui, de ce fait, n'est pas tel qu'il est perçu.

    Il n'y a pas, il n'existe pas de paradoxe temporel mais une inconnaissance de ce que peut être que le temps.

    Mais de conceptualiser cela va me nécessité de longues réflexions et j'en ferai peut-être cas un jour.

    J'y préfère pour l'instant de ne me pencher que sur les processus de causes et d'effets, si je puis dire mécaniques, en montrant que, déjà, de percevoir les règles et lois qui président aux situations peut permettre, dans les grandes lignes, de concevoir la dynamique historique du moment et, dès lors, d'en extrapoler un avenir d'un plausible au probable.

    Je vais donc tenter de dégager quelques outils qui vous permettront de mieux comprendre ce vers quoi nous allons.

    J'ai décidé d'être plus rude dans mes écrits, la raison en étant que nous nous rapprochons de la dernière phase de désintégration de la société néolibérale internationale à la forte tendance haute-moyenâgeuse, il me faut donc secouer mes lecteurs bien plus qu'à présent.

    Je centre toujours mes réflexions sur la France, autant parce que c'est mon pays, que j'y connais plus de faits, que parce qu'il est de nature de se retrouver au centre de toutes les attentions internationales, ceci d'autant plus depuis l'advenue du P1010336.JPGtraité d'Aix-La-Chapelle et du mouvement des gilettistes (J'abandonne définitivement le terme gilet  jaune qui, en réalité, est infantile et infantilisant.).

     

    Les ferments de nos divagations:

    Pour pouvoir comprendre le fond originel des folies de notre époque, l'ouvrage d'un anthropologue étasunien publié en anglais en 1966 et traduit en français en 1971, Edward T.Hall, "La dimension cachée", est d'une grande importance (lecture que je vous recommande vivement) où il y écrit ceci à la page 130 à la dixième ligne :

    (...si l'homme continue d'ignorer les faits observés au niveau infrastructurel concernant les conséquences du surpeuplement, il risque de provoquer un équivalent du comportement cloacal, si ce n'est pas déjà fait. L'aventure des cerfs de l'île James évoque l'image macabre de la peste qui anéantit les deux tiers de la population de l'Europe au milieux du XIV° siècle, bien que cette mortalité massive ait été causé par le bacillus pestis, la virulence de ce dernier fut incontestablement accrue par l'état de moindre résistance qu'avait entraîné pour leurs habitants le surpeuplement des villes médiévales et l'état de stress qui en résultait.)

    ( Dans cet ouvrage, il y montrait que dans l'île britannique de James, aux dimensions limitées, des cerfs y vivaient sans prédateur (je ne sais pas de ce qu'il en est aujourd'hui) mais mourraient en grand nombre de façon cyclique, du fait du seul stress dû à leur surpopulation, puisque il y avait encore suffisamment de végétaux pour alimenter tous ces animaux.P1010730.JPG

    Il est aussi à remarquer que la fameuse grippe espagnole,  de 1917/18 à 1919, qui fut plus meurtrière que la guerre elle-même, fait suite au stress intense due à la première guerre mondiale, vous constaterez aussi, sur ce texte de Wikipédia que le nombre par siècle de pandémie de cette maladie s'accroit au même rythme que s'amplifie la population mondiale, ce que vous trouverez également sur le même site, c'est la vaccination et les antibiotiques qui ont permis de réduire l'extension et les effets des maladies.

    Bien que vous pouvez noter, là encore, le délaissement de cette vaccination par une part notable de la population, phénomène notoirement autodestructeur et l'une des multiples conséquences de cette importante instabilité sociale.  )

    Ce n'est pas tant que cette surpopulation humaine soit en soi néfaste, mais qu'aucune société n'était prête à s'y confronter.

    Tout comme dans la profondeur de l'âme nous sommes toujours les chasseurs-cueilleurs que nous fûmes des centaines de millier d'années,  notre esprit, lui, reste forgé par les sociétés agropastorales qui durèrent dix à vingt siècles,  passant, parfois, pour certaines d'entre-elles, de la préhistoire à l'histoire moderne en quelques générations seulement, certaines société n'y entrèrent en effet qu'au milieu du XX° siècle à peine.

    DSC00103.JPGEt oui, notre modernité ne débuta qu'avec la renaissance européenne il n'y a que cinq cents ans tout au plus, lente en ses début, le siècle qui passe vit une accélération croissante des avancées philosophiques, artistiques, scientifiques, technologiques et de bien d'autres spécialités.

    A la fin du XX° siècle, elles furent, pour certaines d'entre-elles, foudroyantes, sans que cette évolution rapide n'ai engendré de nouvelles approches fondamentales depuis les 70 dernières années.

    Vous en remarquerez la contradiction.

    Et depuis le tout début de ce siècle il apparaît qu'un arrêt s'est produit en ces domaines fondamentaux, tout au plus pouvons-nous assister à quelques améliorations de détails, preuve que ce stress social atteint, aujourd'hui, son point culminant.

    Cette surpopulation est le facteur premier d'un choc civilisationnel d'une violence extrême que même l'européen peine à contextualiser, l'Union-Européenne tendant de plus à leur embrouiller une raison déjà défaillante.

    C'est le nombre qui rend fou par l'incompatibilité qu'il crée entre les us anciens, le sens donné au vécu, la compréhension de la vie et de la mort bâtie pendant de longsP1010447.JPG lustres, et une confrontation entre des vieux toujours plus vieux et une marée humaine qui se bouscule toujours plus.

    Et plus les villes sont grandes et peuplées, plus grande est cette folie.

    ( Commencez-vous à comprendre le phénomène du R.E.M. et du délirant attrait pour une union autant débile que débilitante, ruineuse de toutes les facultés et richesses des hommes autant que des femmes, auquel s'y rajoute les pressions déculturantes constantes d'un empire U.S. entré en déclin dès l'assassinat de J. F. Kennedy en 1963 et du retour actuel de l'hybris germanique autodestructeur.

    Mais ce n'est pas seulement l'ouest eurasiatique qui souffre de ces maux d'inadaptation, loin de là, mais bien quasiment toutes les sociétés d'homo Sapiens Sapiens. )

    L'informatique y venant rajouter sa fulgurance de communication, plus encore que la radio, la télévision, l'automobile, l'avions..., blessant parfois gravement les relations aux autres, des proches comme des lointains, en sa fausse évidence d'une connaissance encyclopédique tout autant virtuelle que partielle et de pauvres relations humaines par de seules images d'écrans.

    De dire cette évolution trop rapide est stupide, elle est ce qu'elle est et nous nous P1010482.JPGdevons de faire avec.

    Il n'est dès lors, pour chacun d'entre-nous, de sauve conduite que de prendre une conscience pleine et entière de ce phénomène, d'en dégager le substrat fait de délires nombreux et composites, puis d'aller puiser à l'essentiel l'entendement de ce qui nous anime, de comprendre puis de réduire en nous les effets de ce que nous croyons être la réalité mais qui n'est que la résultante d'un formidable stress collectif qui traverse autant les pays que les nations et qui nous conduit vers une abyssale divagation.

    Il faudra un choc violent pour que nous nous réveillions puis du temps avant que les populations comprennent ce qui leur est arrivé, mais avant cela nous devrons traverser bien des calamités, nous sommes allés trop loin sans que nous ne l'ayons recherché, il nous faudra faire un retour en arrière, revenir à un avant où nous ne nous décomptions pas encore en 7, 6 milliards d'Être Humains sur Terre.

    Encore une fois, je ne promets ni le pire, ni le meilleurs, je vous confie juste de ce qu'il me semble être notre proche devenir en analysant de ma position une  situation présente qui, si nous l'observons de près, recèle une multitude de contradictions dont il faut bien comprendre le sens, je vous soumets ici le résultat de mes méditations sur ce sujet primordial.

    P1010789.JPG

    De la cause à ses effets:

    Il est possible également de faire la liste non exhaustive des effets et contraintes sous-jacentes et inconscientes qui en découlent qui, dès lors, nous animent, ce sont ces bases sur lesquelles je m'appuie pour mes réflexions, les voici:

    -la compulsion de répétitivité centrée sur l'Europe, Russie comprise, et les États-Unis-d'Amérique, menant  à un ensemble d'événements semblables à ce qu'il s'était passé lors de la seconde guerre mondiale sous une forme surtout économique, le tout se centrant sur l'Allemagne.

    (Je suis tout de même stupéfait, quoi que je puisse en dire et puisse faire mon cake, de ce qu'il se passe actuellement où, en Grande-Bretagne, une Theresa May remplace formidablement un Neville Chamberlain, tout autant que Boris Johnson remplace à la perfection Wiston Churchill.

    Plus encore, Mme. Merkel fut prise par deux fois d'un fort tremblement, ce  qui ne faire me fait penser à ceux dont souffrait Hitler, parkinsonien, vers la fin de sa vie.

    A suivre...)

    -tout début de la réappropriation populaire du passé et des traditions du pays par P1010741.JPGcet "Étrange Attraction des Peuples pour leur Inconscient Social"  que je n'ai encore pas vraiment développé mais dont j'avais proposé la définition suivante:

    Tendance naturelle d'un peuple, d'une population, d'une nation, de revivre les périodes passées favorables et/ou critiques lorsque le-dit peuple, population, nation en est venu à oublier son histoire et, ce, quelles qu'en soient les raisons.

    Étrange parce que tous ces petits morceaux inconscients du passé du pays dans lequel nous sommes nés et avons vécu, et dont nous avons chacun conservé une partie en nous, parfois en de seules reliques, se recompose en un tout collectif, puis remonte à la surface et socialement ré-existe, visible sous des formes parfois semblables, parfois étonnamment voisines;

    -Effondrement du champ idéologique de notre époque en raison de la disparition de ce qui le composait, soit l'économisme dogmatique et, dès lors, de tous les mouvements politiques ayant eu cours au XX° siècle, plus que visible lors des dernières élections et dont je trace le portrait depuis des années;

    -brouillard conceptuel qui, en raison des délires  émis par les détenteurs de la parole politique, économique, médiatique et, pour parti, scientifique et philosophique, rend illisible la réalité, ce que j'avais conceptualisé précédemment pour rendre compte du monde imaginaire dedans lequel vivent les pervers narcissique, monde de du même type de celui à l'intérieur duquel nous baignons;P1020793.JPG

    -indétermination psychologique et psychosociologique d'une partie représentative des plus hautes classes sociales, les trois quart environ, leur faisant perdre leur identité et leurs capacités mentales, thème que j'avais abordé lors du billet précédent;

    -usage de très nombreuses drogues absolument pas anthropologiquement contrôlées comme peut l'être d'antan encore l'alcool en Europe et l'opium au moyen-orient (j'émets l'idée que le taux d'usage de drogue, toutes sortes confondues, ainsi que toutes formes de dépendances technologique ou de loteries, est corrélé  au niveau d'instabilité social qu'une société donnée a atteint);

    -commencement d'une "nouvelle renaissance", ce phénomène étant loin d'être anecdotique, il est celui qui, dans l'avenir, deviendra d'une importance capitale pour comprendre le dynamisme futur des nations, d'où le nom de ce blog;

    -désagrégation de ce qui fut le bloc de l'ouest, soit l'Occident sous l'égide de l'empire U.S., en un reflet inversé de ce que fut la désintégration du bloc de l'est, intégré à l'ouest-européen devenu depuis lors l'Union-Européenne, par l'absorption des pays anciennement du pacte de Varsovie par l'empire U.S., en les faisant entrer au sein de P1010584.JPGl'U.E.€.O.T.A.N., thème étudié dans: U.R.S.S./U.S.A., d'un empire à l'autre;

    -L'inéluctable disparition prochaine des États-Unis-

  • Le néolibéralisme n'est plus!

    "Mais non," diraient certains, "l'économie se porte parfaitement bien, il ne serait qu'à contempler", rajouteraient-ils, " la magnificence de la bourse!"

    Baliverne, nous sommes aux portes de la plus terrible faillite que le monde humain n'ait jamais connu.

    La France, notre pays, ainsi que de tous les pays d'où francophones et francophiles me lisent, doivent s'attendre à une déflagration implosive de toute cette économie mondialisée qui sera, sous peu, rendue à moins que rien.

    Ce seront l'ensemble des monnaies qui seront touchées en raison du nombre incalculable de bulles spéculatives qui ont enflé, centrées majoritairement sur des banques qui furent laissées libres de leurs décisions et de paradis bancaires et fiscaux que tous les décideurs décrient mais qu'aucun ne veut réduire.

    Alors, comment feront ces monnaies pour s'évaluer les unes, les autres?

    Certes, il y a des pays tels que la Chine ou l'Inde qui ont accumulé une importante masse d'or (quand notre ancien Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy, dit l'américain, à vendu une partie du nôtre contre des dollars qui ne valaient déjà plus rien), mais même de remplir les coffres des banques centrales de métaux précieux empêchera-t-il le chaos monétaire?

    L'or lui-même aura-t-il une valeur d'échange lors de cet effondrement?

    C'est pourquoi il me paraît évident que le commerce international sera largement immobilisé pour une période ne pouvant être conjecturée: les banques disparues ou nationalisées par des états en grandes faiblesses, les bourses revenues à des valeurs du plus d'un siècle passée et toutes les monnaies sans valeur relatives aux autres monnaies, pas grand chose pourra soutenir un transport maritime et aérien n'ayant plus que très peu de clients.

    Les notions d'inflation et de déflation pourraient même n'être que de peu d'intérêt.

    Les seules valeurs auxquelles pourraient prétendre chaque nation seront celles de leurs patrimoines agricoles, industriels et intellectuels.

    Je vous conseillerais, ainsi, cher lecteur, de ne partir, pour les prochaines vacances, que dans des pays pas trop éloignés du vôtre, voire même, par prudence, de ne pas trop vous éloigner de votre habitation.

    Parce que cette interruption des transports pourrait générer une paralysie de nos importations en carburant.

    Et que cette faillite universelle peut survenir n'importe quand, le système économique mondial pouvant, toutefois, tenir quelques mois encore.

    Nous devrons faire face à d'autres difficultés et il en est une qui, bien que discrète, n'en est pas moins redoutable.

    Que ce soit chez nos décideurs et gouvernants ou dans l'ensemble de la population, un déficit de maturité psychologique, ainsi que culturel et conceptuel grave, multifactoriel, s'est mis progressivement en place depuis bon nombre de décennies.

    Tout ce qui, de près ou de loin, peut ressembler à des concepts et idées un tant soit peu complexes sont rejetés, parfois avec violence, d'autres fois silence.

    Lorsque surviennent des époques telle que celle que nous vivrons sous peu, c'est l'adaptabilité de chacun et, dès lors, celle de l'ensemble de la population qui compte.

    Or, nous nous retrouverons devant des difficultés telles et elles seront à ce point inédites que ce sera à chacun d'entre-nous de faire preuve de cette adaptabilité nécessaire.

    Mais cette faiblesse, cette médiocrité de notre époque tend à réduire les capacités d’abstraction de chacun et c'est l'aristocratie d'argent ainsi que ceux les accompagnant au sein de cette doxa minimaliste, personnel politique et journalistes en vu, qui paraissent être les plus atteint de cette indolence doctrinale.

    Les commentateurs télévisuels et radiophoniques nous en fournissent tous les jours le triste exemple où, à une grande ignorance, se conjugue l'arrogance et l'outrecuidance lorsqu'ils se retrouvent au-devant d'une personnalité dont la pensée dépasse, si facilement, leurs capacités d'abstractions.

    Il est vrai que la télévision désorganise, avec le temps, le narcissisme de la personne la plus raisonnable (celle-ci sait la caméra être un miroir dont elle ne reçoit aucun reflet mais qui se divulgue sur une myriade de lucarnes en autant de fragments d'images invisibles, ne prenant vie que devant des téléspectateurs eux-mêmes ignorés).

    Cette déculturation, doublée d'une culpabilité toujours présente, héritage  dû aux deux guerres mondiales, ceci amplifiée par une manipulation culturelle étasunienne continue datant des années cinquante a provoqué une ankylose de l'envie du savoir et de la connaissance.

    L'Europe de l'ouest et l'Amérique du nord en sont les plus touchées parce qu'ils ont régressé quand  tous les autres ont progressé.

    C'est pourquoi je crains qu'il ne nous faille quelque temps, avant que des personnels qualifiés puissent prendre la relève d'un pouvoir qui sera parti à vau l'eau.

    C'est pourquoi je crains aussi et surtout des réactions violentes là où cette déculturation est la plus importante.

    C'est pourquoi, amis lecteurs, je vous ai également donné ces quelques conseils que vous pouvez trouver dans le texte précédent.

    Ceux qui, par désinvolture et dédain, sont appelés les bobos et qui, aujourd'hui, s'approprient ce terme dans ce processus naturel de reconnaissance et de différentiation  d'un mot d'abord empreint du mépris du réactionnaire et/ou raciste pour ensuite être adopté par ceux-là même pour qui c'était une injure (comme il en est pour celui de Kanak), ce seront ces bobos, donc, la nouvelle élite montante, à qui reviendra la difficile tâche de prendre et d'apprendre une gouvernance dont l'état, à ce moment là, pourrait se trouver entre une déliquescence avancée et une efficacité toute relative (toujours possible).

    Quoi qu'il en soit, cet ensemble informel fait d'individualités divers a de trait marquant et partagé cette nécessité, ce besoin de culture et de savoir qui manque cruellement ailleurs.

    Parce que se confrontant aujourd'hui à des contradictions sociales importantes ("La république bobo" de Laure Watrin & Thomas Legrand), de nature inventive, cette unité d'affinités collective, venant d'origines professionnelles, culturelles et d'échelles sociales variées est, surtout en France (Emmanuel Todd), la seule réelle puissance pouvant remplacer nos élites du temps en fin de course et gérer cet immense chantier que sera la refondation d'une société pérenne sur des bases démocratiques convenables.

    N'oublions pas le paradoxe qu'est l'économie qui est qu'elle ne se développe véritablement qu'une fois que l'ensemble les organisations, sociétés d'état et infrastructures nécessaires sont mises en place, que l'efficacité économique est donc la résultante de décisions politiques prises en amont, d'abord et avant toute chose pour que se mette en place le bon fonctionnement de la société.

    Cette bonne économie est donc une nécessité absolue pour toute société mais se doit d'être pensée comme faisant parti d'un ensemble dont la société est le centre, c'est là son paradoxe et la difficulté de sa mise en place: elle doit être pensée comme étant le résultat d'une bonne politique et, en même temps, être l'outil nécessaire pour mener toute bonne politique, cela comme œuf et poule confondus.

    C'est à la puissance publique, dès lors, de conserver l'entière maîtrise des puissances économiques et il en est de même des forces armées, militaires et policières, les trois pôles régaliens.

    Il est à noter l'affaiblissement déconcertant que ces dernières ont subit au moment même où, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières, surgissent déjà d'intenses tensions (les événements ukrainiens n'étant là que des peccadilles).

    L'accroissement des voles avec arme et/ou violence dans de petites boutiques de quartier montrent, ainsi, autant la pauvreté de jugeote de nos bandits de grands chemins que la monté de la sotte et dangereuse agressivité d'une population pauvre de raison et d'argent, ce n'est pas dans les petits commerces que se trouve la moindre valeur.

    Les conflits maliens et centrafricains nous montrent également, de par la totale indigence de notre armée et en raison de la nécessité absolue, pour l'armée française, la première d'Europe, rappelons-le (qu'en est-il pour nos voisins?), d'agir pour protéger nos intérêts méditerranéens, combien furent, pour le moins, inconséquents nos dirigeants des dix années passés.

    L'affaiblissement de la science et de l'université européenne et, dès lors, française, est tout autant débilitant pour notre pays.

    Surtout, c'est l'amoindrissement collective des connaissances et instructions qui pose la plus claire des questions.

    Toutefois, la question reste entière de savoir si il faut choisir entre un peuple instruit découvrant sa pleine liberté de conscience et son indépendance d'esprit, toujours complexe à gouverner, ou un peuple ignorant facile à manœuvré mais toujours prompt à adopter une idéologie simpliste pouvant se révéler d'une immense dangerosité.

    En ce choix, ne serait-ce pas dans la solution la plus complexe qui, à terme, ne se révèlerait pas la plus facile à vivre et qui, aujourd'hui, nous aurait permis d'éviter nos infinies difficultés économiques?

    La situation déplorable de l'économie globalisée ne viendrait-elle pas, justement, de la sottise de nos élites globalisées?

     

     

    THEURIC

  • Retour sur la rétrogression historique.

    Je vous ai déjà entretenu de la rétrogression historique dont j'avais donné la définition ici en fin de page:

    Rétrogression historique : retour momentané partiel, ou total, suivant la violence du traumatisme subit, d’un peuple, d’un pays, d’une nation, sur une base sociologique et/ou anthropologique passée, en raison d’une catastrophe de grande ampleur et/ou d'un intense stress social et, ce, quelle qu’en soit la nature.

    De même je vous avais déjà entretenu des causes sous-jacentes qui en sous-tendent l'origine:

    Et c'est bien cet esprit de progrès qui régressa à la suite de quatre formidables et violents coups de butoirs, ces deux guerres mondiales, la guerre froide angoissante et, enfin, notre domination pleine et entière par un empire devenu vacillant dès le début du XXI° siècle, les États-Unis-d'Amérique, sous l'égide d'une philosophie économique absurde, avilissante et ruineuse, leP1010520.JPG néolibéralisme, impérium lui-même en une défaillance multifactorielle montrant un affaiblissement constant de cet esprit l'amenant aujourd'hui en un état de décrépitude avancé.  )

    Ceci venant en complément de la surpopulation, ou plutôt de l'inadaptation des sociétés à cette surpopulation humaine ( au niveau de l'inflorescence du groseillier à fleurs ).

    Je doutais encore légitimement de cette approche restant tout de même hypothétique puisque je n'en avais pas de preuve directe, et puis, hier, j'ai vu cette vidéo d'un certain Laurent Alexandre et lu l'article l'accompagnant diffusé sur le site de l'U.P.R..

    L'eugénisme en étant le thème central, dont le mot provient d'un britannique, Francis Galton en 1883, le début de ce mouvement remonte aux environs de 1850 et fut à l'origine des génocides juifs et tziganes et des massacres de russes sous l'Allemagne nazi de 1936 à 1945.

    Cette aberrante croyance prit fin en Occident en 1976 quand la Suède abandonna son programme de stérilisation des handicapés congénitaux et mentaux, trouvant aujourd'hui une nouvelle ressource à Singapour dès les années 80 et en Chine en 1995.

    Mais aussi en France où nous retrouvons les toujours même têtes vides, Minc, Attali, Madelin et consorts...., à la suite du sieur Alexandre, à adopter l'idée la plus stupide P1010844.JPGqu'ils puissent trouver, en concevant magnifique et moderne une telle vieillotte foutaise: après avoir repris les vieilles rengaines économiques du XVIII° et XIX° siècle qui nous plongent aujourd'hui dans les immenses difficultés desquelles nous nous confrontons, ils ressortent de la naphtaline cette dérisoire, hideuse et dangereuse idée qui avait accompagné le monde en une guerre de 50 à 70 Millions de mort, ceci à la suite d'un malade mental qui avait pour nom Adolphe Hitler.

    Mais que notre élite, soit-disant intellectuelle, soit aussi stupide que méprisante, ma foi, ça devient presque un lieu commun que de l'affirmer.

    En fait ce qui, pour moi, est intéressant dans cette affaire c'est qu'elle me prouve que la rétrogression historique n'est en rien une hypothèse mais bien une théorie, ceci en raison de son caractère prédictif.

    Sans avoir pu conjecturer par le passé quelle forme cela prendrait, nous pouvons toutefois observer la résurgence de ce concepts anciens tel que cet eugénisme désuet et anti-scientifique.

    Et il est à prévoir que d'autres phénomènes de même type puisse réémerger pour le meilleurs et parfois le pire, tel que le retour des maisons closes, d'un catholicisme fort, de l'usage du charbon possible, du chemin de fer, du bal du Dimanche ou du Samedi soir, de la guinguette, du maraichage de la région parisienne, du service militaire, de la circulation à cheval, voire peut-être même des vêtements P1020036.JPGtraditionnels régionaux, de leurs chants, de leurs musiques..., d'une renaissance de la vie sociale et rurale..., mais aussi de pandémies.

    Ce qui ne remettra pas en cause d'une quelconque façon ni le téléphone, cellulaire ou pas, ni internet, ni la télévision, ni les centrales nucléaires, ni le moteur à explosion et l'avion à réaction, ni de beaucoup de ces choses qui font et fondent notre modernité, en revanche ce sera leur utilisation qui en sera changée, de plus tout ce qui se révèlera inutile, rapidement, disparaîtra inéluctablement.

    Il en est ainsi de tous les Laurent Alexandre, tous les Jacques Attali, qui accumulent tant d'être dans ce passé improductif tout autant que dans leur lourd passif, comme hier ces hobereaux qui entouraient Napoléon III, ils disparaîtront dans un grand bâillement, gesticulant encore de temps en temps comme il pouvait arriver aux mêmes à la naissance de la III° république.

    Ne se rendant pas compte qu'aujourd'hui ils ne sont que le jouet d'un inconscient social qui les dépasse, parce que n'en pouvant pas le percevoir puisque ne pouvant le concevoir, en étant totalement incapable d'en saisir la nature,  et qui les mènera sous peu à l'oubli de tous, un oubli historique qui sera leur pire des punitions, parce que déjà ils ne servent plus à rien, déjà dépassés par l'évolution rapide d'un monde en total mutation et dont ils ne peuvent saisir la moindre parcelle.

    P1010782.JPGQuand à ces futurs polytechniciens, s'ils n'ont pas ou si peu réagit c'est qu'ils ont, pour la plupart, compris depuis très longtemps que nul ne leur demande de penser, mais de répéter sur leur copie rendue à leurs maîtres bienaimés la matière dont ils furent instruits et fut si bien mémorisé sans vraiment tout comprendre, comme le bébé rend à sa maman chérie la tété qui l'a nourri sous forme d'un beau caca bien chaud, ainsi que l'expliquait si bien Françoise Dolto.

    Pour eux, en revanche, j'ai beaucoup de peine: combien de ceux-là sauront s'extraire de cette nasse, de savoir inventer et trouver le bonheur de la découverte en remettant en question, en triant de ce dont n'est rien d'autre que de l'inutile, écarté au profit de ce qui se révèlera être de la connaissance la plus précieuse?

    Comprendront-ils que le mot profit ne se relève pas seulement de celui de l'argent tout comme celui d'intérêt des seuls prêts bancaires?  )

    Ce palpable manque d'humanité de cette bande de rigolos, dû à un immense orgueil égal à leur défaut de jugeote, ce que les grecs ancien appelaient l'hybris, provient, je le suppute, de leur grave carence affective et/ou d'un traumatisme important.

    Ceci doublé d'un entre-soi vaniteux où chacun rajoute par sa petite idée, sa petite pierre à la petite colline de sornette qui nous est déversé jour après jour dans les médiats, ceci pour tenter de prouver à l'univers qu'ils sont d'une omnisciente essence divine, c'est ainsi que notre olibrius a-t-il pu proférer une telle niaiserie à ces futurs polytechniciens: "Vous, vous êtes des dieux!".

    Mais ce n'était pas à eux qu'il s'adressait, mais seulement à lui-même.P1020064.JPG

    Parce qu'en fait il ne s'agit que de cela, d'un tas de médiocres qui, par tous les moyens, tentent de cacher, d'abord à leurs propres yeux, mais aussi à ceux de tous, que s'ils occupent le poste ou la place sociale qui est le leur ce n'est que par la grâce d'un empire U.S., maintenant en liquidation liquéfaction, qui avait besoin de tous ces ramollis du bulbe passés et présents pour pouvoir dominer la France, en faisant croire que ce serait plutôt en raison d'une présupposée parfaite intelligence, qu'ils savent inexistante.

    Et pour cela ils sont capable de toutes les forfaitures, comme de baisser le niveau scolaire, ou d'envoyer la police combattre des gilettistes qu'ils perçurent infiniment plus sensés qu'ils ne pourront jamais l'être.

    Tout du moins ce sieur, se disant transhumaniste, à priori datant des années 90, autre fumisterie sortie tout droit des niaiseries qui avait vaguement cours il y a encore dix ans quand on s'aperçut que c'était irréaliste, mais ce qui pour lui et ses semblables reste ultramoderne, ne détenant manifestement pas l'ombre d'une pensée profonde, me montre-t-il que la rétrogression historique est bien un instrument théorique pouvant se révéler efficace.

    Et si quelqu'un le connaissant me lit, dites lui bien que l'Être Inutile que je suis lui renvoie avec un plaisir non dissimulé son injure balancée avec un vague dédain à l'encontre d'une large majorité de français, lui qui n'a d'importance réelle que celle qu'il se donne, seulement quand il se contemple dans son miroir médiatique, et moi qui ne suis qu'un conducteur P1010570.JPGd'autobus à la retraite.

    Qu'il comprenne bien que je ne le hais point, juste ai-je une incommensurable commisération pour le pauvre hère qu'il est en réalité, n'ayant pour lui une pitié aussi infinie que peut l'être sa vide fatuité.

    Parce qu'en fin de compte il ne fit que cela: projeter sur plus faibles, la population provinciale et de  banlieue, ses propres déficiences et de tenter de se prouver sa valeur en se faisant passer pour dieu (il y en a eu qui se retrouvèrent en asile psychiatrique pour moins que ça), tout en me prouvant que mes petites  théories ne sont pas aussi inintéressantes que ce qu'il pourrait s'en concevoir.

    Chacun pouvant socialement servir à quelque chose suivant ses capacités, n'est-ce pas?

    Je me demande si Laurent Alexandre ne m'aurait pas légèrement foutu en rogne par hasard.

     

     

    THEURIC

    P.S.: Des vacances me mènent à un arrêt provisoire de mes chroniques, la suite à la prochaine émission.

  • Billet d'une heure: un couvre feu...

    Une abeille au turbin.

     

    Bonjour amis et inconnus lecteurs,

     

    Avant-propos:

    Nous allons de surprise en surprise et l'imagination cocasse et insensé de notre gouvernement, en en accompagnant bien d'autres, ne peut que nous laisser pantois.

    Mais au-delà de cette chiche ironie me permettant d'évacuer mon agacement, ceci en raison de la vaporeuse extravagance de nos ribouldingues s'étant attribués cette vêture ministérielle qui leur est si tant et tellement grande qu'ils en viennent à se prendre les deux pieds et deux mains dans leurs pans.

    A s'en choir continuellement.

    Mais en sont-ils les seuls?P1060385.JPG

    Que nenni, chers lecteurs, l'Occident, de toutes ses forces d'avoir voulu suivre ce jeune vieillard cacochyme que sont devenus les Etats-Unis-d'Amérique, a, dans son ensemble, accouché de ses même vides têtes pensantes qui, tout comme les nôtres, nous démontre ardemment leur vide sidéral d'intellectualisation.

    Et il en est de même de leurs chambres délibératives d'où il est à penser qu'hormis ceux qui, s'apercevant de la geste légère de ces dirigeants dirigés par leurs dirigeants autant vaporeux que sirupeux, les fuient et se cachent en comprenant la vacuité dérisoire d'une gouvernance aux abois ne gouvernant plus que par oukases sans grand sens;

    Et il en est de même, dis-je, de ceux-là qui, s’asseyant séant toujours présent en leur poste électif, droite/centre/gauche en une unanimité catatonique, et nous font montre de disputes d'importances futiles, comme d'antan se discutaient les religieux byzantins au sujet du sexe des anges quand les turcs étaient déjà au pied des murailles de la ville.

     

     

    Couvre-feu:

    Ainsi a-t-il jailli dans je ne sais quel cerveau brumeux l'idée de mettre les grandes P1040944.JPGvilles française sous l'ordre d'un couvre-feu qui, cela est à noter, ne parait qu'à la suite d'une défaite militaire suivit de l'occupation par les troupes étrangères victorieuses, tel le Paris de 1940 à 1944, quand un coup d'état militaire se produit, comme il en fut dans la capitale du Chili, Santiago, en 1973, lorsque ledit coup d'état échoue ou à la suite d'émeutes incontrôlable et armées, aux Etats-Unis notamment, récurant.

    Nos olibrius français se sont donc permis d'installer un couvre-feu dans la capitale ainsi que dans les plus grandes villes et, ce, à l'occasion d'une pandémie aisément guérissable à peu de frais et n'ayant pas un caractère si dangereux que cela, à la morbidité moindre encore aujourd'hui qu'hier.

    A croire qu'ils voudraient, mais veulent-ils vraiment quelque chose, à ce que la ville lumière s'éteigne comme à l'époque où elle se trouvait sous les bottes de l'Allemagne hitlérienne.

    Ceci au moment même où ils s'aperçoivent, ces pauvres bichoumoumous, que leurs gesticulations ne menaient qu'à la ruine du pays, appelant, invitant, encourageant, convaincant, exhortant les gens à prendre des vacances pour que l'hôtellerie survive.

    Nous plongeant de fait dans une double contrainte, à laquelle nos ribouldouilles sont incapables autant de la concocter que d'y songer, en une façon d'injonction paradoxale:P1050314.JPG

    "Si la pandémie revient bien et que je pars en vacance en en étant atteint je risque de contaminer d'autres personnes, sauf si cette pandémie n'était pas si grave que cela et que je peux partir, quiet, mais alors pourquoi me signifier ces deux messages si contradictoires?

    Cela ne cacherait-il pas quelques plans nauséeux, quelques complots machiavéliques cachés?"

    Voilà ce que se dit chacun en lui-même inconsciemment.

    En fin de compte non, il n'y a pas de Machiavel chez nos nounouilles, tout juste il n'y a plus de commandant à bord, Castex est un premier ministre qui ne ministre plus rien, si tant est qu'il ait un jour ministré quelque chose, quand notre président cire ses propres pompes en se contemplant dans son miroir magique:

    "Médiat, mon beau médiat, suis-je le plus beau et le plus apprécié de tous les présidents?

    -Non," répondit celui-ci, "Trump et Poutine, eux, sont adoré par les foules!

    -Comment," s'insurgea notre démiurge tout puissant, notre génie des alpages, "que l'on fasse appelle à tous les journalistes aux ordres, qu'ils déversent sur eux mon courroux olympien en leur crachant dessus tous mes défauts que je ne veut voir...!"

    Et pendant ce temps là, le navire vogue dans les flots tempétueux d'une économie s'effilochant au gré des élucubrations pandémistes qui se font dire génies géniaux.

    Tout juste il y a-t-il, de temps en temps, une petite voix ministérielle moins sotte que P1050567.JPGles autres qui dit, qui implore: "Euh, je crois que le bateau coule, partez en vacance, peuple adoré, je vous en supplie, je vous en conjure."

     

    Le monde entier rétréci:

    L'un de nos pauvres saltimbanques télévisuels du verbe journalistique empli de fausseté, ouï naguère en une soirée tranquille par votre serviteur, faisait état de ce que le monde entier, lui aussi, luttait contre ce vilain virus aux forces amoindries et, de ce que j'ai pu en saisir, en faisait une liste exhaustive que voici: l'Allemagne, la Belgique, la Hollande, l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Australie, la Suisse, le Canada, le Brésil (en oublierais-je un ou deux?).

    Triste monde rétréci à si peu de pays et à ces moindres continents où même les Etats-Unis-d'Amérique en furent oubliés.

    Puis d'énumérer, presque par gourmandise, comme étant de pure normalité, quelques interdits malfaisants antidémocratiques auxquels les peuples se doivent de se plier, interdiction, chez-soi, de réunion familiale ou amicale de tant de personne, nouvelles réclusions, regroupement dans les rues tout aussi prohibé, fermetures de débit de boisson et de restaurant, obligation du masque sous peine de prison, et j'en omets...P1050230.JPG

    A croire que tous veulent assurément cacher à leur population le fait que, dorénavant et en raison des coupes budgétaires drastiques dans leur système de santé, il n'y a encore que moins de place de réanimation dans leurs et nos centres hospitaliers qu'au printemps dernier.

     

    Zeus commence par rendre fou ceux qu'il veut perdre:

    La folie, c'en est mon hypothèse de travail, s'est emparé de tout ce clergé américanolâtre néolibéral monétariste en diable.

    Dieu Amérique en dollar en en ayant choisi les plus insensés pour leur sacerdoce, se retrouve dorénavant à se coltiner une bande d'énergumènes dont personne ne peut dire la nouvelle bonne et ruineuse idée que chacun prendra.

    Là-bas, outre-Atlantique déclinant, les ânes démocrates et les éléphants républicains s'y disputent, bientôt peut-être bien les armes à la main, de savoir qui gouvernera le pays.

    Chacun mettant toutes ses forces dans la balance, il n'y reste plus personne pour se pencher sur les décisions malséantes des gouvernements de leurs colonies les plus proches d'eux, ceux sus-nommés.

    P1060040.JPGNe jetant qu'un œil rapide sur ce qu'il peut se passer dans ses possessions sans prendre le temps de leur donner quelle qu'ordre que ce soit.

    Sans plus de gouvernail, ces dernières partent à vau-l'eau, se laissant bercer par ces forces mystérieuses de la fadaise la plus crue les menant vers tous les outrages.

    Ailleurs, partout, l'on regarde mi goguenard, mi consterné, cette fuite éperdue de ces gouvernement semblant devenir fou.

    Il n'est que la France, quand nous aurons enfin retrouvé notre destin, quand nous serons enfin sevrés des étouffantes embrassades constrictors de Tonton Sam, quand enfin nous seront libérés du carcan manifeste d'une Union-Européenne sous les fourches Claudine d'une Germanie cachant la même ruine que nous-autres, quand enfin nous en seront à notre indépendance nationale;

    Oui, alors, il ne sera que la France pour calmer ces jeux absurdes et sans sens dedans lequel nous sommes tous, parce qu'une fois encore, ce sont nous, les français, que les peuples attendent pour qu'enfin la réelle modernité puisse émerger.

    Pour qu'enfin le réel progressisme vienne à nous.

     

     

    THEURICP1060185.JPG

  • Trump, d'empire à colonie, suite...

    Ce texte fait suite à celui précédent au même titre ( trump-d-empire-a-colonie-5877267.html ) où j'y explorais les interrelations de dominant à dominé dans une situation coloniale telle que la nôtre.

    Tous deux furent écrit en commentaire sur le site Businessbourse, me semble-t-il (en vrai, je ne me souviens plus exactement où), le premier fut copié-collé tel quel, le second est remanié afin d'y préciser certaines de mes réflexions.

    Mon approche est simple et prend son point d'appui sur le fait que les États-Unis-d'Amérique se trouvent dans une situation de délabrement telle qu'ils ne peuvent progressivement plus assurer leur domination impériale.

    Ce qu'une partie de l'élite britannique a  fort bien saisi, d'où le référendum de Grande-Bretagne d'un brexit qui fut, à mon sens, la conclusion d'une stratégie discrète étendue sur des années.

    Pour nous, français, ainsi que pour les peuples toujours sous le joug de l'oligarchie impériale U.S., il est d'une extrême importance de saisir en plein notre condition de captivité économique, politique et culturelle qui, à y regarder de près, se révèle être de plusieurs niveaux, pour la France, nous pouvons la percevoir comme d'échelle nationale, européenne, étasunienne et internationale.

    En effet, il s'agit  bien d'un ensemble d'oligarques, plus ou moins en accord, au moins sur l'essentiel, plus ou moins en désaccord de qui s'approprie quoi, mais qui, bon an mal an, ne peuvent pas ne pas se connaître et se reconnaître les uns les autres.

    Pour assoir leur pouvoir, ils surent prendre le contrôle de l'administration européenne, des banques et du flux monétaire communautaire, du pouvoir politique des états ainsi que d'une large majorité des médiats.

    DSC_9562.JPG

    Nous en connaissons tous quelques-uns par leur nom, ad-minima de notre propre nation, tel que Bernard Arnaud et Pierre Gattaz en France, chaque pays ayant les siens, partageant, en Union-Européenne, une perception aristocratique de leur position sociale de domination sur la population et de leurs pleins droit, quasi divin, sur elle ainsi que sur l'économie nationale et européenne.

    C'est bien sur l'oligarchie impériale qu'ils se sont jusqu'à maintenant appuyé pour maintenir cette domination.

    D'où leurs angoisses existentielles, bien compréhensibles, lors de ce brexit et au vu de l'affaissement continuel de l'économie européenne et internationale, ne pouvant que conduire à l'effondrement des trois dimension de la globalisation économique, monétaire et bancaire, commercial, routier, maritime et aérien, et industriel.

    Mais ce n'est pas sur ce sujet que porte le texte qui suit.

    Il porte sur la responsabilité qui, désormais, nous échoit, autant en tant que citoyen électeur que de bientôt ancien colonisé, soit la vision que nous devons porter sur l'impérium américanum ainsi que de sa nouvelle évolution politique et économique (l'élection de Monsieur Trump).

    Il porte aussi sur le degré d'importance que nous devons accorder à cette évolution.

    Pour le reste, soit l'oligarchie nationale et européenne, elle n'a d'importance qu'en raison même de la puissance de celle outre-Atlantique et de l'efficience du monétarisme boursier et spéculatif.

    Que l'un des deux disparaisse, ou mieux encore, que ces deux là se retrouvent anéantis et ils ne pourrons qu'inéluctablement les suivre dans cette déroute.

    C'est pourquoi je ne fait qu'aborder ce thème qu'ici-même et non pas à sa suite.

    PICT0286.JPGIl est illusoire de penser que Trump soit réformateur pour notre propre intérêt, il l'est, soit, mais essentiellement pour celui de son pays.

    C'est pourquoi mon texte précédent montrait la responsabilité qui nous incombe, nous, colonisés, de penser notre position de dominés.

    Il y a historiquement, si je ne fais pas erreur, huit raisons pour lesquelles un peuple se débarrasse d'une domination impériale, et la plupart du temps elles se conjuguent toutes l'une l'autre:

    -L'affaiblissement économique de l'empire dû à l'autophagie de son oligarchie, soit l’absorption, par elle, des richesses de sa population et de celles de ses possessions;

    -L'affaiblissement militaire de l'empire, pour les mêmes raisons;

    -Affaiblissement politique -idem-;

    -Le prix de ces colonies rapportant moins que ce qu'elles ne coûtent-idem-;

    -L'intervention d'une ou de plusieurs puissances montantes-idem-;

    -La décision des colonies de se débarrasser du colonisateur-idem-;

    -Le recentrage du pays colonisateur au sein de ses frontières, dû à son appauvrissement -idem-;

    -Et au pire, déstabilisation du pays colonisateur telle qu'il peut en venir à se désagréger et disparaître et ce, toujours pour les mêmes raisons.

    Ainsi, les États-Unis-d'Amérique sont aujourd'hui dans une situation déplorable, je me suis amusé, ici même, si je puis dire, à reprendre deux chiffres fournis sur Businessbourse, celui du nombre de ses habitants et celui du chômage qui y sévit et ai recalculé le pourcentage de chômeur qui y prévaut, une simple règle de trois suffis ( reflexion-mathematique-sur-le-pourcentage-de-chomeurs-aux-u-5861010.html ).

    D'une population d'un petit peu plus que 324 millions, moins vingt pourcent dePICT0374.JPG personnes n'ayant pas l'âge de travailler, sur 102 millions de chômeurs, j'en suis arrivé à près de 40% de chômage, bien loin des 5% officiels et des 23% officieux annoncés et claironnés par les chroniqueurs et commentateurs économiques.

    La conclusion se fait d'elle-même, ce pays est exsangue et n'est plus en mesure de quoi que ce soit, sauf à de la gesticulation ou de la fuite en avant, d'où la nécessité pour les électeurs étasuniens d'écarter Madame Clinton (j'y reviendrais).

    Une fois cela fait et au vu de cette situation U.S. déplorable tant en tant qu'empire que de  nation, c'est à nous de nous prendre en main, le reste ne nous concernant plus, c'est leur problème, pas le nôtre!

    Sauf à vouloir rester sous le giron étasunien, ce qui, là encore, est un processus historique redondant et naturel.

    Mais c'est là que se situe l'importance de nos aspirations, c'est de cela que nous devons impérativement prendre conscience:

    L'empire U.S. n'est plus que son ombre, presque un cadavre, nous n'avons plus à en suivre les ordres, ni ses modes, ni ses exigences, ni ses multiples vexations dont nous sommes tellement habitués que nous ne les voyons plus, ni même ses rodomontades et ses manipulations multiples et dérisoires.

    Toutefois, trois pièges nous attendent encore.

    -Le premier consisterait à rechercher un nouvel empire de remplacement, ce que firent les anciens pays de l'est sous domination soviétique qui allèrent tout droit, dès que l'U.R.S.S. eût disparu, présenter leurs hommages aux U.S.A. qui les placèrent aussitôt sous la dépendance de  l'U.E.€./O.T.A.N..

    P1000622.JPGCe que nous pouvons dès maintenant percevoir au travers des œillades appuyées de Messieurs Fillon, Junker, Phillippot et de Madame Le Pen, à l'endroit de la Russie poutinienne.

    -Le deuxième serait le délitement du pays, ce que risque l'Allemagne, beaucoup moins la France.

    La très ancienne tradition jacobine de notre pays, de nature régulatrice, empêche en effet que ses populations diverses le composant aient, au fond d'elles-mêmes, une réelle volonté de se diviser.

    En revanche, la Germanie, qui elle s'était déjà désagrégée au XVIII° siècle lorsque le Saint-Empire-Romain-Germanique perdait de sa substance, et il n'eut ensuite besoin, à Napoléon 1er., que de peu d'effort pour faire disparaître définitivement l'Empire de Charles Quint, pourrait facilement disparaître en tant qu'Allemagne unifiée.

    -Le troisième piège serait de vouloir devenir empire à la place de l'empire.

    Ainsi ce même Saint-Empire-Romain-Germanique était devenu tel en référence à l'empire romain qui avait disparu, en remplacement, en quelque sorte.

    Cette tendance pouvant être bien plus dangereuse que les deux précédentes.

     

    Quoi qu'il en soit, par nature, les empires ne peuvent pas durer, ceci étant dû à ce que sa création nécessite l'existence d'une oligarchie, et si elle n'existe pas lors du début du développement impérial, celui-ci la génèrera, du-dedans comme au-dehors de ses frontières.

    Et elle, cette oligarchie impériale, n'existe et se développe que grâce aux richesses qu'elle tire de ses possessions nouvelles provenant de l'expansion coloniale.

    Mais dès que le-dit empire a atteint ses limites en fonction des capacités dePICT0296.JPG déplacement de l'époque, à pied, à cheval, en voiture, en bateau, en avion, la-dite oligarchie, parce qu'elle conserve son dynamisme, son désir, voire son besoin existentiel de domination et de richesse, commence à absorber les avoirs à l'intérieur même de l'empire, ceux de son propre peuple comme ceux des peuples conquis et soumis.

    Cela nécessitant le contrôle hégémonique de la politique, de la puissance publique et, aujourd'hui, des médiats.

    Ce qui conduit également à l'affaiblissement continuelle de ses forces armées, fer de lance de son dynamisme, de leur désorganisation les conduisant à une faiblesse devenant à la fin tragique, face à d'autres forces militaires.

    Là commence le délitement impérial jusqu'à que cela l'affaiblisse à un tel point qu'il finît par disparaître.

     

    Les U.S.A. furent l'empire ultime parce que les moyens de déplacements modernes sont devenus tellement rapide que les étasuniens en ont conquis la planète entière, sous une forme ou une autre, dès la disparition de l'U.R.S.S. (1991) et, ce, pendant dix ans environ, pour ensuite commencer doucement à sombrer dès l'entrée dans le XXI° siècle.

    Là où commença les crises économiques les plus graves (1999/2001), ceci expliquant cela.

    Trump comme Clinton font certes parti de cette oligarchie, le premier à un coté autocratique qui me déplait.

    Hormis cela, quand une personnalité à la volonté de vouloir prendre le pouvoir à 70 ans, c'est qu'il est soit fou, soit sage, la question restant de savoir quelle est réellement la constitution psychologique du nouveau président des E.U.A..

    La seconde, Madame Clinton, paraissant malade, aux agissements plus que douteux, aux malversations paraissant aussi nombreuses que diverses et, surtout, tendant, dans ses discours, à nous mener vers une guerre d'avec la Russie, évidemment désastreuse pour tous, devait absolument être écartée de tout pouvoir de nuisance.

    Mais lui, Monsieur Trump, comme tellement d'autres, ici comme là-bas, ne veulent tant pas voir l'effondrement économique qui vient, qu'ici comme là-bas, lui comme la plupart des responsables politiques et économiques, seront débordés par un tel basculement.

    IMGP0478.JPGEt cet effondrement de la globalisation provient des causes que j'ai montré plus haut, c'est pourquoi tant de pays se désolidarisent du dollar et, pour certains, comme l'Arabie-Séoudite, nous les refourguent en achetant tous ce qui passe à leur porté avec cette monnaie sans valeur que, part ailleurs, ils ne savent plus que faire.

     

    De fait, l'empire n'est déjà plus, c'est cela aussi et même surtout que nous devons penser, le reste ne les concernant qu'eux, les Amériques et les américains, pour nous, tout ce qui concerne leur nation sont leurs problèmes, pas le nôtre.

    Sauf en ce qui intéresse nos relations avec eux, notre décolonisation sur tous les plans, politiques, économiques, culturels, les échanges naturels entre des états matures et indépendants, les débats, nos désaccords, eux aussi naturels.

    Mais, et en cela ce texte peut sembler paradoxal, notre question centrale devrait être désormais: comment faire après la disparition de cet empire, de l'Union-Européenne, de l'euro et de toute une classe politique, journalistique et économique nous dominant et dominée par l'empire, habituée à lui obéir, qui ne comprend déjà plus rien à rien et qui se tiennent tous la main?

    Je me répète, les affaires américaines ne nous concernent plus, d'où les crises d'hystérie de toutes sortes de nos élites et édiles, jouant en interne à notre pays à l'américanisation outrancière, ainsi, pour moi, ces primaires françaises imbéciles ne sont que des crises d'hystéries de notre classe dirigeante éreintée et rien d'autre.

    Là nous échoit notre première responsabilité, soit de ne plus considérer les États-Unis-d'Amérique que comme un pays comme un autre, pas plus ni moins, pouvant disparaître du jour au lendemain.

    Notre deuxième responsabilité est de recouvrer et retrouver notre culture, quand bien même celle-ci sera naturellement coloriée, bigarrée, entremêlée de celle étasunienne, mais faire en sorte qu'elle ne nous étouffe plus sous son offre si facile tout autant, maintenant, qu'affligeante et infantilisante.

    Notre troisième responsabilité se doit d''être, dès à présent, philosophique et historique, parce que avant même de toute mise en œuvre, toute refonte politique, il faut d'abord penser notre position d'ancien dominé, la comprendre, tirer toute la substance de cette expérience collective s'étendant sur plus de 70 ans, voire du siècle.

    Enfin, reprendre en main la vie de notre nation, de notre état, de la politique de notre pays, de notre destin de peuple souverain, de nos frontières, de notre volonté collective, de retrouver et recouvrer notre indépendance se doit de devenir notre quatrième responsabilité, peut-être la plus importante d'entre toutes, parce que c'est cela, la politique souveraine du peuple, qui mène capturées 2006-8-1 00004.JPG les populations, les pays, les nations, les états, vers leur futur.

    Et non pas une quelconque domination de qui que ce soit sur qui que ce soit, pouvant conduire au pires des situations et des mésaventures, les empires en déliquescence furent, sont et seront toujours un danger pour les nations colonisées, leur survie impériale en dépendant.

    Voyez l'histoire proche et lointaine.

     

    Ainsi, quand bien même Monsieur Trump tenterait de réformer son pays de telle façon que celui-ci retrouve sa vigueur d'antan, qu'il le puisse ou n'arriverait à rien, cela ne nous concerne plus en rien, du-moins en tant que peuple dominé.

    Quand bien même Monsieur Trump voulait tenter de faire se per

  • Réflexions sur la fin des empires.

    Voici un texte que j'avais publié pile-poil en Avril 2014, comme le temps passe (s'il repassait, ce serait bien pour mon linge), et, à l'aune de 2018, celui-ci me semble d'autant plus pertinent.

    Je le reprends donc et vais le retravailler pour le rendre plus précis.

    Mais, dans l'idée, je ne rejette rien des hypothèses de base que j'avais posé du processus en cours dans les Amériques.

    Ce pays, les États-Unis-d'Amérique, se trouve dorénavant en but à son déclin avancé, et si Monsieur Trump y fut élu en tant que président c'est en raison même de cette situation.

    Certes, ce billet est un essai consistant à démontrer (poil au nez) que ce qu'il se passe en ce moment, les égarements multiples en Syrie et en Ukraine notamment, n'est en rien surprenant mais est la résultante de la décadence impériale.

    Cependant nous, en tant que colonisés sous la bannière de l'Union-Européenne, nous nous devons impérativement de nous débarrasser des sédiments culturels P1010325.JPGU.S. qui, depuis de longues décennies, se sont largement stratifiés en générant, en nous, un état d'acculturation prononcé.

    Ceci étant d'une nécessité absolu (poil au...dessus) ou, sinon, nous nous retrouverions, lorsque le système économique U.S., et dès lors mondialisé, aura cessé tout fonctionnement, au-devant d'immenses difficultés psychosociales, ceci parce que notre libération du joug étasunien ne proviendrait pas d'une décision suivit d'une action collective, mais de la simple survenue d'aléas se situant hors de notre volonté.

    Ce que nous pouvons déjà percevoir dans le milieu oligarchique national et européen où, par exemple, aucune réaction ne s'y fait montre lorsque les bourses U.S., pour se renflouer, ponctionnent, sans vergogne aucune, les richesses du C.A.C.40 français ou du D.A.X. allemand (je ne retrouve plus la vidéo qui, sur Businessbourse, en faisant état).

    Ce manque de réaction est compréhensible en raison même de l'angoisse montante chez nos élites économiques, mais aussi politique et journalistique, en raison de leur confuse compréhension de cette fin prochaine.

    N'oublions pas, en effet, que, si chacun de nous et aussi collectivement nous agissions sur notre milieu (poil aux yeux, cil), le milieu, par nature, agit tout autant sur nous en un échange continuel.

    Une domination telle que peut l'être celle impériale structure autant les sociétés asservies que chacun des individus qui les composent, au même titre que l'empire et sa population en viennent à être ordonnancé, de moindre façon, par les peuples dominés.P1010362.JPG

    Ces élites des pays colonisés ont, plus que tout autre, la crainte en une disparition impériale puisque leur pouvoir ne s'assoie désormais que par sa seule existence: l'empire ne peut exister que si et seulement si il est aidé par l'autorité en place, ou du-moins se disant telle, cette dernière en en tirant tout son bénéfice.

    C'est pourquoi les oligarques eurolâtres, mais surtout américanolâtre, se laisse piller sans que nul ne moufte: ils savent que la disparition de l'impérium signera de manière définitive leur hégémonie sur leur nation, ainsi payent-ils le prix de leur survie.

    Mécanisme que nous pouvons, là encore, remarquer tout au long de l'histoire.

    Un dernier point remarquable en ce préambule, l'extraordinaire ressemblance entre ce que fut l'empire (poêle à frire) romain et celui américain, surtout dans cette relation que le premier avait établi avec la Grèce antique et celle que le second a construit avec l'Europe et peut-être d'avec la Russie qui se considère toujours comme la descendante de l'Empire-Romain-d'Orient, de Byzance.

    Or, tout comme l'empire romain le fit en son époque, l'empire américain est en train de se replier sur ses bases arrières, ce qui est l'une des raisons, la principale peut-être, pour laquelle elle est en train de déstabiliser la France pour qu'elle en vienne au France-quitte, ceci dans l'esprit de détruire l'Union-Européenne.

    Ce que l'Allemagne, désormais, sait pertinemment et qui serait à son relatif avantage.

    D'ailleurs, l'une des raisons pour lesquelles il y eut ce bombardement en Syrie, à cause d'un supposé usage de gaz de combat de la part de l'armée syrienne qui ne tient pas la route, fut justement d'affaiblir grandement un Monsieur Macron qui, décidément ne comprend rien à la nature de la politique et qui a pris là des risques incommensurable, sur les bons conseils de Madame May (au joli mois, poil aux doigts).

    Le texte, donc, que je vous propose en seconde partie, consiste à une explication des raisons pour lesquelles un empire est, par nature, mortel.

    Parce que, en toute chose, il est bien de détenir une compréhension théorique du contexte de la complexité qui nous confronte pour résoudre au mieux les problèmes qu'il peut nous causer, bien que, bien sûr, il puisse être possible de s'en passer, ce qui serait dommage puisque cela P1010412.JPGnous permettrait de nous en faciliter la tâche.

    C’est vrai, les institutions de l'Union-Européenne sont faites et bloquées de telles sortes, les pressions sur les élus sont d’une telle violence, le médiocre envahissement culturel américain est d’une telle puissance, et ici je ne désigne pas le jazz mais le rap et les feuilletons télés, les médiats officiels sont à ce point verrouillés, la doxa dogmatique du néolibéralisme à conquis à un tel point les esprits et les cœurs que nombreux sont ceux ne voyant pas comment nous pourrions nous débarrasser de tout ce fatras sans que nous ne devions attendre sa fin prochaine, la fin prochaine des U.S.A., soit la ruine universelle!

    Alors, me diriez-vous, il n’y aurait-il rien à faire?

    il me semble que si, il nous reste l’immense, l’incommensurable travail de préparer cette échéance, mieux encore, d'en devancer l'avènement.

    Mais ce système, se dit-il, est bien trop solide, bien trop socialement et politiquement ancré dans notre société pour que nous puissions envisager sa disparition, son effacement, et puis, comment voulez-vous qu’il soit possible qu’un empire comme celui qu’est l’Amérique puisse disparaître?P1010378.JPG

    Je vous répondrais que tout empire ne peut que disparaître pour deux raisons:

    1) Par son propre poids dû à la puissance de son oligarchie:

    Il y a délitement progressif de la raison même qui fait l’émergence d’un empire, la recherche du pouvoir et de la richesse économique de son oligarchie, cela facilité par un ensemble culturel, militaire et/ou guerrier et institutionnel efficace et agressif.

    Cet ensemble ayant d'origine une structure anthropologique relativement archaïque.

    Pourquoi cette recherche infini de pouvoir et de richesse de la part de l'oligarchie (qui se développe soit avant, soit pendant l'expansion coloniale) d’un empire en construction?

    Parce que, quelle que soit l’époque, le monde est toujours fini et qu'en chaque pays ces richesses sont d'autant plus limitées, d'où le développement de cet empire: .

    Ensuite survient l'épuisement:

    Que ce soit celle de l’empire romain, des empires coloniaux européens, de la duale guerre froide entre les deux empires U.S.A./U.R.S.S. ou de l’empire américain tel P1010395.JPGque nous le vivons depuis le début des années 90, cette accumulation de richesse d’un empire arrive toujours à la limite de capacité de production de son peuple propre et des peuples mis sous son joug dû à la finitude du monde conquis: il ne peut plus y avoir d'expansion.

    Parce que un empire ne vit et, surtout, ne survit que grâce à son expansion, cette expansion dépendant étroitement des capacités de déplacement de l'époque, à pied, à cheval, en bateau à voile ou en voiture et aéroplane.

    Une fois les limites dues à ce mode de déplacement atteintes, le processus d'expansion cesse puis, progressivement, vient le déclin suivit de la disparition de l'empire, inexorablement.

    C'est le paradoxe d'expansion devant lequel ne peut que se retrouver tout empire.

    C’est cette limite qui va progressivement déliter le-dit empire et conduire aux divers processus suicidaires qui ont prévalu à la fin de chacun d'entre-eux.

    La raison en étant que son oligarchie, ne se développant qu'en raison de son appropriation des richesses des peuples nouvellement conquis, n'en trouvant plus suffisamment pour suffire à son opulence dès le maximum de l'expansion impériale atteinte, n'a plus d'autre solution existentielle que de se retourner contre son peuple et les peuples colonisés pour en absorber le plus possible des ressources.

    ( C'est pourquoi il est dit que les empires européens coûtaient plus chers, peu de temps avant leur disparition, aux nations conquérantes que ce que leurs coloniesP1010381.JPG rapportaient, les oligarques insatiables se servaient amplement, il est à remarquer qu'en raison des faits historiques, nos oligarques d'aujourd'hui, logiquement eurolâtres et américanolâtres, sont les descendant directes de ceux des empires européens. )

    Ce que nous pourrions appeler "l'autophagie impériale".

    Ce phénomène, que nous pouvons parfaitement voir à l’œuvre actuellement aux U.S.A. et dans l'U.E., et dont les effets se font ressentir par l'appauvrissement continuel des populations, se double d'un second, intimement lié au premier, et que nous pouvons facilement nommer la faillite intellectuelle et morale impériale.

    2) La faillite intellectuelle et morale des oligarques impériaux:

    (Faillite morale bien entendu accompagné de l'épuisement éthique, la morale concernant l'espace des interdits en lisière entre l'individu et la société pour devenir, pour le premier, surmoi lorsque cela concerne la personne en propre.

    L'éthique, elle, concerne toutes les structures professionnelles, économies ou non, légales ou non, de ce que je nomme les "entités sociales" et se rapporte aux mécanismes de bons fonctionnements internes de chacune des-dites entités P1010360.JPGsociales.

    Lorsqu'il y a manquement d'éthique, par exemple, la banque-centrale qui produit tant de monnaie que cela lui fait perdre toute valeur nominale intrinsèque, ou le journal préférant divulguer de la propagande d'état ou oligarchique plutôt que d'informer véritablement les lecteurs ou les téléspectateurs, il y a de l'anti-éthique;

    Quand cet anti-éthique devient institutionnel et se généralise, l'entité sociale non-éthique se dégrade progressivement en entrainant avec elle toutes les autres entités sociales qui lui sont liés, ce manquement d'éthique provenant de cette déchéance morale et intellectuelle que j'étudie ci-dessous.)

    Et d’où provient cette faillite intellectuelle et morale?

    En raison même de l’épuisement des ressources de cet empire, le mettant de ce fait en danger,  son oligarchie comprend plus ou moins consciemment sa prochaine disparition ce qui, dès lors, la place dans un ensemble de mécanisme de survie avec tout ce que cela entend d’agressivité, de trahison et de vilénies tournée autant envers son peuple que sur ceux étant sous sa domination.

    Agressivité tournée même vers ses voisins non dominés, d'où les défaites de fin d'empire remplissant l'histoire.

    Surtout, dans ces mécanismes de survie, ces élites ne recherchent plus un quelconque dynamisme d’expansion, ce qui lui est dorénavant impossible, dynamisme qui était auparavant suivit de son corolaire intellectuel, donc éthique,P1010219.JPG suivant la définition que j'en ai donné, lui montrant ce qu’il peut et comment le faire, et moral, qui lui déterminait ses limites.

    ( Il est à remarquer la baisse de qualité des manipulations impériales en raison de cette baisse de puissance intellectuelle, et, logiquement, de l'infantilisation oligarchique par la réduction progressive de cette structure psychique particulière qu'est le Surmoi, substrat essentiel à toute morale, étant entendu que les oligarques européens ne dominent leur pays respectif et l'Union-Européenne que par la grâce de notre maître étasunien et doivent donc leur être soumis, or l'intelligence ne peut être soumise, sauf à se qu'elle se restreigne à la mesure de cette soumission.

    Nous voyons également le lien entre l'intellect et la morale, liés l'un l'autre dans l'action et la réflexion par le couple faisabilité/limite, il est à remarquer que l'inventivité nécessite un affaiblissement du surmoi et donc de la morale, l'affaiblissement intellectuel des élites étasuniennes fait que leurs coups géopolitiques, bien que restant inventifs, n'aboutissent à rien du fait de cet affaiblissement intellectuel.

    Je dois rajouter que la personne amorale, par nature créatrice, connait les interdits, dès lors le surmoi et la morale, mais sait s'en écarter suffisamment pour libérer sa créativité, il est possible aussi qu'elle établisse sa propre morale pouvant, parfois, avoir plus de valeur humaine que celle collective.

    P1010269.JPGLa personne immorale est immature et infantile, elle a un surmoi très faible et fragile, a des difficultés, voire une impossibilité, pour reconnaître la valeur de la morale et peut s'en écarter à en devenir un parfais asocial, si ce n'est un psychopathe.)

    Pourquoi cette faillite intellectuelle et morale?

    Parce que le premier montre l'inéluctabilité de l'effondrement de l'empire et que le second révèle la plus totale amoralité des actions menées pour faire survivre cet empire et donc ces élites.

    C’est pourquoi les étasuniens actuels font n’importe quoi, n’importe comment.

    Ce processus ne faisant qu’accélérer et accentuer le délitement de cet empire.

    L’assassinat d’Aetius, le vainqueur des champs Catalauniques, par l’empereur Valentin III est de même nature et signait déjà la fin de la Rome impériale.

    Les deux guerres mondiales européennes aussi annoncèrent les décolonisations.

    Cette déchéance morale et intellectuelle se développant au même rythme que la déliquescence de cet empire.

    Ensuite survient le basculement ou effondrement de celui-ci qui prend toujours la forme de ce qui fut sa puissance première, ce sur quoi il s’était assis, son type principal d'organisation pour développer son hégémonie, ce grâce à quoi il put devenir la puissance majeur d'une époque et, suivant les capacités de déplacement de la période, d'une région.

    Ce fut pour les  européens la guerre, pour les romains leurs institutions et, aujourd'hui, pour les américains, bientôt l'économie.

    Pour l’empire chinois, sa spécificité fut qu’il a toujours tout géré en interne, étant, P1010389.JPGd’une certaine façon et grâce à sa dimension et son unité géographique, même relative, refermé sur lui-même, ses réguliers effondrements lui ont donc permis de renouveler, avec le temps, simplement ses élites, elle sut se libérer par elle-même des européens et des japonais.

    Toutefois elle se nomme elle-même "Empire du Milieu"...

    L'inde est surtout une unité géographique, se considère, avec raison, comme étant un pays jeune et complexe, et ne fut unifiée que par les armes britanniques dont elle sut, elle aussi, s'en libérer du joug.

    La Russie, d'empire est devenue confédération, ce qui fut une décision d'une grande sagesse.

    L'Union-Européenne, de sa construction progressive, n'a d'existence que de la volonté et la domination étasunienne, des faiblesses mortifères de ses élites et de ses oligarques, du désir des peuples de vivre en paix et de ne plus crever de faim; son effondrement mènera à une séparation stricte des pays (avec des alliances probables et nécessaires avec les voisins proches ou lointains), effondrement évident puisque contradictoire d'avec les discours tenus: son existence mène en effet à des risques de guerre (à cause de la Syrie et de l'Ukraine notamment), au retour, sinon de la faim, du-moins à la pauvreté et, dans certains états, je le suppute (bonjour madame), au retour de la disette.

    Quand aux États-Unis-d'Amérique, ils sont aujourd'hui au bord de leur banqueroute, c’est pourquoi il est impératif d’envisager cette ruine prochaine, leur P1010206.JPGdisparition et à toutes les symboliques auxquelles cet empire nous a lié.

    Ou peut-être avant, avec l'aide impériale, ce qui serait pour le moins coquasse, à ce que nous quittions cette union par nous-mêmes, elle si ubuesque, tyrannique, dangereuse, stupide et mortifère, ce qui serait dès lors pour nous du plus grand des bienfaits.

  • De la rétrogression historique à Macron: l'empereur sera-t-il bientôt déchu?

    A l'introduction qui vient, je le fais précéder de ce petit préambule de dernière minute qui me semble nécessaire.

    Ce fut hier, en effet, d'abord en regardant une vidéo de Monsieur Biberian que je ne retrouve pas, datant d'un mois (je vous conseille celle-ci pour celui qui ne connais pas grand chose aux atomes et de leur fusion et fission) traitant, lors d'une conférence, de la fusion froide, où il  y expliquait le conservatisme de ses paires face aux idées nouvelles.

    Puis c'est en songeant à l'accueil possible du billet que je vous propose aujourd'hui, que je me suis rendu compte que mon problème principal est que je sors doublement du cadre de référence conceptuel social de notre époque.

    Déjà en raison de mon statut auquel je ne fais que peu de cachotteries, j'ai le Certificat d’Étude Primaire en sa dernière année d'existence (allez-y voir, les jeunes, de quoi il en retourne), un C.A.P. horticole, été deux ans jardinier communal, pendant 25 ans conducteur de bus à la R.A.T.P. et entre les deux fait plein de petits boulots.

    DSC00065.JPGMais aussi du fait que je ne porte pas un regard habituel sur les événements et prend souvent des positions largement différentes de ce qu'il se dit sur tout un ensemble de sujets.

    Je sors donc doublement de ce cadre de référence et, en cela, je me retrouve à être provocateur sans que cela soit recherché de quelle que manière que ce soit.

    Si, ma seule provocation, si tant est que ça en soit une, est de montrer qu'il est possible de penser par soi-même quel que soit le niveau d'étude de chacun, le principal étant de s'instruire continuellement.

    Je conçois parfaitement que d'aborder des sujets comme il peut en être de l'évolution des ancêtres des singes ou de la présence des extraterrestres, que je nomme les E.I.N.T., les Être Intelligents Non Terrestres, peut surprendre, voire choquer.

    Mais je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas écrire sur ces thèmes qui sont tout aussi sérieux que bien d'autres.

    Le cadre de référence conceptuel social étant l'horizon collectif de ce qui fait sens.P1000898.JPG

    Je ne vais pas m'appesantir la-dessus, vous laissant aux deux lectures suivantes.

     

    J'avais largement commencé à écrire ce texte avant de retrouver le précédent dans mes archives, puis de vous le proposer avant-hier.

    Or, il s'est révélé ces deux-ci sont intimement liés.

    Cette rétrogression historique (en  fin de page), dont je vous avais déjà fait part à plusieurs reprises, entre-autre en vous faisant remarquer le retour de la barbe et la ressemblance entre le burkini et les vêtements de bain que portaient les femmes françaises à la fin du XIX° siècle, pourrait, là encore, s'exprimer par la confrontation, aujourd'hui seulement économique et politique, entre un diablement dérisoire Macron se prenant désormais pour une sorte de Napoléon III dit, par Victor Hugo, le petit, et une Madame Merkel très loin de ce que fut Bismarck.

    Certes, il n'y a rien à voir entre la Prusse de l'époque qui, grâce à Otto Von Bismarck, sut recomposer, de 1862 à 1871, le Saint-Empire-Romain-Germanique défunt sous la forme de l'Allemagne, ainsi que Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, aventurier qui tenta un coup d'état en 1840, fut élu Président de la II° République en 1848 et, en 1852, fut sacré empereur sous le nom de Napoléon P1010318.JPGIII, puis qui abdiqua lors de la guerre de 1870 après la défaite de Sedan.

    Et l'époque actuelle où, de Bismarck nous avons, en Allemagne, Madame Merkel, et en France, de Napoléon III nous en sommes revenu à ce pauvre Monsieur Macron, grandeur et décadence.

    Mais ce qui est remarquable c'est la singulière similitude qui semble prendre corps entre la fin de ce troisième quart du XIX° siècle et l'achèvement de la deuxième décennies du XXI°.

    Bon, bon, je sais, cette similitude paraît tirée par les cheveux, d'autant plus que rien pour l'instant n'est réellement en place, comme souvent je fais ici de la prédictivité en partant du principe que nous sommes entrés dans une phase de rétrogression historique avec, lié, une manière de répétitivité historique.

    Ce fut le refus du Gouvernement allemand de participer aux (petites) frappes en Syrie qui me fit me demander si, par hasard, la Germanie n'aurait pas saisi le repli stratégique qu'effectue l'empire étasunien (là encore, je n'en ai que des preuves peu assurées).

    Mais cela me paraît logique au vu de la situation économique catastrophique dedans laquelle se retrouve les États-Unis-d'Amérique et, comme le firent les romains en leur temps en Bretagne (la Grande-Bretagne d'aujourd'hui), les américains retirent discrètement leurs troupes de l'Europe, mais pas seulement de là.

    C'est pour cela que ce sont les forces spéciales françaises qui furent envoyées aiderP1010087.JPG les kurdes pro-américains à lutter contre l'armée turque, plutôt que celles étasuniennes.

    Donc, bientôt, la France et l'Allemagne vont se retrouver à se regarder en chien de faïence au sein de l'Union-Européenne.

    Allemagne qui semble vouloir quitter une Union-Européenne débutant sa débandade, ceci du fait de l'éloignement progressif de Tonton Sam, mais surtout de percevoir la faiblesse montante de l'empire.

    Elle ne peut donc, à mon sens, que de décider de reprendre sa souveraineté, d'autant plus que l'U.E. la met au-devant de risques économiques ne pouvant que s'aggraver avec le temps (Target 2).

    Mais son problème est que, même si une bonne part de sa population ne serait pas vraiment contre, son oligarchie, elle, ne peut que rester, au moins pour partie, résolument unioniste.

    De l'autre coté du Rhin nous avons le gouvernement Macron et son  président (allez jusqu'à la rose rose pour savoir comment je le perçois) qui de Zeus en fut devenu roi, puis de roi en est maintenant à prendre des allures impériales, décidant de tout, même des actions militaires.

    C'est pourquoi il en vient à être comparé à Napoléon III.

    Ce qui correspond à ce que j'affirme depuis quelques temps, nous entrons dans une P1010215.JPGphase de rétrogression historique, en voici, me semble-t-il, les mécanismes politique qui l'y accompagnent.

    Je laisse à d'autres, qui le font bien mieux que moi, ici, , et encore en cet endroit (portez attention après 3mn 07, le sujet est d'importance et j'y reviendrai plus loin), en cette petite liste non exhaustive, le soin de développer leur réflexion sur les dernières événements syriens.

    Quand à ce qu'il en est des miennes, de réflexion, je les porterai sur ces effets de retour sociétaux passé, cette moderne rétrogression historique, que ces affaires ridicules et contreproductives syriennes (tout dépend pour qui) ne peut qu'avoir accéléré en France.

    Et oui, c'est qu'à force d'agacer l'ours russe, à cause de l'empressement à l'obéissance de notre gouvernement, la population française en est venu à avoir une trouille bleue des zèles guerriers de notre cher président.

    Et vous-mêmes, amis lecteurs, combien d'entre-vous n'ont-ils pas craint qu'à cause  des gesticulations militaristes de notre tout petit empereur national, notre pays ne se retrouve à se confronter avec une Russie qui, lorsqu'elle est attaquée, sait montrer des ressources insoupçonnées?

    Dès lors, comme affirmé plus haut, si je reprends ma théorie de la rétrogression historique, Monsieur Macron ne peut pas ne pas être comparé à un Napoléon III proche (déjà) de son abdication  avec, comme cour, ses ministres et notre oligarchie décatie à laquelle il semble ne plus vouloir se soumettre: ses maîtres ont perdu le contrôle de leur créature .

    A la place, il suit, avec l'appétit d'un enfant devant un monceau de soldats de plomb, les directives intéressés de Madame May (au joli mois), je ne trouve pas la vidéo, mais je me souviens de l'avoir vu, aux informations télé, entouré de gens si sérieux, regarder la caméra avec ce sourire enfantin aux lèvres du gamin qui va jouer à la guerre.

    Je me demande donc si, en réalité, lui, le nain politique, ne serait pas devenu le dindon d'une farce dont le but serait d'accentuer la déstabilisation de la France.

    C'est que sa position politique s'est plus que fragilisé, à ce Napoléon le tout petit, petit, petit, petit.

    Comment, déjà, croyez-vous que va réagir le peuple après une telle frayeur, juste au moment ou les grèves commencent à embraser le pays et que deux à trois milliersP1010118.JPG de policiers n'arrivent pas à calmer une poignée de zadiste?

    Et surtout, comment doivent déjà réagir les radio-éléments du R.E.M. de l'Assemblée-Nationale, qui doivent avoir en main bien plus d'informations que nous-autres, pauvres manants, ne pourrions jamais obtenir?

    Il se dit que des missiles envoyés par la tripartie U.S., R.U. et France sur la Syrie, 68% pour les russes, 69% pour des militaires étasuniens, furent descendus par de vieux anti-missiles modernisés fournis aux syriens par les  russes, des antiquités améliorées, soit plus des trois-cinquièmes des bombinettes dézinguées, mazette...

    Certes, il y a, chez les élus du parti macronien offert gracieusement à notre généralissime, certains qui doivent, dur comme fer, considérer que notre impérial président dit et agit avec la grâce du génie et de la lumière divine.

    Mais les autres, tous les autres, ne commencent-ils pas à se poser de sérieuses questions?

    Au début, soit maintenant, ils doivent juste ronchonner dans leur coin, s'interroger de savoir si Monsieur Macron ne risquerait pas de nous mener à une guerre qui ne pourrait qu'être désastreuse pour notre pays, se dire que leur chef n'est pas à sa place, qu'il est dangereux de suivre les recommandations empressées des U.S.A. et des britanniques, que lui-même serait dangereux.

    P1010376.JPGPuis, petit à petit, bientôt, plus tard, bruisseront des chuchotis dans les allées de l'Assemblée-Nationale, de se demander si cet homme est vraiment un démocrate, si, en vrai, il ne les conduirait pas à leur débâcle, si se qu'il se dit serait vrai, qu'il aurait la trahison dans la peau, que ce ne serait qu'un pantin, puis un minus et enfin un raté et un traitre.

    C'est fou ce que la peur peut générer de réactions.

    Dans la population il ne peut qu'en être de même, mais en pire.

    Tout le monde à pu voir à la télé son niais sourire quand il était entouré de ses conseillés militaires, celui d'un gamin qui fait joujou avec tous ses pouvoirs.

    Je vous l'ai dit auparavant, il prend son pied.

    Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour imaginer ce qu'une multitude de gens doit penser dorénavant de lui en nombre noms d'oiseaux.

    Les citoyens ont eu trop peur, trop d'angoisses, furent part trop effrayés, que ce soit consciemment ou inconsciemment, et, quoi qu'il se passe et se passera à partir de maintenant, ils considèreront que celui qui est la cause de cette peur, de cette angoisse, de cette frayeur, que la raison de cette terrible douleur psychique et de tout ce qui la représente doit disparaître.

    (Étant entendu que je décris là un mécanisme de survie instinctuelle, primitive et le plus souvent inconsciente, les français ne vont pas tous se ruer du jour au P1010040.JPGlendemain à l’Élisée, à l'Assemblée-Nationale ou chez Monsieur Attali les armes à la main, bien sûr que non.

    Mais que maintenant que le tocsin a sonné dans leur tête,  même s'il ne tinte désormais plus du haut des clochers des églises, même si cela n'est pas conscient, même si les explications qui en sont et seront données n'aurions rien à voir avec ces événements, leur haine pour tous ceux qui suivirent et surtout suivent encore ce capitaine de bateau ivre va devenir inextinguible.

    Les citoyens ont eu trop peur, parce que cela à réveillé en eux une mémoire profondément enfouie depuis deux, trois, quatre générations qui a resurgi d'un coup en les traumatisant sans même qu'ils ne s'en soient rendu compte.

    Et oui, l'inconscient sociale conserve en lui de très lointains souvenir, infiniment plus anciens encore.

    On ne réveille pas ainsi des monstres enfermés au plus profond de la mémoire des population sans effet.

    Malheur, se dit-il, par qui le scandale arrive.)

    Je me suis demandé, hier, si ce ne serait pas ces mécanismes mentaux collectifs qui auraient été recherché par un empire U.S. qui, désormais, joue autant sa survie impériale que de l'existence même de son pays.

    P1010204.JPGAinsi ai-je supposé, puisque n'en ayant que peu de preuves, que les U.S.A. rapatrient discrètement leurs soldats se trouvant dans les nombreuses casernes se situant hors de leur frontières (toutefois ce qu'a annoncé Monsieur Béchade dans la vidéo sus-avant aux 3mn.07, soit que les troupes américaines se désengage de la Syrie, me laisse entrevoir que je n'ai pas tort), la raison en serait une insécurité politique grandissante provenant de la population étasunienne, ce qui est compréhensible à près de  40% de chômage réel, mais aussi la recherche fébrile d'économie.

    De la même façon, j'ai présumé qu'ils chercheraient à se débarrasser d'une Union-Européenne qui, maintenant, tend à l'entrainer dans sa faillite, du-moins en ont-ils le sentiment (en fait, chacun entrainant l'autre dans sa banqueroute, mais ça c'est une autre histoire), et d'une Allemagne qui, comprenant les faiblesses impériales, elle qui déjà lui taille des croupières économiques, prend depuis déjà quelque temps le contrôle de l'union pour son propre compte.

    Allemagne qui, de par sa contexture sociologique plus stable, est moins facilement atteignable qu'une France naturellement instable.

    En fait, ses bases militaires coûte un bras à Tonton Sam qui s'en passerait bien, et, sur ce site, découvert aujourd'hui même et que j'ai rapidement parcouru, j'y ai trouvé ces deux textes en tous points révélateurs (je suis content, mon intuition ne m'a pas trahi):

    " ... Jamais dans l’histoire de l’humanité on a vu une nation exercer un tel pouvoir sur le reste du globe ou en tirer d’énormes avantages économiques. Ces politiquesP1010129.JPG hégémoniques ne peuvent probablement pas être soutenues pendant encore longtemps, car elles sont extrêmement coûteuses et provoquent des défis politiques et militaires permanents ... ".

    Traduit de ce site par le précédent.

    Puis, du même endroit, plus loin:

    Le Pentagone a annoncé son intention de fermer 15 bases militaires en Europe dans un effort pour économiser environ 500 millions de dollars par an. Alors il y aura seulement une légère réduction des niveaux de forces globaux. Les critiques craignent que cette décision arrive exactement au mauvais moment où l’Europe est confrontée à la perspective d’une nouvelle agression russe en Ukraine " (la Russie à bon dos, ce qui est à la mode en ce moment).

    Ces deux extraits date de 2015, soit sous l'ère Obama, et quand bien même Monsieur Trump voudrait renouveler la puissance impériale Étasunienne, le fait est là, ce pays, en quasi banqueroute, ne survit plus que grâce à la nécessité de passer par le dollar et le pétrodollar pour tous échanges internationaux.

    Quand bien même la dédollarisation commencée par la Chine et la Russie en réduise l'hégémonie, la monnaie U.S. reste inévitable pour le commerce mondial.

    P1010143.JPGQuoi qu'il en soit, le gouvernement fédéral des États-Unis-d'Amérique cherche à tous prix de faire des économies et, à mon sens, se replie dorénavant sur ses bases arrière, soit sur les Amériques nord et sud.

    Le problème restant que les hyper-productions monétaires leur ont fait perdre à toutes leur valeur intrinsèque, dont le dollar qui ne vaut plus que peau de balle et balais de crin, que dalle, quoi, tout comme l'euro, le yen, la livre sterling, le yuan  et bien d'autres.

    Que les bourses de Wall Street tendent à s'évaporer par leur boursoufflures et records à la hausse ne provenant que de l'injection continuelle de ces masses de monnaies ne valant plus rien.

    Et que les états U.S. et l'état central sont tous endettés à un point tel que tout les prêteurs savent pertinemment qu'ils ne seront jamais remboursés, mais font semblant et ferment les yeux, personne ne sachant ce qu'il se passera dès que la banqueroute généralisée aura montré à tous sa terrible morsure.

    Le problème supplémentaire devant lequel les américains se retrouve maintenant c'est que les allemands ont compris que Monsieur Macron est, à son insu, le cheval de Troie impérial, que son élection n'a eu, de but, que de désorganiser suffisamment l'Union-Européenne par l'instabilité politique qu'il génère en France, pour que l'U.E. et l'euro éclate en mille morceaux en raison du France-quitte.P1010176.JPG

    Il est probable que l'Allemagne, quand à elle, comprenne qu'il lui est nécessaire que l'U.E. disparaisse, tout simplement parce que tous les richissimes des pays de l'union pauvres et endettés préfèrent mettre leur argent là où la situation économie est la meilleurs, dès lors dans les banques germaniques, ce qui met la Germanie dans une mouscaille incommensurable.

    Ceci parce que chaque fois que de l'euro sort d'une nation, en vrai ce n'est pas de l'euro mais plutôt de l'euro-franc, de l'euro-lire (italienne), de l'euro-peseta (espagnole) ou de l'euro-drachme (grecque)...., dès lors la banque centrale du pays d'où cet euro provient doit à l'Allemagne cette somme.

  • Syrie: réflexion (panphlétaire) sur une manipulation possible (probable)!

     

    Syrie : réflexion (pamphlétaire) sur une provocation possible (probable) !

     

     «Contre ma volonté, 
    je fus témoin de la plus terrible défaite
    de la raison et du plus sauvage
    triomphe de la brutalité jamais documenté.
    Jamais auparavant une
    génération n’avait essuyé

    un tel échec moral après avoir atteint
    de tels sommets intellectuels.» »

     

      Stefan Zweig (1942)

     

    Après la rocambolesque affaire que fut la pantalonnade du détournement de l'avion du président de la république brésilien, monsieur Evo Morales, en raison, disait-on, de la plausible présence de monsieur Edward Snowden à l'intérieur, et ce dans la plus totale violation du droit international puisque cet aéronef voyageait sous la protection de l'immunité diplomatique, voilà que le chef de gouvernement des États-Unis-d'Amérique alliés de leurs dérisoires supplétifs et pieds nickelés, la France et l'Angleterre, songeraient à intervenir en Syrie, hors du cadre onusien et dès lors, encore une fois, dans la plus totale illégalité du droit international (les américains commencent à être habitués du fait).

    Eh ! Oh ! Monsieur Hollande, peut être faudrait-il que vous vous réveilliez un peu, un tout petit peu, arrêtez de suivre tous les plus infimes désidératas d'une Amérique qui bafoue jour après jour toutes les règles régissant le droit international, celui des peuples, jusqu'à sa propre démocratie qu'elle démantèle allègrement.

    Amérique, de plus, d'ores et déjà ruiné !

    Je n'ai pas envie que mon pays, et donc moi-même, se retrouve à jouer à qui perd gagne avec cette folle indigence que sont devenue les U.S.A..

    Une Amérique jouant son dernier va-tout en un baroud qui n'aurait d'honneur que de nom d'un gouvernement aux aboies d'une fin prochaine de ce pays agonisant!

    Et vous nous faites suivre cet agonisant dans sa folie par réflexes pavloviens, automatismes béats mais surtout, en raison de la simple crainte de sa disparition, tellement vous et vos semblables avez perdu l'habitude de la complexe gouvernance d'un pays dans un monde compliqué: quel soulagement que de suivre des directives, souvent stupide et aberrantes, vous évitant de prendre des décisions, qu'elles proviennent d'une Union-Européenne pas même démocratique ou d'un gouvernement U.S. qui ne l'est désormais plus!

    Dans quel délire nous entrainez-vous là ?

    De plus, ne trouvez-vous pas que tout cela fleure bon la bonne vieille manipulation et pas des plus subtile, encore ?

    Que vous vous soyez fait avoir dans l'affaire Snowden, passe encore, pourquoi ne pas croire qu'une obscure fonctionnaire ait pris, de son propre chef, la décision d'interdire le survol de notre territoire par l'avion de monsieur Morales (j'eus attendu qu'ainsi elle reçoive quelques remontrances officielles...), mais permettez, monsieur le Président de la République Française, qu'au regard de votre suivisme actuel (je vous pensais plus subtil et retord), et en notre nom en plus, des psychopathiques et dangereuses excitations internationales de l'Oncle Sam, je puisse douter de la véracité de ce qui se dit, soit que cette obscure décision ait pu être prise par la dite fonctionnaire; ainsi suis-je donc en droit de penser cette dame n'être juste que lampiste, non?

     

    Manipulation !

    Parce que tout cela sent la manipulation à plein nez !

    N'oubliez pas que nous avons affaire à des champions d'échec, les Russes, et aux inventeurs du jeu de go, les chinois.

    Résumons : après que nous ayons perdu la face en montrant au monde entier que l'Europe n'est que le caniche servile d'une Amérique exsangue de sa ruine, obéissant toujours plus à ses injonctions, allant jusqu'à enfreindre, pour cela, les règles internationales qui furent mises en place en Ouest-Eurasiatique, ici même, donc, ceci en raison de ouï-dires que les « grandes-oreilles » américaines auraient pré-supposément captées, voilà que, gonflant des muscles que nous n'avons plus, vous-même n'avez-vous pas décidé de restreindre les subsides de notre armée pour rembourser des dettes antidémocratiques, voilà, donc, que nous gonflons nos muscles après que le gouvernement Syrien ait, là encore, pré-supposément utilisé (tant que l'O.N.U. n'aurait pas rendu son verdict) pour la seconde fois, des gaz de combats dans la guerre civile qui sévit actuellement dans ce pays et menaçons la Syrie d'agir militairement contre ce gouvernement en rupture absolue des accords anciens (1948) que nos représentants d'alors avaient signés lors de la création de l'O.N.U. qui interdisent tout usage de la force avant l'assentiment préalable de l'Organisation des Nations Unies, de son assemblée générale et du conseil de sécurité.

    Et puis, pourquoi, à l'époque où Saddam Hussein en avait utilisé également, contre les Kurdes me semble-t-il, personne ne poussât pareillement de ces mêmes cris de vierges effarouchées (attention, je ne suis pas pour les gaz de combats, je montre juste quelques incohérences et manipulations) ?

    Alors la question que nous devrions tous nous poser est simple : Ne serait-il pas possible que la cause de l'usage qui se fit de gaz de combats en Syrie, quelle qu'en soit l'origine, ne soit le fait d'une manipulation (pour moi, grossière), dont le but ultime serait le désintérêt, voire le rejet des U.S.A. et de l'Europe par le monde entier aussi que de cristalliser une alliance Chine, Russie, Iran qui nous ferait perdre une position géostratégique qui, depuis le gouvernement de monsieur Sarkozy, s'effiloche ?

    Et qui sont, dans cette aventure, nos alliés ?

    Ne seraient-ils pas la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar ?

    La Turquie, passe encore, mais l'Arabie Saoudite et le Qatar, quelle dégringolade, quelle rigolade quand on sait combien leur pétrole ne se compte plus que dans le fond de leurs puits bientôt à sec, quand on sait aussi combien des attentats manqués ou réussis provenaient de cette région là, quand on sait combien ils nous rachètent jusqu'au reste, le peu de reste de nos bijoux de familles d'un dollar qui ne vaut, décidément, plus pipette, plus rien, nada, que dalle.

    De quoi nous parliez-vous, déjà ?

    De démocratie ?

    Ô, la belle démocratie existant dans ces pays !

    Ô, le droit des femmes, si respecté, tiens, si nous leur proposions le mariage pour tous, pendant que nous y sommes ?

    Le premier coup de gaz n'avait pas marché, allez hop, on en remet une deuxième giclée et nous nous tombons, comme d'un seul homme, dans le panneau, les deux pieds en avant, chplaff.

    Après s'être mis à dos l'Amérique-du-Sud, c'est tout le Moyen-Orient chiite qui nous regarde de travers, la Russie et la Chine.

    Parti comme c'est, nous allons également nous faire rejeter par l'Inde, les pays africains et d'autres... .

    Ah, oui, j'oubliais, tout ceci n'est qu'une question de principes, comme en Irak ?

    Alors voilà, pendant que les Russes et les Chinois poussent tranquillement leurs pions, nous, nous nous laissons faire, nous nous laissons manipuler par ces ruses grossières que même un enfant percevrait.

     

    Mais vous ne comprenez pas que cette région est une véritable poudrière et que les américains sont tellement désespérés qu'ils sont près à tout, je dis bien à tout, pour essayer de survivre ne serait-ce qu'une minute de plus même si cela nous conduisait, nous, européens, à la pire des catastrophes ?

    Américains qui, eux aussi, nous rachète avec leur dollar qui ne vaut que le prix de mon papier toilette, nos derniers fleurons !

    Et vous, vous laissez faire, pour payer quoi ?

    Une dette qui n'a aucune raison économique sauf la sempiternelle loi du marché.

    Hou, hou, loi du marché, où es-tu ?

    Je te cherche partout et je ne t'ai vu nul part !

    Pourriez-vous, je vous prie, me présenter monsieur Loi du Marché, s'il vous plait, monsieur le Président de la République, hein, dis, s'il vous plait, hein, dis, tout le monde m'en parle mais personne ne me dis qui il est, hein, c'est qui ?

    Ah, peut-être est-ce Dieu, c'est Dieu, hein, dis, monsieur le président de la République, c'est Dieu, Loidumarché, c'est ça, et faut qu'je prie Dieu Loidumarché?

    C'est LE Dieu Loidumarché, hein, dis?

    Ou alors est-ce de la science qui nous a montré depuis longtemps  toute son efficience, en Russie, en Argentine et ailleurs, hein, monsieur le Président de la République, dis?

    Me montrez-vous ses textes de lois, scientifique, nous dites-vous, hein, dis ?

    Ah, c'est vrai, ces lois ne peuvent que nous conduire qu'à la prospérité, comme en Russie, en Argentine et ailleurs, hein, monsieur le Président de la République, dis.

    C'est bizarre, depuis que ces fumeuses lois furent adoptées dans les cénacles et salons de la bienpensance (il a tout de même fallu attendre que le cadavre du général De Gaulle refroidisse), la situation économique de la France et de l'Europe ne va que de mal en pis !

    Et tous, vous vous réclamez de Jaurès et de De Gaulle !

    Pauvre d'eux !

    Pauvre de nous !


    (Rajout du 31 Août 2013!

  • Fiction 5) La veille de Noël

     

    Leurs petits-enfants venaient de se coucher.

    Le couple, assit dans le profond canapé faisant face à l'âtre qui, de temps en temps, laissait échapper, dans un léger claquement, une étincelle montant fugacement par la cheminée, sirotait un alcool de prune dans la semi-pénombre de la pièce.

    Une lampe à pétrole, posée sur la table basse devant eux, rajoutait une faible lumière supplémentaire au feu qui brulait devant leurs yeux contemplatifs.

    A leur droite, un sapin de noël, joliment décoré avec, à ses pieds, une profusion de cadeaux, attendait le retour du courant pour recommencer à clignoter.

    La couverture épaisse, les recouvrant tous deux, suffisait à peine à les réchauffer.

    Au-dehors, une neige lourde et froide tombait sans discontinuer depuis le matin, s'accumulant, au sol, de décimètre en décimètre, cette intempérie recouvrait progressivement l'ensemble de l'Europe, faisant suite et radoucissant un gel sévère et persistant

    Ce fut dans l'heure précédente qu'il y eut la panne d'électricité.

    La femme reposait sa tête sur l'épaule de son compagnon et, lui, caressait ses cheveux l'air songeur.

    Le sentant soucieux, elle se tourna vers lui :

    « Tu n'as pas à te tourmenter, » dit-elle, « tu fera au mieux...

    -Sais-tu pourquoi la première ministre m'a voulu dans son gouvernement ?

    -Non, j'imagine pour tes qualités. » Dit-elle en se tournant vers lui.

    « Pour la gifle que j'ai donné à Albert, le camarade socialiste Albert, » dit-il d'une pointe ironie, « lors de notre dernière rencontre.

    -Je me souviens de cela, c'était il y a deux semaines, avant le changement de premier ministre, vous discutiez d'économie et lui te parlait de la loi des marchés.

    -Ça m'a mis hors de moi, la loi des marchés, l'imbécile, c'est à cause de cette loi fumeuse que nous sommes dans cette situation et ce crétin vient nous bassiner avec cette foutaise, et dire que j'y ai cru, moi aussi. Tu sais que ça s'était passé devant les caméras, je croyais ma carrière foutue, tu te souviens ?

    -Ô oui, tu t'en es joliment lamenté. » Elle lui serra la main tendrement.

    -Martine...

    -Tiens, tu l'appelle Martine.

    -C'est elle qui nous l'a demandé, tu es jalouse, toi, maintenant ?

    -Non, je te taquine, vas-y, continue.

    -Oui, donc, Martine, notre premier ministre, m'a montré le résultat du sondage qu'elle a fait faire sur ce sujet, j'obtiens, avec cette gifle, une superbe notoriété et une belle cote de popularité...

    -J'ai vu ça à la télé, un sociologue a expliqué que c'était comme si tout le monde s'était défoulé à travers toi, le film de cette baffe est regardé par un nombre impressionnant de personnes sur le web, ça fait un terrible B.R. m'a dit Germain, ton petit-fils.

    -Qu'est-ce donc qu'un B.R. ?

    -Un bourdonnement de ruche en remplacement de buzz, depuis l'effondrement des U.S.A. Les mots anglais n'ont plus la cote et disparaissent. J'espère que ce n'est pas pour ça que t'es devenu ministre ?

    -Je ne le pense pas, mais cette notoriété ne risque pas de durer bien longtemps, tu sais que nous allons établir des bons de rationnement ? »

    Sa compagne se redressa tout à fait et le scruta intensément :

    « C'est une blague ?

    -Non, nous manquons de tout, sauf d'uranium, nous en avons une réserve pour trois ans, heureusement pour nos centrales, mais les autres pays européens commence à manquer de fioul pour les leurs de centrales et puis tu connais comme moi la pénurie d'essence, de gasoil et de tous les dérivés pétroliers que nous avons en ce moment, et si il n'y avait que cela, nous n'avons plus assez de stocke en quoi que ce soit, pas assez de nourriture, de métaux, de terres rares, de pièces détachées pour tout et n'importe quoi, plus de téléviseurs, enfin, pas assez, presque pas d'automobile en vente, plus d'ordinateur, tu te rends compte que dans mon ministère nos machines informatiques sont à bout de souffle et doivent être remplacées, mon premier travail à consisté à envoyer des gents de mon personnel dans des casses informatiques pour y trouver des pièces de rechange.

    -C'est à ce point là ?

    -C'est pire. Nous n'avons plus assez de personnel qualifié pour réparer ou mettre en marche les machines, quand l'usine existe encore, les usines ont quasiment toutes disparue d'Europe,sauf dans les anciens pays de l'est, mais eux ne veulent rien savoir pour partager le peu qu'ils ont, même l'Allemagne est en pénurie, pour tout dire, le gouvernement vient de nommer, en urgence, une équipe d'ingénieurs, de techniciens et d'architectes pour que nous puissions rebâtir un tissu industriel mais cela prendra du temps...

    -Mais je ne comprends pas, comment cela se fait-il que nous soyons dans un tel dénuement, il y a peu de temps encore nous croulions sous les excédents et maintenant, en quoi, moins d'un mois, nous nous retrouvons dans cette indigence, pourrais-tu m'expliquer ?

    -Il y a quatre facteurs...

    -Là, tu fais ton énarque !

    -Comment veux-tu que je te l'explique autrement ?

    -Bien, alors, vas-y, je t'écoute.

    -Ces quatre facteurs sont, primo, » dit-il en énumérant sur ses doigts en ayant sorti ses mains de la couverture, « la nationalisation des industries occidentales par la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres venant de l'effondrement économique de tous ces pays après celui du dollar et de l'euro, raison de notre bientôt retour au franc, deuzio, la mobilisation militaire progressive des deux géants asiatiques qui leur nécessite la réquisition de plus en plus importante de leurs ressources, ressources qu'ils nous vendent à un coût de plus en plus élevé, tertio, ces mêmes pays payent au prix fort les matières premières dont nous aurions besoin, pour l'énergie, par exemple, et nous, nous ne pouvons pas suivre, quarto, depuis la ruine de l'économie globale les transports aériens et maritimes sont en progressive déliquescence, cela dû à la raréfaction des échanges commerciaux et du tourisme, je ne connais pas le chiffre mais le nombre de transporteurs qui disparaissent est ahurissant, et ceux qui survivent le font grâce aux chinois et aux indiens. Sais-tu pourquoi nous avons régulièrement ces pannes de courant depuis le début de l’hiver, et ce n'est pas seulement une panne de secteur?

    -Non.

    -Le délestage, seuls les grands centres urbains sont privilégiés, partout en Europe, alors tu peux te dire que notre petit patelin ne peut que passer qu'au second plan. »

    Un profond et court silence s'établit, ils terminèrent leur verre et le posèrent sur la table puis le téléphone cellulaire de l'homme sonna, il décrocha :

    « Allo,..., oui,..., bien, je vous attendrais donc pour treize heure. » Il raccrocha. « Un véhicule militaire viendra me chercher demain, avec cette neige il n'y a que ce type de véhicule qui peut circuler, » dit-il, « je vais juste avoir le temps d'ouvrir les cadeaux avec les petits et manger avec vous demain midi, après, je file à Matignon où aura lieu une réunion interministèrielle je ne pense pas que nous puissions nous voir avant quelque temps ou alors viens me rejoindre à Paris.

    -Je ne sais pas, je verrais. Je sens que je vais seule m'occuper des bambins pour les jours qui viennent du fait que Constantin et Gabrielle sont bloqués par ce mauvais temps.

    -Ne dis pas que ce n'est pas pour te déplaire.

    -C'est vrai, je crois que nous allons bien nous amuser, tous les trois. Le feu s’éteint, je te propose que nous allions nous coucher, et puis il n'est pas bien tard et un petit câlin serait plutôt bien venu, cela nous réchauffera, le lit doit être glacial. »

    Ils s'embrassèrent tendrement puis se levèrent, lui, tenant la couverture.


    THEURIC

  • Essai de réflexion sur l'angoisse contemporaine.

    Cette angoisse est multiforme avec un soubassement symbolique toujours semblable: celle d'une fin du monde apocalyptique.

    Ce sentiment profond et réel, en ce sens où, justement, le monde ancien, agropastoral, hérité et développé pendant dix à quinze mille ans en ligne directe du néolithique, disparaît en un chaos des sociétés humaines allant en s'accroissant, en nous mettant en face d'une modernité dont nous ne sommes que très peu adaptés.

    Mais dont nous tirons des bénéfices, surtout pour ceux placés au plus haut de l'échelle hiérarchique des nations qui, du fait même de cette angoisse, en viennent à détruire le fondement même des pays dont ils se devraient d'être les garants, en Union-européenne notamment.

    A cette angoisse existentielle vient s'y surajouter un stress social considérable d'une surpopulation doublé d'un accroissement de l'âge de la mortalité humaine dont aucune civilisation n'était prête à s'adapter.P1020443.JPG

    Ces formes symboliques sont multiples:

    -faux réchauffement climatique anthropogénique et CO² censément polluant, faisant oublier, de plus, les vrai sujets de préoccupations telle que l'existence des matières plastiques pouvant être remplacés, soit quasiment toutes, nous privant de leur existence d'un carburant dont nous avons bigrement besoin;

    -l'aspect indépassable, inéluctable et éternelle d'une construction européenne en réalité autodestructrice;

    -amour immodéré pour toutes les créations artistiques provenant des États-Unis-d'Amériques, même les plus désespérantes de sottises;

    -disparition fantasmé des civilisations humaines, occidentales, française ou autres en une détestation de soi autodestructrice;

    -destruction des milieux naturelles qui serait absolu bien qu'en vrai relatif ( il est vrai qu'en certains lieux il y ait de réels problèmes sur ce sujet );

    -perte d'un langage précis dans le milieu intellectuel avec souvent un emploi des mots à contresens et une acceptation sans évaluation préalable des croyances de P1020251.JPGl'époque;

    -perte des capacités de remise en question, de débat, de différent et de querelle dans les milieux scientifiques;

    -perte d'appréciation de la beauté à tous les niveaux sociaux;

    -inversion de sens de la notion de démocratie, de l'état de droit et de la séparation des pouvoirs et effondrement du sens du bien commun des élites des pays de l'union-Européenne et des U.S.A.;

    -baisse multidécennale de l'instruction nationale (on éduque un  chien mais on ne l'instruit en rien);

    -oubli presque général de l'économie réelle par les économistes dans leurs réflexions, au bénéfice, si je puis dire, des seules approches monétaristes et bancaires;

    -réduction admise, acceptée, des capacités de concentration et de lecture des  jeunes;

    -encensement par les hautes classes-moyennes envers les immigrés en un factice humanisme et violence policière importante appréciées, quasiment militaire, envers les populations provinciales françaises de souche.....

    Il nous est donc loisir d'observer à l'envie les multiples instabilitésP1020891.JPG psychosociologiques, dont je n'ai fait que montrer quelques exemples, que génèrent ces angoisses sociales inconscientes,  et qui, plus que toutes autres, ébranlent et désorientent les classes sociales les plus hautes.

    Vous remarquerez de plus que nombre de ces faux sentiments sont paradoxaux et grandement visibles, le plus saisissable étant ce rejet des gilettistes, leurs semblables, et ce faux humaniste envers les immigrés en un doudouisme faisant montre d'un racisme irréfléchi.

    Cet ensemble de phénomènes, établi en une liste non exhaustive, loin de là, est la résultante de cette angoisse qu'il est possible de définir comme anthropologique.

    C'est bien parce que la-dite angoisse est inconsciente qu'elle mène à de tels fantasmes & débordements.

    Mon but ici est donc dès lors de ce que le plus grand nombre de gens adopte une conscience pleine et entière d'un processus de délitement mental et sociétal qui, lui, peut nous mener au chaos, ceci pour que cette conscience en devienne collective.

    Cette détestation de Soi mène à ce que à force de répéter que l'Homme est mauvais il le redevienne.

    Qu'à force de répéter que l'Humanité est un cancer pour la nature que celle-ci ne soit dégradée encore plus.

    P1020094.JPGQu'à  force de nous seriner que les immigrés sont de pauvres malheureux, ce qui est le plus souvent vrai par ailleurs, tout en oubliant que les provinciaux font face à de mêmes difficultés, c'est de préparer le terrain de haine inextinguible à leur endroit.

    Que si les journalistes, chroniqueurs, personnel politique et les 3/4 des classes-moyennes les plus hautes, européistes et eurolâtres, cessaient de croire et de faire croire à cette fausseté de dire notre pays et l'Union-européenne comme étant de réelles démocraties dotées d'une séparation des pouvoirs et d'un état de droit, cela leur permettrait d'éviter à ce qu'une révolution les mette en grand danger de mort puisque un tel évènement remettrait en cause et à bas les institutions de l'état.

    Ce à quoi il serait fortement possible que la famille Rothschild songe après la signature du traité d'Aix-La-Chapelle entre Macron et Merkel.

    Il serait ainsi infiniment mieux de laisser parler et débattre dans les médiats les représentant de l'U.P.R. et à ce que l'article 50 de la pseudo constitution européenne, définissant la sortie légale et apaisée de l'U.E., soit largement évoquée, ce qui permettrait une quiète séparation de notre pays de cette union, soit voulu par les urnes, soit en raison de la disparition de la-dite union, ce qui se ferait ainsi sans cri ni heurt, tout au plus certaines personnalités devant faire quelques années, voire décennies de prison bien méritées.

    Ainsi, plus qu'en Occident, en France nous avons déjà un double défi à relever, éteindre l'incendie de croyances obtuses et sans grand sens qui nous empêche d'avancer et faire croitre une vision apaisée de notre espèce qui, quoi qu'il en soit,P1020067.JPG est, à mon sens, d'une dimension sans égale.

    Et peut-être est-ce là que se trouve l'angoisse primordiale qui nous anime en ce moment, nous ne voyons, en la rejetant, que la bête qui s'agite en nous sans vouloir percevoir le sage qui lui aussi s'y sommeille.

    Or, à force de ne contempler que la bête il n'est que de risque qu'elle ne se réveille, et peut-être bien qu'elle s'étire déjà en baillant, et non pas du seul ennui.

     

    J'y rajouterais un mot:

    Aux scenarii que j'avais pu précédemment vous proposer d'un effondrement plus que probable du système économique mondialisé, j'ai réalisé qu'il y en avait un que je n'avais pas envisagé et qui, pourtant, pourrait se révéler probable.

    Cette autre possibilité serait que nous n'assisterions pas à une brusque cessation de fonctionnement de ce système, ni à un effet de domino rapide, U.E. d'abord suivit par les U.S.A., l'Amérique-du-Sud, les pays d'Afrique puis d'Asie, mais plutôt à ce que ce soit la politique qui l'y mènerait en un mécanisme s'étendant sur des années.

    P1020040.JPGEn ce cas ce serait l'évanouissement de l'Union-Européenne par la sortie progressive des pays la composant, la France sûrement la seconde après les britanniques, qui mènerait à un recul de cette crise économique en même temps que s'amplifieraient les instabilités politiques de l'empire U.S. et au morcellement de l'Allemagne.

    L'Europe, en tant que région du monde et non plus d'union, retrouverait dès lors progressivement un dynamisme économique par la fermeture semi-poreuse des frontières de chacune de ses nations, comme le fait la Suisse, mènerait à ce que les pays hors ouest-eurasiatique obtureraient de la même manière les leurs.

    Ce serait dès lors les fragilités bancaires et les hyper-productions monétaires qui conduiraient, suivant cette idée, à un effondrement lent de la sphère économique internationale.

    Si nos grands argentiers mondialisés n'étaient pas trop sots, pour leur survie économique, quoi qu'il en soit restant momentanée, la sortie de la France de l'U.E. et la disparition modulée de cette dernière devrait être leur objectif commun, sachant toutefois que nombre des oligarques et banquiers français se retrouveraient dès lors embastillés s'ils restaient en ce pays, ceci en raison de leurs malversations.

    Si les événements se passaient de la sorte, nous aurions infiniment moins à souffrirP1020112.JPG de la sortie de l'U.E. et nous pourrions ainsi rebâtir un tissu industriel, agricole, voire minier cohérent infiniment plus rapidement, dans les cinq à sept ans suivant notre France-quitte.

     

     

    THEURIC

  • Sur les routes de l'incertain.

    Comme vous avez pu vous en apercevoir, je fais dorénavant des textes courts.

    Je peux vous en présenter deux dans une journée ou un tous les deux à trois jours, cela suivant les événements et mon inspiration.

    Quand je prendrai des vacances je mettrai mon site, bien entendu, en repos, il en a bien  besoin, je vous en avertirai, cela va de soi.

     

    Ne nous le cachons pas, nous sommes tous en pleine incertitude: de quoi demain sera-t-il fait?

    A la pauvreté qui s'accroit et qui a mis les gilettistes dans la rue;

    Une équipe gouvernementale incompétente où nombre de gens se demande si elle ne virerait pas en un fascisme monétariste sous obédience oligarchique et germanique;P1020108.JPG

    Une désorganisation du pays qui gagne tous les secteurs de la société;

    Les usines et les exploitations agricoles qui disparaissent les unes après les autres;

    Une Union-Européenne dont tout le monde a bien compris qu'elle est à l'origine de quasiment tous nos problèmes mais de laquelle la majorité d'entre-nous, de peur, n'ose même pas songer à en sortir bien que le voulant résolument (d'où ce vote Le Pen qui est la résultante de cette double contrainte);

    Les mouvements politiques qui se délitent et dont ne reste plus qu'un R.E.M. que presque tout le monde déteste, un R.N. pour qui les électeurs votent en se pinçant le nez, se demandant à chaque fois s'ils n'avaient pas fait une grosse sottise, et une F.I. dont plus personne ne comprend rien;

    Des tensions internationales, entre les U.S.A. et l'Iran notamment, dont on nous promet la guerre sans que n'en soit saisi vraiment les raisons et en soupçonnant qu'il n'en  sera rien;

    Un président U.S., Mr. Trump, qui nous est présenté comme le pire des renégats mais que chacun au fond de lui-même plébisciterait presque pour la France;

    P1020040.JPGUn Poutine dirigeant la Russie et qui serait un tyrannique va-t-en-guerre mais que les français aimeraient tant en tant que président;

    Un président de la République Française dont chaque concitoyen conçoit autant comme étant un mioche, un drogué, un pauvre type, un malade mental ou un total incompétent, sans savoir vraiment ce qu'il est réellement et en ayant pour lui un important dédain;

    Une Allemagne qui, une fois encore, a réussi à se faire haïr des populations européennes et où, en France, il n'est pas loin que les vieux termes injurieux à l'égard des allemands reviennent;

    Une situation où tout le monde sent bien  qu'elle est bloquée, qu'elle nous conduit vers toutes les calamités, que chacun souhaiterait que tout se casse pour tout reconstruire tout en craignant que cela se fasse, tout en voulant que, surtout, plus rien ne bouge, en étant conscient que cela est impossible et en désirant une révolution que personne ne veut.

    A une dame à Paris a qui j'avais donné quelques conseils pour prendre en photo un bâtiment, je racontais ensuite, et elle était chaque fois d'accord avec moi, que les immeubles modernes sont laids au regard de ce qu'il se faisait auparavant, puis que le pays se désindustrialisait, que nous nous retrouverons à un moment donné à faire face à une effondrement économique généralisé, que notre équipe gouvernementalP1020069.JPG est composé d'incompétents qui fuiront leurs responsabilités dès alors que l'Union-Européenne s'en délitera... 

    Puis je commença à lui expliquer les immenses difficultés que nous aurons à affronter dès que le système économique globalisé aura cessé de fonctionner, à ce moment là elle avait fuit en ne cessant de me répéter 4, 5, 10 fois peut-être: "Je ne veux pas savoir, je ne veux pas savoir, je ne veux pas savoir...".  )

     

    Messieurs-mesdames mes lecteurs, à mon sens aujourd'hui nous nous devons de faire simple, foin de toutes ces angoisses.

    Certes la période est brouillonne, confuse, nébuleuse, désordonnée, désorganisée, tumultueuse, embrouillée, violente, excessive et cruelle, de telle façon que plus grand monde n'y comprend grand chose, en en étant anxieux sans en comprendre pourquoi.

    De telle sorte qu'une truie y perdrait ses petits au milieu de sa bauge et que le meilleurs des latinistes y perdrait son latin.

    P1020886.JPGEt que tous nous en souffrons d'une manière ou d'une autre, que certains en ont même perdu un œil ou une main.

    Mais il est plus vrai encore qu'un jour, bientôt, il nous faudra reconstruire le pays, comme après une guerre de grande ampleur, et à ce moment là tout le monde aura besoin de tout le monde, chaque français de chaque français.

    Personne ne sera là pour nous y aider, les Amériques seront aux cents-dixièmes dessous, l'Allemagne, détestée, se délitera, la Grande-Bretagne sera dans la même panade que nous en moins pire, nos autres voisins auront les mêmes chats à fouetter que partout ailleurs et la Russie devra revoir ses alliances à l'est de l'Eurasie.

    Nous nous retrouverons dès lors au-devant d'un beau merdier....., la belle affaire, c'est aujourd'hui qu'il nous faut donc nous y préparer et non pas quand nous serons les deux pieds dedans.

    C'est ça, faire simple: voir l'essentiel de la situation et écarter ce qui est inutile dans nos réflexions.

    Ainsi, c'est le bordel en France, c'est vrai, nous ne pouvons pas y faire grand chose pour le moment, c'est vrai aussi, nous devrons reconstruire un tissu industriel et agricole en partant de quasiment rien, c'est vrai également, la structure économique du pays est bousillée, c'est tout autant vrai, les mouvements politiques anciens neP1020020.JPG seront plus, oui, c'est encore vrai.

    Mais là, le renouveau est déjà présent, l'U.P.R., le connaissez-vous? Même d'autres partis existent, bien que souvent encore en jachère.

    Les médiats nous racontent presque que des foutaises, notre langue, le français, est bafouée tous les jours, l'école perd de son savoir quand elle arrive à le transmettre, le mensonge est érigé comme une preuve de probité, la publicité est vulgaire, l'Union-Européenne est dirigée par des médiocres, elle est irréformable et destructrice, c'est vrai, cent fois vrai, mille fois vrai, et alors?

    Les médiats nous content des salades, nous mentent ou rabâchent les mêmes sornettes que ce que l'oligarchie euro-atlantiste leur enjoignent de dire, alors, controns-les, lisons entre les lignes comme le fait si bien Tatiana Ventôse et son équipe du "Fil d'actu", vous verrez c'est très instructif (demandez-vous et demandez autour de vous pourquoi il faut dire aujourd'hui "changement climatique" sans rien y rajouter et répétez la question puisque personne n'en connait la réponse, moi si, allez voir ce que je dis au sujet du brouillard conceptuel).

    ( N'oubliez pas ce que je me répète sans cesse quand je ne comprends pas un événement: toute action humaine est toujours le résultat d'une résolution, quand  bien même serait-elle insensé: tout fait et est sens chez l'Être Humain même si ce sens est extravagant, absurde, sot, excessif ou dément. )

    La langue française est outragée, réapproprions-nous la, bannissons-y les mots anglais inutiles, travaillons jour après jour à y retrouver son exactitude qui fit d'elle P1020090.JPGce langage si apprécié d'antan partout en Europe, jusqu'en Russie.

    Redonnons lui ce renouveau qu'elle nous réclame et montrons par l'exemple et par l'éducation aux enfants que savoir est gratifiant.

    Quand à l'Union-européenne, ma foi, plus ça va et plus il y a de monde qui veut sa peau, même les classes-moyennes les plus hautes commencent à se demander si, par hasard, ce bidule plutôt débile ne serait pas la cause des déboires de leurs progénitures.

     

    Alors résumons-nous en y posant une conclusion:

    La société française est actuellement un véritable capharnaüm où tout part à vau-l'eau et il ne peut qu'en être de même partout en Occident au moins.

    L'économie mondiale est très mal en point et va craquer à un moment ou à un autre.

    Mais il faut dès maintenant commencer à nous préparer à réparer cette double déconfiture actuelle.

    Seules les savoirs, les connaissances et une entraide généralisée peuvent nous le permettre et que cela se fasse avec la plus grande des promptitudes.

    Nous serons seuls et devrons faire avec ce que nous avons.P1010260.JPG

    C'est pourquoi c'est maintenant qu'il nous faut y songer.

    Quand aux complexes divagations de l'époque, elles ne sont complexes que parce qu'elles ne sont que de pures divagations, ni plus, ni moins!

     

     

    THEURIC

  • Confinement: nous y revoilà!

    Une mouche, Diptère comme toutes ses copines, Muscidae, de ce que j'ai pu le comparer sur ce site, ce serait Madame Phaonia cf. Palpata.

     

    Préambule:

    Notre époque me fait me souvenir de ce qu'il se disait d'antan au sujet des régimes totalitaires de type Chilien sous Pinochet de 1973 à 1990, remarque que nous faisions dire par la bouche des dirigeants de ces régimes fascistes néolibéral mis en place par les USA:

    "Quand j'entends le mot culture, je sort mon pistolet!"

    Certes, nous n'en sommes pas tout à fait là, il est vrai, mais cette détestation du fait culturel, visible autant par les fermetures des opéras, des  salles dédiés au  rock queP1050337.JPG les librairies... me fait remonter ces réminiscences.

    Il est perceptible pour l'homme et la femme de bien, curieux de notre temps, que les décisions de nos évanescences intellectuelles manque singulièrement de cohérence.

    En fait, la raison en est que nos comiques troupiers prennent des décisions sans en avoir soupesé les effets par avance, ce qui met en colère certaines portion de la population, là, par exemple, les libraires, qu'ils essaient de remédier en se mettant à dos les directeurs et propriétaires des grands magasins.

    Cela me fait souvenir d'un gag de Laurel et Hardy (attention, rigolade obligatoire, de regarder ces films, vous risquez d'en oublier de lire ce billet)  où, l'un d'eux plante un clou dans le mur, ce qui génère une fuite d'eau qui, bien sûr, arrose l'autre, le premier met un doigt sur la fuite, l'eau coule à coté, il bouche l'autre trou et ça gicle ailleurs et ainsi de suite...

    Je soumets à vos zygomatiques celui-ci où vous pourrez assister à la plus grande bataille de tarte à la crème de tous les temps, si vous ne riez pas c'est que vous n'êtes pas sérieux.

    Fêtons ainsi dignement les élections étasuniennes par leurs véritables héros!

    Au sujet des comiques troupiers, en voici un qui n'est pas piqué des hannetons, pour qui l'élégance naturelle ne peut être qu'égal à sa sagacité ainsi qu'à sa sagesse (étant entendu que ce ne peut qu'être là qu'un geste irréfléchi, ce qui ne peut qu'en montrer le sens profond, une façon de lapsus gestuel).

                                   

    Petite photo chipée chez Charles Sannat, quand bien même je peux ne pas être d'accord avec lui sur certaines de ses approches, il reste de ces personnes inintéressantes à entendre, parce qu'il semble être sincère.

     

    Avant-propos:

    Après que nous ayons subi une incroyable masse propagandiste, médiatiques, tout l'été au sujet de la pandémie, à l'automne venu nos falots gouvernementaux nous claquemurent chez-nous une fois encore pour, censément, nous protéger contre un coronavirus infiniment moins dangereux que leurs propres et stupides oukases: ainsi détruisent-ils l'économie mondiale.

    ( Il se dit que, dans des hôpitaux, aux familles des défunts, quelles que soient les raisons de ce décès, est demandé si elles veulent bien que leur trépassé soit déclaré P1040459.JPGmort du vilain virus, l'hôpital recevant dès lors des subsides et pour les proches une aide pour l'enterrement.

    Il y a quelque chose de pourri au royaume de France. )

    Comme par magie, comme par hasard, un ou plusieurs attentats islamistes ensanglantent nos rues, églises ou écoles, lorsque survient une décision gouvernementale qui appauvrit et révolte les français (en serait-il de même pour ce qui est arrivé en Autriche?).

    Le ou les prochains surviendront-ils à l'orée de l'une des prochaines décisions de nos héros ubuesques du totalitarisme médiocratique, se faisant croire à eux-même démocrates?

    Qui, de ses commanditaires, ont du sang sur les mains?

    Serait-il possible que ce serait pour cela que tous les journaux appartenant à nos oligarques auraient publié ces fameuses caricatures et qu'ordre aurait été donné aux professeurs de faire cours sur la liberté d'expression en se basant dessus?

    Donc, pour la seconde fois en un an, nous nous retrouvons emprisonnés chez-nous et, pour une énième occurrence, ces agent étasuniens, ( ne se sachant pas comme tel) qui se pensent messagers du sunnisme, tuent au nom d'Allah, sans qu'ils neP1030268.JPG puissent comprendre combien ils sont manœuvrés par des agents qui se moquent de leur religion comme d'une guigne.

    Nos olibrius français, quant à eux, unionistes et américanolâtres, tout comme leurs donneurs d'ordre, ne peuvent pas percevoir les effets de leurs actions au-delà du jour suivant, continuant invariablement leurs plans ourdis depuis quelques temps déjà, quoi qu'il puisse se passer, qui, à bien y regarder, ne peuvent que se révéler économiquement funestes à terme pour tous, même pour eux.

    Ou bien pire encore, signant de fait une mienne réflexion passée sur mon blog d'une tendance suicidaire, d'une fuite en avant allant bien au-delà, cela est remarquable, de la seule France.

    Jusqu'à ce que cela même ne les conduise au-devant de juge et fassent face à la vindicte populaire.

    Ainsi se dirait-il que la date et le jour de notre enfermement se susurrait déjà dès Septembre.

    Quoi qu'il en soit, que nous nous retrouvions, une fois encore, à devoir rester chez-P1030512.JPGnous parce que notre système de santé public est grandement affaibli, soit, mais que ce soit quasiment la même chose pour l'Allemagne pour qui le sien en est bien moins affecté ne peut que nous laisser suspecter que d'autres causes sont en oeuvre.

    Gardez à l'esprit, amis lecteurs, que nous ne devons pas restreindre notre approche de tous ces événements qu'à la seule dimension de notre nation, cela nous empêchant de percevoir le jeu dedans lequel nous ne sommes que des pions.

    Sauf à ce que lesdits pions, en en étant devenus conscient, en soient acteurs.

     

    L'erreur de ces assassins et leurs manipulateurs:

    Ce thème ayant de valeur en raison de ce que j'ai pu écrire en Avant-Propos.

    Il n'est pas que l'économie mondiale qui ne peut qu'être touché par notre emprisonnement, la profonde spécificité de l'âme française est elle également chamboulée par ce quadruple crime commis au nom d'une religion dévoyée.

    De l'effondrement idéologique qui est devenu dorénavant manifeste par le regard porté sur l'acquiescement quasiment absolu des chambres délibératives (assembléeP1030177.JPG nationale et sénat) des pleins pouvoirs donnés à l'exécutif (en un écho de celui donné au maréchal Pétain en 1940), ne peut que répondre par un retour, comme j'ai pu déjà le raconter, de la religion séculaire du pays, le catholicisme.

    Ceci accompagné des mouvements politiques anciens: l'anarchisme, la sociale-démocratie vrai, le républicanisme musclé, le libéralisme économique national, voire nationaliste.

    Or, nos idiots utiles et meurtriers de l'imperium US, via nos alliés turques et qatariens, ont réveillés ce qui, au plus profond dudit catholicisme premier, ce que peut être que la sainteté  de ses martyres, ce sur quoi s'est bâti l'église de Rome.

    Ces saints anciens, hommes et femmes, décapités, dits céphalophores (je ne connais ce mot qu'à l'instant d'écrire ces lignes), ne peuvent que venir en écho de ce Professeur qui, à Conflans-Sainte-Honorine, fut lui-même occis de la sorte, suivit du triple meurtre à Nice où, pour l'une de ces personnes assassinées, l'un de ceux-là, une dame, l'a été quasiment de la même manière.

    Réveillant de fait un inconscient social qui est indéfectiblement lié à celui collectif tel que ce dernier fut formulé par Carl-Gustave Jung

    Ceci englobant autant la connaissance dans son sens le plus large, prodigué par le professorat, humaniste et dynamique, que de l'ensemble de la symbolique P1020964.JPGstructurant l'église catholique de son socle le plus obscure et puissant, les liant de manière définitive, ne pouvant que venir se confronter aux inepties d'une stupidité affligeante de nos dirigeants.

    Il est à remarquer que ces meurtriers et leurs sponsors font montre tout autant d'une haine pour le savoir et, dès lors, pour l'intelligence, tout autant que pour le catholicisme.

    Ces premiers faisant montre d'une détestation profonde pour les femmes plus âgées qu'eux, détesteraient-ils leur mère, cela serait-il le secret inconscient de ces petits soldats étasuniens?

    Voyez de plus ce qu'en déduit un cinglé.

    Je me dois de rajouter que les parole de Monsieur Poutine déplorant ce qu'il s'est passé en France ne furent pas relayés par nos médiats ou si peu.

    Tout comme ceux-ci, naguère, n'eurent pas un mot au sujet de hommage rendu par la Russie aux 155  soldats français tombés lors de la guerre de Crimée (1853/1856) retrouvé depuis peu, notre gouvernement n'y ayant pas envoyé le moindre plénipotentiaire, nos édiles ne se pensant plus français.

    Voilà ce que c'est qu'être inféodé aux dictas de notre Tonton Sam et de haïr son pays en en ignorant son histoire.

     

    Retour vers le confinement:P1030991.JPG

    Nous voici une fois encore emprisonnés chez-nous.

    Il en est beaucoup à en dire.

  • De la crise: un pas en avant!

    Avant-propos:

     

    La bouffée délirante dont je me pensais m'être délivrée depuis six à sept mois c'est, depuis lors, allongée jusqu'à aujourd'hui.

     

    Je n'ai pu, pendant tout ce temps, me pencher au-dessus des événements, toutefois, depuis aujourd'hui, je ne peux que remarquer que le néolibéralisme montre des signes plus qu'inquiétant de graves perturbations, voire, plutôt, de leur relatif lent effondrement.

     

    C'est pourquoi je reprends et ne reprends qu'ici et maintenant mes réflexions de toutes sortes tout en poursuivant l'écriture de mes histoires extravagantes,  petites coquineries et autres gourmandises poétiques.

     

    Du reste, je vous en conterai l'histoire bien plus tard en vous en faisant le récit...

     

     

    Du pas en avant de la crise économique:

     

    De ladite crise économique qui, comme cela n'était qu'à prévoir et comme je vous en avais fait cas auparavant, ne peut que se révéler d'une toute première violence faisant passer celle de 1929 comme une toute petite promenade de santé, se trouve, dorénavant, juste au-devant de notre porte.

     

    De toute évidence, celle-ci ne peut qu'avoir d'épicentre formel que les Etats-Unis-d'Amérique.

     

    Je vais m'appuyer, pour ma démonstration, des publications de "Businessbourse", le seul site qui, à ma connaissance, dépeint au mieux, par le relevé de vidéos et textes de toutes sortes, parfois traduits, souvent de manière succincte, qui, proposés pêle-mêle, déterminent en même temps l'incorrigible aveuglement de notre oligarchie monétariste mondialisée tout autant que de la réalité déplorable de la situation économique mondiale.

     

    Ainsi, les USA se trouvent donc aux portes de leur dépos de bilan, ce que montre bien cette vidéo.

     

    Ce qui ne peut que vouloir dire que le dollar, bientôt, ne vaudra plus un clou, que dalle et ballot de crin, trois ronds, de la gnognotte, des queues de cerise, plus rien, quoi (poils aux doigts).

     

    Etant donné qu'il soit à supposer que, ici et là-bas, tel qu'il en est d'habitude dans le milieu politique et médiatique, les premières annonces véritables avertissant la population des difficultés et défis immenses desquelles elles auront à se confronter, attendent le dernier moment pour l'annoncer.

     

    Le reste des pays, hormis l'Island qui  sut, lors de la crise de 2008, mettre au pas son oligarchie par son emprisonnement et refusa, de toutes forces, de rembourser des dettes iniques, cesdits pays, donc, vont voire la valeur nominale de leur monnaie respective être subjectivement stable face aux autres, mais s'effondrer toutes au-devant des métaux précieux, ceux dédiés en tant que monnaie de réserve, soit l'or, l'argent et le platine.

     

    Donc, l'ensemble de la grande majorité desdites monnaies, Euro compris, sinon plongeraient déjà, du-moins le ferait sous peu quasiment en même temps (en raison d'une même hyperproduction dont je vous avais fait cas par le passé), face auxdits métaux précieux, c'est pourquoi elles paraissent encore et paraîtront toutes par le suite d'une valeur à peut près fixes par rapport aux autres.

     

    Or, pour nous, citoyens, cette question monétaire internationale, bien que ne nous paraissant que secondaire  (j'y reviendrai, poil à ma barbe), ce qui nous importerait et nous importe dès lors maintenant, ce serait de savoir ce qu'il va se passer dans les mois qui viennent, ce qui se révélera à nous d'être d'un intérêt majeur puisque cela concernera et concerne déjà le flux du commerce international,  dorénavant, de ce que mon intuition m'en susurre, en grand ralentissement.

     

    Pour l'instant, nous faisons face à une inflation en une fluctuation relativement importante, en hausse comme en baisse, qui pourrait être pire dans le futur, la raison en serait, à mon sens, en ce que la spéculation fait des va-et-vient continuels des bourses, quand elles montent, aux matières premières et produits de premières nécessitées, quand elles redescendent.

     

    A n'en pas douter, à un moment donné, nous nous retrouverons au-devant de rayons de magasins vides, en raison de l'arrêt du dit commerce international, ceci dans quelques mois tout au plus, sauf ceux qui sauront, desdits magasins, avant tous autres, se rapprocher des producteurs régionaux.

     

    Le pire étant, en effet, quand ledit commerce international cessera de fonctionner, je dirais pendant deux à quatre mois, mais cela n'en est que moins que rien de sûr (autant envisager le pire pour ne pas en être surpris. (Ceci parce que quand le pire n'est pas sûr, il n'est pas sûr que le sûr soit le pire, poêle à frire)).

     

    ( Comme le disait Monsieur Churchill:

     

    "L'Angleterre s'effondre dans l'ordre, la France, quand à elle, se rebâtit dans un désordre constructif et affirmatif de ses principaux ingrédients:

     

    L'ordre dans le désordre et le tendre acharnement à se débattre d'avec ses sentiments dérisoires de pensées constructivistes et légèrement hypocondriaques (c'est ainsi  que les britanniques (ta mer) considère notre esprit libertaire) et saltinbantesques (de saltimbanque, encore elles).

     

    Elle fait ce qu'elle sait faire, du vent quand tout va bien, de l'orage quand tout va mal, puis du désespoir quand tout va mieux et, enfin, du remue-ménage quand tout va pour le mieux.

     

    En un mot comme en cent: l'Angleterre se remue quand tout est au pire, la France se remue quand tout va vers le pire."

     

    Je dirais, quand à moi de ceci, d'avoir compris que, comme d'habitude, la Grande-Bretagne,  toujours en avance sur son temps et sur toutes les nations, est parti vers ces glauques nouvelles frontières du néolibéralisme (mais en quittant l'union et ce néolibéralisme avant tout le monde) quand, avant tous les autres pays de l'Union-Européenne, la France, elle, eut, de ces choses destructrices, ses dix à quinze ans habituels de retard sur sa voisine d'Outre-Manche.

     

    Mais aussi que notre si cher voisin, notre si tendre perfide Albion, qu'elle nous est tout aussi étrange et étrangère que nous-mêmes le sommes pour elle, comme deux vieux frères ennemis se rabibochant quand les heurs et les heures les plus sombres nous rapprochent. )

     

    Je réitère mes conseils en ces raisons, c'est- à dire de faire des réserves tant en nourriture qu'en produit de soin pour le corps et pour nettoyer son chez-soi, d'objets pour du troc, d'un potager aussi que des poules si cela est possible, ainsi que de faire le plein de son auto de manière régulière.

     

    Le principal restant de ne pas s'affoler et, tout au contraire, de se préparer à ce défi majeur, sachant que la nation aura et a désormais  l'absolu besoin de toutes les forces qui la compose, dont ceux des mieux formés, les plus dynamiques et les plus imaginatifs parmi-nous, ceci pour reconstituer autant notre tissu industriel, agricole, minier que commercial qui ont  tous gravement souffert des errances économiques de notre oligarchie nationale, européenne et mondiale.

     

    Il est probable, de plus, que ladite oligarchie ne puisse comprendre de la moindre des façons cette situation catastrophique telle que, de manière succincte, j' ai pu vous l'exprimer et vous en avertir par le passé ici-même, ceci avant que je ne compose mes petites facéties littéraires et  mes aimables poésies.

     

     

    THEURIC

     

    PS: Il se dit que la banque Crédit Agricole (celles régionales étant indépendante de celle parisienne) ne faisant pas de spéculation (poils au menton de la femme à barbe) et, donc, de l'investissement productif, agriculture, mine et industrie, ne dépouille pas les particuliers de leurs économies, je vous conseillerais donc de placer vos économies chez-elle.

     

    Bien entendu, cela ne pourra qu'accélérer l'effondrement en cours des autres banques.

  • Marianne se sauve grâce à l'imbécilité de ses tortionnaires.

    ( Chère Tatiana Ventôse,

    Ce papier (ce qui est marrant face à un écran) vous est adressé.

    Je ne vous connais pas et ne réagirais pas à votre intervention youtubesque sur vos positions politiques par quelque vidéo que ce soi.

    La raison en est que je sais quelles réactions cela va générer chez tout un chacun: diverses formes de refus à ce que je puisse exprimer la moindre pensée valide, dire l'inverse que ce que je peux exprimer, négation net de sa logique..., pouvant mener à une agressivité à mon égard.

    Ce phénomène, que j'ai pu connaître aussi loin que je peux remonter dans mes souvenirs, m'est encore difficile à appréhender, trouvant sûrement sa source d'aujourd'hui en ce que je tiens un discourt discordant de ceux qui sont tenus habituellement, mettant bien sûr mes réflexions de ses origines hors du champ des échanges sociaux.

    Dedans ce qui s'appelle mon soi jardin secret.

    Cela s'appelle, paraît-il, le syndrome de Cassandre, je vais prendre la peine de l'analyser, je sens qu'une fois encore je vais m'amuser.

    C'est pourquoi c'est par ce blog (en raison aussi de ce que je ne veux fournir qu'au minimum mes informations personnelles sur ce net pas toujours bien net, hi, hi, hi) que je vous expliquerais, en première partie, les raisons pour lesquelles vous doutez de la profondeur du programme de l'U.P.R., ce que vous sentez P1020030.JPGconfusément sans réellement en saisir le pourquoi, là se trouve, à mon sens, vos approximations à ce sujet,  je vous exposerai après les raisons pour lesquelles j'ai moi-même adhéré à ce parti sans en être militant (vous en avez déjà une approche partielle par mes quelques lignes plus haut).

    Ensuite, en seconde partie, je montrerai que désormais la France est sortie d'affaire, certes, cela ne sera pas un petit chemin qui sent la noisette, mais mieux que bien d'autres, notre pays, contrairement à ce que certains voudraient nous le faire croire (les services britanniques?), va sous peu recouvrer ce dynamisme flamboyant et désordonné qui fait son charme et sa puissance.

    Ce que nos manipulateurs patentés et discrets ne comprennent pas, c'est que dès que la racine des croyances que ces opérateurs ont insinuées dans les esprits, quelle qu'en soit la technique, se sera écartée, que ces manipulateurs auront disparu, l'évidence de la réalité des faits deviendra éclatante pour la majorité de nos concitoyens.

    Et je puis vous assurer que j'en connais quelque chose.)

    La réponse critique la plus habituelle qui vous est faite au sujet de l'U.P.R., thème que vous avez abordé lors de cette vidéo au titre de: "Mes opinions politiques: je vous dis tout", est qu'il nous faut d'abord retrouver notre souveraineté avant que nous ne puissions espérer reprendre une vie politique et idéologique normale auP1020077.JPG sein d'une démocratie adulte.

    Que cela soit la nécessité première avant toute autre prise de position idéologique que ce soit, avant tout programme électoral débattu et disputé.

    A ceci est rajouté lé fait que, dans l'ensemble, ce programme U.P.R. offre une première mouture organisationnelle structurée.

    Ne nous le cachons pas, cette approche est logique et cohérente, sauf si nous nous retrouvions à nous confronter à un effondrement de l'économie globalisée menant, à sa suite, à celui politique de tout ce qui compose l'Union-Européenne, ce que je ne cesse de traiter ici même.

    Le choc psychologique que cela représentera pour tous ceux qui en ont adopté la doxa eurolâtre et américanolâtre sera telle qu'ils ne pourrons faire autrement, soit de décompenser gravement, ce que j'avais montré dans mon billet précédent, soit de se réfugier, comme une majorité de nos concitoyens, psychologiquement s'entend, au-dedans d'une idéologie passée, un patriotisme, une religiosité, un nationalisme échevelé, voire même, rarement, pour certain, à une forme ou une autre d'anarchisme, soit tout simplement de se défaire de toute pensée idéologique de quelle que nature que ce soi.

    Or, dans le même temps où un nombre important de ceux qui organisent la vie sociale, politique et structurent l'administration de la nation se retrouveront en débandade, nous nous devrons de gérer une calamité économique qui, à y regarder de près, rendra notre existence des plus compliquées.

    Pour résumer rapidement, nous manquerons de monnaie, de combustible, de nourriture et de matériels de première nécessité, en ces deux simples exemples, les P1020021.JPGréfrigérateur et ordinateur nous seront absents, sans compter les matières premières et les médicaments..., j'en ai évoqué les raisons dans des textes précédents.

    J'émets l'idée, mais peut-être, bien sûr, en aurais-je tort, que, confusément, vous pressentiriez que là se situerait les limites programmatique du parti de François Asselineau et que la désintégration de l'euro, ce que lui-même et son équipe ne cessent de souligner, signerait, à mon avis, celle du dollar, de l'U.E. puis, à leur suite, de la mondialisation monétariste, ce à quoi ils ne semblent pas songer.

    Les causes en sont faciles à définir: réformer, même à la marge, un système politique triplement verrouillé, institutionnellement, politiquement et idéologiquement, comme l'est notre union et l'était l'U.R.S.S., ne peut que le détruire (il va falloir, un de ces quatre, que j'en explique le pourquoi), or l'euro en est inextricablement lié (tricher avec ces mêmes institutions ne lui étant en rien préjudiciable puisque c'est un phénomène différent, la triple composante sus-nommée de l'U.E. restant en l'état).

    De plus cette monnaie et les banques afférentes, européennes, si fragiles, sont, d'une manière ou d'une autre, enchaînées au dollar et aux banques de l'empire U.S., c'est pourquoi les entreprises européennes quitte l'Iran au plus vite.

    Dollar lui-même, en situation de non-valeur réelle à cause des Q.E., qui se retrouve à être la monnaie de réserve à l'international, ceci doublé de l'immensité desP1020025.JPG créations monétaires quasiment généralisées, mène à ce que si l'euro explose, ce sera donc l'Union-Européenne qui le suivra, puis logiquement par le dollar, ensuite les U.S.A. et enfin l'économie mondiale.

    (  C'est l'un des multiples scenarii possibles de l'explosion de l'économie-monde, bien d'autres sont envisageables, la faillite d'une banque ou d'une assurance trop grosse pour être faillie, le début d'une guerre civile aux U.S.A., l'effondrement d'une place boursière, en Europe ou en Chine par exemple, voire même un événement insignifiant mais significatif des instabilités économiques internationales......  )

    Nous plongeant dès lors dans ce chaos économique semblable à celui dû à une guerre de grande ampleur (de tous les flançais) qu'il me semble que vous entraperceviez, pouvant même nous conduire au retour général à la disette et aux tickets de rationnement, c'est pourquoi je ne cesse de donner ce conseil: faites vos réserves.

    Dès lors, je ne vois pas qui, lorsque surviendra cette faillite de l'économie-monde, des hommes et des femmes politiques actuelles, pourrait géré une telle situation, sinon un personnage tel que Monsieur Asselineau détenant, en lui, l'ensemble des outils institutionnels, administratifs et politiques pour en avoir une vision d'ensemble.

    C'est le motif principal pour lequel j'ai adhéré à son parti (n'allez pas croire que je P1010825.JPGvoudrais que vous fassiez de même, là n'est pas la question, je ne fais pas du prosélytisme pour l'U.P.R., et, en aucun, cas je ne vous ferais cette sotte injure, je respecte part trop votre intelligence pour agir ainsi).

    Or, et c'est cela qui me fait dire que le-dit programme ne pourra pas être en plein suivit,  ce sera à cause des très nombreuses urgences auxquelles le gouvernement d'alors se devra de faire face au devant de cette crise première, que seules les mesures les plus symboliques et utilitaires seront prise.

    Il en sera ainsi de la renationalisation des services publics, ce qui sera aisé puisque leurs possesseurs actuels seront tous ruinés et, pour une large part, disparus, du retour au franc, du déblayage des lois, constitutionnelles ou pas, liées à  une U.E. vidée, elle aussi, de son substrat et détruite, et aux oligarques néolibéraux eurolâtres et américanolâtres ruinés, puis à la votation rapide de nouvelles règles comme peut l'être le référendum d'essence populaire.

    (  Étant entendu que, bien sûr, il faudrait qu'à ce moment là François Asselineau et l'U.P.R. prennent le pouvoir.

    Il serait à penser que quand le système de globalisation heureuse ne sera plus, la majorité des élus du R.E.M., idéologiquement fragiles, fuiront et que leP1020011.JPG gouvernement de la France se sera vidé se sa substance, hormis quelques personnalités aujourd'hui des plus discrètes.

    Quand à notre président, je crains qu'il subisse un choc psychologique violent dû à la surprise, lui qui, en cela, est d'une grande fragilité, d'autant plus que nous pouvons facilement supputer (bonjour madame) qu'en raison de ce que j'appelle un effet Peter généralisé, il ne doit recevoir que des informations tronquées, voire fausses.

    Suivra donc un moment de chaos ou ne subsisteront qu'une partie des députés, là nous pourrons percevoir qui est sérieux à l'Assemblée Nationale, le sénat, par contre, restant, dans sa grande majorité, présente.

    Suivant la loi, si le Président de la République disparait de son poste avant la fin de son mandat, c'est le président du sénat qui se retrouve à gérer les affaires courantes, le temps d'organiser de nouvelles élections.

    Des partis politiques restant à peu près valides, Je n'en vois que peu: l'U.D.I., la F.I. et l'U.P.R., tous les autres auront explosé en vol, Monsieur Mélenchon, quand à lui, pouvant gravement décompenser.

    Les effets de cette banqueroute généralisée seront gravissimes, en un premier jet  j'en avais conceptualisé ceux me semblant les plus destructeurs ici.

    Le mieux serait, dès lors que ce chaos total se sera installé, chaos largement incompris par une bonne part de la population, à ce que de nouvelles élections présidentielles et législatives s'effectuent.

    P1020045.JPGMais l'état, à ce moment là, en aura-t-il les capacités ou le président du sénat devra-t-il  nommer un gouvernement provisoire de quelques mois le temps que la situation  commence à se rétablir?

    Je ne saurais le dire.  )

    C'est donc, à mon sens, cela que, confusément, vous pressentez, sans que vous ne l'ayez clairement conceptualisé, ce serait dès lors pourquoi vous avez considéré comme limité l'ensemble programmatique de l'U.P.R..

    Ce que je vous propose, si tant est que vous lisiez ces lignes, c'est  que, vous et de vos amis qui comprendraient la difficile situation future dedans laquelle nous nous retrouverons tantôt, vous réfléchissiez de votre coté aux considérables implications que mènera cette banqueroute généralisée (ce qui est bien c'est qu'il est possible de le dire de diverses façons).

    Parce que, voyez-vous, de ne faire que penser seul à cela ne peut que restreindre ma perception de la chose.

    Maintenant allons voir ce qui me fais dire que, dorénavant, la France est sauvée des multiples et destructeurs effets de l'imbécile néolibéralisme sous égide finissant de l'empire U.S., des oligarques nationaux et internationaux, de sa perle coloniale racornie qu'est l'Union-Européenne et

    Il est des choses étranges dans la vie, ainsi, parfois, notre pire ennemi peut nous sauver et notre meilleurs ami nous perdre.

    Tel en est le macronisme-philippard et les radios-élément du R.E.M., héritiers des deux dernières législatures qui en avaient préalablement déblayé le terrain, aussi et surtout d'une pensée politique qui se révèle en réalité gravement archaïque et n'en est qu'à n'en exprimer que les mêmes ânonnements de ceux-là qui, le temps passant, en sont devenus vieillards: Attali, Cohn-Bendit, B.H. Levy, Gattaz, Le Pen, même combat!

    Et oui, Monsieur Macron comme tous ceux qui l'entourent, comme l'a très bien dit Emmanuel Todd, ont une pensée de vieillard et ne sont en rien dans la modernité.

    Mais bon, il n'est plus le moment de penser un présent qui peut rapidement passer au passé, est venu celui où nous devons réfléchir à un effondrement économique qui, reculé depuis 2008, a accentué tellement les déséquilibres de toutes sortes que ses effets en seront terribles.

    Or, la France est prête autant qu'elle pourrait l'être si nous songeons aux décisions absurdes que l'équipe de pieds nickelés nous servant de gouvernement prend.

    Mais pourquoi donc considérerions-nous pouvoir gérer au mieux une telle catastrophe future, dont il est impossible de déterminer la date, le processus et ses effets réels?

    Parce que nos oligarques et leurs séides nous servent sur un plateau la peur, chez les classes-moyennes intermédiaires à hautes, qu'engendre l'action gouvernementaleP1020077.JPG directement lié aux G.O.P.E. de l'U.E., peur, angoisses même de déclassement en raison de ce néolibéralisme forcené de ceux-ci.

    Classes-moyennes intermédiaires à hautes qui sont le socle sur lequel repose leur puissance et qui s'évanouit au même rythme que les élus du R.E.M. fuient à grand pas les bancs de l'Assemblée-Nationale.

    Classes-moyennes qui même si elles furent abruties par la masse propagandiste à laquelle elles furent exposées, n'en restent pas moins la nouvelle et future élite du pays, ce qu'elle avait inconsciemment compris lors de la manifestation suivant l'attentat du Bataclan et de Charly Hebdo.

    La peur leur devenant ainsi bonne conseillère, elles en viennent déjà à douter du bienfondé de ce qui se fait appelé la construction européenne, en ne se laissant plus bercer par les petites historiettes qui leur sont contées à ravir par des médiats télés et radios en venant à être, comme les journaux, de plus en plus déconsidérés.

    Et oui, nos bonimenteurs patentés en sont devenus à se caricaturer eux-mêmes, devenus sourds et aveugles aux soubresauts économiques et politiques, ne faisant que débattre de thèmes à mille lieues des nécessités de la population, de toute la population, ainsi que de la terrible épreuve qui se profile à l'horizon.

    Ils rêvent, pour les raisons indiquées aux textes précédents, et ne peuvent parler de l'Union-Européenne sans que leur idolâtrie ne les trahisse.

    Mais ce n'est pas seulement ce réveil des classes-moyennes qui me fait dire que la France est dorénavant sauvée, bien que cela soit d'un premier point d'importance dans l'idée que j'exprime ici: la France n'est pas morte.

    P1020109.JPGD'une certaine façon, la vente internationale à vil prix de notre savoir-faire et de nos usines nous met dans une autre nécessité, celle de devoir réinventer l'industrie.

    Deuxième point également centrale dans ces réflexions.

    En fait, notre désindustrialisation ne peut qu'être pour nous une chance, la même que pour la Russie d'aujourd'hui, pays dont nous sommes très proche.

    Ne nous le cachons pas, reconstruire un tissu industriel dynamique ne sera pas une mince affaire, et s'il n'y avait seulement que l'industrie, ça irait encore, mais les chantiers qu'il faudra ouvrir seront nombreux et divers, dont celui d'un renouvellement du journalisme dont vous et vos amis, mam'zelle Tatiana, participez, comme d'autres, à la reconstitution.

    La simple existence de personnes comme vous montre, justement, que les germes de cette reconstruction sont déjà présentes, ce qui rend évident ce second point positif sur le sujet qui nous intéresse ici.

    Le troisième point est que, dorénavant une recomposition politique, qui ne peut qu'être que provisoire, se met en place, avec des débats, il est vrai, essentiellement centré sur la nature et les instabilités de l'Union-Européenne.

    En cela il y a cinq pôles:

    1) L'U.E. est indépassable telle qu'elle existe, position de l'équipe macronienne, des partis politiques, journalistes et autres experts officiels;

    2) L'U.E. est mal construite et doit être réformée et si cela ne peut pas se faire, il faut, au bout du bout, en sortir, ce qui est la position de F.I.;P1020105.JPG

    3) l'U.E. est une mauvaise chose en soi et le pays doit en sortir au plus vite par l'activation de l'article 50 du traité de l'union, ce qui est la position de l'U.P.R.;

    4) Il existe aussi, partant de ce principe, ceux qui préfèreraient une sortie sèche de l'union, à la hussarde si je puis dire;

    5) Il y a ceux qui, comme moi, pronostique un effondrement catastrophique de l'économie globalisée qui ne pourra qu'emporter cette union dans sa tombe.

    La dernière position n'ayant quasiment pas d'écho, ce qui est logique.

    Déjà que toutes les autres positions se pensent dans un monde inchangé, imaginer qu'il serait possible qu'il disparaisse d'un coup est, pour une majorité de gens, très, très, très dérangeant, j'en ai encore fait l'expérience juste hier.

    Je n'ai lu de texte de ce type que d'une seule personne, un certain Dimitri Orlov, un américain né en Russie soviétique expliquant les processus d'effondrement, traduit par le site Dedefensa, où j'y trouve trois confirmations de ce que j'affirme depuis quelques temps:

    -Les U.S.A. se replient sur leurs bases antérieures d'avant 1945;

    -Ils craignent une guerre civile;

    -Ils veulent détruire l'Union-Européenne.

    Le fait que ce pays puisse devenir communiste, même sous une forme atténuée, je l'avais suggéré dans plusieurs de mes textes, il y a longtemps et je ne me souviens plus où.

    P1020029.JPGMonsieur Orlov ne parlant, pour l'essentiel, que de la Russie et des Etasunis, en comparant la situation passée du premier à celle présentement du second.

    Quoi qu'il en soit, je n'ai pas, pour l'instant, trouvé nul part de site qui, comme je le fais, en analyserait les effets en France, dont celui de la destruction consécutive de l'U.E. après, voire avant celle de la globalisation monétariste joyeuse.

    Bref, ces débats laissent à prévoir une reformulation politique que Marianne ne peut qu'approuver.

    Artistiquement, il y a un frémissement, je le sens encore largement en jachère, mais ça frémit, et ça c'est un quatrième point d'une grande importance.

    Bien que gravement affaiblis, la police, l'hôpital, l'armée, l'université, la science et, pour partie, l'administration, tiennent encore, parfois avec des bouts de ficelles mais ils tiennent, c'est le cinquième point qui importe aussi.

    En sixième point, le maillage communal des mairie et aussi des départements n'est pas encore détruit par l'Union-européenne, parce que lors de cet effondrement, ce sera là que se situera les premières adaptations à la nouvelle situation: le maire d'abord, le préfet en prenant la suite.

    Septième point et toujours autant d'importance, le retour au patriotisme, et n'allez pas croire que celui-ci ne se résumera aux seuls français de souche, loin de là.

    Ce retour je l'ai senti lors de vos interventions vidéos et il est logique et naturel.

    Enfin voilà, nous pouvons considérer Marianne sauvée, la France se reconstruira, avec moult difficultés, il est vrai, mais elle n'a pas disparue, elle n'est pas défunte, et, sous peu, elle réémergera de nouveau, différente que par le passé, c'est évident.

    Contrairement à ce que les fâcheux voudraient nous faire croire.

    Mais cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas faire nos réserves, tout auP1020107.JPG contraire...

     

     

    THEURIC

  • Les choses de l'esprit: le faux sentiment de facilité, l'enfantillage.

    Il se dit que la différence entre le XVIII° siècle et aujourd'hui c'est qu'à l'époque avec des moyens dérisoires nos anciens avaient des buts grandioses quand aujourd'hui avec des moyens grandioses nous n'avons plus que des buts dérisoires.

    Ce qui est le plus fascinant en notre période c'est qu'il nous est possible de nous instruire d'une foultitude de sujets du passé comme du présent, de suivre, voire de prendre parti lors de disputes entre professionnels, mais de s'apercevoir qu'au plus haut de notre société ce fait ne semble pas être la norme.

    En effet, pour pouvoir faire des choix, décider, organiser, ordonner en période de crise, comme il en est de celle sanitaire en voie de résolution, certes, faudrait-il d'abord avoir le bagage de connaissance nécessaire pour pouvoir absorber et comprendre le nombre d'information survenant à grande vitesse, d'être dans la capacité d'en prévoir les implications probables, puis de décider au plus vite.

    Mieux encore, de prévoir en avance sa survenue puis d'agir, là encore, enP1020881.JPG conséquence.

    De ne pas, de plus, écarter les gens capables, ceci parce que l'incompétence craint toujours les plus compétents qu'eux.

    Puis que, pris dans la panique de l'indécision et de son incompétence devenu de ce fait notoire, de ne faire que répéter, en supplique à son mysticisme dogmatique, en le caricaturant, les mêmes actions mais accentuées qui conduisirent à la situation déplorable passée, conduisant à celle pire qui est nôtre maintenant.

    Mieux même, de ne pas faire comme notre gouvernement, de ne pas savoir se remettre en question, de ne pas percevoir, pour chacun, le très bas niveau de ses capacités véritables.

    Tout en tablant sur le fait que, d'avoir été pourvu, comme il en fut d'avant 1789 d'une bonne lignée généalogique, d'un cursus prestigieux, acquis quelques diplômes de haute facture, d'avoir été élus de longue date, ne  pouvait que déterminer ces acteurs politique de l'état d'avoir l'efficacité la plus totale.

    Puis de se rendre compte, lorsque survient la catastrophe, que leur parfaite incompétence, rendue momentanément invisible le mois suivant les élections nationales par le simple fait qu'ils n'avaient, jusque-là, que d'obéir aux injonctions des GOPEs provenant de l'Union-Européenne, mènerait la France au bord de sa banqueroute et de la guerre civile dès lors que la situation les mèneraient à devoir véritablement choisir et agir.

    Sauf à ce qu'il faille un Quotient Intellectuel important pour ainsi faire une telle remise en question de ses choix et de ses décisions, ce à quoi je ne souscris pas, je conçois que chacun d'entre-nous, sauf ceux souffrant  d'un crétinisme profond ou d'une psychose (telle que la perversité narcissique), est dans la capacité, au moins P1030521.JPGpartiellement, de cette remise en question qui, je le sais, ne peut qu'être que douloureuse.

    Ceci d'autant plus que le leurs dits acquis intellectuels se devraient de les mener à cette réflexion approfondie qui, en amont de toute prise de fonction, se devrait d'être la première de leur responsabilité: "Suis-je apte ou non à la fonction que l'on m'offre, et si non, suis-je en capacité de me développer, de m'améliorer pour avoir l'aptitude de l'assumer?"

    C'est pour cette raison même que moi-même ne ferais jamais de politique agissante, même en tant que simple militant de base.

    Qu'il en soit de la politique comme de toute autre fonction sociale, mais surtout politique, journalistique et économique, il est visible que cette faiblesse consistant à ne pouvoir utiliser ses connaissances et son expérience pour pourvoir à la résolution d'une crise d'une quelconque importance traverse, d'une manière plus ou moins grave, les plus élevées des hiérarchies des sociétés ouest occidentales où, au discernement, s'est substitué le dogmatisme le plus obtus.

    Qui, dans notre gouvernement  et sur les bancs de l'assemblée nationale et au sénat se serait posé cette simple question: "Suis-je à même d'avoir les capacités d'être désigné en tant que ministre ou éligible en tant que député ou sénateur de la nation?"

    Pays nordiques, anthropologiquement spécifiques, Suisse, hors de l'Union-P1030021.JPGEuropéenne, Allemagne, dirigée par des anciens de la RDA, Hollande, qui n'a d'intérêt pour l'union que de ses propres avantages, et Portugal, se situant à l'extrémité sud-ouest de l'union, tous ceux-là y compris mais de manière moindre, la pandémie au coronavirus SRAS-COV-2 démontre, par le nombre de morts, les manques criant d'intelligence réactive des pouvoir exécutifs et législatifs de ceux qui furent les pays de l'ouest, France, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Irlande, Grèce, tous ces pays qui se retrouvent, à cause même de l'UE, gravement désindustrialisés et, disons le, en ruine.

    Suivant en cela le même chemin que leur mentor, les Etats unis, se retrouvant dans une situation pire encore que la nôtre.

    S'il fallait en définir simplement au mieux les raisons, je dirais pour ma part que son origine se trouve dans la puérilité desdites élites de ces pays qui, bien qu'ayant sûrement accumulé une masse de connaissance importante, n'en sont pas moins dans l'incapacité d'en  faire un usage éclairant et utile.

    ( Le gouvernement de la Grande-Bretagne, lui, est dans l'état particulier d'un entre-deux de sa refondation en raison de son brexit, la France, quant à elle, n'est pas encore, toujours dans l'UE, d'être dans la capacité de pouvoir l'amorcer, mais auquel l'Italie semble s'ancrer, ensuite l'intendance intellectuelle suivra pour tous trois.)

    Ce simple exemple que raconte le docteur Violaine Guérin en est symptomatique.

    P1030089.JPGCes élites obéissent, elles ne savent que faire cela, d'ailleurs, hormis Boris Johnson et son équipe qui dut batailler ferme face aux universitaires pour pouvoir faire sortir sa nation de l'union et celles italiennes qui surent faire appel à des puissances hors Europe en raison de la pandémie, les autres suivent les désires des uns et des autres sans autre idée de comment faire gouvernement.

    Ce ne sont que des enfants qui suivent les directives sans vraiment en comprendre le traître mot.

    Bien entendu, il s'agit maintenant de définir en quoi ce sont des enfants ou, pour rares d'entre-eux, des pervers narcissiques.

    Il s'agit de faire la distinction entre l'adulte qui, l'âge venant, apprend de la vie en utilisant pour cela toutes lesdites connaissances et l'expérience accumulées, de la grande personne qui ne peut être dans la capacité d'ainsi évoluer au fil du temps et qui, quoi qu'il se passe dans sa vie et apprend, reste immobilisée par sa structure infantile passée, quelle qu'en soit les raisons.

    Il s'agit donc de personnalités immatures que nous pourrions dire seulement obnubilées par les seuls principes de plaisir, c'est à dire que par de la seule jouissance.

    Tel que l'oligarque contemplant avec plaisir le chiffre de son compte en banque bienP1030145.JPG rempli d'un argent qu'il ne dépensera jamais.

    D'un PDG d'une entreprise pharmaceutique qui, d'un ego démesuré, veut absolument mettre en vente un vaccin à un prix important pour une maladie pandémique que des médicaments peu chers peuvent guérir, entre appât du gain et perversité.

    D'un ministre qui ne reçoit que des réponses simples à des problèmes qu'il ne peut pas comprendre et qui s'en angoisse et auquel on dicte ce qu'il doit dire et faire, mais ravi du poste qu'il occupe, qui s'en délecte.

    D'un journaliste content de ne faire, écrire et dire que ce qu'il lui est intimer, parce qu'il lui est impossible de faire autre chose, abusant, là encore, du mensonge et de la perversité, mais jouissant de ce que son nom, sa voix et son  visage soient connu.

    D'autres exemples peuvent ainsi être déclinés où, au-delà de tout ce que j'ai pu démontrer, la base de nos difficultés se trouve être à ce que, à la direction de notre nation, ne se trouve le plus généralement que des gens qui n'ont de mode de pensée que celle de leur enfance.

    C'est ainsi que 50% des professeurs émérites votèrent pour Monsieur Macron au premier tour, ceci parce qu'ils reconnurent en lui leur semblable: un enfant incompétent et jouisseur d'une manière primaire mais déconnecté de toute réalité, d'esprit de responsabilité, de raison et de vertu.

    P1030571.JPGCe qui est le cas de tous ceux qui votèrent pour lui, sauf des vieilles dames qu'il faisait fantasmer.

    Vous trouverez dans mon texte précédent les raisons d'être de cet état de fait.

    Toutefois j'y rajouterais ceci: les outils informatiques donnent l'impression qu'ils offrent toutes les réponses aux questions que nous nous posons.

    Or, ledit outil ne fait que quatre choses, nous divertir, nous donner des informations, les déterminer plus justement en contrecarrant la propagande et la censure et nous aider à nous exprimer et à communiquer.

    Mais le jour où il nous répondra directement aux question que nous nous poserons il ne sera plus utile, simplement parce que devenu trop complexe, il fera des erreurs.

    L'informatique n'est qu'un outil et sans plus, un succédané d'une intelligence qu'il ne peut détenir mais qui peut nous aider à développer la nôtre propre.

    Mais c'est  bien parce qu'il nous semble détenir toutes les vertus que nous croyons qu'il contient toutes les réponses, ce qui mène à de la flemme intellectuelle.

    Ce serait comme si nous ne tenions pas le clou avant de l'enfoncer dans le mur parce que le marteau cloue n'importe quelle pointe.

    Le livre nous permet d'acquérir une grande culture, l'informatique, au travers duP1020050.JPG WEB,  qui en est son extension, nous permet, quand à elle, de découvrir ce qui, sinon, nous serait ignoré, mais aussi, je l'ai dit, de nous y exprimer tant par le son que par l'écrit, connaîtrais-je sinon la Chanteuse Marguerite?

    Alors, amis lecteurs, si le mot culture recouvre autant celui du sol nourrissant le corps que celui du savoir nourrissant l'esprit ce n'est pas pour rien, et autant l'informatique nous permet de découvrir ce que nous ignorions, autant l'ouvrage, lui, nous permet de profondément comprendre de quoi il s'agit.

    Alors, sinon que de devenir sages, commençons d'abord par devenir savants.

    Et pour notre nation, songeons à comment nous allons faire pour remplacer tous ces enfants qui nous gouvernent et qui, à la moindre anicroche, paniquent ne sachant que faire en écoutant le moindre gourou qu'ils décrètent conseillé-expert.

    Et le reste du temps s'admirent devant leur miroir déformant en obéissant qui à DC la folle US, qui à ceux leur étant supérieurs en France ou supposés tel ou munis de belles paroles, qui à des agents bruxellois, qui, tous,  pareillement infantiles, suivent les consignes de leur dogmes obtus sans même vraiment comprendre de quoi il s'agit, n'en en étant totalement incapables.

    Songez que cette crise sanitaire n'est pas la cause de celle économique qui arrive et il P1030600.JPGest à prévoir qu'à la vue de la manière avec laquelle notre équipe de branquignol à pu gérer celle d'aujourd'hui, celle qui s'approche les mènera à tous les travers possibles et imaginables, pire que précédemment et pour nous à des difficultés gravement redoublées.

    Alors, faites vos réserves...

     

     

    THEURIC

  • De la nature de la pensée.

    Voilà une chose bien mystérieuse de ce que peut être que la nature de la pensée.

    Alors, en attendant que pour nous s'apaisent les tensions du système à notre endroit, je vous propose de vous confier ce que, de la pensée, j'ai pu en concevoir.

    Ben oui, que voulez-vous, mes doigts s'agaçaient de ne pas clavioter (pas mal ce néologisme, non?) sur mon blog.

    Alors, plutôt qu'ils ne se morfondent et se chagrinent, je me vais me pencher sur ce sujet, mais je vous préviens, ceci n'en est qu'une ébauche.

    Allons camarades, à chacun d'en compléter la trame:

    J'ai pu croire un moment que la pensée, qui est, d'une certaine façon, se parler en P1000850.JPGsoi, avec, en plus de l'audio, la possibilité de la vidéo puisqu'il est parfaitement possible de générer des images mentales.

    J'ai pu croire, donc, que la pensée était la résultante de l'apparition du néolithique, soit le début de l'agriculture et de l'élevage.

    Qu'elle serait paru pour que, dans les sociétés complexes que ne put que générer la vie agropastorale, chacun puisse conserver en soi ses petits secrets, son quand-à-soi.

    Or, après réflexion, je pense maintenant qu'il n'en est rien.

    Tout juste cela n'étant que l'un des effets émergeant de l'apparition de la pensée et non pas l'inverse.

    Alors, quel en serait l'origine?

    A mon avis, la nécessité de la planification temporelle de la vie sociale, de son organisation, de sa complexification progressive.

    Ce serait même la raison pour laquelle le néolithique serait survenue: il fallait déjà avoir les capacités de réfléchir après avoir observé comment plantes et animaux réagissent, pour pouvoir, ensuite, mettre en place l'organisation nécessaire pour l'ébauche d'agriculture et d'élevage.P1010035.JPG

    Mais avant de continuer, permettez-moi de remonter dans le temps (ce que je viens déjà de faire).

    Ainsi, comme je le conçois, la pensée serait la dernière fonction mentale humaine déterminante (dans le sens qui détermine l'individu en tant que tel) et régulatrice, comme il en serait (normalement) pour l'égo et le narcissisme, (je ne dis pas qu'il n'y en aura pas d'autres plus tard), celle-ci ne peut que s'être développer sur, si je puis dire, un terreau fertile: la conscience.

    La conscience, elle-même, résultante de la monté en puissance de l'intelligence.

    Conscience qui ne peut que se concevoir que comme étant la conscience de Soi, il est d'ailleurs possible, à l'aide d'expérience, d'en observer une, archaïque, chez certains animaux tels que les chimpanzés, les éléphants ou les orques.

    C'est la fameuse tâche de peinture tracée sur le dos ou sur la tête d'un représentant de chacune de ces espèces et de laisser un miroir dans son enclos ou son bassin, et vous le verrez s'y mirer, toucher leur parti du corps peinte, preuve de leur conscience d'eux-mêmes, frustre, certes, mais présente.

    Mais la conscience seule ne suffit pas à projeter dans le futur le résultat d'actions présentes, tel que le semage ou le pâturage, juste aide-t-elle à déterminer la période P1000884.JPGpropice pour la chasse d'un gibier ou la cueillette d'un fruit, de retrouver un long chemin ou l'emplacement d'un point d'eau.

    Ceci parce qu'il n'y a pas de temporalité pour la conscience tant qu'elle reste intimement liée à l'inconscient, tant que toutes deux forme encore un tout.

    C'est pourquoi la pensée a émergé, sûrement en raison d'une plus grande efficacité de la vie de nos ancêtres à la toute fin du paléolithique, qui leur permit d'amorcer une vie sociale plus large, entraînant ce temps libre et ce bienêtre utile pour que la nouveauté paraisse: la pensée.

    Mais pourquoi donc la pensée aurait-elle comme attribut la perception temporelle du futur et, donc, de la détermination du passé et du présent?

    Parce qu'elle est le filtre, ou mieux encore, la membrane semi-poreuse, en quelque sorte, permettant un aller-retour entre le conscient et l'inconscient.

    Ce qui, je le conçois, ne peut pas être une notion simple à appréhender pour l'Homme moderne que nous sommes pour qui, justement, cela relève aujourd'hui de notre plus ordinaire nature.

    Alors, essayons-nous de comprendre en quoi le fait que la pensée puisse être laP1010050.JPG membrane entre conscient et inconscient fit émerger la temporalité du vécu.

    Le corps, le métabolisme, le cerveau qui, bien entendu, fait parti du corps, n'ont que le temps de l'âge, c'est-à-dire qu'ils évoluent et s'adaptent, de la naissance à la mort, d'abord à la monté vers la vie adulte puis à la dégradation lente vers la senescence.

    En soit, ils n'ont pas besoin d'une temporalité quelconque puisqu'en eux-mêmes, que ce soit par l'apprentissage et l'expérience passée grâce à la mémoire, ainsi que l'action dans le monde, la vie sociale, au travers des us, coutumes et tabous, et la résistance aux agressions de toutes sortes, ils ont en eux l'ensemble des ingrédients nécessaires à la vie.

    De nature nous sommes et restons toujours les chasseurs-cueilleurs du paléolithique, ce sont l'éducation et l'instruction aussi bien que la vie sociale dans toute sa complexité, de l'enfance jusqu'à la vieillesse, qui fondent cette structure psychique très particulière que peut être la pensée.

    D'ailleurs, si un stress intense survenait, tel que se retrouver au-dedans d'une bataille dans une guerre moderne, voire ancienne, ou une vie misérable dans les campagnes perdues et oubliées ou dans des banlieues infâmes, un grand nombre de nos contemporains retrouve(raient) des réflexes antédiluviens qui, actuellement, ne s'expriment plus qu'au travers des symboles ou de ces réflexes à peine pensés (justement): cette temporalité sera momentanément P1010151.JPGécartée par l'exigence de survie.

    D'où la nécessité d'une formation poussée du soldat qui, sinon, retrouverait rapidement ses automatismes séculaires et instinctifs, ce qui, pour un certain nombre d'entre-eux, se passe, quoi qu'il puisse en être de cette formation.

    Pour qu'une planification puisse s'effectuer, il faut, pour que la personne puisse se projeter dans un futur d'essence incertaine, que s'établisse cette membrane entre un inconscient, une corporalité de substance intemporelle, et un conscient qui a la faculté, restant potentielle tant que la pensée n'aura pas émergé, de délimiter les contours du passé, du présent et du futur.

    Dès que cette pensée prit forme, de nouvelles dispositions l'accompagnèrent, se parler en soi, imaginer et visualiser des situations, des histoires, des formes, des techniques, des expériences, des conceptions nouvelles, les mettre en pratique, les essayer, et même trouver des procédés pour s'aider à mémoriser, à agir de manière plus efficace, à imaginer ou a mener son corps au-delà d'une limite théorique, comme il peut en être des arts martiaux ou de la danse classique notamment......

    Notre souci est que la pensée n'est parue qu'il n'y a que très peu de temps, quinze, vingt milles ans à tous casser, et que la méthode principale pour l'organiser, la philosophie, n'a elle d'existence que de quelques milliers d'années tout au plus.

    Quand bien même cette philosophie soit chinoise, grecque ou de toute autre origine, l'imprécision fonctionnelle de la pensée rend celle-ci profondément instable et la tend régulièrement à ne pas agencer correctement cette temporalité devenueP1010055.JPG incontournable dans la société moderne telle que nous l'avons bâtie.

    Ainsi en est-il, en quelques exemples rapides et des plus anodins, de la procrastination, des oublis de rendez-vous, de ne pas savoir prendre son temps ou de s'ennuyer à ne rien faire, de l'impression du déjà vu.....

    La pensée peut aussi se rigidifier de façon telle que la conscience se fragilise et que dès lors la personne n'agit plus que sous la gouverne d'un inconscient devenu tout puissant, lors de maladie mentale, entre-autre...

    Parce que jeune, donc, et parfois, voire souvent, peu maitrisable, la pensée est, comme je l'ai dit, fragile, c'est pourquoi elle est facilement rejeté comme n'étant pas essentielle, c'est pourquoi également la conception de la temporalité, elle aussi, peut-être répudiée.

    Il est vrai que celle-ci ne peut pas gérer  plusieurs choses à la fois, d'une certaine façon elle éclaire, le plus souvent, un et seulement un lieu précis dans l'inconscient pour le faire remonter à la conscience, soit pour agir, prendre une décision, faire une évaluation, un choix, remonter un souvenir, ou pour toute autre raison.

    Mais vouloir écarter la pensée, comme le prône certaines religions, techniques de méditations ainsi que des philosophies, ne me paraît pas être une très bonne chose, en faite dire que la pensée est mauvaise ou que l'on peut trop penser est faux.

    Nous ne pensons jamais trop mais souvent nous pensons mal, ce qui veut dire que nous n'utilisons pas cet outil extraordinaire, notre pensée, de la bonne manière.

    P1000880.JPGMais qu'est-ce que peut être que de penser d'une bonne façon, soit de façon efficace?

    Très souvent nous nous arcboutons, focalisons, nous nous contractons sur une seule idée sans laisser la pensée faire son travail naturel.

    Il lui faut, en effet, de façon régulière, lorsque la concentration pour l'accomplissement d'une tâche n'est pas nécessaire, la laisser vagabonder entre conscient et inconscient, pour qu'elle remplisse son rôle de membrane psychique entre ces deux dimensions primordiales de notre esprit.

    C'est lors de ces instants que des images mentales vont et viennent, un petit peu pareillement lors d'un endormissement ou d'un rêve, à la différence fondamentale qu'il est bien plus aisé de comprendre ce qui a pu émerger de ces moments de repos.

    Là, toutes les techniques sont permises, relaxation, douche, lecture, marche, course à pied ou autre....., du moment que celles-ci ne demandent pas un grand effort intellectuel.

    Ainsi en ai-je posé les premières bases, de cette ébauche, pour que nous le comprenions, un jour, collectivement, mais cela ne peut que commencer que par unP1000863.JPG travail d'individualités.

    N'est-ce donc pas, l'esprit, le pari de ce blog, d'appeler chacun d'entre-nous à une nouvelle renaissance, de questionner les évidences, de les remettre sur l'établi, les pétrir, les malaxer pour voir si d'autres jus de connaissances n'en sortiraient point?

    Et quoi de mieux pour cela que de cultiver notre pensée, l'aider à se développer?

    Allons, foins de mascarade, camarades, travaillons le, ce renouveau de la pensée humaine.

    Et tant pis pour l'erreur possible ou plausible, plutôt avancer sur la route que de rester au bord du chemin à se lamenter.

    Moi, ici, je le continue, mon petit bonhomme de chemin réflexif...

    Est-ce du-moins ainsi de ce que je la pense.

     

     

    THEURIC

  • Nous ne devons plus penser l'économie qu'en terme politique et non pas la politique qu'en seul terme d'économie.

    Quand un système économique et social accumule part trop de paradoxes et de contradictions, ce qui est le cas autant en Europe, en Occident, Japon compris, que dans le reste du monde, le poids de ces paradoxes et contradictions et, surtout, les tensions qui les accompagnent ne peuvent que conduire:


    1) à la faillite totale du-dit système;


    2) ces mêmes tensions sociales s'étendant dès maintenant à l'ensemble des sociétés pouvant conduire à des conflits armés.


    Le reste ne sont que des discutions  sur le sexe des anges.


    Aucun, je dis bien aucun peuple ne peut supporter longtemps de telles discordances économiques et de tels bouleversements sociaux, s'agissant là de quasiment toutes les sociétés mondiales.


    Certes, ici et ailleurs, j'ai pointé quelques-unes de ces contradictions interne au néolibéralisme (d'autres le font bien mieux que moi), je me suis aussi agacé de certaines idées précontrainte, mais pour moi cela n'a plus aucune espèce d'importance: il ne sert à rien de se pencher sur les mécanismes internes d'un système moribond, ces mécanismes disparaîtront en même temps que ce système économico-politique.


    Et ce système, dans ses représentations philosophiques, sociales et politiques, ne concerne pas seulement que le seul néolibéralisme, loin s'en faut, il englobe également presque toutes les composantes idéologiques qui ont progressivement  émergé depuis  beaucoup plus qu'un siècle-et-demi, les unes liées à la bourgeoisie conquérante du XIX° siècle (qui plus tard deviendra capitalisme puis néolibéralisme, je me dois de préciser, cela comprend toute la droite d'aujourd'hui, l'U.D.I., l'U.M.P. et le F.N., hormis le gaullisme, historiquement spécifique) et les autres nées de la réaction à cette toute puissance bourgeoise (le socialisme, le communisme,  la sociale-démocratie, bien sûr le social-libéralisme, tous en disparition et, pour partie, l'écologie politique).


    J'appelle cet ensemble: "l'économisme dogmatique" puisqu'il place l'économie et tous ces formalismes, quels qu'ils soient,  comme primordial sur toutes autres sortes de considérations sociales.


    Et aujourd'hui nous en voyons l'aboutissement et,  bientôt, sa fin.


    C'est pourquoi il est impossible de réformer ce-dit système, autant pour des raisons institutionnelles, culturelles que politiques, les trois axes de toutes sociétés complexes.


    Mais, bon sang de bois, vous ne percevez donc pas devant quels cataclysmes nous sommes?


    Je puis vous affirmer que ce qu'il se passe en Ukraine n'est qu'une infime gesticulation en regard de ce qu'il se prépare.


    Et ne croyez pas qu'il se trouverait quelques manipulateurs de haut niveau pour fomenter je ne sais quel plan machiavélique, ce ne sera que le développement logique et chaotique d'une humanité en perdition.


    Regardez, même les américains, orfèvres dans le genre, ne sont même plus capable d'une manipulation de quelque envergure sans que cela ne leur pète à la figure.


    C'est ça le problème ukrainien, les américains ne savent même plus comment se sortir de ce bourbier, parce que, après avoir emporté l'or ukrainien, ils ont enfin compris que ce seront les russes qui vont en tirer tous les avantages futurs, quitte à ce que ces derniers vendent tous leurs bons du trésor U.S....

    Ce qui ne fera qu'accélérer ce processus de désagrégation économique mondiale.

    Le second problème de l'Amérique c'est que de laisser en Mer Noire leur marine de guerre trop longtemps risque de définitivement les ruiner, une telle flotte loin de ses bases coûte cher, le ravitaillement, la logistique est toujours terriblement onéreux pour une armée.

    Bel exemple de choix impossible, de double contrainte: soit les Amériques rentrent chez eux et déclarent de fait leur défaite aux yeux du monde, voire leur déroute, soit ils reste et se ruinent.


    Nous ne devons plus penser, aujourd'hui, au y-a-qu'à-faut-qu'on, cela ne sert plus à rien, il nous faut penser demain, les événements se suivront à une vitesse infernale et nous n'aurons plus que le temps de réagir sans vraiment pouvoir penser nos actions.


    La plupart d'entre-vous n'a même pas idée devant quoi nous sommes et quand j'y pense, cela m'effraie.


    Et je sais, de plus, que cet aveuglement a une large part d'inconscient, tout le monde comprend, du tréfonds de lui-même, que j'ai raison mais d'en être conscient reviendrait à remettre en cause tout ce sur quoi se sont bâtit près de deux siècles d'histoire, imaginez du peu...


    Il a fallu un siècle et trois révolutions pour que la démocratie s'installe en France, deux guerres mondiales pour l'Allemagne, 70 ans d'U.R.S.S. pour la Russie et, au XVII° siècle, une terrible guerre civile en Angleterre et ce fut la pensée économique qui fut le lien entre la période de monarchie plus ou moins absolue et la démocratie.


    Ce processus fut plus brutal encore pour le reste du monde, entre colonisations (Afrique), massacres, guerres civiles et génocides (Amérique), modernisations forcées (Japon) [les parenthèses étant ici des exemples].

    C'est pourquoi la politique, dans son complexe formalisme, doit impérativement prendre le pas sur une pensée néolibérale qui n'est que le dernier avatar grimaçant de cet économisme dogmatique dont  je vous ai, plus haut, entretenu.

    Mais quel est le socle sur lequel assoir une telle doctrine mettant la politique à sa juste place et l'économie en rôle subalterne?

    Il nous faut considérer  tout d'abord les quatre pôles structurant toute nation:

    1) Ses frontières en délimitant l'espace et, ainsi, définissant le dedans et le dehors de cette nation;

    2) Le peuple en déterminant ses habitants sous forme d'une société:

    La multiple complexité de son histoire, de sa géographie, de sa psychosociologie, le type de ses institutions aux origines souvent anciennes fondent, entres autres, ce que peut être un peuple.

    Les immigrés, légaux ou pas, acceptés ou pas, qu'ils se sentent ou non de la nation  accueillante, font partis, de fait, de ce peuple, sauf ceux qui partent, si ils partent;

    3) Le pays en précise l'ensemble en un tout reconnaissable autant par ses habitants que par les autres peuples en une unité relative de langue(s), d'institutions, de relations conscientes et inconscientes entre les ressortissants (la proxémie), sa géographie, les divers régions qui le composes et les spécificités liées à chacune d'elle...;

    4) L'état qui est le tout institutionnel qui formalise cette nation et, dès lors, l'entièreté de son organisation politique, j'entends ainsi que la moindre commune comme faisant parti de l'état, même si la-dite commune s'organise en propre, indépendamment ou non du pouvoir central.

    Une nation doit donc impérativement considérer le dedans et le dehors d'elle-même, c'est cela le socle et le ressort de toute politique.

    Étant entendu les jeux politiques complexes individuels et collectifs qui s'établissent autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de cet état (le mot jeu doit être considérer ici comme les relations complexes d'intérêts convergents et divergents).

    Le rôle du politique, élu en démocratie (sauf, parfois, pour le pouvoir exécutif), c'est à dire de la personne dont est échu la responsabilité, en quelque dimension que ce soit, d'organiser tout ou partie de cette nation, en interne comme en externe, son rôle, donc, revient autant à ordonnancer les différentes et diverses compositions professionnelles, de bases économiques et non-économiques, constituant la nation (les entités sociales), les relations entre individus et, également, les relations établies avec toutes les autres nations, alliées, ennemies ou neutres (les géopolitique et géostratégie).

    Je propose, en discutions, de considérer comme nouvelle gauche toutes approches équilibrées des différentes et divers entités sociales structurant notre nation et, aussi, de considérer le peuple comme suffisamment adulte pour comprendre les nécessités politiques et, collectivement, de voter son accord ou désaccord sur tel ou tel point, votation ne devant pas être remis en question.

    Dès lors nous pouvons considérer que:

    1) La politique, en tant qu'entité sociale, détenant en vrai l'ensemble des leviers sociaux de pouvoir, se doit tout d'abord être sous le joug d'une stricte séparation des pouvoirs empêchant le législatif, l'exécutif ou le judiciaire d'accaparer et/ou dominer une autorité distinct (cela avait été dit bien avant moi, le rappeler est nécessaire).

    Elle doit aussi d'être maîtrisée par des élections permettant d'écarter régulièrement les précédents élus pour éviter tout abus de puissances, d'où qu'ils viennent, à un rythme à déterminer (c'est la constatation de l'uniformisation de la pensée politique et idéologique, dû au formalisme théocratique du néolibéralisme et de l'Union-Européenne ainsi que de la colonisation de fait par les américains de notre nation culturellement, économiquement et politiquement aussi que de toutes les autres nations composant l'U.E. qui, avec logique, pour une large majorité d'électeurs, détermine les errements et égarements électoraux actuels);

    2) Les relations extérieurs, diplomatique et/ou guerrière, ne doivent être considérer que comme du seul intérêt national et non pas pour des intérêts autres, qu'ils soient ceux d'une union (l'U.E.) ou d'une puissance étrangère (les U.S.A.).

    3) (rajout du 11/04/2014) Il est impératif qu'aucune entité sociale ne prenne l'ascendant sur le monde politique, sous quelque forme que ce soit, les aberrations et aveuglements de quasiment  toute la classe politique actuelle vient, justement, de sa domination multiforme, autant décisionnelle qu'idéologique, par l'ensemble de ce qui est dénommé les investisseurs et qui ne le sont plus, désormais, que de nom.

    (Je me dois de préciser que le rôle essentiel des médiats fait qu'ils doivent être placés hors de toute domination, dusse-t-elle être politique et, surtout, en ce moment, économique, ils doivent donc avoir un statut spécifique qu'il reste à définir, son coût de production rendant ce statut complexe à déterminer.)

    L'économie est donc l'une des infinités des composants de notre société, économie, elle-même, pouvant se subdiviser en une infinité de composants, tous, je le conçois, intimement liés, mais aux intérêts, parfois, largement divergents.

    Seuls les détenteurs des flux monétaires ont, aujourd'hui, droit au chapitre, les entrepreneurs et autres agents économiques prenant pour argent comptant ce dogmatisme néolibéral, ce qui n'est que de la pure sottise, parce que en total contradiction avec leurs intérêts propres et leur est de ce fait préjudiciable.

    Toute personne se réclamant de la gauche doit donc considérer, maintenant, comme impératif la soumission et le contrôle de tout flux monétaire, le social-libéralisme que représente en France le Parti- Socialiste ne peut plus, dès lors, être considérer comme représentant de la gauche gouvernementale.

    Je l'ai déjà dit, il y a un glissement de gauche à droite des partis politiques et des idéologies les traversant.

    Mais les nouvelles doctrines qui pourraient représenter une gauche novatrice et moderne ne sont encore qu'à l'état d'ébauche, de plus, il est fort possible que ce travail s'élabore par des personnes ne se considérant en rien de gauche ou même soient eux-même considérés comme ne faisant pas parti de ce mouvement, voire soient jugés d'extrême-droite par la bienpensance euro-béate.

    Mais la pire des difficultés de vouloir explorer de nouveaux horizons en philosophie politique, comme d'en bien d'autres domaines, vient de la solitude que cela risquerait de créer, solitude possible dû à la fuite des personnes proches en raison d'un discourt divergent de ceux ordinairement admis, ou même de l'obligation au silence de celui ne pouvant se permettre de dire ce qu'il pense réellement.

    Nous nous devons, donc, au-delà de tous les aléas, construire pas à pas ces nouveaux principes.

    Le problème est que nous n'avons que peu de temps.

    Sinon, ces nouveaux principes se structureront de par le simple fait des événements, avec tout ce que cela entend d'égarements et de tribulations.

    Que j’aie, en tout cela, tord ou raison.

     

     

    THEURIC

  • Essai de réflexion sur le néolibéralisme.

    Il ne s’agit plus de savoir si il faut ou non sortir du capitalisme, il s’agit de savoir si le capitalisme, ou plutôt son aspect pervers et grimaçant qu’est le néolibéralisme, va ou non exploser, et ce avec sa suite logique: la ruine universelle!

    Nous ne sommes plus en 1929, 2014 n’a absolument rien à voir avec cette période, elle est pire, infiniment pire.

    Plus encore, elle est autre.

    Ce qui est le plus remarquable de ce néolibéralisme, c'est le total manque de planification dont il est porteur, aucun de ses représentants n'a une quelconque idée de ce que peut être une projection dans le temps.

    Ainsi, la doxa néolibérale ignore totalement ce que pourrait être une stratégie, c'est à dire d'avoir une vision portée vers un but futur et la réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

    C'est toute réelle approche stratégique qui manque, donc, aux néolibéraux avec ce que cela pourrait entendre de planification et de logistique et même si leurs représentants, qu'ils soient banquiers, politiques, gestionnaires de fonds, journalistes en vu et tous les autres acteurs peuvent laisser à penser une conduite planifiée, ce ne sont que des  calculs à courtes échéances et des tentatives pour corriger des excès qui, de ce fait, ne peuvent que cycliquement revenir.

    Jusqu'à ce que ces dérèglements ne conduisent à l'effondrement de l'économie-monde.

    Deux exemples symptomatiques en sont:

    -Le bricolage fait dans l'urgence lors de la quasi banqueroute mondiale en 2008 par ponction sur les impôts européens et étasuniens (je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres régions du monde) pour renflouer les banques.

    Ponctions et, dès lors, appauvrissement accru des peuples et des états, ce qui empêche de renouveler cette opération et conduira, par là même, à une catastrophe lors de la prochaine déroute économique;

    -La pantalonnade ukrainienne où les U.S.A. et l'U.E., dont la France, l'Allemagne et la Pologne, nous ont montré leur amateurisme, voire leur insuffisance en n'osant pas dire sottise, autant d'une pensée à long terme mais, surtout, d'une action dans le très court terme.

    Ce qui permettra à la Russie de Monsieur Poutine d'engranger, dans quelque temps, bons nombres d'avantages géostratégiques pour la Russie mais, surtout, géopolitiques, lui laissant, à terme, totalement libre le passage de la Mer Noire à la Méditerranée et le respect dû aux plus puissants de la part des anciens pays de l'est.

    Sur ce sujet, n'allez pas croire la désinformation, la propagande de nos médiats officiels, eux qui s'égarèrent, au début de cette crise, en invitant des gens sérieux qui comprenaient et nous montraient vraiment la situation, ces médiats qui maintenant n'invitent quasiment plus que des brèles ne répétant que de la bien pensance, ces chers médiats qui, encore maintenant, oublient de révéler la réelle nature du pouvoir ukrainien actuel: nazi.

    En observant cela, nous comprenons facilement cette rengaine médiatique, leur propagande effrénée pro-Front-National, de même puissance que celle menée pour nous faire croire le gouvernement provisoire de Kiev démocratique, lui qui est composé pour 1/3 de nazis, leur étrange haine viscérale pour la gouvernance russe, leurs cachotteries au sujets les délires et contradictoires égarements diplomatiques américano-européens.

    Allez voir, sur l'Ukraine, l’excellent blog de Monsieur Berruyer, vous y trouverez des informations des plus captivantes:

    http://www.les-crises.fr/

    Nous pouvons nous demander, encore une fois, si le Front-National est l'allié objectif des néolibéraux!

    Et Monsieur Poutine se devrait d'être un réel démocrate pour être haït à ce point!

    [Tous les homme et les femmes politique français qui ne disent rien sur ces sujets ne sont plus d'aucun intérêt pour notre nation, sauf ceux qui, dans le temps le plus proche, exprimeront les raisons de ces empêchements (une manipulation?), il en est de même pour les partis politiques P.S., U.D.I. et U.M.P. ainsi que leur supplétif F.N. .

    Cette faiblesse constitutive du néolibéralisme et de ses représentants, leur impossibilité de se projeter dans l'avenir en bâtissant une stratégie, montre une psychologie particulière, infantile, immature qui se doit d'être impérativement étudiée.]

    Étudions maintenant la tactique néolibérale.

    Une tactique, normalement, doit appuyer une stratégie en raison sa souplesse.

    C'est cette souplesse tactique qui permet à une stratégie de s'adapter à l'évolution des événements.

    Une tactique est donc l'action du moment en réaction à un événement présent, il s'agit donc d'un ajustement aux circonstances, qu'il soit ou non adapté.

    Une tactique est donc réactive à la conjoncture quand la stratégie est active puisque pensée en aval de cette conjoncture, voire bâtisseuse de cette conjoncture ou structurant et/ou simplifiant un ensemble complexe de conjectures.

    Mais lorsqu'il n'y a plus de stratégie, de cette projection de l'action pour un but futur, n'en restera-t-il donc que la seule tactique?

    En fait, la stratégie existe toujours mais, si elle n'est pas reconnue pour ce qu'elle est, elle devient inconsciente et, de ce fait, pulsionnelle.

    (Hormis pour de rares sages laissant à leur inconscient le soin de cette projection vers un but et ses actions afférentes en une confiance absolue en eux-mêmes.)

    C'est pourquoi il est dit qu'un menteur est sans mémoire, le menteur compulsif, sans stratégie d'action d'ensemble, l'est, menteur, pour contrebalancer ce manque de structure psychique et, dès lors, d'action.

     C'est cette inconsciente stratégie qui fait le danger de l'époque actuelle et, surtout, m'assure du prochain effondrement économique mondial.

    Nous devons également tenir compte d'un deuxième facteur, le même qui a définitivement et irrémédiablement détruit l'U.R.S.S. que j'ai appelé le "Principe de Peter Ultime" et que j'ai défini ainsi:« Dans une hiérarchie où, au plus haut niveau, l'incompétence domine, ce sont tous les échelons hiérarchiques qui se trouvent progressivement être accaparés par des incompétents ».

    Réflexions multiples sur la géopolitique et réfutation d'un risque de complôt ainsi que de la théorie du complôt.

    Comment voulez-vous que des incompétents aient une stratégie quelconque?

    Comment voulez-vous que des personnalités, parfois intelligente, ayant laissées à leur seul inconscient le soin de la stratégie sans être pourvues de la sagesse suffisante, puissent avoir la moindre des stratégies et donc la moindre vision d'avenir?

    Les incohérences et égarements destructeurs et quasiment suicidaires de nos décideurs deviennent ainsi compréhensible et même logiques.

    L'aspect enfantin, capricieux des réactions des élites économiques aussi.

    Ainsi, nous pouvons nous demander si le seul but des américains n'aurait pas été "d'emprunter" l'or ukrainien avec un jeu qui les aurait dépassé.

    Si les cinquante milliards d'économie ne seraient pas qu'une vue réduite de ce que peut être une économie et une société et si cela ne risquerait pas de renverser le régime actuel.

    Si l'aide des médiats pour le Front-National et ce qui ressemble à une alliance de ce parti avec l'Union-Européenne ne montrerait qu'un même fonctionnement mental de leurs élites: néolibéraux.

    Si nos deux derniers Présidents de la République n'auraient pas été adoubés par les "investisseurs" pour n'être que rejetés ensuite, comme un enfant jette son jouet de lassitude et par caprice (Monsieur Sarkozy a tout de même reçu quelque subsides de Goldman Sash après une allocution).

    Si la "constitution européenne" n'avait pas été conçu pour empêcher, par avance, toute réforme du fonctionnement de l'U.E. sans percevoir que cela ne pourra que générer des frictions entre les gouvernants et les gouvernés et, surtout, ne risquerait pas la disparition pure et simple de l'U.E..

    Si toutes les privatisations, dans notre pays, n'avaient été, là encore, que de vagues caprices de nos argentiers relayé par nos politiques aux ordres.

    Si les revendications ahurissantes et délirantes du M.E.D.E.F. ainsi que de ses semblables n'étaient pas que des enfantillages d'enfant gâtés et capricieux de personnes ne connaissant plus aucune limite.

    Si plus personne, de nos responsables politiques des partis dit de gouvernement plus F.N., ne croient plus en une quelconque idéologie, hormis celle de la seule comptabilité, en disant et faisant n'importe quoi sans vraiment se soucier des résultats calamiteux de leurs paroles et de leurs actes.

    Si les jeux extrêmement dangereux joués dans les bourses internationales ne serait pas, là encore, l'impossibilité totale des investisseurs pour comprendre qu'il puisse y avoir des conséquences de leurs actes, cela leur est totalement impossible comme cela peut l'être pour un jeune enfant.

    Il en est de même des salaire que les P.D.G. de banques, de grands groupes industriels et de fonds-d'investissement qui sont inversement proportionnels aux résultats de leurs entreprises sans qu'aucune personnalité politique d'envergure ne réagisse, seraient-ils complices?.

    Les exemples peuvent se poursuivre à l'infini et chacun d'entre vous peut en trouver de nombreux marquant cette impossibilité intrinsèque qui est leur de comprendre la finalité de leurs actes et toutes les petites mains qui gravitent autour d'eux, tels que les commerciaux, sont structurés et éduqués de la même façon.

    De plus, ils sont absolument déconnecté de tout esprit de culpabilité puisqu'ils se jugent de leur bon droit, eux qui trahissent et leurs fonctions, et les personnes ayant leur confiance.

    Ces gens immatures auxquels nous avons donné  tout pouvoir, et là se trouve notre responsabilité à tous, sont hors de toute pensée adulte mais font preuve, paradoxalement, d'une forme de sincérité de part leur fonctionnement infantile.

    Et comme des enfants, ils ne comprendront rien lorsque leur jouet, l'économie mondiale, disparaîtra.

    Ils poursuivrons leurs actions amorales et anti-éthiques tant que nous ne serons pas parvenus à la ruine universelle.

    Ensuite, ce sera à nous de tout reconstruire et de les mettre en prison.

    Mais peut-être serait-ce cela qu'ils recherchent?

     

     

    THEURIC

  • Que faire au-devant d'une crise ultime et dès lors inévitable?

    Rien d'autre que de s'y préparer, c'est tout!

    Mais avant toute chose je me dois de définir ce que peut être une crise et une crise ultime.

    Tout le monde à vécu des période où, progressivement, la situation antérieur se détériorait de plus en plus, ceci accompagnée de façons répétées de moments d'accélérations voyant se cristalliser cette détérioration, suivit peu après d'instants de stabilisations, voire d'un léger retour à la situation antérieur, en raison d'aménagements léger que chacun fit, laissant à penser que la rupture qui était en ferment n'était qu'une impression jusqu'au jour où, parfois pour des raisons insignifiantes, de manière soudaine, nous tombait dessus la rupture définitive.

    Or cette soudaineté n'est qu'apparence et que ce soit une séparation ou un divorce, un accident ferroviaire ou aérien, un conflit armé entre nations ou tout autres événements à l'avènement brutal, toujours les signes annonciateurs en préparation peuvent se lire.

    Ce sont les crises, en vérité simples crises secondaires, qui sont, en amont, les signes de cette crise ultime.

    Cette suite de crises suivit de la crise ultime vient des conditions originelles des relations entre les acteurs: dès le commencement, les fondements sont pernicieusement et discrètement déséquilibrées aboutissant, au bout d'un certain temps, à une rupture violente.

    Plus la crise ultime met de temps à se produire, plus violente sera la-dite crise ultime, lorsque, de plus, toute la palette des solutions non essentielles de "sortie de crise" (secondaire) sont utilisées, cela ne fait que retarder la survenue de la crise ultime en rendant celle-ci progressivement irréversible dans  une conflagration d'une dimension incontrôlable et chaotique.

    Effectivement, la suite des crises secondaires réglées provisoirement par des solutions non essentielles ont eu pour effet d'amplifier chaque fois un peu plus l'ensemble des déséquilibres précédents.

    Les solutions de crises consisteraient donc, en fait, en des actions énergiques consistant à percevoir et réduire les causes profondes et dès lors premières qui mènent aux crises avant que la situation ne devienne l'irréversible crise ultime.

    "-J'appelle principe de rupture endogame une crise ultime survenant en raison de désordres internes au sujet en relation avec son milieu ou aux relations établies entre différents sujets, cela s'étendant à certains processus évolutifs du monde vivant, d'une espère ou entre espèces aux relations plus ou moins étroites.

    -J'appelle principe de rupture exogame une crise survenant à cause d'une catastrophe totalement indépendante des processus évolutifs des sujets, l'exemple en est la météorite qui, il y a soixante cinq million d'années, s'est abattue sur le Yucatán et fit disparaître les dinosaures.

    -La série de crise suivie de sa crise ultime est un processus naturel d'évolution."

    Pourquoi ai-je dit plus haut que nous ne pouvons plus, dès à présent, faire grand chose lors de la survenue d'une crise ultime hormis nous y préparer?

    Étant donné, comme je l'ai expliqué plus haut, qu'une crise ultime, de nature irréversible, survient à la suite d'une désorganisation régulière et continuelle de la situation, ceci ponctuée de crises secondaires présageant et accélérant celle-ci, si il n'y a pas de véritables solutions adoptées et décisions prises régulant et/ou réglant, en amont, avant l'avènement de la-dite crise ultime, la décomposition, juste avant la survenue de cette crise ultime, est telle que chaque décisions prises, à partir de ce moment là, ne fera qu'en amplifier les effets, c'est ce que nous vivons actuellement.

    De plus, comme chaque crises secondaires ne dégénérant pas, du-moins le donnèrent-elles à penser, en désordres majeur, le sentiment de continuité dans la situation passée perdure sans que le ou les acteurs ne prennent conscience de la gravité de la conjoncture, croyant, le plus souvent de bonne fois, qu'il sera possible, comme auparavant, de trouver la solution qui permettra de stabiliser une fois encore l'état des choses sans comprendre qu'au moment de la survenue de cette crise ultime les conditions passées auront irrémédiablement disparu (parce que une crise ultime ressemble beaucoup à ses crises constitutives les plus proches, d'autant plus à celle qui l'a précédée).

    La gravité d'une crise ultime provient de ce que, justement, comme les conditions passées ne sont plus mais que dans le même temps ne sont pas encore apparu, pour les acteurs (êtres humains, sociétés, pays ou autres...) les nouvelles conditions, dispositions et constitutions régulant de nouveau leurs existences, leur situation s'en trouvent désorganisés à l'extrême les mettant dans un état de perte de sens, de biens, de repères, voire dans un état de chaos.

    Subsiste, cependant, des dispositions qui furent moins ou pas du tout concernées par la-dite crise ultime, capacités encore valide pouvant aider et permettre la recomposition de la situation des acteurs sur de nouvelle bases.

    Ce sont ces dispositions, ces qualités qui fondent les facultés centrales sur lesquelles s'appuyer pour le redressement futur, souvent celles-ci sont oubliées, parfois rejetées, il faut donc aller les puiser là où elles se trouvent: dans la mémoire.

    J'en fait ponctuellement mention dans les divers textes de ce blog.

    D'où le titre de celui-ci: "Appel à une nouvelle renaissance".

    Renaissance qui doit être la reprise et reconnaissance commentée, analytique, critique, sérieux et contradictoire des anciens et non pas le rêve fantasmatique d'un retour à un passé glorieux et paradisiaque.

    Pour l'affaire qui nous préoccupe tous, soit la disparition des États-Unis-d'Amérique (sous une forme ou une autre) et l'effondrement de l'économie monde, nous nous demandons tous si, dans les jours, semaines ou mois qui suivent, nous y assisterons et en vivrons la crise ultime ou si, une fois encore, par quelques décisions hasardeuse que ce soit, l'échéance en sera une fois encore ajournée.

    Ce sera pour nous une bien mauvaise nouvelle mais je n'y crois guère, au vrai je n'y crois pas du tout, mais sait-on jamais...

    La question est donc de savoir si nous entrons dans une phase de crise ultime ou si ce n'est que l'une des multiples crises secondaires que nous avons déjà vécu par le passé, à n'en pas douter les U.S.A. ne sont plus, maintenant, la puissance d'empire qu'ils ont pu représenter et le moindre amoindrissement de leurs capacités en diminuera encore d'autant leur domination, la surproduction délirante de dollar, livre sterling, yen et euro a fragilisé les américains à l’excès (plus que les européens ou les japonais, me semble-t-il, du-moins), Wall Street est monté jusqu'à des hauteurs infinies sans qu'une réelle efficience économique puisse en être la raison, tout au contraire, l'élection par deux fois de Bush fils et surtout la perpétuation, pendant huit ans, de l'équipe de loufoques dangereux gravitant autour de lui ne peut qu'avoir gravement affaiblit leur armée parce que l'homme compétent, surtout haut gradé, se révolte toujours contre les crétins et que les incompétents ne supportent pas plus intelligents qu'eux sauf quand ils peuvent les écraser (plusieurs officiers de haut rang furent mis à la retraite d'office), leurs industries sont exsangues contrairement à ce qu'il peut s'en dire, l'Arabie Saoudite, l'Angleterre, le Japon, voire Israël et l'Union-Européenne prennent, à leur rythme, leur indépendance, le gaz et le pétrole de schiste ne paraît pas aussi avantageux que ce qui en est dit, la bulle des crédits aux étudiants d'aujourd'hui y ressemblent à la bulle des crédits immobiliers d'hier, la faim s'y propage, les amérindiens commencent à revendiquer leur terres autrefois spoliées preuve de la faiblesse de la gouvernance, ..., ...!

    Ce ne sont là que quelques et divers informations glanées ça et là en précisant que je ne suis pas anglophone.

    Mais la question de l'économie-monde est aussi d'importance, peut-elle perdurer à la chute de l'empire américain, d'autres pays, tel que la Chine, le Brésil, l'Inde et/ou la Russie peuvent-ils, veulent-ils prendre la relève de ce géant agonisant et  si oui sous quel risque, la puissance d'argent qu'est l'économie-monde va-t-elle réellement disparaître, jusqu'à quel taux les bourses mondiales baisseront-elles, les usines réparties un peu partout dans le monde pourront-elles écouler leurs stokes et à qui, le commerce international fonctionnera-t-il encore et à quel point, qu'en sera-t-il de la marine marchande, jusqu'où ira la réduction des vols commerciaux, combien d'avion survoleront le territoire américain, le nord de l'Atlantique, survoleront le monde, qu'en sera-t-il des pays ayant tout misé sur la monoculture, ..., ...?

    Les questions sont innombrables aussi nombreuses que celles concernant l'Europe et la France.

    Ainsi: l'euro va-t-il pouvoir survivre au dollar, l'Union-Européenne va-t-elle pouvoir survivre à l'effondrement de l'empire américain, comment le monde politique européen va-t-il réagir à la disparition de leur mentor et maître, comprendra-t-il réellement ce qu'il se passe, comment réagiront les peuples, ceux du sud, du nord, de l'est et de l'ouest, y aura-t-il une révolution et si oui, où, quel est l'état de l'industrie en France et en Europe, quelle est la réserve d'or de notre pays et de l'U.E., tous les pays européens ont-ils une production agricole suffisante pour vivre en autarcie en nourrissant tout le monde au moins pendant un an, quels sont les biens qui nous parviendrons encore puisque tant et tant ont été délocalisés parfois très loin, ..., ...?

    J'ai fait quelques réserves de produits d’entretien ainsi que de toilette et acheté trois batteries de téléphone en espérant que ma machine à laver, mon automobile ou mon réfrigérateur ne tomberont pas en panne, je n'ai pas de jardin mais ai accumulé quelques petites choses pouvant se revendre, c'est là le minimum que je me devais faire.

    Surtout, j'écris dans ce blog.

    Le reste ne dépend plus d'aucun d'entre nous, le reste ne dépend plus de qui que ce soit, les événements présents et futurs sont à ce point arrivés à un tel degré de complexités, d'irréversibilité que plus personne ne peut plus faire quoi que ce soit pour en renverser la vapeur que d'attendre et de se préparer.

    Ce sera lorsque ces forces puissamment destructrices de la crise ultime se mettront en branle que chacun d'entre nous se devra d'agir, suivant sa conscience, suivant son savoir, suivant ses capacités, suivant ses possibilités, ce sera le moment mais pas avant, sauf, bien sûr, les manifestations montrant que, tout de même, le peuple n'est plus un mouton.

    Si au moment de cette crise ultime là nos gouvernants ne prennent pas, en plus de la pleine mesure de la situation d'alors, toutes les décisions de sauvegarde du pays, la décision d'explorer par la justice les livres de comptes de toutes les banques et autres fonds d'investissement ruinés ou en difficultés économiques ainsi que de faire que nous puissions avoir de l'argent liquide en poche et de quoi payer les loyers, puis pendant les six mois suivant tout faire pour que reparte la machine économique, alors, si cela n'est pas fait ad minima et que la tentative ne perdure de nous égarer dans des palabres inutiles et sans fin pour des sujets futile comme le mariage pour tous, si cela n'est pas fait alors nous aurons à redouter des emportements, fureurs et frénésies inextinguibles.

    Déjà, il y a peu de temps des policiers italiens ont retiré leur casque en signe d'entente avec les manifestants, pour les militaires cela s'appelle mettre crosse en l'air.

    Messieurs, mesdames les socialistes, je vous en conjure, arrêtez vos simagrées inutiles de mariage pour tous et autres fadaises, nous n'avons pas à rembourser des dettes à des créanciers bientôt ruinés ou nationalisés, nous n'avons pas à obéir à une instance européenne n'ayant aucun lien avec des électeurs, à un Barroso, le pauvre, mais où l'avez-vous trouvé, celui-là?

    Obéir à Barroso, quelle dérision!

    Tout accord entre état à la valeur que chacun lui donne, surtout à propos de l'article 50: en quoi un état ne pourrait-il pas, lors d'une crise ultime ou même avant, décider de faire cavalier seul, un état n'est-il donc plus maître chez lui?

    Un peuple n'est-il plus maître chez lui?

    Est-ce l'éléphant ou le moustique qui résiste le mieux à la pression de l'homme, sont-ce les petites ou grandes structures qui résistent le mieux à une crise, surtout ultime?

    Avez-vous donc si peur d'un retour à la guerre mondiale européenne pour que vous nous liiez ainsi tant les pieds et les mains que vous nous conduisez inéluctablement vers une troisième guerre mondiale?

    Mais lisez donc Machiavel, il vous l'écrit, lui, ce que vaut un traité (dans l'idée): "Ne le respectez que tant que c'est à votre avantage!"

    C'est simple, non?




    THEURIC

  • De petites idées en goguette...

    Bon ben, je suis allé voir le graphique de l'évolution des prix des matières premières produit par l'I.N.S.E.E. et, comme je l'avais supputé précédemment, ils recommencent à descendre ( theme.asp?id=18 ).

    Ce qui veut dire que la désindustrialisation reprend son cours après la brève accalmie du printemps et du début d'été.

    Ceci dit, ne m’appesantissant pas réellement directement sur des questions économique désormais inéluctables, soit l'effondrement de la globalisation économique, thème que j'ai déjà mainte fois traités, mais je vais ici m'essayer de préciser ma pensée sur des sujets parallèles, ceci pour  affiner notre perception de cet effondrement de l'économie-monde.

    Je vous propose aussi que nous allions rapidement nous balader sur les chemins sinueux de la géostratégie, puis d'aller faire une promenade, toujours aussi rapide, au sein de l'empire U.S. et de sa colonie principale, l'U.E., ensuite, nous verrons bien les thèmes qui émergeront, pour l'instant, je n'en sais pas, en cela, plus que vous...

    P1000840.JPG

    Les composants de la ruine universelle:

     

    C'est hier au soir, en allant me coucher, que je me suis demandé si je ne devais pas, pour comprendre ce processus de ruine universelle et tenter d'en percevoir l'évolution, commencer par décomposer ce système en ses composants les plus importants.

    J'en ai décompté huit: les états et unions, les banques centrales, les hypers-productions monétaire, la désindustrialisation internationale, les banques et fonds spéculatifs et de pensions, les crédits, les bourses et actions spéculatives, et enfin, les bulles spéculatives.

    En fait, je ne me soucie plus des acteurs puisque ceux-ci n'agissent plus mais ne font que réagir aux événements, quand bien même certains tenteraient une quelconque action pour tenter de redresser la situation déplorable dans laquelle se trouve le système économique globalisé, ils ne feraient qu'en accélérer l'échéance funeste.

    1) Les états et unions: pour pouvoir rembourser leurs dettes, ils font naturellement monter les impôts et baisser leurs dépensent, ce qui accélère la désindustrialisation.

    Dans le même temps ils emprunte en négatif, ce qui veut dire que ceux leur prêtant de l'argent doivent en plus leur en donner, ce qui pose d'énormes soucis aux assurances-vies et autres fonds de pensions qui auparavant versaient les intérêts de leurs fonds grâce à ceux des prêts faits aux états, comme ceux des retraités, merci à notre retraite par répartition (voir aussi à quelle date apparue en France les assurances-vies et les retraites complémentaires par capitalisation, il me semble qu'une partie de nos dettes d'états se trouvent dans nos poches).

    De plus, pour sauver leurs banques, ils ont  autorisé celles-ci à IMGP0447.JPGponctionner les comptes des particuliers si elles se trouvaient en mauvaise posture, ce qui ne  saurait tarder, ce qui a fait que nombre de gens ont utilisé leurs économies pendant le printemps et, de façon moindre, en ce moment pour les vacances, d'où le renouveau de la baisse des prix des matières première après leur légère remonté printanier.

    Ils ont aussi créé de toute pièce des banques poubelles pour y jeter toutes les crasses qu'ont accumulé les établissements bancaires tels que des crédits, créances titres titrisés et autres joyeusetés dans l'espoir illusoire que seules ces banques poubelles feront faillite.

    2) Les banques centrales: elles inondent le monde de monnaies, autant pour tenter de renflouer les banques que pour acheter les actions qui se cassent la figure (ce qui est une nationalisation larvée) et, cerise  sur le gâteau, elles vont distribuer de ces monnaies hyper-produites aux populations.

    Tout cela étant naturellement hyper-inflationniste là où cette monnaie parvient, puisque la valeur d'une monnaie est directement proportionnelle à la masse monétaire en regard de la richesse du pays ou de l'union qui l'émet, P.N.B. et non pas P.I.B. bien sûr.

    C'est pourquoi,  si il y a un hélicoptère monétaire, comme il se ditP1000668.JPG sottement dans ce milieu, soit la distribution pour tous de cet argent gratuit, dépensez tout le plus rapidement possible parce que rapidement il ne vaudra plus rien, comme vos paies, retraites et autres émoluments et aides.

    De plus elles prêtent cet argent aux banques à 0% d'intérêt, ce qui montre bien qu'il n'a plus de valeur.

    3) Les hyper-productions monétaire: en faisant perdre aux monnaies leur valeur intrinsèque, cela génère une inflation égale à leur production là où elles sont utilisées.

    De plus, cela encourage certaines entreprises spéculatives de racheter des entreprises avec cette monnaie de singe pour en pomper leurs richesses, ce qui accélère la désindustrialisation mondiale.

    4) La désindustrialisation internationale: sujet abordé maintes fois ici, débuté lors du rapport de force entre l'U.E. et la Grèce qui a amené à l'appauvrissement de cette dernière, ce qui a largement  suffit à littéralement vider les entreprises de leurs clients.

    En fait, ce processus n'attendait, si je puis dire, qu'un événement relativement mineur survienne pour débuter, même si, pour les grecs, leur ruine n'est pas un événement mineur, cela va de soit.

    P1000896.JPGSon origine est à rechercher  dans le déclassement et l'appauvrissement des ouvriers et classes-moyennes dû à la fermeture et/ou exportation des entreprises dès la fin des années 70.

    5) Les banques, fonds spéculatifs et de pensions: Tous sont ruinés, officieusement mais pas encore officiellement, tout le monde le sait, du-moins ceux se trouvant aux manettes politiques et économiques des pays.

    Sinon les Q.E. n'auraient jamais existé.

    Nous pouvons les voir s'agiter en tous sens pour tenter de sauver leur existence, jusqu'à, il y a peu de temps, une proposition de crédit à la consommation, de je ne sais plus laquelle, à 0,5% d'intérêt.

    6) Les crédits: en fait, ce qui est rigolo dans cette  histoire c'est que tout le monde a des dettes, du particulier aux états, des banques aux assurances, des fonds machin chose aux industries..., enfin, tout le monde, quoi.

    7) Les bourses et autres actions spéculatives: plus rien ne vaut quoi que ce soit, gangréné par les surproductions monétaires, les planches àP1000812.JPG billets, puisque plus personne ne connait la valeur réelle des actions achetées grâce aux hyper-productions monétaires sus-cités, ceci dues, à l'origine, à ce que, en 2008, il fallait bien les sauver, leurs directoires desquelles ayant pleurés dans le giron des gouvernements et de leur chef pour que ceux-ci sauve leur cul.

    Ce sont ces mêmes banquiers, qui avaient conduit leur banque et le monde à la banqueroute et qui  avaient fait l’aumône aux états, qui, aujourd'hui, accusent les  banques centrales de ruiner le monde de leurs hyper-productions monétaires.

    Ces hypocrites, parfaitement incompétents pour la plupart, paieront un jour leur forfaitures de leur ruine..., mais aussi de la nôtre.

    Enfin, là encore, le fait amusant est que le rachat par les banques centrales des actions génère une nationalisation qui ne dit pas son nom, même si c'est grâce à la planche à billet.

    8) Les bulles spéculatives: la plus belle est celle industrielle, mais celle-là n'a rien à voir avec celles qui ont traversé ce début de XXI° siècle, en fait, je devrais plutôt parler de bulle des baisses salariales.

    Parce que, en fin de compte, ce sont les salaires des gens, les bénéfice des P.M.E./P.M.I. et des grandes entreprises qui font fonctionner l'économie et non pas les énooormes fortunes qui, elles, les détruisent.

    P1000130.JPGLes autres bulles, gigantesques, imploseront/exploseront lorsque la désindustrialisation mondiale sera arrivé à un point tel que cela stoppera totalement toutes les activités économiques, régionales, nationales et mondiales.

    Ensuite la reprise se fera d'abord régionalement, puis nationalement et enfin à l'échelle internationale, il est à craindre que la remilitarisation du monde en deviendra l'un des ferments les plus puissants.

     

    DSC_9620.JPG

    Champ idéologique et économisme dogmatique:

     

    Un champ idéologique est un système doctrinal complexe composé d'une doctrine de base, de son inverse et d'un ensemble de nombreux composants gravitant autour de ses deux fondements en des positions subtiles, contradictoires et complémentaires.

    Il est difficile de s'abstraire de celui-ci et ceux qui le font, par nature ou par réflexion, seront irrémédiablement chassés de la sphère des conversations et des  questionnements collectifs, non pas par méchanceté mais plus sûrement par incompréhension.

    Un champs idéologique, et non pas un mème, bien plus restrictif, est donc, dans leP1000771 - Copie.JPG même temps, un phénomène individuel et collectif puisque c'est autour de quoi va se structurer la pensée commune mais aussi la position politique, religieuse, économique, scientifique, artistique...etc... de chacun.

    Nous pouvons donc spéculer du fait qu'un champ idéologique est fait de la somme des croyances d'une époque et d'un lieu donné en un tout dual et composite en une dualité contradictoire et complexe, dont la remise en question ne peut que se révéler difficilement envisageable.

    De plus, s'y intègre, lorsqu'il atteint sa toutes puissance, l'ensemble des connaissances et savoirs sociétaux, ce qui fait  que c'est le-dit champ qui définira pour tous la réalité de ce qui est compris et su.

    C'est cette complexité du champ idéologique, toujours largement majoritaire, qui le rend difficilement discernable pour celui le vivant en son lieu et son époque, ne serait-ce du fait qu'il soit quasiment impossible de le questionner publiquement, même lors de discussion informelle entre amis.

    Un champ idéologique, tout comme un mème qui n'est, après tout, que le nom donné aux composantes de celui-ci en tant que croyance constitutif au-dit champ, a une  existence propre en ceci qu'il nait, évolue puis s'intègre, avec le temps, à l'inconscient social ou disparaît totalement.

    Celui dont nous causons ici nous concerne directement puisque c'est sous son emprise que nous vivons et  que je nomme l'économisme dogmatique.

    P1000825.JPG

    L'économisme dogmatique est le champ idéologique faisant considérer l'économie comme étant la composante essentielle de toute société moderne et démocratique (ce que nous pouvons voir comme étant faux, démocratie et économie de marché étant deux choses tout à fait différents) au-delà de tout autre domaine et composante de la vie sociale.

    Nous pouvons remarquer que celui-ci s'exprime de manière différente suivant les lieux, les milieux, les thèmes abordés mais que diverses mèmes le composant seront niés ou affirmés suivant la personne avec qui nous pouvons échanger.

    Mais, au total de l'ensemble de ces  discours paraissant contradictoires se révèle,  en fond complémentaire, de même schème.

    La particularité de notre époque, et ceci en raison de l'effondrement idéologique ne se produisant pas seulement en France mais  bien partout dans le monde, est que le champ idéologique existant, l'économisme dogmatique, tend à réduire son  ensemble conceptuel en y intégrant les traits les plus représentatifs des structures d'états du XX° siècle, à l'exemple du fonctionnement institutionnel de l'Union-Européenne ressemblant à s'y méprendre à celui de l'Union-des-Républiques-Socialiste-Soviétique, de cette alliance de l'U.E., des U.S.A. et de l'O.T.A.N. avec les nazis ukrainiens ou du rejet de 70% de la jeunesse étasunienne de la société de marché, centre  doctrinal, depuis ses origines, du fonctionnement des Etasunis...

    Ce sont ces signes, avec d'autres, qui me permettent de conjecturer cet 100_1633.JPGeffondrement idéologique actuel, et son inintelligibilité quasiment total rend son processus invisible.

    C'est bien d'être parvenu à la fin de son dynamisme évolutif qui génère son effondrement de part son autodestruction, tant doctrinal qu'effectif, c'est pourquoi considérer, comme je le fais, l'économie monde comme étant en plein dans un mécanisme de délitement ne pouvant que conduire, d'abord à son arrêt total dans un laps de temps proche, puis, par  phases successives et au  fil des années et de  quelques décennies, à l'anéantissement définitif de ce-dit champ idéologique et des bribes d'économie globalisées subsistant encore, ne me peut que me paraître de la plus pure des logiques.

     

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    Rapide visite en terre géostratégique:

     

    Je soupçonne, comme j'ai pu déjà l'écrire, l'empire U.S. de vouloir démembrer l'Union-Européenne, ce qui a déjà commencé lors du référendum britannique (et qui rend compréhensible les étranges erreurs de Monsieur Obama consistant à s'en mêler en en intervenant au pire moment pour les eurolâtres anglais).

    L'attente annoncée du gouvernement de sa très gracieuse majesté de déposer sa demande de sortie de l'U.E. par l'article 50 de sa pseudo-constitution serait, à mon sens, un moyen de désorganiser l'union en laissant sa direction dans l'expectative.

    Si en cela  j'ai raison, alors cette demande sera déposée à un moment où personne ne s'y attend.

    De plus, cela ne pourra pas ne pas s'accompagner d'un début de IMGP0335.JPGdéstabilisation des partis de gouvernements français, P.S./U.D.I./L.R./F.N., ceci a fin de rendre éligibles les courants anti-U.E. lors des élections présidentielles, ce qui, en ce cas, ne devrait pas tarder à survenir.

    Les raisons pour lesquelles les Etasunis

  • Petite vidéo d'un économiste, pour moi, inconnu.

    Je vous avoue ne pas tellement aimer faire ça, mais encore une fois je me laisse aller à vous renvoyer vers une adresse autre, bien que je vous laisse, d'abord, le résultat de mes propres réflexions.

    Ce sera la vidéo d'un économiste, Monsieur Holbecq, qui, de façon bien plus précise que je ne puis le faire, montre et démontre la fragilité du système économique en place et, surtout, de son prochain effondrement, l'un des thèmes prioritaire de ce blog.

    Je vais vous en proposer l'adresse à la fin de mon article.

    Pour ma part, je pense que ce processus est d'ores et déjà en route et que nous sommes dorénavant pris entre deux feux:

    -une monstrueuse surproduction monétaire internationale, les Q.E. et les crédits, faisant perdre aux monnaies toute valeur, avec, de plus, un effet secondaire et destructeur, lors de cet effondrement, pour celles liées, d'une manière ou d'une autre, au dollar, soit quasiment toutes: il les entrainera dans leur chute, même celles n'ayant pas pratiqué cette surproduction;

    -une désindustrialisation mondiale provenant de l'appauvrissement des trois classes-moyennes, basse, intermédiaire et haute, anciennes en Occident, nouvelle dans le reste du monde, seule classe sociale nombreuse à pouvoir véritablement acheter du superflu en quantité, ce socle économique indispensable pour la bonne marche économique d'une société ainsi que pour l'économie globalisée, désindustrialisation générant divers effets tous accélérant ce mécanisme de manière exponentielle:

       1) déflation compétitive concurrentielle des payes et des retraites de chaque nation pour pouvoir vendre ailleurs ce qu'elles produisent, puisque de moins en moins de personne ne peut acheter au sein de ses frontières en raison de cet appauvrissement (même les objets de luxe trouvent dorénavant difficilement preneur);

       2) expatriation, pour celles qui n'ont pas fermé définitivement, des usines et fabriques vers les pays en voie de développement aux salaires les plus bas, ceci pour la recherche du toujours moindre coût et donc appauvrissement et chômage des nouvelles classes-moyennes des pays émergeant;

       3) hausse logique du chômage, ici et partout ailleurs, comme quoi nos problèmes ne se résument pas à une seule question franco-française, ni même européenne;

       4) baisse progressive de qualité des productions, difficultés pour trouver des pièces de rechange;

      5) baisse des prix des matières premières touchant, là encore, certains pays occidentaux, ceux émergeant mais aussi ceux en voie de développement.

    Ces deux lourdes tendances sont inextricablement liées l'une à l'autre et génèrent, elles aussi, leur double effets pervers également accélérant qui sont:

    - Un inflation, en Occident au moins, due à ce que la surproduction monétaire, donc leur perte mécanique de valeur (puisque déconnecté de la richesse réelle des pays), est plus rapide que la désindustrialisation mondiale, elle-même naturellement déflationniste.

    Ce qui veut dire que notre argent, les monnaies, perd plus rapidement de sa valeur que ne baisse les prix à la production dans les usines et fabriques, en rajoutant à cela leur transport, d'où la réalité de cette inflation, d'où aussi l'accentuation des difficultés d'écouler les stocks produits.

    Cela non pas due à une monté des prix, qui désormais, en réalité, baissent, mais à l'effondrement ultra-rapide de la valeur des monnaies;

    - une remonté des taux directeurs de la banque centrale étasunienne, soit le taux auquel la F.E.D. prête aux banques U.S., de 0% à 0,25%, qui peut avoir trois raisons possibles, voire complémentaires, ce qui me semblerait plus logique:

      1) la crainte, pour son patron, Madame Yellen, de perdre la face puisqu'elle annonce régulièrement cette hausse depuis longtemps;

      2) le début d'une nouvelle guerre des monnaies, ceci pour attirer vers la F.E.D. les investisseurs en bons du trésor, vu que le dollar se trouve de plus en plus rejeté par les autres états et les investisseurs.

    Le danger étant qu'un grand nombre de banques centrales dans le monde ayant aussi leur taux directeurs à zéro, ce qui les pousserait à faire de même que la F.E.D. pour également attirer à eux ces mêmes investisseurs.

    Ainsi, nous risquerions de voir la monté des taux de crédit mondiaux par un effet de compétition, ce qui ne pourrait que mettre à mal tous les emprunteurs dont beaucoup se trouvent aux U.S.A. (pétrole de schiste, prêts aux étudiants, automobiles, ..., en un nouvel effet subprime, soit les crédits aux pauvres), mais aussi en Chine (bulle due à une gigantesque construction immobilière anarchique sans habitant), comme en France et en Union-Européenne, pour ces trois seuls exemples;

      3) la tentative de cacher à tous, et peut-être aussi à eux-même, en un aveuglement des décideurs politiques et économiques U.S., dont Madame Yellen, la réelle situation économique plus que déplorable des États-Unis-d'Amérique et celle mondiale.

    En tout état de cause et comme j'ai pu en parler auparavant, plus nous attendons la survenue de cet effondrement de l'économie globalisé, plus ses effets seront rapides, violents et destructeur.

    Et comme j'ai pu vous le conseiller dans des notes précédentes, faites des réserves, ayant moi-même compté:

    -quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les assurances, il vous faudra être prudent);

    -si vous avez plus de 100 000 euro dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, puisque dans un premier temps la différence vous sera confisqué en une tentative inutile et futile de les faire survivre;

    -trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);

    -faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage d'automne tant que le sol n'est pas gelé, semez en pot en intérieur dès la fin des forts frimas, des tomates par exemple, pour avoir votre récolte au plus tôt;

    -ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;

    -comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;

    -ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin,  de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;

    -le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;

    -commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;

    -conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;

    -dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autant les pénuries que les risques de désordres et débordements.

    C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.

    Je vous encourage à agir au plus vite, ces événements pouvant survenir à n'importe quel instant, demain comme dans un mois, mais probablement moins d'échelle d'une année, bien que le système économique globalisé montre, depuis trois ans au moins, d'incroyables et dangereuses capacités de résiliences.

    Tous nous avons affaire à des proches, des amis, qui ne peuvent concevoir comme possible un tel effondrement, qui parfois, même, font preuve d’ironie et de moqueries, c'est leur problème, pas le vôtre, du-moins vous pouvez songer à eux lorsque vous ferez vos réserves, le moqueur d'aujourd'hui pourrait se révéler d'une aide précieuse demain, et puis, qui aime compte-t-il?

    Comme je l'ai déjà dit, cet effondrement pourrait se révéler extrêmement rapide, cette vidéo d'un professionnel de l'économie ne faisant que de me le confirmer, avec, de plus, l'impossibilité probable pour que, pour une période impossible à définir, la monnaie ne nous soit que peu ou pas disponible et les machines à billets à l'arrêt.

    En tout cela, je ne suis ni pessimiste, ni optimiste, mais je trouverais juste stupide, de ma part, de ne pas prendre en compte, de ne pas partager et mettre en garde d'autres, ni d'organiser ce que je considère comme inéluctable, soit un effondrement catastrophique de l'économie mondiale.

    Pour le reste, le visionnage de la vidéo de ce Monsieur vous l'expliquera de manière bien plus efficace que je ne saurais jamais le faire.

    Celle-ci dure 55mn. 57, en voici le lien:( watch?v=Z0T0zKFkAEI ).

    Soyez prudent et attentif!

     

     

    THEURIC

  • Les liens entre économie virtuelle et économie réelle.

    Bon an mal an, une grande majorité d'entre-nous a l'impression que le système économique globalisé, bien que d'une extrême fragilité, ne peut, contrairement à ce que je le prétends, s'effondrer, ou si ça se passe, se dit-il, cela ne se fera que dans un temps long, de l'ordre de plusieurs année, voire d'une décennie.

    Et je vous avoue que pendant longtemps je butais, en tout silence, sur  ce paradoxe, pour moi maintenant disparu, d'une économie monétariste devenue totalement folle, aujourd'hui d'une déficience morbide et présentant tous les signes d'une autodestruction rapide, semblant totalement déconnecté d'une réalité économique en totale déliquescence, mais qui paraissait résister vaille que vaille, de toute éternité, à sa propre déchéance.

    De fait, ça devrait faire depuis bien plus de huit longues années qu'elle aurait dû rendre l'âme, or, jusqu'à présent il n'en est rien.

    Wall Street caracole au-delà de tous ses record passé, les prix des carburants remontent, les banques centrales abandonnent leurs taux négatifs pour revenir progressivement à des taux positifs (d'emprunt aux banques et assurances),..., enfin quoi, la vie est belle.

    ...suite...

    IMGP0119.JPG

    En fait non, tout cela annonce juste que les acteurs de cette gabegie monétaire ne savent plus à quel saint se vouer, ne savent plus que faire, rafistolent le système, tentent de le faire tenir encore un peu, comme il en fut de l'autorisation des banques de confisquer les avoirs de leurs clients si elles se trouvent en grandes difficultés (ce qui mena les-dits clients ayant quelques économies bancaires, à dépenser leurs sous, raison pour laquelle la globalisation tient encore).

    En ce moment, c’est en effet l’économie réelle, soit l’industrie et le commerce mondial,IMGP0055.JPG qui s’effondre, et entre les délires monétaires du gouvernement indien (la disparition des plus gros billets, la confiscation de l'or et l'obligation du compte bancaire dans un pays ou l'habitude est l'usage de l'argent liquide et de l'or), la baisse mondiale de production pétrolière, donc cette hausse du prix des carburant, le très fort risque pour que la guerre daeshique s’exporte en l'Arabie-Séoudite, le pays du pétrole, sans compter sur une inflation qui parait s'amener jusqu'à nos portes, ..., ne peuvent que mener à un accroissement de la vitesse de la désindustrialisation en cours.

    La question étant dès lors de savoir si cet effondrement industriel va ou non entraîner l’économie virtuelle et monétaire à sa suite, ou à ce que cette dernière se désagrège avant que la désindustrialisation ne se retrouve en cessation de fonctionnement.

    La question étant laquelle des deux va entraîner l'autre dans le gouffre.

    Pour ma part, je pense que ce sera la dite désindustrialisation qui mènera, en un temps relativement court, à l’anéantissement brusque de toutes les masses monétaires produites, quelles qu’en soient leurs formes.

     Il est vrai que les bourses, les opérations spéculatives et les monnaies furent à peu près totalement déconnectées de l’économie réelle, d’ailleurs c’est pourquoi nombre de pays poussent à ce que la monnaie électronique devienne la seule valeur d’échange, du bite-en-coin à la carte de paiement ( l'autre raison en étant de protéger les banques d'une panique populaire voyant un grand nombre de gens vouloir sortir leur argent des guichets bancaires, un bank run, lors d'un crash boursier par exemple) .

    Ces mécanismes furent mis en place pour, justement, protéger avant tout les banques, sauvéEs, souvenez-vous, de la banqueroute en 2008, ces banques dites trop grosses pour faire faillite.

    IMGP0140.JPGMais ce que les économistes en chef de tout ce capharnaüm n’ont pas ou peu perçu, c’est qu’il existe une perméabilité incontournable entre cette économie monétariste et l'économie réelle: les crédits, origine même de ces énormes bulles spéculatives qui s'égrainent un peu partout dans le monde, causes incontournables de toutes les bulles spéculatives.

     Ne serait-ce qu’au travers des états et des particuliers, les dettes accumulées ne peuvent pas être déconnectées de cette économie purement monétaire, dès lors virtuelle tout autant que destructrice.

    Or, ce lien indéfectible que la dette établit entre l'économie monétariste et économie réelle est l'un des deux points sur lequel s’appuie l’économie monétaire pour exister et survivre.

    Le second étant les hyper-productions monétaires dites Q.E., qu'ils soient officiels comme officieux, ceux-là mêmes qui génèrent de l'hyper-inflation boursière, raison pour laquelle le prix des actions ne cessent de s'envoler (En fait non, ils ne s'envolent pas, ils stagnent, la raison en étant que les entreprises que ces actions se devraient de coter perdent de la valeur au même rythme que leur achat et échange grâce à ces Q.E.)

    [ La valeur d'une monnaie étant égale à sa masse produite au regard de la réalité de la richesse de l'état du pays émetteur .]

    (De plus, les masses monétaires hyper-produites ne permettent que de donner, en réalité, l’illusion d’une efficience boursière et d’une relative santé bancaire, ni plus, niIMGP0139.JPG moins, si je puis dire, pour ne seulement que ne donner le change, un malade dopé, en quelque sorte.).

     Il est à remarquer que, pour l'instant, l'hyper-production monétaire ne mène pas à une hyper-inflation sur l'étal de nos magasins, ceci pour deux raisons, ce découplement entre économie monétariste et économie réelle, et aussi la désindustrialisation internationale de nature déflationniste venant compenser l'inflation monétariste, bien qu'il me semble avoir noté une monté des prix depuis quelques mois.

    Pour en revenir aux crédits, fondement des bulles spéculatives (c'est quand les gens ne peuvent plus rembourser leurs emprunts que le système saute), ils s’étendent dorénavant autant à l’ensemble du système économique réel: particuliers, états, banques centrales, commerces nationaux et internationaux, maritime, aérien et routier, entreprises, producteurs de matières premières et de carburants, matières fissiles comprises, etc…, tout comme à l'économie virtuel (dénomination faute de mieux): les banques, les bourses, les fonds de pension, les fonds d’investissement et purement spéculatif, etc… .

    Ces bulles spéculatives ayant d’origine, par la perversion de l'emprunt, l’absorption, par l’économie virtuelle, de l’économie réelle.

    L'explication en étant que les dette accumulées par les seconds permettent, via les intérêts déversées aux premiers (les actions jouant, depuis deux ou trois décennies, également ce rôle), cette absorption des richesses des peuples, états-nations, entreprises, mais aussi des banques, des assurances etc…

    En fait et là se trouve le piège dans lequel se sont enferrés autant les peuples, les gouvernements, les banquiers que les monétaristes de tous crins: les Q.E. et autres petites ruses monétaires et bancaires qui furent mis en place, ne nous ont que donné l'impression mensongère mais rassurante que ce système monétariste, relativement IMGP0317.JPGdébranché de la réalité économique, pourrait durer et perdurer en toute éternité, ce qu'il y a rien de plus faux: ils n'ont juste fait que leur donner un petit moment de répit.

    Il n'y a rien, en effet pour une banque centrale, de plus facile que de faire tourner la planche à billet à tout va et de croire que les industries d'une économie productive reviendraient comme par miracle par l'inflation ainsi produite.

    Or, comme nous l'avons vu, cette inflation ne se produit que dans les processus spéculatifs et non pas industriels, industries qui, tout au contraire, tendent à être phagocytées et détruites par cette spéculation, par l'enflement des dettes accumulées.

    De fait, ce qui fait l’économie d’une nation ce sont les industries au sein de pays aux frontières semi-poreuses, de quelle que nature que soient ces industries, ainsi que les payes que reçoivent les travailleurs leur permettant d'acheter ce qui est produit, base évidente de ce qui fait tourner le commerce et, dès lors, l'économie.

    L'inflation que génère une telle économie réelle dynamique est due à ce qu'une petite partie de la "plus-value" (dont je ne retiendrait ici qu'une seule définition d'après le C.N.R.T.L. du C.N.R.S. plus-value ] :Augmentation de la valeur d'un bien consécutive à une amélioration qui lui a été apportée.) d'un bien produit, quel qu'en soit la nature, est naturellement détruite sous la forme de cette inflation, autour de 5% environ, le reste devant se partager entre les créanciers, s'il y en a, le propriétaire de la fabrique, du terrain agricole, de la mine etc... et tous ceux qui participèrent à la production et/ou fabrication de ce bien.

    Dès lors qu'une partie trop importante de cette plus-value est confisquée au profit d'une infime minorité de la population, suivant les dénomination, les ploutocrates ou les oligarques, c'est l'ensemble du système économique qui s'en trouve affaibli jusqu'à ce que des crises économiques à répétition en viennent à en déliter les fondements.P1000307.JPG

    Depuis le milieu des années 70, cette confiscation de la plus-value s'effectua sous la forme des délocalisations industrielles, d'abord des pays occidentaux via leurs proches voisins, puis vers les pays où les coûts salariaux étaient de plus en plus bas, aujourd'hui, après la Chine, l'Afrique-Subsaharienne ou certains pays est-européens comme la Roumanie.

    Cette recherche de ces bas coûts salariaux viennent de ce que les acheteurs furent et sont toujours majoritairement occidentaux, occidentaux qui, en raison même de ces longues délocalisations, ont progressivement été ruinés par le chômage et les baisses salariales que cela a induit.

    Dès lors, après que les ploutocrates tentèrent maladroitement de compenser le manque de revenu des populations occidentales par leur octroi de crédits sans limite, comme il en fut au début des années 2 000 aux U.S.A. et comme il en est toujours dans ce beau pays de Tonton Sam, en pire.

    Après que les états tentèrent, là aussi maladroitement, de sauver les banques et autres institutions spéculatives par une profusion de production monétaire, les Q.E..

    Nous faisons bien face maintenant à une accélération vertigineuse, bien que discrète, de ce délitement et destruction des fondements du tissu industriel, agricole et minier d'échelle mondiale, détruisant pareillement tout ce qui a trait au commerce, soit le PICT0351.JPGtransport, aérien, maritime et routier, ainsi que les magasins de toutes tailles et fonctions.

    Le repli des masses monétaires boursières, en raison de manipulations diverses qui s'y produisent, vers des opérations spéculatives centrées sur les matières premières, même si pour l'instant ces opérations ne font que débuter et sont donc relativement limitées, ne pourront, sous peu, qu'accélérer ce délitement industriel, agricole et minier par la hausse des coût de production que cela génèrera.

    L'autre phénomène accélérant est la baisse de production pétrolière ne pouvant qu'avoir le même effet.

    Il est à noter, enfin, que l'angoisse qui fut créé chez les petits spéculateurs internationaux par des informations alarmistes, bien que réelles, de la situation déplorable des banques européennes, ceci autant pour cacher la même situation déplorable des banques U.S., mais aussi pour que ces spéculateurs vendent leurs euro au bénéfice du dollar, ne peut que déstabiliser encore plus une Union-Européenne déjà en but à sa propre faillite, politique, économique, morale, philosophique et intellectuelle.

    L'amusant étant que les puissants liens de toutes sortes tissés entre l'Union-européenne et les États-Unis-d'Amérique, ainsi que ceux établis entre l'euro et le dollar, font que cette déstabilisation de l'union ne peut que mener à celle de cet empire U.S. dont les faiblesses constitutives emmènent le monde à la banqueroute universelle.

    (En fait, plus rapidement cette banqueroute surviendra, moins ses effets seront sévères, nous n'avons que trop attendu, il n'est plus que temps quelle survienne.)PICT0426.JPG

     

     

     

     

     

     

     

     

    THEURIC

  • De la réalité des temps modernes.

    La réalité a ceci de particulier qu'elle est incontournable, elle est, par nature, et se révèle surtout à nous lorsque nous nous confrontons à elle, lorsque nous nous efforçons de tricher avec elle, lorsque nous nous efforçons de la tordre à notre volonté sans vouloir ou pouvoir en comprendre la constitution, l'essence.

    Elle n'est pas tyrannique, tous nous avons la liberté du choix, mais celui-ci ne peut se faire que dans le cadre plus ou moins étroit, plus ou moins large de la situation donné lorsque ce choix se fait.

    Il y a, ainsi, des choix plus ou moins mauvais, plus ou moins bon, plus ou moins efficace, parfois il n'y a que de mauvais choix, d'autres fois il n'y en a que d’excellents, cela dépendant essentiellement des conditions aux moment où ce choix s'effectue.

    Quand nous commençons à ressentir revenir la réalité, commençons à en ressentir la morsure, après l'avoir contourné plus ou moins longtemps pour des raisons ou d'autres, le premier geste est le plus souvent la fuite en avant, soit de continuer dans notre ancienne façon de faire, par réflexe et automatisme, anciennes manières qui, justement, nous avaient déjà conduit dans les difficultés que la réalité révèle lors de crises, ce qui accentue encore des effets déjà néfastes.

    Si nous n'y prenons garde et ne changeons pas notre façon de faire et d'agir en faisant évoluer la perception que nous avons du monde, cela nous conduira inéluctablement à la catastrophe à un moment ou à un autre.

    Généralement, cette catastrophe était prévisible par les différentes crises avant-coureuses qui se produisirent précédemment.

    Ce devrait d'être au moment de l'une de ces crises qu'il aurait fallu agir avec célérité et vigueur, cela en considérant l'importance du choix, ce qui veut dire de comprendre la situation dans son ensemble le plus précisément possible, quitte, parfois, de s'avouer nos fautes, nos faiblesses et/ou nos forfaitures ainsi que de celles de notre ou nos vis-à-vis.

    Puis de percevoir au mieux le meilleurs des choix, soit ce que devrait être l'ensemble des actions à mener, ou de non action, ce qui revient au même, qui nous permettraient d'éviter la catastrophe venant, ou du-moins, d'en limiter les effets les plus délétères

    Dès lors, nous pouvons considérer qu'une crise, ici celles passées concernant l'ensemble de l'humanité et de son économie, mais cela pouvant se révéler aussi de problème ne concernant que nous-même, voire d'un couple, d'une famille ou d'un petit groupe de personnes comme d'une entreprise, de relations amicales ou d'une association..., une crise, donc, est ce moment privilégié où il est possible de redéfinir, individuellement et/ou collectivement, notre perception de cette situation et ensuite d'en infléchir au mieux le cours.

    Or, et c'est là l'origine de ce court développement, nous pouvons tous percevoir combien, à l'échelle nationale, européenne et mondiale, les divers crises qui traversèrent les 40 dernières années ne furent que l'occasion de réflexions limités ou sinon, lorsque ces réflexions étaient plus riches et complètes, ne provenaient que de gens n'ayant qu'une audience réduite.

    Hormis, il est vrai, de ne faire que justifier les décisions qui furent prises dès cette époque par des présupposés vaguement théoriques, ce qui accoucha de ce que, faute de mieux, nous nommons en France le néolibéralisme et dans les pays anglo-saxons le néoconservatisme, ce qui donna le terme de néocon qui, en langue française, se révèle fort savoureux.

    Depuis, donc, tout ce temps, aucune réelle remise en question des présupposés ayant donné naissance à notre conjoncture actuelle ne fut entreprise (ou cela ne fut le fait que d'une infime minorité de ces gens ne pouvant pas vraiment se faire entendre).

    Crise après crise, la-dite conjoncture, nationale, européenne et internationale, s'est dégradé à un point telle que nous pouvons observer que, dorénavant, la moindre des décisions prises, la moindre des actions entreprises ne font que délabrer encore plus l'état des choses.

    C'est pourquoi je pense que nous sommes arrivés à ce moment catastrophique où la réalité, dans ce qu'elle peut avoir de plus grimaçant lorsqu'on ne tient pas compte depuis longtemps de sa nature, reprendra durement ses droits.

    Déjà, de nombreuses informations peuvent être perçues montrant, à qui veut bien l'entendre, que le système économique globalisé se désagrège.

    Ses quatre piliers, idéologique, monétaire, industriel/commerciale et ce qui soutenait l'ensemble, soit l'empire U.S., se fissurent de toutes parts.

    Et il est loisir, pour chacun d'entre-nous, de constater cette désagrégation de l'économie-monde sous ses quatre formes:

    1) l'effondrement idéologique;

    2) la perte de valeur des monnaies par leur surproduction;

    3) la désindustrialisation, la mise au chômage des peuples et l'arrêt concomitant du commerce international;

    4) la dissipation de la puissance étasunienne, l'affaissement des U.S.A. en tant qu'empire, voire la bientôt disparition de ce pays en tant qu'union.

    Pour cela, les outils que nous offrent internet sont centraux.

    Or, de paraître insatisfait, j'ai remarqué qu'en réalité les fantastiques chamboulements technologiques qu'a généré l'électronique et l'informatique jusqu'à aujourd'hui, ainsi que d'autres avancées, comme en médecine ou en science du vivant, ne furent que les prolongements de découvertes fondamentales, telle que la physique quantique ou la découverte du génome, qui se firent pendant une centaine d'années, soit entre le milieu du XIX° et celui du XX° siècle.

    Après cela, rien ou pas grand chose, si ce n'est que le développement de ces découvertes passées, mais sans chercher à les remettre véritablement en question, sauf, là encore, à de rares exceptions près, de personnes inventives souvent ostracisées.

    Pourtant, ce furent les continuelles remises en questions des savoirs de l'époque qui permirent ces remarquables découvertes fondamentales, ce fut parce que des personnalités telles que Messieurs Einstein, Marx et Pasteur questionnèrent les connaissances et les vérités de leur temps, qui leur permirent leurs magnifiques trouvailles.

    Il est à remarquer qu'il en est pareillement en science humaine, en économie notamment.

    Notre monde a changé et évolue encore à un rythme accéléré, les technologies nouvelles n'y étant pas pour rien, la vitesse des échanges, des transports, des communications ont chamboulé le monde d'une manière incroyable.

    Le fait que pendant dix ans environ ait pu exister un empire absolu (1991, fin de l'U.R.S.S., à 2001, krach technologique et attentat de New-York), celui des États-Unis-d'Amérique, que, contrairement à ce qui a pu se passer auparavant, celui-ci se soit bâtit, dès le début de la guerre froide, non pas par les armes mais par la culture et par la monnaie, ce qui était jusqu'alors inconnu (les empire coloniaux européens s'étant établis classiquement par des conquêtes armées).

    Le fait, également, qu'une virtualité (soit ce qui n'existe pas) quasiment palpable puisse exister, que ce soit sous forme de jeux, de modélisations scientifiques, de flux monétaires ou sous toutes autres formes encore, est là aussi d'une incroyable nouveauté.

    Les exemples de mêmes sortes sont nombreux mais nous sont invisibles parce qu'ils représentent la réalité présente.

    Pourrions-nous imaginer vivre sans électricité, sans eau courante chez soi, sans four miro-onde (je n'en ai pas), sans téléviseur (cela arrive chez certains), sans réfrigérateur, sans chauffage dans toutes les chambres, sans internet et ne parlons pas de l'ordinateur, sans automobile ou tout autre moyen de transport moderne, sans G.P.S., sans radio, sans téléphone, ...

    Pourrions-nous imaginer la société sans satellite, sans avion à réaction, sans machine à billet de banque, sans route goudronnée, sans plastique, sans feu rouge et panneau de signalisation, sans hôpital et son matériel ultra-moderne, ...

    Or, tout cela et beaucoup d'autres choses ont, pour les plus anciens, pas plus du siècle et demi, la plupart des personnes nées avant les années cinquante en France ont vécu sans.

    Songeons aussi que dans les années 70 vivaient 3, 5 milliards d'êtres humains quand maintenant nous en sommes à plus de 7, 3 milliards, ce fait est d'une importance capitale et est à mettre en parallèle avec nos chamboulements technologiques.

    Il est également important de penser que toutes les productions électriques, hormis celles dues aux barrages, viennent de machines à vapeur, qu'elles soient nucléaires ou fossiles (charbon, gaz, pétrole), vous imaginez-vous voyager en train à vapeur?

    Moi non, et pourtant personne ne sait encore tirer de l'énergie électrique autrement qu'en faisant chauffer de l'eau, si ce n'est celle hydroélectrique de ces mêmes barrages, ressemblant tout de même aux moulins à aubes.

    Et qu'en est-il des éoliennes qui ne sont que des moulins à vent munis d'une turbine.

    Quand aux panneaux solaires, ils sont l'une des résultantes de ces découvertes fondamentales en physique, celles des quantas...

    Je pourrais longuement égrainer la litanie d'une modernité qui, en réalité, n'en est pas tant que cela une, hormis, comme je l'ai dit plus haut, celle des communications, de l'électronique et de l'informatique.

    Ainsi la chimie, les propulsions, dont celle des fusées et des automobiles sont arrivés au maximum de leurs possibilités.

    La philosophie, le plus souvent, rabâche les mêmes antiennes dans un monde ayant largement changé, et parfois ne fait que vaguement jacasser.

    Les sciences de l'homme, celles de la matière, de la vie découvrent, c'est vrai, mais où se trouvent l'originalité, la réelle trouvaille, qui lit Madame Morgan et sa théorie d'une origine aquatique de notre humanité ou qui se penche sur la théorie des univers gémellaires porté par Monsieur Petit, plutôt que de bêtement les réfuter succinctement?

    Les arts également sont touchés par ce même travers du rabâchage et de la jacasserie, en exemple parmi tant d'autre, en musique, écoutez-donc James Brown et vous découvrirez que le rap existait déjà bien avant que l'on en connaisse le nom et Boris Vian faisait déjà de la musique planante 20 ans avant Pink floyd (personnellement j'écoute du classique, plus ancien encore, ce qui ne nous rajeunit pas, mais les compositeurs modernes manquent pour le moins de structure, ils font de la jacasserie, en quelque sorte).

    Quand à la pensée politique, elle ne patauge même plus, elle erre, sauf en Russie où y commence tout juste à en frémir d'un tout début de germination de nouveauté.

    Alors oui, si nous pouvons dire que notre société est moderne, ce n'est juste que grâce à des avancées technologiques dont les origines, parfois relativement anciennes, proviennent, pour certaines, de découvertes faites bien avant que la plupart d'entre-nous soient nés et datant, pour les autres, de nos arrières-arrières-arrières-grands-parents au moins.

    Le reste est du contemporain, d'ailleurs, c'est ainsi que se nomme notre époque.

    Voilà le diagnostique que je pose sur la réalité de notre modernité: elle butte sur une montagne de conformisme et de conservatisme tout en se pensant moderne pour avoir adopté des mesures comme le mariage pour tous, qui n'était que la résultante de l'abandon du mariage par les couple mixtes, ou pour courir derrière des avancées technologiques qui, à un moment donné, n'ont fait que miniaturiser les machines.

    Quand à l'économie et à la politique, nous retournons comme d'un seul homme à ce qu'elles furent au XIX° siècle, toujours dans l'idée que cela fait moderne.

    Ce diagnostique n'est en rien celui d'un déclin, les bouleversements technologiques et sociologiques furent tel que nous n'eûmes pas le temps d'en appréhender les dimensions, voilà la raison d'être de ce texte, déterminer nos difficultés présentes.

    Ainsi, la monté de l'égalité entre l'homme et la femme, provenant de leur instruction partagée et de la compréhension plus ou moins consciente que l'intelligence est asexuée (contrairement au reste de leurs différenciations biologiques), fit que le mariage, rite ô combien féminin pour conserver au sein du foyer cet homme naturellement volage, nécessaire pour une éducation harmonieuse de l'enfant, perdit progressivement sa raison d'être et, dès lors, de sa légitimité.

    De même, les montées en puissances des technologies informatiques accélérèrent les vitesses des flux de capitaux, rendant de plus en plus difficile leur contrôle par les états, ce qui permis à leur détenteurs d'acheter une part grandissante du personnel politique, ce qui ne peut qu'aboutir à un effondrement économique catastrophique d'échelle mondiale comme j'ai pu le détailler.

    Et nous pouvons également réfléchir à cet affaiblissement continuel de cet empire U.S. qui sut, d'antan, formater, par sa monnaie et par sa culture, une majorité des esprits de ce qui fut l'Europe de l'ouest de telle sorte qu'aujourd'hui un grand nombre de gens ne peut ne serait-ce qu'envisager sa monté en faiblesse, alors, sa disparition totale ne peut que leur être que ho

  • Ce que Mr. Coronavirus montre mais ne dit pas.

    Comme j'ai pu l'exprimer auparavant, je n'avais que peu envisagé une pandémie, telle que celle qui sévit aujourd'hui, comme cause d'un possible effondrement de l'économie-monde monétariste.

    Sauf de mettre en garde, sur mon blog, notre oligarchie et notre personnel politique officiel du fait que d'affaiblir le service de santé français continuellement les conduit à un risque physique important si nous avions affaire à ce type de mésaventure.

    Ce qui est le cas actuellement, grâce au ci-devant Covid-19 et de l'âge avancé de nos olibrius sus-nommés.

    Cette petite bêbête s'attrape, si j'ai bien compris la chose, plus facilement que la plupart des grippes, tout en rendant beaucoup moins souvent malade avec une mortalité, pour ceux qui en souffrent, touchant P1030094.JPGsurtout les plus de 60 ans, avec un accroissement de ce phénomène morbide pour ceux les plus vieux, ce qui est grandissant avec la monté en âge (et non pas en nage, hi, hi, hi), auquel il faut rajouter, en tant que facteur aggravant, la fragilité médicale des personnes.

    Ce qui est le cas de nombre de nos oligarques, de ce personnel politique des partis officiel et/ou de leurs ascendants.

    Voyez la vieillesse de gens comme Attali, Cohn-Bendit, BHL et Minc, et aussi de la majorité des élus des chambres délibératives, en ces seuls reflets de cette situation.

    La question dès lors judicieuse à se poser c'est : pourquoi donc se sont-ils tous conduits de telle sorte qu'ils en arrivent aujourd'hui à se mettre physiquement en danger de mort et, de plus, aux portes de leur faillite?

    Seraient-ils suicidaires?

    Non pas, ils sont tous, ou quasiment, dans l'incapacité foncière de pouvoir prévoir les effets futurs des décisions prises par l'Union-européenne dans le cadre des GOPE et qu'ils appliquent résolument, sans état d'âme, certes, mais surtout sans réelle capacité d'en prévoir les résultats.

    P1020235.JPG(Que ce soit en Chine, en Italie, en Corée du sud, entre-autre, et, je le suppute (bonjour madame) bientôt ailleurs, il est observable que nombre de gouvernement surjouent des effets de cette maladie puisque les professionnels, eux, sont plutôt rassurants, regardez cette vidéo jusqu'au bout, la leçon donnée est magistrale.

    J'en vois trois raisons, la première est due à la sénescence de nos dirigeants, ce qui génère chez-eux de la panique.

    La seconde  en étant leur grande fragilité politique les menant à de la manipulation,  en instrumentalisant ladite épidémie, de redorer leur blason en affirmant, à tort ou à raison (?), d'avoir correctement géré cette pas encore pandémie.

    Vous remarquerez que même si Monsieur Macron n'a pas à se soucier vraiment de cette épidémie, sa femme, elle, le peut...

    La troisième étant que ces pouvoirs fragiles n'aimeraient pas trop se retrouver à gérer une surmortalité de personnes âgées ne pouvant qu'être socialement déstabilisante.

    Sinon nous pouvons sans hésitation affirmer que cette crise peut, comme j'ai pu l'expliquer précédemment, mener à une autre, économique celle-là, pouvant conduire à une morbidité infiniment plus importante.)P1020504.JPG

    On ne peut penser lorsqu'on obéit, on suit les ordres, on s'y soumet, voire on les devance, le seul souci de tout ce joli monde ne consiste qu'à faire de manière à ce que la population accepte les termes des GOPE, ou du-moins ne réagisse que peu lors de leur mise en place, c'est tout.

    L'incompétence formelle de notre gouvernement actuel ne tient que du fait qu'il n'a même pas cette capacité pour nous faire passer ces pilules amères, cancres qu'ils sont.

    Ce qui est à noter c'est que tous les représentants des partis politiques siégeant à l'Assemblée-Nationale et au sénat sont responsables de cet affaiblissement tragique de nos services de santé, dont l'origine se trouve en leur servilité pleine et entière à l'administration bruxelloise.

    Et encore, il est loisir d'observer sa relative bénignité, du-moins en cela soyons prudent pour l'instant, mais que serait-il advenu si nous avions eu affaire à une pandémie infiniment plus violente, à une véritable catastrophe sanitaire, avec une moitié de la population, voire plus, de touchée, d'un grand nombre de gens fortement malade et, lié, touchés par une très grande mortalité?

    Comment, avec un service de santé tant fragilisé aurions-nous pu faire face?

    P1030532.JPGComment voudriez-vous, de fait, que je ne les considère pas comme des imbéciles, je sais que je ne saurais être à leur place, je ne me présenterais dès lors jamais à une élection, alors, s'ils sont incompétents, si tant est qu'ils le comprennent, ils ne peuvent qu'avoir une saine action à accomplir et qui les grandirait: démissionner!

    La même responsabilité se trouve également chez cette oligarchie française détenant  la quasi majorité de nos médiats.

    Ceux dont l'origine proviendrait majoritairement, suivant les explications qui en sont données par Emmanuel Todd dans son dernier ouvrage : "les luttes de classes en France au XXI° siècle", de cette porosité malsaine entre la haute fonction publique et les milieux affairistes, bancaires et spéculatifs.

    De toutes ces personnalités faisant le va-et-vient entre leur administration et ce secteur privé, ceci ne fait que de pervertir ces deux institutions, l'administration et les banques/assurances par cette collusion d'intérêts de courte vue consistant à n'avoir de volonté que de vouloir remplir leur compte en banque.

    Profitant en fait au mieux des folies dogmatiques d'une union dont les acteurs sont totalement déconnectés de toute réalité.

    C'est pourquoi la France se retrouve en une situation de désindustrialisationP1030034.JPG gravissime telle que le montre fort bien Jacques Sapir : ils vident le pays de tout ce qui a la moindre valeur en les vendant à l’encan à n'importe qui, parfois même à des escrocs, comme j'ai pu le prévoir il y a longtemps sur ce blog je ne sais plus où.

    Ainsi ces olibrius qui nous dirigent n'eurent que de cesse que de désindustrialiser le pays parce que n'ayant pas compris ce qu'est le libéralisme économique, le tout pour la seule raison, à mon sens, que de vouloir ressembler aux anglo-saxons, de vouloir les singer.

    Pensant, comme aux USA d'avant Trump et la Grande-Bretagne d'avant le brexit, que la société de service pourrait remplacer les mines, industries, fabriques et entreprises agricoles pour mener à la richesse de leur nation.

    Ce tout industriel ayant été repris par les pays de l'UE anciennement de l'est et, pour les vingt pour-cent mondiaux, par la Chine.

    (Elle et l'Inde étant devenu les plus grands producteurs des matières de base de la fabrication de médicament, mais aussi de celles dédiés à la majorité des objets manufacturés, telles que les puces informatiques en ce petit exemple.)

    Et c'est pourquoi, la France s'appauvrissant, l'UE exigea que nous fassions ces économies menant à la destruction de nos services de santé, en les mettant, de plus, tout comme il en est de nos services publics, en une concurrence imbécile et, là encore, destructrice.

    P1030749.JPG(Encore un train qui déraille, un TGV cette fois, comme j'avais pu en expliquer les mécanismes il y a deux ans de cela, ce qui, à mon sens, valide mon hypothèse de travail au sujet des services publics en réseau.)

    Administration de l'UE remplie en gens aux facultés mentales toutes autant réduites que dans la haute hiérarchie politique et économique de chez-nous, part ailleurs.

    Que je vous explique cela:

    Là encore vous pourrez observer que mes réflexions sur la nature de la pensée montrant que c'est celle-ci qui nous permet, entre-autre, de projeter notre réflexion sur les effets de nos actions dans le futur, peut se percevoir également.

    Car si nos élus, personnels de la haute administration et autres richissimes avaient été pourvu d'un système de penser performant ils auraient, depuis longtemps, conceptualisé cet ensemble destructeur, compris le danger vital que représente dorénavant l'union, pour le peuple comme pour eux, tant pour leur santé que pour leur fortune, et en aurait déjà pris la décision nécessaire: faire tout pour que la France quitte ce machin morbide.

    Souvenez-vous aussi de ce que j'y expliquais au sujet de ladite pensée, son P1020249.JPGémergence est, de nature, directement liée au développement cognitif de nos anciens et donc, en amont, de leur intelligence.

    Dès lors, en toute logique, l'impossibilité pour les mêmes de pouvoir concevoir par avance les effets de leurs actions, quelles qu'en soient leurs origines, démontre donc une baisse dramatique de leurs capacités mentales.

    Si de plus des pervers narcissiques se sont immiscés en ce groupe plus ou moins formel, alors cela ne peut qu'avoir accru de manière gravissime leur impéritie collective, ceci d'autant plus si ce même phénomène a lieu au sein de l'administration de l'Union-Européenne, ce qui ne peut que facilement se concevoir.

    Il est tout autant légitime d'admettre qu'il puisse en être de même, de cet ensemble de réflexion, dans la majorité des autre pays de l'union, Allemagne comprise.

    Tout autant dans ceux anglo-saxon, Royaume-Uni et États-Unis-d'Amérique en un ad minima, jusqu'à ce que Messieurs Johnson et Trump prennent le pouvoir dans leur nation respective.

    Je me demande même si, dans certaines organisations internationale, un processus similaire ne se serait pas produit.....

    P1010825.JPGCette imprévoyance absolue tant dans la sphère économique, administrative que politique de notre patrie me mène donc à considérer la majorité de ceux qui sont au sommet de leur hiérarchie souffrent, pour des raisons et d'autres, de graves troubles d'intelligence ne pouvant que les mener à être dans une capacité très réduite, voire inexistante pour certains, de prévoir par avance les effets des décisions prises, quoi qu'il soit de quelles sources elles proviennent.

    Cela a débuté il y a de cela au moins deux à trois décennies, voire quatre.

    Vous remarquerez que, comme à chaque crise, de quelle que nature qu'elle soit, l'Union-européenne, ce néant mortifère, en est le grand absent.

    Nulle capacité organisationnelle, rien ne s'y dit, rien ne s'y fait, hormis ceux qui y travaille devant serrer des fesses dans la crainte d'y perdre leur petits avantages pécuniaires, leur travail de fainéant.

    Alors, France-quitte ou non pas France-quitte?

    Songez qu'il nous serait plus aisé de nous défaire de cette union avant qu'une autre crise ne la détruise définitivement, si tant est que celle-ci ne le fasse avant, et qu'il nous faudrait, en ce cas, de gérer cette débandade en catastrophe.

    Il n'est d'autre urgence, pour chacun d'entre nous, pour le pays, notre patrie, la P1020188.JPGFrance, que d'en sortir, ensuite et ensuite seulement nous

  • Un chien, une jeune femme et un virus.

    P1030109.JPGHier je suis allé à Paris en voiture et m'étais garé au parking souterrain de la gare de Lyon (heureusement que je ne fais pas ça tous les jours, ça coûte un fric de dingue, comme le dirait notre godelureau national, devinez qui).

    Après que j'aie effectué mes courses, je prenais l'ascenseur où s'y trouvait une demi-douzaine de personnes, entre-autre une dame avec son toutou, puis une jeune femme qui montrait des réticences en y entrant, en voyant l'animal.

    Ce que l'un des hommes présents remarqua et lui demanda si elle n'aurait pas peur des chiens, ce qu'elle répondit par l'affirmative, ajoutant ensuite qu'avec celui-ci, de petite taille, cette phobie était moins puissante.

    A ce moment là de la conversation je m'en mêlais en lui expliquant que le chien est le descendant du loup humanisé, puis que la peur activait toujours nos structures symboliques (bien entendu, je ne m'y exprimais pas ainsi en allant au plus court de mon expression), que si elle était ancienne et/ou inconsciente cette peur pouvait se déplacer vers un objet représentatif, ici le chien (ce qui est à l'origine des phobies), symbole qui est notre pré-câblage neuronal de notre psyché profonde.

    Enfin, je lui dit que dès qu'elle aura compris l'origine de cette peur cette phobie s'évanouira.

    La porte s'ouvrit et, sur ces mots, je sortis de l'ascenseur.

    P1020431.JPG

    Plus tard, dans ma voiture, en roulant, je fus surpris de cette idée que j'avais émise: la peur activait toujours nos structures symboliques.

    Or, ai-je soliloqué, nous pouvons percevoir une peur actuellement, collective, que les médiats n'ont que de cesse d'amplifier, celle au sujet de ce coronavirus qui agite autant le lanterneau médiatique que de celui politique.

    Ceci quand les épidémiologistes, professionnels de la chose, ne paraissent pas s'en affoler outre mesure.

    Dès lors, la question logique me venant à l'esprit ne pouvait qu'être: quelle peut être que cette peur qui, déplacée à l'endroit de cette maladie qui, sommes toutes, n'a, jusqu'à présent, fait que quelques centaines de morts et généré que quelques milliers à dizaines de milliers de malades dans le monde, ceci au regard des 7, 7 milliards d'habitants sur terre?

    Les épidémies et autres pandémies faisant parti de ces craintes universelles qui, tout au long de l'histoire, ont ravagé les peuples et les pays, et dont nous pouvons, tout à loisir, retrouver les représentations imagées, symbolique, sous une forme ou une autre, à l'exemple du quatrième cavalier de l'apocalypse dans la bible.

    Puis la réponse me vint: il s'agit de l'adanthropisme, ce néologisme, composé du P1030087.JPGpréfixe ad-, qui va vers, et Anthropos, l'Homme, que j'avais inventer pour rendre compte du plus que désir, de cette envie profonde, archétypal, des enfants de devenir adulte mais qui, je l'ai compris à ce moment là, se retrouve à être déstabilisé chez l'adulte quand surgit une perte d'identité par la perte de la détermination de Soi.

    Ceci chez tous ceux qui, européens, occidentaux, se disent européistes et internationalistes, ce qui génère une peur angoissée de ne pas ou plus savoir qui ils sont, menant à une culpabilité importante, l'un de ses autres effet en étant les violences policière à l'endroit des gilettistes, des grévistes et des manifestants contre le projet de loi sur les retraites, des juges par exemple.

    Qui eux ont, aussi, d'autres causes que j'ai pu étudier avec vous précédemment.

    Mais en quoi donc de ne savoir qui être peut-elle mener à cette peur irraisonnée en une pandémie qui, pour l'instant, n'en reste qu'un minuscule épiphénomène?

    Quelle pourrait en être la mécanique?

    Il faut, à mon sens, la rechercher dans l'activation d'un autre symbole, autre archétype puissant (le symbole étant l'image archétypale), celui de la punition divine, ce qui se met en écho d'un autre fantasme phobique, celui d'un réchauffement climatique anthropogénique qui, quand bien même surviendrait-il, serait en tous points infiniment plus bénéfique pour l'Être Humain qu'un P1030150.JPGrefroidissement.

    Sachant de plus que le CO², composant 0,04 % de l'atmosphère suivant ce site (les commentaires et non pas le texte originaire), ou 0,05 % suivant le livre "L'émancipation de la vie"  de Josef Reichholf, permet aux plantes de se développer et plus il y en a, mieux les plantes poussent et mieux l'agriculture s'épanouit.

    Sans CO², là, ce serait une réelle catastrophe, mais bon, revenons à nos moutons, bêêêê.

    D'où provient donc cette activation?

    De ne pas pouvoir se définir en tant que personne, tant en tant qu'individu que collectivement, ceci en raison de l'intense propagande idéologique médiatique, dont les tenant souffrent du même mal, remettant en cause autant la sexualisation biologique des gens que de leur appartenance à un peuple, une nation et dès lors à un pays, mène à une grande instabilité psychique et donc à une peur angoissée inconsciente des sujets puisque ils ne savent plus quelle est leur identité.

    Perdu dans ce vide, dans ce néant, ces gens, puisque ils ont le sentiment, en réalité faux, de ne rien être, par inversion, pour surmonter cette peur angoissante de ne pas pouvoir se dire Être Humain, en raison de leur tentative de compensation de cet état mental déplorable, peuvent se vouloir sentir d'être tout, de se considérer être tout, donc être Dieu lui-même.P1030360.JPG

    Mais puisque ils se savent ne pas être dieu, ils projettent sur les autres leurs propres tourments en les accusant inconsciemment d'être la cause de ce mal-être, mais pour des raisons fallacieuses, puisque ils ne sont pas dieu, en invertissant la réalité.

    D'où cette idée idiote de ce réchauffement climatique anthropogénique qui n'existe pas mais qui, s'il est pris au sérieux, ne peut que mener à une baisse de l'usage d'énergie conduisant ipso facto à la mort par famine d'une grande majorité de la population mondiale.

    Tout comme d'interdire à la population de sortir de chez-elle pour cause d'épidémie ne peut que conduire à cette faillite généralisée qui, quoi qu'il en soit, arrivera à un moment ou à un autre, et qui sera, elle aussi, meurtrière par la cessation de fonctionnement du commerce international et de l'effondrement de la grande majorité des monnaies.

    Se prenant donc pour dieu tout en sachant que c'est faux, les tenant de ces absurdités punissent donc les populations par des considérations fictives mais pour eux bien réelles qu'ils font tout pour les leurs faire croire, ceci en les plongeant dans leur monde imaginaire.

    P1030467.JPGCe processus provenant, me semble-t-il, d'une minorité agissante souffrant d'une grave perversion narcissique conduisant les peuples occidentaux, surtout, dans ledit monde imaginaire que j'appelle un brouillard conceptuel.

    Comprenez bien que dans le même temps ils croient à leurs fantasmes mais les utilisent aussi pour conduire et manipuler leurs sujets.

    Il est à relever que ce genre de malade mental, toujours foncièrement incompétent, ont le réflexe de vouloir punir ceux dont ils perdent le contrôle, et que leur violence est égal à cette perte, ce qui est une manière, pour eux, de garder un contacte et un moyen de pression sur leurs proies.

    Desquels nous ne devons surtout pas confondre  avec ceux constituant l'état profond étasunien qui eux manipulent les peuples pour tenter de perpétuer leur puissance maritime mondiale, en profitant de ces histoires à dormir debout.

    Ce sont eux qui les ont mis en place à la tête des gouvernements européens, de l'Union-Européenne et à la direction de l'OTAN, entre-autre, pour qu'ils puissent contrer la puissance russe, iranienne et chinoise montante (ceci dit sans porter de vrai jugement de valeur sur l'un ou l'autre camp).

    Ils peuvent facilement choisir de telles personnalités dérangées qui, si elles considèrent que les États-Unis-d'Amérique sont, de fait, au-dedans de leur brouillard conceptuel, feront tout pour perpétuer leur présence, quand bien même cela serait-il à leur propre désavantage.P1020515.JPG

    Il faut tout autant faire la part entre ceux, majoritaires, qui, sains d'esprits, sont encore contraints par ces multiples calembredaines mortifères auxquelles ils croient, de ceux qui, au mental dérangé, vivent celles-ci comme n'étant que d'une pure réalité.

    Si ces seconds, heureusement largement minoritaires, tendent à se contredire les uns les autres c'est que, comme j'ai pu l'expliquer auparavant, il faut absolument, pour chacun d'entre-eux, de se retrouver au centre de leur monde imaginaire, de ce fait, quand bien même peuvent-ils s'allier, ils sont toujours et restent ennemis de leurs semblables en souffrance, c'est en cela qu'il est possible de les jouer les uns contre les autres.

     

    De cette jeune femme phobique des chiens, j'en ai conclu qu'en raison de la masse propagandiste anti-masculinité, sans que jamais ne soit fait mention, dans les médiats, des hommes de bien respectueux de toutes choses, dont surtout des femmes et des enfants, ceci en écho de cette débile et grotesque théorie des genres, elle en est venue à craindre les hommes.

    Mais elle ne peut pas avoir les mêmes craintes envers son papa et de son amoureux, P1030240.JPGelle reporte dès lors cette peur sur les chiens puisque le loup est un symbole fort de virilité et que le chien en est son descendant humanisé, comme il peut en être pour l'ours au demeurant.

    Nous pouvons dès lors percevoir les implications directes de cette propagande sexuelle obtuse remettant en cause nos savoirs sur nos déterminations biologiques, mise à part, bien entendu, quelques cas rares mutagènes largement minoritaires.

     

    Enfin, en ce qui concerne la Chine la situation est différente.

    Pour le gouvernement de ce pays il lui fallait, en ces débuts, absolument interdire à sa population de se nourrir d'animaux sauvages en lui faisant peur de cette épidémie.

    Puis, quand l'OMS avait émis un avis de grave risque pandémique, ce qui peut nous faire supposer quels types de personnalités dirigent cette organisation aujourd'hui, puisque l'état chinois  n'avait pas réagi avec efficacité lors de l'apparition du SRAS, il se retrouvait dès lors contraint d'en surajouter en terme de prévention pour ne pas perdre la face à l'international.

    L'autre phénomène étant une fragilité de son système de santé, ce que les russes ont dû aussi comprendre, c'est pourquoi ils refermèrent si rapidement leurs frontières avec leur voisin de l'est.P1020639.JPG

    Il est à noter qu'en raison de notre appartenance à l'union, la France se retrouve aussi en une situation analogue, il est probable qu'il en soit de même aux USA et dans la très grande majorité des pays.

    Quasiment personne ne peut, en effet, gérer avec une réelle efficacité une pandémie majeur et mortelle.

     

    Là encore, j'ai voulu analyser notre situation sous un angle différent.

    Je peux faire erreur au sujet de cette épidémie au coronavirus, mais, du-moins, pour l'instant, nous n'avons pas vraiment beaucoup à en craindre.

    Notre gouvernement semble suivre les avis d'épidémiologistes, pour combien de temps, attendons donc d'y voir plus clair au vu des personnalités qui nous dirigent.

  • Les choses de l'esprit: de la sottise en héritage.

    Il est bien de rechercher les causes premières antérieures aux difficultés que nous pouvons rencontrer.

    Ainsi, la sottise tant de nos élites politiques, économiques qu'intellectuelles et artistiques, bien que n'étant pas totale, loin de là, n'en est pas moins majoritaire, ceci d'autant plus que c'est cette majorité qui détient la direction politique,  économique, intellectuelle et artistique de la France.

    De plus, ce processus ne concerne pas seulement notre petit hexagone mais quasiment toute l'Europe mais de manière moindre, sauf à quelques exceptions près la Russie, la Suisse, plus un ou deux pays nordiques et quelques-uns des anciens de l'est qui réagirent avec infiniment plus d'efficacité.

    Et c'est bien l'ouest européen qui en est le plus atteint, d'autant plus, d'une façon caricaturale, la France.

    Mais d'où se tirerait donc l'origine de cet abêtissement d'une partie non restreinte deP1030018.JPG ce qui devrait être la fine fleur de la nation?

    D'une question existentielle qu'il se posait dès la sortie de la seconde guerre mondiale et qui, ne recevant de réponse concrète jusqu'à aujourd'hui, réponse formulée maintenant par Emmanuel Todd*, en est venu à pervertir l'intelligence des plus hautes classes sociales: "Comment se fait-il que l'un des peuples le plus civilisé au monde (l'Allemagne) en ait pu en arriver à de telles atrocité (les exterminations massives)?"

    *( La réponde de Mr. Todd  étant qu'il y a un moment de rupture culturelle pouvant s'exprimer violemment dès lors que la religiosité d'un peuple descend en-dessous d'un certain seuil, ce qui était le cas pour les français de la grande région parisienne au XVIII° siècle et pour la Germanie du début du XX°. )

    De cette sottise collégiale, que, jusqu'à présent, je ne faisais qu'intuitivement supposer, je peux, dorénavant, la démontrer au sujet de notre oligarchie strato-financière et de notre gouvernement.

    Etant entendu qu'une démonstration ne peut en rien être une preuve directe, toutefois celle-ci permet-elle d'avancer des pistes de recherche, ici historique, en psychologie des groupes et anthropologique.

    Alors, quelle est cette réflexion me permettant de faire une telle démonstration?

    Elle m'est venue cette nuit où, me réveillant, m'est venu cette idée: nos oligarques n'avaient et n'ont aucun intérêt à empêcher le traitement, d'hydroxychloroquine doublé de l'azithromycine proposé par de Professeur Raoult pour lutter contre le P1030256.JPGSRAS-COV-2 et de soutenir mordicus sa dangerosité, ce qui est le mensonge d'état le plus  incroyable de notre modernité, tout cela via le gouvernement, les médiats et les institutions de recherche médicale, empêchant les médecins d'effectuer tant des tests de la population que ce traitement pour la soigner.

    Ceci en l'attente de l'évaluation de l'efficacité du remdésivir du laboratoire étasunien Gilead qui se révélera totalement déficient.

    Dont personne ou presque en France n'aurait pu tirer, quoi qu'il en soit, de quelconque bénéfice, là se trouve la folie de cette histoire et ma base réflexive.

    Tout cela en une forfaiture de première importance qui n'a servi que de faire monter une incroyable colère populaire.

    Or, hormis quelques-uns d'entre-eux qui auraient eu un petit peu d'actions dudit laboratoire, pourquoi donc leur faut-il refuser par tout les moyens, tant du fait du gouvernement aux ordres oligarchiques que de celui des médiats, que les français soient soignés de cette façon?

    Il n'y en a aucune raison probante.

    Qu'ils se retrouvent dès lors contraints de nous cloîtrer chez-nous, menant alors le pays à d'ahurissantes complications économique pouvant mener à une crise d'une telle violence que cela pourrait bien nous conduire, effectivement, à la disparition de l'euro, détruisant de là même l'Union-européenne (ce dont même Georges Sorros s’inquiète), tout autant que de leur fortune d'ailleurs.

    Nous menant de plus à une crise économique d'une telle violence que nous risquerions de nous retrouver à faire face à cette disette et famine que nous ne connaissions plus depuis près de deux siècles.P1030166.JPG

    Claustration déstabilisant jusqu'à l'Allemagne.

    Dès lors que nous prenons en compte cette question évoquée plus haut, toutes les affirmations dérisoires, les empêchements scientifiques, intellectuels, philosophiques, les errances politiques, économiques, artistiques deviennent compréhensible par ce simple fait qu'en réponse à celle-ci, fut formulé inconsciemment ce qui suit:

    " Puisque d'être détenteur d'une haute culture, d'un tel degrés de civilisation, mène aux atrocités de l'Allemagne nazi (ce qui, nous l'avons vu, est faux), alors pour être civilisé il faut ne pas être cultivé et donc de devenir de parfais imbéciles en redevenant des sauvages."

    Dès lors que ce paradoxe conceptuel s'est mis progressivement en place, gravement accentué par notre imprégnation de la basse culture de l'empire US, notre colonisateur, alors tout le reste  des imbécillités de notre époque, dont je n'ai eu de cesse que d'en donner des exemples, en découle.

    La perte d'identité des classes sociales les plus hautes venant accentuer d'autant cette situation déjà calamiteuse, peut-être même l'une se déduisant de l'autre.

    Là où la pandémie actuelle est révélatrice, bien plus qu'il pourrait en être de toutes autres billevesées et autres sornettes hypothétiques si nombreuses qui sont exprimées, ce révélateur, donc, se comptabiliserait, donc, au taux de mort qui, dans chaque pays du monde, mais surtout dans ceux occidentaux, s'égrainent en raison P1020047.JPGde cette maladie au vilain virus, c'est le niveau de perte civilisationnelle, culturelle, d'humanisme, d'intelligence, donc, des élites de chacun d'entre-eux que cela révélerait.

    Ce manque d'humanité que démontre le docteur Gérard Delépine lors de son intervention dans le site vidéo Putsch Live: "Le confinement répond à un désir d'humilier la population".

    En cela, cette avanie collective est, à mon sens, le marqueur le plus fiable de l'affaiblissement tant de la pensée, de la raison, des connaissances, de la perception temporelle, tant historique que du futur, et, dès lors, d'intelligence, d'humanité, de leur identité et de leur détermination d'Être de cette majorité des élites des nations où le plus de décès dû au COVID-19 est à déploré.

    Bien qu'il se doit toutefois de relativiser cette vision, puisque certains de nos voisins, le gouvernement italien surtout, surent réagir avec cette humanité et cette vigueur, sans fausse honte, contrairement à ce qu'il peut en être de notre gouvernement, en appelant à l'aide tous les états en capacité d'aider le peuple, Chine, Russie, Cuba, Egypte..., contrairement de ce qu'il en fut pour ceux de l'Union-Européenne dont les italiens ne reçurent nulle réponse à leurs SOS, quand bien même au début de cette crise sanitaire celui-ci commença par de mêmes erreurs que nos macronistes-philippards de tous poils.

    Reconnaître ses erreurs, ainsi que le fit le gouvernement britannique qui, après s'être rendu compte que son service médical ne pouvait absorber le choc du nombre de malades, se retrouva devant confiner, lui aussi, sa population, mais en le lui annonçant sans lui mentir des raisons, sans prendre les britanniques pour desP1030447.JPG enfants, est, pour moi, l'une des preuves, sinon la preuve la plus éblouissante, que cet esprit de raison que nous a légué nos anciens n'est en rien laissé lettre morte.

    C'est pourquoi je dis et affirme résolument que là où sévit le plus important abrutissement au plus haut de la hiérarchie sociale c'est aux Etats-Unis-d'Amérique, en France et peut-être même en Espagne.

    Aux USA, justement, où il est loisir d'y observer, via les vidéos, des événements plus que curieux, le particulier prenant sa voiture, parfois de bonne facture, pour aller chercher de quoi se nourrir..., montrant la situation désespérante de ce pays (je conseillerais à ceux de nos compatriotes qui y sont expatriés de revenir en France au plus vite si possible).

    C'est à nous, gens du commun, désormais, aidés en cela par ceux qui, du plus haut de cette hiérarchie sociale, ne souffrent que de peu ou pas de cet abêtissement, qu'il nous revient de recouvrer cette flamme faite d'humanité et du plaisir de la curiosité, de la découverte et du savoir qui manque tant à la tête de notre état.

     

     

    THEURIC       

    P1010503 - Copie.JPGPS: Une ridicule tentative de putsch  eut lieu à l'UPR en l'essai de renverser François Asselineau.

    Je m'attendais à quelque chose de cette sorte mais ne m'en avais pas exprimé, pensant que son président en avait pris les devants.

    De fait, en une façon de leçon salvatrice, il vaut mieux que cela survienne maintenant plutôt que dès lors que ce parti politique atteigne un niveau de popularité plus important qui lui permettra de prendre le pouvoir.

    Cette tentative fleure bon le pervers narcissique, tant de son culot, de la stupidité de sa mise en oeuvre, de la manière avec laquelle certains cadres de ce parti furent manipulés que de sa non prise en compte de la force de caractère de son président.

    Il est à considérer, comme me confortant dans cette appréciation, que les accusations proférées par le fomenteur de ce complot soient à l'image de sa propre conduite, ceci conté par Fabien Sémat, qui en est cadre, justement, en ces deux mêmes vidéos, la plus courte, la plus longue.

     

    PS2: Une odeur de souffre fut sentie à Paris et sa banlieue le 10 Mai, soit à la date anniversaire du début de déclenchement de l'offensive allemande sur la France en 1940, qui conduisit, après cette défaite française, à ce que le gouvernement de Pétain fut mis en place à Vichy, inféodé à l'Allemagne hitlérienne.

    Qui survint la veille aussi du début du commencement du déconfinement de laP1030280.JPG population.

    Le souffre représentant le diable dans l'iconographie de l'époque médiévale, également que l'expression "sentir le souffre" renvoie autant à une situation semblant prendre mauvaise tournure que d'une personne dont on ne peut pas avoir confiance.

    De part cette triple symbolique, ce phénomène ne peut pas être anodin et ne peut qu'exprimer, à mon sens, soit une mise en garde d'une catastrophe quelconque, soit l'annonce de difficultés avenir pour des franciliens, soit un événement important survenant en Île-de-France, soit un chamboulement rapide, pourquoi pas politique, soit un mixe complexe de ces quatre éventualités.

  • Crise à l'UPR: le choc des mondes.

    Nous vivons une époque étonnante à plus d'un titre.

    Je rencontre des jeunes, que je considère ainsi du haut de mes 61 ans, qui comprennent, à une vitesse qui me stupéfie, des notions psychologiques, politiques, économiques complexes que je mis des décennies à saisir véritablement, quand ceux de ma génération fuient de telles considérations lorsqu'elles  sortent de leur sens commun.

    Ils utilisent l'informatique de toutes tailles comme je peux le faire d'un marteau quand, vers mes quinze ans, l'un de mes frères avait travaillé dans une entreprise informatique de grosses machines qui utilisaient des bandes magnétique comme mémoire, puis à l'âge de trente environ j'avais vu le fonctionnement d'un micro-ordinateur (nom de l'époque des machines personnelles) où, sans sourie, il fallait une demie-heure pour y rentrer un programme d'horlogerie où seule l’aiguille des secondes apparut sur l'écran noire et blanc. P1010619.JPG

    Ainsi feue ma mère, me racontait-elle, n'a eu de l'eau coulant dans son évier que vers l'âge de la trentaine d'année, elle qui vécu jusque là à Paris pour s'installer, ensuite, avec toute sa famille à ma naissance, en banlieue, mon père étant chef de station dans le métro, métier qui n'existe plus.

    Cette période d'après guerres (celle d'Algérie ayant cessé en 1962) des années 60 à 70 n'avait rien à voir avec celle d'aujourd'hui, l'un de nos voisins était moderne, il avait le téléphone et roulait en DS, il fallu à mes parents attendre des mois pour l'obtenir bien plus tard et leur première automobile fut une 2CV que mon père seul conduisait, il avait même, par la suite, acheté une 203 Peugeot en fin de vie, la voiture et non  pas mon père.

    J'avais même eu, en CE2, comme institutrice l'une des dernières représentantes des hussards noirs de la III° république.

    De fait, le monde a tourné autour de la France, autour de l'Europe, autour de l'Occident sans que vraiment ceux qui nous gouvernent et dirigent aient vu passer le temps, l'aient vu évoluer.

    Repliés dans leur quant-à-soi surtout parisien, eux et une partie de leur enfants et petits-enfants n'ont pas compris qu'il avait ainsi tellement changé, eux qui, en Europe de l'ouest, l'ont imaginé, l'ont fantasmé, ayant détruit, en ce qui nous concerne, la France sans l'avoir véritablement compris, en la désindustrialisant, en y détériorant gravement l'agriculture, en fermant les mines, se reconvertissant en une P1010727.JPGécologie et une économie monétariste contradictoires dont ils ne comprennent rien, à l'exemple caricatural de Mr. Hulot.

    Surpris dès la survenue du mouvement des gilettiste mais, surtout, que de ce que contrairement à ce que leur susurrait leur imaginaire, ce peuple révolté est intelligent.

    Et ce choc là leur a été majeur.

    La population française n'est plus cet être primaire dont ils se plaisaient tant à la concevoir et sa jeunesse, bien que naïve comme il en est de toutes jeunesses en tous temps, même si leur esprit n'a pas la tête bien pleine, n'en est pas moins, pour moi étonnamment, dotée d'une tête bien faite.

    Et même ceux qui, ayant vécu moult difficultés dans leur enfance dont il leur est ardu de se sortir, n'en saisissent pas moins des mécanismes mentaux délicat dès lors qu'ils leurs sont exposés dans l'évidence de leur simplicité.

    C'est cette confrontation d'avec des français jeunes et moins jeunes qu'il a découvert aux antipodes intellectuelles de ce qu'il concevait qui mena Monsieur Asselineau, de même génération que moi, aux excès qui sont décrits par Mathias Masclet dans cette vidéo.

    Ceci précédant et se surajoutant à son angoisse inconsciente, là également, de ce que l'UE€/USA puissent disparaître, comme j'ai pu l'expliquer dans mon billetP1020135.JPG précédent.

    Cet homme qui, contrairement à tous ses condisciples de la haute administration, avait remis en cause l'éternelle inaltérabilité de l'euro lors d'un rapport remis au président de l'époque, Mr. Sarkozy, se retrouvant dès lors dans un beau  placard.

    Puis qui créa un parti politique, l'UPR, parce que se rendant compte, après recherche des origines de l'union, que celle-ci fut créée par des officines secrètes US pour dominer l'Europe de l'ouest lors de la guerre froide, aidés en cela par d'anciens nazis reconvertis, puis de son ensemble européen dès 1991, pensait véritablement que les français, s'ils n'étaient pas des vaux, n'en étaient pas moins des sots ignares, se rendit ensuite compte qu'il n'en était rien.

    Ses conférences sur ce sujet n'en furent pas moins nécessaires, la constitution puis la contribution de l'UPR à faire connaître le France-quitte aussi, toutefois ce choc qu'il dut subir à se confronter à des personnalités dont l'intelligence le dépassait, lui qui se pensait au-dessus du lot parce que surplombant intellectuellement ses collègues, eux-mêmes se sentant comme le gratin intellectuel de la nation, ce qu'il recevait en confirmation en se confrontant aux journalistes cornichons et au personnel politique lambda, ne put que souffrir d'un trauma allant s'accroissant de sa relation au reste de la population.

    Ne comprenant pas que ses grandes capacités de mémorisation, sa culture, sa facilité P1010221.JPGà déchiffrer un rapport ainsi que d'en composer, est d'essence différente que d'aborder un problème complexe connu ou inconnu, d'en comprendre la nature et de s'y adapter au mieux suivant les circonstances, ceci en allant chercher les informations premières sans vraiment en creuser tous les enchevêtrements.

    Mais en les recomposant en un tout exploitable puis d'agir au mieux suivant les circonstances.

    Ceci différemment, bien sûr, suivant les approches de chacun, mais, ce qui est visible dans les vidéos, en osant la dispute de désaccords parfois irréductibles mais ce dont chacun convient avec autant de grasse que de mécontentement.

    C'est cela qui avait généré ce mouvement unifié, en ses débuts ce qui est normal, des gilets jaunes.

    De fait, sa confrontation d'avec un peuple qu'il ne connaissait pas, qui, sans le mépriser, le considérait très en-deçà de ce qu'il est en réalité, le conduisit à une rupture d'entendement dès lors qu'il se retrouva en sa présence, ceci d'autant plus que ceux auxquels il avait dès lors affaire étaient, pour la plupart, d'une classe-moyenne intermédiaire à haute cultivée au moins suffisamment pour savoir faire la part des choses et être en capacité d'une inventivité qui, là encore, le dépasse.

    Cette rupture d'entendement l'a progressivement déstabilisé, mais il aurait pu, le supputerais-je, s'y accorder avec le temps, sûrement avec difficulté il est vrai.

    Puis, peut-être plus avant qu'il y a deux à trois ans comme je le supposaisP1020279.JPG précédemment, aux alentours de 2012 et les événement grecs du gouvernement Tsipras voulant réformer l'euro, en but avec la troïka européiste, il avait compris que l'Union-Européenne s'autodétruisait, puis n'a pu que psychologiquement le refouler parce que, de ma même génération mais trop idéologiquement structuré, il ne pouvait pas imaginer l'échéance de sa disparition.

    Je conçois qu'il puisse être contradictoire de considérer Monsieur Asselineau comme ne pouvant pas accepter ce fait, or il s'agit là d'une confrontation entre une pensée consciente, la volonté de sortir le pays de l'UE, et un processus inconscient, celui de considérer l'union comme étant un projet glorieux dont l'existence ne peut être remise en question et encore moins en cause, ceci en une double contrainte.

    Du fait donc de ce double stress, UE et peuple français, il y a eu une opposition conflictuelle montante entre sa pensée logique et sa composition de sens, ce qui lui donne sens du monde en psychiquement le lui rendant compte, ce qui a généré en lui une anxiété allant grandissante, réduisant progressivement les mécanismes de ladite pensée et, du fait de cette mise en place automatique de sauvegarde de son cerveau, tout un ensemble d'action ne pouvant que conduire à la destruction de l'UPR qu'il considère, de fait, comme le pire ennemi, en France, de l'Union-européenne, puisque organisée.

    Mais aussi parce que c'est sa création et qu'il a une haute idée de lui-même et donc P1020242.JPGde son parti.

    Quand bien même cela le conduirait en  prison, pour le métabolisme de son encéphale il ne s'agit là que d'un seul but, sa propre sauvegarde en raison de cet immense stress que cela occasionne,  quels qu'en soient les effets à posteriori pour la personne, en un même mécanisme qui fait que nous risquons de nous endormir au volants d'avoir trop conduit puisque cela fragilise à la longue le fonctionnement des neurones.

    Vous remarquerez, par exemple, que sur le site de l'UPR n'est plus fait mention de l'union, des Amériques ou du reste de l'Europe et du monde où il y aurait beaucoup à en dire, mais seulement de Mr. Macron et du REM, ce qui est, pour son parti, absurde, ce serait comme si il fallait au plus vite faire changer de trajectoire à celui-ci avant le 28 Juin, jour de l'assemblée générale.

    Si ce que raconte Mr. Masclet est vrai et je ne vois pas quel serait son intérêt de raconter de ce qu'il a fait cas à l'UPR en tant qu'ancien membre du bureau national, ceci d'autant plus que lui et Mr. Baron n'ont à aucun moment exprimé un désaccord idéologique d'avec ledit parti;

    Alors je pense que les raison profondes qui font que Mr. Asselineau ait agit de la sorte sont celles dont j'ai fait état, sinon il y aurait trop de contradictions entre les décisions de le créer en 2008 avec tout ce que cela entend de difficultés de tous ordres que cela ne put que lui générer et ses actions présentes.P1000842.JPG

    Quand quelqu'un en chie pour constituer un parti politique à partir de rien, qu'il s'éloigne de fait avec son milieu pour cette raison même, il fait tout, normalement, pour qu'il se développe et pour parvenir à ses buts, et il ne le pourrit pas par des enfantillages, la vexation de ses cadres et des exactions stupides, ceci en le vidant de ses forces vives.

    Peut-être y aurait-il d'autres raisons que celles-ci, c'est possible, je suis ouvert à toutes autres possibilités, du-moins, je le répète, je ne me pose pas en juge et s'il doit passer devant un tribunal je ne serais en rien contre, mais m'essaie de donner du sens à ce qu'il paraît ici insensé.

    Quoi qu'il en soit, l'idée même d'un ou de plusieurs partis politiques France-quitte ne peut qu'être que la bonne, bien qu'une unification des volontés ne peut qu'être en tous points avantageuse.

    Mais il est possible maintenant que l'Union-Européenne se dissolve d'elle-même avec toutes les difficultés que cela entend, d'en préparer l'éventualité est tout autant souhaitable, ceci d'autant plus que nos élites zélées risqueraient fort, pour une majorité d'entre-elles, de décompenser plus gravement encore que ce qu'il en est pour le président de l'UPR.

    Imaginez alors le truc.

    Songez simplement à leurs très violentes réactions collectives à l'émergence des gilettistes, tant surprises de leur intelligence ont-elles elles-mêmes déclaré.

    Nous avons, d'une certaine manière, une double chance, Asselineau pète un câble et P1010616.JPGla pandémie au SRAS-COV-2 ne fut pas, pour la grande majorité de la population, si dangereuse que cela, bien qu'elle ait été extrêmement agressive pour la minorité qui en fut atteinte.

    Elle aurait pu être bien plus terrible que cela.

    Cette double leçon se doit d'être prise en compte.

    Et pour chacun d'entre-vous: faites vos réserves, l'économie aussi est en berne, comme le dirait un suisse.

     

     

    THEURIC

  • L'Union-européenne: l'angoisse de la séparation.

    Certains psychiatres pensent que l'inconscient n'existe pas.

    D'une certaine façon c'est vrai, mais d'une autre c'est faux.

    Nous donnons en effet des noms à des processus psychiques qui, de fait, sont globaux, et tous ceux qui ne sont pas conscients, c'est à dire qui ne franchissent pas la frontière de la pensée, comme étant inconscient.

    Mais en ce cas qu'est-ce que la conscience?

    Ne serait-ce donc pas ce qui détermine, en nous, notre présence en tant qu'Être par nous-mêmes de par nos pensées, c'est ainsi que j'ai compris cette avancée majeur de la philosophie: "Je pense donc je suis!".

    Mais cette pensée consciente, ce qu'elle est toujours, est comme la fine surface d'eau nous cachant les profondes abysses qu'est cet inconscient complexe, démesuré et de structure fractale.P1020168.JPG

    De fait, la pensée, qui  nous a permis de nous abstraire de la composante psychique archaïque de la préhistoire, séparant conscient et inconscient telle une fine membrane semi-poreuse entre l'un et l'autre, nous donne facilement l'illusion d'être à elle seule le réservoir de notre psyché, quand sa fonction ne consiste qu'à composer notre conscience en l'organisant et en l'harmonisant d'avec le reste des constituants de notre esprit qui, eux, sont majoritairement inconscient.

    Dont la résultante du travail ainsi réalisé, mémoriel compris, remonte à la surface, si je puis le dire ainsi, suivant les besoins momentanés de chacun, sauf à ce qu'ils ne soient refoulés, c'est à dire interdit, momentanément ou, parfois, définitivement, de rejoindre la conscience, de traverser ladite membrane semi-poreuse  qu'est la pensée, d'en remonter à son seuil.

    Là se trouve les origines  des névroses, voire de certaines psychoses telle que la perversité narcissique.

    Or, tout refoulement va conduire à une cascade de processus mnésiques conduisant à des biais cognitifs plus ou moins graves suivant leur importance, d'agir de façon dérisoire, puérile, néfaste et/ou perverse pour soi et/ou à l'endroit de tiers, menant à ce que le sujet n'en vient plus à expliquer ses démarches mais à les justifier puisque n'étant plus que le jouet somnambule de son inconscient.

    Etant entendu que d'être déjà conscient desdits refoulements, sans en comprendre lesquels, ne peut P1020446.JPGqu'en atténuer plus ou moins les effets.

    C'est en cela qu'il nous faut comprendre le pourquoi véritable de nos actes, actions et agissements, ainsi, souvent, ce n'est pas notre façon d'agir qui importe mais bien plutôt leurs raisons d'être.

    Nous pouvons observer en cela que notre pensée, qui est une avancée évolutive majeur pour notre espèce, n'en est pas moins, du fait de son jeune âge en terme d'évolution, d'une grande fragilité, ce que seule une éducation suivit d'une instruction harmonieuse peut aider à bâtir.

    Ce long préambule, présenté ici en préalable, est là pour vous faire mieux comprendre, amis lecteurs, les soucis que pose, en ce moment même, l'idée d'un France-quitte qui, parce que refoulé par, à mon sens, un très grand nombre de français, bien plus que majoritaire, mène la France à des difficultés jusqu'au sein même du parti politique qui le réclame: l'UPR.

    C'est, en vrai, la fragilité extrême de l'Union-Européenne et de l'euro, la réalité de leur inanité face à une quelconque crise, les coups de butoir de plus en plus violent qu'ils subissent, l'autodestruction de la monnaie commune par son hyper-production et les emprunts à taux négatifs par les états, qui, définissent leur fin prochaine désormais évidente.

    Sinon demain, du-moins dans un laps de temps relativement court, pouvant toutefois s'établir encore sur quelques années.

    C'est cette perception généralisée qui produit ainsi autant le déni de son existence pour un ensemble large du peuple, mais plus encore en la sphère médiatique, économique et politique, qui mène aussi aux troubles qui traversent en ce moment l'Union-Populaire-Républicaine.P1020133.JPG

    A un point telle que, moi-même, en ressens l'inquiétude à mesure que j'écris ces lignes.

    Et vous-mêmes, amis lecteurs, en ressentez-vous l’oppressante âpreté angoissante obscurcissant autant la raison que la cognition?

    Que ressentez-vous quand vous imaginez en vrai la France hors de l'Union-européenne et que, désormais, de ne plus parler de la puissance US que comme une vieille relique (ce qu'elle est déjà)? 

    Que vous sentiez en vous-même que l'Union-européenne ne soit plus, que les médiats ne parlent plus que des relations véritables entre les états européens, de devoir avoir votre passeport en poche pour franchir les frontières voisines et de faire, avant, un change monétaire?

    De ne plus à apprendre la langue anglaise devenue une comme toutes les autres.

    En sentez-vous la tension monté du ventre?

    Ce furent deux vidéos qui me conduisirent à cette réflexion, celle-ci de Fabien Sémat puis celle-là de Jean-Batiste Baron.

    De la première j'en avais fait une brève remarque le 13 Mai (en PS. en fin de texte) que je ne peux que corriger après avoir vu la seconde, découverte ensuite.

    De cette seconde je reste toutefois prudent, étant donné que son témoignage, indirecte, est de deuxième main, toutefois si ce qu'il raconte est faux il sait parfaitement qu'il pourrait très bien se retrouver devant la justice.

    Ces deux films montrent des personnes raisonnables et intègres qui racontent ce qu'ils savent de cette affaire en un double point de vu contradictoire mais, de ce qu'il me semble, complémentaire, en ce sens où, justement, les événements qu'ils décrivent montrent, à mon sens, un phénomène d'affolement mental collectif.

    Et la cause en serait cette angoisse quasiment généralisée, en France pour le moins, due à ce que l'Union-européenne, l'euro, mais aussi les Etats-Unis-d'Amérique, comme l'explique Charles Gave, se trouvent tous trois en grande situation de détresse., l'OTAN n'en étant que leur extension sans, ici, réelle importance.

    Au début, dès que j'appris ces événements, n'en ayant que l'avis d'une seule partie, je P1020266.JPGne pensais juste qu'il s'agissait d'une tentative classique en politique de renversement de Mr. Asselineau, bien que la présence de Mr. Brousseau au sein des conjurés me laissait perplexe, ayant soupesé la forte mais discrète personnalité du bonhomme.

    Puis, à la suite de l'intervention de Mr. Baron, considérant la manière absurde et perverse avec laquelle François Asselineau se serait conduit, si celui-là a bien relaté les faits tels qu'ils se sont produits, alors je ne peux pas ne pas considérer que, de fait, la même angoisse telle que décrite plus haut étreint le président de l'UPR.

    Possiblement en ce cas le but inconscient serait de défaire ce qu'il a lui-même construit en raison de ladite angoisse décrite auparavant. 

    Celle-ci le conduisant de plus à des erreurs politiques majeures, tel que de ne cesser de faire états des incohérences du Président de la République, bien réels il est vrai, sans pour cela viser au plus juste là où se trouve le nœud du problème électoral du pays, le Rassemblement National et son chef, Madame Le Pen, qui servent de repoussoir pour faire élire le prétendant oligarchique à la magistrature suprême, et pourquoi non plus de faire de même pour la France Insoumise.

    Ce qui, en outre, de taper continuellement dessus permettrait de se défaire définitivement de la sotte considération journalistique d'une impossible alliance desP1010743.JPG partis qui, pour ces deux-là, se diraient souverainistes, ce qui génère en moi autant d'agacement que de rigolade..

    En effet, éreinter le président du RN permettrait d'éviter que se poursuive la farce d'une extrême droite qui, si nous nous penchons de ce qu'elle a pu signifier par le passé, tant en acte, en destruction qu'en parole, n'en est plus, à l'image du PCF/FI d'aujourd'hui pour une gauche radicale, qu'une pâle copie de ce qu'elle fut d'antan, une ombre fantomatique en quelque sorte.

    De se défaire d'autre part de cette sérénade journalistique voulant que, suivant le médiat, l'UPR serait de mêmes eaux que le RN ou la FI.

    Ni l'un ni les autres ne voulant, en vérité, que la nation recouvre son indépendance pleine et entière, comme tous les autres partis siégeant dans les chambres délibératives, toujours à cause des mêmes mécanismes.

    Je ne pensais pas, en effet, que Mr. Asselineau put, tout autant que la majorité des français, souffrir ainsi inconsciemment de l'idée même de cette triple disparition qui, antérieurement fortement probable, n'en est pas moins devenue depuis lors certaines.

    Lorsque l'on sait que c'est lui qui avait mis en place ce mouvement de plus une décennie maintenant, il est incompréhensible de ce qu'il puisse agir de la sorte, sauf si des mécanismes irréfléchis et inconsidérés soient à l'oeuvre en une perte logique, en ce cas, de lucidité.

    Si l'on remonte dans le temps, je supposerais que leur commencement dateraient véritablement d'il y a deux à trois ans, quand l'euro tendit à perdre de sa valeur et P1020178.JPGque QE et emprunts à taux positifs commençaient à se mettre en place en UE.

    Sans compter d'une possible désorganisation de l'union encore discrète dont nous n'avons pas encore le compte-rendu mais dont les personnalités au fait de ce qu'il s'y passe connaissent et qui, pour la majorité d'entre-nous, est devenu visible dès le début de la crise sanitaire actuelle de part son inaction totale, d'où cette monté supérieure d'anxiété.

    Ainsi en ces choses de l'esprit nous ne devons surtout pas écarter ce qui pourrait sembler être des invraisemblances.

    Quand il est encombré de pulsions, de mémorisations, de structures, d'émotions, de tensions contradictoires indéfinies parce que refoulées, alors il faut envisager que les paradoxes actifs sont là parce que des mécanismes inconscients sont en jeu.

    Il en est, par exemple, d'hommes ou de femmes qui, aimant véritablement leur compagne ou leur compagnon, la ou le fuient d'une manière ou d'une autre dès lors que leur situation devient sérieuse, en refusant un mariage au dernier moment ou en ne voulant pas s'installer à demeure chez son amour au risque qu'elle ou il le ou la quitte...

    J'avais, il y a peu, envisagé que cette angoisse due à ladite triple disparition UE/€/USA, ad minima en tant qu'empire pour ce dernier, mènerait à des réactions excessives, contradictoires, de déni, hystériques ou pire..., plus ou moins enP1030063.JPG déconnexion d'avec la réalité.

    J'avais même suggéré que ce phénomène toucherait tout autant des adhérents de l'UPR, il est probable même que cela ait atteint les deux camps de ce conflit.

    Si cela se révélerait exact, alors cela voudrait dire que la proportion de français qui, d'une manière ou d'une autre, sont tourmentés par ce fait dudit triple affaiblissement présageant la disparition des deux unions et de cette monnaie, dès lors d'un France-quitte automatique, serait alors énorme et bien plus que majoritaire.

    Il est même, en ce cas, probable que la sixième république survienne, comme il en fut pour la troisième, plus par surprise que par un choix délibéré et lucide du peuple et d'une partie de ses élites, voire à ce que cela se fasse dans le bricolage le plus total, en une rétrogression que, jusqu'à présent, nous poursuivons avec une sorte de méticulosité logique collective nous faisant remonté au temps de la guerre de 1870 et de ses effets nombreux.

    Ce conflit au sein même de l'UPR  montre dès lors que notre position à tous sur l'existence de l'union et de ce qu

  • De notre perte intellectuelle.

    Une structure politique est naturellement intimement liée à sa société, sauf dans les moments historiques où une puissance supérieurs, le plus souvent impériale et/ou hégémonique, force la-dite société militairement, culturellement, économiquement et/ou par tout autre moyen.

    Une fois ce processus de domination mis en place, l'élite de cette ou ces sociétés perpétue cette domination en influant sa population puisque celle-là se retrouve à subordonner son existence à l'impérium sous lequel elle est elle-même sous le joug.

    L'élite de ces colonies ayant dès lors tendance à suivre les mêmes biais, en positifs ou en négatifs, de celle du pays colonisateur.

    Ainsi avons-nous pu voir émerger dans les années trente à cinquante un ensemble d'intellectuels de très haut niveau provenant des colonies françaises, à l'exemple d'Ho-Chi-Minh et de Félix Éboué, ceci en écho de la vigueur de l'intelligentsia française de l'époque, en un même phénomène de ce qu'il se passait dans lesP1020190.JPG possessions de l'empire britannique.

    Il est d'ailleurs à se demander si ce penchant imitatif ne serait pas l'un des signes annonçant un achèvement de l'action colonisatrice impériale et de sa prochaine disparition, ce à quoi je pense.

    Or il est à remarquer que ce même cas se retrouve aujourd'hui dans les pays européens colonisés par les États-Unis-d'Amérique sous la forme de l'Union-européenne.

    Sauf que contrairement à ce qu'il se passait à cette époque devenant lointaine, nous ne voyons pas se développer une même intelligentsia européenne mais, à l'inverse, prendre place une semblable médiocratie que celle qui a cours chez notre dominateur outre-atlantique.

    Non pas qu'il n'y ai pas de tête pensante de qualité chez nous autres les colonisés, ainsi que chez notre colonisateur, mais bien plutôt que ceux qui sont maintenant honorés à l'aune de leurs créations, ici comme là-bas, ne sont pas de ceux qui font preuve d'une grande inventivité remettant en question les concepts du temps, mais, tout au contraire, suivent et développent avec déférence et obséquiosité les moindres des chimères de l'air du temps.

    P1020165.JPGIl n'est en outre que d'observer qui, aujourd'hui, dirige la France, l'Union-Européenne, Ursula Von Der Leyen, proposée par notre cher Macron (tout y est dit), tout comme il en est de Christine Lagarde, nouvelle dirigeant de la banque centrale européenne, plus étasunienne que vraiment française (nos travailleurs immigrés l'étant infiniment plus qu'elle).

    Quand à nos réels intellectuels, ils se retrouvent dorénavant censurés dans les médiats, hormis de très rares exceptions.

    Cette monté en force de la vulgarité, aussi que de la sottise, facilement compréhensible si nous effectuons la simple comparaison de ces  deux réformateurs impériaux U.S. que sont Roosevelt et Trump, ce dernier infiniment plus intelligent qu'Obama, ne peut qu'être que le révélateur de cette déchéance impériale naturellement accompagnée par celle de ses colonies que sont les pays de l'U.E..

    L'art aussi en est un révélateur primordiale où, là encore, il ne suffit que de ne comparer ce que fut le Jazz des années 40 avec ce que peut être le rap d'aujourd'hui tout comme il en est de la musique classique composée il y a encore 70 ans et celle dite contemporaine manquant de toute structure (non, tout ne vaut pas tout, autre croyance débilitante accompagnant notre époque).

    Ou entre la statuaire en création par ce passé et celle reconnue d'aujourd'hui ressemblant à des bonbons acidulés.

    Quand tout ce qui se fait de qualité est toujours écarté, il en devient ardu de l'apprécier, ainsi a-t-il fallu qu'une chanteuse, Marguerite, et son mari compositeur fassent une chanson sur les gilettistes pour enfin être vraiment connue.P1020779.JPG

    Comme j'ai pu déjà l'expliquer, ce fait n'est que transitoire et sous peu disparaîtra, du-moins en Europe.

    Mais ce qu'il est le plus intéressant c'est d'en définir le soubassement idéologique.

    Je le perçois à trois niveaux intimement liés:

    Le premier concerne le violent conformisme qui fait que la classe sociale supérieur, suivit par une partie de la population, rejette automatiquement toute opinion, quel que soit le domaine évoqué, sortant des fantasmagories, des approches, des hypothèses, des analyses et théories actuellement acceptées.

    Le second, toujours dans le même milieu, fait que ne soit plus considéré comme progrès que les seules créations et fabrications des objets manufacturés, ceci en la fable d'un rejet en rien factuel et, ce, dans le même temps, quelque peu hypocrite.

    Le troisième  qu'il m'a déjà été donné d'évoquer, fait se confondre les causes et les effets et, encore une fois, les-dites classes supérieurs emmènent, en cet P1010725.JPGembrouillamini, une bonne part de la population.

    C'est Charles Sannat qui, dans l'une de ses interventions vidéos, vers 3mn. 36s., m'a fait comprendre, bien malgré lui, ce triple mécanisme où, après qu'il ait donné la définition économique du progrès, m'a fait me lever de mon siège comme un beau diable en disant: " Mais ce n'est pas ça le progrès!" (j'aime bien soliloquer, je me suis un excellant compagnon de conversation, d'ailleurs, là, j'ai failli sursauter de surprise, me retournant et me regardant droit dans les yeux en m'entendant m'exclamer de la sorte).

    De fait, il ne peut y avoir de progrès matériel tant que le psychisme n'a pas atteint lui-même un niveau collectif le lui permettant, ce qui mène à des qualités mentales présentement quelque peu oubliées.

    Un louis XVI dépressif, laissant Marie-Antoinette prendre les manettes du pouvoir (l'une des causes de la réussite de la révolution républicaine de la France) parce que sa fille chérie était  morte en bas âge était plutôt inenvisageable des siècles plus tôt où la vie et la mort étaient considérées comme allant de soi.

    ( Tout du-moins, auparavant, les enfants étaient-ils baptisés dès leur naissance pour que Dieu puisse les reconnaître au Paradis, ce qui, déjà, montrait une avancée conceptuelle par rapport au passé. )

    Ce fut à la même  époque où les révolutionnaires considérèrent que la  guillotineP1020490.JPG était une condamnation à mort plus humaine que d'être roué vif pour vol ou d'écartelé sur place publique, après moult  torture, pour avoir voulu tuer le roi, comme il en fut 142 ans plus tôt lors de l'attentat de 1757 de Damien contre Louis  XV.

    Faire preuve d'humanité envers ses proches et ses semblables est, à mon sens, l'un des effets de ce développement mental, tout comme il en fut de l'inventivité de la première machine à vapeur, le fardier de Cugnot, ou de la première montgolfière des frères Montgolfier en 1782, par exemple.

    Ce furent les réflexions et évolutions humanistes, mathématiques, philosophiques, politiques, artistiques, économiques, technologiques..., du proche moyen-âge à la renaissance, de la renaissance au siècle des lumières, de ces lumières à la révolution, suivit de la révolution industrielle mais aussi scientifique qui complexifia progressivement la sensibilité humaine.

    N'empêchant en rien l'esclavagisme et la colonisation il est vrai, mais nous ne devons surtout pas faire d'anachronisme, ce processus fut lent et nous pouvons même considérer qu'il en fut l'un des effets paradoxal de ce progrès antérieur, n'ayant pris fin que quand la machine à vapeur, l'usage de l'énergie chimique, devint efficace.

    P1020108.JPGCe qui, de même, engendra au XX° siècle deux guerres mondiales en raison des troubles que cela généraient chez nos anciens et ancêtres.

    Et c'est bien cet esprit de progrès qui régressa à la suite de quatre formidables et violents coups de butoirs, ces deux guerres mondiales, la guerre froide angoissante et, enfin, notre domination pleine et entière par un empire devenu vacillant dès le début du XXI° siècle, les États-Unis-d'Amérique, sous l'égide d'une philosophie économique absurde, avilissante et ruineuse, le néolibéralisme, impérium lui-même en une défaillance multifactorielle montrant un affaiblissement constant de cet esprit l'amenant aujourd'hui en un état de décrépitude avancé.

    Défaillance dedans laquelle il nous entraine plus encore dans la mesure où, justement, nous nous retrouvions à être auparavant psychiquement gravement diminués et perturbés, mais aussi parce que nous souffrons aussi de cette même inadaptation sociale au grand nombre d'habitants, la surpopulation, et à un accroissement du nombre de vieillard.

    Ce brusque arrêt graduel de l'évolution du-dit esprit de progrès des nations européennes, débuté dès l'achèvement de la grande guerre, soit il y a un siècle, mène aujourd'hui à un phénomène que j'appelle "une phase historique inachevée" qui fait que, comme son intitulé le montre, les peuples européens n'ont pas accompli leur évolution progressiste, que ce progrès a été stoppé net, en quelques décennies, et qu'une tension croissante à sa reprise est dores et déjà présente.P1010654 - Copie.JPG

    (  Contrairement à ce qu'il peut en être des U.S.A. qui, eux, entrent en un même mécanisme que ce qu'il se passait lors de la disparition de l'empire romain d'occident, soit leur entrée dans une époque semblable de ce qui fut pour nos ancêtres ces deux périodes dites des grandes invasions puis du haut moyen-âge, ne sachant quelle forme cela prendra ni pour combien de temps.   )

    Les russes se retrouvant dès lors à être précurseurs de ce retour au-dit progrès en raison de la disparition de l'U.R.S.S. il y a déjà 37 ans quand, sous le joug de l'Union-Européenne germanico-étasunienne, le reste de l'Europe régresse encore.

    La disparition de notre cher oncle, tonton Sam, aura le même effet sur les populations qu'un ressort qui se détend après qu'il ait été étendu à son maximum, un retour rapide vers ce qui faisait la réelle puissance européenne, l'idée et le goût au progrès, ceci accompagné d'une rétrogression historique  dont je vous avais déjà fait cas, plus les autres processus en cours auxquels je vous avais aussi entretenus.

    Le siècle qui vient sera européen, d'abord français, britannique et italien, les trois peuples qui, dès maintenant, ne sont pas loin de quitter cette union d'une façon ou d'une autre, en tous cas qui n'en veulent plus.

    Bien entendu et c'est devenu traditionnel en ouest-eurasiatique, c'est la Grande-Bretagne qui est la première en cela, elle sera rapidement suivie par la France et l'Italie juste avant que cette construction politique crétine ne s'évanouisse dans le néant.

    P1010804.JPGLa reprise de l'esprit de progrès ne pouvant qu'être accompagnée tout autant d'une très forte natalité, de celui du retour à la terre d'un grand nombre d'agriculteurs, mais aussi, momentané, de celui des structures familiales antérieures.

    Il est toutefois fortement possible que dans certains pays il y ait, peu de temps après la disparition de l'U.E., des massacres populaires de travailleurs provenant de l'immigration.

    Ce ne sont, je vous l'accorde, qu'un ensemble d'hypothèses qui se doivent d'être confirmés par des faits.

     

     

     

    THEURIC

  • Réflexions philosophiques : de l'accélération des conjonctures.

    Il ne suffit que de se pencher un tant soit peu sur les événements qu'il nous est possible d'appréhender pour percevoir que ceux-ci tendent à se suivre à une vitesse allant s'accélérant, les rendant difficilement compréhensibles.

    Ce processus n'est pas fortuit et ne peut qu'être la résultante des mécanismes sociétaux déstabilisateurs tel que celle d'une surpopulation, d'une modernité informatique et électronique incomprise, d'une baisse de natalité plus ou moins liée à une monté du vieillissement, le tout duquel aucunes sociétés humaines n'étaient préparées.

    Rien que cela mène déjà à ce que l'esprit de chacun soit embué, rendant la pensée difficile, ce à quoi se rajoute le brouillard conceptuel dont je vous ai déjà raconté la trame, ensemble qui tend à perturber nos fonctions mentales, dès lors ceux pour qui la fonction consiste à décider, en tant que banquier, ministre ou autre, agissent à la-vite, maladroitement, sans pouvoir prévoir les effets de leurs actions.P1020120.JPG

    ( Étant entendu que je ne porte pas ici de jugement de valeur ou de moral sur cet état de fait mais tente de démêler les causes internes, premières, qui, avec l'indépassable dogme néolibéral, génèrent tous les errements actuels à toutes les échelles hiérarchiques des nations.

    Il n'est que de lire mon billet précédent pour comprendre que je considère aussi les rêveries gravement réactionnaires, voire totalisantes, des Extinctions-Rébellions, d'une anti-modernité toute relative de plus, n'est que l'un de ces multi-signes de ces divagations collectives. )

    Ce qui accroit d'autant plus ce phénomène, c'est cette accélération des processus sociaux et politiques, se produisant dans le même temps qu'une tendance générique au blocage intellectuel menant à amplifier cet appauvrissement des capacité mentales d'une part non négligeable des populations et, ce, à  tous les niveaux des hiérarchies sociétales.

    Ce à quoi nous pouvons rajouter l'établissement multidécennal d'une perte de mémoire sociale et d'un déni, plus ou moins puissant, d'une part des classes-moyennes hautes à supérieurs, autant des conditions du pays, de celle de sa position géopolitique que de chacun d'entre-nous, tous tendant à se dégrader, c'est ce que j'observe en France.

    P1030231.JPGSi, de plus, nous y rajoutons ce double mouvement qu'est cette unilatéralité idéologique d'un bon nombre d'acteurs de hauts niveaux, lié à cet effondrement idéologique dont je vous avais déjà fait cas, et de cette tendance d'une partie d'entre-eux à oublier leur responsabilité, du sens comme du bien commun, dont en France le macronisme et son chef en est l'exemple caricatural, ceci pour leur seul profit de très courte vue.

    Cet ensemble formant un chaos rendant un grand nombre de circonstances ardues à comprendre.

    il est à relever que cette déchéance tend à s'amoindrir lentement, ce brouillard tendant à se lever, mais, et ceci non pas seulement en Union-Européenne ou en Occident, ceux étant aux manettes du pouvoir, ainsi que leurs serviables agents, en sont souvent atteints bien plus que pour le reste des peuples.

    La Russie et l'Islande en restant les principales exceptions.

    Mais quels seraient donc les liens entre cette accélération croissante des conjonctures, de la difficulté d'en saisir leur logique interne et la baisse qualitative et quantitative multifactorielle de l'intelligence des acteurs principaux, politiques et économiques pour l'essentiel, bien que ce phénomène, d'une moindre façon, se soit plus ou moins étendu à l'ensemble des sphères professionnelles?P1030302.JPG

    Quand la situation, en effet, tend à devenir complexe, chacun des décideurs, pour tenter d'en reprendre les commandes, font des choix qui, en raison même de  cette diminution de leurs capacités mentales, ne se révèlent que modérément efficaces, voire totalement inefficaces.

    Ceci d'autant plus que ces  choix sont intimement liés à leur idéologie pour eux inaliénable et que chacun y recherche ses propres prébendes et autres avantages.

    Ce qui en accroit d'autant les instabilités du système sur lequel ils agissent et dont l'origine se trouve au cœur même de la-dite idéologie néolibérale, le rendant d'autant plus impénétrable, accroissant également sa vitesse de dégradation.

    Il est vrai que d'autres de ces acteurs essaient dans l'ombre de corriger les-dits systèmes, en économie notamment où cela se révèle à peine visible, presque inaudible (mais je les sens pleinement agissants), ou en politique où Mr. Trump aux USA tente vaillamment tout autant que vainement de redonner à son pays sa puissance industrielle d'antan.

     

    Un exemple intéressant est cette sorte de mixe entre guerre et batailles que mènent les turques à l'endroit des kurdes syriens.

    Il est déjà de s'interroger du fait que ce Rojava est d’obédience communiste tout en étant autant allié aux États-Unis-d'Amérique qu'à l'Union-Européenne.

    P1030135.JPGComme quoi mon hypothèse d'un effondrement idéologique allant au-delà de la seule UE se confirme, mais aussi que c'est ce type même de phénomène qui nous rend les faits peu compréhensibles.

    Vous pourrez, amis lecteurs, en apprendre beaucoup dans le site : "Chronique du grand jeu" où, des six derniers billet d'Observatus Politicus (à lire absolument pour comprendre la suite, au moins des trois derniers) , vous pourrez en comprendre la substantifique moelle, mais aussi des réactions des commentateurs, dont certains à la pointe de la connaissance de leur sujet, la plupart du temps complémentaires du billet d'origine.

    Vous observerez également que ce qu'il s'y raconte est le plus souvent contraire que de ce que nos journaux oligarchiques du privé comme du public, peuvent nous en conter.

    Autre phénomène rendant, là encore, les événements pour nous incohérents.

    De ces libelles jusqu'aux nombreuses interventions des commentateurs, le sens de ces événements s'éclaircit sérieusement par la cohérence qui y est apporté.

    Mais vous remarquerez aussi la rapidité avec laquelle ces événements eurent lieu, ce qui explique en grande partie les raisons qui fondent de ce que nous ne comprenons plus vraiment ce qu'il se passe.

    C'est pourquoi justement nos journalistes et autres chroniqueurs-spécialistes perpétuent, quoi qu'il se passe, la légende de "l'Amérique sauvant la paix et lesP1030017.JPG kurdes luttant contre les islamistes", en oubliant au passage que les turques, nos alliés directes par OTAN interposée et ayant un pas au sein de l'UE, emploient ces mêmes islamistes qu'à une époque ces journalistes disaient modérés, de ceux qu'il est imaginable que certains soient instigateurs des attentats qui ensanglantèrent la France.

    C'est bien parce qu'ils nous mettent au milieu de leur incompétence, leurs silences et mensonges dus à leur idéologie et leur intelligence limitée qui nous mène à ne pas y comprendre grand chose, d'en avoir une idée vague et, avouons-le nous, de s'en foutre complètement.

    Or il y a eu des morts parmi les troupes d'élites françaises, nos forces spéciales, et je ne pense pas qu'ils aient apprécié les reculades de notre gouvernement, vous remarquerez que sur ce sujet Jean-Luc Mélenchon jette de l'huile sur le feu, tout en oubliant certains des détailles les plus importants que je vais résumer pour vous plus bas.

    Il est déjà à noter que cette alliance contre-nature des kurdes syriens d’obédience communiste avec l'empire US est à mettre en parallèle avec le fait que la France-Insoumise ne veut  sortir ni de l'Union-Européenne, ni de l'euro, ni de l'OTAN, en disant vouloir les réformer, ce qui est impossible, je l'ai montré maintes fois.

    Alors allons voir ce qu'il à pu en être de la suite des événements possibles, je remplis P1030481.JPGles vides d'information par imagination:

    -annonce de Mr. Trump du retrait de ses troupes de Syrie;

    -profitant de cette aubaine, tentative de Mr. Erdogan de reprendre de l'ascendance présidentielle en Turquie (il avait perdu ses dernières élections) par l'ouverture d'un conflit d'avec le Rojava kurde syrien, l'accusant d'être terroriste, ceci avec l'alliance, c'est un  comble, des milices musulmanes extrémistes, ce qui est important de le souligner;

    -blanc-seing donné par Donald Trump Coincoin aux turcs de se lancer dans cette folle aventure;

    -forces turques dépassant les capacités de résistance kurde, appels de détresse de ces derniers à l'endroit de la Syrie et de la Russie qui viennent à leur secours;

    -recul dès lors sur tous les fronts des turcs, Turquie qui est au centre stratégique de l'OTAN et qui a aussi sur son sol une quarantaine de bombes atomiques US, fait également d'importance;

    -affolement du président US qui craint que ce pays ne s'en voit gravement déstabilisé mais aussi que la Syrie ne se retrouve à recouvrer l'entièreté de son territoire;

    -peut-être aussi un appel au-secours d'Erdogan aux étasuniens;P1030195.JPG

    -bricolage vite fait d'un accord de cesser-le-feu de cinq jour entre les belligérants par le gouvernement US, sauvant par là, au moins momentanément, le président turc;

    -signé par ceux-ci, contre, il est possible de l'imaginer pour les dirigeants kurdes, quelques avantages juteux;

    -accord qui ne peut que permettre aux troupes d'Erdogan de se rééquiper et de se regrouper, c'est pourquoi, de la part des gouvernants kurdes, de l'avoir signé est tactiquement absurde;

    -tout ceci s'étant passé en neuf jours seulement.

    Là nous entrons dans le flou mais essayons de l'éclaircir.

    En effet ni les russes, ni les syriens,  ni même les troupes kurdes ne doivent apprécier ce revirement de dernière minute des dirigeants de ces derniers.

    De plus, il est facile d'imaginer que personne ne soit dupe de tout cela.

    Mais ce qui est le plus remarquable c'est la folle impréparation de chacun des acteurs, hormis, ceci est à souligner, les syriens et les russes qui surent réagir rapidement, signe sûrement que ces événements avaient été prévus par avance.

    P1020151.JPGSurtout, les forces russo-syriennes se retrouvent maintenant en position de force, ceci d'autant plus que les étasuniens, comme les français, ont terminé de retirer en catastrophe leurs militaires du Rojava pendant cette bataille, faisant quoi qu'il en soit pensé à une fuite en une preuve de faiblesse.

    Le président turc se retrouve coincé, s'il se retire de Syrie il perdra l'estime de sa population, s'il continue cette guerre il est sûr de la perdre et si ses troupes restent là où elles sont actuellement cela génèrera des pôles de tensions très importantes pouvant se propager jusqu'au Kurdistan turc.

    Le président Trump, lui aussi, est en mauvaise posture dans son propre pays où l'état profond se fait les gorges chaudes de son amateurisme.

    Les musulmans modérément modérés (comme les appelle Observatus) de la milice d'Erdogan que, peut-être, il aurait aimé voir, peut-être non pas de disparaître, mais d'être grandement affaiblie, n'ont pas dû voir leurs effectifs si affectées que cela en un temps si court, ce qui serait un troisième échec pour lui.

    Là, vous pouvez voir que tout s'éclaire et que nous pouvons en tirer des conclusions partielles:

    -les militaires français n'ont plus aucune confiance en notre gouvernement;P1020899.JPG

Nous avons tous la responsabilité d'être, avec nos faiblesses et nos forces, mais nous devons, dès maintenant, lutter contre cet obscurantisme béat qui nous enserre et nous étouffe. Seul le questionnement de notre monde, de ses vérités, nous le permet.