Préambule:
Je me dois, tout d'abord, m'expliquer des raisons pour lesquelles je n'ai pas écrit depuis près d'un mois et demi.
Au décès de ma mère en Mars et de la réorganisation de ma vie qui ne peut qu'accompagner mon deuil, je devais tout autant me débarrasser définitivement de ce pseudo-pote qu'est le pervers narcissique dont je vous avais fait état en Septembre et Octobre de l' année dernière.
Il avais laissé chez-moi une multitude de choses, derniers liens qui subsistait de cette fausse amitié, ce qui, je m'en rend compte aujourd'hui, embrouillait d'un bon peu mon esprit, il est venu les récupérer il y a de cela un peu plus d'une semaine, c'est pourquoi, maintenant, je peux de nouveau m'épancher ici de mes conceptions iconoclastes.
De plus, de ce deuil de ma mère qui n'est jamais vraiment une chose simple, je dois réaménager mon emploi du temps puisque, depuis 8 ans environ, je faisais la navette de chez moi à chez elle, d'une heure et demi de route, pour lui tenir compagnie une semaine sur deux.
Cette triple contrainte une fois disparue laissait en moi un compréhensible sentiment de vide qui s'acheva lorsque le malade mental qui me manipulait me libéra définitivement de son empreinte en emportant ses encombrants.
C'est pourquoi j'ai pu écrire trois longs textes desquels je n'ai pu aboutir ni publier, n'ayant pas pu, pour se faire, retrouvé une stabilité suffisante.
Bon, vu votre long temps d'attente je vous laisse un billet aux mensurations respectables, vous y aurez de quoi lire en vous y laissant en profonde réflexion.
Prologue:
Tant que l’on tiendra pour des demi-dieux omniscient et que tous voudront ressembler à ces êtres cupides, stupides, primitifs et ignares que l’on appelle les oligarques, ceci pour la seule raison de leur richesse monétaire, ainsi que de lorgner avec envie de l’autre coté de l’Atlantique, en direction de l’ultime empire en pleine décadence, les États-Unis-d'Amérique, en voulant faire de l'Europe un même empire, en pire, ou de n'avoir comme désir que de se vouloir devenir cet allemand toujours souffrant de son antédiluvien hybris, ceci dans la détestation de soi en tant que français, nous ne serons pas capable d’une efficacité quelconque.
Le problème des personnes et des peuples intelligents provient de quand ils se pensent plus sots que des crétins desquels ils sont en relation ou quand ils désirent suivre la folie des autres.
La bêtise et la passion sont comme des pandémies, elle se propagent et se partagent, de çà, c'est mon expérience qui me le susurre.
Avant-propos:
Ceci dit, venons-en au titre de ce billet, soit la prédictivité.
J'ai inventé ce néologisme pour désigner notre capacité, plus ou moins efficace, de prévoir certains événements futurs, majoritairement dans les grandes lignes, que ce soit par intuition et/ou réflexion.
Je n'y écarte pas les phénomène de voyance qui, à mon sens, appartiennent de la même dimension que la synchronicité, je ne vais ici que frôler ces deux sujets, ne les ayant pas encore vraiment conceptualisé, mais, contrairement à ce qu'il s'en dit, l’a-causalité y est impossible, ce n'est pas en effet la causalité qui y est en jeu mais la nature du temps qui, de ce fait, n'est pas tel qu'il est perçu.
Il n'y a pas, il n'existe pas de paradoxe temporel mais une inconnaissance de ce que peut être que le temps.
Mais de conceptualiser cela va me nécessité de longues réflexions et j'en ferai peut-être cas un jour.
J'y préfère pour l'instant de ne me pencher que sur les processus de causes et d'effets, si je puis dire mécaniques, en montrant que, déjà, de percevoir les règles et lois qui président aux situations peut permettre, dans les grandes lignes, de concevoir la dynamique historique du moment et, dès lors, d'en extrapoler un avenir d'un plausible au probable.
Je vais donc tenter de dégager quelques outils qui vous permettront de mieux comprendre ce vers quoi nous allons.
J'ai décidé d'être plus rude dans mes écrits, la raison en étant que nous nous rapprochons de la dernière phase de désintégration de la société néolibérale internationale à la forte tendance haute-moyenâgeuse, il me faut donc secouer mes lecteurs bien plus qu'à présent.
Je centre toujours mes réflexions sur la France, autant parce que c'est mon pays, que j'y connais plus de faits, que parce qu'il est de nature de se retrouver au centre de toutes les attentions internationales, ceci d'autant plus depuis l'advenue du traité d'Aix-La-Chapelle et du mouvement des gilettistes (J'abandonne définitivement le terme gilet jaune qui, en réalité, est infantile et infantilisant.).
Les ferments de nos divagations:
Pour pouvoir comprendre le fond originel des folies de notre époque, l'ouvrage d'un anthropologue étasunien publié en anglais en 1966 et traduit en français en 1971, Edward T.Hall, "La dimension cachée", est d'une grande importance (lecture que je vous recommande vivement) où il y écrit ceci à la page 130 à la dixième ligne :
(...si l'homme continue d'ignorer les faits observés au niveau infrastructurel concernant les conséquences du surpeuplement, il risque de provoquer un équivalent du comportement cloacal, si ce n'est pas déjà fait. L'aventure des cerfs de l'île James évoque l'image macabre de la peste qui anéantit les deux tiers de la population de l'Europe au milieux du XIV° siècle, bien que cette mortalité massive ait été causé par le bacillus pestis, la virulence de ce dernier fut incontestablement accrue par l'état de moindre résistance qu'avait entraîné pour leurs habitants le surpeuplement des villes médiévales et l'état de stress qui en résultait.)
( Dans cet ouvrage, il y montrait que dans l'île britannique de James, aux dimensions limitées, des cerfs y vivaient sans prédateur (je ne sais pas de ce qu'il en est aujourd'hui) mais mourraient en grand nombre de façon cyclique, du fait du seul stress dû à leur surpopulation, puisque il y avait encore suffisamment de végétaux pour alimenter tous ces animaux.
Il est aussi à remarquer que la fameuse grippe espagnole, de 1917/18 à 1919, qui fut plus meurtrière que la guerre elle-même, fait suite au stress intense due à la première guerre mondiale, vous constaterez aussi, sur ce texte de Wikipédia que le nombre par siècle de pandémie de cette maladie s'accroit au même rythme que s'amplifie la population mondiale, ce que vous trouverez également sur le même site, c'est la vaccination et les antibiotiques qui ont permis de réduire l'extension et les effets des maladies.
Bien que vous pouvez noter, là encore, le délaissement de cette vaccination par une part notable de la population, phénomène notoirement autodestructeur et l'une des multiples conséquences de cette importante instabilité sociale. )
Ce n'est pas tant que cette surpopulation humaine soit en soi néfaste, mais qu'aucune société n'était prête à s'y confronter.
Tout comme dans la profondeur de l'âme nous sommes toujours les chasseurs-cueilleurs que nous fûmes des centaines de millier d'années, notre esprit, lui, reste forgé par les sociétés agropastorales qui durèrent dix à vingt siècles, passant, parfois, pour certaines d'entre-elles, de la préhistoire à l'histoire moderne en quelques générations seulement, certaines société n'y entrèrent en effet qu'au milieu du XX° siècle à peine.
Et oui, notre modernité ne débuta qu'avec la renaissance européenne il n'y a que cinq cents ans tout au plus, lente en ses début, le siècle qui passe vit une accélération croissante des avancées philosophiques, artistiques, scientifiques, technologiques et de bien d'autres spécialités.
A la fin du XX° siècle, elles furent, pour certaines d'entre-elles, foudroyantes, sans que cette évolution rapide n'ai engendré de nouvelles approches fondamentales depuis les 70 dernières années.
Vous en remarquerez la contradiction.
Et depuis le tout début de ce siècle il apparaît qu'un arrêt s'est produit en ces domaines fondamentaux, tout au plus pouvons-nous assister à quelques améliorations de détails, preuve que ce stress social atteint, aujourd'hui, son point culminant.
Cette surpopulation est le facteur premier d'un choc civilisationnel d'une violence extrême que même l'européen peine à contextualiser, l'Union-Européenne tendant de plus à leur embrouiller une raison déjà défaillante.
C'est le nombre qui rend fou par l'incompatibilité qu'il crée entre les us anciens, le sens donné au vécu, la compréhension de la vie et de la mort bâtie pendant de longs lustres, et une confrontation entre des vieux toujours plus vieux et une marée humaine qui se bouscule toujours plus.
Et plus les villes sont grandes et peuplées, plus grande est cette folie.
( Commencez-vous à comprendre le phénomène du R.E.M. et du délirant attrait pour une union autant débile que débilitante, ruineuse de toutes les facultés et richesses des hommes autant que des femmes, auquel s'y rajoute les pressions déculturantes constantes d'un empire U.S. entré en déclin dès l'assassinat de J. F. Kennedy en 1963 et du retour actuel de l'hybris germanique autodestructeur.
Mais ce n'est pas seulement l'ouest eurasiatique qui souffre de ces maux d'inadaptation, loin de là, mais bien quasiment toutes les sociétés d'homo Sapiens Sapiens. )
L'informatique y venant rajouter sa fulgurance de communication, plus encore que la radio, la télévision, l'automobile, l'avions..., blessant parfois gravement les relations aux autres, des proches comme des lointains, en sa fausse évidence d'une connaissance encyclopédique tout autant virtuelle que partielle et de pauvres relations humaines par de seules images d'écrans.
De dire cette évolution trop rapide est stupide, elle est ce qu'elle est et nous nous devons de faire avec.
Il n'est dès lors, pour chacun d'entre-nous, de sauve conduite que de prendre une conscience pleine et entière de ce phénomène, d'en dégager le substrat fait de délires nombreux et composites, puis d'aller puiser à l'essentiel l'entendement de ce qui nous anime, de comprendre puis de réduire en nous les effets de ce que nous croyons être la réalité mais qui n'est que la résultante d'un formidable stress collectif qui traverse autant les pays que les nations et qui nous conduit vers une abyssale divagation.
Il faudra un choc violent pour que nous nous réveillions puis du temps avant que les populations comprennent ce qui leur est arrivé, mais avant cela nous devrons traverser bien des calamités, nous sommes allés trop loin sans que nous ne l'ayons recherché, il nous faudra faire un retour en arrière, revenir à un avant où nous ne nous décomptions pas encore en 7, 6 milliards d'Être Humains sur Terre.
Encore une fois, je ne promets ni le pire, ni le meilleurs, je vous confie juste de ce qu'il me semble être notre proche devenir en analysant de ma position une situation présente qui, si nous l'observons de près, recèle une multitude de contradictions dont il faut bien comprendre le sens, je vous soumets ici le résultat de mes méditations sur ce sujet primordial.
De la cause à ses effets:
Il est possible également de faire la liste non exhaustive des effets et contraintes sous-jacentes et inconscientes qui en découlent qui, dès lors, nous animent, ce sont ces bases sur lesquelles je m'appuie pour mes réflexions, les voici:
-la compulsion de répétitivité centrée sur l'Europe, Russie comprise, et les États-Unis-d'Amérique, menant à un ensemble d'événements semblables à ce qu'il s'était passé lors de la seconde guerre mondiale sous une forme surtout économique, le tout se centrant sur l'Allemagne.
(Je suis tout de même stupéfait, quoi que je puisse en dire et puisse faire mon cake, de ce qu'il se passe actuellement où, en Grande-Bretagne, une Theresa May remplace formidablement un Neville Chamberlain, tout autant que Boris Johnson remplace à la perfection Wiston Churchill.
Plus encore, Mme. Merkel fut prise par deux fois d'un fort tremblement, ce qui ne faire me fait penser à ceux dont souffrait Hitler, parkinsonien, vers la fin de sa vie.
A suivre...)
-tout début de la réappropriation populaire du passé et des traditions du pays par cet "Étrange Attraction des Peuples pour leur Inconscient Social" que je n'ai encore pas vraiment développé mais dont j'avais proposé la définition suivante:
Tendance naturelle d'un peuple, d'une population, d'une nation, de revivre les périodes passées favorables et/ou critiques lorsque le-dit peuple, population, nation en est venu à oublier son histoire et, ce, quelles qu'en soient les raisons.
Étrange parce que tous ces petits morceaux inconscients du passé du pays dans lequel nous sommes nés et avons vécu, et dont nous avons chacun conservé une partie en nous, parfois en de seules reliques, se recompose en un tout collectif, puis remonte à la surface et socialement ré-existe, visible sous des formes parfois semblables, parfois étonnamment voisines;
-Effondrement du champ idéologique de notre époque en raison de la disparition de ce qui le composait, soit l'économisme dogmatique et, dès lors, de tous les mouvements politiques ayant eu cours au XX° siècle, plus que visible lors des dernières élections et dont je trace le portrait depuis des années;
-brouillard conceptuel qui, en raison des délires émis par les détenteurs de la parole politique, économique, médiatique et, pour parti, scientifique et philosophique, rend illisible la réalité, ce que j'avais conceptualisé précédemment pour rendre compte du monde imaginaire dedans lequel vivent les pervers narcissique, monde de du même type de celui à l'intérieur duquel nous baignons;
-indétermination psychologique et psychosociologique d'une partie représentative des plus hautes classes sociales, les trois quart environ, leur faisant perdre leur identité et leurs capacités mentales, thème que j'avais abordé lors du billet précédent;
-usage de très nombreuses drogues absolument pas anthropologiquement contrôlées comme peut l'être d'antan encore l'alcool en Europe et l'opium au moyen-orient (j'émets l'idée que le taux d'usage de drogue, toutes sortes confondues, ainsi que toutes formes de dépendances technologique ou de loteries, est corrélé au niveau d'instabilité social qu'une société donnée a atteint);
-commencement d'une "nouvelle renaissance", ce phénomène étant loin d'être anecdotique, il est celui qui, dans l'avenir, deviendra d'une importance capitale pour comprendre le dynamisme futur des nations, d'où le nom de ce blog;
-désagrégation de ce qui fut le bloc de l'ouest, soit l'Occident sous l'égide de l'empire U.S., en un reflet inversé de ce que fut la désintégration du bloc de l'est, intégré à l'ouest-européen devenu depuis lors l'Union-Européenne, par l'absorption des pays anciennement du pacte de Varsovie par l'empire U.S., en les faisant entrer au sein de l'U.E.€.O.T.A.N., thème étudié dans: U.R.S.S./U.S.A., d'un empire à l'autre;
-L'inéluctable disparition prochaine des États-Unis-