Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

appel à une nouvelle renaissance - Page 8

  • Néolibéralisme, un champs idéologique tout puissant et moribond.

    Il se passe des choses bien étrange pour ceux pour qui l'évidence d'un effondrement de l'économie globalisée est déjà en cours.

    Après une hystérie collective (dont je fus) lors de la lutte impossible du gouvernement grec pour faire évoluer une Union-Européenne triplement bloquée, institutionnellement, idéologiquement et politiquement, après le soubresaut boursier de la fin Août, tout le monde est revenu à ses petites affaires doctrinales en niant toujours la réalité d'une ruine universelle pourtant déjà présente.

    Pour parcourir deux forums, celui de Monsieur Lordon ainsi que celui de Monsieur Berruyer, je me suis progressivement aperçu d'une totale impossibilité, autant pour ces deux messieurs que pour les commentateurs de ces blogues respectifs, de considérer qu'il ne serait-ce que possible que nous soyons parvenus au stade final de ce processus depuis longtemps en marche.

    Lire la suite

  • De la suite dans les idées.

    Avant-propos:

     

    Je vais faire un petit travail de flemmard en copiant/collant quelques textes que j'ai pu laissé en commentaire sur le site de Monsieur Lordon ( -La-pompe-a-phynance- ) dont les thèmes centraux tournent autour de la plus que crise mondiale qui se développe, des derniers événements grecs et de deux partis politiques, l'U.P.R. de Monsieur Asselineau et le P.G. de Monsieur Mélenchon en faisant également un bref détour autour de la nation et de la patrie.

    Lire la suite

  • Nouvelles idées éparses.

    L'évolution de la société des hommes est mue, aujourd'hui, d'une accélération vertigineuse, jusqu'à la psychologie de chacun qui est en proie à des modifications constantes au gré des événements et suivant les variations incessantes de ce champs idéologique néolibéral qu'il me fut loisir de déjà vous entretenir de nombreuses fois.

    Il m'est donc nécessaire de continuellement redéfinir un certain nombre de mes prévisions, la désindustrialisation mondiale comme amorce du prochain effondrement économique est de celles-là, moi qui auparavant pensais que ce serait l'effondrement soudain de tout le système financier qui déterminerait celui-ci.

    Quoi qu'il en soit, ce blogue a pour but, pour l'essentiel, de prévenir des effets désastreux qu'un effondrement économique universel produirait, fait futur qui est, pour moi, d'une certitude absolu, ce qui plongera les pays et les peuples dans les pires des difficultés.

    Maintenant nous arrivons à la phase finale de ce processus et, comme c'est chaque fois le cas lorsqu'une doctrine soutenant une structure socialo-politique est sur le point de disparaître, celle-là tend à entrainer ses acteurs dans l’excès et l'outrance.

    Je vais donc continuer ici ce travail ayant principalement une base intuitive ayant de socle les diverses informations qu'il m'est loisir de glaner çà et là.

    Quoi qu'il en soit, il est d'évidence que je ne peux me prévaloir d'une absolue exactitude, qui le peut, il est même probable que notre situation future soit meilleurs ou pire que ce que je pourrais envisager.

    Comme d'habitude, je vous propose un ensemble de textes disparates sur des thèmes qui, bien que de sujets différents, ont, de point d'appui, l'idée centrale exposée plus haut.

    Lire la suite

  • De la trahison et de la faillite généralisée!

    Allez, ne nous le cachons pas, nous tous, autant que nous sommes, nous nous sentons trahi par le revirement du gouvernement grec et du parti Syriza.

    Mais bon, cet erreur de jugement a-t-elle de l'importance?

    Elle l'est grandement pour moi, parce que j'avais oublié ce que j'avais pu écrire auparavant, soit que c'est l'ensemble des partis politique européens anciens qui ont perdu leur propre socle idéologique pour ne plus adopter que le néolibéralisme et son pendant allemand de l'ordolibéralisme.

    Cet économisme dogmatique, réunissant tous les composants des doxas anciennes sous cette unique forme, ne pourra que se fracasser contre le mur du délitement économique global.

    Mais, surtout, il rend déjà totalement inapte ses adeptes à une adaptation rapide à un brusque changement de conjoncture comme peut l'être un effondrement global de l'économie.

    Lire la suite

  • De la Grèce!

    Voilà, les grecs ont voté.

    L'économie-monde, est dans un état similaire de ce que pourrait être une surfusion ( https://sciencetonnante.wordpress.com/2011/04/11/la-surfusion-de-leau-cest-supercool/ et surfusion.htm ) et va bientôt entrer dans une période appelée "transition de phase", qui est le moment ou un système passe d'un état à un autre, ce qui, pour nous, prendra la forme de la crise catastrophique qui vient.

    Ce sera donc l'ensemble des sociétés mondiales qui, d'un façon ou d'une autre, subira de profondes mutations et transmutations, après avoir vécu un effondrement global de l'économie international puis plusieurs décennies de terribles convulsions, voire probablement pires.

    Mais, pour l'instant, une sorte de stabilité économique universelle s'est établie depuis quelques années et, comme j'ai pu l'expliquer auparavant ( search?s=surfusion&search-submit-box-search-16212=OK ), cela est autant du à la rapidité avec laquelle cette économie internationale se décompose que des multiples et approximatifs rééquilibrages qui y sont effectués ne faisant, en même temps, qu'accentuer les déséquilibres.

    C'est cela même qui plonge le monde dans cette, pour l'instant, lente et continuelle asphyxie industrielle, commerciale, bancaire et monétaire: les bourses, fonds de pensions et sociétés spéculatives étranglent l'humanité, comme un boa étouffe progressivement sa proie, en suçant littéralement le plus possible des richesse des pays et des peuples par la dette, ceci pour tenter de survivre encore un tant soit peu de temps.

    Cela se faisant avec la complicité d'un personnel politique qui, de l'Occident au Japon, de l'Afrique à l'Asie, s'essaie de conserver une doctrine économico-politique, dite néolibérale, dans leur sentiment illusoire que seule celle-ci détient la vérité d'une légitime gouvernance et la solution à tous nos problèmes.

    Or, les déséquilibres grandissant au sein de cette économie globalisée la rend chaque jour plus fragile et n'est plus, maintenant, qu'un événement secondaire, comme la sortie de l'euro, voire de l'Union-Européenne, ou simplement la crainte en cette sortie possible, d'un pays pourvu d'une économie de faible ampleur comme l'est la Grèce (2% du P.I.B. de l'U.E.), pour que cet événement déclenche toute une cascade de réactions d'échelles nationales, continentales et mondiales conduisant à cette faillite universelle dont je ne cesse de vous mettre en garde.

    Lire la suite

  • De la catastrophe qui vient.

    J'ai, dans un premier temps, voulu montrer que ce que je pronostique depuis longtemps, soit l'effondrement de l'économie-monde, repose sur les bases d'une réflexion sensée et que, de plus, je m'appuie sur des informations sérieuses.

    Et puis, après quelque temps, je me suis aperçu que cela ne servait à rien, non pas que cela ne vous intéresserait pas, amis lecteurs, mais plutôt que je considère cela comme étant particulièrement inutile, ceci parce qu'il ne s'agit pas, ici, de faire assaut d'esprit et de connaissances mais de prévenir, autant que faire se peu, de difficultés que les populations de France, d'Europe et d'Occident n'ont plus connu depuis plus de soixante cinq ans et auxquelles quasiment personne n'est préparé.

    Mais surtout parce qu'il est maintenant moins important de savoir  par quels mécanismes cette défaite économique globalisée se parachèvera, quel événement conduira à cette grande débâcle, quel en sera le détonateur, Grèce, Chine, banque ou bourse, ..., que de songer de ce que nous devrions dès à présent faire pour nous y préparer au mieux.

    Déjà, la guerre économique que nous avons subit depuis les années 80 prend fin, ceci signé par la désindustrialisation mondialisée en cours dont le signe évident en était, jusqu'à présent, la baisse du prix des matières premières.

    Leur remonté, hormis ceux de la nourriture montrant l'insolvabilité des peuples, ne provenant que de la baisse de production pétrolières et d'une légère reprise industrielle d'échelle mondiale due à des réserves de carburants à bas coût que firent de nombreux pays.

    Ce qui montrera combien j'ai raison ou tord, sera ou non le retour rapide à une baisse du prix des matières premières prouvant que cette désindustrialisation est inéluctable et mortifère.

    C'est ainsi que dans peu de temps nous découvrirons qu'une guerre économique est tout autant destructrice qu'une guerre armée, bien qu'elle soit moins meurtrière: elle ne permet et ne permettra jamais de déterminer ni un vainqueur, ni un vaincu, mais juste des pays et des peuples anéantis de pauvreté.

    Nous percevrons, aussi, que ceux qui l'entamèrent et s'y livrèrent avec le plus d’assiduité, au premier chef les États-Unis-d'Amérique aux populations déjà dévastées, en seront les principaux perdants.

    Enfin, nous comprendrons que cette guerre entre les nations fut aussi celle d'un affrontement que livrèrent une infime minorité de personnes détenant d'immense fortune contre les peuples de la Terre entière.

    Mais ces questions hautement politique et nécessaires ne doivent pas faire oublier devant quoi, d'ici un proche avenir, nous devrons faire face, c'est la raison de ce texte.

    Souvenez-vous de ce que j'ai pu écrire auparavant, soit que les industries et commerces mondiaux seront, pour une majorité d'entre-eux, en cessation d'activité pour un temps indéterminé.

    Et qu'à ceci, déjà terrifiant, viendra s'y surajouter la disparition de l'ensemble des établissement économiques privés ainsi que de l'impossibilité d'internationalement définir la valeur des monnaies les unes par rapport aux autres, l'or, l'argent et le platine risquant également d'en éprouver les effets.

    Alors, pour nous, comment tout cela débutera?

    Dans un premier temps ce sera plutôt discret, des marchandises commenceront à manquer sur les étals et dans rayons des magasins, mais cela sera caché d'une façon ou d'une autre, surtout dans les grands établissements.

    Ensuite viendra l’éclaircissement des étalages, autant en nombre qu'en volume de produits présentés.

    Ce qui nous montrera le ralentissement du commerce et de l'industrie international.

    Les banques  seront de plus en plus réticentes de vous voir retirer  votre argent de leurs succursales et il vous faudra un temps incroyablement long pour que vous encaissiez vos chèques, cela en raison de leur débâcle en cours qu'elles veulent à tout prix cacher, surtout à des autorité politiques qui, pour la plupart, ferment les yeux.

    Les grands et petits magasins afficheront une baisse importante de leurs ventes, ceci liée à une hausse vertigineuse du chômage due au manque de débouchés pour les marchandises produites également en France.

    Les pièces détachées, automobile, informatique ou audio-vidéo, par exemple, seront progressivement en rupture de stock, même pour des marchandises de qualité et cher, il vous sera devenu impossible de les faire réparer et plus ardu pour les remplacer.

    Quand cela commencera à devenir visible, il ne nous restera que quelques semaines, tout au plus, soit pour remplir nos placards du nécessaire pour nous approvisionner au jour le jour, soit pour compléter vos réserves.

    Il serait bien, dès à présent, d'avoir de l'argent liquide chez soi, parce que quand la situation économique commencera à se dégrader, tout le monde se ruera vers les banques et sachez qu'à ce moment là, il n'y aura pas de billet pour tout le monde.

    Ce sera la première phase, assez simple, de cette catastrophe systémique.

    Lire la suite

  • Nouvelles idées en vrac.

    Je vais, une nouvelle fois, vous proposer un ensemble d'idées qui, il est vrai, ne sont pas d'une suite logique reposant sur un thème unique.

    Je vous avoue même que, pour l'instant, je ne sais encore exactement quels sujets j'aborderais, hormis une ou deux approches.

    La première sera toutefois une réflexion sur les suites des meurtriers événements qui eurent lieux dans les bureaux du journal Charlie Hebdo et dans le magasin juif porte de Vincennes à Paris et des manifestations populaires qui suivirent.

    Je vous laisse donc, tout autant que pour moi, à la surprise des thèmes abordés.

    Lire la suite

  • Réflexion sur le dogme et le néolibéralisme.

     

        La question que pose une idéologie qui progressivement est devenue un dogme indépassable se trouve être aujourd'hui d'une grande importance pour comprendre l'infinité d'aveuglements de nos gouvernants, politiques, économiques et médiatiques.

    Parce que, à bien y regarder, les détestables décisions et actions que prennent nos dirigeants nous sont certes nuisibles et maléfiques mais, et c'est là que cette réflexion est d'importance de par son paradoxe, elles pénalisent, à terme, encore plus les grands argentiers, banquiers et autres (dés)investisseurs, bientôt irrémédiablement ruinés de leurs imbécillités, ainsi que de leurs nombreux sbires, élus ou non, médiatiques ou non, et pour une majorité d'entre-eux, travaillant simplement en tant que publicitaires, commerciaux et de tous ces métiers qui ne sont portés que par la vente ou le contrôle du salariat, comme il peut en être des R.R.H., qui perdront tous leurs avantages si chèrement acquis, ne serait-ce qu'un rang hiérarchique souhaité.

    En vrai, à un moment ou à un autre, nous fûmes quasiment tous endoctriné par cette vulgate néolibérale et monétariste, mais autant certains d'entre-nous surent en sortir puis aborder les questions politique, économiques et sociologique hors de ce champs idéologique asservissant, autant une grande majorité de nos concitoyens y restent enferrés, et plus encore nos gouvernants.

    Lire la suite

  • Le début du basculement: la rupture.

    Nous sommes entrés dans le basculement des sociétés des hommes, la disparition prochaine des U.S.A. et l'effondrement de l'économie-monde en seront le déclenchement véritable.

    Ce basculement sera certes rapide mais d'une rapidité se comprenant sur une période qui s'étendra sur des décennies.

    Ce basculement sera la mutation profonde de notre humanité, la plus profonde, la plus essentielle que notre humanité ait vécu depuis qu'elle est telle.

    Mais ce basculement ne se fera pas sans que les vertigineuses forces qui sont tapis dans les sombres recoins de notre esprit ne nous poussent aux plus exécrables et destructrices des folies.

    Aujourd'hui nous n'en sommes juste qu'aux prémisses, c'est cela qui fait l'objet de ce texte, c'est pourquoi son sujet premier en sera la rupture.

    Rupture du passé n'ayant plus de raison d'être, mais rupture seulement, pas en lien avec un avenir pas encore en germe, le germe du futur, le basculement.

    Que ceux considérant que je suis trop pessimiste soient rassurés, je ne le suis pas, pas plus que je ne peut être optimiste, à quoi cela me servirait-il?

    Il me paraît plus important d'essayer d'analyser au mieux les dynamismes historiques en cours en ne penchant ni d'un coté, ni de l'autre.

    Comment voulez-vous sinon que chacun puisse se faire son idée?

    Lire la suite

  • Visite protocolaire et élections...

    Je passe rapidement sur les pigeons qui vont voter F.N. sans se rendre compte que c’est le dernier rempart de l’Union-Européenne dressé contre la volonté du peuple:
    ” ………………………
    Apprenez que tout flatteur
    Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
    Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
    …………………….”
    Disait le renard au corbeau de la fable.

    beaucoup croient que c'est la solution, mais si nous évaluons les différents discours, dans le proche passé et au présent, nous pouvons comprendre combien ce parti ne fait qu'embrouiller son monde:

    Comment peut-on être pour la démocratie et contre l'euro et l'Union-Européenne sans aborder le moins du monde, dans son programme officiel, l'article 50 de la constitution européenne qui permet d'en sortir.

    Il est facile de porter toute la responsabilité de nos malheurs sur les musulmans, cela permet de détourner les regards des véritables responsables de nos difficultés actuelles, nos banquiers et nos financiers, c'est une ruse vieille comme le monde.

     

    Parlons plutôt de choses importantes:

    Voilà, nous y sommes, Monsieur hollande, après avoir, à demi mot, donné son blanc-seing au premier ministre grecque, amène Madame Merkel rendre visite à Monsieur Poutine, en passant, auparavant, par l’Ukraine, histoire de brouiller un peu les pistes.

    Monsieur Poutine lui confirmera sa discrète aide indéfectible à la Grèce et mettra dans les mains de Madame Merkel la situation du proche futur de son pays et d'elle-même: la partition nord/sud de l’union, le recul de la position germanique ou la désintégration de l’U.E..

    En lui laissant le libre choix mais aucun ne lui sied.

    La décision de la B.C.E. met en effet à mal l’Union-Européenne, à l’exemple de la Grèce où son gouvernement n’a plus d’autre choix que de réussir ou de laisser mettre en place une mole dictature de droite, sous quelque forme que ce soit, un retour des colonels, quoi.

    Mais il me semble que c’était à s’y attendre, Monsieur Sapir avait envisagé la forte probabilité que la Banque Centrale européenne coupe les ponts de l'euro avec ce pays en menaçant de ruiner ses banques.

    Il est à envisager que le gouvernement grecque l'avait prévu avant même d'avoir été élu en en ayant imaginé les réponses les plus efficaces.

    L’action étasunienne est aussi intéressante, en effet, que Monsieur Obama intervienne comme il le fit pour défendre de la sorte les décisions du gouvernement grecque contre l'Allemagne et la banque centrale européenne montre autant ses craintes que la faiblesse tragique des U.S.A.: son équipe craint que cela n'entraine la disparition de la monnaie euro.

    Monsieur Sapir, là encore, nous l’avait très bien montré lorsque qu’il expliquait que l’euro n'est plus que le dernier rempart du dollar contre les spéculateurs.

    Il fut un temps ou les Amériques n’aurait même pas eu besoin de s’adresser ainsi, par médiats interposés, à un pays soumis, le simple froncement des sourcils auraient suffi.

    Nous pouvons voir là la disparition, par l’exemple, de la puissance étasunienne et l’indépendance politique que prennent les états de l’union.

    Mais la Germanie peut-elle agir autrement qu’elle ne l'a fait?

    N'est-elle pas trop piégée par une doxa exigeante d'une monnaie forte et puissance, d'un euro-mark indépassable?

    Irions-nous vers un éclatement concerté de l’euro, voire de l’Union-Européenne ou un délitement continue tel que cela a déjà commencé?

    Les nouvelles contraintes politiques, géopolitiques et géostratégiques devant lesquels les divers composants de l’U.E. doivent faire face suivant leurs situations respectives, historiques, populaires et/ou idéologiques, ceci allié à des divergences de vus de plus en plus importantes entre les nations, et ce pour les mêmes raisons, génère un effet centripète d’une puissance incroyable qu’une Union-Européenne, aux institutions rendues savamment inopérantes et aux représentants choisis pour leurs légèretés de l’être, pour ne pas dire leur incompétence, ne peuvent en aucun cas réduire et encore moins réprimer, tous n'ayant plus aucune autorité ni légitimité face aux élus des nations européennes.

    Il n’est que les chefs d’état et de gouvernement pour faire survivre cette union tant que ces divers contraintes centripètes n’atteindront pas une certaine importance, que les intérêts de leur différents pays et états ne viennent encore pas trop interférer avec la vulgate néolibérale et l'existence U.E. et euro.

    Voilà où nous en sommes et, ce me semble, tout ce jouera lors de cette visite protocolaire que Monsieur Hollande et Madame Merkel rendront à Monsieur Poutine.

    Mais quelque soit le choix que fera le gouvernement allemand, il lui faudra, à toute fin, décider entre le nord et le sud de l’Europe, c’est là que sera la réelle alternative, crucial parce que ce sera de cela dont dépendra l’avenir réel de l’Allemagne et de son dynamisme futur...

    Parce que l'Union-Européenne, déjà, n'est plus seulement qu'une mauvaise habitude.

     

     

    THEURIC

  • La basse-court et autres (dé)notes...

    Il y a tant d'américanolâtrie en France et en Union-Européenne que si les américains avaient une plume dans le cul, beaucoup de français et d'européens s'y planteraient un plumeau.

    Çà ferait une belle une basse-court.

    Cot, cot, cot, où se trouve les renards?

     

    Les chinois et les allemands devraient se méfier, chaque fois que notre pays se découvre un modèle, celui-ci trouve le moyen d'être ruiné ou proche de l'être.

    Les exemples sont nombreux, la Hollande, l'Angleterre, l'Irlande, l'Islande, le Japon, les États-Unis-d'Amérique, la Corée-du-Sud (tiens, celui-là tient le coup)... etc...

    C'est bizarre tout de même que nos gourous de l'économie aient ce génie de repérer les nations les plus fragiles et, surtout, de nous les servir en exemple.

    (Je viens d'apprendre qu'il y a eu une sorte de coup d'état des partis de gouvernement en Suède, ce pays qui était, parait-il, un parangon de vertu démocratique.

    Encore un modèle de perdu, zut alors!)

     

    Beaucoup de nos sportifs sont noirs, est-ce parce qu'ils sont bons en sport ou pour que la France ressemble aux États-Unis?

     

    La police française porte une casquette à la place du képi, qu'elle est laide!

    Que ne ferait-on pas pour devenir le cinquante-et-unième état des États-Unis-d'Amérique?

     

    Notre gouvernement n'a que deux solutions:

    -soit obéir aux désidératas de la ploutocratie internationale, étasunienne et allemande:

    -soit lui désobéir et dire adieu à l'Union-Européenne et à l'économie néolibérale mondialisée.

    Mais en ce cas, malheur par qui le scandale arrive!

    La Grèce nous a précédé en n'ayant même pas le temps de détruire l'U.E., les U.S.A. s'en chargent très bien aujourd'hui et il n'y aura pas que ces deux unions qui seront ruinés, mais elles disparaitront.

     

    Il est imbécile de vouloir manipuler un peuple dans l'affolement et la précipitation, quels qu'en soit les raisons, cela génère souvent des effets contraires.

    La patience et la subtilité, en ces choses et en d'autres, sont de bonnes politiques.

    Laissons le temps au temps!

     

    Les États-Unis-d'Amérique haïssent l'Europe, et plus les pays ont fourni d'immigrants, plus ils sont haïs.

    En France, jusqu'à que nous soyons ruinés par la doxa de la concurrence libre et non faussée, il y faisait bon vivre, à quoi bon s'installer ailleurs où les pâturages sont moins vert?

     

    Le traité de Verdun en 843 partagea l'empire Franc en trois parties:

    -La Francie Occidentale qui deviendra la France;

    -La Lotharingie qui deviendra la Lorraine;

    -La Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire-Romain-Germanique puis l'Allemagne.

    Depuis, le fantasme inconscient fut de recréer cet ancien Empire Franc.

    Cela ne nous rajeunit pas, non?

     

    Ah, l'Empire Romain, tellement rêvé que les U.S.A. surent en prendre le modèle, à tout point de vu.

    L'Europe y joue le rôle de la Grèce antique et les pays d'Amérique -du-Sud, celui de la Gaule.

    Mais eux n'ont pas de Pape pour remplacer l'empereur, ou leur président en tant qu'empereur électif.

    Mais ils surent, en revanche, les éliminer, de leurs présidents les plus gênants, tout comme le firent les romains.

    Mais où se trouve Byzance?

     

    Si nous suivons l'idée de ce qui est écrit dans la Bible, tous les pays et les villes où se sont bâties des tours de Babel seraient un jour anéanties.

    Aujourd'hui nous appelons cela des grattes-ciel.

    Hi, hi, hi, hi, hi, ça chatouille...

     

    Les journalistes télévisuels aiment et adorent les représentants du Front-National.

    Chacun a les amours qu'il peut.

     

    Notre cher Monsieur Juncker, président de l'Union-Européenne est d'un humour irrésistible et n'a pu s'empêcher de laisser cette petite phrase à la postérité:

    "Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens."

    Est-ce une honnêteté foncière, de la vantardise, de l'inconséquence ou de l'inconscience?

    Certes, il faut choisir les plus inconsistants pour ce poste, mais là, c'est de la gourmandise.

     

    J'aime la règle de trois, enfant je l'avais apprise dans toute sa complexité, j'en ai depuis oublié beaucoup.

    Elle est, entre-autre, utile pour calculer les pourcentages.

    Ceux liés à la sécurité routière sont ainsi intéressants, surtout celui concernant le nombre de morts dû aux accidents de la route.

    Pour faire ce calcul, c'est très simple, on prend le nombre de mort à une année donnée, ici en 2014, il y en a eu environ 3478.

    Environ parce que un mort sur la route se comptabilise après un mois d'attente, le nombre exacte se saura fin Janvier 2015 (tiens, c'est vrai, nous y sommes).

    Ce nombre de 3478, allez, disons 3 480, il sera tout rond comme ça, donc, de ce 3480, nous le divisons par le nombre d'habitant dans notre beau pays, soit 66 317 994, arrondissons, là encore, à 66 318 000, une naissance de plus ou de moins, personne n'y verra que du feu.

    Cela donne: 3 480 / 66 318 000 = 0,0000525.

    Puis il n'y a plus qu'à multiplier le résultat par 100.

    Ce qui donne: 0,0000525 x 100 = 0,00525 % de morts sur l'ensemble de la population française.

    C'est tout bête, non?

    Faisons le même calcul pour savoir ce que représente, allez, disons 15 % de mort de plus sur la route sur une année, en partant de ce nombre de 3480.

    Et nous entendrions moult cris et pleurs dans nos médiats, nous les verrions même trépigner de résignation dépités de notre manque de sens civique à tous, snif, j'en ai déjà la larme à l’œil.

    Là, le calcul est encore plus ballot à faire, il suffit de multiplier 3480 par 15, puis de le diviser par 100.

    Alors, 3480 x 15 = 52 200 / 100 = 522 morts de plus en France.

    Si nous additionnons le nombre de mort en 2014, 3480 et notre présupposé augmentation, 522:

    3480 + 522 = 4002 morts présupposés, à comparer au nombre d'habitant, soit 66 318 000, plus les cacahouètes dues aux naissances de 2015 (j'aime bien les cacahouète à l'apéro).

    Bon, certes, ça fait peut-être beaucoup, mais en proportion, tout de même pas grand chose, et alors, si nous l'évaluons au nombre de mort moyen par journée lors de la guerre 14/18 ou celle de 39/45, là, franchement, ça fait ridicule.

    C'est quand même beau les mathématiques, non?

    3480 morts pour une population de 66 318 000, presque autant de chance que de gagner au loto.

    Eh, eh, là on inverse le calcul: 66 318 000 / 3480 = 19 056, 8966, cela fait que chacun d'entre nous avait eu une chance sur 19 057 d'avoir eu un accident en 2014.

    Au tirage comme au grattage, croisons des doigts pour que cela ne nous arrive pas.

    C'est vrai, quoi, c'est pas pour ça qu'il faut rouler comme des crétins, nous pourrions nous retrouver face à face!

     

    Nous vivons une époque formidable.

    Seule l'effondrement des bourses sonnera le glas de l'économie mondiale mais tout est fait pour en retarder l'échéance.

    Pendant ce temps là l'économie réelle se désagrège mollement dans tous les pays, il faut être sot pour ne regarder que ce qu'il se passe en France, partout ailleurs c'est la même chose, en Asie, dans les Amériques, en Afrique, en Océanie, seul le continent Antarctique n'est pas concerné, la glace, ça jette un froid et refroidit les ardeurs...

    Jusqu'à présent cette désintégration lente renforçait chaque fois Wall Street.

    Mais bon, cela durera qu'un temps.

    En fait, tout ça pourrait être comparé à une maison qui se désagrègerait déjà toute seule et serait prête à s'écrouler.

    Des travaux y sont effectués, mais à chaque fois cela ne fait qu'en affaiblir les murs.

    Sur le toit plus que poreux (Wall Street et les autres bourses) y sont rajouté tous les gravas, des tonnes et des tonnes de gravas, provenant de ces travaux.

    Alors nous, qui sommes dedans, nous entendons la maison qui grince sans nous affoler, en croyant que ce sont des oiseaux qui chantent.

    Nous voyons bien que des morceaux de plafond et de mur, parfois très gros, tombent de temps en temps et de plus en plus souvent, et nous nous disons que, décidément, il faut continuer à les faire, ces travaux.

    Et plus des fragments de mur et de plafond dégringolent, plus nous nous efforçons, hardiment, de faire ces travaux qui ne font qu'affaiblir encore et encore cette maison.

    Tout en retirant les étais qui soutenaient le peu qui résistait encore à cette destruction...

    Et les autres couillons qui croient que c'est en montant sur le toit de cette bicoque qu'ils éviterons son effondrement, et en plus, ils dansent dessus.

    J'ai l'impression qu'ils tomberont de haut...

    "Eh, les amis, mettez vos casques, ou mieux, allons dans la cave!"

     

    Il est des expressions que j'aime bien.

    Faire des plans sur la comète, par exemple.

    J'imagine le gugusse avec son mètre et sa craie, tout encaparaçonné de son scaphandre, en train de tracer des lignes sur son petit bout de roche.

    A quelque chose près, je ressens la même chose quand j'entends tel spécialiste, ou mieux, tel homme politique nous expliquant, doctement, comme quoi les décisions économiques donneront des résultats d'ici 2016 ou 2018, ou même, seront prisent à cette date.

    Laissons à chacun sa comète, non?

     

    Ah les enfants, tous des graines de voyous.

    Il n'est qu'à voir, déjà qu'à huit ans certains se rebellent contre l'état:

    "Nan, J'veux pas être Charlie, j'mappelle Tartempion, na!

    Et pis j'connais pas m'sieur Chalie!"

    Non mais, et puis quoi encore, pour qui qui y's'prend, ce morveux, j'te l'envérait au bagne, celui-là, celui d'Cayenne que veut rouvrir l'père Dupont-Aignan, et pendu par les pieds, en plus, il pourra toujours faire du stop pour aller à Kourou ou bouffer du poivre.

    Non mais...

     

    Attention, noir, si on frappe un juif, tu es derrière!

    Attention, juif, si on frappe un noir, tu es derrière!

     

    La langue anglaise, voilà une fadaise.

    Mais que cela fait bien, fait chic, fait intelligent de jeter allègrement, en parlant couramment de la sienne de langue, quelques vocables bien sentis du verbe de Bush, ce génie des States faute des Carpates.

    L'esclave use et abuse toujours du verbe de son maître même piètre.

    Non?

     

    Un p'tit banquier qui surgit lors de la nuit,

    Et qui veut escroquer le gogo...

    Son nom, il le signe de la pointe de son stylo,

    D'un € qui veut dire euro.

    Euro, euro, banquier rusé qui fait sa loi,

    Euro, euro, vainqueur tu n'l'est pas tant que ça.

    Euro, euro, euro, euro, euro, euro, euro euro, euro, euro, euro, euro!

    (Ouf, ça se fini, il y en a, vraiment, qui se répètent!)

    Burp, je viens de le faire, le rot.

     

     

    THEURIC

  • Divers idées et autres pensées...

     

    Du doute:

     

    Le doute se doit d'être pris en considération mais, également, d'être étroitement encadré.

    Le doute est le questionnement naturel de la validité de ce que chacun d'entre-nous connaît et comprend du monde, ainsi que de notre façon d'y vivre, soit le sens que nous lui donnons ainsi que celui de notre adaptation à icelui.

    Il est dès lors normal d'apposer du doute sur le doute lui-même puisque ce doute est inclus dans cette compréhension et connaissance que nous avons du monde.

    L'imbécile croit toujours que remettre en question, douter, ce serait remettre en cause, quand le premier est la simple redéfinition du passé et du savoir et le second la tentative d'effacement du savoir antérieur sans le questionnement réel de ce passé.

    Ainsi, pouvons-nous découvrir de la nouveauté lorsque le sens du monde nous est totalement d'évidence?

    L'évidence étant, dans le même temps, quand elle est de nature, ce qui est, visiblement pour tous, et, tout au contraire, quand elle est restreinte, la croyance en ce que nous donnons pour tel et/ou nommons comme tel, est bien tel que nous l'imaginons, quand bien même cette assurance n'est qu'une vague interprétation de la réalité, cela sans être capable d'entrapercevoir la limite de notre ignorance.

    L'évidence est en même temps, de nature, la vue de la simple réalité partagée et, en son opposé, restreinte, la limite ignorée de notre ignorance due à notre interprétation personnelle et/ou collective de ce qui est perçu et vécu.

    Ou devons-nous questionner le sens que nous donnons au choses et aux événements, ainsi que de nous questionner nous-même sur nous-mêmes, douter, parfois, de ce qui nous est tant assuré?

    Parce que, après tout, cherchons-nous à comprendre le monde ou ne faire que de lui donner le seul sens que nous avons acquis au fil de la vie sans le remettre en question, sans en douter?

    Ce sens acquis de ce que nous percevons ne risquerait-il pas de nous égarer, parfois, dans des apparences toujours trompeuses?

    Mais douter de tout, sur tout, ne nous empêcherait-il pas d'acquérir une assurance nécessaire pour vivre au mieux dans le monde?

    Cela ne risquerait-il pas de nous paralyser dans nos actions, de les rendre inefficaces, de nous empêcher de vivre?

    Alors, où se trouve le juste limite du doute du sens du monde?

    Ce serait de rechercher le Qui nous sommes en comprenant que le "ce que nous sommes" est le fruit nécessaire mais restreint de notre seule représentation de ce que socialement nous sommes.

    La richesse du doute et sa limite se trouve donc au sein de notre Moi profond et l'outil nécessaire pour l'explorer s'appelle le questionnement.

    Parce que, après tout, l'évidence restreinte n'est-elle pas que d'encombrants parasites mentaux nous empêchant de percevoir au mieux la ronde infinie du monde?

     

    Réflexion de géostratégie prospective :

     

    Comme je l'ai déjà montré dans de mes textes précédents, nous devrons bientôt faire face à un effondrement économique mondial de très grande ampleur.

    L'Europe, dont la France, autant en raison de son appartenance à son union, ses tentatives impossibles de rembourser des dettes iniques, sa désindustrialisation quasiment totale, placée, qu'elle est, en tant que colonie, sous le rude mais discret joug d'un Tonton Sam ayant depuis longtemps tout misé sur la spéculation outrancière, pompant à ravir son reste de richesse, et la croyance sotte de la gouvernance U.E. et d'une partie des peuples de l'union que les États-Unis-d'Amérique seront à jamais le maître absolu, gardien armé de l'Union-Européenne, tout cela fait qu'elle s'est peu ou prou débarrassé de tout ce qui peut constituer une puissance militaire quelque peu valide.

    Or, jusqu'à présent, l'Union-Européenne ainsi que les B.R.I.C.s (Brésil, Russie, Inde, Chine, plus l'Afrique-du-Sud) ne doivent leur existence essentiellement qu'en raison de la toute puissance étasunienne, la première parce que l'U.E. est l’œuvre directe, la créature de cette dernière, les seconds en réaction d'une toute puissance du dollar (du pétrodollar) et de l'empire U.S. en déliquescences, ayant tendance, pour tenter de survivre et faire survivre sa monnaie, de s'essayer de déstabiliser ces pays.

    C'est pourquoi ceux-ci, dits émergents, se sont de fait alliés: pour contrebalancer la puissance monétaire, spéculative, militaire, manipulatrice, provocatrice de l'empire étasunien.

    L'Union-Européenne et l'alliance des B.R.I.C.s n'ont et n'auront donc d'existence que tant que les États-Unis-d'Amérique perdureront.

    Ce ne sera qu'ensuite que le véritable danger surviendra.

    La tentation sera grande pour chacun d'entre eux de vouloir remplacer cet empire ultime, du-moins dans sa région.

    Après, toutefois, qu'ils aient rétablis leur économie, ce tsunami monétaire les ayant tous laissé exsangues.

    En Afrique comme en Amérique du sud, le problème ne se pose pas vraiment, au moins dans les premiers temps, l'Afrique-du-Sud et le Brésil sauront prendre leur place ( quand bien même l'Afrique de l'Ouest aura une certaine appétence pour la France et/ou l'Angleterre et que celle de l'extrême Est risquerait bien de subir l'extension du conflit déjà ouvert au Moyen-Orient ).

    En revanche, l'Asie deviendra rapidement une poudrière, deux géants s'y faisant face, l'Inde et la Chine, avec, tout à coté, une Russie qui, me semble-t-il, fera tout pour empêcher cet incendie de prendre.

    Mais sera-t-elle suffisamment puissante et sage pour en avoir la force et la volonté?

    Si un conflit entre ces deux déjà puissances advient, il ne pourra pas ne pas dégénérer en un de grande envergure, avec ou sans alliances, entre des pays neutres et ceux prenant parti pour l'un ou l'autre camp.

    la Belgique de 1914 nous avait montré que la neutralité n'est pas un gage de paix.

    C'est pourquoi les pays européens, surtout du sud mais pas seulement, auront leurs mots à dire ou bien ne seront plus devenus que de vagues scories de ce qu'ils ont pu être par le passé.

    Soit ils seront indépendant de tout dictat, soit se retrouveront sous la férule de l'un de ces deux belligérants, soit, même, mèneront leurs propres jeux.

    La France et l'Angleterre, si cette dernière parvient à surmonter sa totale ruine, devront étroitement surveiller l'archipel antillais, en raison de la proche présence du Canal de Panama.

    Le nord Méditerranéen, donc les nations se situant au sud de l'Europe, dès lors la France, se retrouveront nécessairement au cœur de la lute de pouvoir et d'influence ayant pour enjeu le canal de Suez.

    C'est pourquoi l'arc atlantico-méditerranéen me semble, pour notre proche futur, d'une absolue nécessité.

     

    Réflexion sur l'électronique militaire :

     

    Un conflit moderne se fera grâce, avec et contre l'électronique.

    J'en perçois de plusieurs sortes:

    1) le commandement;

    2) le guidage;

    3) la cartographie;

    4) le codage;

    5) les aides aux soldats;

    6) la robotique;

    7) les aides au pilotage d'engins de toutes sortes.

    Ses faiblesses sont patentes et nombreuses:

    1) mauvaise qualité des composants;

    2) contre-mesures;

         a) brouillages;

         b) décharges et saturations électromagnétiques;

    3) limitation de la compréhension des programmes complexes;

    4) limitation du transport des informations en raison d'une faiblesse des infrastructures;

    5) bogues dus aux rayons cosmiques;

    6) décryptage.

    Les robots-soldats me semblent une aberration en raison de sa dangerosité potentielle:

    1) brouillages là encore;

    2) reconnaissance amis/ennemis, il est toujours possible de retourner ce type de soldat par le décryptage des codes ou émetteurs;

    3) bogues.

     

    Métaphysique de la politique :

     

    En réalité, la finalité de la politique devrait être non pas la puissance de domination mais la puissance de réalisation de chaque citoyen conduisant à la réalisation de la nation.

    Ce but politique de la réalisation de chacun devant se faire par le bon fonctionnement de la société, cela ne pouvant se réaliser que par une loi juste autant en terme de justice que de justesse, égale pour tous, autant que par des institutions équitables et dynamiques.

    Ainsi que par un pouvoir politique légitime et vertueux assurant au mieux la bonne harmonie sociale permettant à chacun de vivre selon son tempérament et sa nature.

    Il en est de même de l'école pour qui la finalité ne doit pas être la recherche d'une productivité sociale ou commerciale.

    Instruire l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte, l'homme et la femme de tous âges de toutes les choses dont chacun aurait besoin pour sa vie courante, pour connaître et comprendre la société dans laquelle il vit, pour connaître et comprendre l'ensemble des sociétés humaines, pour connaître et comprendre l'univers dans son entier, pour, surtout, se connaître et se comprendre, devrait être le but, le dessein de l'instruction.

    L'éducation se devant de rester la responsabilité des seuls parents et proches (n'a-t-on jamais vu un chien être instruit de quoi que soit?).

    Cette réalisation de Soi ne devant pas se faire au détriment de la réalisation de quiconque tout en agissant en conformité avec sa personnalité profonde, sauf si celle-ci contrevient à l'existence de son prochain.

    Certes, l'acte social, par le travail et par tout autre participation sociale, est important mais, au-delà, la réalisation de chacun, en solitaire ou collectivement, se devrait d'être le cheminement de tous.

    Étant entendu que la non recherche de sa réalisation personnelle est déjà une forme de réalisation de Soi.

     Bien qu'elle puisse être une affaire publique de par une loi juste, des institutions approuvées et un pouvoir politique légitime et vertueux ainsi qu'une école bien faite, juger, dans le privé, du cheminement d'autrui vers sa réalisation de Soi ne peut, en aucun cas, participer à son propre cheminement.

    En vrai, seul le démocrate-anarchiste, dans le sens le plus noble, peut conduire une société vers une telle résolution, si tant est que les citoyens le veuillent, ce qui est de leur droit le plus strict.

    L'émancipation de chacun serait ainsi le but commun et bien compris en un processus d'individualisation.

    Cela génèrerait des êtres responsables.

    Seraient-ils obéissants?

    Pourquoi obéit-on?

    L'être responsable n'a que faire de l'obéissance, sachant quoi faire et à quel moment.

    Le mien de cheminement n'en est qu'à son commencement.

     

    De la désagrégation de l'Union-Européenne :

     

    Il reste relativement simple de percevoir, assez grossièrement, les mouvements affectant des sociétés humaines qui, comme dans le cas présent, se trouvent dans une situation de stress puissant et de lentes déstabilisations multi-décennales.

    Il en est ainsi de la mole désagrégation économique et politique de l'Union-Européenne.

    En revanche, il est bien plus compliqué, voire peut-être bien impossible, de prévoir à l'avance comment et sous quelle date un événement de grande ampleur, comme peut l'être la définitive disparition de l'Union-Européenne, se produira.

    Ainsi, avais-je envisagé que l'éclatement de l'Union-Européenne ne survienne qu'après que les États-Unis-d'Amérique aient définitivement fait faillite.

    Or, les élection grecques et les pressions qu'exerce  l'U.K.I.P., parti indépendantiste de Grande-Bretagne (sur une ligne politique nationalisme de type droite dure), sur le gouvernement anglais, montrent tous deux les fortes tendances centrifuges actuelles de nombre des pays sur l'U.E..

    Ainsi, je n'avais pas envisagé que ce processus débuterait avant que cette faillite soit effective.

    Quand bien même

     

    Sur la fin des empires et celui des U.S.A. :

     

     

    Il n'est pas besoin de faire preuve d'un grand sens de l'observation pour comprendre que le système économique actuel court à sa perte, regarder autour de soi et garder grands ouverts ses oreilles et ses yeux, sur le net, dans la rue, chez soi, suffisent déjà pour en saisir la lente agonie.

    Plus ardu, en revanche, de définir les contours d'un processus semblant discret parce que jamais l'humanité ne fut confronté à pareille situation.

    Pour en faire comprendre le mécanisme, je me dois d'analyser les raisons pour lesquelles une hégémonie impériales ne peut, avec le temps, que disparaître:

    Empire déclinant d'aujourd'hui, les États-Unis-d'Amérique s'étaient retrouvés à dominer, d'une façon ou d'une autre, l'ensemble des nations humaine dès la disparition de l'U.R.S.S. en 1991, c'était la présupposée fin de l'Histoire de Monsieur Fukuyama.

    Cet ultime empire, dans tous les sens du terme, a atteint, comme tout empire, ses limites depuis notre entrée dans le XXI° siècle, soit dix ans après la disparition de son concurrent le plus sévère, sus-nommé.

    Tout empire est par nature limité par les capacités de déplacement d'une époque donnée, mais il doit impérativement subvenir aux besoins insatiables de richesses de son oligarchie pour qu'elle conserve sa prépondérance sociale, au risque, sinon, que celle-ci n'en vienne à dévorer de l'intérieur sa propre nation originelle ainsi que celles de ses colonies (l'Europe notamment pour les U.S.A.) afin qu'elle conserve sa prédominance et son statut.

    Comme c'est seulement par la conquête de nouveaux territoires qu'un empire peut survenir à ses besoins toujours croissant, quand ses limites sont atteintes, il ne lui est plus possible d'y subvenir suffisamment, l'oligarchie entre dès lors dans ce processus d'autophagie en s'appropriant les possessions des sociétés qu'elle domine et de la sienne, quelque soit la forme que puisse prendre cette appropriation dépendant de la nature de l'hégémonie impériale, ici financière.

    Bien entendu, quand les sociétés dominées atteignent le point de pauvreté qu'elles ne peuvent plus subvenir à cet insatiable appétit, c'est l'ensemble de la société impériale qui s'effondre, sous le poids de son affaiblissement continuel.

    Il est à remarquer qu'il est naturelle qu'une hégémonie impériale se pare d'un ensemble de théories et philosophies justifiant sa position dominatrice et sa violence, parce qu'un empire a été, est et sera par essence violente, sinon sa civilisation ne le serait pas devenue, impériale.

    Si aujourd'hui nous faisons face à l'implosion une double, et maintenant triple bulle spéculative, industriel, monétaire et présentement des matières premières, dont celle les carburants, cela veut dire que l'oligarchie étasunienne et étasunisée (qui pense et agit comme et avec l'oligarchie étasunienne) achève son autodestruction et, dors et déjà, phagocyte les richesses internationales par les bourses, spéculations divers, délocalisations, fermetures d'usines et fabriques.., ce qui veut dire ainsi que quasiment tous les pays sont sur la voie de leur ruine.

    Nous arrivons maintenant à l'extrême limite de cette autophagie, l'aristocratie étasunienne ne trouvant plus suffisamment de richesse pour entretenir son pouvoir, c'est pourquoi je considère, depuis longtemps, l'évidence de l'effondrement de l'ensemble des économies mondialisées.

     

    Attentat et inconscient social :

     

    Suite à l'imbécile (parce que contreproductif) attentat qui eut lieu au journal Charlie Hebdo et dans le magasin Hyper Cacher par trois jeunes issus de l'immigration et qui fit en tout quinze morts, eux compris, ce qui, hormis l'aspect symbolique réel de ces deux attaques, celle de ce magasin et celle, unique dans l'histoire,  de la rédaction d'un journal , représente 0,0000231% de la population française.

    Ainsi, une observation de cet événement sous un autre angle porte, en elle-même, une image singulière, mais il y en a d'autres.

    Celle que je voudrais aborder ici a trait à ses dimensions inconscientes qui, pour moi, sont centrale à toutes réflexions posées sur des aléas de cette envergures.

    Le titre de ce journal est ainsi intéressant.

    Charlie Hebdo, de Charlie, dérivatif de Charles, prénom que portait le Général De Gaulle, fut donné en nom de journal en remplacement de celui d'Hara-Kiri, ce dernier fut fermé par décision administrative de censure gouvernementale lors de la mort du Président De Gaulle en raison du titre de sa une: "Bal tragique à Colombey: un mort."

    De part le simple nom de Charlie Hebdo, ce journal représente, paradoxalement, le souvenir du véritable gaullisme en étant le dernier représentant d'une époque qui, dans le souvenir collectif, est aussi bien celui des trente glorieuses, de la puissance d'une, encore, jeune cinquième république,  du véritable moteur de la puissance mondiale de la France, d'une réelle vitalité intellectuelle qui, aujourd'hui, n'est plus seulement représenté que par quelques anciens et survivants, ainsi que du radicalisme passé d'une gauche politique vigoureuse aujourd'hui bien en berne.

    S'attaquer à lui fut donc une erreur politique fatale d'un fondamentalisme musulman sunnite ne comprenant autant de la France que ce que que nos élites françaises semblent saisir de ce que peuvent être les peuples du Proche-Orient et de la péninsule arabique, soit pas grand chose.

    Ils ont réveillé là un monstre par l'éveil d'une énergie psychique, émotionnelle collective qui n'a rien à envier à celle qui agite actuellement les régions sus-nommées, sauf que, contrairement à celles-ci, cette énergie n'a pas pour cause la survie d'une religion, donc essentiellement défensive, mais offensive en raison de la résurgence de l'égalitarisme et du libertarien révolutionnaire que la nation française avait quelque peu oublié dans les effluves vaporeuses du néolibéralisme ce jour finissant.

    Sauf que, maintenant, le libéralisme bourgeois qui, hier florissant, maîtrisait, voire contrait le dynamisme prosélyte culturel du républicanisme, du bonapartisme et du socialisme révolutionnaire et libertarien d'antan par le simple appât de ses gains, autant dans les colonies que dans le pays, ne représente déjà plus, en réalité, une puissance première (même si elle en donne encore l'impression) et ne sera bientôt plus, lors de son affaissement, qu'un vague et douloureux souvenir, une vieille rengaine.

    Ces attentats et, surtout, par leurs effets, les divers réactions politiques qui suivirent, rendent maintenant visible le surgissement des deux à quatre forces antagonistes qui, il y a plus d'un siècle, structurèrent le paysage politique français et dont j'annonce, depuis quelque temps, la survenue, même si je dois y rajouter de bonnes corrections sur mes anciennes considérations: les républicanisme et bonapartisme en tant que droite et les socialismes révolutionnaires et libertarien en tant que gauche.

    Quand bien même nous ne voyons pas encore réellement surgir leur formulation théorique et politique et même si leur dénominations n'aurons, dans le futur, qu'un lointain rapprochement avec ce qu'ils purent être auparavant.

    Il n'en faudra que peu pour que, plus tard, ce bipartisme/quadripartisme ne se structure en un ensemble doublement redoutable, autant pour son aspect messianique agressif qu'en raison d'une attirance légitime et rassurante pour l’intelligentsia mondiale pour qui la liberté de pensée et de penser ne peut qu'être centrale pour toute création et expression.

    Ce plus que crime, cette faute commise par des groupes (in?)directement enrégimentés par quelques pays du Golfe, ne comprendront pas, dans quelques temps, pourquoi ils doivent faire face à des forces bien plus dangereuses que ce que furent celles des coalisions anglo-saxonnes.

     

    La tragédie mortelle de toutes les autocraties et les fantasmes des pauvres nôtres :

     

    J'ai déjà abordé succinctement ce thème dans mes "aphorismes" (search?s=aphorisme):

    Le contrôle des citoyens coûte cher quelque soit les moyens employés, c’est pourquoi toutes dictatures finissent toujours par s’effondrer, ruinées.

    Voici le second qui complète le premier:

    L'illusion totalitaire c'est de croire pouvoir tout contrôler, cela ne dure qu'un temps, contrôler tout le temps épuise et, progressivement, des espaces d'éventualités se libèrent, puis de possibilités, de faisabilités, enfin le peuple s'émancipe et chasse cette caste éreintée.

    Il est, aujourd'hui, dans la tentation prévisible, en profitant de ces attentats, de tenter d'assoir définitivement le pouvoir ploutocratique par l'achèvement du coup d'état larvé qui, en France et en Europe, a plusieurs décennies d'âge.

    Au vu de l'état de la finance internationale, je ne pense pas que cela soit possible: comment voulez-vous que cette bande d'olibrius n'ayant, pour horizon, qu'un néolibéralisme moribond, leur obéissance obséquieuse à un Tonton Sam exsangue et à la loi de marchés dont je n'ai encore pas vu le moindre des représentant ni texte quelconque pourrait faire pour gouverner l'Union-Européenne sans la détruire, et l'euro avec?

     

    Note sur notre Président: 

     

    Lorsque j'ai appris la manifestation du Dimanche 11 janvier 2014, j'ai éclaté de rire.

    A quoi pouvait-elle servir, pour faire reculer quel gouvernement, pour le refus de quelle décision, pour quelle revendication?

    Il fallait unifier la nation, était-il dit, j'en accepte l'augure...

    En vrai, pendant ces événements, Monsieur Hollande nous a montré ses qualité d'homme d'état, de capitaine du pays: il a su garder le cap pendant la tempête et, là, faire preuve d'inventivité en invitant nombre de chefs d'états, de gouvernements ou de leur représentants à défiler en même temps que son appel au peuple pour une procession pour lequel je reste, quoi qu'il en soit, dubitatif.

    Saura-t-il, toutefois, conserver une tête suffisamment froide après une victoire où il fit montre, surtout, d'une certaine qualité d'inventivité et de décision, le reste étant dû, quoi qu'il en soit, au professionnalisme de son entourage et de la police?

    Saura-t-il ne pas être envahi de vanité, d'orgueil à la suite d'un résultat politique explicite et évident, à tous points de vu et pour tous manifeste?

    Saura-t-il réformer les services de l'état pour les rendre bien plus efficace?

    Parce que, tout de même, les services secrets montrèrent quelques faiblesses.

    Saura-t-il, surtout, chasser les plus néolibéraux et les plus américanolâtres de nos décideurs pourrissant les hautes administrations et autres services de l'état, quand bien même seraient-ils de ses proches?

     

    Haro sur le franc suisse :

    Même dans les médiats aux ordres il est possible de dénicher des informations importantes.

    Ainsi, le dernier reportage qu'il m'ait été de voir sur France 24 sur la situation en Ukraine où y furent interroger des personnes de l'est de ce pays, finissant, il est vrai, sur un très court message sur la propagande russe, montre une évolution des alliances que la France a dans cette région (ne sachant de ce qu'il en est pour les autres pays de l'union), notre nation se détourne, progressivement et avec raison, d'un partenariat d'avec le gouvernement néonazi ukrainien, pour se tourner, certes avec lenteur, autant vers les indépendantistes d'Ukraine que vers la Russie.

    Encore une preuve de l'affaiblissement continuelle des U.S.A. mais aussi de la perte de mainmise que l'Allemagne a sur notre gouvernement.

    Une autre information me fut tout autant instructive, celle faisant état d'une hausse extrêmement importante du franc suisse.

    J'en fais le lien d'avec le prix  des carburants qui, comme chacun le sait, est en baisse, en voici la preuve par l'image: ( prix-carburants.php ), mais nos porte-monnaies en savent autant que ces graphiques.

    Cette baisse est à mon sens, comme je vous l'avais déjà expliqué, la preuve marquée de ce lent effondrement de l'économie-monde.

    Cette vertigineuse monté de la valeur du franc suisse va dans le même sens en se révélant en être une preuve supplémentaire, bien que, surement, plus complexe que pour ce qu'il peut en être des produits pétroliers ( http://www.oanda.com/lang/fr/currency/historical-rates/ ).

    Elle peut, en effet, avoir plusieurs causes, telle que la fuite des capitaux vers des cieux plus cléments et moins risquées où l'achat de cette monnaie contre des dollars, des euros et des livres sterling, ceci pour pouvoir acquérir de l'or physique, puisque depuis peu le gouvernement étasunien a décidé qu'il serait bien plus compliqué de convertir le dollar en or.

    Ceci, bien entendu, pour éviter une trop grande hémorragie de ce métal aux U.S.A., les vassaux européens euro-maniaques ayant sûrement suivi cette tentative dérisoire pour repousser encore un peu l'échéance fatale.

    Il est également possible que cette hausse du franc suisse ait pour raison le délaissement des euro, dollar et livre pour les échanges commerciaux.

    Il est, comme d'habitude, fortement possible que ces divers causes et d'autres auxquelles je n'avais pas songé, se conjuguent les unes, les autres en un tableau complexe.

     

     

     

    THEURIC

     

  • Réflexions posées sur le massacre du journal Charlie Hebdo.

    Savez-vous ce qui m’est le plus insupportable?

    En fait, les assassins et les assassinés ne sont que des pions, simplement des pions, même si ces premiers n'auraient agit qu'à leur entière instigation.

    Alors, nous aussi serions-nous, resterions-nous de simple pions ou devenons-nous des acteurs sociaux conscient?

    Mais pour être un acteur il faut comprendre ce qu’il se passe.

    Il faut pour cela de la liberté de pensée et de penser et seule la liberté d’expression peut nous le permettre par l'échange d'idées qu'elle accorde et approuve.

    Certes, en ce cas, les débordements seront légions, le tout et n'importe quoi abondera, mais si chacun accorde à son libre-arbitre et son indépendance d’esprit l’importance qui leur sont dus en s’instruisant de pensées divers et parfois divergentes, en s’instruisant de tout sur tout, alors chacun d’entre-nous saura trier d'un coté ce qui est l’idée de valeur et de l'autre, de l’imaginaire le plus obtus, délirant et destructeur.

    La liberté, dis-je depuis si longtemps, est de comprendre ses propres contraintes!

    Ô, c’est vrai, cela ressemble au “connaît-toi toi-même” de Socrate ou à de la psychanalyse d’épicerie.

    Mais n’est-ce pas de comprendre ce qui nous anime et nous malmène, si souvent à notre corps défendant, qui nous permettra d’agir consciemment, au mieux, au gré des circonstances, plutôt que de ne faire que de réagir en nous laissant ballotter de-ci de-là dans une existence de pur somnambulisme?

    Nous pouvons sortir de la caverne de Platon mais encore faut-il que nous sachions déjà que nous vivons au-dedans.

    L’ombre et l’apparence, à chacun son image d'aveuglement, mais seule la réalité exige d’être reconnue, elle n’est jamais simple à contempler, parfois même elle fuit le regard et l’observation, nous laisse dans le doute, dans l’approximation, dans l’interprétation contraire, mais toujours elle doit être recherche de ce qu’elle est plutôt que de ne trouver de réponse que ce que nous voudrions qu’elle soit.

    Mais cela exige que nous fassions fi de tout un fatras de nos vérités toutes faites auxquelles nous n’avons jamais osé porter une quelconque attention.

    Ainsi, toutes haines que nous portons ne sont que les résultantes de nos propres manquements, peurs et ressentiments, il ne peut en être autrement.

    Dis-moi ce que tu hais, je te dirais ce que tu es.

    Dis-je de me redire.

     

    De ces massacres, la question à se poser est qui et pourquoi, soit l’instigateur premier et les raisons de ces deux actions violentes.

    Le reste concerne les affaires de police et il nous faudrait avoir les informations nécessaires pour comprendre les raisons pour lesquelles ils ont agit de telle ou telle façon.

    Ici, politique et police sont deux dimensions semblant différentes, mais attendons de voir.

    Le plus obscure, c'est cette carte d’identité mise en évidence dans la voiture, ce qui nous donnerait deux suppositions contradictoire, soit que ces assassins ont agit sur ordre, soit qu'ils sont de parfaits crétins suicidaires et qui, en ce cas, aurait confiance en eux (?), il ne peut y avoir de demi-mesure là-dessus.

    Il est probable que maintenant la suite des événements se jouera dans le secret des ambassades et des relations internationales si, en effet, ces meurtres furent élaborés au sein d'un gouvernement quelconque.

    En revanche, nous n'aurons que peu d'informations dans le court terme si ceux-ci eurent lieux par l'incitation de chefs de l'E.I..

    Et si ce n'est dû qu'aux délires paranoïaque de ces trois branquignols, cela sera clairement médiatiquement affiché, bien qu’au-quel cas nous pourrons toutefois nous demander si cela ne serait que de la pure désinformation.

    En ces choses, ce n'est jamais simple.

    Il nous faut donc attendre voir ce qu’il se passera dans les prochaines semaines, voire dans les prochains mois.

    Là, peut-être, commencerons-nous à comprendre les véritables soubassements de cette folie.

    Mais attention, il se peut, également, que de nombreux joueurs soient de la partie.

    Qu’une décision, par exemple, prise à un endroit, fut exploité par un autre adepte en concurrence pour d’autres fins, comme de prendre la place de celui qui dirige, par exemple, ou pour renverser un gouvernement ou pour d'autres raisons encore...

    Il faut savoir qu'au Proche-Orient il se faisait déjà de la politique quand, dans notre région, en France, les relations de pouvoir avaient du mal à s’établir, ne l’oublions pas, la proche préhistoire y fut émaillée, en effet, d’un long aller-retour continuel d’avènement de chefferies et de leur renversement.

    C’est pourquoi nous devons également envisager que, là-bas, au-dedans de plans peut-être complexes se cachent d’autres plans plus complexes encore.

    Viser la France pour, par rebond, affaiblir un pays voisin ou lointain peut être, ainsi envisager.

    Nous pouvons également envisager l’éventualité d’un ratage dû à un mauvais calcul ou même la possibilité d’un trio de bras cassés assassins ayant agit de leur propre chef.

    Seul le proche futur nous permettra de déblayer cet ensemble largement confus et je crains que rares seront les médiats qui nous permettront, avec le temps, de nous aider à y voir plus clairement.

    Nous devrons donc, pendant un certain temps, de rester à l’écoute d’informations qui, le plus souvent, ne paraîtront pas avoir de liens directes avec ce qu’il se passe en ce moment.

    Ce sera, pour nous, une sorte de numéro de haute voltige intellectuelle, sans filet, qui plus est.

     

    Toute violence, quelle que puisse être sa nature, est une preuve de faiblesse.

    Si le corps a de la fièvre c’est qu’il fait violence aux pathogènes qui l’affaiblissent.

    C’est quand un système de pensée fait violence qu’il nous montre et démontre sa faiblesse.

    Ainsi la violence n’est ni puissance, ni force.

    Pouvons-nous, toutefois, nous faire violence au-devant de nos faiblesses.

    Un pouvoir politique doux et courtois fait preuve, en réalité, de force et de puissance, parce que ses institutions et sa loi sont en harmonie avec la société.

    Mais c’est quand, comme aujourd’hui, les sociétés des hommes sont en rupture avec elles-mêmes que la faiblesse engendrée forge la violence.

    Et ce sera là où les faiblesses sont les plus intenses que la violence surgira.

    Au-delà des apparences, les paradoxes font parti des hydres de nos folies en causes de violences et il n’est que de les réduire, comme il en est des fractures, pour ne pas devenir fou et en faire preuve.

    Un paradoxe est une vérité en devenir, et en chaque vérité se cache un paradoxe.

    C’est pourquoi seule la réalité est d’importance.

    Mais peut-on découvrir la réalité sans s’arc-bouter sur de la vérité, la sienne propre?

    Comment réduire ce paradoxe?

     

     

    THEURIC

  • D'une accélération l'autre.

    Bien, je reviens sur le sujet qui nous occupe ici depuis quelque temps déjà, soit la ruine de l'économie-monde et de ses suites.

    Bon an, mal an, bien que j’aie pensé en avoir fait le tour en essayant d'étudier le plus possible d'éléments pouvant rendre compréhensible la situation présente et celle de notre proche futur, une incroyable accélération de l'histoire nous montre une transformation radicale des enjeux stratégiques et politiques en France comme à l'échelle internationale.

    Je vais toutefois revenir sur certains thèmes anciens en y considérant les diverses informations qu'ils me furent possible de découvrir.

    Mais il y a aussi, c'est vrai, nombre de points que je n'avais pas ou peu soulevé, il en est ainsi de la possibilité qu'il se fasse usage de cocaïne au sein de certaines instances dirigeantes, mais ce sujet restant relativement hypothétique, je n'en ferais pas plus de cas, bien que cela puisse expliquer nombre d'interventions abracadabrantesques et décisions délirantes, restons prudent.

    Quand à ce qu'il en est, aujourd'hui, de la situation économique, celle-ci devient plus que critique et il n'est que d'aller voir sur ce site: (eod.aspx?s=DJIAx&t=lc3) pour percevoir que cette folie monétaire et boursière, de par sa délirante boursoufflure, n'en a plus pour très longtemps (je vous conseillerais de regarder ce graphique sur les vingt dernières années).

    (Demain je vais aller faire quelques courses pour compléter mes réserves, je vous encourage de faire de même.)

     

    Ce ne sont pas seulement les seules bourses qui montrent cette tendance d'une accélération vers la ruine universelle, la baisse du prix des carburants est également un signe évident du rapide ralentissement des échanges mondiaux.

    Baisse se passant en même temps qu'un grave conflit au Proche-Orient gelant pour un temps une partie de ce que peuvent produire des puits d'extraction en Irak et en Syrie, ainsi que ces tensions absurdes de l'Union-Européenne d'avec la Russie ralentissant les échanges commerciaux de ces deux blocs en raison de la guerre civile ukrainienne (#comment-208666).

    Cela pour montrer qu'il est impossible que cet amoindrissement du prix du baril puisse provenir d'une surproduction volontaire de pétrole.

    En fait, il ne pouvait y avoir que quatre possibilités en expliquant les causes:

    -Soit l’effondrement de l’économie mondiale réelle créant un ralentissement généralisé d'utilisation de combustibles;

    -Soit une décision internationale, ne provenant pas seulement des B.R.I.C.s, de ruiner définitivement les U.S.A. pour faire cesser les agissements agressifs de ce dernier;

    -Soit une conjugaison plus ou moins complexe des deux précédentes propositions;

    -Soit une tactique américaine qui visait, à l’origine, à affaiblir la Russie et qui se retournerait maintenant contre ce pays et ses alliés.

    C’est la première proposition qui m’est la plus crédible essentiellement en raison de sa simplicité argumentaire, les autres renvoyant à des complexités qui, bien qu’élégantes, ne se montrent que difficilement en phase avec ce que nous savons de la ploutocratie mondialisée, quand bien même le pouvoir politique étasunien en tient une partie sous son contrôle, puisque ce même pouvoir politique est lui-même manipulé par sa ploutocratie nationale.

    D'autant plus que pour la Russie, la seule attente lui suffit pour faire plier les U.S.A. étant donné que le chef de son gouvernement, Monsieur Poutine, profite de la crise ukrainienne pour se débarrasser de ses dollars en échange de l’allègement de sa dette et de l’achat d’or pour ses réserves d’état, dollars allant toujours plus s'accumuler dans les circuits monétaires, boursiers et spéculatifs internationaux, les polluant d'autant.

    Et en l'absence de Monsieur Poutine, je ne pense pas que les autres gouvernements auraient osé se mettre à dos la Maison-Blanche, même celui de la chine.

     

    L'une des façons de constater la situation économique réelle de notre pays reste d'observer l'évolution du prix de l'immobilier qui a baissé de -1,2% avec des taux de crédit qui se retrouvent à 2,5% ce jour, taux dérisoires qui, il n'y a peu, auraient fait s'envoler ce "marché":prix-immobiliers-dans-le-monde.shtml ), ( les-taux-des-credits-immobiliers-tombent-a-2-50-en-octobre-credit-logement-csa_1618505.html ).

    Mais c'est au centre des capitales, pas seulement occidentales, que se trouve le marqueur le plus sensible de cette banqueroute généralisée, là où le prix de l'immobilier est au plus haut, à Londres, Paris, Tokyo..., une baisse importante en signerait le début de faillite de nos grands argentiers.

    Il en sera le plus perceptible des signes: ce sera quand des fortunés seront proche de la banqueroute qu'ils vendront leurs biens les mieux cotés pour essayer de rembourser des crédits sans règlement possible pour cause de faillite, flambés dans des jeux spéculatifs inconsidérés, ou récupèreront ces quelques liquidités pour fuir leur pays, leur justice, la vindicte populaire et, parfois, les maffias, afin de passer d'agréables moments loin des péripéties que causera cette ruine universelle et des grands désagréments qu'ils risqueraient d'y rencontrer ( fiction-4-se-livrer.html ).

    C'est là que nous trouverons les meilleurs preuves qu'il serait temps pour nous de nous préparer au pire.

     

    D’autres biens de fortes valeurs sont également à surveiller comme peuvent l'être les bijoux, les œuvres d'art (en augmentation à la vente comme à l'achat, les petits objets étant facilement négociables), les voitures de standing ou les yachts..., ce qui fera réellement signe sera la baisse des prix de ces dernières.

    Leur mévente, surtout, signera cette déroute, pas seulement en France, cela se passera partout dans le monde, dans les grands comme dans les petits pays.

     

    Bien entendu, la monté du prix de l'or, de l'argent et du platine en sera, là encore, un signe avant-coureur, étant entendu que nous avons assisté à une manipulation bancaire à la baisse du cours de ces métaux, résultat de manœuvres provenant surtout des États-Unis-d'Amérique et de Grande-Bretagne,Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=7280#NAVIGATION  [ici est visible la plus grande liberté de parole médiatique allemande que française]).

    De plus, il ne serait pas étonnant que le tout début de cette banqueroute puisse voir l'euro monter à des hauteurs faramineuses en raison d'une baisse extrême de la valeur du dollar et du report des spéculateurs vers cette première monnaie, puis, progressivement, voire rapidement, le billet européen baisserait jusqu'à ne plus valoir grand chose en suivant, dans cette chute, les bourses de l'U.E..

    C'est dans ce même temps qu'un immense affolement prendra corps au sein des élites économiques et politiques mondiaux et rares seront ceux qui sauront garder la tête froide.

    Ce sera cet affolement qui génèrera les plus grands dangers, les plus grandes catastrophes en raison des décisions absurdes que cela leur fera prendre, surtout, cela rendra difficile, voire impossible l'évaluation des divers monnaies mondiales, autant en raison de la disparition des acteurs qui, jusqu'à présent, s'en chargent par leur spéculations, que du fait des nombreuses inexactitudes et tromperies que les chefs de gouvernement et directeurs de banque centrale servent à ravir à ces spéculateurs, ce qui les aideraient, le pensent-ils, à conduire leurs politiques économiques respectives insensées.

    Inexactitudes et tromperies qui ne bernent que de la multitude de naïfs, abondant dans la finance.

    C'est là que se situe la folie de ces grands argentiers: cette naïveté doublée du sentiment de leur toute puissance!

     

    N'y aurait-il pas, par ailleurs, des plans sensément machiavéliques qui, en ce moment, se fomenteraient contre tel ou tel chef d'état regimbant contre cette toute puissance et, peut-être, y en a-t-il se tramant contre la France et le pouvoir en place, surtout contre notre président de la République.

    Mais en réalité rien ne se produira, ces plans échoueront parce que le compte à rebours de la ruine universelle est déjà lancé (voir le graphique boursier plus haut).

    En effet, combien les gouvernants politiques et économiques de l'Union-Européenne et américains serait heureux que le Front-National prenne les commandes du pays, ceci est visible par le nombre d'invitations que reçoit ses représentants dans les médiats, pas seulement ceux du privé, par la reconnaissance de ce parti par ceux dit de gouvernement, quand bien même quelques crocs-en-jambe lui serait tendus, ne faisant que donner l'illusion que celui-ci lutterait bien contre le système.

    Quand les partis politiques vraiment dangereux pour ces deux pouvoirs en place sont ceux n'ayant aucune audience médiatique, c'est en cela que nous pouvons saisir quels sont ceux voulant réellement combattre l'U.E. (Debout la France et l'Union Populaire Républicaine, le parti de Gauche, quand à lui, bien qu'encore focalisé sur l'Union-Européenne dans sa volonté de la réformer, se rendra bientôt compte de cette impossibilité, ou disparaîtra).

    C'est pourquoi il ne serait pas surprenant que, bientôt, le F.N. retournât à son fond de commerce originel d'une minuscule minorité élective, en une droite extrême, lorsque les événements tels que je les ai décrit surviendrons: à ce moment là les masques tomberont.

    Si il ne se retrouve pas, avant, absorbé par une U.M.P. avide de pouvoir.

     

    Il faut comprendre que plus le temps passe, plus, à l'échelle nationale, européenne et occidentale, nous avons affaire, pour ce qui est de notre gouvernance potentielle ou effective, politique et économique, à des personnalités totalement déconnectée de toute réalité, hormis Monsieur Hollande, ceci étant visible par le nombre de désagréments que lui font tomber dessus ceux qui se devraient d'être ses alliés, de l'Union-Européenne aux chefs d'entreprises du C.A.C. 40 et du M.E.D.E.F., jusqu'à Madame Trierweiler de laquelle je me pose encore la question de savoir si elle n'est seulement qu'une pauvre femme humiliée...

    Ainsi, en France, il ne se passe pas un journal d'information sans que, d'une façon ou d'une autre, ne soit critiqué (parfois avec raison), l'équipe au pouvoir en en donnant, pour unique responsable, que monsieur Hollande, ce ne peut être que pour des raisons d'une recherche de déstabilisation politique, si ce n'est, aussi, pour que nos élites politico-économiques franco-européennes ne se dédouanent de leurs propres égarement, manquements et décisions absurdes.

    Le plus amusant dans tout cela c'est qu'ils puissent penser que Monsieur Hollande ne les voit pas venir de loin, de très loin, même, lui qui, pendant des décennies, a vécu, au sein du Parti Socialiste, tous les coups bas, les chausses-trappes et les pièges de toutes sortes, lui qui en fut même le dirigeant.

    En vrai, si il fut choisi pour devenir Président de la République (oui, la manipulation politique est parvenue à cette maturité) c'est bien parce qu'il était considéré comme étant d'une grande pusillanimité quand, aujourd'hui, sa réelle personnalité commence à être comprise.

    A se demander, encore et toujours, quel rôle à pu jouer, en cela, sa dernière compagne, Madame Trierweiler.

    Ainsi, lorsqu'elle fut "répudiée", avant qu'elle ne publia ce livre de méchante femme il y a si peu de temps, souvenez-vous de ces pressions économiques bizarres que nous avons dû affronter, si peu de temps après leur séparation, de la baisse de la note de notre pays, comme si notre Président de la République et notre nation avaient tous deux été puni de s'être séparer de cette drôle et intrigante conseillère.

    Maintenant ces gens d'importance, du-moins est-ce ainsi qu'ils se définissent, quels qu'ils puissent être, comprennent leur bévue, Monsieur Hollande n'est pas plus ce personnage timoré qu'ils purent croire mais est d'une personnalité dont la maturité s'étant construit tout au long de la vie et non pas, comme nombre de nos contemporains, achevée dès la sortie de l'adolescence, sait dorénavant aller au-delà de sa pusillanimité.

    La même erreur fut commise avec Monsieur Poutine et ces deux hommes, chacun dans sa situation, ne peuvent qu'être honnis par ces pouvoirs ténébreux, c'est, je le pense, les raisons première de cette haine absurde déversée en flots continus dans tous les médiats envers cet homme et la Russie, la même que nous subissons envers notre Président de la République.

    Bon, c'est vrai, la croyance de Monsieur Hollande en l'Union-Européenne l'empêche encore toute réelle politique et ce ne sera que contraint et forcé qu'il nous fera quitter l'U.E. et l'euro, mais cet acharnement de lui faire porter l'entièreté de toutes les désagrégations économiques et sociales nationales, voire internationales, sans que personne n'ose montrer la responsabilité manifeste de l'équipe gouvernementale précédente et, surtout, la dimension mondiale d'une crise qui n'est que le minuscule début de la catastrophe qui va suivre, qui arrive, cet acharnement, dis-je, me laisse à penser que dorénavant Monsieur Hollande n'est définitivement plus, pour ceux qui nous gouvernent, l'être falot choisit pour ses faiblesses et, dans les salons de la domination économique, fait plus grincer les dents que rire de moqueries.

     

    L'effondrement des idéologies fondamentalement basées sur un aspect purement économique de la politique (pétainisme, libéralisme et néolibéralisme, socialisme, sociale-démocratisme, communisme, gauchisme) ce que je nomme l'économisme dogmatique, verra le retour en force des doctrines nationales, républicaines et bonaparto-gaullistes, ainsi que d'une pensée anarchisante de tendance écologiste.

    Mais plus sûrement encore serons-nous bientôt (peut-être cela a-t-il commencé?) spectateur du retour du catholicisme dû à l'effondrement de toutes ces anciennes idéologies ayant traversées le XIX° et XX° siècle.

    Ce vide idéologique a déjà un besoin urgent de se remplir et si nous voyons, ça et là, tel ou tel inspiré par le bouddhisme, le judaïsme ou l'islam (parfois pour le pire), cette reviviscence de la religion se fera et, sûrement déjà se fait, par ce qui fit près de deux milles ans de notre histoire, le Catholicisme, comme la Russie retrouva, il y a peu et pour les mêmes raisons, l'orthodoxie.

    En fait, peut-être ai-je tord d'écrire que le Communisme est mort, je le suppute toujours vivant dans les Amériques.

    Ainsi avais-je imaginé possible que nombre de personnes, au États-Unis-d'Amérique, en réaction aux ruineux délires de leur classe dirigeante, politique et économique, voire religieux, en viennent à explorer ce qui fut l'ennemi d'antan, soit le marxisme-léninisme.

    Le retour du catholicisme en Europe et en France ainsi que l’installation d'un communisme puissant aux U.S.A., voilà bien deux idées qui me ferais soit passer pour un doux rêveur excentrique ou un génial visionnaire, tout dépendra si cela se vérifie ou non.

     

    En revanche, ce qui est patent c'est l'extrême difficulté devant laquelle se retrouveront les pays ayant misé la retraite pour leur anciens essentiellement sur les fonds de pensions et non pas, comme en France, par la répartition.

    C'est bien simple, les vieux n'y auront plus de quoi survivre.

    Plus de bourse, les monnaies sans possibilité d'être évaluées, le commerce international en grande difficulté, voire ayant cessé, les productions manufacturières exsangues..., ce seront tous les fonds spéculatifs, dont ceux intéressant les retraites, qui seront ruinés.

    Ne soyons pas surpris d'apprendre que nombre de pays comme l'Allemagne et la Hollande par exemple, ne pourront plus, d'ici là, verser leur écot aux personnes âgées. 

     

    Le gouvernement américain ayant disséminé ses troupes un petit peu partout dans le monde, dans des patries parfois en guerre, tel qu'en Afghanistan, il sera ardu pour lui, du fait de sa ruine, de les rapatrier.

    En certain lieu, tel qu'au Japon, en Corée du Sud ou en Europe, il sera toujours possible, pour ces militaires, de rester sur place en tant que mercenaire ou être intégré à la légion étrangère en France ou, dans d'autres pays, sous un drapeau en tant que nouveaux ressortissants (j'ai appris, incidemment, le retour actuel des G.I. dans notre beau pays, eux qui y furent chassés par De Gaulle en 1967).

    Nous pourrions même imaginer des statuts aménagés spécifiquement dans telle ou telle nation, copiés ou pas sur cette légion.

    Mais en Afghanistan et, dans une moindre mesure, au proche-Orient, en Irak et en Syrie, le problème sera tout autre, et ces militaire U.S. pourraient bien être sauvés et reconduit chez eux par la Russie et/ou l'Iran, ce qui serait une étrange ironie de l'histoire.

     

    En parlant de Proche-Orient, tout le monde semble y jouer un double jeu hormis les Kurdes et les iraniens qui paraissent très silencieux et discrets ces temps derniers.

    La Turquie prend son indépendance du gouvernement étasunien, tout en semblant l'aider dans sa lutte contre l'E.I., en se montrant plus qu’indulgent envers ces jihadistes, tout en s'alliant à la Russie, dans la série du grand écart les turques sont en tête.

    Quand aux pays du golfe, seconds dans ce sport, surtout l'Arabie-Saoudite et le Qatar, ils montrent la crainte que leur inspirent ces fous de dieu de leur main droite en appelant à l'aide l'Occident, tout en les aidant de leur main gauche, cherchez l'erreur.

    Les kurdes, quand à eux, dans leur rêve d'un grand Kurdistan indépendant, voient tout l'intérêt de cette lutte contre l'E.I., bien qu'ils se retrouvent au-devant d'une situation complexe.

    Peuple partagé entre quatre grands pays, la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie, il est, de fait, protecteur des autres peuples aux religions minoritaires (divers et anciens christianismes, zoroastrisme et yézidisme pour l'essentiel) s'y égrainant en Irak et en Syrie, massacrés, chassés, mis en esclavage par les combattant wahhabites fondamentaliste et dément de l'E.I..

    Qui, de ces quatre géants régionaux peut se permettre un Kurdistan indépendant...?

    La Turquie, la Syrie et l'Iran n'auront-ils pas, plus tard, la tentation de se partager les restes fumant de l'Irak?

     

    Divers études géostratégiques se font et j'ai eu le plaisir d'en découvrir quelques-uns dont certain étudiaient les risques de conflit de part le monde.

    Or, de nombreux points n'y sont pas, le plus souvent, abordés rendant caduc les réflexions de ces auteurs et celui de la disparition probable de l'empire U.S. y est central.

    C'est l'un des nombreux exemples qui montre que l'immense majorité des commentateurs, de quelque  discipline que ce soit, considère comme impossible la fin des U.S.A. lors de l'effondrement de l'économie-monde, ad minima en tant qu'empire, ou alors la possibilité d'une désagrégation rapide de son gouvernement, de la disparition de son union, voire la possibilité d’une guerre civile sur son sol, la mort répétée de noirs américains lors d’actions policières pouvant en être le détonateur.

    Nous pouvons tout autant envisager la tentation sécessionniste des états du sud ou de toute autre région, ce qui pourrait aussi dégénérer de divers manières...

    Les scenarii possibles sont pléthores mais les effets internationaux seront les mêmes.

    C’est, en effet, cette disparition qui génèrera une refonte totale des relations inter-étatiques mondiales.

    Ainsi l’entente entre les différents pays composant les B.R.I.C.s n’existe qu’en raison même de la présence part trop envahissante de Tonton Sam et la persistance de l’existence de l’Union-Européenne n’est essentiellement due qu’à ses tendres et suffocants entrelacs et pressions .

    De plus, les égarement du gouvernement Obama en politique internationale en est à un tel point qu’il en devient même difficile, par exemple, de savoir quels sont les buts réels de ce pays au Proche et Moyen-Orient ou quelles sont ses véritables positions en Ukraine…

    Ce qu'il est le plus fondamental de comprendre de nos liens à celui-ci, c’est que, dans le même temps où une violente et manifeste détestation des États-Unis-d’Amérique se développe, de manière de plus en plus importante en Europe et ailleurs, les rêves, l’amour, voire les phantasmes que déclenche cette nation s’accroissent au même rythme en une sorte de bouillonnement névrotique collectif.

    L’idéologie centrale U.S. qui s’en dégage, le néolibéralisme mercantiliste et monétariste, essuie naturellement une similaire relation d’amour/haine de laquelle rares sont ceux pouvant s’en extraire.

    Cela ne concerne pas, je le pense, seulement les pays occidentaux, leur gouvernement et leur peuples, mais un très grand nombre de nations, dont les plus importants, hormis, peut-être, la Russie et certains de ceux d’Amérique-du-Sud.

    En considérant cet amour/haine, visible sur certains sites et blogues par l’emploi, par certains chroniqueurs et commentateurs, d’expressions anglo-américaine plutôt que française, voire de reprise de phrases entières non traduites, dans le sentiment étrange que donne ces personnes que tout le monde ne peut pas ne pas ignorer la langue anglaise, me fait dire que nombre de patrie se voudront, inconsciemment ou non, de prendre la place de cet empire U.S. finissant lorsque celui-ci perdra définitivement sa place centrale au sein du jeu géopolitique international.

    Si l’Inde et la Chine me paraissent être les deux pays pour qui les risques de conflit sont les les plus grands c’est pour cinq raisons (il y en a surement plus):

    -Leur taille respective;

    -Leurs nombreux voisins craignant leur puissant limitrophe;

    -Les immenses déséquilibres sociaux au sein de ces deux pays étonnamment semblables, déséquilibre homme/femme, pauvreté des campagnes, monté d’une classe moyenne, nationalisme important…etc…

    -Leur manque de matière première.

    -Les tensions de tous ordres existantes entre eux deux, pour l’instant mises sous le boisseau en raison de la (encore) toute puissance étasunienne.

    C’est pourquoi il me semble important d’étroitement surveiller cette région et c’est pourquoi, aussi, je dis que si un conflit de grande envergure risquerait d’éclater, ce serait là et nul part ailleurs.

    Il est important de signaler la situation géostratégique centrale devant laquelle la France, la Russie, l’Angleterre et les pays sud-européens se trouvent, en raison de leur situation proche des deux canaux de navigation internationale, Suez et Panama, et de leur nécessité stratégique d’une Mer Méditerranée pacifiée, surtout pour les russes (leur accord avec Cuba viendrait peut-être de vouloir conserver un œil sur le canal de Panama et leur aide et/ou rapprochement d’avec les turques, les syriens et les iraniens montrerait leur résolution d’une “garde rapprochée” du canal de Suez) et les anglais (via le détroit de Gibraltar).

    Ce grand sud-européen, l'arc de cercle de la Grand-Bretagne à la Grèce, c'est ce que je nomme "l'arc atlantico-méditéranéen", la France ne pouvant éviter, à terme, d'en prendre les commandes, soit par la volonté de décisions bien pesées, soit contrainte et forcée.

     

     

    THEURIC

     

  • Le retour du fait politique.

    Voici venir le temps ou la politique reprend ses droits.

    Ne la croyez pas bardée de certitudes, elle ne se montre ainsi qu'aux benêts, c'est justement en cela que se prouve sa puissance.

    Elle qui fut, pendant près d'un siècle, voire doublement plus, abaissée et meurtrie d'avoir été remplacée par des idéologies ne plaçant que l'économie comme seul vecteur de convictions, reprend une place qui ne lui aurait jamais dû être ôtée: celle de la gouvernance.

    Ô certes, nous voyons, ici et ailleurs, se débattre tous ces idéologistes, ces songe-creux tenter désespérément de sauver une doctrine moribonde d'un monde qui désormais se refuse à eux: la ruine universelle est à notre porte, pour notre plus grand bien, pour leur plus absolu malheur.

    Il est sot de penser que ces misères économique ne concerne que la France, ou l'Allemagne, ou l'Europe et sa pauvre union, non, cette misère s'étend à la Terre entière, s'insinue jusqu'au moindre interstice de la plus infime richesse perdue dans le plus petit des ignorés recoins.

    Comme un monstre blessé à mort, un sanglier sentant sa fin prochaine, un lion d'avant son agonie chargeant une dernière fois ses chasseurs...

    Comme cette étoile titanesque tentant de survivre en brulant en son sein un carbone qui ne fera plus que fer avant qu'elle ne se fasse supernova en une implosion, explosion gargantuesque, en illumination des cieux d'une déflagration dantesque, éclairant de sa mort jusqu'aux confins de l'univers, n'en restant plus, ensuite, que les scories, les restes fumants d'une grosse boule faite de neutrons tournant en toupie folle...

    Comme tout cela, les néolibéraux, les petits et les grands, s'enflent d'aigreur et de violence autant que s'enflent ces monnaies produites ne valant plus pipette d'en avoir tant fait paraître, autant que s'enfle le nombre de ces gens entrant au chômage pareil qu'hier leurs aïeux entraient dans les tranchées pour se faire massacrer sur les sols boueux de cadavres de la Marne, de la Somme, de Verdun.

    Nos pauvres avares, pauvres fortunés, nos pauvres rapiats, pauvres grippes-sous, ces pauvres fesse-mathieu en sont, de ne demeurer si peu de temps encore maître des monnaies, maître des fortunes, maître de l'humanité, en sont à vouloir nous confisquer, à tous nous confisquer le pain et le toit, ce pain et ce toit de chacun des humains, sans comprendre que chaque dollar, chaque euro, chaque yen, chaque livre sterling, chaque billet produit, chaque zéro de plus sur un écran est une pelletée de plus du creusement du trou de leur tombe, que chaque usine fermée forge leur cercueil.

    Ils luttent à mort contre la simple réalité de leur prochaine ruine, c'est elle qui déjà les tue, les détruit, les submerge, c'est contre elle qu'ils ruent, contre elle qu'ils se révoltent, aidés en cela par toutes ces petites mains ne voulant que donner le saint baisé à la bague d'abondante gloutonnerie que porte ces nababs, en pâle imitation des catholiques embrassant pieusement l'anneau papal du pêcheur.

    Lutte entre l'apparence et le concret, entre le m'a-tu-vu et l'existant, entre le paraître et l'être, l'Être, entre la beauté de façade et la simple élégance, entre la simpliste évidence et la complexe complexité, entre l'illusoire et le réel, entre l'ostentatoire infamie de la béance narcissique d'un ego boursoufflé et la discrète splendeur de l'intime lumineux.

    Lutte, surtout, entre l'individu toujours et à jamais humain, si humain, du pire au meilleurs, et le rêve fou, délirant, aliéné des adeptes et apôtres de ce néolibéralisme des marchés et fonds de tous types rêvant de rendre chaque semblable semblable à son semblable, clones universels n'achetant jusqu'à plus soif que du tout et n'importe quoi, du moment qu'il achète en pauvre marionnette et robot.

    Lutte enfin de chacun contre chacun en une concurrence devenue rance à force de rendre ennemi le moindre des voisins, tous partagés entre pigeons, loups et hyènes, en un jeu fait de mensonges et de triches ou il ne s'agit pas de vendre de la qualité à son juste prix mais de faire croire le médiocre de qualité pour le vendre au-delà du plus cher, de ne plus vendre que du médiocre à force de ne vouloir fabriquer qu'aux prix les plus bas, les plus vils.

    Cette lutte paraissant prendre fin dans cet espace semblant ouvert d'une planète sans frontière ou une économie reine s’annihile, en vrai, du mirage de tous ses simulacres et affole de son affaiblissement, de sa prochaine chute, tous les prétendants à sa dote ultime et ridicule: le commandement du monde par la richesse absolue et suprême.

    Ce monde sans temps, sans passé, sans présent, sans futur, aux commémorations vides de sens, où seul l'achat, la vente et le P.I.B. font réels débats, gouverné d'une ploutocratie mondiale, invisible et voilé, alliée, d'un bord, d'une myriade de commerciaux besogneux et soumis, de l'autre, de gouvernances complices, élues ou pas, ce monde, dis-je, se brise sous les coups vigoureux de leur propres manquements, leur propres forfaitures.

    Et c'est de cette brisure que nous entrons péniblement en politique, nous, les peuples, hagards d'avoir trop bien, hier, écouté l'utopie marchéiste, épousé leur doxa, adoré leurs délires.

    Peuples, maintenant, ne sachant plus vraiment du dedans, du dehors, où se trouve leur identité, où se trouve les frontières du corps et de la terre, du sexe et de la peau, du langage et du lignage.

    Peuples égarés de ne plus savoir que l'intérêt ne concerne pas que celui de l'argent, que rien, hormis la ruine universelle, ne peu plus les protéger des délires funestes de nos gouvernances perdues en Ukraine, étouffées de chômage, elles qui, sous peu, seront fiévreuses et épouvantées de n'avoir rien compris de la marche du monde.

    Peuples blessés de ne plus savoir être, de ne plus savoir qui être, de ne plus savoir sur quoi fonder le Je et le Nous faisant le Tu, le Vous, le Il et le elle, le Ils et le elles, ne leur laissant plus qu'un "on" diluant toutes âmes.

    Peuples vidés de triviales images et divertissements imbéciles et frivoles polluant les esprits, les cœurs et les corps en histoires insensées et arts stériles, déversées en tombereaux par des canaux abjects de sottises dont peu ont la maîtrise sauf ces cancres, maîtres des monnaies, des crédits et des bourses.

    Peuples effilochés par la disparition des barrières douanières, frontières formulant le Soi et le Nous pour que chacun se comprenne en Soi, en Nous et comprenne l'Autre en semblable différent.

    Parce que seule la limite, toujours danger du rejet des différences ou de l'épanchement agressif, libèrent et protège des carcans du vide, de l'égarement dans l'infinité, de l'impossibilité du choix, du superficiel, de la puérilité du caprice et des simagrées des gamineries du temps.

    Seule la limite permet l'imagination, l'invention et le plaisir de la découverte du monde.

    Permet l'intelligence!

    Parce que politique est frontière et identité et que les guerres ne viennent que de la perte de l'une, de l'autre ou des deux, le reste n'étant que de les justifier.

    C'est ainsi que se fait le retour du fait politique: en disant le Je et le Nous!

    Les frontières du Corps et de la Peau, de l'identité de ses paires en la reconnaissance de Soi, en la limite de toute chose, du sol, des pouvoirs, de ses nobles droits et devoirs.

    Frontière  du citoyen sachant qu'il est le signe de lui même et de l'humanité parce que se sachant semblable et différent.

    Frontières, surtout, qui doivent se fermer au langage en charabia d'un anglais baragouiné en un phantasme vain de reconnaissances vagues d'une déplorable liturgie au dieu dollar et à ses saints dirigeants d'une maison blanche déjà avachie d'être dérisoire, d'un Wall Street qui n'est après tout que la Rue du Mur, de la rue murée, rue que personne ne peut dépasser, contre quoi chacun ne peut que se fracasser, s'y détruire d'avoir roulé trop vite, pris par l'ivresse des vapeurs de fortunes.

    Le français, en France, est notre frontière de langue!

    Sauf à être en une fédération dont la Suisse est l'exemple.

    Et non pas cette déplorable Union-Européenne dont les mérites sont autant vantés qu'elle est en vérité minable, dangereuse, certes, mais minable: n'étant que parodie de démocratie, de sagesse, de rigueur, de probité et de clairvoyance, que promesses de richesse qu'elle n'a jamais tenu d'en être totalement incapable, elle est cette incapacité, absolue incapacité, elle est parangon de cette suffisance faisant l'insuffisance, elle est infirmité institutionnelle et idéologique.

    Elle n'est rien et notre pays fait parti de ce néant.

    Alors, en une étrange aventure, ce néant se fend, se fissure, en vient à disparaître, néant retournant au néant de n'avoir été trop longtemps cru qu'en dogme illusoire.

    Ensuite la politique recouvrera ses œuvres et la société sa place.

    Elles n'est ni bonne ni mauvaise, elle est juste ce qu'elle est, juste serons-nous moins naïf après que nous ayons appris à penser par nous-mêmes.

    Ainsi ferons-nous de la politique.

     

     

    THEURIC

     

     

  • Courtes et multiples réflexions.

    Je vais ici proposer un vaste panorama de ce qu'il me semble de notre présent et proche futur.

    Je me dois de souligner me moquer éperdument d’optimisme ou de pessimisme, considérations basées sur la seule émotivité rendant plus ardues une réflexion profonde sur une situation donnée, ici nationale et internationale, situation complexe pouvant déboucher, dans un relativement proche futur, sur des conjonctures dangereuses.

    J'aborderai divers sujets dont quelques-uns sortant, pour le moins, de l'ordinaire.

    Je commencerais par deux de mes relatives erreurs.

     

     

    Réalité du crash économique présent:

    Ma première erreur fut de ne pas comprendre la réelle nature de la bulle spéculative à laquelle nous avons aujourd'hui affaire.

    Il y a deux façon d'aborder ce crash économique, soit ne pas en croire la possibilité en raison du nombre de gens y faisant état sans que personne n'en perçoive un quelconque effet, soit, justement, d'en pronostiquer l'avènement prochain sans que rien ne semble se passer.

    Or, tous, ainsi que moi-même, considérions, avec méprise, que ce crash aurait la même configuration que ceux des années passées, qu'elle soit boursière, bancaire et/ou de crédit, technologique ou de toutes ces autres raisons qui causèrent des dégâts plus ou moins importants dans l'économie mondiale ou, pour le moins, dans celle de telle ou telle région du monde.

    De fait, si rien ne paraît de la réalité de ce crash actuelle, ce n'est pas parce qu'il ne surviendra pas ou que, comme je l'avais envisager précédemment, divers mécanismes mis en place en retarderaient la survenue mais bien parce que celui-ci nous est invisible: il est d'une nature toute autre que de tous ceux qui se sont, les uns après les autres, succédé.

    En effet, cette bulle spéculative est de deux types, complémentaires, et éclate sous nos yeux:

    -   Bulle industriel: la désindustrialisation occidentale (U.S.A., Canada, Europe de l'ouest et Japon pour l'essentiel) qui perdure depuis maintenant près de quarante ans, qui vit les usines s'expatrier là où les salaires sont au plus bas coût pour vendre ces mêmes produits là où ces fabriques ont fermé, s'accentue autant en Occident que dans ces pays aux médiocres émoluments car plus aucun fabriquant ne trouve acheteur de ce qu'il s'usine.

    Il s'agit bien là de la fermeture accélérée d'industries, générant un chômage monstre aux quatre coins de la planète et d'une baisse des salaires occidentaux de même étendue, hormis quelques nations aux rétributions déjà des plus modiques comme en Europe de l'est, et encore, ce qui ne peut pas ne pas s'accompagner d'un ralentissement progressif des échanges commerciaux internationaux, aérien et maritime, et d'une déstabilisation politique croissante des pays;

    -   Bulle monétaire: non pas par la disparition des quatre monnaies que sont $, £, €, ¥, mais de la simple perte de valeur dû à la dantesque surproduction de ces monnaies, totalement déconnectée d'un quelconque réalisme économique et s'amplifiant au fur et à mesure que ces quatre pays et unions, États-Unis-d'Amérique, Angleterre, Union-Européenne, Japon, se désindustrialisent et s'appauvrissent.

    Cette hyper-production monétaire étant dû, à l'origine, pour tenter, dès 2008, de relancer les économies et les industries de ces quatre régions et de sauver des banques qui furent les artisans principaux de cette, déjà, catastrophe économique, avec l'appui aveugle des banques centrales de ces états ainsi que d'un personnel politique incompétent, d'un dogmatisme dangereux, inflexible et extravagant.

    Ces deux bulles spéculatives sont intimement liées en raison de frontières depuis longtemps plus que perméables, béantes, entrainant l'accélération de la fuite et/ou de la ruine des entreprises occidentales, de la monté du chômage ou baisse des salaires par cette concurrence des nations à faibles coûts, suivi de la baisse des bénéfices réels de ces entreprises et dès lors, théoriquement, de celles des bourses si elles n'étaient pas soutenues par ce déferlement de monnaie et de l'achat d'actions par les banques centrales.

    Il y a un renchérissement de cette hyper-production monétaire versée  aux banques, aux bourses et, par delà, aux fonds spéculatifs sous autorité étasunienne: il ne s'agit plus de les sauver mais de retarder le plus longtemps possible leur inévitable banqueroute, conduisant à la ruine universelle mais, surtout, de différer une faillite U.S. déjà effective.

    Hyper-production permettant de prêter aux pays de l'U.E., prêts qu'ils remboursent grâce à  nos propres impôts versés ainsi, indirectement, à ces banques et fonds spéculateurs sans que les états puissent investir dans quoi que ce soit, ce qui ruine d'autant les économies occidentales.

    Nous avons là le plus bel exemple de privatisation de fait des impôts et de la privation du citoyen et de l'état de ses biens puisque, normalement, c'est à la banque centrale de prêter à la patrie.

    Ces crédits aux états sont des vols purs et simples!

    A ce mécanisme vient se surajouter toutes les autres bulles spéculatives qui, à des degrés divers, noyautent et pourrissent l'ensemble des économies mondialisées dont celles de l'immobilier et du crédit sont les plus visibles, comme en Chine ou en France.

     

    L'apparition d'enjeux géostratégiques:

     Ma deuxième erreur est liée à la précédente.

    Elle fut de concevoir que les grands enjeux géostratégiques ne deviendraient centraux que quand l'effondrement boursier en en amorcerait le processus.

    Or, nous sommes dores et déjà entré dans un mécanisme d'éclatement de bulles spéculatives tel que je l'ai précédemment défini et les événements ukrainiens nous montrent combien ces enjeux prennent  de l'importance (étant entendu que dorénavant les enjeux géostratégiques sont essentiellement commandés par des intérêts nationaux et non plus idéologiques).

    Ces événements ukrainiens montrent à tous, d’abord et avant tout, les immenses faiblesses occidentales, tant économiques, politiques, gouvernementales, morales que militaires.

    Plusieurs observations peuvent être faites, entre-autres:

    -la prise de distance progressive de l'Angleterre autant de son allié étasunien que de l'Union-Européenne, sinon son gouvernement n'aurait jamais menacé l'U.E. de faire un référendum pour ou contre la sortie de l'union;

    -la distance prise par la Turquie d'avec l'U.E. et les U.S.A. qui la fait se rapprocher de la Russie;

    -la puissance montante et maintenant incontournable de ces pays qu'avec condescendance l'Occident nomme les B.R.I.C.s;

    -les, pour le moins, déficiences politiques et institutionnelles de l'Union-Européenne, sa gouvernance impossible entre une assemblée sans pouvoir ou en ayant si peu, un conseils européen et des conseils des ministres  inutiles en raison du principe d'unanimité rendant de réelles décisions politiques improbables et la commission européenne, le gouvernement de l'union, aux membres choisis pour leurs mollesses et lacunes.

    L'ensemble de ces déficiences rendant  l'Union-Européenne impossible à gouverner et à réformer, il n'est plus que de la dissoudre..., si elle ne se dissout pas d'elle-même;

    -la détestation montante des peuples de l'U.E. pour cette union qui, en vérité, n'a jamais rien pu leur apporter que le contraire de ce qu'elle leur avait promis: de paix elle ne cherche que la guerre, ici contre la Russie (U.E. étant sans arme, sans munition, sans armée), de richesse elle n'a amené que pauvreté, chômage, ruine, déprédation et désolation, de démocratie elle ne fut qu'autocratie, ploutocratie, aristocratie en ne respectant que toujours moins le vote de ses citoyens, d'égalité entre les peuples elle n'est que domination de l'Allemagne et des U.S.A.;

    -La totale incroyance de nos édiles pour une quelconque valeur de l'Union-européenne, en cela j'en donne trois exemples:

          -Jamais, pendant les jeux olympiques, ne sont décomptés, dans les médiats, les médailles remportées par l'Union-Européenne, jamais aucun athlète ne s'est réclamé de l'union, jamais une personnalité politique de l'U.E. ne s'est, devant les caméra, enorgueillit du résultat de l'ensemble des sportifs européens;

          -La météorologie présentée à la télévision  ne fait nul part mention, hormis sur france24 d'ambition internationale, du temps qu'il peut faire ne serait-ce que chez nos proches voisins, Belgique, Espagne ou Italie;

          -Seules deux élections européennes font cas lors des journaux télévisés, celles d'Angleterre et d'Allemagne, mais quand elles ont lieu aux États-Unis-d'Amérique, le temps d'antenne dépasse, et de loin, ceux des précédentes.

    Cela nous montre bien que l'Union-Européenne n'est qu'une farce dont personne n'accorde foi, même aux plus hautes fonctions et qu'elle n'est que la pauvre résultante de la colonisation de l'Ouest-Eurasie par les étasuniens (parler anglais, hormis pour les scientifiques, la langue anglaise étant devenue langue savante, revient de reconnaitre sa position de colonisé);

    -les puissances régionales montantes, faisant ou non parti des B.R.I.C.s, comme le Brésil ou l'Afrique-du-Sud, poseront, sous peu, le problème de nombreux conflits potentiels;

    -surtout, l'incontournable Russie, détenant des ressources en matière première et en intelligence, ce qui, ironie de l'histoire, la rend centrale en remplacement de U.E.A., elle qui agit avec une grande subtilité et finesse dans sa confrontation ukrainienne avec un gouvernement étasunien ayant perdu toute mesure, esprit et force d'âme et une européenne union ne faisant que suivre les moindre de ses désidératas;

    -je me dois de rajouter une rapide note au sujet d'Israël, sujet sensible s'il en est, proche d'une dynamite de l'écrit et de la parole, quand bien même serais-je juif de par ce qu'il en est dit, d'us ashkenaze athée loin de toute religion et tradition, comme Marx, Freud et Einstein.

    Cette région a été, depuis toujours, d'un intérêt géostratégique majeur et il serait de l'avantage des israéliens et des palestiniens que, dès que la disparition de l'empire U.S. deviendra d'évidence, un terrain d'entente soit trouvé pour éviter que le conflit israélo-palestinien ne devienne, pour de proches ou lointains voisins, la bonne cause pour occuper une position stratégique de première importance (sans compter que cette situation pourrit chaque jour un peu plus l'ambiance en Europe et en France et je ne veux en aucun cas me retrouver face à des difficultés en raison de causes psycho-anthropologiques profondes et logiques que chacun des belligérants feraient bien de rechercher).

    La découverte de gaz et de pétrole au large des côtes Israéliennes et un fonctionnement psychosocial proche de celui des Anglo-saxons pourrait peut-être, aussi, en faire sens.

     

    Fin des Amériques en tant qu'union:

    La Disparition des U.S.A. représentera un problème géopolitique essentiellement en Europe, au Canada et, bien entendu, pour les étasuniens, le reste du monde se préparant déjà, parfois contraint et forcé, à cette échéance.

    Pour les européens et pas seulement les décideurs, ce sera une réelle catastrophe idéologique, bien pire que ce que put être l'achèvement du communisme et la disparition de l'U.R.S.S..

    Bien que certains pays de l'union en viennent à s'écarter de l'empire U.S., en raison de la situation en Ukraine pour l'Allemagne et, dans une moindre mesure, pour la France ou d'une Angleterre, comme je l'ai montré plus haut, qui, comprenant les faiblesses aujourd'hui patentes des U.S.A. et de l'U.E., en est à vouloir reprendre son indépendance, le centre physique et symbolique du néolibéralisme se trouve, dans l'imaginaire euromaniaque, dans les bureaux de la Maison Blanche et le long des allées de Wall Street.

    En réalité c'est l'Europe qui est la mère de cette doxa devenue extravagante, c'est l'ordre bourgeois européen, en perdant le contrôle du capitalisme depuis les cent ans nous séparant de la première guerre mondiale et en l'ayant exporté dans les Amériques depuis plus longtemps encore qui a le plus à perdre de cette fin prochaine, parce que cet ordre bourgeois est devenu ce que précédemment il haïssait le plus: d'une avidité et d'une lésinerie au-delà de toute retenue tenant lieu de toute valeur morale et de culture.

    Ainsi la bourgeoisie pourrait très bien suivre, voire suivra, en disparaissant, l'empire U.S. et le néolibéralisme dans les seules registres historiques.

    C'est la vrai raison pour laquelle la mort de Tonton Sam sera, pour un nombre important d'européens, plus encore pour nos gouvernants, un choc, un traumatisme premier: ce sera toutes les idéologies ayant structuré les pays ouest-eurasiatique depuis deux siècle et plus qui s'effaceront d'un coup quand son ultime représentation, le néolibéralisme, disparaîtra.

    C'est pourquoi nos édiles suivent avec autant d'empressement les moindres des petits désirs et caprices étasuniens: cela ne provient que de leurs angoisses existentielles, plus que de la disparition de l'Amérique, de celle de leurs structures mentales et idéologiques.

    Le Canada pourrait peut-être bien ne pas trop souffrir de cette disparition même si sa cohésion interne risquerait d'en être perturbée entre des forces centrifuges (le Québec, voire Terre-Neuve-et-Labrador demandant leur indépendance) et des forces centripètes (divers états U.S. pourraient être en quête d'un nouveau pays fédéral stable, dont l'Alaska ou certain états américains à ses frontières sud).

    L'effondrement relatif de son économie en en accélérant les mécanismes.

    Quand aux E.U.A., ruinés, même si son pouvoir politique planifie déjà les réactions violentes de ses populations en raison de leur appauvrissement, leurs anciennes traditions, pour chaque citoyen, de s'armer librement (différent suivant les états), une garde nationale qui, selon les régions, pourrait se retourner contre le gouvernement central, ceci doublé du désir, parfois ancien, de certains territoires de quitter cette union me font craindre un conflit de type sécessionniste, voire d'un éclatement de ce pays.

    Les processus de manipulation que leur armée met en place sur une base anthropologique et sociologique doublé du communautarisme traditionnel de ce pays risquerait fort d'amplifier le phénomène en une anarchisation de cette société déjà complexe, aux tendances paranoïdes.

    Ce sera la fin de l'approvisionnement de ce pays en pétrole qui en sonnera définitivement le glas, fin provenant du rejet international du dollar en tant que monnaie de réserve et, surtout, en tant que pétrodollar.

    Un temps, l'euro aurait pu remplacer cette monnaie au nom de l'état U.S., mais les gesticulations européennes actuelles contre la Russie, l'obéissance obséquieuse de ses édiles aux moindre sollicitation étasuniennes  fait que même cette option ne leur est même plus envisageable: les liens manifestes entre l'euro et le dollar, entre la Maison Blanche et Bruxelles, devenus transparents, ne peut que rendre cela impossible et même le dollar peut entrainer l'euro, la livre sterling et le yen dans sa chute.

    Ainsi, bientôt, l'euro, la livre sterling, le yen, le dollar et leur gouvernement respectif ne pourront sûrement plus que tourner en rond, dans leur quand-à-soi d'un hors jeu international monétaire et politique, chacun des autres monnaies et gouvernements s'éloignant, avec une célérité accrue, de ce quadryptique infernal.

    Ainsi ces deux places boursières centrales que sont Wall Street et la City vont voir se retirer les investisseurs non-occidentaux, voire occidentaux: les amendes hors norme que la justice U.S. à infligée à la banque B.N.P.Paribas et la prise de contrôle de la banque F.B.M.E. par la banque centrale de Chypre sur les ordres formels de la gouvernance américaine, pour des allégations plus que douteuses mais, surtout, pour voler des avoirs russes vont, sous peu, produire les effets de ce rejet total de toute la sphère économique occidentale.

     

    Les canaux:

    Il y a quatre passages entre les océans Atlantique et Pacifique/Indien:

         -le Cap de Bonne Espérance à l'extrême sud de l'Afrique;

       -le Cap Horn au sud du continent Sud-Américain, au large de l'Argentine et du Chili;

         -le Canal de Panama, en Amérique Centrale;

         -le Canal de Suez à l'est de l’Égypte.

    Ces deux caps sont de  longues routes maritimes à la météorologie incertaine, souvent violente.

    Les canaux que sont celui du Panama et de Suez offrent un passage rapide et sûr entre ces trois principaux océans.

    La disparition déjà visible de la puissance américaine, bientôt de l'empire U.S., voire de cette union américaine, qui pourrait se produire plus rapidement que nous ne l'envisageons, fera de ces deux canaux l'enjeu géostratégique central des nombreuses puissances émergentes et anciennes qui, d'ores et déjà, montrent, pour certaines, leurs potentialités.

    La France, la Grande-Bretagne, l'Espagne, le Portugal, l'Italie et la Grèce seront, autant pour de pures raisons géostratégique (Détroit de Gibraltar, Méditerranée, iles antillaises...), de leurs longues histoires, aussi que des liens plus ou moins étroits que chacun d'entre eux entretiennent avec d'anciennes colonies ou ayant une langue en partage, au centre de rapports de forces internationaux.

    Toutes ces nations seront bientôt en but à ces enjeux quelques années après que l'empire U.S. ne représentera plus que l'ombre évanescente de ce qu'il fut, il faudra à celles-ci déployer une énergie considérable pour recouvrer l'entier de leurs forces en si peu de temps, elles qui n'ont plus comme armée que des effectifs et un armement pitoyable et ont une économie au bord de la déroute.

    Cela nécessitera inéluctablement la fermeture de frontière qui, quoi qu'il en soit, et suivant ce principe ô combien humain voulant que l'abandon forcé d'un dogme s'accompagnât de l'adoption du dogme contraire, les possibilités sont grandes de voir les nôtres se clore de la plus étanche des façons.

     

    Espace et satellites:

    Qu'ils soient régionaux ou mondiaux, de nombreux conflits risqueraient fort de survenir en raison des nombreux intérêts vitaux que chacune des puissances montantes auraient à ce moment là, intérêts géostratégique survenant à la suite de l'affaiblissement dramatique des échanges et commerces internationaux.

    La guerre de 14/18 a montré comment des engins à l'origine essentiellement dédiés aux seuls renseignements, les avions, se sont rapidement mis à se chasser les uns les autres, pour empêcher ce même renseignement, puis ont bombardé les tranchées, les bases arrières et enfin les villes par le truchement des dirigeables.

    La proche banlieue terrestre où tournent les satellites sera, dès qu'un affrontement atteignant une certaine envergure éclatera et risquant de s'étendre à chaque instant, d'une importance vitale autant pour les communications que pour l'espionnage.

    Tant que cela ne concernera que des états de taille petite ou moyenne ou de belligérances entre pays aux forces dissemblables, cela ne sera pas, pour les engins spatiaux européens, d'un trop grand danger.

    En revanche, si des luttes guerrières se font jour entre des nations multiples et/ou d'importances, ces satellites deviendront d'une nécessité vitale pour les belligérants, à l'envoi comme à la destruction réciproque, la suite n'en étant que logique:

    -pour commencer, les militaires seront contraint de réutiliser les ondes-courtes, voire de revenir au morse, et tous les G.P.S. de quelque nation que ce soit seront peu ou prou rendus inutilisables;

    -les machines montrant rapidement leurs limites, l'informatique et les ondes radios pouvant facilement être brouillées, la présence humaine dans l'espace deviendra logique;

    -les vaisseaux s'armeront rapidement et deviendront plus rapides et maniables, sous forme d'avions-fusées pour ensuite se transformer en engins de plus en plus futuristes;

    -il n'est qu'à croire que les premières bases lunaires ne s'installent: quelle meilleurs angle de vue que notre si proche voisine.

    -après celui de l'air, l’apesanteur sera la quatrième armée, cela doit être pensé dans toutes ses dimensions, et celles liées aux vitesses de déplacement y sont dès lors centrales dans toutes ces nouvelles questions stratégiques et tactiques.

     

    La position future de l'Europe et de la Russie:

    Cette confrontation entre la Russie et l'Union-Européenne est plus qu'une faute et une sottise, surtout que les agresseurs sont l'Union-Européenne et les États-Unis-d'Amérique.

    Hormis sa totale et ignoble inféodation à un gouvernement étasunien qui, en vérité, n'a que faire de cette union et de nos intérêts et même, tout au contraire, ne veut, inconsciemment, que la plus totale destruction de chaque pays ouest-eurasiatique ( le "Fuck the U.E." de Madame Nuland, est très explicite dans ses origines inconscientes), hormis cela, donc, rien ne vient justifier cette haine absurde de la Russie et de Monsieur Poutine qui nous est vomie à longueur de temps et de médiats par un journalisme bienpensant et du personnel politique en berne trahissant et les peuples, et, surtout, le simple bon sens géostratégique, géopolitique et économique (avec quelle force ces unions occidentales ruinées feront-elles pression, sans armée pour l'Europe et sans plus d'économie pour toutes deux?).

    Plus encore, l'alliance de fait des U.S.A. et de l'U.E. avec un gouvernement pro et néonazi ukrainien nous montre le total délitement intellectuel et moral de l'ensemble de leurs gouvernements.

    Laissons l'Allemagne à son ancien pré carré des empires centraux, laissons les pays scandinaves à leur autarcie, laissons ceux des Balkans se démener avec leur histoire, ils entreront bien assez tôt dans le giron russe.

    Tournons-nous résolument, nous, européens du sud, avec l'Angleterre, en un arc atlantico-méditerranéen, vers ce qui est nos réels intérêts: la Mer Méditerranée en alliance avec la Russie.

    Ni confédération, encore moins union, plutôt une fédération, ou mieux, plus solide, une alliance entre des pays indépendants, aux relations sereines, aux intérêts convergents et, pourquoi pas, parfois divergents,  relations d'égal à égal aux entraides mutuelles.

    Cela dit, cette alliance avec la Russie se fera, elle est inéluctable, indépassable: la Mer Noire, le canal de Suez, la Mer Méditerranée, la position maritime au sud pour la France et la Grande-Bretagne, les anciens liens en Amérique du Sud pour l'Espagne et le Portugal, stratégiquement central en Méditerranée pour l'Italie et la Grèce et au nord, aux deux ailes est, ouest de la grande Russie, la frontière de l’Arctique de l'océan Pacifique et de l'Atlantique.

    Autant pour les russes que pour cet arc antlantico-méditéranéen, cela permettrait, pour tous ces pays, de préserver ces deux canaux, Panama et Suez, de conflits possibles, d'intensités variés, ces deux passages étant indispensables à tous et, surtout, à la bonne marche du monde.

    De diminuer les risques d'un monde pouvant partir à vau-l'eau ne serait-ce le rôle d'un arc atlantico-méditerranéen et d'une Russie alliés?

    Les voyages spatiaux ne seraient-ils pas le véritable destin de l'humanité?

     

    THEURIC

     

  • La marche du temps!

    En chaque chose et événement se confronte l'important et l'apparence.

    Le premier est ce qui fait signe du futur, le second représente les informations n'ayant juste que l'utilité de l'immédiat, voire simplement l'interprétation erronée d'une situation.

    Nous vivons une période d'accélération constante, non pas tant des péripéties et circonstances en elles-mêmes, mais de l'évolution conjointe des états d'âmes collectifs et des déséquilibres économiques.

    Là se cache le soubassement véritable du dynamisme du monde, là se trouve la réalité humaine d'aujourd'hui.

    De fait, notre développement mental a subit un coup d'arrêt depuis environ soixante-dix ans, ce coup d'arrêt fut général à l'ensemble de l'humanité.

    Ce qui ne nous a pas empêché de déployer une technologie hors commune mesure avec ce qui avait pu se créer aux temps anciens.

    Ce qui n'a pas empêché, non plus, que des peuples prennent leur indépendance, ce qui n'a pas empêché bien des passions, des cris, des larmes et des souffrances, mais quoi qu'il en soit l'humanité est resté tout ce temps figé en lui-même.

    Mais les faits sont têtus: les immenses découvertes que nos aïeux firent avec des moyens dérisoires sont ô combien plus grandioses que celles qui se sont faites depuis les années quarante.

    Ce frein historique aux causes multiples, dont la principale vient de la confrontation d'un Janus fait de deux frères ennemis, deux unions, deux démocraties, populaire et libérale (dont nous étions le centre), l'U.R.S.S. et les U.S.A. qui avait envahi le monde.

    Janus en un rêve édénique du bonheur éternel d'une économie commune pour l'un, une économie libérale pour l'autre: la mise en commun et le particulier, le collectif et l'individuel, deux des traits les plus profonds de la psychologie humaine.

    C'est cette scission psychotique qui prend fin, scission qui, en vrai, avait déjà pris fin depuis 1991 avec la disparition de l'U.R.S.S., les U.S.A. ne survivant que grâce aux crédits dont ils s'étaient pourvu par un dollar devenu valeur de réserve mondiale.

    Nous n'avons eu deux décennies de répit qu'en raison de ce florilège de crédits.

    Et cela s'achève, se termine.

    Demain.

    Demain sera de deux périodes:

    D'abord cette fantastique entrave, en rompant, déversera sa formidable énergie psychique au cœur même de l'esprit des hommes, là sera la résurgence des passions anciennes qui nous entrainèrent, nous, européens, aussi que des japonais se voulant plus Occident qu'Orient, dans deux conflagrations dont le monde ne put que suivre.

    C'est là, en son centre, qu'en trente ans c'est scindé l'humanité.

    Et ce sera, dès lors, d'avant cette double explosion guerrières que nous retrouverons, que nous retrouvons déjà une unité mentale n'empêchant en rien toutes les folies et les affres de la violence.

    C'est ce d'abord là qui me fait craindre le pire du premier temps.

    Et combien ailleurs rêvent tant d'Europe qu'ils en viendraient à en copier les pires de nos défauts passés, les pires de nos dérives?

    Nous pouvons en percevoir les débuts en persistantes tensions dans ce si haut Himalaya, rochers vertigineux aux dédales de vallées dont l'intérêt n'est là que des frustrations passés pour des bouts de roches aux valeurs succinctes.

    En vrai, ce seront les ressources que chacun cherchera pour lui-même, le manque fut de toujours l'énergie de l'action.

    Aussi pourrions-nous voir ressurgir les terribles frénésies dont nos anciens émaillèrent de tant de turpitudes l'histoire européenne si, encore et toujours, se perpétuent, par nombre de chefs de gouvernements d'ici et d'ailleurs, ces actions malencontreuses et parfois pervers qui, déjà, fait s'ébrouer d’excitation les peuples de l'ouest eurasiatique.

    Des plus folles des sociétés, les pires sont celles d'Europe, et déjà son union en agasse les nations, fous et inconscients qu'ils sont, pauvres inconséquents.

    Ensuite.

    Ensuite le génie humain reprendra ses droits et nous nous émanciperons enfin du berceau de l'humanité: la Terre.

    Notre humanité commencera alors son existence d'adulte en une longue existence de voyages et de découvertes.

    N'oubliez pas, l’Éden existe mais seulement pour neuf mois,  après commence, non pas l'enfer, mais la vie, tout bonnement la vie.

     

    THEURIC

     

     

  • Une fois n'est pas coutume...

    Une fois n'est pas coutume, je vais vous renvoyer, ô lecteurs, vers un site où, bien mieux que je ne puis le faire et bien mieux que je ne l'ai fais, vous est expliqué ce qui, dans peut de temps, se produira aux U.S.A. et chez nous.

    Sont détenteur et écrivain s'appelle Monsieur Dmitri Orlov, russe d'origine, immigré aux U.S.A. à l'âge de 12 ans, il a pu suivre le cours de l'effondrement de l'U.R.S.S. et en a tiré une série d'enseignements qu'il livre sur son site.

    Voici son adresse:
    http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/

     

     

     

    THEURIC

  • Le néolibéralisme n'est plus!

    "Mais non," diraient certains, "l'économie se porte parfaitement bien, il ne serait qu'à contempler", rajouteraient-ils, " la magnificence de la bourse!"

    Baliverne, nous sommes aux portes de la plus terrible faillite que le monde humain n'ait jamais connu.

    La France, notre pays, ainsi que de tous les pays d'où francophones et francophiles me lisent, doivent s'attendre à une déflagration implosive de toute cette économie mondialisée qui sera, sous peu, rendue à moins que rien.

    Ce seront l'ensemble des monnaies qui seront touchées en raison du nombre incalculable de bulles spéculatives qui ont enflé, centrées majoritairement sur des banques qui furent laissées libres de leurs décisions et de paradis bancaires et fiscaux que tous les décideurs décrient mais qu'aucun ne veut réduire.

    Alors, comment feront ces monnaies pour s'évaluer les unes, les autres?

    Certes, il y a des pays tels que la Chine ou l'Inde qui ont accumulé une importante masse d'or (quand notre ancien Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy, dit l'américain, à vendu une partie du nôtre contre des dollars qui ne valaient déjà plus rien), mais même de remplir les coffres des banques centrales de métaux précieux empêchera-t-il le chaos monétaire?

    L'or lui-même aura-t-il une valeur d'échange lors de cet effondrement?

    C'est pourquoi il me paraît évident que le commerce international sera largement immobilisé pour une période ne pouvant être conjecturée: les banques disparues ou nationalisées par des états en grandes faiblesses, les bourses revenues à des valeurs du plus d'un siècle passée et toutes les monnaies sans valeur relatives aux autres monnaies, pas grand chose pourra soutenir un transport maritime et aérien n'ayant plus que très peu de clients.

    Les notions d'inflation et de déflation pourraient même n'être que de peu d'intérêt.

    Les seules valeurs auxquelles pourraient prétendre chaque nation seront celles de leurs patrimoines agricoles, industriels et intellectuels.

    Je vous conseillerais, ainsi, cher lecteur, de ne partir, pour les prochaines vacances, que dans des pays pas trop éloignés du vôtre, voire même, par prudence, de ne pas trop vous éloigner de votre habitation.

    Parce que cette interruption des transports pourrait générer une paralysie de nos importations en carburant.

    Et que cette faillite universelle peut survenir n'importe quand, le système économique mondial pouvant, toutefois, tenir quelques mois encore.

    Nous devrons faire face à d'autres difficultés et il en est une qui, bien que discrète, n'en est pas moins redoutable.

    Que ce soit chez nos décideurs et gouvernants ou dans l'ensemble de la population, un déficit de maturité psychologique, ainsi que culturel et conceptuel grave, multifactoriel, s'est mis progressivement en place depuis bon nombre de décennies.

    Tout ce qui, de près ou de loin, peut ressembler à des concepts et idées un tant soit peu complexes sont rejetés, parfois avec violence, d'autres fois silence.

    Lorsque surviennent des époques telle que celle que nous vivrons sous peu, c'est l'adaptabilité de chacun et, dès lors, celle de l'ensemble de la population qui compte.

    Or, nous nous retrouverons devant des difficultés telles et elles seront à ce point inédites que ce sera à chacun d'entre-nous de faire preuve de cette adaptabilité nécessaire.

    Mais cette faiblesse, cette médiocrité de notre époque tend à réduire les capacités d’abstraction de chacun et c'est l'aristocratie d'argent ainsi que ceux les accompagnant au sein de cette doxa minimaliste, personnel politique et journalistes en vu, qui paraissent être les plus atteint de cette indolence doctrinale.

    Les commentateurs télévisuels et radiophoniques nous en fournissent tous les jours le triste exemple où, à une grande ignorance, se conjugue l'arrogance et l'outrecuidance lorsqu'ils se retrouvent au-devant d'une personnalité dont la pensée dépasse, si facilement, leurs capacités d'abstractions.

    Il est vrai que la télévision désorganise, avec le temps, le narcissisme de la personne la plus raisonnable (celle-ci sait la caméra être un miroir dont elle ne reçoit aucun reflet mais qui se divulgue sur une myriade de lucarnes en autant de fragments d'images invisibles, ne prenant vie que devant des téléspectateurs eux-mêmes ignorés).

    Cette déculturation, doublée d'une culpabilité toujours présente, héritage  dû aux deux guerres mondiales, ceci amplifiée par une manipulation culturelle étasunienne continue datant des années cinquante a provoqué une ankylose de l'envie du savoir et de la connaissance.

    L'Europe de l'ouest et l'Amérique du nord en sont les plus touchées parce qu'ils ont régressé quand  tous les autres ont progressé.

    C'est pourquoi je crains qu'il ne nous faille quelque temps, avant que des personnels qualifiés puissent prendre la relève d'un pouvoir qui sera parti à vau l'eau.

    C'est pourquoi je crains aussi et surtout des réactions violentes là où cette déculturation est la plus importante.

    C'est pourquoi, amis lecteurs, je vous ai également donné ces quelques conseils que vous pouvez trouver dans le texte précédent.

    Ceux qui, par désinvolture et dédain, sont appelés les bobos et qui, aujourd'hui, s'approprient ce terme dans ce processus naturel de reconnaissance et de différentiation  d'un mot d'abord empreint du mépris du réactionnaire et/ou raciste pour ensuite être adopté par ceux-là même pour qui c'était une injure (comme il en est pour celui de Kanak), ce seront ces bobos, donc, la nouvelle élite montante, à qui reviendra la difficile tâche de prendre et d'apprendre une gouvernance dont l'état, à ce moment là, pourrait se trouver entre une déliquescence avancée et une efficacité toute relative (toujours possible).

    Quoi qu'il en soit, cet ensemble informel fait d'individualités divers a de trait marquant et partagé cette nécessité, ce besoin de culture et de savoir qui manque cruellement ailleurs.

    Parce que se confrontant aujourd'hui à des contradictions sociales importantes ("La république bobo" de Laure Watrin & Thomas Legrand), de nature inventive, cette unité d'affinités collective, venant d'origines professionnelles, culturelles et d'échelles sociales variées est, surtout en France (Emmanuel Todd), la seule réelle puissance pouvant remplacer nos élites du temps en fin de course et gérer cet immense chantier que sera la refondation d'une société pérenne sur des bases démocratiques convenables.

    N'oublions pas le paradoxe qu'est l'économie qui est qu'elle ne se développe véritablement qu'une fois que l'ensemble les organisations, sociétés d'état et infrastructures nécessaires sont mises en place, que l'efficacité économique est donc la résultante de décisions politiques prises en amont, d'abord et avant toute chose pour que se mette en place le bon fonctionnement de la société.

    Cette bonne économie est donc une nécessité absolue pour toute société mais se doit d'être pensée comme faisant parti d'un ensemble dont la société est le centre, c'est là son paradoxe et la difficulté de sa mise en place: elle doit être pensée comme étant le résultat d'une bonne politique et, en même temps, être l'outil nécessaire pour mener toute bonne politique, cela comme œuf et poule confondus.

    C'est à la puissance publique, dès lors, de conserver l'entière maîtrise des puissances économiques et il en est de même des forces armées, militaires et policières, les trois pôles régaliens.

    Il est à noter l'affaiblissement déconcertant que ces dernières ont subit au moment même où, à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières, surgissent déjà d'intenses tensions (les événements ukrainiens n'étant là que des peccadilles).

    L'accroissement des voles avec arme et/ou violence dans de petites boutiques de quartier montrent, ainsi, autant la pauvreté de jugeote de nos bandits de grands chemins que la monté de la sotte et dangereuse agressivité d'une population pauvre de raison et d'argent, ce n'est pas dans les petits commerces que se trouve la moindre valeur.

    Les conflits maliens et centrafricains nous montrent également, de par la totale indigence de notre armée et en raison de la nécessité absolue, pour l'armée française, la première d'Europe, rappelons-le (qu'en est-il pour nos voisins?), d'agir pour protéger nos intérêts méditerranéens, combien furent, pour le moins, inconséquents nos dirigeants des dix années passés.

    L'affaiblissement de la science et de l'université européenne et, dès lors, française, est tout autant débilitant pour notre pays.

    Surtout, c'est l'amoindrissement collective des connaissances et instructions qui pose la plus claire des questions.

    Toutefois, la question reste entière de savoir si il faut choisir entre un peuple instruit découvrant sa pleine liberté de conscience et son indépendance d'esprit, toujours complexe à gouverner, ou un peuple ignorant facile à manœuvré mais toujours prompt à adopter une idéologie simpliste pouvant se révéler d'une immense dangerosité.

    En ce choix, ne serait-ce pas dans la solution la plus complexe qui, à terme, ne se révèlerait pas la plus facile à vivre et qui, aujourd'hui, nous aurait permis d'éviter nos infinies difficultés économiques?

    La situation déplorable de l'économie globalisée ne viendrait-elle pas, justement, de la sottise de nos élites globalisées?

     

     

    THEURIC

  • Effets de la crise qui vient et quelques conseils.

    Et voilà, nous sommes arrivés en fin de course, notre pays et le monde sont ruinés même si nous avons encore l'impression que tout va bien et les bourses resplendissantes.

    Une idéologie, le néolibéralisme, une union, l'Union-Européenne, un pays central dans cette union, l'Allemagne, une monnaie, l'euro, un empire finissant, les États-Unis-d'Amérique et surtout, surtout, la bêtise crasse, l'incompétence, la veulerie, l'égoïsme, le lucre d'une si grande, si large part de nos décideurs des administrations, de la politique, des banques et autres fonds d'investissement, des journalistes en vu et de tous leurs sous-fifres nous ont tous ruiné.

    Je me dois de souligner que le gouvernement de la France est de moins en moins une démocratie mais que nous semblons être sous le joug mou d'un totalitarisme d'opérette bâtie sur une V° République qui fut l'erreur magistrale de De Gaulle, progressivement pervertie par nombre de gens choisis pour leur obéissance servile.

    Cette déjà pauvre démocratie se trouve maintenant entièrement aux mains d'une ploutocratie soumise aux étasuniens, trouillarde et sotte haïssant et le peuple, et leur pays.

    Il est ainsi inutile et même contre-productif de taper sur notre Président de la République qui n'est aujourd'hui que le paravent bouc-émissaire de ces ploutocrates prenant leurs ordres aux Amériques et en Allemagne.

    Cette alliance obligée d'avec des néonazis ukrainiens que l'Europe à conclu sur ordre des U.S.A. nous montre que c'est l'ensemble des pays de l'U.E. qui ont définitivement quitté l'idée même de démocratie, bien qu'ils puissent tous en avoir le mot en bouche.

    Ne serait-ce donc le vrai visage étasunien?

    Ainsi, n'allez pas dire que la démocratie serait le réel le discours tenu par Madame Le Pen, elle qui ne paraît ne sembler n'être qu'un agent de contrôle empressé dont le rôle pourrait consister, justement, à reprendre les discours de tous les partis politique de quelque radicalité que ce soit.

    Cela se ferait-il pour les empêcher de pouvoir s'exprimer en donnant l'illusion que ce ne sont que des discours d'une droite de la droite de la droite de la droite de la droite...?

    Ainsi dit-elle une chose aujourd'hui quand, hier, elle exprimait l'idée totalement inverse.....

    Pourrions-nous considérer tout cela comme un virage à la droite extrême de l'Union-Européenne et de notre ploutocratie nationale?

    L'Ukraine en ferait-il foi?

    U.E., F.N., ...et... U.M.P. seraient-ils de même combat?

    La notion d'extrême droite serait-elle relative à la situation politique du moment?

    Combien reste-t-il de gens sérieux hormis, en politique, Monsieur Mélenchon et son Parti de Gauche, Monsieur Dupont-Aignan et Debout la République à droite, Monsieur Asselineau et l'Union Populaire Républicaine à gauche et à droite, quelque économistes, des journalistes qui se taisent au risque du chômage, de banquiers à la retraite... et, contre toute attente, peut-être, de notre Président de la République, bien mal entouré de ces représentants sensément de gauche englués, flétris par leur bienpensance et par des décennies de propagandes médiatiques et intellectuelles qu'ils subirent et firent subir par de continuels bourrages de crânes...?

    Il y a peu, ces peu sérieux y croyaient encore, qu'en est-il aujourd'hui?

    Non, Monsieur le Président, le néolibéralisme n'existe plus et n'a même jamais été qu'un songe.

    Mais le pire ce sont tous ces décideurs perdus de ne savoir que faire, se jetant dans les bras de celui qui a un semblant de début d'idée..., du moment qu'il ne remette pas en cause ni l'euro, ni l'Union-Européenne.

    Vœux pieux mais impossibles: l'euro et l'U.E. sont tous deux moribonds.

    Dès lors, ami lecteur, si cela peut vous rassurer, nous ne sommes pas les seuls en union-Européenne, loin de là, à être aujourd'hui ainsi ruinés et rares seront les pays qui, dans peu de temps, en Europe et même ailleurs, ne se retrouveront pas dans des difficultés économiques dantesques, gigantesques, pire que présentement.

    Au-moins ces difficultés nous débarrassera-t-il de ces descendants décatis des bourgeois-capitalistes d'hier.

    Quand aux U.S.A., le peuple y vivra la pire période de son histoire d'avoir trop écouter ces sirènes qui chantaient la richesse et qui l'ont ruiné.

    Dans ce pays, tout pourrait y être envisageable, coup d'état, militaire ou non, totale désagrégation, guerre civile, sécession, absorption de certains états par le Mexique et/ou le Canada ou, pourquoi pas, mise en place d'un régime communiste...

    L'Allemagne, également, est bien plus malade que ses dirigeants et son peuple l'envisagent, sans or ou presque, avec une agriculture trop intensive, une industrie qu'elle s'est empressée de placer dans les ex-pays de l'est en se désindustrialisant, des banques plus fragilisées encore qu'en Europe du Sud et en France, elle pourrait bien suivre les Amériques dans les enfers en ayant le sentiment que ce serait nous qui la tirerions vers le bas.

    L'Angleterre n'est pas mieux lotie et son futur est assez simple à percevoir, plus de bourse, plus d'Angleterre.

    Elle ne pourra rien faire d'autre que de se  tourner résolument vers la France, ne serait-ce que pour ne pas mourir de faim, son seul atout est sa famille royale qui sera contrainte et forcée de diriger le pays, ses élites politiques étant majoritairement des fondamentalistes néolibéraux.

    Son virage de réindustrialisation a été pris trop tardivement en conservant,  toujours, la doxa néolibérale et, comme l'Allemagne, garde des liens bien trop puissants avec les U.S.A..

    Sa mono-industrie boursière est nouée à Wall Street en un nœud gordien, si ce nœud est tranché, et ce nœud sera tranché, ce sera le pays tout entier qui sombrera, seules les cordes devenues ténues et allant en s'effilochant de la bourse permettent à cette nation d'encore subsister.

     

    Il faut bien comprendre qu'en France ce sera la société toute entière qui sera désorganisée, la capacité de riposte gouvernementale ou son remplacement dépendra de notre Président de la République, de sa compréhension de la situation, de sa dose de dogmatisme et de sa vitesse, rigueur et vigueur de réaction.

    Dans les premiers temps nous pourrons voir s'affoler l'ensemble des auxiliaires du néolibéralisme américanolâtres et fanatiques, ils diront et feront n'importe quoi en un délire grandissant au fur et à mesure que l'économie mondiale et celle des U.S.A. s'annihileront: journalistes affolés de la bienpensance médiatique, économistes perdus sans leur doxa néolibérale, hommes et femmes politiques effarés, égarés dans un discours qui ne voudra plus rien dire, Patrons du C.A.C. 40 et du M.E.D.E.F. hystérique qui verront s'envoler leurs puissances et leurs richesses...

    Quand chacun d'entre eux ne seraient pas pétrifiés, atterrés, sidérés en un effet semblable à un stress post-traumatique.

    Ils auront tous le sentiment de ne plus servir à rien, en cela ils pourraient devenir dangereux.

    Quoi qu'il en soit, nous assisterons à cette vacuité grandissante.

    Pendant ce temps là l'Union-Européenne se videra de sa substance, chaque état reprenant ses droits, non pas par plaisir mais juste par esprit de survie, il faudra que chaque gouvernement commence par nationaliser ses banques et ses dernières industries faillies ou il sera renversé.

    Les pays des anciens empires centraux resteront peut-être dans l'euro mais n'est pas sûr que l'Allemagne supportera longtemps une Europe du Sud, une France et une Angleterre vidés de leurs richesses.

    Cela ne m'étonnerais donc pas qu'elle  nous aide à reprendre nos monnaies respectives et nous montre d'un doigt condescendant la porte de sortie de l'union.

    Ce sera sont erreur fatale et notre plus grande chance.

    Si elle ne le fait pas, il nous faudra l'y forcer.

    La faillite universelle approche à grand pas.

    Ce sera notre chance, à nous de la saisir.

     

    Ceci dit, voici ces conseils:

    Si vous avez quelque argent devant vous, il vous sera possible d'aller voir des conseillers sérieux qui vous permettront de ne pas trop perdre de vos valeurs et argents, sortez toutefois, immédiatement, de tout placement spéculatif, quel qu'il soit.

    En revanche, ceux qui tirent le diable par la queue, n'ont pas trop le sou ou n'en ont pas du tout, ceux-là se devront de se préparer à biens des difficultés.

    Comme je fais parti de ces peu argentés je me permets de vous donner quelques conseils qui vous serviront à traverser cette épreuve, je l'espère, sans trop de casse.

    D'abord, conservez chez vous quelques centaines d'euros, dans un coin, bien au chaud, cela vous permettra de tenir avec un peu de liquide le temps que l'état nationalise les banques ruinées et que vous puissiez retirer un peu d'argent.

    Si le gouvernement ne fait pas cela rapidement, alors, quoi qu'il en sera, pauvre de nous.

    Comptez de trois semaines à un mois.

    Il vous faut aussi une réserve de nourriture suffisante pour le même laps de temps, remplissez les placards et les congélateurs.

    Faites des réserves de produits d'entretien, de shampoing, de savons, d'éponge, de batterie de téléphone, d'ampoules, de piles, de papier, d'enveloppe et de toutes ces petites choses qui s'usent régulièrement et  donc nous avons tous besoin, pour tout cela, comptez des réserves pour un ans.

    Soit le temps qu'il faudra pour que des usines pour ces chimies et petits objets pas trop compliquées à fabriquer soient rebâties et misent en marche.

    Conservez également de petites ou grandes choses pour le troc, papier, stylo, vêtement,...,..., n'importe quoi de nécessaire que vous puissiez échanger.

    Si vous avez un magasin, faites des stocks et si vous le pouvez, suivant ce que vous vendez, comptez plusieurs années, l'informatique, les plastiques, les tissus, les papiers et les métaux seront les plus recherchés.

    Il serait possible mais pas certain, les banques et assurances ayant failli, que les crédits soient suspendus, ne comptez tout de même pas là-dessus.

    Les jeunes qui ont reçu une formation de comptable, de commercial, de banquier et d'autres de ce type devrons s'attendre à changer de métier, en effet, les métiers de vente et d'argent vont tous peu ou prou disparaître, à l'exemple de l'immobilier qui, depuis trois décennies, au moins, s'est installé sur une bulle immobilière qui n'attend que l'explosion de la bulle du dollar pour exploser aussi en accompagnement des banques.

    En revanche, tous ceux qui ont reçu une formation manuelle de haute qualification, d'ingénierie, d'architecture..., voire ceux qui ont étudié les science ou la littérature par exemple..., en bac plus tant, seront, avec le temps, de plus en plus courtisés quand ce ne sera pas d'eux-mêmes qu'ils prendront les choses en main.

    (Il en faudra de l'imagination pour rouvrir des mines et en extraire minerais et charbon en préservant l'environnement, réindustrialiser le pays avec un minimum de pollution, explorer de nouvelles façon de produire de l'énergie, parce que l'effondrement de l'économie-monde sera aussi celui du commerce international et que le carburant viendra sûrement à manquer.)

    Les personnes qualifiées au chômage seront  également demandés, réclamées, même.

    Les retraités risqueraient bien d'être appelés à la rescousse pour former de métiers oubliés mais nécessaires cette immensité de jeunes et de moins jeunes qui n'aurons aucune réelle qualification.

    Il faudra que chacun prenne les affaires en main de manière aussi bien individuel que collectif, l'entraide se devra d'être centrale.

    Surtout, nous devrons profiter de cette remise à plat de toute notre industrie pour repenser chacune de nos approches en en étudiant tous ses aspects bénéfique et néfastes.

    L'agriculture sera aussi touchée, ne serait-ce qu'en raison d'une diminution, voire d'une disparition des produits phytosanitaires.

    Toujours, en effet, la question de ce qui se produit en France et dans les proches pays.

    Nous risquons d'avoir  une agriculture bio contrainte et forcée avec des hectares de sol délavés d'avoir été de trop traités, trop peu productifs.

    Le problème en sera la baisse de production et, dès lors, la hausse du prix de la nourriture.

    Le défrichage s'avèrera nécessaire.

    Le manque de carburant sera là encore crucial, autant pour les machines agricoles que pour le transport, les trois grandes agglomérations, Paris, Marseille, Lyon, seront touchées par une diminution de l'arrivée de nourriture et pourquoi pas d'une disette pour les plus pauvres.

    Faudra-t-il aménager des trains  voyageurs, voire des T.G.V.s pour remplacer la myriade de camions qui ne pourront plus rouler?

    Serons-nous contraint à un retour de certains travaux agricoles manuels?

    Ce manque de carburant génèrera la ruine d'un certain nombre de grands magasins et le retour des boutiques de centre-ville.

    Mais pour tout cela, là encore, il faut du temps de mise en place.

    Les deux composantes centrales de notre proche futur, liées l'une à l'autre, seront, dès que l'effondrement de l'économie-monde sera patent, la désorganisation de notre pays et la débandade de nos élites et décideurs.

    De l'ensemble du personnel politique, il y aura deux type de réactions possibles, soit une compréhension plus ou moins rapide de la situation réelle, soit la continuation du déni et rejet de la-dite situation, je crains que ces derniers seront largement majoritaires.

    C'est pourquoi je pense que nous ferons face  à une désorganisation administrative et  sociale de notre société.

    De plus, dès lors que le pouvoir politique se décidera à réagir , il lui faudra faire le ménage du personnel le plus incompétent, ce sera une majorité de la haute  administration et P.D.G. des services publique, privatisés ou pas, qu'il faudra remplacer ou mettre  sous contrôle.

    Cette catastrophe qui vient est, en réalité, notre plus belle chance, même si nous devrons traverser une période difficile et  compliquée.

    La comprendre est d'importance, s'y préparer aussi.

     

     

    THEURIC

  • Début d'essai théorique des difficultés de se faire entendre!

     

    Toutes les informations font sens, en cela leur vide et leur plein renseigne et instruit.

    Toutefois, comme souvent, une information peut faire paraître divers interprétations plausibles, possibles ou probables, les trois dimensions du doute et du choix bien pesé.

    Le plus complexe réside dans la distance que doit conserver l'observateur avec ce qu'il doit observer, d'autant plus lorsque cet observateur a, avec le sujet, un lien affectif.

    Il n'a plus, dès lors, d'autre possibilité que de comprendre ses liens.

    Mais n'y aurait-il pas, toujours, un lien affectif quelconque entre l'observateur et le sujet, ne serait-ce les raisons qui firent qu'inconsciemment cet observateur ait choisi ce sujet d'étude?

    Le symbolique ne serait-il pas le lien que chaque être humain tisse avec le monde depuis des temps immémoriaux?

    Le symbole est le socle constitutif de notre psyché depuis que l'ancêtre de nos ancêtres eut vu le jour.

    Le symbolique et la mémoire seraient, dès lors, tous deux, au centre de ce secret bouillonnement qui nous feraient cultiver notre futur par nos choix multiples aussi que des événements et rencontres dignes de pures synchronicités.

    Symbolique et mémoire seraient ainsi au cœur de ce type de liens affectifs.

                        ................

    "On ne peut pas ne pas communiquer", disait Monsieur Watzlawick, de l'école de Palo-Alto.

    Mais qui disait: "la communication tue le dialogue"?

    La communication tue-t-elle vraiment le dialogue ou ne serions-nous pas continuellement en train de communiquer et de dialoguer en en forgeant ainsi la vérité partagée?

    Pouvons-nous nous passer de dialogue lorsque nous communiquons, pouvons-nous nous passer de communication lorsque nous dialoguons?

    Communication et dialogue, seraient donc de ses deux nécessités incontournables de chaque être humain autour desquelles que se construit la vérité.

    Quelle grande puissance que ne peut qu'être une vérité partagée par tant de personnes depuis deux siècle au moins (l'économisme dogmatique), quelle énergie psychique représente la simple idée de sa prochaine disparition, quel choc lorsqu'elle ne sera plus, quel traumatisme, même.

                       ..................

    De fait, chaque vérité n'est que transitoire et se bâtit continuellement pour expliciter, pour rendre sens au réel en permettant à chacun d'entre-nous d'appréhender la réalité.

    Parce que l'être humain est un être de sens, d'abord et avant toute autre chose avec, central, le symbolique indépassable mais d'une immense souplesse.

    La pire des craintes, des angoisses est celle partagée par tous, quel qu'en soit la cause, toutes ces causes collectives ne se résumant qu'en la crainte de voir son monde disparaître et devenir, ainsi, sans sens.

    Voit-on donc les gesticulations de tant de décideurs s'engluant encore plus dans cette toile d'une crainte compréhensible parce que la disparition de l'économie mondiale et de l'empire américain leur fera perdre le sens d'un monde déjà, pour eux, insaisissable.

    Tout cela si bien partagé par tant de gens hormis ceux qui, de leur assiette vide, se voilent l'esprit en pensant que leurs seuls sauveurs ne pourraient être que des braillards se donnant du parfum d'une extrême-droite elle aussi dores et déjà en finitude.

    Il y a aussi, pour d'autres, la pertinence du jeu politique et social, nécessaire parce que humain, qu'ils y participes ou qu'ils en soient pantins, pour essayer de sauver ce qui peut l'être en vaines tentatives.

    D'autres encore cherchent à trouver des réponses à des questions qui bientôt n'auront plus lieux d'être, ces mêmes questions  posées à un présent d'appauvrissement, bientôt pire, sous peu, lors de la faillite universelle.

    C'est cette bientôt faillite qui fait le silence de tant d'hommes et de femmes qui m'afflige tellement.

    Un couple d'amis en a même passé une nuit blanche de ne m'avoir écouté qu'un court instant.

    Je préfère encore qu'ils n'aient souffert de cette seule nuit blanche et de quelques alarmes que de l'épouvantable désarrois qu'ils éprouveront quand leur monde basculera.

                       ........................

    Ce qui me navre surtout c'est que je sais combien l'humanité incessamment souffrira de cet infini manque de prévoyance dont seul, peut-être, les russes auraient compris la pertinence.

    Serait-il envisageable que cette haine des russes que montre nos décideurs viendrait de là et de seulement là, dans l'étape du deuil qu'est la colère?

    J'en suis convaincu!

    Il n'est pas que du présent qu'il faut porter au centre de la communication et du dialogue, ce qui fait réellement sens aujourd'hui ne peut qu'être notre proche avenir, l'aujourd'hui n'étant plus que l'ombre d'un univers en phase de basculement.

    L'advenir est ce qui compte mais l'avenir nous est d'une extrême dangerosité, c'est pourquoi nous devons absolument l'estimer à sa juste mesure, celle des grands chambardements!

    Mais c’est notre présent qui nous en montre et nous en formule le cours si nous percevons les signes, parfois infimes, qui produirons cette marche en évolution future!

    Nous nous devons donc d'observer le présent pour en estimer un futur qui, quoi qu'il en soit, ne pourra qu'être chaotique.

    De quoi demain sera fait?

    Question pertinente et déjà pesante, devenant terrible si, dès maintenant, nous ne nous la posons pas!

     

     

     

     

    THEURIC

  • Nouveau Marché Transatrantique ou le Dérisoire du Désespoir.

    J'aime les utopies les plus absurdes quand elles ne viennent pas rendre ma vie invivable, autant les laisser aux autres, c'est hypocrite, je le conçois.

    C'est pourquoi je n'aime pas ce dérisoire mais dangereux Nouveau Marché transatlantique  qui ne fera qu'affirmer qu'un peu plus notre dépendance culturelle, symbolique, économique, politique, linguistique et institutionnelle à un empire déjà vieillard et moribond en quelques seuls siècles d'âge.

    Déjà que nous suivons, que nous nous laissons entrainer dans ces dérisoires (parce que tout cela est dérisoire) mais dangereuses aventures guerrières en Syrie, en Ukraine et bientôt ailleurs, que nos gouvernements et journalistes aux ordres suivent avec l'empressement du valais suivant son maître.

    Déjà que nous nous retrouvons avec et sommes pollués d'un pauvre sabir anglo-américain dont même les élites intellectuelles anglaises se désolent.

    Déjà que la France et une large majorité de pays de l'Union-Européenne sont dès aujourd'hui ruinés d'avoir trop suivi les plus mesquins désidératas d'une ploutocratie française, européenne et américaine et d'avoir voulu, hier, sauver des banques et des fonds spéculatifs qui maintenant crèvent de leurs excès.

    Déjà que nous nous retrouvons en but avec un euro € incohérent qui ne fut que le rêve collectif d'avoir une monnaie ressemblant au dollar $, rêve déjà ancien de vouloir être l'énième état U.S., même rêve que les japonais et leur yen ¥, rêve faisant écho à celui des américains qui depuis si longtemps auraient voulu être anglais à la place des anglais, d'être l'empire à la place de l'empire, d'avoir une livre sterling £ à la place d'un dollar $.

    C'est cela le secret inconscient de ces monnaies, d'un vouloir collectif d'être le pays ou les unions qu'aucun d'eux ne sont et ne pourront être un jour: £; $; €; ¥.

    C'est de ce rêve impossible dont nous nous réveillerons un jour, l'ivresse fut forte, la gueule de bois terrible.

    Nous nous en réveillons, l'ivresse fut excessive et la gueule de bois en est réellement terrible.

    Et nous pouvons contempler combien de nos têtes pensantes prises dans un étau.

    Oui, ami lecteur, nous sommes entrés dans l'ère du dérisoire désespoir, courte ère qui voit tous ces gens bien intentionnés s'embourber avec zèle dans de méphitiques marais en pensant y trouver des chemins d'espérances et de certitudes quand ils ne s'engluent que dans la vide puanteur de la débandade et de la défection, que du n'importe quoi porté aux pinacles.

    Mais tu, parce qu'ils savent que cela ne pourra pas nous plaire.

    Nouveau Marché Transatlantique, ils font ça dans notre dos, en le cachant, en le taisant, en en faisant secret, comme un enfant faisant des bêtises et craignant quelques gronderies, comme un bandit préparant de ses mauvais coups au loin de la justice, comme le coupable se cachant de ses ignominies.

    Alors, que nous prépare donc cette administration d'une Union-Européenne aux mains des allemands et des étasuniens essayant de sauver leurs maîtres ruinés de leur banqueroute assurée?

    Que veulent échanger les allemands contre nos économies qui seront définitivement livrées pieds et points liés à ces étasuniens?

    Leurs marchandises qu'ils ne peuvent même plus vendre à des chinois qui voient leurs usines quitter leur pays pour trouver ailleurs des salaires plus insignifiants?

    Marchandises qu'ils ne peuvent même plus vendre à des européens au bord de la débâcle?

    Mais les américains, eux-mêmes, peuvent-ils encore acheter quoi que ce soit, eux qui se sont brisés à force de crédits absurdes disséminés partout sous forme de subprimes et de titrisations qui ont pourri les banques du monde entier en ruinant par là même les peuples et les états?

    Et les étasuniens ont-ils encore de quoi nous vendre, eux qui ont, les premiers, délocalisé usines, fabriques et centres de recherches, se sont vidés de tout ce qui pouvait faire un tant soit peu l'économie, eux dont les banques, en semblance de richesses, ne sont plein que du vide abyssal des rentes d'une bourse au faîte de sa prochaine chute, eux qui sont toujours infectés de crédits épars et nombreux dont ceux sur l'immobilier n'était que la pointe immergé d'un iceberg n'attendant qu'une vague pour se renverser?

    Eux qui ne sont même plus capable d'entretenir l'armée de leur empire et sont contraint de faire appelle à des mercenaires, quand nous savons ce que Monsieur Machiavel en pensait et disait comme signe de faiblesse des états et de fin des puissances impériales.

    Alors, ami lecteur, contemple avec moi cette pauvre et dangereuse dérision que peut être cette espèce d'accord inepte que je ne peux comprendre que comme une tentative ultime et ridicule de préserver d'une inéluctable faillite deux unions qui se voudraient n'être qu'une en un songe faustien.

    Ce Nouveau Marché Transatlantique n'est que du dérisoire désespoir!

    Bien que misérable, il n'en est pas moins sinistre!

     

     

    THEURIC

     

  • Voici venir le temps de la radicalisation.

    Oui, voici venir le temps de la radicalisation.

    Ô, bien sûr, je peut faire erreur, ne pas avoir compris ce qu'il se passe, ne pas avoir compris ce que je ressens, ne pas avoir compris les dynamiques de l'époque.

    Mais je ne serais pas étonné qu'à ces élections européennes de bonnes surprises éclairent les visages de messieurs Mélenchon, Dupont-Aignan et Asselineau.

    Certes, nous fut bombardé, pour ces élections, d'inconnus groupuscules tel que Espéranto et d'autres aussi ridicules, plus ridicules, même, qui sauront piocher quelques voix par-ci, par-là pour affaiblir ces trois partis que sont le Front-de-Gauche, Debout la République et l'Union Populaire Républicaine.

    Alors, si votre cœur penche à gauche, votez pour le premier.

    Si vous êtes gaulliste, comment ne pas mettre son bulletin de vote pour le second.

    Et si vous pensez qu'il faut définitivement abolir l'Union-Européenne, le troisième ne pourra qu'être votre choix.

    Enfin, si vous pensez que cette Union-Européenne ne peut qu'être que la seule solution à tous nos problème, trois autre possibilités s'offrent à vous: P.S., U.D.I., U.M.P..

    Le F.N.?

    Quel importance a ce parti sinon celle qu'il se donne en faisant continuellement le jeu de l'U.E. en nous faisant croire du contraire, en essayant de mimer ses viles et exécrables ancêtres et surtout, en tremblant devant le risque de disparition de son réel chef et créateur, Jean-Marie Le Pen.

    Oui, voilà le temps venu où les radicalités s'exprimeront.

    Il y a eu trop de mensonges, trop de trahisons, trop de cachoteries, y furent-ils forcés, peut-être, mais quand bien même, les résultats sont là, plus personne ne veut plus de la classe politique actuelle.

    Qui veut, en vrai,  encore de l'Union-Européenne sinon ceux qui ont peur de ce qui arriverait si elle disparaissait, sinon ceux qui y ont quelques intérêts, sinon ceux qui ont l'impression qu'ils pourraient en avoir quelques intérêt, sinon ceux qui ne pensent pas que l'Europe puisse exister sans son union, sinon ceux qui ne comprennent pas que ce que l'Union-Européenne leur permet de faire pourrait se faire sans elle?

    Ce qui pourrait nous fasciner le plus c'est cette unanimité de nos décideurs euromaniaques, leurs discours semblables si bien partagés, de ce sentiment donné d'une similarité de pensée et de conception, c'est partout dans les gouvernements de cette union, mais surtout au sein même de l'Union-Européenne.

    Or cela ne peut être que d'une unanimité de façade, parce que l'histoire le montre et notre psychologie si humaine aussi.

    Principalement quand un groupe de personnes dirige un pays, une union ou n'importe quoi d'autre sans en être élu et n'a pas un réel chef sur qui s'appuyer, se référer et obéir, toujours les intérêts divergents, les intrigues et les cabales se mettent en place et les complots s'installent.

    Et même si une puissance étrangère chapeaute ce groupe, chacun, chaque clan, chaque coterie fera tout pour tirer le plus d'avantage pour lui seul.

    Il ne peut en être différemment pour une bureaucratie d'une union sans réels élus pour les maintenir à leur juste place, quand des chefs de gouvernement ne leur rendent visite que parce qu'il le faut bien ou qu'ils ne se retrouvent entre eux que pour se disputer de tel ou tel problème les laissant toujours en désaccord.

    Alors seule cette administration tranche, elle tranche n'importe comment en laissant tous les gouvernements dans les pires des mélasses, hormis celui qui a pu se désigner comme dirigeant en chef, ici l'Allemagne, elle a pu se désigner, elle l'a fait, elle ne pouvait pas faire autrement, elle n'a pas eu tord bien qu'elle en ruine tous ses voisins.

    Alors parfois, alors souvent, c'est elle qui tranche, pour ses propres intérêts, ses seuls intérêts, ce qui n'est pas normal mais logique.

    Et si, de plus, cette union est décorée d'une assemblée fantoche... mais qu'il faut tout de même élire.., ne faudrait-il pas, absolument, qu'elle fasse le plein d'élus empêchant cette administration inepte de faire ce que bon lui semble?

    Ne devrions pas déposer notre bulletin de vote au nom de l'un de ces trois partis sus-nommé?

    Parce qu'une administration comme celle-là est-elle digne d'être désignée comme telle, fait-elle preuve d'une quelconque efficacité, est-elle probe et honnête?

    Alors, revenons à ces coteries, à ces clans et à ces individualités aux recherches de privilèges et de faveurs.

    Toujours, c'est lorsque se fragilise ce qui leur permet d'obtenir leurs prébendes aux désavantages de ce pays, de cette union, de ce n'importe quoi d'autre, que les désaccords, les querelles, les intrigues, les cabales, les complots deviennent les plus virulents et violents, que les haines deviennent les plus tenaces.

    Cela fait fuir l'homme de bien qui, de toute bonne foi, fait son travail au mieux en servant ce pays, cette union ou ce n'importe quoi d'autre.

    Ne reste plus là que les gens aux intrigues et complots qui intriguent et complotent les uns contre les autres.

    Mais restent leurs ennemis, tous ceux qui veulent leur retirer ce qui fait leurs privilèges et leurs faveurs qu'ils haïssent et craignent à la fois.

    Ceux que nous devons élire!

    Alors, de tous ceux-là de cette administration, quel sera celui, quel sera le clan, quelle sera la coterie qui, par ses agissements, ses décisions, ses folies détruira le pays, l'union ou le n'importe quoi d'autre qu'il avait sous une responsabilité qu'il a abusé et leurré pour de ses seuls avantages?

    Quel sera ce plus fou que les autres pour détruire ce qui le nourrissait?

    C'est cela que nous montre l'histoire et cette psychologie si humaine et ces deux unions de chaque bord de l'Atlantique, en relation de subordination, souffriraient-elles toutes deux des mêmes maux?

    Lequel pourrait détruire l'autre, pas par vilénie mais par appât du gain et plus encore, par pure sottise, ou alors cela ne viendrait-il de cette banque ou d'une autre où ne pourraient qu'exister, sûrement, les mêmes faiblesses?

    Ou bien tous trois ne s'effondreront-ils pas par le propre poids de tant de temps passé à autant de fadaises, d'inepties et d'incompétences, ne mourront-ils pas de leur belle mort d'avoir accumuler autant d'inconsistance, que du vent, certes, mais soufflant encore avec un peu de force?

    Sont-ils encore aussi dangereux que cela?

    Peut-on faire des paris de savoir lequel des trois en premier rendra son dernier soupire, d'où sortira le dernier râle?

    Qu'en cela et en d'autres j'aie tord ou raison.

     

     

    THEURIC

  • Mécanismes de revouveaux, optimisation de pré-rupture.

    Il en est pour chacun de nous, en cette époque pas encore réellement inquiétante mais déjà tant chaotiques, de ne pas percevoir, pour des raisons ou d'autres, la singulière, troublante et réelle marche du monde.

    Ainsi m'en est-il de ma perception que peut avoir le personnel politique français et économique, de la position délétère de notre pays au sein de l'Union-Européenne.

    Je ne serais pas surpris que dans les pays anciennement de l'ouest, une approche similaire  soit en marche

    Ainsi, je n'avais pas compris que frémissait, chez ces élites et élus, depuis peu de temps, l'idée qu'il puisse survenir la disparition de cette union ainsi que de l'euro, que cela commençais, même inconsciemment, à devenir envisageable pour nombre d'entre eux, en accroissement continue.

    Je ne sait pas de ce qu'il pourrait en être du monde journalistique.

    Toutefois, nous ne sommes pas encore parvenu pleinement, loin s'en faut, aux compréhensions, acceptations, orientations, choix et actions nous démontrant la pleine et entière conscience de la majorité de ces élites et élus de la fin prochaine de l'U.E. et de l'€.

    Ce n'est pas seulement de la gauche dont je fait référence, du Parti-Socialiste, du Président de la République Française, Monsieur François Hollande ainsi que de son gouvernement.

    A droite comme à gauche, chez les radicaux comme chez les conservateurs, cette compréhension frissonne, tremblotte, bruisse à peine mais bruisse quand même.

    Comme je l'avais montré dans : "Essai de réflexions théoriques sur les égarements de nos élites nationaux et internationaux.", un certain nombre de ces élites et élus sont dores et déjà dans un processus de deuil, à savoir déni, colère, marchandage, dépression, acceptation, tel que la définit Madame Elizabeth Kübler-Ross.

    Or, il me semble, et ce après avoir écouté l’interview de Monsieur Michel Rocard, premier ministre en 1988 sous le septennat de Monsieur François Mitterrand, y exposant hier son assurance quand à la disparition de l'U.E. et de l'euro, idée qui le désolait, que ce deuil est bien plus avancé que ce que j'en pensais au sein des représentants des partis politiques dits de gouvernement et d'économiste néolibéraux, être sûr de la fin de l'U.E. et de s'en désoler n'est-il pas une façon de marchandage?

    L'U.P.R. a ainsi accueillit, en son sein, Monsieur Brousseau, économiste ayant, il y a peu, démissionné de la B.C.E., la banque centrale européenne, U.P.R., parti politique militant pour la sortie de l'U.E..

    Il en est de même du peuple ainsi que de chacun de nous le composant qui, en un processus inconscient, vivons ces cinq étapes du deuil de devoir quitter un mode de penser qui s'était progressivement élaboré depuis plus de deux cents ans, ce que je nomme l'économisme dogmatique: "idée n° 7): Les dualités complexes: l'économisme dogmatique.".

    Il en est toujours ainsi lorsque vacille un dogme, s'effondre un empire, s'achève une période, les plus intelligents et les plus malins quittent le navire, les premiers d'avoir enfin compris qu'ils s'étaient fourvoyés, les seconds de sentir qu'il sera bientôt dangereux de rester avec les derniers représentants du système moribond.

    Il y a donc une pré-création d'un mécanisme de renouveau avant même que le système ne disparaisse.

    Nous entrons dans ce processus de basculement intimement lié à l'achèvement de toute période, où nous voyons un certain nombre de ceux qui participaient précédemment à ce système ancien évanescent s'en détourner, pour rejoindre ceux qui, préalablement marginaux, représentent les débuts d'une future rénovation sur de nouvelles (parfois anciennes) bases.

    Ainsi, lorsqu'il y a rupture des bases anciennes, lorsque, pour des raisons internes au développement d'une structure, d'une organisation, d'un organisme, il se produit une rupture interne à celles-ci en raison même des contradictions provenant de leurs développements et évolutions antérieurs, il se produit, peu de temps auparavant, l'apparition d'un début de réponse adaptée à la dite rupture, sinon il ne pourra que survenir la disparition des ces anciennes structures, organisations, organismes.

    Il en est ainsi des nations.

    Je conçois facilement d'être considérer comme traitre à la pensée anti-néolibérale que de montrer qu'au delà de la prochaine disparition de l'Union-Européenne, de la ruine de l'économie-monde et de l'annihilation de la puissance, voire du pays que sont les États-Unis-d'Amérique, nous nous devrions de nous demander quels seront ceux qui, de nos décideurs, auront rapidement, à cet instant, compris la réelle situation et agiront en conséquence.

    Parce que nous n'aurons, à ce moment là,  que peu de temps pour  nous retourner et conserver même une partie réduite de ceux qui nous gouvernent en France nous fera gagner, pour dire le moins, de bien précieux mois.

    Je conçois aussi de pouvoir être considérer comme traite en raison de ce qui, pour moi, importe principalement: la rapidité de réaction des édiles.

    Cela dit, je ne voterais pas pour les partis politiques dit de gouvernement, P.S., U.D.I., U.M.P., et, surtout pas, pour leurs petites mains du Front-National, ces quatre partis représentant, quoi qu'il en soit, la semblance d'une gouvernance actuelle et leurs divers soumissions.

    Il en est un autre de ces signes annonciateur de cette rupture prochaine mais ce ne sont pas les vitupérations culpabilisantes de personnalités telles que messieurs Giesbert ou Attali, du seul ordre du désespoir dû à la prochaine disparition du monde qui les avait construit et leur avait offert la place sociale qui est leur en une sorte de reconnaissance du ventre.

    Non, il s'agit d'un processus d'un autre ordre que je n'ai découvert qu'il n'y a que très peu de temps et que je nomme : "optimisation de pré-rupture".

    Ce processus, à comprendre, est plutôt logique.

    Cette rupture d'un système social survient lorsque les contradictions internes à ce système sont maximales, ce que nous vivons actuellement.

    Or, ce sont ces contradictions internes qui déstabilisent le-dit système et plus ces contradictions s'expriment, plus ce système est déstabilisé.

    Dès lors, plus le temps passe, plus cette relation destructrice entre les contradictions et les déstabilisations induites s'accentuent:

    Ce système génère, en interne, ses propres contradictions entrant en conflit avec la logique de son organisation, contradictions provenant de cette organisation.

    Organisation et contradictions sont consubstantielles de ce système, nous pouvons percevoir combien cela est vrai lorsque nous considérons le développement de la pensée bourgeoise jusqu'au néolibéralisme moderne.

    C'est parce que l'organisation de ce système agit sur son milieu de telle façon que le milieu, à son tour, agit sur l'organisation de ce système en un processus en boucle continue, comme il n'y a pas de réel moyen d'en contrôler la dynamique, cette boucle continue génère progressivement des contradictions déstabilisantes, les crises.

    Ces contradictions créent des perturbations qui, de façon récurrente et régulière, engendre des blocages évolutifs (le crash de 1929) où l'on voit ce système ne plus être adapté à lui-même, fonctionnant, dès lors, de façon ineffective (la grave crise des années trente).

    Il y a crise le temps que prend ce système à se réadapter à lui-même en se re-configurisant, dans le même temps, il détruit, par un ensemble de mécanismes qu'il induit, une partie matérielle et/ou symbolique de ce qui avait été préalablement bâtit, par des guerres, des ruines économiques, des renversements de pouvoir..., tout en conservant l'essentiel de son intégrité sous la forme de son organisation et de ses contradictions potentielles qui lui sont liées.

    Il est donc à noter le retour en arrière nécessaire créé par ces destructions pour permettre la mise en place de ces nouvelles configurations (les destructions dû à la deuxième guerre mondiale).

    Ce système doit donc inventer de nouvelles configurations internes lui permettant de poursuivre son développement en complément des formes internes anciennes qui étaient et restent la cause de ces contradictions (l'ensemble des décisions nationales et internationales prisent à la sortie de la 2ème. guerre mondiale puis remisent en cause dans les années soixante-dix en réponse, déjà, d'une crise interne).

    Il s'agit donc là de crises adaptatives récurrentes et naturelles qui, bien qu'elles aient détruit à chaque fois une partie de ce qui avait été préalablement bâti, n'en conserve pas moins une part substantielle de cette transformation du milieu que ce système avait fait s'ériger dans cette relation de ce milieu avec ce système.

    De crise adaptative en crise adaptative, les déstabilisations se font plus rapides et, dans le même temps, en une apparence de paradoxe, le système parvient à son fonctionnement optimum puisque, à chaque fois, ce système adopte de nouvelles configuration lui permettant un fonctionnement plus efficace dans un milieu qu'il a lui-même façonné.

    Il arrive un moment où les contradictions internes deviennent si puissantes avec ce fonctionnement tant efficace et les déstabilisations se font si importantes en une temporalité à chaque fois plus courte que plus aucune nouvelle configuration ne peut permettre à ce système de se perpétuer.

    Ce système s'effondre alors par lui-même puisqu'il se trouve dans l'impossibilité de trouver, d'une quelconque façon, de nouvelles configurations qui lui serviraient à perdurer.

    L'époque actuelle nous en fournit un bel exemple où nous voyons les crédits se faire, en Europe, logiquement pour la levée de fond des sociétés économiques et pour les achats de biens des particuliers, mais maintenant, également, pour le simple fonctionnement des états.

    Nous voyons aussi les investissements ne plus s'effectuer quasiment essentiellement que pour les seuls investisseurs.

    Nous pouvons dire qu'il y a optimisation des crédits et de l'investissement puisque les intérêts sont ponctionnés pour permettre aux investisseurs d'investir, pour l'essentiel, sur les autres investisseurs par l'intermédiaire des fonts spéculatifs et des banques.

    C'est ce que j'appelle l'optimisation de pré-rupture ou: "Ce qui est parfais disparaît!".

    L'accélération en extension que nous vivons est dû à un ensemble de facteurs dont les plus importants sont l'explosion démographique depuis près de deux siècles, tous les moyens de communication et de déplacement qui se développe tant en nombre qu'en vitesse, l'accroissement vertigineux des découvertes qui génèreront, bientôt, des découvertes fantastiques et, parfois, dangereuses..., tout cela intimement lié aux effets du développement de ce système bourgeois, capitaliste et, maintenant néolibéral, dont nous sortirons sous peu en inventant un nouveau système qui se révèlera, lui aussi, avoir des composants contradictoires créant des déstabilisations récurrentes.

    Réservons cela à nos lointains descendants et penchons nous, dès à présent, sur cette plus que crise que nous traverserons bientôt et dont, en France et chez nos proches voisins, nous sortirons sans trop de difficultés si nous sommes nombreux à comprendre ce à quoi nous nous confronterons.

    C'est pourquoi ce que nous devons saisir c'est ce que nous allons prochainement vivre ne sera en rien une crise mais ressemblera plus à quelque chose de l'ordre d'une mutation rapide et chaotique.

    C'est pourquoi il est essentiel de nous y préparer.

     

     

    THEURIC

     

  • Voici une autre de mes erreurs: Monsieur Asselineau en une erreur inverse.

    Médiapart a présenté Monsieur Asselineau comme d'extrême droite, je croit que ce journal fait fausse route, il est de la droite bonapartiste, soit de la droite radicale, ce qui est tout à fait différent.

    C'est un contre-sens digne d'ignorants que de confondre radicalité et extrémisme, l'un allant chercher sa réflexion et son action à la racine des choses, l'autre s'égarant dans les excès, les débordements et l'outrance.

    Pour autant, je vais m'éloigner, du moins en pensées et en écrit de cette personne ainsi que son parti puisque je n'ai aucun contacte avec eux, ni avec aucun parti, d'ailleurs, mais pas pour les mêmes raisons qui firent le refus de Médiapart de lui donner un espace d'expression.

    Toutefois je n’ôte rien de ce que j'ai pu écrire sur lui et son parti dans mes textes précédents.

    Pourquoi donc je lui retire mon crédit?

    J'avoue que pour l'instant je ne pourrais pas en donner de motif convainquant, c'est juste un sentiment, une intuition, peut-être le peu de cas qu'il fit, dans son blog, des affaires ukrainiennes...

     J'ai écrit là des SOTTISES!

    Médiapart n'est, en fait, que l'un des médiats à la doxa pro-Union-Européenne, sans même que ses journalistes comprennent qu'ils soutiennent la même idéologie, le néolibéralisme et l'anti-néolibéralisme, soit l'économisme dogmatique, contre quoi ils pensent lutter.

    Comme je l'ai déjà expliqué, une croyance et son anti-croyance sont de même nature.

    idée n° 7): Les dualités complexes: l'économisme dogmatique.

    C'est là que se trouve toute la complexe situation de notre époque et Médiapart, en tant que médiat, en est un bel exemple.

    Comme une immense majorité de nos élites et de ses représentants, ses journalistes ne peuvent pas songer un seul instant que l'Union-Européenne puisse être irréformable et que, de plus, elle court à sa perte.

    Sa perte n'étant due qu'à celle des U.S.A. accompagnant celle de l'économie-monde.

    Mes textes suivants et, dès lors précédents, la conformation des blogs rendent dyslexique, montrent un certain nombre de ses mécanismes.

    La position de Médiapart au sein des médiats français est dès lors passionnante.

    Son sens le plus précis se trouve au sujet suivant qui expose les raisons de l'agressivité et du rejet de la moindre pensée de la disparition possible de l'Union-Européenne comme étant un processus naturel que peut être celui d'un deuil.

    Essai de réflexions théoriques sur les égarements de nos élites nationaux et internationaux.

    Parce que dire qu'un parti est d'extrême droite quand il ne l'est pas est agressif.

    Je n'ose songer que d'autres raisons puisse se cacher au sein de ce médiat, étant donné qu'il est l'un de ceux qui se sont créés pour contrecarrer la continuelle bienpensance déversée dans bien d'autres couvertures médiatiques.

    Serait-ce ne serait-ce que possible?

    En revanche, je ne retire rien de ce que j'avais écrit au sujet des partis réellement radicaux qui sont, comprennent et agissent à la racine de la situation.

    Et l'U.P.R. est, de jure et de fait, dans son approche de la situation politique de l'Europe et de la France, à la racine de la situation.

    Il est toutefois à regretter qu'aucun parti ne pose, même en postula, la ruine universelle, ce que, toutefois, je comprends quand nous pouvons contempler combien  la simple idée de quitter l'U.E. génère déjà d'excommunications.

     

     

     

    THEURIC

  • L'étrange sentiment de vivre la fin d'un empire.

    C'est, en effet, un étrange sentiment qui m’étreint que de contempler la désagrégation de l'empire étasunien.

    Certes, lors de celui de l'U.R.S.S. j'avais déjà, depuis quelque temps, l'âge où la raison commence à tracer le chemin d'existence, mais à cette époque je ne contemplais ces événements que comme simple spectateur en ne comprenant pas vraiment ce qu'il se passait, sauf à entrapercevoir que ce n'était que le monde qui changeait.

    Ce n'est que plus tard, bien plus tard, que je commençais à saisir que quelque chose n'allait pas.

    Mais quoi?

    Je ne percevais pas combien la propagande néolibérale était grande, l'intoxication profonde et moi faible d'un métier qui m'usait.

    Seule, en moi, la certitude qu'un immense danger planait au-dessus de chaque têtes d'Homo Sapiens Sapiens, que notre espèce courrait après sa disparition possible.

    Ce ne fut que lentement, très lentement que s’élaborait en moi la lucidité suffisante pour repérer le bouillonnement qui agitait le monde, son impulsion, ses pulsions, ses passions, son processus inexorable.

    Étrange affaire, en vérité, qui fait qu'un empire, le dernier, l'ultime, l'américain est aujourd'hui bien moins que ce qu'il se pense être, bien moins que ce que tous les peuples du monde pense qu'il peut être.

    Lui qui a construit, pas à pas, sa domination en même temps que celui, soviétique, bâtissait la sienne, ces deux jumeaux luttant face à face par des bras interposés, comme Remus et Romulus, se toisant à l'envie en enfants de Mars, Dieu de la guerre, l'un a vaincu, l'autre a disparu.

    Lui, triomphant, qui s'était cru de sa toute puissance, superpuissance, suprême puissance n'avait pas compris, alors qu'il était l'unique vainqueur de la guerre froide, que tant il s'accroitrait, tant il s'approcherait au même rythme de sa tombe.

    Il n'avait pas compris que la disparition de son frère ennemi soviétique signerait sa fin prochaine, ignorant les signes annonciateurs de sa folie, de son hybris, de sa mégalomanie, de sa vanité, de sa morgue.

    Aujourd'hui il se noie dans ce torrent de monnaie que sa banque crache, corne d'abondance d'où ne sort que néant, se noie aussi dans maintes affaires louches qui, jours après jours, agissements après agissements, violent, trahissent et détruisent tout ce que ses vieilles gouvernances et pères fondateurs eurent tant de mal à bâtir.

    Aveugle et sourd, ce géant court vers l'abîme qu'il a lui-même creusé.

    Ici, chez-nous, en Europe, en France, moult va-nu-pieds suivent ce guide atteint de cécité, l'écoute en extase, suivent ses  ukases, obtempèrent en tous points, servent, s'inféodent, sacrifient tout en serviles laquais et nous font nous purger de toutes nos richesses, nous vident de nos biens, ne nous voient qu'en vains gueux, en moindre de faquins.

    Il se croient gouverneurs mais ne sont que vassaux.

    Nous les contemplons et entendons à chaque heure ces pauvres hères, croyant toucher du doigt un Dieu sans vertus et sans âme, aux billets verts comme seul sainteté, une maison blanche en pauvre cathédrale, de la bourse le seul sacerdoce et la loi du marché en principe divin.

    Hormis peut-être l'Allemagne, elle qui exècre autant l'Amérique qu'elle respecte la Russie, voit les restes fumants de l'Europe en se désolant du sud qu'elle a tant ruiné, elle qui se débarrasserait bien de ce poids devenu pour elle tellement inutile.

    Elle qui punit la France de cinquante milliards d'économies ruineuses pour avoir bien trop suivit l'imbécile geste guerrière d'union des Amériques expirantes, de lui avoir fait perdre de si juteux marchés.

    Elle qui attend, ne pouvant que suivre la misérable fable des intrigues d'Ukraine, comédie dépassant des acteurs médiocres, fable tragique pour comédiens fourbus s'alliant, comme ici, en France, à ces nazis ukrainiens, dérisoires ombres des diables d'antan, en se disant de gauche en sociaux-démocrates.

    Quelle pleine dérision!

    Tout cela, peut-être, pour que ce vieux et moribond empire d'Amérique engrange encore un peu de l'or que cet ancêtre des russes avait au fond des coffres et peut-être aussi pour que son ancien frère ennemi vende à quelque prix mais sans grand scandale des fonds du trésor U.S. n'ayant plus de valeur.

    Ou russes, peut-être aussi, qui ne cherchaient que la ruine achevée de ce rival ancien en l'obligeant à des gesticulations de guerre trop cher pour ce pays ruiné.

    Pendant ce temps là les banques et les investisseurs sentent l'affolement monter de se nourrir de vide, ils le taisent et se montrent superbes et impudents, tous les milliardaires du monde se voudraient tels qu'eux sans comprendre que tous ne sont déjà plus rempli que de ce même vide.

    "Ce n'est jamais une crise qui est grave mais essentiellement ses suites" écrivais-je auparavant, tout est là:

    Ô non, ce ne sera pas la dernière des crises qui traversera le monde, mais ce sera la plus forte, la plus destructrice, la plus dévastatrice que des questions d'économie pourra jamais créer et, surtout, elle pourrait être le germe de grandes calamités avant qu'enfin le monde trouve un peu de calme.

    Tant de pays voudrait être Amérique, au centre de l'humanité, détenteur ultime de la toute puissance, être l'empire dominant les peuples de la Terre.

    La frustration de se vouloir riche en rêve occidental et de voir s'envoler ce songe, posé en creux de main, en nuées vaporeuses.

    Et la colère monter, enfant de frustration, dedans de vieilles nations aux passé si glorieux, violentés hier par un occident barbare.

    Ainsi que demain une Europe réveillé par les délires funestes de ses élites futiles et aussi pitoyables qui n'ont eu que de cesse de briser une délicatesse d'âme dont elle était enfin pourvue.

    Pauvreté d'argent du peuple provenant de cette pauvreté d'esprit des clercs de notre ploutocratie, indigence du corps répondant à l'indigence de l'intellect dans un semblant de démocratie où la triche et le mensonge est le jeu le plus courant qu'il soit.

    Ruses pitoyable d'une gouvernance d'U.E. et de ses affidés nationaux pour garder vaille que vaille l'Europe aux mains des Amériques, U.E. qui, de plus en plus, entre dans la besace des élites d'Allemagne en un euro € en semblance de dollar $ mais copié d'un deutschemark qui nous ronge et nous gâte.

    Ces futiles pitoyables ont donc réveillé en nous de cette folle vaillance qui traversa le temps en comblant les cimetières, nous, tout juste assagis, si peu calmés, ayant encore en tête cet héritage d'aïeux aux milles destructions, aux gorges aux cris de guerres poussés en hécatombes, aux larmes, aux pleurs, aux désirs de carnages.

    C'est ça que ces sots se  sont pris d'éveiller, pas par malveillance et c'est bien ça le pire, par simples crétineries, d'adoration sotte d'un empire en déclin et de sa monnaie fantoche, de la peur et angoisse de dettes imbéciles qui n'auraient jamais dû la moindre exigence, existence, d'une tragédie de banque qui, plutôt que de faillirent, nous ruine de leur impéritie, de vendre de nos biens collectifs à leurs petits copains, à leur maître adorés ou à tous ceux présentant ces dollars chéris.

    Ou même aux allemands qui s'en régalent déjà.

    Voilà où nous en sommes de la fin de l'empire de l'autre pas de l'océan, bientôt n'en restera plus qu'un très vague souvenir, pas celui d'hier qui faisait chanter Jacques Brel "que Madeleine, elle est mon Amérique à moi".

    Cette Amérique n'est plus depuis longtemps, qu'en reste de misérables scories bientôt évanescentes et cette disparition fera bien du malheur.

    Mais peut-être ne pouvait-il pas en être autrement?

    D'en être conscient ne nous permettrait-il pas d'amenuiser, autant que faire ce peut, ce risque de chocs titanesque?

     

     

    THEURIC

  • Pour qui je conseillerais de voter et DE ne pas voter?

    Il y a quatre partis politiques pour qui il ne faut surtout pas voter:

    -Le Parti Socialiste (c'est un crève cœur que de l'écrire);

    -L'union des Démocrates et Indépendants;

    -L'Union pour un Mouvement Populaire;

    -Le Front National.

    Sauf à considérer que l'Union-Européenne et la gouvernance actuelle  a une quelconque valeur, ce qui est le droit le plus strict de chacun.

    Mais n'oubliez pas que l'U.E. est, de jure et de fait, chapeauté par notre bien trop cher Oncle-Sam aux embrassades étouffantes et une Allemagne aux tendances bismarkiennes d'antan, le marteau et l'enclume quoi.

    Il y a trois partis politiques qui, chacun à sa façon, lutte contre l'Union-Européenne:

    -Le Parti de Gauche;

    -Debout la République;

    -L'Union Populaire Républicaine.

    Personnellement j'ai un certain attrait pour ce dernier mais je trouve que ces trois partis se complète bien.

    Il est à remarquer que les deux derniers sont d'essence gaulliste bien que le troisième soit, à mon sens, plus radical, plus bonapartiste dans le meilleurs des tendances.

    Chacun de ces trois partis ont leur blog nominatif:

    -Monsieur Jean-Luc Mélenchon;

    -Monsieur Nicolas Dupont-Aignan;

    -Monsieur François Asselineau.

    Je visite régulièrement chacun de ces trois blogs, ils sont tous fortement instructifs et, là encore, se complètent bien.

    Il est a remarquer que Monsieur Asselineau n'est pas présenté sur Wikipédia en français mais en anglais, en allemand, en espagnol et... devinez quoi... en espéranto.

    La censure serait passée par là mais chuuut, il n'y aurait pas de censure, nous serions en démocratie..., ce ne serait qu'un vaporeux fantôme, hou, hou.

    Je vous l'ai dit, l'U.P.R. est le plus radical et vous verrez qui se présente pour ce parti aux prochaines élections européennes, une surprise, et j'ai eu la même pour le D.R..

     

     

    THEURIC

  • Façon de réflexions sur les contrôles des flux internets.

    A n'en pas douter, de par les discours que je tiens, un œil informatique doit être jeté sur mes écrits, peut-être bien par les services d'écoute français, assurément par ceux des américains.

    Que les services français m'aient lu me paraît normal puisque, dans plusieurs de mes fictions, j'ai imaginé notre Président de la République dans des situations, il est vrai, plutôt avantageuses pour lui, moi qui aie, il y a peu de temps, écrit un texte à son attention.

    Je ne serais pas surpris, également, que les services américains me lisent, vu mes remises en causes continuelles de la domination de notre maître sur notre état, sur notre pays et sur nous, le peuple.

    Mais ce maître est bien malade et cette écoute forcenée des textes du monde le montre: un pouvoir puissant n'a que faire de tous les petits écrivaillons qui, de leur chambre, gesticulent et vocifèrent, surtout au vu du faible nombre de leurs lecteurs, de 10 à 1 500 par mois.

    De dire cela me met-il en danger sans savoir si il existe vraiment et de quelle sorte il pourrait être?

    Mais allons plus loin dans cette façon de réflexion sur ce service d'écoute et la faiblesse constitutive actuelle du pays qui l'abrite, les U.S.A..

    En vrai, j'ai grande pitié pour les américains, même pour leurs plus grandes fortunes, tous se retrouverons bientôt nus de tout bien en revivant un far-west et une guerre de sécession plus terrible encore que ceux d'il y a cent cinquante ans.

    Alors, imaginons ce que pense celui recueillant de mes textes, des vôtres et de tous ceux écrivant dessus chaque clavier, imaginons comment cela se passe là-bas.

    Écartons le rideau, écoutons et voyons...

     

    Ce moindre des employés contemple autour de lui la triste pauvreté de la pensée des chefs.

    Amély passe rapidement en emplissant son parfum de ce pur bonheur, sans un regard, craintive, aussi, ici tout le monde a peur, ces chefs sont bêtes mais méchants et se font plaisir de tourmenter l'employé.

    Pourquoi faut-il toujours que cette bêtise s'allie de méchanceté?

    Pourquoi faut-il que ce ne soient que des niais qui commandent ici.

    Voyant et comprenant comment se délite une société sous ses yeux, il comprend d'un coup ce qu'il se passe réellement chez lui.

    Lui n'a même plus le choix, comme là-bas en France, d'une attente de fin d'empire, il n'a plus juste que celui de s'armer ou de s'enfuir, il n'a même plus celui de la révolte.

    "Viens, traducteur, va en France, la cuisine y est bonne et les femmes jolies."

    Lui murmure une petite voix du tréfonds de son âme.

    "Ou pars te réfugier dans des réserves indiennes, seuls lieux où encore la paix serait peut-être permise parce que là-bas ce ne sera pas le chacun pour soi et le sauve qui peut."

    Mais comprendra-t-il, ce cher traducteur, arrivera-t-il à s'arracher de cette peur tenace qui le fait partir au travail l'angoisse au ventre et le fait trembler chaque fois qu'un chef passe?

    Et pourtant il a tout compris, lui, cet amoureux de la langue française, de sa culture, de son histoire et se ruine de vins, de livres et de foies gras.

    Et puis, pourra-t-il s'éloigner de ses livres, ses chers livres, ses délectations, sa culture, sa vrai culture?

    Il a compris les terribles chemins de traverses, lui qui aime autant son pays, son Amérique, qu'il dévore le foie gras et ses chers et tendres livres, le bon pain français qu'il trouve si loin de sa maison, boit ce vin de fortuné et écoute la musique du temps ancien d'une Europe glorieuse.

    Il sait mais ne comprend pas pourquoi ce savoir vient à lui, il ne comprend pas et souffre de son intelligence et se cache.

    Alors il reste là et reste silencieux, se tait de crainte et de l'incompréhension des autres, sourit quand il faut, rit plus fort que les autres, mange quand on mange de ce n'importe quoi qui fait gras et fait gros et boit ce café qui n'a plus jamais de nom.

    Il se cache à tous en étant devant eux.

    Et traduit parce qu'il avait été choisi pour ça, qu'il aime ça et peut-être aussi parce que c'est son rôle, le seul qu'il lui ait été offert, un peu, un tout petit peu d'une reconnaissance, les miettes d'une renaissance.

    Mais au plus profond de lui il sait que ce n'est pas sa vie, une voix le lui a dit, cette même voix qui se rit de lui quand il fait ce n'importe quoi, une voix qui est lui en son plus profond de Soi, qui s'est assoupit et se réveille ainsi, qui lui dit qu'il est bien plus que ça.

    Lui, ne sachant pas vraiment qui il est, où est son Soi.

    Lui, paraissant si discret, évanescent, transparent, furtif, effacé, il lui est même attribué du bête le sobriquet de "bonhomme invisible".

    Si tous savaient mais le sait-il lui-même qui réellement il est?

    Il ne sait pas encore que de comprendre ouvre les portes et anime les chemins, que le seul futur se trouve au présent quand on en comprend la trame subtile du passé.

    Alors, il traduit encore et encore, des notes débiles, des manuscrits sublimes, des pages sans raison en de pure verbiage ou de délicats contenus aux sens lumineux.

    Mais de traduire ainsi il sait que son monde est fini à jamais, il l'a lu mainte fois, sa patrie est perdue pour toujours dans un jeu obscur qui enfonce peu à peu son pays dans le puits sans fond des erreurs cumulées...

    Alors il ne sait que faire et que dire, continue de traduire, et encore, et encore et de s'oublier ainsi, lui.

    Et peine à vaincre sa peur, de l'oublier aussi.

    Que faire?

    Va-t-il fuir ce prochain désastre comme le firent d'autres, ces cadres des banques déconfites aux semblances de vaillance?

    Ou rester là à traduite encore plus de ce que ces grandes oreilles et ces gros yeux globuleux gobent à longueur de temps d'en espionner le monde.

    Et d'attendre que ce monde gobe à son tour son pays ruiné de s'être voulu se croire enfin empire lorsque l'autre, le concurrent, était un jour redevenu Russie.

    Il remarqua la poussière, la moquette est sale, même la saleté ne craint plus l'Amérique.

    "A quoi je sers", se dit-il, "ici, à rien!".

     

    Quittons-le maintenant, laissons cette solitude, cette tristesse, cette brisure, refermons le rideau, partons à pas de loup...

     

     

     

    THEURIC

     

     

  • Essai de réflexion sur le néolibéralisme.

    Il ne s’agit plus de savoir si il faut ou non sortir du capitalisme, il s’agit de savoir si le capitalisme, ou plutôt son aspect pervers et grimaçant qu’est le néolibéralisme, va ou non exploser, et ce avec sa suite logique: la ruine universelle!

    Nous ne sommes plus en 1929, 2014 n’a absolument rien à voir avec cette période, elle est pire, infiniment pire.

    Plus encore, elle est autre.

    Ce qui est le plus remarquable de ce néolibéralisme, c'est le total manque de planification dont il est porteur, aucun de ses représentants n'a une quelconque idée de ce que peut être une projection dans le temps.

    Ainsi, la doxa néolibérale ignore totalement ce que pourrait être une stratégie, c'est à dire d'avoir une vision portée vers un but futur et la réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

    C'est toute réelle approche stratégique qui manque, donc, aux néolibéraux avec ce que cela pourrait entendre de planification et de logistique et même si leurs représentants, qu'ils soient banquiers, politiques, gestionnaires de fonds, journalistes en vu et tous les autres acteurs peuvent laisser à penser une conduite planifiée, ce ne sont que des  calculs à courtes échéances et des tentatives pour corriger des excès qui, de ce fait, ne peuvent que cycliquement revenir.

    Jusqu'à ce que ces dérèglements ne conduisent à l'effondrement de l'économie-monde.

    Deux exemples symptomatiques en sont:

    -Le bricolage fait dans l'urgence lors de la quasi banqueroute mondiale en 2008 par ponction sur les impôts européens et étasuniens (je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres régions du monde) pour renflouer les banques.

    Ponctions et, dès lors, appauvrissement accru des peuples et des états, ce qui empêche de renouveler cette opération et conduira, par là même, à une catastrophe lors de la prochaine déroute économique;

    -La pantalonnade ukrainienne où les U.S.A. et l'U.E., dont la France, l'Allemagne et la Pologne, nous ont montré leur amateurisme, voire leur insuffisance en n'osant pas dire sottise, autant d'une pensée à long terme mais, surtout, d'une action dans le très court terme.

    Ce qui permettra à la Russie de Monsieur Poutine d'engranger, dans quelque temps, bons nombres d'avantages géostratégiques pour la Russie mais, surtout, géopolitiques, lui laissant, à terme, totalement libre le passage de la Mer Noire à la Méditerranée et le respect dû aux plus puissants de la part des anciens pays de l'est.

    Sur ce sujet, n'allez pas croire la désinformation, la propagande de nos médiats officiels, eux qui s'égarèrent, au début de cette crise, en invitant des gens sérieux qui comprenaient et nous montraient vraiment la situation, ces médiats qui maintenant n'invitent quasiment plus que des brèles ne répétant que de la bien pensance, ces chers médiats qui, encore maintenant, oublient de révéler la réelle nature du pouvoir ukrainien actuel: nazi.

    En observant cela, nous comprenons facilement cette rengaine médiatique, leur propagande effrénée pro-Front-National, de même puissance que celle menée pour nous faire croire le gouvernement provisoire de Kiev démocratique, lui qui est composé pour 1/3 de nazis, leur étrange haine viscérale pour la gouvernance russe, leurs cachotteries au sujets les délires et contradictoires égarements diplomatiques américano-européens.

    Allez voir, sur l'Ukraine, l’excellent blog de Monsieur Berruyer, vous y trouverez des informations des plus captivantes:

    http://www.les-crises.fr/

    Nous pouvons nous demander, encore une fois, si le Front-National est l'allié objectif des néolibéraux!

    Et Monsieur Poutine se devrait d'être un réel démocrate pour être haït à ce point!

    [Tous les homme et les femmes politique français qui ne disent rien sur ces sujets ne sont plus d'aucun intérêt pour notre nation, sauf ceux qui, dans le temps le plus proche, exprimeront les raisons de ces empêchements (une manipulation?), il en est de même pour les partis politiques P.S., U.D.I. et U.M.P. ainsi que leur supplétif F.N. .

    Cette faiblesse constitutive du néolibéralisme et de ses représentants, leur impossibilité de se projeter dans l'avenir en bâtissant une stratégie, montre une psychologie particulière, infantile, immature qui se doit d'être impérativement étudiée.]

    Étudions maintenant la tactique néolibérale.

    Une tactique, normalement, doit appuyer une stratégie en raison sa souplesse.

    C'est cette souplesse tactique qui permet à une stratégie de s'adapter à l'évolution des événements.

    Une tactique est donc l'action du moment en réaction à un événement présent, il s'agit donc d'un ajustement aux circonstances, qu'il soit ou non adapté.

    Une tactique est donc réactive à la conjoncture quand la stratégie est active puisque pensée en aval de cette conjoncture, voire bâtisseuse de cette conjoncture ou structurant et/ou simplifiant un ensemble complexe de conjectures.

    Mais lorsqu'il n'y a plus de stratégie, de cette projection de l'action pour un but futur, n'en restera-t-il donc que la seule tactique?

    En fait, la stratégie existe toujours mais, si elle n'est pas reconnue pour ce qu'elle est, elle devient inconsciente et, de ce fait, pulsionnelle.

    (Hormis pour de rares sages laissant à leur inconscient le soin de cette projection vers un but et ses actions afférentes en une confiance absolue en eux-mêmes.)

    C'est pourquoi il est dit qu'un menteur est sans mémoire, le menteur compulsif, sans stratégie d'action d'ensemble, l'est, menteur, pour contrebalancer ce manque de structure psychique et, dès lors, d'action.

     C'est cette inconsciente stratégie qui fait le danger de l'époque actuelle et, surtout, m'assure du prochain effondrement économique mondial.

    Nous devons également tenir compte d'un deuxième facteur, le même qui a définitivement et irrémédiablement détruit l'U.R.S.S. que j'ai appelé le "Principe de Peter Ultime" et que j'ai défini ainsi:« Dans une hiérarchie où, au plus haut niveau, l'incompétence domine, ce sont tous les échelons hiérarchiques qui se trouvent progressivement être accaparés par des incompétents ».

    Réflexions multiples sur la géopolitique et réfutation d'un risque de complôt ainsi que de la théorie du complôt.

    Comment voulez-vous que des incompétents aient une stratégie quelconque?

    Comment voulez-vous que des personnalités, parfois intelligente, ayant laissées à leur seul inconscient le soin de la stratégie sans être pourvues de la sagesse suffisante, puissent avoir la moindre des stratégies et donc la moindre vision d'avenir?

    Les incohérences et égarements destructeurs et quasiment suicidaires de nos décideurs deviennent ainsi compréhensible et même logiques.

    L'aspect enfantin, capricieux des réactions des élites économiques aussi.

    Ainsi, nous pouvons nous demander si le seul but des américains n'aurait pas été "d'emprunter" l'or ukrainien avec un jeu qui les aurait dépassé.

    Si les cinquante milliards d'économie ne seraient pas qu'une vue réduite de ce que peut être une économie et une société et si cela ne risquerait pas de renverser le régime actuel.

    Si l'aide des médiats pour le Front-National et ce qui ressemble à une alliance de ce parti avec l'Union-Européenne ne montrerait qu'un même fonctionnement mental de leurs élites: néolibéraux.

    Si nos deux derniers Présidents de la République n'auraient pas été adoubés par les "investisseurs" pour n'être que rejetés ensuite, comme un enfant jette son jouet de lassitude et par caprice (Monsieur Sarkozy a tout de même reçu quelque subsides de Goldman Sash après une allocution).

    Si la "constitution européenne" n'avait pas été conçu pour empêcher, par avance, toute réforme du fonctionnement de l'U.E. sans percevoir que cela ne pourra que générer des frictions entre les gouvernants et les gouvernés et, surtout, ne risquerait pas la disparition pure et simple de l'U.E..

    Si toutes les privatisations, dans notre pays, n'avaient été, là encore, que de vagues caprices de nos argentiers relayé par nos politiques aux ordres.

    Si les revendications ahurissantes et délirantes du M.E.D.E.F. ainsi que de ses semblables n'étaient pas que des enfantillages d'enfant gâtés et capricieux de personnes ne connaissant plus aucune limite.

    Si plus personne, de nos responsables politiques des partis dit de gouvernement plus F.N., ne croient plus en une quelconque idéologie, hormis celle de la seule comptabilité, en disant et faisant n'importe quoi sans vraiment se soucier des résultats calamiteux de leurs paroles et de leurs actes.

    Si les jeux extrêmement dangereux joués dans les bourses internationales ne serait pas, là encore, l'impossibilité totale des investisseurs pour comprendre qu'il puisse y avoir des conséquences de leurs actes, cela leur est totalement impossible comme cela peut l'être pour un jeune enfant.

    Il en est de même des salaire que les P.D.G. de banques, de grands groupes industriels et de fonds-d'investissement qui sont inversement proportionnels aux résultats de leurs entreprises sans qu'aucune personnalité politique d'envergure ne réagisse, seraient-ils complices?.

    Les exemples peuvent se poursuivre à l'infini et chacun d'entre vous peut en trouver de nombreux marquant cette impossibilité intrinsèque qui est leur de comprendre la finalité de leurs actes et toutes les petites mains qui gravitent autour d'eux, tels que les commerciaux, sont structurés et éduqués de la même façon.

    De plus, ils sont absolument déconnecté de tout esprit de culpabilité puisqu'ils se jugent de leur bon droit, eux qui trahissent et leurs fonctions, et les personnes ayant leur confiance.

    Ces gens immatures auxquels nous avons donné  tout pouvoir, et là se trouve notre responsabilité à tous, sont hors de toute pensée adulte mais font preuve, paradoxalement, d'une forme de sincérité de part leur fonctionnement infantile.

    Et comme des enfants, ils ne comprendront rien lorsque leur jouet, l'économie mondiale, disparaîtra.

    Ils poursuivrons leurs actions amorales et anti-éthiques tant que nous ne serons pas parvenus à la ruine universelle.

    Ensuite, ce sera à nous de tout reconstruire et de les mettre en prison.

    Mais peut-être serait-ce cela qu'ils recherchent?

     

     

    THEURIC

  • Nos maître étasuniens.

    Pourquoi en voudrais-je à nos maître d'être ce qu'ils sont?

    N'est-ce pas le fait de tout empire d'être dominateur?

    Si nous avions voulu être indépendant, nous le serions et le Général De Gaulle nous en avait montré la voie.

    Mais nous avions voté pour ces traites à la cause gaulliste que sont Messieurs Pompidou, Chirac et Sarkozy.

    Monsieur Giscard-d’Estaing, lui, était atlantiste et ne l'a jamais caché.

    Monsieur Mitterrand avait fait avec ce qu'il avait en main, le seul reproche qu'il serait possible de lui faire, rétrospectivement, c'est de ne pas avoir osé rompre d'avec la situation d'alors, mais aurait-il été compris, aurait-il été suivi?

    Les communistes de l'époque étaient encore bien trop liés avec l'U.R.S.S. puis se sont égarés dans des considérations oiseuses d'accord avec le P.S. et aujourd'hui le Parti de Gauche n'a pas encore saisi pleinement cette domination étasunienne.

    Voilà, rapidement résumé, notre passé, discutons du présent pour, ensuite, aborder notre futur.

    Nous sommes, de fait et de jure, une colonie américaine, tout comme le sont tous les pays de l'Union-Européenne, le nier c'est faire preuve d'une crasse bêtise ou d'une naïveté affligeante.

    Culturellement, institutionnellement, voire constitutionnellement (au travers des lois de l'U.E.), militairement, économiquement, politiquement, où que nous nous tournions nous pouvons percevoir la domination U.S. mais je l'ai dit, tout cela est normal si nous posons le point de vu américain.

    Non, ceux qui considère, comme moi, que cela n'a que trop duré et nous met dans d'incommensurables dangers doivent commencer par le commencement, c'est à dire s'extraire totalement du poids et de la démesure culturel anglo-américaine.

    Je propose donc, pour faire ce nettoyage, pour débuter, de ne conserver de ces anciens maîtres que ce qui constitue la réelle puissance culturelle américaine, soit, à quelque exceptions près comme peut l'être un grand tel que Mickael Jackson, peut être le dernier grand américain, de ne conserver, donc, que l'art américain jusqu'aux années 80, le reste, poubelle.

    (Bon, c'est vrai, j'exagère peut-être un peu, disons que la qualité des créations américaines est directement proportionnelle à notre éloignement dans le temps, mais pour la France c'est bien pire encore, et quand j'écoute ces godelureaux chantant en anglais, en plus de me demander que sont les Amériques devenus, qu'est-il donc, aussi, de la France devenue.)

    Ensuite, il nous faut nous défaire de tous ces anglicismes idiots qui envahissent autant nos bouches que nos oreilles, vulgarités crétinisantes dont nombre de nos présentateurs d'émissions débiles ou de journalistes télévisuels ponctuent avec cette gourmandise béate la moindre de leurs phrases, comme une avidité et une crânerie professionnelle en nous démontrant leur vide abyssal de cette vulgaire vanité.

    N'employons plus la langue anglaise que comme langue internationale ou scientifique en sachant que cette langue, dénaturée par les étasuniens au grand dam des anglais, est déjà dépréciée et concurrencée par la langue française aux États-Unis-d'Amérique même, comme hier cela se fit du latin au profit du grecque ancien.

    Revenons au Français, dans sa complexité, dans sa subtilité, abreuvons-nous de ce que nous sommes et nos erreurs, chaque erreur sera un petit pas vers notre indépendance.

    Parce que pour lutter contre une colonisation nous devons avant tout culturellement lutter!

    Ensuite, ne considérons plus les étasuniens comme Dieu le Maître et le Père parce qu'ils sont devenus fous, fous à lier, complètement délirant, déjantés, insensés en nous entrainant dans leurs aventures rocambolesques et dangereuses, en Ukraine et en Syrie, entre autre...

    Débarrassons-nous de cette pensée néolibérale grotesque et ruineuse qui a envahi tant d'esprit et faisons rentrer les banquier dans les rangs comme on rentre un chien dans sa niche!

    Non le français n'est pas qu'un commercial ou un responsable des ressources humaines, non il n'est pas un chômeur ou un employé mal payé, non nous n'avons pas à rembourser des dettes injustifiées, parce que provenant de notre désindustrialisation, à des margoulins de la haute finance dont beaucoup sont ressortissant de notre pays, eux qui payent si peu d'impôt, eux qui viennent ensuite pleurer à la télévision ou dans les bras de notre Président de la République, eux qui sont les premiers responsables de cette déroute économique.

    Cette colonisation est d'abord le fait de nos élites, élus ou non, et de partis politiques, sous ce joug accepté, il y en a quatre:

    -Le P.S.;

    -L'U.D.I.;

    -L'U.M.P;

    -Le F.N..

    Voyons ensemble, maintenant, notre futur possible.

    En vrai, il ne s'agit là que de deux seules mais forte remarques dû à deux tendances possibles lors de l'effondrement de l'économie-monde et donc des étasuniens, de la disparition de leur puissance, voire de leur pays:

    -La première consistera à vouloir à toute fin, pour notre nation, de devenir le maître qui a disparu, de devenir une Amérique qui ne sera plus, sous des formes divers, culturelles, politiques, (toujours) idéologiques, militaires ou autre et il nous sera difficile de nous y retrouver entre ce qui sera nous et sera ce eux fantasmé;

    -La seconde serait la tendance collective ou de nos seules élites de rechercher de nouvelles dominances, de nouveaux maîtres, allemands, russes, chinois ou autres dans cette peur maladive, cette angoisse, cette détresse de devoir décider et agir seul, de notre propre chef, de part notre propre intelligence, notre liberté, notre indépendance, notre émancipation.

    Ce seront les deux pièges dans lesquels nous risquerons de nous enfoncer!

     

     

    THEURIC