Oui, dorénavant, Monsieur Macron est, ad minima, politiquement détruit.
Cette simple et terrible photo est explosive.
( En fait, si nous regardons bien Monsieur Macron, il est dans une situation, à ce moment là, de fonctionner, si je puis dire, sur un mode automatique, il plane en quelque chose de l'ordre de l'hystérie en retrouvant, en présence de Monsieur Trump, des réflexes enfantins.
Sûrement cette photo fut-elle prise après leur allocution devant les caméras suivant leur réunion à la maison blanche.
Que s'y est-il dit, quelle relation le président américain a-t-il entretenu avec celui français, seuls ceux qui étaient présents le savent, mais toujours est-il que le premier a pris, pour le second, la place de son père.
Il a dû ne pas cesser de le féliciter, le louanger à longueur de temps, en tous cas nous pouvons observer Monsieur le Président de la République Française dans un état émotionnel puissant et déconnecté de son contrôle, de son auto-contrôle intérieur habituel.
Remarquez également comment Monsieur Trump s'amuse de la situation, j'ai même l'impression qu'il se dit: "Je n'ai pas perdu la main à mon âge, je l'ai bien eu, à mes bottes qu'il est, le marmot!".
Comme j'avais pu l'expliquer il y a quelques textes auparavant, Monsieur Macron est quelqu'un d'infantile et psychologiquement fragile, nous en avons là encore une fois un exemple frappant.)
Si, comme je le conçois et tel que je vous l'avais exposé dans mes deux billets précédents, les États-Unis-d'Amérique ont l'ambition, pour les raisons indiquées préalablement, de se replier sur leurs bases arrières en détruisant, dans le même temps, l'Union-Européenne par la déstabilisation de la France, alors cette photo là en serait la preuve formelle.
( A mon sens, ce serait également là que se trouverait la raison pour laquelle les Corée nord et sud se réconcilient.
En effet, si l'empire U.S. se replie sur ses bases arrières et se dégage également de l'Asie, comme il le fait en Europe, il n'a plus besoin de cet état tampon d'avec la Chine que représentait la Corée-du-Sud.
D'autres phénomènes de même type devraient se produire d'ici peu de temps, attendons de voir. )
Et considérer Monsieur Trump comme étant un imbécile, même si il fait preuve, en effet, plus que d'une goujaterie, d'une vulgarité manifeste, c'est ne pas comprendre la subtile intelligence du bonhomme.
C'est un vieux commercial de haut niveau, un manipulateur de première force, et ce type doit pouvoir, je l'imagine, mener quasiment tout le monde tel qu'il voudrait qu'il se conduise, il n'y avait plus que de poster, par avance, le photographe au bon endroit et qu'il connaisse le signal du bon moment.
A n'en pas croire, tout cela, l'affaiblissement de Monsieur Macron, fut monté de toute pièce depuis le début, peut-être même depuis l'affaire Skripal (ce qui peut nous faire réfléchir à une entente "cordiale" entre la C.I.A. et le M.I.5).
( Les trois problèmes que représentent notre Président de la République pour ceux qui l'ont choisi est que, d'une part il ne comprend rien à la politique et, n'ayant aucune prudence, se laisse mener par le bout du nez avec une facilité remarquable, quand ce ne sont pas ses gaffes à répétition qu'il ne cesse de proférer.
D'autre part son intransigeance idéologique l'amène à trop rapidement prendre et faire prendre des décisions qui ne peuvent qu'être néfaste au pays et donc à lui-même, cela en affaiblissant une Union-Européenne qui n'en demandait pas tant.
Enfin, sa facile propension au mensonge peu subtile dont il est ensuite facile, pour la population curieuse, d'en démêler le stratagème.
Quoi qu'il en soit, qu'une personnalité politique de premier plan puisse dire que le peuple dont il la charge, ici français, n'a pas de spécificité culturelle, ne peut qu'être qu'un profond crétin. )
Affaire qui, au demeurant, a sûrement affaibli Madame May, la raison en serait de la remplacer pour quelqu'un de plus agressif envers l'union.
Ceci suivit du bombardement de la Syrie suite au supposé gazage de sa population qui ne put, là également, qu'ébranler politiquement autant notre Président de la République que le Premier Ministre britannique (cela vaut bien la destruction d'une usine à liquide vaisselle et d'une centaine de pétards au million et demi de dollar l'unité, non?).
Il se fait dire, part ailleurs, que le Président U.S. aurait voulu que le dit bombardement ait été infiniment plus offensif et que ce fut les militaires qui calmèrent ses ardeurs.
A mon sens, cette petite historiette ne fut raconté que pour accroitre les craintes de leur camp que ces deux personnages, anglais et français, ne conduisent leur pays respectif dans des engagements militaires désastreux, contre les russes ou les chinois notamment.
Dans le même temps le gouvernement étasunien nettoie ses écuries d'Augias, ce qui, là encore, est le processus naturel d'une période de réforme impériale.
Et mène son oligarchie, la nôtre par la même occasion, à la ruine en augmentant les taux de la F.E.D. au-delà des 3 %, ce qui ne peut que conduire à cette faillite généralisée internationale dont je vous parle tant, cette augmentation des taux ayant été, en 2007, le détonateur de la crise dite des subprimes, et ce coup-ci il n'y aura pas qu'une seule banque trop grosse pour faire faillite à se retrouver en pleine banqueroute.
Vous remarquerez l'extrême prudence de l'Allemagne, Madame Merkel ayant d'autres priorités infiniment plus urgentes à régler: la survie de la Deutschbank, la seule de Germanie trop grosse etc..., mais beaucoup plus imposante que toutes les autres européenne, françaises comprises.
Peut-être que la chancelière allemande rajoutera quelques petites agaceries pour pourrir un petit peu plus la vie de notre éternel enfant de président, le fragilisant encore un peu plus, mais, contrairement à ce que j'ai pu le supposer, je ne pense pas que cela ira tellement plus loin.
Néanmoins, je ne serait pas surpris que, bientôt, ce pays commence à faire de nombreuses réserves de toutes sortes en achetant et entreposant à tour de bras autant de la nourriture, du carburant, des matières premières et toutes de ces sortes de choses.
( La visite que Madame Merkel, chancelière allemande, a rendu à Monsieur Trump, juste après le départ de Mr. Macron, ne peut qu'interroger.
Il est possible, mais là je ne fais que de poser des suppositions, que Mme. Merkel vienne aux renseignements de ce que va faire notre impérial enfant et/ou de choisir la date à laquelle les banques trop grosses etc... devront être amenées à la faillite.
D'autres possibilités peuvent être envisagées, que tout simplement il puisse juste s'agir de hasard de calendrier, mais il est des moments où le hasard peut avoir bon dos. )
Mais revenons à la France, je vous prie.
Comme dit plus haut,Monsieur Macron, qui se voulait le réformateur de l'Union-Européenne et celui qui aurait rendu la France nouvel état États-Uni-d'Amérique ( fantasme, quand tu nous tiens ), est désormais politiquement détruit.
(Il n'est plus Zeus, Louis XIV, voire Louis XVI, ni même Napoléon III, dorénavant il n'est plus affublé que du sobriquet de micron.)
Certes, ce processus sera naturellement long à se développer, du-moins dans ses effets.
Pour le moment, ce sont les rires populaires déclenchés par cette photo qui sont les plus destructeurs.
De plus, les hommes ne peuvent que ressentir que du dédain pour celui qui se voudrait être dirigeant et ne se conduit, face à un autre chef de l'état, théoriquement son égal, que comme un mioche à peine dégrossi.
Les femmes, de plus, ne peuvent qu'avoir qu'un profond dégoût pour cet enfant dans une enveloppe de grande personne.
Quasiment asexué, donc.
Celles qui, par le passé, se sont pâmées pour ce godelureau ne pourront que rejeter ce freluquet paraissant sans virilité.
Même si les autres partis politiques officiels doivent surveiller ces événements en espérant pouvoir se refaire lors des prochaines élections européennes, celui, de parti, qui en tirera tous les marrons du feu ne peut qu'être et avec raison l'U.P.R. de François Asselineau.
La France-Insoumise, elle, si son président, Jean-Luc Mélenchon, a bien compris ce que peut être le sens de l'histoire, ne peut que se radicaliser en devenant plus anti-U.E. que le précédent, mais il lui en faudra en dépenser une énergie considérable pour faire oublier la multitude de ses errements d'antan.
Les autres plongeront dans une frénésie, une exaltation pro-union qui risquerait bien d'être assez délirante, ce sera le F.N. R.N. (la Route National, après les marcheurs, quel aveu) pour lequel ces réactions pourraient bien être les plus excessives.
Mais ce sera au sein du R.E.M. que ce rejet sera le plus violent: ils ont tous été trompés et comme ils n'ont pas cette connaissance approfondie de la politique et que leur haine pour Macron sera bientôt inextinguible, ils se détourneront de lui.
Bien sûr que non, ils ne vont pas lui fomenter quelques pièges dont les vieux de la vieille de la politique ont le secret, mais vont, pour beaucoup, lentement, rentrer chez eux en démissionnant tout simplement, parfois aussi en changeant de camp: ce sont des députés dépités qui, comme bientôt leurs électeurs, voteront avec leurs pieds.
Cette photo fera, fait déjà le tour de la planète, et tout le mode se demandera: "Mais que la France est-elle devenue?"
Notre nation a définitivement, avec ce président, perdu la face, et la population, de ça, ne le lui pardonnera jamais, à lui, certes, mais aussi à tous ceux qui l'entourent et le soutiennent.
Le vieillard Attali avait dit de lui qu'il représente le vide politique du pays, bien qu'il ait oublié l'U.P.R., pour le reste, il avait raison, en omettant toutefois le fait que lui ne représente pas le vide mais le néant de la pensée politique et économique.
Il crut, ce niais, que notre empereur de carnaval serait le sauveur de la France, si, si, c'est bien ça, quand en fait il ne fait que précipiter la fin de sa chère union.
Et il y en a d'autres comme lui, tant d'autres, à avoir cette pensée économique néolibérale du XIX° siècle, que Madame Thatcher avait relancé, il y a maintenant 47 longues années et donc les britanniques ne veulent plus.
Ce n'est même plus une philosophie de vieillard mais celle de spectres.
Politiquement Macron est détruit et c'est définitif, tous ses proches, du-moins les moins sots, ne peuvent que trembler d'angoisse, eux ont compris mais lui n'en a rien saisi.
Sans compter que certains, de nos derniers grands industriels, commencent à avoir peur qu'il puisse leur arriver la même chose qu'à Alstom par exemple, vendu aux américains (ce que d'aucun désigne comme une vile traitrise macronnienne), comme il peut en être de l'entreprise Dassault, qui n'est pas des moindres et, ce, de tous points de vues.
Pensez-vous vraiment que ce qu'il se passe en ce moment dans notre douce France ne les fasse pas discrètement réagir?
Pensez-vous réellement que ce qu'il reste de nos vrais entrepreneurs ne commenceraient pas à se poser de sérieuses questions au sujet de l'Union-Européenne et de l'empire U.S.?
Pensez-vous qu'en toute logique certains n'en seraient pas à estimer qu'il serait temps de remettre tout ce bazar économique débile à plat, quitte, pour un temps, de bouffer, tous, de la vache enragée, ce qui, de toute façon, se passera tôt ou tard?
Ne pensez-vous pas que dorénavant la population française en a marre de toutes les trahisons et autres divagations et que la seule chose qui l'arrête encore c'est sa crainte de rompre avec le rêve américain sous forme d'Union-Européenne?
Juste dans un an nous aurons les élections européennes, à peu près, et un an, en ce moment, c'est long, très long.
Nous ne savons pas ce qu'il peut se passer entre temps, mais, en Mai 2019, il faudra que l'U.P.R. obtienne un résultat excellent.
( j'admire l'esprit politique du père Asselineau, il est vraiment, en cela, de cette subtilité que j'apprécie.
C'est qu'il sait s'y faire le bougre, il est rafraichissant de songer qu'enfin, en France, nous avons affaire avec un vrai chef d'état. )
Le terrain est mûr, il n'est plus à chacun que d'y semer ses graines.
THEURIC