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appel à une nouvelle renaissance - Page 9

  • Réflexion sur les crashs économiques.

    Après chaque crash, des systèmes de compensations et de corrections se mettent en place, c’est pourquoi aucun ne ressemble à ses précédents, je dirais même qu’il ne serait pas étonnant que pour pouvoir repérer le prochain, il faut écarter de l’esprit les processus annonciateurs des précédents.


    C’est pourquoi chaque crash est spécifique dans son développement, l’un est lent, le suivant rapide, l’un a son épicentre en Asie, l’autre en Amérique, l’un est centré sur la haute technologie, un autre sur des prêts hypothécaires… .


    En revanche, rien ne peut se faire sur les causes premières de ces crashs parce que ce serait remettre en cause, plus que des mécanismes économiques, une idéologie, un dogme, le néolibéralisme, largement partagé par les élites politiques, économique, journalistiques et populaire, pas seulement occidentales, ce dogme étant une structure psychique collective mondialisée.

    Ce sont ces structures psychiques collectives qui sont l’origines premières des bulles spéculatives, ensuite viennent divers formalisme d’actions qui y sont intimement liés qui, à la longue, produiront les crashs.


    Il est toutefois à relever que plus le temps avance, plus les crises deviennent importantes, s'enflent, et, comme toute crise, ce sont les suites qui deviennent de plus en plus désastreuses.

    C'est en raison de ces effets destructeurs que, par réaction, sont mises en place des tentatives de compensation par l’organisation de corrections de ce qui avait semblé être la ou les causes de cette dernière crise.

    Causes apparentes parce que, en réalité, effets de la cause susnommée, l'effet ayant été confondu avec sa cause.


    Or, comme tout processus de compensation, cette tentative se révèle toujours veine, puisque du fait de l’origine même de ces crises, de leur cause première, il serait nécessaire, pour qu’elles soient réglée, de remettre en cause l’idéologie qui les sous-tend.


    De plus, ces compensations tendent à accentuer, ensuite, encore plus, les déséquilibres économiques créateurs de ces bulles spéculatives générant ces crashs, d'où l'amplification, au fil du temps, des crises, conséquences de cet accentuation de ces déséquilibres.


    De plus, l’une des particularité de notre époque, en plus d’un nombre en augmentation des personnes se détournant, d’une manière formelle ou informelle, de ce dogme, du moins de ce que j'en sais en France, j'ignore de ce qu’il en est pour les autres pays européens ou non, l’une de ses particularité, donc, c’est le nombre effarant de bulles spéculatives s’étant développées depuis six à sept ans, et ce un peu partout dans le monde.


    Je suis sûr n'être au courant que d’une toute infime partie de celles existantes étant donné que le déséquilibre entre richesse et pauvreté ne peut que créer des bulles spéculatives, divergence entre richesse et pauvreté en accroissement constant.


    Nous avons donc là quatre versants que nous devons prendre en compte pour comprendre ce phénomène de crashs suivi de crises et leurs répercutions chaque fois démultipliées: l’inéluctabilité des crashs, leur amplification au cours du temps, leurs aspect destructeur des économies et, surtout, leurs caractères évolutifs et, dès lors, imprévisibles, du-moins pour leur date de survenue.


    Nous devons prendre aussi en compte un dernier fait:


    A la direction des grands groupes financiers, de quelque type que ce soit, ce que j'ai montré peut être facilement perçu étant donné le nombre important d’informations qui y transitent et la formation, souvent universitaire qu’ont pu recevoir ces dirigeants.


    Les plus conscients ou les moins joueurs ont très bien compris que nous étions entré dans une phase extrêmement dangereuse, c’est pourquoi un certain nombre d’entre eux ont démissionné et sont partis ailleurs.


    Ne restent plus, dès lors, que les plus inconscients (les plus fous?) à la direction de ces grands groupes avec tous les dangers que cela représente.

     

     

    THEURIC

  • Questions à Monsieur François Hollande, Président de la République Française.

    Monsieur,

     

    Pourquoi, vous, homme sensément de gauche, vous alliez-vous et vous aliénez-nous, en Ukraine, à des groupuscules néonazis, composants du tiers du gouvernement provisoire ukrainien?

    En cela, certes, vous n'êtes pas le seul en Europe.

    Devons-nous, en tant qu'électeurs, en tenir compte et en quoi?

    Est-il normal qu'un pays, le nôtre, une union, paraît-il démocratique, aide un régime nazi, que cela cache-t-il?

    Êtes-vous sûr de la probité de l'action américaine dans cette région?

    Que veulent les américains, l'ont-ils obtenu?

    Est-ce vrai qu'ils ont emporté l'or de la banque centrale ukrainienne?

    Quel y est notre intérêt propre?

    Pourquoi obéissez-vous aux américains?

    Qu'y font nos avions de combat en Pologne?

    Pourquoi sont-ce des socialistes et, dès lors, vous-même, qui entérinent le contrôle internet des flux d'informations par l'armée, serions-nous en état de guerre?

    Et si oui, contre qui?

    Les russes ont-ils oui ou non vendu leurs bons du trésor américain et si oui, quel pourrait en être les conséquences?

    Êtes-vous sûr de vos présupposés théoriques en économie, présupposés déjà largement exploités depuis des décennies avec des résultats plutôt destructeurs, voire calamiteux?

    Votre pack de responsabilité ne consisterait-il pas d'exacerber la même politique économique qui, depuis des décennies, nous a montré sa patente inefficacité?

    Pourquoi ne pouvez-vous pas vous extraire d'un champ dogmatique, dit néolibéral qui, plus le temps passe, plus nous montre son caractère autodestructeur?

    Pourquoi vous êtes-vous laissé, sans  rien dire, injurié par Monsieur Obama, injures qui, au-delà de vous-même, nous a tous atteint et profondément sali?

    Pourquoi suivre des États-Unis-d'Amérique qui ne savent plus, comme seule politique, que faire des coups foireux et ne donner que de l'injure, du parjure et du mensonge?

    La France n'est-elle, pour vous, plus que cela?

    Pourquoi laissez-vous, vous homme de gauche, les médiats officiels adouber et aider le Front-National et censurer des partis politiques qui, bien qu'encore d'une faible écoute, sont, tout du moins, de réels partis démocratiques?

    Quel est le lien entre le Front-National et les journalistes en vu?

    Quel est le lien entre le Front-National et l'Union-Européenne?

    Quel est le lien entre les puissances d'argent et les banques et le Front-National?

    Quel est le lien entre les U.S.A. et le Front-national, connaissant ce qu'il s'était passé au Chili?

    Ces liens sont-ils de votre gré ou non?

    Croyez-vous vraiment qu'il y ait une différence entre les présupposées économiques du P.S., de l'U.D.I., de l'U.M.P. et du F.N.?

    Pourquoi voulez-vous faire survire l'euro, quitte à tous nous ruiner, vous avec?

    Êtes-vous sûr que l'Union-Européenne survivra aux années qui viennent à l'année qui vient?

    N'êtes-vous pas dans une position d'où il est possible de s'extraire des pensées de groupe?

    Ne devrions-nous pas définitivement quitter l'Union-Européenne et l'euro?

    Ceux nous annonçant, en ce cas, le pire des désastres sont-ils bien sûr de ce qu'ils disent vu que cette situation ne s'est jamais présentée dans l'histoire?

    Ne sont-ils pas les mêmes qui, par leurs nombreux conseils et actions, nous ont conduit au bord de la plus terrible défaite économique de la longue histoire de notre pays, peut-être, dores et déjà, de sa ruine?

    Ne craignez-vous pas de vous retrouver dans une situation analogue, et non pas similaire, au roi Charles X en 1830, 27, 28, 29 juillet de cette année là, dites des trois glorieuses (je n'ose penser Louis XVI)?

    Ne devrions-nous pas revenir à une république réellement démocratique plus proche de la III° république que de la V°?

    Êtes-vous homme de gauche?

    Bien à vous,

     

     

    THEURIC

  • Démocratie!

    Il est tout à fait remarquable que le mot démocratie sorte si peu de la bouche de nos élus, du-moins de ceux dit des partis de gouvernement.

    Le Front-National en détourne même la revendication (le F.N. démocratique, pourquoi pas libellule ou papillon, emprunt à Jacques Prévert), comme ce parti sait le faire, en s'inspirant des notions qu'il "emprunte" ça et là à toute opposition de cette triple gouvernance: P.S., U.D.I., U.M.P., en un amalgame bizarre et souvent contradictoire:

    Un jour ce parti déclare vouloir la sortie manu-militari du pays de l'U.E., le lendemain il dit vouloir que cela se fasse après un référendum on ne sait quand, (à la Saint-Glinglin ou à la Sainte-Nitouche: "Cachez-moi cette démocratie que je ne saurais voir...!"?), quand on sait qu'en 2009 le F.N. déclarait ne pas vouloir sortir de l'Europe en union.

    Un autre il dit vouloir le retour à l'étalon or quand hier il se déclarait plus néolibéral que les néolibéraux ou même rendait visite (par Madame Le Pen) à des élus américains, républicain du Tea Party, dont l'un voulait légaliser toutes les drogues, dont les plus dures, si il avait été élu à la présidence américaine.

    A croire que Madame Le Pen veut se faire adouber par des néolibéraux originels: pourquoi ce double langage, pour quels intérêts?

    Celui du seul pouvoir, du seul intérêt de ses électeurs ou de ses seuls dirigeants?

    C'est pourquoi ce parti me paraît être l'allié objectif de ceux désignés plus haut, des (dés)investisseurs et de l'Union-Européenne en forçant et pourrissant  tous les débats en absorbant l'ensemble des discours et thèmes des réelles oppositions que sont les "Parti de Gauche", "Debout la République" ou "Union Populaire Républicaine".

    Revenons à ce mot de démocratie.

    Il ne doit pas être confondu avec celui de république qui renvoie, tout simplement, à l'abandon de la monarchie.

    Ainsi l'Angleterre reste une monarchie bien qu'elle soit une (très relative) démocratie, personne de parle de la république anglaise.

    Nous devrions donc dire que la France pourrait être une république démocratique mais qu'aujourd'hui elle n'est juste que république.

    Que je sache, le Chili de Pinochet était une république sans être le moins du monde démocratique, sinon ça se saurait.

    Nous pourrions penser que les représentants des partis dits de gouvernement font un abus de langage, or il n'en est rien, de manière consciente ou non, ils affirment, de fait, en oubliant le mot de démocratie et en préférant celui de république, l'absence de plus en plus affirmée de démocratie au sein de la politique française, de la politique des autres pays européens comme dans le dispositif politique prévalant en Union-Européenne.

    Mais qu'est-ce donc qu'une démocratie?

    Une démocratie est  juste un mode de gouvernance aux formalismes stricts reposant sur sept bases indispensables (peut-être plus, j'en oublie sûrement...):

    1) un équilibre des pouvoirs, de quelque nature que soit ce pouvoir, d'abord des trois premiers d'entre eux: exécutif, législatif et judiciaire;

    2) une équité en droit, en confiance, en liberté d'expression de chaque citoyen;

    3) le respect ferme mais proportionné à la loi: faire payer la même amende pour tous est une idiotie, une contravention pour un stationnement interdit est proportionnellement bien plus lourde pour un chômeur que pour un cadre supérieur;

    4) le contrôle et l'aide pour tout pouvoir: le producteur et le marchand de nourriture, agriculteur, restaurateur, épicier ou autres détiennent un pouvoir, celui de nourrir, l'artiste détient aussi un pouvoir, le type de contrôle et d'aide devant être déterminé suivant l'entité sociale (voir le deuxième texte précédent);

    5) la maîtrise, régalienne ou pas, des métiers des armes (armées, polices), des religions et des métiers d'argent (sous toutes ses formes);

    6) la sortie de concurrence, sous tout ses aspects, des services publiques fonctionnant en réseau, route et autoroute, gaz par canalisation, eau, de sa distribution, traitement et évacuation, électricité, de sa production à sa distribution, télécommunication, évacuation des ordures, transport de voyageurs, sauf, peut-être, aérien, transport ferroviaire de marchandises, ceci en raison du très grand coût de leurs infrastructures.

    Il est à remarquer que les entreprises détenant un ou plusieurs de ces services publiques s'enrichissent à grande vitesse et, ce, au détriment de la population, laissant, souvent, également se dégrader ces services publiques.

    Ces entreprises doivent naturellement faire des bénéfices, les infrastructures des services publiques en réseaux sont coûteux à l'entretient et, parfois, même le surcoût de ces services ne suffisent pas à en dégager assez, d'autant plus à notre époque au monétarisme cinglé, féroce et vorace.

    Cela pose la question, lors de cette privatisation, en amont et en aval, de fait, de la probité des contrôleurs et décideurs, élus ou non.

    (Il est criminel d'avoir privatisé les centrales nucléaires, ceux qui ont fait cela auraient dû se retrouver devant le juge, peut-être même pour haute-trahison, et seront les premiers responsables de tout accident!);

    7) bien sûr des élections ou l'égalité des chances doit être totale pour chacun des participants, cette égalité des chances devant commencer dans les médiats, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui où les héros de l'heure sont les représentants du Front-National (allez voir à "Aphorisme").

    A croire que les journalistes de nos médiats télévisuels sont encartés à ce parti.

    Il est à remarquer que l'on nous rejoue la même pantomime délirante avec notre Président actuel, monsieur François Hollande, qu'avec le précédent, Monsieur Nicolas Sarkozy:

    Ils sont tous deux continuellement déglingués, et là dans tous les médiats, et il n'est  pas une heure où ici et ailleurs le pire des accusations ne soit porté contre celui-ci et, hier, celui-là, de façon plus ou moins subtile, il y a, chez ces journalistes soumis (pour quels avantages?), comme partout, des gens plus ou moins intelligents.

    Notre Président de la République Française n'est plus là pour gouverner mais pour obéir servilement aux désidératas des pleureuses étasuniens, européens et néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F., ainsi que pour servir de bouc émissaire aux décisions absurdes et destructrices prises par ces même pleureuses étasuniens, européens, néolibéraux, banquiers, M.E.D.E.F.!

    Et nos journalistes ne sont plus là pour nous informer!

    Ça, nous le savons tous déjà!

    Vive la Démocratie!

     

     

    THEURIC

  • Attention!

    Nous entrons dans une nouvelle phase pré-révolutionnaire.

    La précédente était survenue juste avant les élection présidentielles.

    Nous en sommes à la troisième ou quatrième depuis cinq à six ans.

    Les élections ne pourrons pas toujours calmer le peuple.

    (Je le redis, ce n'est pas de la voyance mais une conjugaison de réflexions logiques et d’appréciation de mes émotions en faisant la part entre les miennes propres et mes élans collectifs.)

     

     

    THEURIC

     

     

  • Nous ne devons plus penser l'économie qu'en terme politique et non pas la politique qu'en seul terme d'économie.

    Quand un système économique et social accumule part trop de paradoxes et de contradictions, ce qui est le cas autant en Europe, en Occident, Japon compris, que dans le reste du monde, le poids de ces paradoxes et contradictions et, surtout, les tensions qui les accompagnent ne peuvent que conduire:


    1) à la faillite totale du-dit système;


    2) ces mêmes tensions sociales s'étendant dès maintenant à l'ensemble des sociétés pouvant conduire à des conflits armés.


    Le reste ne sont que des discutions  sur le sexe des anges.


    Aucun, je dis bien aucun peuple ne peut supporter longtemps de telles discordances économiques et de tels bouleversements sociaux, s'agissant là de quasiment toutes les sociétés mondiales.


    Certes, ici et ailleurs, j'ai pointé quelques-unes de ces contradictions interne au néolibéralisme (d'autres le font bien mieux que moi), je me suis aussi agacé de certaines idées précontrainte, mais pour moi cela n'a plus aucune espèce d'importance: il ne sert à rien de se pencher sur les mécanismes internes d'un système moribond, ces mécanismes disparaîtront en même temps que ce système économico-politique.


    Et ce système, dans ses représentations philosophiques, sociales et politiques, ne concerne pas seulement que le seul néolibéralisme, loin s'en faut, il englobe également presque toutes les composantes idéologiques qui ont progressivement  émergé depuis  beaucoup plus qu'un siècle-et-demi, les unes liées à la bourgeoisie conquérante du XIX° siècle (qui plus tard deviendra capitalisme puis néolibéralisme, je me dois de préciser, cela comprend toute la droite d'aujourd'hui, l'U.D.I., l'U.M.P. et le F.N., hormis le gaullisme, historiquement spécifique) et les autres nées de la réaction à cette toute puissance bourgeoise (le socialisme, le communisme,  la sociale-démocratie, bien sûr le social-libéralisme, tous en disparition et, pour partie, l'écologie politique).


    J'appelle cet ensemble: "l'économisme dogmatique" puisqu'il place l'économie et tous ces formalismes, quels qu'ils soient,  comme primordial sur toutes autres sortes de considérations sociales.


    Et aujourd'hui nous en voyons l'aboutissement et,  bientôt, sa fin.


    C'est pourquoi il est impossible de réformer ce-dit système, autant pour des raisons institutionnelles, culturelles que politiques, les trois axes de toutes sociétés complexes.


    Mais, bon sang de bois, vous ne percevez donc pas devant quels cataclysmes nous sommes?


    Je puis vous affirmer que ce qu'il se passe en Ukraine n'est qu'une infime gesticulation en regard de ce qu'il se prépare.


    Et ne croyez pas qu'il se trouverait quelques manipulateurs de haut niveau pour fomenter je ne sais quel plan machiavélique, ce ne sera que le développement logique et chaotique d'une humanité en perdition.


    Regardez, même les américains, orfèvres dans le genre, ne sont même plus capable d'une manipulation de quelque envergure sans que cela ne leur pète à la figure.


    C'est ça le problème ukrainien, les américains ne savent même plus comment se sortir de ce bourbier, parce que, après avoir emporté l'or ukrainien, ils ont enfin compris que ce seront les russes qui vont en tirer tous les avantages futurs, quitte à ce que ces derniers vendent tous leurs bons du trésor U.S....

    Ce qui ne fera qu'accélérer ce processus de désagrégation économique mondiale.

    Le second problème de l'Amérique c'est que de laisser en Mer Noire leur marine de guerre trop longtemps risque de définitivement les ruiner, une telle flotte loin de ses bases coûte cher, le ravitaillement, la logistique est toujours terriblement onéreux pour une armée.

    Bel exemple de choix impossible, de double contrainte: soit les Amériques rentrent chez eux et déclarent de fait leur défaite aux yeux du monde, voire leur déroute, soit ils reste et se ruinent.


    Nous ne devons plus penser, aujourd'hui, au y-a-qu'à-faut-qu'on, cela ne sert plus à rien, il nous faut penser demain, les événements se suivront à une vitesse infernale et nous n'aurons plus que le temps de réagir sans vraiment pouvoir penser nos actions.


    La plupart d'entre-vous n'a même pas idée devant quoi nous sommes et quand j'y pense, cela m'effraie.


    Et je sais, de plus, que cet aveuglement a une large part d'inconscient, tout le monde comprend, du tréfonds de lui-même, que j'ai raison mais d'en être conscient reviendrait à remettre en cause tout ce sur quoi se sont bâtit près de deux siècles d'histoire, imaginez du peu...


    Il a fallu un siècle et trois révolutions pour que la démocratie s'installe en France, deux guerres mondiales pour l'Allemagne, 70 ans d'U.R.S.S. pour la Russie et, au XVII° siècle, une terrible guerre civile en Angleterre et ce fut la pensée économique qui fut le lien entre la période de monarchie plus ou moins absolue et la démocratie.


    Ce processus fut plus brutal encore pour le reste du monde, entre colonisations (Afrique), massacres, guerres civiles et génocides (Amérique), modernisations forcées (Japon) [les parenthèses étant ici des exemples].

    C'est pourquoi la politique, dans son complexe formalisme, doit impérativement prendre le pas sur une pensée néolibérale qui n'est que le dernier avatar grimaçant de cet économisme dogmatique dont  je vous ai, plus haut, entretenu.

    Mais quel est le socle sur lequel assoir une telle doctrine mettant la politique à sa juste place et l'économie en rôle subalterne?

    Il nous faut considérer  tout d'abord les quatre pôles structurant toute nation:

    1) Ses frontières en délimitant l'espace et, ainsi, définissant le dedans et le dehors de cette nation;

    2) Le peuple en déterminant ses habitants sous forme d'une société:

    La multiple complexité de son histoire, de sa géographie, de sa psychosociologie, le type de ses institutions aux origines souvent anciennes fondent, entres autres, ce que peut être un peuple.

    Les immigrés, légaux ou pas, acceptés ou pas, qu'ils se sentent ou non de la nation  accueillante, font partis, de fait, de ce peuple, sauf ceux qui partent, si ils partent;

    3) Le pays en précise l'ensemble en un tout reconnaissable autant par ses habitants que par les autres peuples en une unité relative de langue(s), d'institutions, de relations conscientes et inconscientes entre les ressortissants (la proxémie), sa géographie, les divers régions qui le composes et les spécificités liées à chacune d'elle...;

    4) L'état qui est le tout institutionnel qui formalise cette nation et, dès lors, l'entièreté de son organisation politique, j'entends ainsi que la moindre commune comme faisant parti de l'état, même si la-dite commune s'organise en propre, indépendamment ou non du pouvoir central.

    Une nation doit donc impérativement considérer le dedans et le dehors d'elle-même, c'est cela le socle et le ressort de toute politique.

    Étant entendu les jeux politiques complexes individuels et collectifs qui s'établissent autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de cet état (le mot jeu doit être considérer ici comme les relations complexes d'intérêts convergents et divergents).

    Le rôle du politique, élu en démocratie (sauf, parfois, pour le pouvoir exécutif), c'est à dire de la personne dont est échu la responsabilité, en quelque dimension que ce soit, d'organiser tout ou partie de cette nation, en interne comme en externe, son rôle, donc, revient autant à ordonnancer les différentes et diverses compositions professionnelles, de bases économiques et non-économiques, constituant la nation (les entités sociales), les relations entre individus et, également, les relations établies avec toutes les autres nations, alliées, ennemies ou neutres (les géopolitique et géostratégie).

    Je propose, en discutions, de considérer comme nouvelle gauche toutes approches équilibrées des différentes et divers entités sociales structurant notre nation et, aussi, de considérer le peuple comme suffisamment adulte pour comprendre les nécessités politiques et, collectivement, de voter son accord ou désaccord sur tel ou tel point, votation ne devant pas être remis en question.

    Dès lors nous pouvons considérer que:

    1) La politique, en tant qu'entité sociale, détenant en vrai l'ensemble des leviers sociaux de pouvoir, se doit tout d'abord être sous le joug d'une stricte séparation des pouvoirs empêchant le législatif, l'exécutif ou le judiciaire d'accaparer et/ou dominer une autorité distinct (cela avait été dit bien avant moi, le rappeler est nécessaire).

    Elle doit aussi d'être maîtrisée par des élections permettant d'écarter régulièrement les précédents élus pour éviter tout abus de puissances, d'où qu'ils viennent, à un rythme à déterminer (c'est la constatation de l'uniformisation de la pensée politique et idéologique, dû au formalisme théocratique du néolibéralisme et de l'Union-Européenne ainsi que de la colonisation de fait par les américains de notre nation culturellement, économiquement et politiquement aussi que de toutes les autres nations composant l'U.E. qui, avec logique, pour une large majorité d'électeurs, détermine les errements et égarements électoraux actuels);

    2) Les relations extérieurs, diplomatique et/ou guerrière, ne doivent être considérer que comme du seul intérêt national et non pas pour des intérêts autres, qu'ils soient ceux d'une union (l'U.E.) ou d'une puissance étrangère (les U.S.A.).

    3) (rajout du 11/04/2014) Il est impératif qu'aucune entité sociale ne prenne l'ascendant sur le monde politique, sous quelque forme que ce soit, les aberrations et aveuglements de quasiment  toute la classe politique actuelle vient, justement, de sa domination multiforme, autant décisionnelle qu'idéologique, par l'ensemble de ce qui est dénommé les investisseurs et qui ne le sont plus, désormais, que de nom.

    (Je me dois de préciser que le rôle essentiel des médiats fait qu'ils doivent être placés hors de toute domination, dusse-t-elle être politique et, surtout, en ce moment, économique, ils doivent donc avoir un statut spécifique qu'il reste à définir, son coût de production rendant ce statut complexe à déterminer.)

    L'économie est donc l'une des infinités des composants de notre société, économie, elle-même, pouvant se subdiviser en une infinité de composants, tous, je le conçois, intimement liés, mais aux intérêts, parfois, largement divergents.

    Seuls les détenteurs des flux monétaires ont, aujourd'hui, droit au chapitre, les entrepreneurs et autres agents économiques prenant pour argent comptant ce dogmatisme néolibéral, ce qui n'est que de la pure sottise, parce que en total contradiction avec leurs intérêts propres et leur est de ce fait préjudiciable.

    Toute personne se réclamant de la gauche doit donc considérer, maintenant, comme impératif la soumission et le contrôle de tout flux monétaire, le social-libéralisme que représente en France le Parti- Socialiste ne peut plus, dès lors, être considérer comme représentant de la gauche gouvernementale.

    Je l'ai déjà dit, il y a un glissement de gauche à droite des partis politiques et des idéologies les traversant.

    Mais les nouvelles doctrines qui pourraient représenter une gauche novatrice et moderne ne sont encore qu'à l'état d'ébauche, de plus, il est fort possible que ce travail s'élabore par des personnes ne se considérant en rien de gauche ou même soient eux-même considérés comme ne faisant pas parti de ce mouvement, voire soient jugés d'extrême-droite par la bienpensance euro-béate.

    Mais la pire des difficultés de vouloir explorer de nouveaux horizons en philosophie politique, comme d'en bien d'autres domaines, vient de la solitude que cela risquerait de créer, solitude possible dû à la fuite des personnes proches en raison d'un discourt divergent de ceux ordinairement admis, ou même de l'obligation au silence de celui ne pouvant se permettre de dire ce qu'il pense réellement.

    Nous nous devons, donc, au-delà de tous les aléas, construire pas à pas ces nouveaux principes.

    Le problème est que nous n'avons que peu de temps.

    Sinon, ces nouveaux principes se structureront de par le simple fait des événements, avec tout ce que cela entend d'égarements et de tribulations.

    Que j’aie, en tout cela, tord ou raison.

     

     

    THEURIC

  • Questionnement d'un béotien sur l'économie:

    Quelqu’un pourrait-il m’expliquer à quoi pourrait bien servir qu’il y n'y ait plus, ou presque, que du travail à bas salaire ou du chômage quand cela ne permet plus, à ces travailleurs, que de survivre et, dès lors, ne peuvent plus qu’acheter que le minimum vital?


    Est-ce cela qui fait fonctionner une économie?


    Quelqu’un peut-il me dire si poursuivre la course après le pouvoir d’achat ne serait pas une façon de courir après la déflation, de la faire enfler, puisque de ne parler que de cela ne veut dire que de conseiller d'acheter les mêmes choses moins cher et, dès lors, en fin de compte, ne peut qu'à terme faire baisser les salaires?


    Cela fait depuis combien de temps que l’on nous parle que de pouvoir d’achat mais jamais de salaire?


    Quelqu’un pourrait-il me dire qu’elle est la limite aux baisses de salaires et ce quelque soit la forme que ce salaire prend (salaire + sécurité sociale, assurance chômage, retraite…)?


    Ne pourrait-on pas trouver un pays où les émoluments sont plus bas que dans n’importe quel autre pays?

    Quelle est la limite des baisses de salaires?


    Quelqu’un pourrait-il me dire si il ne serait pas possible de trouver un pays pouvant fabriquer n’importe quoi, ou presque, à un coût plus bas que dans n’importe quel autre pays?


    Mais cette fabrique de ce n’importe quoi à un coût de plus en plus bas ailleurs ne génèrerait-il pas un nombre de plus en plus important de chômeurs et de baisses de salaires ici, dans les pays qui, à l’origine, fabriquaient ce même n’importe quoi?

    Et n'est-ce pas que dans ces seuls pays là, en occident, que sont vendu ce tas de n"importe quoi, de moins en moins cher, fabriqué ailleurs?

    En Chine, des entreprises ne ferment-elles pas parce que les salaires y sont déjà considérés comme trop importants?

    Trop importants pour qui?

    Ces chômeurs et salariés avec leurs rétributions en baisse, ici, peuvent-ils toujours acheter ce même tout et n’importe quoi ou ne peuvent-ils qu'acheter le nécessaire?


    Et puis, à quoi servent les frontières?


    Combien sont ceux, qui nous gouvernent ou nous médiatisent, pouvant répondre à ces questions, simples dans leurs énonciations, qui ne devraient pas être trop ardues dans leurs réponses?


    Être pour des frontières ne serait-il pas la réponse logique d’une réelle gauche démocrate-républicaine telle qu’elle existait à l’entrée du XX° siècle et qu’elle devrait se revivre?

    Ne devrions-nous pas redevenir, nous gens de gauche, démocrates -républicains et refermer les frontières?

    (Pourquoi dans les villes de France n'y a-t-il pas ou si peu de place, passage, rue, boulevard, avenue de la démocratie?

    République est-elle Démocratie?

    Démocratie est-il un mot tabou?)

    Dès lors, que se passe-t-il lorsque la logique d’un système met ce même système dans une situation de déséquilibre n’allant qu’en s’accentuant, sinon que ce système ne peut aller qu’à son auto-destruction?


    Pour qu’une entreprise fasse des bénéfices il faut qu’elle vende sa production.


    Logiquement il faudrait que les personnes travaillant dans les autres entreprises gagnent suffisamment pour pouvoir acheter ce que produis la-dite entreprise et réciproquement.


    Si il y a baisse des revenus ou disparition, par le chômage, d’un nombre de plus en plus important de personnes travaillant dans d’autres entreprises, l’entreprise sus-nommée ne pourra plus vendre ce qu’elle produit, me semble-t-il.


    Ou alors elle-même se débarrassera d’un certain nombre de ses employés ou fera de manière à ce que gagnent ses employés comme salaire baisse, quitte, pour cela, à ce que cette entreprise fabrique là ou les payes sont médiocres.


    Si, de plus, le taux de ce que cette entreprise doit rembourser du crédit qu’elle avait perçu par la bourse, par la banque, par les investisseurs augmente, elle sera doublement dans la nécessité de faire baisser les émoluments de ses employés ou de les mettre au chômage.


    Ce qui, naturellement, obligera les autres entreprises de faire de même puisque ces employés gagneront moins.


    Que cela soit fait à l’échelle nationale, régionale ou internationale.


    Mais alors, les questions que quasiment personne ne pose:


    -Qui achète en Occident et qui achète ailleurs???


    La deuxième question, liée à la première:


    Les investisseurs qui avaient prêté à ces entreprises, sous quelque forme que ce soit, ont aussi prêté aux particuliers qui sont les employés de moins en moins payés, grâce aux banques, et ont fait des crédits aux états pour qu'ils puissent combler le manque d'entrée d'impôts, dû à  l'augmentation des chômeurs et à la fermeture des entreprises (mais est-ce aux banques privées ou à la banque d'état de prêter aux états?).

    -Ces investisseurs pourront-ils être remboursés de ce qu’ils ont prêté du fait de cette baisse d’émolument dû aux réductions salariales et montés du chômage qui ont elles-mêmes généré cette baisse de capacité d’achat et d'entrée d'impôts?

    Étant donné que ces investisseurs en viennent à prêter aux autres investisseurs, cela en inter-réciprocité et que les bourses et les investisseurs eux-mêmes sont coté en bourse, chacun, de plus, faisant crédit à l'autre, tous sont donc créditeurs et débiteurs de tous les autres.

    Dès lors, voici la troisième question:

    -Que se passera-t-il lorsque un ou plusieurs ce ces investisseurs feront défaut et ne pourrons rembourser leur créditeurs, soit à leurs collègues investisseurs?


    Quatrième question:


    -Que se passera-t-il quand le plafond des crédits impayés est atteint, dépassé et maintenant largement crevé?

    Cinquième question:

    -Ne serions-nous pas, depuis longtemps, à l'échelle mondiale, dans une discrète mais réelle et forte déflation?

    De quelle façon doit-on considérer les économistes, hommes et femmes politiques et journalistes qui n'abordent jamais vraiment ces thèmes là ou, quand ils le font, ne les évoquent que sur l'air de l’ironie et du dédain?

    Doit-on avoir encore confiance en eux?

    Et que se passera-t-il lorsque notre pays et l'Europe, pour une raison ou une autre, ne recevront plus toutes les marchandises qui jusqu'à présent nous parviennent d'ailleurs?

    Pourquoi si peu de personne n'abordent ces sujets là???

     

     

    THEURIC

  • Ce que l'Ukraine nous montre.

    Il y a de cela longtemps, je l'avais déjà dit, l'Europe est peuplée de fous, les européens sont fous, tous.

    Mais qu'ils s'étaient, avec le temps, assagis.

    L'histoire de l'Europe n'est qu'un flot de sangs et de larmes et il n'est qu'il y a peu, quelques décennies, que la richesse et la paix, sous la main protectrice de la pax américana, de la pax russia, ces deux empires qui naguère se toisaient, que nous avons su apprendre enfin à ne plus nous haïr, à apprendre les douceurs de la paix, à éloigner nos passions.

    Mais j'avais dit aussi qu'il faut prendre garde à ne pas réveiller ce géant devenu débonnaire, devenu femmelette, devenu enfant, j'avais lancé ici une mise en garde, une supplique, une prière: "s'il vous plait, gens du reste du monde, s'il vous plait puissants, s'il vous plait dirigeants, tous les dirigeants, ne nous réveillez pas, laissez-nous dormir et rêver du doux sentiment de la paix découverte et surtout, laissez-nous nos richesses".

    Voilà, le pire fut commis, et par celui-là même qui nous avait fait l'aimer, cette paix, l'Amérique.

    Je l'avais dit, également, toute les erreur qu'il ne faudrait pas faire seront commise, toutes, sans une exception.

    Tout d'abord l'Europe en forme d'une union sous l'égide U.S., puis l'euro imbécile sans tact et sans logique aux crédits infinis vidant toutes les caisses, puis les dettes abyssales du sud et quand suivra le nord, l'Angleterre à genou d'avoir voulu être States, d'avoir voulu être empire par les bourses et le seul argent roi à la place de la Reine.

    Hier les chinois, de leur flamme olympique, qui firent de Paris une vaste mascarade de vouloir faire leurs lois, eux qui n'en avaient pas le droit.

    Les agitations, à nos portes, comme provocations, créés par le Qatar et l'Arabie Saoudite, dans la profonde Afrique ou au sein des cités, d'un Islam égaré par sa perte de sens.

    Et puis nos gouvernants désignés par nos maîtres U.S., ces chantres de l'immobile, en notre pays et pas mieux ailleurs, l'un gesticulant, l'autre s'endormant, et là-bas, dans cette commission d'Union-Européenne et sa banque centrale où s'entassent de pauvres pantins, pauvres comptables n'ayant d'yeux que pour leur dieu pognon, dieux fonds de pensions, dieux bancaires, leurs dieux marchés, leurs dettes, leurs crédits, leurs créances qui n'en ont pas la lettre, ceux-là ne sont jamais là quand la crise et le trouble déverse leur rancœur, responsables irresponsables, plein que de seules arrogances, seules vanités, seules suffisances.

    Les insultes également de ces maîtres U.S. d'une morgue sans frein, nous serions les fifilles de leur président que l'on peut enculer pour leurs simples contentements.

    Les vulgaires tripotages d'informations oiseuses au sujet de l'avion du Président Bolivien.

    Ensuite vient la Libye où de libération ne vient plus que la guerre et où les fous d’Allah ne font qu'asservissement.

    Suivie de la Syrie, suivie de l'Ukraine où tous avons vu que la puissance n'est plus là où nous l'avions cru être, l'Amérique n'est plus ce qu'elle a pu être, n'est plus ce que nous pouvions encore croire qu'elle est.

    Et là, tous, nous avons vu la serve obéissance de nos gouvernements, leurs génuflexions, leur silence aux insultes et injures.

    Tous, nous avons vu aussi la Russie agir avec le fin brio de celui qui pense la géopolitique, la géostratégie.

    Et puis la propagande, toujours, la propagande, encore, de nos médiats qui paraissent s'être passé le mot et disent la même chose, que plus personne n'y croit, que plus personne ne veut, qui nous prend pour des niais, pour des imbéciles, pour des crétins, pour de purs crétins.

    Tout cela est grave, très grave.

    On ne réveille jamais impunément un monstre endormi, on ne l'agasse pas, on ne l'offense pas, surtout on ne le tourmente pas!

    Le trio infernal s'éveille, l'Angleterre, la France, l'Allemagne et personne ne sait, personne ne peut savoir jusqu'où cela ira.

    Certains ont joué avec le feu, ont ranimé des braises encore et toujours fumantes, ont soufflé dessus, par jeu, par bêtise, par haine, ce que personne ne pourra plus jamais éteindre, ce que seuls les anglais, les français, les allemands pourraient faire... un jour, peut-être.

    Tu le sais bien, ami lecteur, sans même en avoir conscience, en juste le pressentant, tu le sens, tu le sais, tu comprends enfin ta colère, d'où elle vient, d'où elle nait.

    Ont été réveillées nos passions, prends en conscience!

     

    THEURIC

     

     

  • Penser demain.

    A plus de sept milliards d’êtres humains sur Terre, un début de carence d’un nombre de plus en plus important de matières premières et des énergies, un rêve partagé par les peuples de la richesse dont l’Occident est l’exemple, d’intérêts concurrents et divergents des états provenant, entre autre, de ce désir des peuples, place l’économie toujours plus au centre de la pensée des gouvernements.


    Le néolibéralisme n'étant là que la justification des relations de domination établies d'une minorité sur la majorité à l'échelle mondiale.


    Ce sont ces déséquilibres qui me font craindre le pire.


    Alors, quelle pourrait être la ou les solutions élégantes qu’à terme nous pourrions trouver.


    Liées, cinq questions centrales se montrent:


    1) Celle de la limite, autant de notre planète, de ce que nous pouvons en tirer et de ce qu’elle peut supporter sans que cela ne porte préjudice à notre existence, la vie, quand à elle, a son dynamisme se comptant en millions d’années et a connue bien d’autres calamités;


    2) Celui des déchets et de leurs natures;


    3) Celui du partage pour tous les êtres humains, harmonieux ou inharmonieux;


    4) Celle de la dynamique propre à notre espèce;


    5) Enfin, central, celle de la place réelle de l’économie au sein de la société humaine.


    Redonner la limite à des frontières ne pourrait être une fin en soit mais ne serait qu’une solution momentanée, le temps de résoudre l’immensité des problèmes auxquels nous seront bientôt confrontés, la refondation d’une économie n’en étant que le premier.


    Mais ou se trouverait, sans les frontières, le dedans et le dehors d’une société?


    Le manque de matières premières et même d’énergie pourrait peut-être être résolu par la découverte de nouvelles matières, alliages, procédés physiques, chimiques et biologiques…


    Le déchet (même du pot d’échappement) doit être pensé dans toutes les dimensions de sa nature, nous pourrions commencer par montrer que celui-ci est la perte de fonction de l’objet originel et est polluant lorsqu’il interfère de façon néfaste avec la nature et/ou avec les hommes.


    Pouvons-nous, dès lors, constituer des objets soit totalement recyclable, soit fait de matière n’interférant pas avec la nature et/ou avec les hommes ou, même, que ceux-ci n’aient qu’une interférence bénéfique?

    La question de l'énergie est la même: peut-il y avoir utilisation d'énergie sans que l'entropie qui l'accompagne soit nuisible?


    Le partage pose la question de la hiérarchisation des sociétés, y répondre est un projet immense.


    La dynamique d’Homo Sapiens Sapiens.


    J’émets le postulat qu’entre autre, toutes les espèces vivantes ne peuvent pas ne pas se confronter à la survie et, dès lors, à la catastrophe.


    De ce fait notre cerveau et notre corps sont conçus pour cette confrontation.


    Dans un système fermé, une planète avec sept milliards d'habitants, ne pas être confronté à sa survie pouvant, de ce fait, pour un être humain, générer un phénomène d’ennui.


    Et si, dans notre inconscient collectif, ce serait là l’une des causes profondes des dangers actuels provenant de la trop grande stabilité qui existait, au moins en occident, lors des trente glorieuses?


    Quelle est la place, certes, de l’économie, mais aussi celle de la politique, du militaire, du judiciaire, des religions, des sciences, des arts, de la technologie et de l’ingénierie et de toutes les autres dimensions humaines?


    La seule réponse que j’ai pu trouver à toutes ces questions ne se trouve que dans le voyage inter-stellaire.


    Sauf que la physique n’a encore pu répondre à d’importantes questions concernant autant l’univers que les particules.


    Je fais le pari que ces réponses apportées nous diront si oui ou non nous pourrons voyager plus loin que de notre seule banlieue terrestre.

    Au-delà des délires néolibéraux, la vertigineuse accélération de l’évolution humaine, qu’elle soit appréciée ou déplorée, mène à des contradictions majeures entre un passé encore présent et un futur encore en ébauche.


    Nous ne pouvons plus revenir en arrière mais il nous manque certains éléments, tant sociétaux que matériels, qui nous permettraient de pouvoir aller réellement de l’avant.


    C’est, en réalité, le véritable diagnostique que j’ai porté sur la situation actuelle de notre humanité, le reste n’étant que de l’agacement.


    Ce stress universel, en vrai, m’effraie et je ne vois que l’Europe pour en limiter les dégâts.

     

    THEURIC

  • Ce que nous cache la crise.

    La croyance en la toute puissance d'une pensée économique de gauche à droite sensée, en des utopies édéniques, résoudre tous les affres que l'humanité a cru transcender tous les problèmes, toutes les traverses, nous a ébloui tant de temps que nous en avons tous perdu l'habitude de nous interroger sur sa valeur.

    Elle ne fut que celle du rêve, de celui qui fait l'histoire.

    Aujourd'hui, en dernier rejeton, le néolibéralisme, en sa fin prochaine, nous montre l'achèvement de cette époque qui, en près de deux cents ans, a rythmé le monde.


    Sachez, lecteur, que plus personne ou presque ne croit en ce néolibéralisme et le communisme, quand il n'est pas oublié, ne fait plus que fantasmer.

    Ici, en sa gouvernance, l'Union-Européenne n'a plus que des comédiens ne faisant que semblant et de rares et derniers acteurs, derniers à encore agir, pour le bien de tous croient-ils, pauvre d'eux lorsque leur univers explosera.

    L'Amérique, elle, se noie et dans son effroi de sa mort prochaine, appuie la tête sous l'eau de tous ceux voulant l'aider, jusqu'à ses diplomates et son présidents ne pouvant retenir les mots de dédain et d'injure à l'endroit de l'Europe, de la France, de l'Angleterre.

    Ailleurs, partout dans le reste du monde, les fils d'épées s'aiguisent, les ententes futures se nouent, le jeu complexe des forces débute, la politique, si longtemps refroidie, se rallume et vite s'échauffe à l'approche de la fin du dernier des géants, du dernier empire, de l'empire ultime et finissant: l'U.S..


    Ensuite, déjà, la première ronde du temps va bientôt se refermer sur notre espèce encore enfant, ce qui a commencé il y a deux cent mille ans s'achèvera en quelque décennies, lisez Pierre Grou ("les arbres de l'évolution" P.grou, J. Chaline, L. Nottale), vous comprendrez, un monde nouveau s'ouvre.

    Ou nous ne serons plus.


    D'ici peu ces puissantes forces de la politique vont reprendre leurs danses, bénéfiques et macabres.

    Avant que n'émerge, en nous, une moderne humanité de laquelle nous ne savons encore rien, les folles passions retentirons du plus profond des gorges d'Homo Sapiens Sapiens.

    L'Europe, la France, bien qu'aujourd'hui reniflant le fondement de ses dominateurs en sa crainte d'elle-même, de sa fureur meurtrière, de ses passés délires sanglants, l'Europe, bientôt plus, bientôt désagrégée (nul ne peut diriger une nation hors l'assentiment du peuple sans un jour disparaître) peut seule, de son Paris central, endiguer ces passions.

    Mais pour cela il lui faudra puissance et probité.

    Ainsi, dans peu de temps, il nous faudra, il faudra que chacun d'entre nous participe au relèvement de notre pays, de l'Europe mais au-delà nous allons devoir réinvestir et reprendre les chantiers que nos anciens avaient laissés en plan dans leurs lubies de la pure économie: la connaissance, le savoir, la conquête du doute et, surtout, la pratique, la mise en pratique, l'application de la probité.


    Certes nombreux sont ceux croyant que nous avons atteint le summum de notre intelligence, que toute découverte ne peut qu'être close, que notre monde est fini, compris, découvert.

    Or, même si la question du comment fut si bien reconnu, celle du pourquoi n'a pas toujours sa réponse et c'est le pourquoi qui dit de la cause à l'effet, du causal à l'effet:

    Idée n° 10) Essai de réflexion sur la causalité.

    Or ce n'est là que le fruit de l'apparence qui s'habille toujours du parfum de vérité pour nous cacher ces bribes de réalité que nous nous devons, nous, êtres humains, nous, Homo Sapiens Sapiens, découvrir pas à pas: de comprendre que répondre au comment n'est pas de même que de répondre au pourquoi.

    Nous cherchons souvent les chemins des certitudes en ceux des apparences en nous égarant au-dedans des labyrinthes de nos dogmes, certitude et apparence sont frères.


    Ainsi sommes-nous.


    Et le paradoxe nous en montre le chemin, lui qui n'est, en vrai, qu'une vérité en devenir.


    Si le contraire d'une vérité profonde est une autre vérité profonde, chaque vérité n'est que l'étape transitoire vers la compréhension d'une nouvelle vérité, toujours plus proche du réel.

    Parce que ce qui compte c'est le réel, et plus nous nous approchons de lui, plus il nous abreuve de questions, toujours plus ardues, toujours plus complexes, c'est cela la vie d'un être humain: l'aventure de soi avec les autres êtres humains de rendre intelligible le monde.


    Cela n'est pas l'individualisme, l'individualisme est l'état transitoire de notre humanité pour lui permettre de grandir, une adolescence, une ébauche de reconnaissance de soi, par soi et par les autres.


    Cela, c'est l'individualité qui est la volonté inextinguible de vouloir apprendre à vivre le savoir vivre.

    Et "croire - ne pas croire" ne seraient-ils pas de même essence, de même matière, chacun disant oui ou non sans savoir vraiment de quoi il s'agit, si vraiment cela existe, si ce que nous percevons est une cause ou un effet?

    Ou si cela existe vraiment, ou si c'est autre chose que ce que nos sens discernent, découvrent, éprouvent, si cela était d'un sens autre?

    Croire ou savoir, il faut choisir, si nous savons, nous savons, si nous croyons, nous croyons mais nous pouvons savoir que nous ignorons, là nous ne croyons plus, du-moins éloignons-nous de la croyance.


    Parce que, en cela, un cerveau humain peut-il vivre sans croire?


    Je suis athée, d'aucune religion, d'aucune philosophie, je ne crois en rien si ce n'est de croire que je ne crois en rien, en mien paradoxe, et je souffre de savoir le bientôt malheur de l'homme.


    Je sais aussi que notre esprit est bâti pour la catastrophe, la vie elle-même s'est bâtie le long des catastrophes, elles, elles sont l'un des piliers, l'un des moteurs incontournable de l'évolution et rien ni personne ne peut y interférer, même les plus grands saints, même les plus grands sages.

    Mais il est possible d'en limiter les ravages, autant que faire se peut, en ne voulant que ce que l'on peut.


    Ce bouleversement en marche nous atteint déjà tous et l'ignorance est une façon dérisoire de s'en protéger et pire que tout, de vouloir ignorer que nous sommes ignorants, je suis un ignorant qui s'ignore, nous sommes tous des ignorants qui s'ignorent.


    Comme nos sens ne perçoivent qu'un fin filet du cours impétueux et irrésistible des informations qui nous traversent, la compréhension que nous en avons en est presque autant limitée..., presque, voilà le mot, c'est ce presque qui fait le sage et le fou.


    Alors, faites ce que vous avez à faire mais faites le bien, personne ne vous jugera sauf vous-même, mais ce juge est le plus terrible qu'il soit, surtout si il se tait, surtout si il est inconscient.


    Connais-toi toi même disait Socrate, rien ne peut être la cause de lui-même disait Bouddha, aime ton prochain comme toi-même disait Jésus, voilà le temps qui passe et ces leçons commencent à être comprises, sont enfin comprises.


    Vous ne vous rendez pas compte que l'époque n'est plus celle d'hier mais elle vous a changé, m'en suis-je vraiment rendu compte moi-même, elle nous change tous, sinon écrirais-je cela?.


    Nous sommes à l'aube du temps, à l'aube de l'histoire, hier encore c'était la préhistoire, notre devenir est entre nos mains à tous, notre responsabilité est grande, ne la gâchons pas.

    L'époque est incertaine, commençons par le commencement, comprenons la!

     

    THEURIC

  • Dire non!

    Vous savez quoi?

    Je vais vous faire un aveux: je ne sais pas dire non, du-moins est-ce pour moi une immense difficulté d'exprimer un refus lorsqu'il m'est demandé de rendre un service.

    Pourtant, parfois, je rends ce service avec mauvaise grâce, je sais que la personne se sert de moi, que ses yeux implorants sont du chiqué, du mensonge, et pire, que l'on me prend pour un imbécile.

    Je me soigne mais c'est dure, je dis non du bout des lèvres, avec maintes circonvolutions, avec des détours idiots, des hésitations, des bégaiements, des justifications inutiles, mais je me soigne.

    Le pire dans tout cela c'est que je sais qu'un "non" déterminé, clair, net n'admet, de la part du requérant, aucun sermon ni dispute, pas même de rejet, tout au contraire, cela générera du respect, je me suis respecté par mon refus, dès lors le requérant me respecte.

    Parce que, tout compte fait, ne pas savoir et pouvoir dire non à un autre, c'est ne pas savoir et pouvoir  dire oui à soi et l'implorant n'est pas le quémandeur, le requérant, le véritable implorant est bien celui qui se refuse, qui est dans l'impossibilité de refuser quoi qu'il lui soit demandé, qui dit, sans le dire: "Vois, j'existe puisque je te rends service, j'existe puisque je t'obéis!".

    Et puis, surtout, la personne qui ne sait pas dire non peut se mettre en danger ou faire les pires des abjections, sait-on jamais ce qui lui sera, un jour, demandé?

    Et ce réflexe d'anticiper les demandes de l'autre, de les devancer, trait dont je me suis, tout de même, avec difficulté, débarrassé, n'est-il pas l'optimum de cette pauvreté d'esprit, d'un implorant pleur de vouloir être enfin reconnu, une dérisoire erreur de se croire respecté par celui qui le prend pour un faible, un moins que rien, une obscénité?

    Tout de même, ce qui me rassure c'est qu'à la tête des pays européens et, par delà, de la gouvernance européenne, les gouvernements sont dans l'incapacité de dire non à notre mentor américain, aux allemands affaiblis de leurs vieillesses, aux groupes de pressions économiques des banques et des fonds de pensions, aux entrepreneurs internationaux qui n'entreprennent même plus dans leur propre pays, au Qatar, au F.M.I. et à d'autres, tellement d'autres.

    Chez nous, en France, la situation est la même, voire pire.

    Notre gouvernement plie devant le M.D.E.F., Obama, les banques, les assurances, l'Union-Européenne, les allemands, les fonds de pensions et devant tout un tas de trucs et de machins qui, en réalité, représentent de moins en moins un quelconque péril.

    Au contraire, à force de se mettre à dos toutes les strates de la population en raison de cette obéissance servile aux représentants éreintés de ces ex-puissances, nos gouvernants risquent de plus en plus un renversement qui, quoi qu'il se passera et qui que soit celui qui prendrait le pouvoir, ne pourra pas ne pas se faire sans violence.

    Et pourtant, pourtant, les États-Unis-d'Amérique représentent-ils toujours la nuisance qu'ils furent par le passé?

    Peuvent-ils toujours, comme naguère, faire pression sur notre pays ou sur un autre de l'U.E. en agissant sur les cours boursiers, sur l'euro, sur les dettes ou sur tout autre agent économique sans, pour cela, se mettre en position de banqueroute, de ruine, de faillite?

    N'est-ce pas cela qu'ont compris les russes?

    Ne serait-ce donc pas plutôt les européens qui, de détenir des dollars, seraient en mesure de leur dicter leurs lois en faisant simplement planer la possibilité de les revendre, ou bien celui de ne pas vouloir rembourser les dettes?

    Qui, de l'Allemagne, du Qatar ou de la France a plus à craindre de l'effondrement des banques, des fonds de pension, des assurances et surtout de la disparition du dollar?

    En France nous n'avons plus rien à perdre, il ne suffirait que d'expliquer au peuple la réalité de la situation et des nécessités devant lesquelles nous devrons passer puis d'agir, et ces nécessités, quoi qu'il en soit, devrons être traverser, à un moment ou à un autre.

    Qui, du gouvernement, des banques, des assurances, des fonds de pensions à le plus à craindre d'une faillite universelle?

    Qui, en réalité, est dans une position de force sinon notre gouvernement?

    Alors quid?

    Qui voulez-vous que des dirigeants du P.S, de l'U.D.I., de l'U.M.P. ou du F.N. puisse se déjuger (souvenez-vous de la visite de madame Le Pen à un représentant du parti républicain américain, un texan qui se présentait contre Barack Obama et voulait dépénaliser les drogues dures, Monsieur Ron Paul, se voulait-elle être héroïne et être reconnue en tant que la meilleurs représentante de l'Oncle Sam)?

    Comment voulez-vous que tous ceux-là qui furent adoubés par cette puissance d'argent et les Amériques puissent refuser d'accéder à leurs désidératas?

    De quelle manière pourraient-ils s'opposer aux petits désirs de cette même puissance d'argent, à la gouvernance européenne et aux agents américains, eux qui ne savent même plus ce que peut être que gouverner?

    Peuvent-ils dire non?

    Mais sont-ils les seuls à vénérer ainsi les préceptes et désirs de la libre entreprise, des Amériques, du dieu dollar et de l'Union-Européenne?

    Quand nous savons que dans certaines universités et entreprises internationales (qui n'emploient quasiment plus personne ici) obligent leurs professeurs pour les uns (suivant une loi votée il y a peu qui l'autorise) et leurs employés pour les autres à n'échanger qu'en anglo-américain sans que cela ne choque personne.

    Quand tous les médiats s'emploient, maintenant, à ne nous informer sur la situation en Ukraine que de la seule optique américaine (eux qui se sont fourvoyés, au début, en invitant des personnalités expliquant la réelle situation géopolitique) sans que cela ne choque personne.

    Quand l'Union-Européenne soutient des partis nazi en Ukraine sans que cela ne choque personne.

    Quand personne ne parle plus de Guantánamo sans que cela ne choque personne.

    Quand nous contemplons la ruine de  notre industrie sur l'autel faisandé de toujours les mêmes délires ploutocratiques sans que cela ne choque que ceux qui sont concernés: les chômeurs.

    Quand nous entendons le langage tronqué, bafoué, meurtri par une pauvre neuvlangue de pacotille ou s'y mélange, dans une piètre bouffonnerie, un sabir fait de bas anglais et de raccourcis langagiers sans que cela ne choque personne.

    Quand plus la moitié de nos magasin de vêtements ne sont même pas capable d'afficher un nom français sur leur devanture sans que cela ne choque personne.

    Quand quasiment plus un habit, un produit d'entretien, un savon, un shampoing, un appareil électro-ménager..., n'est fabriqué ni en France, ni en Europe sans que cela ne choque personne.

    Quand des ouvriers est-européens viennent travailler sur notre sol avec un salaire de misère sans que cela ne choque presque personne.

    Quand les puissances économiques, les ploutocrates américains et internationaux veulent devenir les seigneurs du monde et d'abord d'Occident par la signature d'un accord de libre échange entre les État-Unis, l'Europe et le Canada, ce dont nous n'entendons pas parler, sans que cela ne choque personne.

    Quand le Qatar achète une équipe de foot parisienne de renommée mondiale sans que cela ne choque personne.

    Quand notre Président de la République se fait injurier sur la place publique et manipulé par les américains sans que cela ne choque personne.

    Quand de plus en plus de nos chanteurs chantent en anglais sans que cela ne choque personne.

    Quand, à longueur de temps ne sont plus passés, à la télévision, que des feuilletons américains sans que cela ne choque personne.

    Quand nous sommes considérés comme des crétins par les publicitaires qui font vendre leurs camelote dans des films débiles sans que cela ne choque personne.

    Quand nous sommes baladés par des hommes et femmes politique à la langue de bois chargée, ah, là, ça choque tout de même.

    Quand les manifestations en Europe du sud ne sont jamais retransmis sur la myriade de chaines de la télévision française sans que cela ne choque personne.

    Quand nos banques ne prêtent plus qu'à notre état les euro reçu par la B.C.E. mais ne prêtent plus ni aux particuliers, ni aux entreprises parce que ça rapporte plus sans que cela ne choque personne.

    Quand dans les magasins sont affichés des prix de type 9 euro 99 centimes pour faire croire que ce prix n'est pas de dix euro sans que cela ne choque personne.

    Quand les Amériques espionnent tout le monde, sans  honte, sans vergogne sans que cela ne choque personne.

    Quand sur certains sites le blogueur ne prend même pas la peine de traduire un texte en anglais quand cela empêche le lecteur de comprendre quoi que ce soit sans que cela ne choque personne.

    Quand la mode est à l'américano-magnia, partout, toujours et,  pire, par ceux qui honnissent, disent-ils, cette même Amérique sans que cela ne choque personne.

    Quand ceux-ci deviennent antijuifs parce qu'ils ne veulent pas s'avouer que leurs malheurs viennent d'une pensée américaine qu'ils chérissent tant en faisant un amalgame imbécile entre Israël et les États-Unis-d'Amérique, que ceux-là font un pataquès d'une vulgaire quenelle et qu'ailleurs n'est pas compris que ce sont les comportements israéliens dont viennent ces délires, alors moi, je me sens proche surtout des papous indonésiens par mon histoire d'hier et par la leur d'aujourd'hui!

    Et ce délire ne choque personne!

    Alors nous pouvons en conclure que, en plus d'être les vassaux de l'Amérique, nous ne sommes, tous, que les serviteurs serviles d'une ploutocratie qui, sous des couvert de toute puissance, en est aux portes de sa propre ruine.

    Quand,  quand, quand, c'est bien beau de décrier le gouvernement, mais c'est aussi autour de nous, dans notre vie quotidienne, dans notre propre langage, dans nos petites habitudes, nos petits aveuglements, dans les simples gestes du tout les jours que sont pollués les moindre interstices de notre existence et moi, de cette pseudo modernité qui n'est que notre mise sous tutelle technologique et culturelle des américain et des ploutocrates, j'y dis NON!

    Je n'ai rien à faire de la langue anglaise qui est parlée par ceux qui ne sont pas anglais, américain, australien!

    Et même, je considère cette mode comme la plus dérisoire, infantile, vulgaire qu'il soit et ceux qui s'y soumettent comme  du pas grand chose, du presque rien.

    Nous sommes tous responsables de nos actes, quand je ne dis pas non lorsqu'il le faudrait, je suis l'unique responsable de cette décision et, au jour le jour, je me corrige, c'est long, fastidieux, difficile mais j'y travaille.

    Alors, messieurs-mesdames, si vous voulez lutter contre cette ploutocratie débilitante, faites de l'agitation intellectuelle, parce que c'est là que se trouve leur véritable danger, l'intelligence.

    En cela, au moins, je sais dire non.

     

    THEURIC

  • Voici venir l'ère terrible!

    Les jours terribles commencent et l’Ukraine n’en est qu’une pâle illustration.


    Les cartes le montrent, la Russie a absolument besoin du port de Sébastopol, quelle erreur stratégique, de l’Europe-Amérique, que d’avoir agité le sentiment des russes d’être privés de leur débouché en Mer Noire, et dès lors en Méditerranée plutôt que de laisser le statuquo.


    Surtout, l’Europe-Amérique nous montre sa faiblesse (Europe-Amérique et non plus Amérique-Europe): plus de sou.


    Surtout que la Russie est un allié essentiel de l’Europe, cette dernière, bientôt éclatée, souvent vieillissante, bientôt vacillante et déjà blessée.


    Seuls les pays, les états, les nations pourront sauvegarder ce qu’ils pourront de ce machin informe aux deux voyelles et douze étoiles brandies en pauvre oriflamme.


    Mais tant que l’économie-monde continue son lent effondrement en donnant l’insouciant sentiment d’une forme et force suffisante, l’Ukraine ou le Centre-Afrique ne paraîtront que des épiphénomènes, eux qui ne sont, en réalité, que les résumés annonciateurs du futur de l’humanité.


    Le champ idéologique mettant l’économie sur un pied d’estale, sous toutes ses formes, disparaîtra dans peu de temps des esprits et des cœurs et ce sera la politique qui viendra au-devant de la scène.


    La politique ce n’est pas l’économie, l’économie n’est que l’une des nombreuses matières de la politique pour laquelle il n’en est aucune d’ultime, pas même pour elle-même, la politique, qui est et ne peut être que multiple et infiniment plus complexe que la seule économie.


    L’explosion des faillites qui, sous peu, traversera, en champ de ruine, le rêve illusoire de l’enrichissement éternel d’un Éden improbable, fracassera les utopies alanguies de leurs deux siècles de règne.

    Hormis, peut-être, de l’anarchie politique, toutes les autres s’annihileront sous le poids défaillant de leurs paradoxes abyssaux: ainsi en fut-il du communisme et de la sociale-démocratie transformée en social-libéralisme, son contraire, ainsi en sera-t-il du néolibéralisme et de toutes ces autres tentatives, théories éphémères, de rendre acceptable, sous une manière présentable, un champ idéologique aujourd’hui exsangue.


    La politique c’est la vision de l’histoire, de la géographie et, surtout et avant tout, de tout ce qui de près ou de loin ressemble à de l’entraide et aux rapports de forces et, dès lors, à l’organisation.


    Parce que chaque Être Humain fait de la politique, est politique, depuis toujours, depuis avant Homo Sapiens Sapiens.


    Nous sommes tous d’un peu de gauche, d’un peu de droite et parfois la gauche est de droite et la droite de gauche, quand la politique est bien faite.

     

    Cette ruine advenant rendra l’Homme malade, parce qu’il avait cru en rêve impossible, parce qu’il a crû trop vite en nombre incommensurable, parce que son monde n’est plus et que son monde n’est pas encore.


    Les enjeux, bientôt, des plus dérisoires feront signe de discordes, le voisin rejettera le voisin, de vieilles querelles renflammeront au risque des périls…


    La Chine en sera la fin et le commencement et l’Europe en sera le centre.


    La puissance et la richesse ne sont pas là où il est habituel de les croire, l’Europe l’a vécu mais a voulu oublier, non pas de leçon, l’histoire fait rejouer l’amnésique jamais d’un même mode mais de même façon.


    Soyons conscient des enjeux, infiniment majeurs, des vrais promesses, des faux espoirs, l’Europe, non pas en union mais en réelle confédération, se fera d’elle même contrainte et forcée, ou l’Europe des nations ou ne sera pas, ou ne sera plus!


    Nous entrons dans une ère où la légèreté fera un grand péril, l’Eurasie de l’est, l’Eurasie de l’ouest, tout se jouera là, à ces deux pôles, et nul part ailleurs.

     

    THEURIC

  • Réflexion sur une plaisanterie de bas de page dont pas grand monde fait cas.

     Il s'agit d'un aveu, de ces mouches piquantes lancées en signe d'agacement ou de dédain envers une personne qui semble inférieur à soi, un moins que rien.

    Mais en aucun cas il est bienvenu de traiter son hôte, hôte de marque, de cette manière, surtout en publique, c'est autant le signe d'un manque de goût et de tact, de grossièreté que d'agir de la sorte, ou bien il est inutile d'inviter cette personne.

    Quelle est cette injure proférée sous forme d'une plaisanterie mesquine et douteuse qui ne peut que faire perdre la face à celui qui en est le sujet?

    Quelle est cette injure que fait le sot en marque de domination sur l'autre?

    Quelle est cette injure que fait un dominant perdant sa prédominance?

    Monsieur Barack Obama, Président des États-Unis-d'Amérique a comparé la Grande-Bretagne et la France à ses filles lorsque, répondant à la question d'un journaliste, il disait, qu'entre ses filles c'était pareille qu'entre ces deux pays, paraît-il alliés, il ne savait qui choisir.

    Mais pourquoi donc le peu de réaction de monsieur François Hollande en réponse à cette pique?

    Parce qu'il en a aussitôt compris les détestables implications nationales et internationales et lui n'avait pas vraiment besoin de cela, surtout maintenant, à la veille de deux élections dont celle européenne.

    Ce fut pour lui, me semble-t-il, d'une violence inouïe qui, en quelque mots, ont effacé toutes les bonnes intensions et sentiments qu'il avait pour le président américain.

    Demain il ne fera que donner le change avec lui parce qu'il ne sait pas si c'est ou pas une manipulation, il ne sait plus si il peut ou non avoir confiance en lui surtout il ne sait plus comment il est considéré ou déconsidéré.

    Souvenez-vous de ce que j'ai écrit dans:

    "Aphorismes!"

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme ou de la femme;

    -L'animalisation de l'homme ou de la femme (j'y rajoute, aujourd'hui, l'enfant).

    Il s'agit donc, sous cet air de rigolade, en plus de l'aveu d'un fait, notre vassalisation, d'une double injures proférée à l'endroit de notre Président de la République et, dès lors, une double injures à tous les français et, bien entendu, double injures faite aux anglais et à leur gouvernement qui s'en complait.

    Il y a eu, en effet, féminisation et infantilisation de monsieur Hollande, notre féminisation et infantilisation de nous tous.

    Mais le président américain était-il conscient que cela fut injurieux?

    Est-il de cette crétinerie là?

    Et vu la manière qu’il a, lui et son équipe, de se conduire avec l’un et l’autre de ces états-nations, je ne peux que plaindre ses enfants.


    Mais bon, que peut-on faire d’un pays qui a inventé le macdo, le créationnisme et le rapp et de gens qui le considère comme le centre du monde et qui prient pour que leur pays en soit vassal, sinon rien.

    Sommes-nous les esclaves de l'Amérique?

    Dans la bouche de monsieur Barack Obama, le mot "bon" est-il sans c?

    Pour faire rire son publique à bon compte cela ne gène pas ce môsieur le pitre de mettre les gouvernements français et anglais dans les pires difficultés, sans s'excuser sans même comprendre et, peut-être, sans même percevoir que cette triviale légèreté, cette médiocre indifférence peut mener au rejet, à terme, de son pays.

    Sans compter les conséquences désastreuses autant du regard porté des autres peuples européens, surtout du sud, sur nous que celles de l'ensemble des peuples mondiaux: ne serions-nous, pour Môsieur Obama, que des femmelettes et des enfants, des pantins?

    C'est la vulgarité avec laquelle s'exprima monsieur Obama, ce contentement non feint, cette gourmandise du maître  parlant de son larbin en sa présence (sa fifille) mais, surtout, du sentiment étrange que celui-ci avait, en des mots proches, émis la même idées avec ses conseillés qui me confond: monsieur Obama est-il aussi stupide, sait-il si peu tenir sa langue ou serait-il si désespéré?

    Cela nous montre, surtout, combien nous sommes tous les serviteurs dociles de ces pervers que sont la gouvernance américaine.

    Demain monsieur Obama dirait-il qu'il aime la France comme il aime son chien?

    Ô tempora, ô mores…

    Alors, fut-ce un lapsus linguae révélateur ou la tentative ridicule de monsieur Obama de se valoriser aux yeux de ses convives en proférant ces insanités, surement les deux.

    Pauvre monsieur, lui qui sait son empire finissant, fini même, pays n'ayant même plus la force de sa politique et qui, comme seul exutoire, ne trouve rien de mieux à faire que de se moquer de deux de ces derniers alliés, de ces deux derniers alliés.

    Voyez ce que j'ai pu écrire, là encore, dans "Aphorisme":

    La violence d'un pouvoir montre toujours sa faiblesse, quelle que puisse être cette violence, quel que puisse être ce pouvoir.

    Pensez, lecteurs, ce que vous voulez de notre Président de la République, mais ne laissons pas un pays, à ce qu'il paraît, ami, l'injurier et nous injurier de la sorte.

    Mais cette injure ne se montre pas que lors d'un dîné d'état, la bassesse des feuilletons d'Amérique, les anglicismes récurant et imbéciles jusqu'aux portes de nos magasins, la pensée néolibérale qui a envahi toutes les sphères sociales, les titres des film américains non traduit, et bien d'autres signes que nous ne voyons plus de notre asservissement, tout cela ne sont qu'injure continuel à notre intelligence.

    Alors monsieur Obama a beau jeu de nous considérer comme sa fifille parce que nous nous considérons nous-même ainsi!

    Et cela depuis fort longtemps, allez voir les différentes vidéo de monsieur Assélineau, vous comprendrez.

     

    THEURIC

  • Quelle période étrange!

    Nous vivons une période étrange.


    Plus je m'instruis des déséquilibres économiques mondiaux, plus l'imminence d'une crise majeur me semble probable.


    Or, peu en est fait du cas, surtout de sa suite.


    Certes, sont discutés les-dits déséquilibres: les effets délétères de l'euro sont décortiqués, l'état déplorable des monnaies est montré et démontré, l’effarante accumulation de crédits de toute sorte nous est exposée, la déstabilisation entre producteurs pauvres là-bas et consommateurs appauvris ici est établie, l'apparition et le gonflement démesuré d'une myriade de bulles spéculatives nous est révélé...


    En revanche, rien ou si peu n'est dit au sujet d'un crash mondial qui, pourtant, serait la suite logique de toutes ces aberrations macro-économiques et économico-politiques qui sont égrainées tout au long de bon nombre de sites.


    C'est ce qui fait, pour moi, l'étrangeté de notre époque: ne pas pouvoir, ni collectivement, ni individuellement, envisager, ne serait-ce que la possibilité, d'une rupture désastreuse de l'économie-monde.


    Pourtant, tous les signes sont là et sauf à me prouver le contraire, soit la solidité intrinsèque de l'économie mondiale, je ne vois pas comment ce système peut encore perdurer jusqu'à même un court, voire un très court terme.


    Si cette rupture se produit, ce qui revient pour moi à écrire plutôt: quand cette rupture se produira, le fait qu'aucune réelle analyse sérieuse n'en est fait ne pourra pas ne pas nous plonger dans des difficultés abyssales.

    C'est vrai, il peut y avoir ça et là tel ou tel commentateur qui, comme moi, essaie de prévenir des multiples dangers et adversités vers lesquelles la ruine universelle nous conduira.

    Mais cela n'est pas le fait de personnalité en vue, soit parce que ce sont des personnes qui sont, de même que je le suis, amateurs, soit parce que ces quelques personnalités sont, d'une façon ou d'une autre, misent dans l'impossibilité de s'exprimer.

    Internet existe aujourd'hui, outil d'expression à la parole largement libre, mais je n'y lis que peu, sinon même rien, du-moins en langue française, de ce qui me semblerais faire sens au-delà de la probabilité de cette ruine: des réflexions politiques, géopolitiques et géostratégiques sur les effets à court et moyen terme de la-dite ruine, autant en France, en Europe que dans le reste du monde.

    C'est pourquoi j'exprime ce puissant sentiment d'étrangeté.

    Pourtant cela semble logique: si, comme je le dit, les immenses déséquilibres économiques conduisent, à terme, irrémédiablement au délabrement monétaire et boursier, la désindustrialisation à marche forcée de l'Occident ainsi que du Japon, la production dans des pays aux faiblesses salariales, devenue surproduction de produits invendables en raison de cette crise première, la monoculture étendue à un très grand nombre de pays, et pas des plus riches,  ne pourrons pas ne pas avoir de conséquences majeurs en Europe et dans le monde, le contraire est impossible.

    Il doit tout de même y avoir des officines plus ou moins discrète œuvrant à faire ce travail de conjecture, le L.E.A.P., par exemple, mais celui-ci ne se penche essentiellement que sur les seuls faits économiques et peu sur les autres conjonctures.

    Il est pour le moins étrange pour moi d'avoir l'impression d'être l'un des seuls à s'essayer d'établir quel pourrait être notre proche futur.

    Pourrais-je envisager cela, d'en être que l'un des seuls...?

    N'est-ce donc pas étrange que ce soit aux amateurs qu'est dévolu ce rôle d'alarme?

    Qu'en pourrais-je dire sinon le traumatisme ressenti par les élites et pour partie le peuple lorsque l'empire américain ne sera définitivement plus ce qu'il représente encore un peu aujourd'hui, traumatisme qui nous fera prendre six mois à un an de retard.

    L'effondrement plus ou moins rapide du commerce international, maritime et aérien.

    Le manque cruel de quasiment tous les objets et outils dont nous avons tous besoins ainsi que de toutes les pièces de rechange.

    Le manque, aussi, de matières premières, minières et de l'énergie, ainsi que celles déjà manufacturées tels que les tissus, les aciers ou le papier.

    Les banques, assurances et fonds spéculatifs pour la plupart faillis et les gouvernements obligés de les nationaliser, ad minima pour leur simple sauvegarde.

    Des forces armées européennes réduites à quasiment rien avec une France, en tant que première puissance militaire européenne, pouvant réunir l'ensemble de son armée de terre dans un seul et dérisoire stade de foot.

    Des tensions déjà existants allant en accroissement sur les cinq continents, au sein des pays comme entre divers nations, tensions pouvant mener au pire.

    Toutes les monnaies en déshérence, les états sud-européens soit rejetés par l'Union-Européenne, soit la quittant en se délivrant, dans le même temps, de l'euro.

    La déliquescence des U.S.A., son éclatement ou une seconde guerre de sécession, de toute façon une disparition au moins en tant qu'empire.

    Allez naviguer sur internet et vous verrez que je me base sur des informations pour avancer cela et ce simplement en francophonie.

    Imaginez le nombre d'informations que la personne bien placée, anglophone ou sachant utiliser au mieux l'outil informatique serait dans la capacité de percevoir et comprendre et donc de déduire pour notre proche futur de la situation présente.

    Et pourtant pas grand chose n'est perceptible.

    A croire que tout le monde a compris mais que personne n'ose se l'avouer: nous serons bientôt devant bien des incertitudes et des désolations.

    Quelle période étrange!

     

     THEURIC

  • L'histoire et l'Eden

    L'histoire est une garce qui ne laisse quiconque en repos!


    Nos maîtres, bientôt, ne seront plus, le dollar, les U.S.A., le dogme néolibéral sont moribonds.


    Bientôt la pensée étriquée de comptable de boutiquier qui berce nos élus du flon-flon quotidien des molles croyances en la toute puissance du dieu dollar-euro-yen va s'enliser dans le sable de la ruine universelle.

    Les anglais l'ont déjà compris qui font prendre à leur pays un virage serré.

    Les allemands le saisissent à peine dans la crainte de leur effondrement et l'appauvrissement de leurs vieux.


    Tout fait feu sur l'hôtel dressé de la moindre valeur pouvant réchauffer ce pouvoir ploutocratique international et étasunien exsangue, ici, en Europe, nous nous en vidons de nos richesses, ailleurs, les usines ferment de ne plus vendre à quiconque.


    L'infini monceau de crédits ainsi que le gonflement continuel de bulles spéculatives titanesques remettrons, sous peu, tous les compteurs à zéro.


    Déjà se sentent les saveurs passées d'une toute fin de dix-neuvième siècle avec ses rires et ses tourments, ses vérités et ses mensonges, ses principes et ses craintes où l'Inde y sera la France d'alors, la Chine y jouera le rôle de l'Allemagne, le Japon fera une Angleterre présentable, l'Indochine fera Belgique et le Proche-Orient ressemblera aux Balkans.


    Les Amériques, faillies, retourneront à leur Western chérie où le rôle des indiens et des cowboys sera pour le moins chamboulé.


    Ici, en nos contrées de l'ouest eurasiatique, d'anciens réflexes reviendront, la terre, d'abord, l'usine ensuite, la science renouvelée, les arts enfin exploratoires, l'armée en Afrique y joue déjà à contrecœur le temps béni des colonies, partout de nouveaux horizons surgirons mais de si anciens réflexes aussi.


    Et l'histoire, toujours furie, nous navrera de ses exigences.


    Gardez-vous de l'esprit de l’Éden, réservez cela à nos descendants qui, partis au loin voyager au fin fond du cosmos, se souviendront pour toujours du temps de leur ancêtres, nous, qui vivaient sur une petite planète bleu.


    L'histoire est cruelle et sait prendre son dû.


    Nous, contentons nous du moindre mal, l'instruction est tout, lire, compter, savoir penser, savoir apprendre, savoir comprendre, comprendre ce que nous savons et surtout, être curieux de tout.


    Appelons à une nouvelle renaissance!

     

    THEURIC

  • Voici venir le temps où le monde change!

    Il est de notre humanité cette difficulté d'appréhender l'impermanence du monde et le trouble, la douleur que nous ressentons quand nous faisons face à un bouleversement social ou personnel, même de moindre importance, vient, naturellement, de ce que notre entendement ne nous donne, de limite, que celle, restreinte, de notre apprentissage et de notre quotidien.

    Or nous sommes au-devant d'un processus troublé, chaotique où chamboulements, soubresauts, convulsions feront sous peu l'existence de toutes les sociétés humaines, de chaque être humain.

    Ce processus, tout juste, aujourd'hui, en ses commencements, ne pourra que se renforcer pour s'accroître en un point auquel personne ne peut réellement avoir idée, seuls peuvent être lisibles les quelques prochaines années, cinq ans environ, puis dix ans dans les très grandes lignes, parce que, au-delà, les ébranlements, spasmes et turbulences seront extrêmes et l'avenir indéfinissable.

    Certes, les causes tangibles de cette prochaine catastrophe planétaire sont manifestes: la main-mise d'une infime minorité, faite d'une aristocratie d'argent, sur quasiment toute la richesse humaine et d'une idéologie ad oc, dite néolibérale, professant la toute puissance de l'économie sur tout autre dimension sociale.

    Cependant, les raisons véritables en sont ailleurs, plus discrètes, plus obscures: la mutation, la métamorphose profonde de tout le genre humain, de ses sociétés, en une révolution, une transmutation majeur qui transformera, voire balaiera, en quelques décennies, us, coutumes, traditions, croyances, usage... en une titanesque tempête, un gigantesque cyclone.

    Ce fait n'enlève rien à la responsabilité majeur de la ploutocratie d'abord anglo-saxonne, mais aussi française, européenne, mondiale ainsi que de tous leurs factotum qui, par ignorance, désinvolture, frivolité, couardise, légèreté, suffisance ou, le plus souvent, par lucre, par simple appât du gain, autant dans les médias, dans le monde politique que dans le reste de la société, tous ceux-là qui se sont fait leurs alliés de fait et de jure, consciemment ou non, tous en sont les responsables premiers: leur rêve dérisoire et morbide de toute puissance demeure la cause première de l'appauvrissement des peuples et des infortunes à venir.

    Mais la question nécessaire, essentielle, que nous devons nous poser est celle de savoir quels sont ceux qui sauront, dès le début de la déroute économique mondiale, parmi nos élus actuels et parmi ceux qui ne le sont pas, remettre en question ces dogmes d'aujourd'hui et sauront insuffler les trajectoires politiques nouvelles nécessaires pour que nous évitions, en France comme en Europe, la totale catastrophe?

    Qui donc sera de cette audace, de ce courage là?

    Parce qu'il en faut, même dans les pires des cataclysmes, bien de l'audace et du courage pour renoncer aux croyances qui ont bâti une vie, surtout quand, plusieurs décennies d'âges passées, cette plus que remise en question, presque remise en cause de nos convictions est quasiment semblable à une refondation de l'entier de notre esprit et le doute sur nos choix passés des décisions prises y serait comme le doute mis sur l'entier de notre vie.

    Quelle est la pire des tragédies sinon celle de douter de sa vie passée, de ses choix?

    Et quel plus grand courage et audace peut-il y avoir que celui qui consiste à affronter, même en fin d'été, en automne voire en hiver d'existence, son passé pour oser et savoir contempler autant ses réussites que ses échecs, sa compréhension fine du monde autant que ses pires des abrutissements?

    N'est-il pas audacieux et courageux l'illettré d'âge avancé entrant en salle de classe?

    Sûrement aurons-nous d'heureuses et malheureuses surprises, mais surtout ce sera à chacun d'entre nous de contribuer à l'émergence de cette nouvelle compréhension d'un monde devenu, pour beaucoup, sans sens réel, l'émergence, aussi, d'une action publique en rupture avec celle menée aujourd'hui qui, de plus en plus, se révèle incapable d'apporter la moindre réponse aux immenses défis qui, dès à présent, sont devant nous et qui, bientôt, se montreront quasiment infinis.

    Là nous serons tous au pied du mur et ce sera à chacun d'entre nous de contempler sa propre valeur, sa valeur propre.

     

    THEURIC

     

  • Réflexions multiples sur la géopolitique et réfutation d'un risque de complôt ainsi que de la théorie du complôt.

     Pardonnez moi pour mes difficultés à apprivoiser des traitements de textes parfois désinvoltes.

    C'est le texte le plus osé que je vous présente là, osé parce que j'y avance un certain nombre de prédictions qu'en vrai personne ne pourrait être dans la capacité d'en vérifier la véracité, hormis le temps et les événements qui le jalonnent et ponctuent.

          C'est, en effet, sur de la pure prédictivité qu'il s'appuie, ceci sur l'idée, toutefois, que lors de l'effondrement de l'économie-monde et la disparition, sous une forme ou une autre, de notre mentor et maître, les États-Unis-d'Amérique, quatre mouvements contradictoires se feront montre :

        1)Un mouvement centrifuge de rejet de l'Union-Européenne situé surtout dans le sud européen ainsi qu'en Angleterre et dans une moindre mesure en France ;

       2)Un mouvement centripète de continuation de l'intégration européenne situé dans ce qui fut, autrefois, les empires centraux d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie ;

          3) Une crainte, voire une haine de la Russie toujours persistant dans les pays restés plus de quarante ans sous le joug de l'U.R.S.S. ;

        4) Les réalités géographiques et politiques qu'aucun acteur ne peut oublier sauf à se retrouver dans des situations ingérables, ce qui est largement possible étant donné la perte d'habitude que peuvent avoir les hommes et femmes politiques d'Europe pour tout ce qui concerne ces réalités, accoutumés qu'ils sont d'obéir et suivre les recommandations et injonction de notre seigneur et maître états-unien.

    Je vais donc penser la rupture que peut représenter la faillite universelle, rupture de ce que qu'il s'en dit, ou ne s'en dit pas, dans les médiats officiels ou non.

    Je part du postulat que ce seront surtout les élites européenne qui seront le plus affectés par cet effondrement mondial, élites économiques, médiatiques et politiques surtout et cet effroi les poussera à prendre des mesures hasardeuses contraires à leurs réels intérêts quand elles en prendrons, surtout la ruine des banques et de l'euro créera une situation possiblement explosive dans certaines nations qui contraindra leur gouvernement, sans réelle capacité de maintient de l'ordre, à prendre des mesures en divergence d'avec l'Union-Européenne, Union elle-même risquant fort d'écarter ces pays leur semblant dangereux.

    Je ne pense pas que la fin de l'économie-monde sera le fait de complotistes géniaux, américains, européens, saoudiens, israéliens, chinois ou autres, la situation est, à mon sens, bien pire puisque je considère et m'est logique que plus personne ne maîtrise la conjoncture, croire en l'existence de manipulateurs qui seraient responsables de ce qu'il se passe et se passera ne peut, pour moi, représenter la réalité, tout au plus y a-t-il des tentatives, souvent réussie de manœuvres simples, simplistes, de subordinations des élites, de politiques de canonnière économique, de présences de groupes de pressions..., mais de réels manipulateurs de grande envergure, non.

    J'écarte ainsi les questions de complots ainsi que, liée, l'idée imbécile de théorie du complot (il y a eu des complots mais rarement de hautes factures et même le plus souvent imbéciles, voir les événements de la constitution européenne, ils n'ont marché que parce nous sommes dans une période obscurantiste), tous deux sont aussi fantasmatiques l'un que l'autre, le premier pour trois raisons:

    -La première étant ce que j'appelle le « principe de Peter ultime », le principe de Peter étant : « dans une hiérarchie, tout employé aura tendance à s'élever à son niveau d'incompétence (wikipédia) », le principe de Peter ultime pouvant se définir ainsi : « dans une hiérarchie où, au plus haut niveau, l'incompétence domine, ce sont tous les échelons hiérarchiques qui se trouvent progressivement être accaparés par des incompétents », parce que l'incompétent sachant pertinemment qu'il n'est pas à sa place, dans sa crainte réelle ou imaginaire d'être remplacé par plus compétent que lui, fera tout pour chasser tous ceux, au sein de l'échelle inférieur, qui montreraient quelque efficacité que ce soit.

    Croyez-vous vraiment que de telles échelles d'incompétences seraient capables d'un complotisme subtile ?

    -La seconde pourrait se définir ainsi : « Lorsque une transmutation collective inévitable et naturelle est sur le point de se produire, le premier réflexe est d'en nier son existence, sous une forme ou une autre », cela voulant dire que redouter que cet effondrement économique ne soit le fait que de ruses et de plans froidement calculés et subtiles n'est qu'une manière de nier inconsciemment que nul ne commande le dit effondrement, cela ne voulant pas dire qu'il n'y a pas du tout de complots, il peut en survenir de multiples, mais médiocres, ces manœuvres ne pourront pas aboutir à de quelconque résultat, au contraire, elles risqueraient bien d'en aggraver les conditions, surtout pour ces complotistes.

    -La troisième est moins apparente et concerne le « conatus », concept inventé par Spinoza que me fit connaître Frédéric Lordon lors de l'écoute de l'une de ses interventions sur le net et qui dit que « toute chose qui existe effectivement fait l'effort de persévérer dans son être » et une organisation, une union, une idéologie, une société, un état sont de ces choses existantes effectivement.

    Une union d'états telle que l'Union-Européenne est toujours sous-tendue par une idéologie, là le néolibéralisme et la libre concurrence, d'autant plus que l'U.E. n'a pu se développer que grâce au patronage empressé de notre cher Oncle Sam.

    Lorsque l'économie-monde flanchera et que les États-Unis-d'Amérique ne sera plus empire ou même plus rien du tout, se posera la question, pour la gouvernance européenne, si elle veut survivre et faire survivre l'U.E. dans son actuelle conformité, de deux impossibles choix cornéliens, contradictoires et irréalisables :

    A) Soit de faire un coup d'état légaliste (elles en est habituée) ou armé pour préserver son hégémonie mais elle n'en a pas les moyens : le coût de ce type de manœuvres est élevé  surtout dans plusieurs pays à la fois, l'Europe manque de forces armées et il faudrait contrôler les citoyens surtout sud-européens, or les banque européennes et l'euro seront, à ce moment là, très très mal en point si se n'est faillis, l'Europe ayant une politique de comptable, le coût exorbitant que représente un coup de force le lui rendrait odieux ;

           B) Soit d'abandonner l'idéologie qui soutenait cette union puisque les U.S.A. et le dollar n'existeront plus, au moins en tant que quelconque puissance, cela voudrait dire de se débarrasser de l'ensemble des textes pseudo-constitutionnels qui structurent l'Union-Européenne, donc de faire disparaître de fait l'U.E. elle-même, ce qui ne pourrait être, pour la gouvernance européenne, qu'une décision "non-conatus" et dès lors impossible.

    C'est pourquoi, placée devant cette double impossibilité, un coup d'état sans puissance réelle et onéreux ou renier tout le dogmatisme qui en fait son ossature, la gouvernance européenne se montrera inactive et seuls les gouvernements de chaque pays déciderons.

    C'est pourquoi, aussi, je pense que pas grande décision ne sera prise, encore moins le moindre complot, peut-être de vaines tentatives, des techniques publicitaires seront utilisées, les médiats rabâcheront leurs formules pro-européennes, tous les moyens médiatiques seront mis à contribution (nous connaissons leur efficacité depuis le référendum sur la constitution européenne de 2005) mais, quoi qu'il en soit, tous ces décideurs, à de rares exceptions près, seront pris de stupeur, ne sachant plus quoi faire et les événements se suivrons sans que grand monde ne décide de quoi que ce soit.

    C'est pourquoi également je pense que ce seront les circonstances qui se chargeront de mener la barque, le courant du fleuve du temps, plutôt que des décisions mûrement réfléchies, pesées et soupesées, la seule chose que les hommes et femmes politiques les plus subtiles se devront de faire, parce que ne pouvant pas faire autrement, ce sera d'épouser le déroulement de ces circonstances puis, si ils en ont l'intelligence, d'en infléchir tout doucement le cours.

    C'est pourquoi, enfin, je pense qu'il y aura scission de l'Union-Européenne, scission dont nous voyons les prémisses un peu partout en U.E..

    Et ne croyez pas que des complotistes se cachent en Amérique, les américains auront déjà fort à faire avec leur propre pays et peuple, quand aux banquiers, ceux qui n'aurons pas fuit avant, et ils sont déjà nombreux à l'avoir fait, seront dans l'incapacité d'agir de quelque manière que ce soit, si ils ne se retrouvent pas emprisonnés avant.

    Quand à la théorie du complot, elle part du principe que les américains et tout ceux qui les représentes ne sont que de pures anges bien incapables de susciter la moindre malveillance et manipulation ce qui ne peut être que pure foutaise, surtout si nous comprenons les U.S.A. comme étant un empire conscient, depuis vingt ans, d'être aux abois de sa mort prochaine et si nous saisissons de ce que peuvent être les jeux et enjeux politiques.



    Voici donc ce que je pense de la question complotiste, cela pour vous expliquer que la disparition de l'Union-Européenne peut être fortement envisagée, je n'imagine pas que cette équipe de bras-cassés non-élus puisse nous mitonner quelque plans machiavéliques qui lui permettraient sa survie, imagineriez-vous, vous, un Barroso capable de cela ?

    Je le dis et le répète, en ces choses personne ne peut être sûr de rien, nous pourrions imaginer, par exemple, une Union-Européenne se délitant tout doucement jusqu'à ressembler à quelque chose comme le Saint-Empire-Romain-Germanique finissant du XVIII° siècle mais là encore je n'y crois guère... .

    Voyons maintenant quelle forme peut prendre cette disparition mais entre temps je vais vous entretenir de la Russie, du Proche-Orient et des U.S.A. :

     

    D'ici très peu de temps, dans une période où, dans le même temps, vont se cristalliser, dans le monde, toutes sortes de relations inter-étatiques déjà en situations d'ébauches , nous verrons naître de nouvelles configurations européennes et mondiales auxquelles nous ne sommes que peu habitués.

    La fin de l'économie-monde et, peut-être totalement du néolibéralisme qui en sous tend le simpliste dogme, ce sophisme; la disparition de la comptabilité politique qui ne montre, de réalité, que celle des seuls chiffres en omettant les réelles lois de la politique; l'effondrement économique états-unien et anglais qui, ironie de l'histoire, nous libérera d'une Allemagne, paraissant toute-puissance de sa doxa d'un euro fort, par la chute de ses banques dans le même temps que celles anglo-saxonnes en une étrange compulsion de répétitivité: les anglais nous sauveront de la définitive ruine en se sauvant eux-même par leur faillite et en nous sauvant de l'emprise psychologique de l'Allemagne par cette déconfiture; l'éclatement, enfin, de la zone euro et sûrement de l'Union-Européenne en raison de la trop grande révérence des gouvernances européennes autant aux États-Unis-d'Amérique qu'aux dogmatismes béats d'une libre concurrence de tous contre tous devenue délirante et débilitante feront, en Europe, les causes de transformations fulgurantes des relations que les divers pays de cette région entretiennent les uns, les autres, ce sera le retour aux complexités réelles qu'est la politique autant dans ses principes que dans son formalisme.

    Sous quelle forme?

    Il est pour le moins ardu de définir précisément par avance quelles seront ces transformations mais, pour autant, il nous est possible d’entrapercevoir les mouvements naturels qui traversent dores et déjà les relations entre les pays de l'U.E..

    L'histoire, la géographie, la politique nous en éclaire en effet la trame et les lignes de fractures, pas toujours si anciennes que cela, nous en délimitent les tracés.

    Ces failles sont au nombre de quatre mais avant de les énumérer je voudrais faire une longue aparté:

    N'oublions que l'Europe n'est pas seule (je sais, c'est une évidence), au nord la Russie, au sud méditerranéen, le Maghreb et au-delà l'Afrique-Subsaharienne, à l'est, le Proche-Orient ainsi que les immenses portions de l'est eurasiatique dont l'Europe n'est que l'infime occident et enfin, au large de l'Océan Atlantique, les États-Unis-d'Amérique, le Canada et les pays d'Amérique du Sud, toutes ces régions sont, à des degrés divers, pas toujours pour des raisons de proximité, nos voisins.

    Ainsi:

    La Russie, par exemple, a absolument besoin d'un grand bassin méditerranéen relativement apaisé, des Balkans à l'Angleterre, autant pour des questions militaires que pour le négoce, d'autant plus que le canal de Suez, le détroit de Gibraltar et le passage de la Mer Noir à la Mer méditerranée par la Turquie vont, dans peu de temps (et peut-être déjà, voir les événements Syriens), représenter un enjeu géostratégique de première importance, les climatologues de ce pays ayant pronostiqué un refroidissement climatique au moins pour les cinquante ans à venir, les ports des mers nordiques seront pour eux, le pensent-ils et moi aussi, probablement, ad minima, pour partie bloqués par les glaces et pas seulement en hiver, la reprise en main de l'Ukraine par les russes répond à ces deux impératifs: offrir un allié objectif en Mer Noir ainsi qu'un ou plusieurs ports (?), et conserver ce "grenier à grain" qu'est ce pays en prévision des intempéries futures.

    La Turquie également a amorcé une refondation de sa stratégie d'ensemble avec, central, les tensions préexistante avec l'Iran (qui peuvent d’apaiser et nous pourrions même voir des accords d'échange entre ces deux nations) et leur frontière communes avec l'Irak, c'est pourquoi la Russie aura besoin de s'allier avec des pays balkaniques, slaves ou pas, plus ou moins vassalisés, en tant qu'états tampons d'avec la Turquie pour franchir sans trop de risque l'étroit passage du détroit du Bosphore entre les mers Noir et méditerranéenne, en ces choses, toujours prévoir à l'avance les déconvenues éventuelles.

    Dès à présent un jeu géopolitique compliqué et enchevêtré se joue au Proche-orient depuis le retrait, même relatif, depuis peu de temps des armées américaines de cette région, la confrontation des islams Chiites et Sunnites n'en n'est pas moins l'une des causes et les manœuvres turques, iraniennes, israélienne, russes et saoudiennes y sont centraux (les européens ne sont plus que des pions ballottés par des américains agonisants et des alliés arabiques encombrants mais riches), les enjeux en sont la main-mise autant des champs pétroliers de la régions que le contrôle des flux commerciaux.

    Je suppute que les alliances, discrète ou formelles qui s'effectuent dans cette région risquent d'être bouleversées lorsque l'Oncle Sam sera, de manière formelle, hors d'état d'y jouer un quelconque rôle.

    Je passe rapidement sur Israël, il semble définitivement intégré à la région et contribue à la complexité des relations entre les états.

    La déstabilisation nord-africaine, de l’Égypte à l'Algérie, le Maroc étant lui stabilisé grâce à son roi, rend cette région naturellement instable, c'est pourquoi nos troupes se trouvent au Mali et en Centrafrique, il ne faut pas que ces désordres s'étendent au-delà en risquant de perturber encore plus le Maghreb (faut-il que les gouvernants européens soient d'une sottise crasse pour ne pas comprendre cela, en ne faisant que verser de l'argent sans envoyer de troupes sur place, celles venant de nations africaines n'étant pas toujours suffisamment sûres, ou bien, pire, que l'éloignement géographique, dès passé le Rhin, fasse que ces politiques s'en moquent, quoi qu'il en soit, cela rend visible ce que je pronostique, soit la partition de l'Union-Européenne, les pays du nord nous montrant ainsi définitivement leur désolidarité d'avec le sud, pourtant la stabilité de la Méditerranée est cruciale pour l'Europe, nous pouvons aussi nous demander si la main de pays de la péninsule arabique et l’entregent U.S. n'y serait pas pour rien, ah, cette alliance folle que Monsieur Sarkozy a conclu avec le Qatar et dont Monsieur Hollande voudrait bien se débarrasser, enfin je l'espère).

    Outre-Atlantique, le délitement états-uniens peut prendre bien des formes : guerre civile, délitement définitif, coup d'état, séparation des états dans une relative paix ou processus plus complexe faisant intervenir au moins ces quatre composants, toujours est-il que c'est ce pays pour qui j'ai les interrogations les plus nombreuses, non pas que j'aie à ma disposition moins d'informations qu'en ce qui concerne les autres régions du monde, tout au contraire, mais parce que ce pays a encore en main bien des ressources et des intérêts dont dépendra le futur mondial suivant son effondrement.



    Voyons maintenant les failles dont je vous ai entretenu plus haut et qui, je le pense, risquent fort de se transformer en nouvelles frontières européennes:

    -L'arc atlantico-méditerranéen : il comprendrait, d'est en ouest, la Grèce, l'Italie, la France, l'Espagne, le Portugal, l'Angleterre et l’Irlande plus, peut-être, Malte, la Belgique francophone et quelques nations à l'est de l'Adriatique, voire la Hollande et/ou la Pologne.

    Cataloguée sottement comme la plus pauvre d'Europe, hormis l'Angleterre (et encore) qui pourrait quitter l'Europe de son propre chef, bousculée par les plans économiques absurdes et contre-productifs, assujetties plus que toutes autres aux diktats de l'U.E., dédaignée de plus en plus par l'Europe du nord, elle risque d'être rejetée par le reste du continent dans la crainte que ses difficultés n'en entraîne le reste de l'union.

    Aucun de ces pays ne voudra renouveler l'expérience de l'U.E., c'est pourquoi je ne l'appelle juste qu'arc atlantico-méditerranéen mais les accords, bien que moins formels, qu'ils pourraient s'y passer risquent bien d'être, et de beaucoup, plus solide que ceux de l'Union-Européenne d'aujourd'hui.

    En réalité ce long corridor maritime est, potentiellement, la région la plus riche d'Europe en raison des nombreux atouts dont elle est doté, sa place géostratégique maritime de premier choix autant en Atlantique, en Méditerranée que dans tous les océans de part les territoires français et le Commonwealth Britannique, les langues qui y sont parlées : l'anglais, le français, l'espagnole, le portugais, voire le grecque restant toujours langue savante qui sont, à elles toutes, les langues universelles, les relations historiques plus ou moins formelles avec de très nombreux pays de tous les continents, le taux de natalité en France comme en Angleterre, la puissance agricole, sauf en Angleterre, il est vrai, le nombre de gens bien formés pour l'instant largement sous employés, je suis sûr que bien des personnes compétentes trouveront une liste infinie de ressources à ce que pourrait être cet arc atlantico-méditerranéen.

    -La fédération scandinave : Norvège, Suède, Finlande, avec ou sans le Groenland, l’Islande et le Danemark, pouvant devenir une confédération nordique avec l'intégration des pays Baltes, Estonie, Lettonie, Lituanie.

    Ces pays me sont le plus inconnus.

    Cette fédération ou confédération aurait pour voisins l'immense Russie à l'est et l'infinie océane à l'ouest, la glace au nord et au sud le Royaume-Uni, la Pologne et l'Allemagne et au-delà de l'océan, le Canada.

    Je ne serais pas étonné que ces pays prennent leur indépendance de l'Europe lors de la survenue de cette bientôt crise, les problèmes européens devenant pour eux insurmontables.

    Hormis le pétrole et la pêche, cette région ne semble pas représenter un enjeu stratégique majeur et les pays la composant auraient raison de se regrouper, bon an, mal an, ces peuples semblent avoir une pensée et une histoire commune et éloignées de ce qu'elles peuvent être dans le sud européen.

    En revanche, des accords plus ou moins formels pourraient se faire avec l'arc atlantico-méditerranéen.

    -L'union d'Europe centrale : je postule que les pays centre-européens, lors du véritable choc et stress que représentera l'effondrement de notre économie aura pour réflexe de continuer l'expérience qu'est l'Union-Européenne en retrouvant une sorte de quand-à-soi avec, central, les pays germanophones, Allemagne et Autriche, ainsi que l'ensemble des nations qui composaient autrefois l'Autriche-Hongrie soit tous les pays de l'Europe central sauf sûrement la Pologne et sauf peut-être aussi l'Albanie, la Roumanie, la Moldavie, la Bulgarie et la Serbie, certains s'intégrant à l'arc atlantico-méditerranéen, d'autres se plaçant sous le protectorat russe.

    Paradoxalement ce centre-européen risque fort de devenir à la longue le plus pauvre d'Europe, le vieillissement de toutes ses populations, son conformisme à la doxa néolibérale, sa faiblesse militaire et dès lors politique, son faible débouché maritime, sa faiblesse agricole, la concurrence que chaque pays y exerce sur les autres, la propension naturelle de l'Allemagne à la domination, le banditisme quasiment culturel de certains états de l'est-européen, les lois déjà érigée de l'Union-Européenne vont progressivement y étouffer tout dynamisme.

    -Les états côtiers de l'ouest de la Mer Noire : je me suis demandé comment les Moldavie, Roumanie, Bulgarie ainsi que les Serbie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et tous les autres pays balkaniques réagiront lors de l'effondrement de l'économie-monde.

    Intégration à l'Union-d'Europe-Central, à l'arc atlantico-méditerranéen ou l'indépendance, leur choix seront multiples mais une quatrième possibilité doit aussi être mise au débat : la mise en dépendance de l'un ou plusieurs de ces états par la Russie.

    Pour les mêmes raisons que pour sa main mise sur l'Ukraine, la Russie à un besoin vitale d'avoir les coudées franches en Mer Noire et quel meilleurs moment, pour celle-ci, que celui où l'Europe toute entière sera plongée dans la pénombre de la fin du monde de son élite par la disparition de son seigneur étasunien pour prendre la maîtrise directe ou indirecte de cette région, du-moins de certains de ses pays ?

     De multiples moyens peuvent être employés comme acheter leurs dirigeants et/ou les peuples grâce au gaz et au pétrole dont la Russie est pourvue, faire faire une agitation anti Union-Européenne par quelque groupe affiliés, déstabiliser les partis politiques les plus ouvertement pro U.E., les obliger à se réunir, sous une forme ou une autre, quitte même à se que ces pays désignent eux-mêmes le type de gouvernance, ..., les possibilités russes sont très nombreuses, d'autant plus que le désordre dans l'Union sera important et l'affaiblissement de ses élites tangible.

     



    Je finirais ce texte par trois points :

    Ce n'est pas le moment de se précipiter, chacun d'entre nous doit bien prendre le temps de réfléchir à ce qu'il doit faire, bien soupeser l'ensemble des facteurs, comme je l'ai déjà écrit, les événements seront sous peu extrêmement rapides, c'est pourquoi nous devons, pour l'instant, le plus possible évaluer tous les éléments, ce sera quand ces événements seront devant notre porte que l'action pourrait se faire.

    Mais, avant toute chose, ce qu'il nous manque c'est d'un substrat théorique complet, complexe et contradictoire qui nous permettrait de  pénétrer et concevoir autant notre (prochaine) époque que nos propres décisions, ce sera là, en réalité, notre principale faiblesse.

    Hormis l'arc atlantico-méditerranéen, les réels alliés de la France sont l'Inde, le Japon et la Russie, le reste dépendra des conjonctures.

    Je doute en revanche de la sincérité des pays du golfe.



    THEURIC



     

  • Petit avis sur une petite affaire.

    Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous mais la petite escapade nocturne de notre Président de la République n'est pas pour me déplaire, eh oui, c'est aussi ça la France.

    C'est vrai, je m'étais promis de ne pas commenter l'actualité mais en entendant cette belle âme qu'est Monsieur Jean-François Copé, je n'ai pu résister à prendre, non pas la plume, mais le clavier.

    Enfin, enfin, enfin nous quittons la vulgaire fièvre de ce pro-américanisme primaire, ce pauvre puritanisme grossier qui empoisonne les esprits de ses préceptes nauséeux pendant que ces messieurs de wall street et d'ailleurs se gobergent de nos sous au nom du dieu dollar.

    Il ne faut pas fumer, c'est mal, un président ne doit pas recevoir quelques caresses labiales d'une petite secrétaire, c'est mal, de créer une sécurité-sociale à l'américaine, c'est mal, mais déclarer une guerre en mentant, c'est bien, en envoyant des jeunes gens tuer et se faire tuer pour rien si ce n'est en raison de calculs imbéciles, c'est bien, espionner l'O.N.U. qui se trouve sur leur sol, c'est bien, d'espionner les peuples du monde entier c'est bien, et c'est ça, ce pays déjanté où le peuple n'a plus le droit que de crever, de maladie et ruiné, où les seules personnes ayant compris ce qu'il se passe vraiment ne sont pas écouté (ici non plus), d'où on ponctionne jusqu'à la moindre peccadille d'euro en faisant les gros yeux à nos gouvernants: "si vous bougez, on vous ruine", d'où l'or allemand a disparu et d'où, surtout, viennent les délires économico-mystiques  qui vont sous peu tous nous ruiner, et c'est ce pays là dont s'inspirent nos pauvres néolibéraux sans cervelle, et c'est de leur langue d'un pauvre anglais que tout le monde parle et qui s'égraine à longueur de rue sur les devantures de boutiques.

    Les titres de films et de feuilletons américains ne sont même plus traduit, où en sommes-nous arrivés.

    Et vous acceptez cela!

    Et personne ne dit  rien!

    Et tout le monde trouve ça normal!

    Alors oui, Monsieur le Président de la République Française, Monsieur François Hollande, alors oui, mille fois merci d'avoir été pris en photo par un malotru de presse de caniveau et j'espère tout votre bonheur avec cette dame.

    Maintenant nous savons qui vous êtes, un homme comme un autre!

    Un homme normal qui aime le vin et la bonne chair, qui va voir sa maitresse la nuit tombée, qui ose aller dans un pays où règne la guerre à l'occasion de la mort de deux soldats et non pas qui va courir comme seul plaisir, qui demande à ses adhérents de rembourser ses propres mécomptes, va faire une conférence payée par et pour Goldman Sachs (il aurait pu rembourser ses dettes) et va vendre l'or de son pays aux américains au plus bas prix!

    Soyez comme Henri IV, Monsieur Hollande, lui qui disait que: "jusqu'à quarante ans j'ai cru que ce n'était qu'un os"!

    C'est tout ce que je vous souhaite.

    Et haro sur cette bien-pensance dégoulinante dont on nous tartine les miasmes à longueur de temps, d'onde et de mœurs, et haro sur tous ces hurluberlus qui prennent pour argent comptant les théories fumeuses du libre-échange absolu venant de l'oncle Sam, qui nous sont bassinées par tant de médiats et pourrissent les économies européennes après celles des américains, et haro sur ces feuilletons débiles, ces reportages dérisoires, ces émissions crétines qui viennent d'Amérique, ou pire, sont copiés ici.

    La France ce n'est pas l'Amérique, l'Europe ce n'est pas l'Amérique, en France je parle le français, sauf aux étrangers, bien sûr...

    ...Et honni soit qui mal y pense!



    THEURIC

  • Troisième (et court) appel à une nouvelle renaissance:

    Il n’est pas facile pour quiconque de rechercher des réponses sortant de la ligne idéologique ambiante, du système de valeur collectif, lorsque l’équilibre de la situation d’une époque sur lequel reposait une certaine harmonie relationnelle se rompt depuis tant de temps, et ce quelque soit l’échelle humaine, de la famille au couple, des relations d’amitié jusqu’aux sociétés, des rapports entre pays et même des mouvements communs à l’ensemble de l’humanité, fusse-t-elle de plus de sept milliard.


    Aujourd’hui nous sortons de notre champs idéologique en même temps que celui-ci nous montre sa pleine nocivité, c’est normal, un processus va toujours à son terme, jusqu’à son embrasement suprême et final, nous y sommes.


    Mais quel est, pour peu de temps encore, ce champs idéologique?


    Je l’ai appelé « économisme dogmatique », sa définition en serait: « considérer les préceptes économiques comme ultimes autorités et priorités politiques et sociales avant toute autre considération ».


    C’est pourquoi je considère le communisme comme de même essence que ce néolibéralisme en phase terminale: un économisme d’état comme en U.R.S.S. ou entièrement privé comme aux U.S.A. ne reste que de l’économisme.


    C’est pourquoi, aussi, le parti communiste chinois eu tant de facilité pour s’adapter aux exigences capitalistiques.


    C’est pourquoi, également, le Front de Gauche ne veut pas rejeter l’Union-Européenne mais veut seulement le remanier profondément, ce parti ne peut imaginer la disparition de ce dogme central.


    C’est pourquoi, logiquement, le Front National, discret allié de l'Union-Européenne tant qu'il reste dans l'étroit périmètre qui lui est alloué: pourrir les réels partis réformateurs,  propose un néolibéralisme purement national et que l’U.M.P. peut si facilement s’approcher de ses thèses, l’économisme dogmatique, moribond, entre dans ce dangereux cimetière des idéologies qu’est l’extrême droite.


    C’est pourquoi, enfin, nous percevons bien ce glissement des doctrines de gauche à droite où, dorénavant, l’U.D.I. représente la droite normative, allié à cela par une aile droite du P.S. qui n’ose pas encore franchir le Rubicon de cette rupture et que la gauche du P.S. ainsi que celle anciennement radicale du P.C.F. et du Parti de Gauche se recentrent progressivement pour bientôt ne plus représenter que des élus de notables.


    Le problème de toute utopie, et l'économisme est de puissance première, c’est que celle-ci oublie toujours tel et tel composant psychologique et/ou sociologique: l’être humain, qui, si il est perçu et révélé, si il se perçoit et se révèle tel qu'il est, balaiera comme simple poussière l’illusion qu’a pu représenté la-dite utopie.


    Les dernières en date, toujours d'une sensibilité d'un économisme dogmatique conventionnel, soit le néolibéralisme social et/ou nationaliste, la gouvernance universelle, la décroissance, les radicalismes religieux ou le remboursement éternel à des prêteurs depuis cinq ans ruinés… ne sont que des réponses différentes, inconsistantes et formelles aux même angoisses inconscientes, faussement en opposition, dû à la fin prochaine de ce système prédateur monétariste et financier, derniers représentants utopiques de cette toute puissante idéologie de l'économisme dogmatique.


    Comme au milieu du XIX° siècle, il n’y a pas encore vraiment un renouveau politique avec l’émergence d’une nouvelle gauche mais nous voyons, ça et là, apparaître des mouvements différents tel l’U.P.R. de monsieur François Asselineau et le D.R. de monsieur Nicolas Dupont-Aignan qui représentent tous deux, toutefois, un retour sur des bases arrières, assurément nécessaires.


    En revanche, ce qu’il nous manque cruellement, ce serait la formulation de concepts novateurs grâce auxquels nous pourrions forger de nouvelles institutions, ceci afin de nous adapter au mieux aux véritables bouleversements qui, dès aujourd’hui, montrent leurs exigences mais cela doit être le fait de théoriciens qui dans le calme de leurs demeures et études pourront au mieux en formuler le cadre.


    Nous avons urgemment besoin d'eux, nous entrons en effet dans une ère de rupture et, si nous n’y prenons garde, nous ne serons que ballotés, ne faisant que réagir aux situations sans que nous ne puissions réaliser la porté future de chacune de ces réactions, en des presque réflexes, en piètres décisions.


    De plus, l’extrême fragilité politique et sociale de la France, de l’Union-Européenne et de l’ensemble des pays la composant rend plus dangereux encore le moindre des soubresauts, or c’est à une rupture première que nous devrons nous confronter: la disparition, sous une forme ou une autre, des États-Unis-d’Amérique et l’apparition, déjà avérée, de nouvelles puissances en Amérique-du Sud, en Asie, en Afrique et, pourquoi pas, dans le grand Sud-Pacifique.


    Certes, l’Europe est une colonie américaine et l’euro ressemble furieusement, sous l’aune du dollar, au franc C.F.A., l’obscurantisme crasse de nos élites et contemporains est patent, tout se confond, jusqu'à la sexualité, la masculinité, la féminité en une touchante, imbécile et dangereuse naïveté, les mots et les idées qu’ils embrassent s’oublient et se remplacent souvent par un anglais pauvrement ânonné ou par des raccourcis simplistes, jusqu’à la science qui n’arrive plus à répondre à l'infinité des questions laissé en suspend depuis près de cent ans, qui peut nous dire pourquoi, par exemple, la physique quantique fonctionne ou bien où se trouvent le Charles Darwin ou même le si jeune La Pérouse d’aujourd’hui…?


    Mais nous sommes là à discuter au-travers de nos claviers et écrans, claviers et écrans transcendant les frontières sociales les plus rigides, cet internet, bientôt fragilisé quand les Amériques auront flanché, est de cette révolution là, ce que l’imprimerie permit hier c’est cet informatique connecté par les fils et les ondes qui en fera la continuité: une nouvelle renaissance.



    THEURIC

  • L'impression d'une énigme, un graphique, une idée en s'endormant et la surfusion.

    Hier soir j'ai découvert le blog de Monsieur Michel Santi (http://www.gestionsuisse.com/) qui y exposait ce graphique sous le simple titre de: "Quelle reprise économique?" et seulement deux phrases:

    "Celle qui ne concerne que ceux qui sont investis en bourse?
    Constatez par vous-même la déconnexion entre P.I.B. mondial et bourses mondiales"

    Bien sûr, rouge pour le P.I.B., bleu pour la bourse.

    20131213_cross

     

    Pourquoi donc la bourse, avec un tel déséquilibre ne s'effondre-t-elle pas quand il  nous suffit de constater de telles instabilités?

    C'est peu après m'être couché que je me suis remémoré l'histoire des chevaux russe qui, en 1942, lors de la bataille de Leningrad, et suite à l’incendie de forêt dû aux bombardements, se sont réfugiés dans les eaux du lac Lagoda.

    Or, un fort gel s'était installé depuis peu de temps dans cette région mais ce lac n'avait pas encore gelé parce que ses eaux étaient en état de surfusion, c'est à dire que bien qu'elles furent de beaucoup en-dessous de zéro degré, elles n'en restaient pas moins liquide.

    Pour plus de précision je vous invite à aller voir, sur internet, à "surfusion", la question est des plus passionnante et vous y trouverez des site vous expliquant cela bien mieux que je ne le ferais.

    Ces eaux, lors de la tentative de ces animaux apeuré de fuir le bombardement et l'incendie en en traversant le lac, se sont gelées d'un bloc lorsque ces bêtes se sont mis à y nager ne laissant plus à voir, ensuite, que les têtes glacées des équidés morts, c'est ce gel soudain qui fait la particularité de ce rare état de l'eau encore liquide par grand froid, provenant de la baisse rapide de la température et de l'absence d'impureté ou de remous.

    Cela s'appelle un état métastable.

    Cela pour vous dire que je me suis demandé si les bourses et l'ensemble des bulles spéculatives mondiales n'étaient pas dans une situation similaire de surfusion où la vitesse de développement des bulles spéculatives y jouerait le rôle du refroidissement, l'économie mondiale celui de l'eau et le krach futur celui de la glaciation.

    Cela voudrait dire, si j'ai raison en cette supposition, que ce krach, lorsqu'il surviendra, sera extrêmement rapide, autant dans ses effets que dans son expansion, ce que je situerais environ de l'ordre du mois.

    Cela voudrait dire aussi qu'il est improbable de définir une date pour cet effondrement puisque, plus le temps passe, plus l'insignifiance d'un évènement quelconque suffira à ce que cet effondrement se produise, plus le temps passe et plus insignifiance sera cet évènement qui fera cet effondrement.

    Je sais que cette idée puisse générer de la peur et de l'angoisse mais si je vous la confie c'est pour que vous, amis lecteurs, au moins, ne soyez pas paralysés par la stupeur lorsque cela surviendra, parce que ce sera cette stupeur qui nous sera le plus dangereux, stupeur qui a en synonyme interdit.

    Ainsi, la moindre des plumes d'oiseau suffira au désordre du monde.


    THEURIC


     

  • Que faire au-devant d'une crise ultime et dès lors inévitable?

    Rien d'autre que de s'y préparer, c'est tout!

    Mais avant toute chose je me dois de définir ce que peut être une crise et une crise ultime.

    Tout le monde à vécu des période où, progressivement, la situation antérieur se détériorait de plus en plus, ceci accompagnée de façons répétées de moments d'accélérations voyant se cristalliser cette détérioration, suivit peu après d'instants de stabilisations, voire d'un léger retour à la situation antérieur, en raison d'aménagements léger que chacun fit, laissant à penser que la rupture qui était en ferment n'était qu'une impression jusqu'au jour où, parfois pour des raisons insignifiantes, de manière soudaine, nous tombait dessus la rupture définitive.

    Or cette soudaineté n'est qu'apparence et que ce soit une séparation ou un divorce, un accident ferroviaire ou aérien, un conflit armé entre nations ou tout autres événements à l'avènement brutal, toujours les signes annonciateurs en préparation peuvent se lire.

    Ce sont les crises, en vérité simples crises secondaires, qui sont, en amont, les signes de cette crise ultime.

    Cette suite de crises suivit de la crise ultime vient des conditions originelles des relations entre les acteurs: dès le commencement, les fondements sont pernicieusement et discrètement déséquilibrées aboutissant, au bout d'un certain temps, à une rupture violente.

    Plus la crise ultime met de temps à se produire, plus violente sera la-dite crise ultime, lorsque, de plus, toute la palette des solutions non essentielles de "sortie de crise" (secondaire) sont utilisées, cela ne fait que retarder la survenue de la crise ultime en rendant celle-ci progressivement irréversible dans  une conflagration d'une dimension incontrôlable et chaotique.

    Effectivement, la suite des crises secondaires réglées provisoirement par des solutions non essentielles ont eu pour effet d'amplifier chaque fois un peu plus l'ensemble des déséquilibres précédents.

    Les solutions de crises consisteraient donc, en fait, en des actions énergiques consistant à percevoir et réduire les causes profondes et dès lors premières qui mènent aux crises avant que la situation ne devienne l'irréversible crise ultime.

    "-J'appelle principe de rupture endogame une crise ultime survenant en raison de désordres internes au sujet en relation avec son milieu ou aux relations établies entre différents sujets, cela s'étendant à certains processus évolutifs du monde vivant, d'une espère ou entre espèces aux relations plus ou moins étroites.

    -J'appelle principe de rupture exogame une crise survenant à cause d'une catastrophe totalement indépendante des processus évolutifs des sujets, l'exemple en est la météorite qui, il y a soixante cinq million d'années, s'est abattue sur le Yucatán et fit disparaître les dinosaures.

    -La série de crise suivie de sa crise ultime est un processus naturel d'évolution."

    Pourquoi ai-je dit plus haut que nous ne pouvons plus, dès à présent, faire grand chose lors de la survenue d'une crise ultime hormis nous y préparer?

    Étant donné, comme je l'ai expliqué plus haut, qu'une crise ultime, de nature irréversible, survient à la suite d'une désorganisation régulière et continuelle de la situation, ceci ponctuée de crises secondaires présageant et accélérant celle-ci, si il n'y a pas de véritables solutions adoptées et décisions prises régulant et/ou réglant, en amont, avant l'avènement de la-dite crise ultime, la décomposition, juste avant la survenue de cette crise ultime, est telle que chaque décisions prises, à partir de ce moment là, ne fera qu'en amplifier les effets, c'est ce que nous vivons actuellement.

    De plus, comme chaque crises secondaires ne dégénérant pas, du-moins le donnèrent-elles à penser, en désordres majeur, le sentiment de continuité dans la situation passée perdure sans que le ou les acteurs ne prennent conscience de la gravité de la conjoncture, croyant, le plus souvent de bonne fois, qu'il sera possible, comme auparavant, de trouver la solution qui permettra de stabiliser une fois encore l'état des choses sans comprendre qu'au moment de la survenue de cette crise ultime les conditions passées auront irrémédiablement disparu (parce que une crise ultime ressemble beaucoup à ses crises constitutives les plus proches, d'autant plus à celle qui l'a précédée).

    La gravité d'une crise ultime provient de ce que, justement, comme les conditions passées ne sont plus mais que dans le même temps ne sont pas encore apparu, pour les acteurs (êtres humains, sociétés, pays ou autres...) les nouvelles conditions, dispositions et constitutions régulant de nouveau leurs existences, leur situation s'en trouvent désorganisés à l'extrême les mettant dans un état de perte de sens, de biens, de repères, voire dans un état de chaos.

    Subsiste, cependant, des dispositions qui furent moins ou pas du tout concernées par la-dite crise ultime, capacités encore valide pouvant aider et permettre la recomposition de la situation des acteurs sur de nouvelle bases.

    Ce sont ces dispositions, ces qualités qui fondent les facultés centrales sur lesquelles s'appuyer pour le redressement futur, souvent celles-ci sont oubliées, parfois rejetées, il faut donc aller les puiser là où elles se trouvent: dans la mémoire.

    J'en fait ponctuellement mention dans les divers textes de ce blog.

    D'où le titre de celui-ci: "Appel à une nouvelle renaissance".

    Renaissance qui doit être la reprise et reconnaissance commentée, analytique, critique, sérieux et contradictoire des anciens et non pas le rêve fantasmatique d'un retour à un passé glorieux et paradisiaque.

    Pour l'affaire qui nous préoccupe tous, soit la disparition des États-Unis-d'Amérique (sous une forme ou une autre) et l'effondrement de l'économie monde, nous nous demandons tous si, dans les jours, semaines ou mois qui suivent, nous y assisterons et en vivrons la crise ultime ou si, une fois encore, par quelques décisions hasardeuse que ce soit, l'échéance en sera une fois encore ajournée.

    Ce sera pour nous une bien mauvaise nouvelle mais je n'y crois guère, au vrai je n'y crois pas du tout, mais sait-on jamais...

    La question est donc de savoir si nous entrons dans une phase de crise ultime ou si ce n'est que l'une des multiples crises secondaires que nous avons déjà vécu par le passé, à n'en pas douter les U.S.A. ne sont plus, maintenant, la puissance d'empire qu'ils ont pu représenter et le moindre amoindrissement de leurs capacités en diminuera encore d'autant leur domination, la surproduction délirante de dollar, livre sterling, yen et euro a fragilisé les américains à l’excès (plus que les européens ou les japonais, me semble-t-il, du-moins), Wall Street est monté jusqu'à des hauteurs infinies sans qu'une réelle efficience économique puisse en être la raison, tout au contraire, l'élection par deux fois de Bush fils et surtout la perpétuation, pendant huit ans, de l'équipe de loufoques dangereux gravitant autour de lui ne peut qu'avoir gravement affaiblit leur armée parce que l'homme compétent, surtout haut gradé, se révolte toujours contre les crétins et que les incompétents ne supportent pas plus intelligents qu'eux sauf quand ils peuvent les écraser (plusieurs officiers de haut rang furent mis à la retraite d'office), leurs industries sont exsangues contrairement à ce qu'il peut s'en dire, l'Arabie Saoudite, l'Angleterre, le Japon, voire Israël et l'Union-Européenne prennent, à leur rythme, leur indépendance, le gaz et le pétrole de schiste ne paraît pas aussi avantageux que ce qui en est dit, la bulle des crédits aux étudiants d'aujourd'hui y ressemblent à la bulle des crédits immobiliers d'hier, la faim s'y propage, les amérindiens commencent à revendiquer leur terres autrefois spoliées preuve de la faiblesse de la gouvernance, ..., ...!

    Ce ne sont là que quelques et divers informations glanées ça et là en précisant que je ne suis pas anglophone.

    Mais la question de l'économie-monde est aussi d'importance, peut-elle perdurer à la chute de l'empire américain, d'autres pays, tel que la Chine, le Brésil, l'Inde et/ou la Russie peuvent-ils, veulent-ils prendre la relève de ce géant agonisant et  si oui sous quel risque, la puissance d'argent qu'est l'économie-monde va-t-elle réellement disparaître, jusqu'à quel taux les bourses mondiales baisseront-elles, les usines réparties un peu partout dans le monde pourront-elles écouler leurs stokes et à qui, le commerce international fonctionnera-t-il encore et à quel point, qu'en sera-t-il de la marine marchande, jusqu'où ira la réduction des vols commerciaux, combien d'avion survoleront le territoire américain, le nord de l'Atlantique, survoleront le monde, qu'en sera-t-il des pays ayant tout misé sur la monoculture, ..., ...?

    Les questions sont innombrables aussi nombreuses que celles concernant l'Europe et la France.

    Ainsi: l'euro va-t-il pouvoir survivre au dollar, l'Union-Européenne va-t-elle pouvoir survivre à l'effondrement de l'empire américain, comment le monde politique européen va-t-il réagir à la disparition de leur mentor et maître, comprendra-t-il réellement ce qu'il se passe, comment réagiront les peuples, ceux du sud, du nord, de l'est et de l'ouest, y aura-t-il une révolution et si oui, où, quel est l'état de l'industrie en France et en Europe, quelle est la réserve d'or de notre pays et de l'U.E., tous les pays européens ont-ils une production agricole suffisante pour vivre en autarcie en nourrissant tout le monde au moins pendant un an, quels sont les biens qui nous parviendrons encore puisque tant et tant ont été délocalisés parfois très loin, ..., ...?

    J'ai fait quelques réserves de produits d’entretien ainsi que de toilette et acheté trois batteries de téléphone en espérant que ma machine à laver, mon automobile ou mon réfrigérateur ne tomberont pas en panne, je n'ai pas de jardin mais ai accumulé quelques petites choses pouvant se revendre, c'est là le minimum que je me devais faire.

    Surtout, j'écris dans ce blog.

    Le reste ne dépend plus d'aucun d'entre nous, le reste ne dépend plus de qui que ce soit, les événements présents et futurs sont à ce point arrivés à un tel degré de complexités, d'irréversibilité que plus personne ne peut plus faire quoi que ce soit pour en renverser la vapeur que d'attendre et de se préparer.

    Ce sera lorsque ces forces puissamment destructrices de la crise ultime se mettront en branle que chacun d'entre nous se devra d'agir, suivant sa conscience, suivant son savoir, suivant ses capacités, suivant ses possibilités, ce sera le moment mais pas avant, sauf, bien sûr, les manifestations montrant que, tout de même, le peuple n'est plus un mouton.

    Si au moment de cette crise ultime là nos gouvernants ne prennent pas, en plus de la pleine mesure de la situation d'alors, toutes les décisions de sauvegarde du pays, la décision d'explorer par la justice les livres de comptes de toutes les banques et autres fonds d'investissement ruinés ou en difficultés économiques ainsi que de faire que nous puissions avoir de l'argent liquide en poche et de quoi payer les loyers, puis pendant les six mois suivant tout faire pour que reparte la machine économique, alors, si cela n'est pas fait ad minima et que la tentative ne perdure de nous égarer dans des palabres inutiles et sans fin pour des sujets futile comme le mariage pour tous, si cela n'est pas fait alors nous aurons à redouter des emportements, fureurs et frénésies inextinguibles.

    Déjà, il y a peu de temps des policiers italiens ont retiré leur casque en signe d'entente avec les manifestants, pour les militaires cela s'appelle mettre crosse en l'air.

    Messieurs, mesdames les socialistes, je vous en conjure, arrêtez vos simagrées inutiles de mariage pour tous et autres fadaises, nous n'avons pas à rembourser des dettes à des créanciers bientôt ruinés ou nationalisés, nous n'avons pas à obéir à une instance européenne n'ayant aucun lien avec des électeurs, à un Barroso, le pauvre, mais où l'avez-vous trouvé, celui-là?

    Obéir à Barroso, quelle dérision!

    Tout accord entre état à la valeur que chacun lui donne, surtout à propos de l'article 50: en quoi un état ne pourrait-il pas, lors d'une crise ultime ou même avant, décider de faire cavalier seul, un état n'est-il donc plus maître chez lui?

    Un peuple n'est-il plus maître chez lui?

    Est-ce l'éléphant ou le moustique qui résiste le mieux à la pression de l'homme, sont-ce les petites ou grandes structures qui résistent le mieux à une crise, surtout ultime?

    Avez-vous donc si peur d'un retour à la guerre mondiale européenne pour que vous nous liiez ainsi tant les pieds et les mains que vous nous conduisez inéluctablement vers une troisième guerre mondiale?

    Mais lisez donc Machiavel, il vous l'écrit, lui, ce que vaut un traité (dans l'idée): "Ne le respectez que tant que c'est à votre avantage!"

    C'est simple, non?




    THEURIC

  • idée n° 7): Les dualités complexes: l'économisme dogmatique.

    (Texte publié le 2 Avril 2012, imprécis et bâclé, réécrit et largement remanié ce jour.)

    Il est dans la nature maints exemples de relations duales, que ce soit dans le monde de l'énergie, plus, moins pour la charge électrique, chaud, froid pour la température (relatif à une moyenne), dans le monde des particules, l'atome composé d'un noyau positif et d'électrons négatifs, dans le monde du vivant, mâle et femelle pour la reproduction, végétaux, herbivores puis herbivores, carnivores pour la prédation au sein des animaux supérieurs, le lichen, cette symbiose entre un champignon et une algue en exemple d'un lien symbiotique, la tique et son hôte en exemple de parasitisme... .

    Mais bien entendu, quelque soit les divers échelles, et natures de notre univers, l'entrelacement des relations entre les différentes parties le composant est ô combien plus complexe que de simples dualités, mais peut-être pourrions-nous nous demander si ces relations duales ne seraient pas la plus petite dimension inter-relationnelle entre deux composantes de la nature, une unité inter-relationnelle?

    Nous retrouvons de même types d'unités dans les sociétés humaines, notamment la représentation opposée et duale d'un même dogme ordinairement en constante confrontation.

    J'émets l'idée que, bien avant la guerre froide, une idéologie s'est progressivement développée en Europe puis dans le monde, mettant au-dessus de toute autre représentation sociale l'économie sous les deux formalismes que furent le libéralisme économique et le communisme et, ce, sous des formes variées et changeantes suivant les époques et les pays: l'économisme dogmatique.

    La deuxième idée émise est que cet économisme dogmatique n'est en rien lié à la manière de gouvernance qu'est la démocratie mais, bien qu'ils aient cru en concomitance, sont d'essence dissemblable puisque le premier est d'une considération purement économique et la seconde une façon autant de régenter une société que de réguler l'ensemble des rapports de forces sociales et politiques.

    Notre malheur d'aujourd'hui vient de ce que dès le XIX° siècle et peut-être avant la puissance d'argent (la bourgeoisie d'alors, devenant plus tard le capitalisme et pour ensuite, ce jour, se transformer, un petit peu avant la chute de l'U.R.S.S., en néolibéralisme) et son idéologie encore balbutiante d'économie libérale que nous pouvons nommer l'économisme de droite a commencé à prendre de l'ascendance et de l’influence sur les autres corps sociaux en en appauvrissant les strates les plus fragiles des sociétés, le prolétariat, et entrainer certains gouvernements à la colonisation (bien que les causes de cette colonisation soit sûrement plus complexe que cela), ce qui, en réaction, à fait émergé un économisme de gauche sous la forme, d'abord du socialisme puis, à son extrême, du communisme.

    La démocratie libérale aux États-Unis, le communisme en U.R.S.S. se sont développés, le premier dès la fin du XVIII° siècle, 1776, lors de la fin sa guerre d'indépendance contre les Anglais (advenue en raison du refus de taxes), le second en 1917 et la révolution bolchevik, c'est, dès 1946, la froide confrontation de ces deux bloques qui a cristallisé cette scission duale et tendue qui s'est étendue à l'ensemble de la planète.

    Après la fin de la seconde guerre mondiale et le début de la guerre froide s'est construit, en Europe de l'ouest, la sociale-démocratie, dans une tentative d'harmoniser le capitalisme en piochant dans ces deux puissances antagonistes les éléments les plus efficaces.

    Elle a  ainsi émergé sous des formes multiples suivant les sociétés et n'a pu être que différente suivant les nations, qu'ils soient pays nordiques, germaniques ou latins.

    Ce fut pendant la même période que la Communauté-Européenne se construisit sous l'ascendance progressive des États-Unis-d'Amérique.

    En cette période nous avions donc trois types de démocraties, libérale, populaire et, en leur centre, sociale.

    (Les extrémismes de droite qui furent au centre de la deuxième guerre mondiale, nazisme et fascisme ainsi que le pétainisme, ne furent que la tentative psychopathique et meurtrière de replacer la société allemande et italienne ainsi que française dans son état originel, d'où l'aversion de ses fanatiques pour les démocraties, quelles qu'elles soient.)

    Mais, et je le répète, ce terme de démocratie était déjà pour partie usurpé puisque ces trois gouvernances, même si personne n'en avait conscience, étaient pour l'essentiel sous la gouverne de la doctrine de l'économisme, c'est de cela que des hommes tel que De Gaulle voulaient nous prévenir dans les années soixante, la politique devenant avec le temps subsidiaire, la dépendance de l'Union-Européenne à l'asservissement américain ne faisant que s'accroitre et s'étendre pour aujourd'hui être devenu une colonie en déshérence de comprendre la prochaine disparition de son maître.

    La raison pour laquelle je parle ainsi de dualité complexe vient de ce que cette dualité qu'a représenté la confrontation est/ouest lors de la guerre froide, et même avant, ne s'est pas faite au travers de seulement deux forces antagonistes mais, au contraire, que cette opposition s'est établie dans un complexe rapport de force où, mis à part les deux belligérants principaux et dans une moindre mesure leur peuple, chaque pays, chaque société, chaque individu, même, définissaient un entre-deux composite souvent enchevêtré et parfois réagissaient par un rejet plus ou moins formel sur des bases archaïques, c'est cet ensemble idéologique que j'appelle "l'économisme dogmatique".

    Maintenant que nous avons vu, en bousculant quelque peu les conceptions préétablies de ce que chacun d'entre nous pouvions avoir de ces trois types de sociétés, que démocratie libérale, populaire et sociale sont de même ordre, voyons maintenant pourquoi, dès les années 1980, la folie néolibérale, sous toutes ses formes, s'est emparée autant des sociétés que des esprits.

    Pour cela je me dois, là encore, de renverser les notions usuelles telles qu'elles nous le sont démontrées continuellement: mon avis est que les U.S.A. se sont effondrés en même temps que l'U.R.S.S. mais pas de la même façon!

    Le début du basculement qui allait conduire irrémédiablement au futur désastre de l'économie mondiale ne se situe pas au début des années 90  mais bien 80 et si Madame Thatcher, Premier Ministre d'Angleterre et Monsieur Reagan, Président des États-Unis-d'Amérique prirent tous deux les décisions de libéralisation boursière qui furent aux origines de la bientôt débâcle économique, ce fut bien en raison de la lente dégradation d'alors de ces deux pays.

    Le reste de l'Europe, aussi, en connaissait déjà les prémisses, il m'était arrivé, dès la fin des années 70, de rencontrer un entrepreneur en confection désirant, dès cette époque, de faire fabriquer sa lingerie de l'autre coté de la Méditerranée.

    De fait, c'était en réponse à la déchéance économique de l'Occident que tout cela fut décidé, dans le souci de maintenir notre dynamisme, en France, il en est de même sauf que ces décisions furent d'un autre ordre, plus étatique, ce fut le "programme commun de la gauche" mis en place lors de l'élection de Monsieur François Mitterrand et dont le plan consistait en une relance de l'économie par la consommation, ce qui devait faire repartir les entreprises de la nation, d'où l'embauche d'employés dans les services publiques et autres entreprises d'état, ce qui devait naturellement s'accompagner de la nationalisation des banques puisque il n'était plus possible, depuis 1973, d'emprunter à la banque de France, l'état empruntait donc directement aux banques.

    Ce fut un échec parce qu'il aurait fallu fermer les frontières pour permettre à nos marchandises d'être compétitives, au moins dans le pays et alors, adieu l'Europe (du-moins est-ce ce que j'ai déduit des différentes informations que j'ai pu glaner).

    Ensuite, le gouvernement Mitterrand fit, à l'époque, ce que les allemands firent quelque vingt ans plus tard: une dévaluation compétitive en faisant baisser les salaires et les prestations sociales pour retrouver une compétitivité à l'exportation.

    Seul problème, et de taille, qui rare est soulevé et peut être formulé d'une phrase: il est toujours possible de trouver plus compétitif quelque part.

    En effet, nous aurons beau faire baisser salaires, prestations sociale, administrations publiques et n'importe quoi d'autre, appauvrir des légions d'habitants, ruiner les commerces de centre ville, diminuer drastiquement le nombre de militaires, de policiers, de médecins, de postiers, de professeurs, de scientifiques il sera toujours possible, facile, même, de trouver un pays, quelque part, où une paye de moins du dixième du S.M.I.C. sera considéré comme considérable.

    Ce qui engendre un deuxième problème là encore résumé simplement: ensuite, qui va acheter?

    Aujourd'hui nous en sommes là, une économie saine est celle où tout le monde peu acheter parce que gagnant suffisamment, si le chômage monte et que les salaires descendent, les gens achètent de moins en moins, donc les usines ferment pour ouvrir ailleurs, là où les salaires sont au plus bas, pour vendre cette marchandise là où les usines ont fermé et les salaires baissé, donc il faut encore baisser les prix, donc déménager les usines dans des pays encore plus pauvre, etc...etc...etc... .

    Les américains avaient, depuis trente ans, trouvé le truc, eux qui, bien avant nous, s'étaient, petit à petit, débarrassé de leurs usines (sauf militaires): faire des crédits, à tous et pour tous, d'abord pour ceux qui travaillaient et avaient quelques fonds en banque, puis, au début de ce siècle, à toutes les classes de richesse, appuyés sur le prix de l'immobilier qui, là-bas, ne cessait de grimper, maisons que chacun achetait et mettait en hypothèque, avec des histoires de taux de base du crédits au plus bas (je vous laisse vous renseigner la-dessus), comme est pris en compte, dans le P.I.B., qui représente, paraît-il, la richesse, l'achat de bien de consommation même importé autant que les productions et ventes des entreprises même en disparition, tout allait bien, il nous était dit que l'U.S. était riche surtout que le dollar en tant que monnaie de change ultime pouvait permettre à l'Oncle Sam d'acheter ses marchandises et ses guerres à crédit, ce pays ne produit plus rien mais achetait à crédit et ce depuis les années 80, de plus en plus, comme les anglais et après chaque crise la folie du crédit augmentait encore jusqu'en 2008.

    Badaboum, le prix des maisons commença à chuter et nous avec.

    Ce bref résumé pour vous expliquer que maintenant tous les décideurs, sauf les imbéciles et ils sont nombreux, comprennent que nous sommes au bord du gouffre parce que, pour soutenir les banques, il a fallu que tous les pays mettent les milliard sur la table (paraît même que les cartels de la drogue en firent autant) mais milliard qui ne valent rien puisque les pays occidentaux n'ont quasiment plus d'usine et que l'usine est la réelle valeur d'un pays (quand il vend les marchandises d'abord chez lui) et que, maintenant, arrêter le robinet à dollar, livre, yen, euro et d'autres ferait véritablement exploser toutes les bulles spéculatives existantes à l'échelle mondiale, surtout que de nouvelles apparaissent.

    C'est pourquoi nous sommes ponctionnés, pour empêcher la machine de périr, il faut rembourser encore et encore, nourrir la bête sinon elle meurt.

    Et là c'est le troisième problème, incontournable: la bête mourra, bientôt, d'une indigestion de dettes!

    Mais pourquoi ai-je dit plus haut que les U.S.A. se sont effondrés en même temps que l'U.R.S.S.?

    Parce que leur effondrement a pris la forme de la dette, de toutes leurs dettes, colossales et qu'ils nous y ont entrainé, yen, livre sterling, euro et d'autres, nous ployons tous sous des tombereaux de dettes.

    En 1991 les U.S.A. en étaient déjà pourri, aujourd'hui c'est la gangrène et ils en ont infecté l'ensemble des pays, qui soit sont endettés, soit fabrique des produits qu'ils ne peuvent que de moins en moins vendre à qui que ce soit à bon prix et un jour, ne vendrons plus à personne.

    U.R.S.S., U.S.A., tous deux se sont ruinés à force de forger des armes toujours plus puissantes ainsi que de vouloir prendre l'ascendant sur l'autre, le premier en ponctionnant son pays et ceux sous sa domination, le second en générant une chaîne de montagne de dette, tout le monde à cru que les américains avaient vaincu par K.O., c'était faux, ils étaient tout simplement dopés à la dette.

    Je finirais par une remarque, un outil intellectuel sert, entre autre, à définir l'événement, dès que s'amorce une nouvelle découverte fondamentale, c'est le regard porté sur l'événement qui évolue, de plus, ce regard évoluant est plus à même de porter plus loin, de mieux comprendre ce qui suivra, d'avoir une portée prédictive plus efficace.

    Mais ces nouveaux outils portent en eux-mêmes un risque, celui de marginaliser celui qui l'utilise et/ou qui en fait la recherche.

    Ce risque, ne serait-il temps que nous le prenions, en fin de compte, que risquons-nous?

     


       

     THEURIC

  • Idée n°) 14: Le retour à un tournant historique inachevé: réflexions sur la relation entre l'Europe et l'Afrique (et léger détour d'une approche du racisme).

    Dans mon texte précédent j'analysais les dynamismes en œuvre dans les relations établies entre différents pays ou régions du monde en montrant qu'il était possible, même de façon limitée, de percevoir les évolutions plausible, possibles, voire probables des relations géostratégique entre ces dits pays et régions en y recherchant des similitudes avec des situations passées similaires.

    Auparavant, c'est le processus de rétrogression que j'avais soumis à votre appréciation en y faisant une relative erreur, l'aphorisme; "l'étrange attraction des peuples pour leur inconscient social" n'y était que peu justifié.

    Je propose, dans ce texte, d'explorer un autre mécanisme historique qui, là, rendra cette maxime pleinement effective, "le retour à un tournant historique inachevé".

    Semblable à la rétrogression, c'est là encore un processus de "retour en arrière" collectif, mais autant la rétrogression sociale mettait en avant des mécanismes internes à un pays, une nation, une société donnée (c'est pourquoi je pense possible, voire probable une scission au moins momentanée des États-Unis-d'Amérique, que cela passe par une nouvelle guerre sécessionniste ou bien de façon plus paisible), autant le retour à un tournant historique inachevé se penche, ici, sur des relations de subordinations ou de conflits préalablement établis entre divers peuples, pays, états et/ou région du monde, relations qui, pour des raisons variées, n'ont pas pu se conduire jusqu'à leur terme, ce qui conduit à une frustration, un inassouvissement inconscient des peuples.

    Un bel exemple passé en est les deux guerres mondiales en Europe.

    L'achèvement du premier conflit mondial, à l'est comme à l'ouest, d'une certaine façon, tourna court: certes, l'Allemagne fut vaincu mais, à l'est, la révolution bolchevik empêcha l'Allemagne/Autriche-Hongrie ou la Russie de se déterminer en tant que vainqueurs ou défaits et à l'ouest, que ce soit sur le front français ou italien, l'Allemagne/Autriche-Hongrie, bien que battues, n'ont jamais eu leur territoire envahi, ce n'est qu'après leur défaite que de manière limité l'Allemagne eut à subir une occupation (située dans la Ruhr, soit un bon tiers ouest de l'Allemagne), comme en effet cette défaite allemande et austro-hongroise ne fut dû qu'à leur épuisement, la frustration ressentie par les vaincus fut intense parce qu'ils ne se sentaient pas réellement vaincus et encore moins vainqueurs.

    Ce tournant historique inachevé aurait pu se régler par d'autres biais, économique par exemple, mais 1929 sonna le glas de cette possibilité et l'avènement d'Hitler en détermina la suite, la guerre qui s'en suivit, la deuxième mondiale, avait en partie pour cause cette frustration plus ou moins inconsciente, surtout de la part de l'Allemagne, d'avoir été vaincu sans en avoir le sentiment véritable de l'avoir été, d'où l'impression d'injustice que ressentaient les allemands de cette période.

    Cette même théorie me fait présagé que les pays qui, jusqu'en 1918, composaient ce qui était alors l'empire Austro-hongrois ne "profitent" de la construction européenne et du risque de son prochain démantèlement pour se réunifier de nouveau, sous une forme, bien sûr, différente, sous l'égide d'un pays germanique, l'Allemagne, en remplacement de l'Autriche, c'est pourquoi je ne serais pas étonné d'une partition entre l'Europe de l'ouest et celle de l'est, partition qui ne serait pas sans rappeler celle de la guerre froide.

    La guerre d'Indochine puis celle menée par les américains au Vietnam est du même ordre, la défaite française fut surtout politique, la bataille de Dien Bien Phu n'était pas en soit une défaite française déterminante et je postule qu'inconsciemment, pour les vietnamiens, obtenir leur indépendance après toutes ces décennies de domination coloniale française après un si (relatif) petit succès généra, également une frustration, tout le monde connait la suite, guerre du Vietnam, envoi massif des troupes américaines, progressives dégradations de la situation de l'Oncle Sam, évacuation de leurs troupes puis, pour finir, victoire du nord Vietnam sur le sud, dès lors achèvement de ce processus historique.

    Venons en au titre de ce texte.

    La décolonisation de l'Afrique Subsaharienne n'est pas survenu grâce à la détermination des africains ou des européens, France, Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, (le Portugal, l'Angola et le Mozambique sont à part puisque ces deux derniers pays se sont libérés après de longues luttes)  (encore une fois je ne porte pas de jugement de valeur, je ne suis pas quelqu'un pour qui la colonisation fut un bienfait, ni un méfait d'ailleurs, c'est le trait de l'histoire d'un empire, ici européen, qui s'est fait sur le dos de plus faibles, cela se rajoutant à un racisme à l'encontre les noirs parce qu'ils représentent, pour les peuples non noirs, le rejet inconscient de leurs pulsions, lié au sentiment de saleté, un complexe d'infériorité dû à ces pulsions auto-destructrices, surmonté par un complexe de supériorité, représenté par l'archétypal sentiment donné par une couleur de peau paraissant originel, celle de la préhistoire la plus ancienne, le racisme est donc la projection, sur un autre différent, de sa propre détestation d'une partie de soi, celle la plus sauvage, l'anti-judaïsme est de même ordre, mais en son inverse en ce sens où le juif représente la modernité, la culture et la pulsion réprimée puisque c'est la culture et la modernité qui réprime la pulsion, quand un noir est cultivé la situation est pire encore puisqu'elle conjugue dans le même temps les processus de rejet du noir et du juif.

    C'est donc, dans tout processus de racisme, la haine de ses propres pulsions qui génère la pulsion de haine projeté sur l'autre mais comme est reconnu dans cet  autre soi-même, le soi-même dans le Noirs et le juifs ainsi que tous ceux qui sont différents, renvoient aussi la crainte de perdre son identité par la peur contradictoire qu'ils représentent d'un retour à des temps archaïques, redevenir sauvage par les pulsions haineuses et destructrice que leur contactes génèrent en raison de ce complexe d'infériorité.

    Mais n'oublions pas, noirs, juifs et autres peuvent aussi être raciste, et oserais-je le dire, ont le droit d'être racistes, parce que considérer les noirs, juifs et autres comme naturellement non racistes c'est déjà du racisme: nous sommes tous fait de la même pâte!

    Quand cette pulsion de haine devient destructrice elle devient obligatoirement et logiquement autodestructrice: tout projet de destruction provient de la fascination qu'exerce sa propre annihilation).

    Pourquoi j'affirme cela au sujet de la décolonisation?

    (hou, comme le sujet est difficile, soyons diplomate sinon je serais traité de raciste, sauf que peu de gens comprennent que le racisme et, parfois, son contraire, l'anti-racisme, peuvent être de même nature, si je hais cette partie de moi mais que mon surmoi me l'interdit, une manière élégante de se tirer de ce mauvais pas c'est de lutter contre le racisme, haïr le raciste permet de haïr cette même partie de moi mais à bon compte.

    Le non-raciste lui, comme ce mot l'indique, n'est pas raciste et est majoritaire chez les anti-racistes, la différence se trouve dans le discourt, de dire quelqu'un raciste parce qu'il décrit le fonctionnement social d'un peuple autre que le sien, comme le fait monsieur Emmanuel Todd au sujet des allemands, est imbécile, affirmer en revanche l'infériorité d'un peuple par rapport au sien ou comparer une femme avec un singe c'est du racisme, ainsi pouvons-nous être un parfait crétin mais cultivé.

    Au sujet des musulmans et aussi des arabes, des turques ou de tout autre gens aux origines divers le problème reste semblable hormis le fait que cette crainte fantasmé en un retour  à des temps passés se base sur des périodes moins anciennes, ce n'est pas le retour à des temps préhistoriques mais moyenâgeux et la détestation que certains musulmans ont pour l'Occident provient de la crainte qui est leur de perdre leur âme dans la modernité.

    Ce discourt dédouane-t-il ceux qui se pense supérieur à ceux qui sont autres qu'eux, racistes, donc?

    En fait, le racisme est la réaction la plus primaire qu'il soit, et c'est la réaction de gens primaire que de rejeter toutes ses fautes et son mal-être sur un autre surtout si il est faible ou donne ce sentiment.

    En revanche, ce n'est pas du racisme de considérer que dans un pays à la situation économique critique comme l'est la France, l'immigration doit être étroitement encadrée et réservée exclusivement aux réfugiés politiques et interdite aux réfugiés économiques.

    Parce que tout le monde sait très bien au plus profond de son inconscient que nous sommes tous égaux de fait, mais un ensemble de contraintes sociétales nous assujettissent, telle que celle qui est d'évaluer le poids hiérarchique de son vis à vis, surtout des inconnus, mais pas seulement, et cet assujettissement fait de tel sorte, parce qu'ils ne sont pas compris, que nous ne pouvons pas faire autrement que de projeter sur l'autre ses propres angoisses.

    Quand au F.N. et à sa présidente, ils sont entrés dans un processus autodestructeur pour les raisons que j'ai évoqué plus haut par des mécanismes que j'ai étudié précédemment.

    Ceci dit, je reviens à notre conversation d'origine.)

    Je disais donc que la décolonisation n'était pas survenue en raison de la détermination des pays d'Afrique Subsaharienne mais grâce à la guerre froide et de l'obligation faite aux européens par les U.S.A. et l'U.R.S.S. de se défaire de leurs colonies.

    Là, la frustration fut dantesque puisque ces pays ne se sont pas libérés en raison de leur puissance (comme le Vietnam) mais  parce que les européens en ont été obligés par plus puissants qu'eux, ces peuples, déjà considérés comme immatures par leurs colonisateurs, furent doublement infantilisés par les américains et les russes puisque ne leur a été reconnu ni leurs capacités de négociateur, ni leurs capacités de combattant.

    L'Europe aussi fut frustrée parce que leurs colonies ne se sont pas battus contre eux ni même n'ont négocié avec eux ce qui pourrait sembler un paradoxe, mais se battre contre des colonisés ou négocier avec eux veut dire se retrouver dans une situation d'égalité dans les relations ainsi établies ce qui permet de calmer, un tant soit peu, les angoisses, même si ces relations furent celles du sang, relations d'égalités qui commencèrent à se forger peu de temps avant cette décolonisation et qui n'aboutirent à rien pour les raisons montrées plus haut.

    Ainsi comprenons-nous mieux autant les conflits perpétuels en Afrique venant d'un déplacement de cette agressivité en auto-agressivité provenant de cette frustration, du retour du racisme en Europe, les roms prenant là la place des noirs, là où il y en a peu, pour les mêmes raisons, en France l'équipe de Sarkozy n'ayant fait qu'appuyer sur le bouton roms/noir.

    Nous comprenons mieux, aussi, c'est là où je voulais en venir, ce retour de l'armée française en Afrique Subsaharienne qui n'en est, je le pense, qu'à ses débuts et nous verrons bientôt d'autres pays européens se joindre à ces troupes.

    Ce retour à un tournant historique inachevé met ainsi le doigt sur les mécanismes en cours en Europe comme en Afrique qui ne purent se mettre en place qu'une fois l'effondrement des soviétiques et celui, bientôt, des États-Unis fut patent, que cela soit conscient ou pas.

    C'est la même théorie qui me fait dire un risque important de conflits en Amérique du Sud si les divers guerres qui ont traversées ce continent au siècle dernier se révèlent, également, d'ordre de l'inachevé en raison des interventions continuelles de leur puissant voisin.

    Nous pouvons dater le début de faiblesse irréversible des U.S.A. en regardant à quelle décennie les premiers pays d'Amérique du Sud ont pris leur destin en main et désigné leurs dirigeant à l'encontre des désidératas des américains, 1983 pour l'Argentine, à mettre en parallèle de l'arrivé au pouvoir de monsieur Mikhail Gorbatchev en Union-Soviétique, 1985.


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  • Idée n°13): Les modèles historiques.

     A situations analogues, événements similaires, c'est dans cette similitude entre le présent de relation entre des peuples qui restent, quoi qu'il en soit, singuliers et le passé de relations entre d'autres peuples toujours existants ou disparus, qui, bien entendu, conservent la particularité temporelle de leurs développements et de leurs structures propres, sociales et technologiques, ainsi que les représentations symboliques évidemment anciennes que ces sociétés antérieures ont du monde que nous pouvons aller rechercher un modèle dynamique, bien qu'approximatif, nous permettant, par une approche empirique, de comprendre quels peuvent être les grandes lignes de l'évolution des relations entre sociétés présentes en les comparant aux relations géopolitiques et géostratégiques que les-dites sociétés anciennes avaient entretenues avec ses voisines.

    La recherche de modèle historique consiste donc à rechercher des corrélations entre les relations géopolitiques et géostratégiques anciennes et présente.

    Dès lors, un modèle historique, de ce seul domaine de l'empirisme, ne vaut que ce qu'il est : un modèle imprécis et relatif aidant à la compréhension du devenir en œuvre entre un moment présent et leurs développements futurs plausibles, possibles ou probables.

    C'est donc un outil à manier avec grande circonspection, d'autant plus que le choix de ce modèle peut se révéler compliqué, une situation présente doit-elle ou non donner lieu à une comparaison avec une époque passé et si oui, laquelle et pourquoi ?

    Nonobstant  la nécessité de cette prudence que nous devons tous avoir à l'esprit quand nous cherchons un modèle historique nous permettant de mieux rendre compte d'une situation présente lorsque nous avons de grandes difficultés à en comprendre les progressions historiques futures et, ce, en raison de la complexité de la dite progression, ce qui veut  dire que cette recherche de modèle historique ne peut être qu'un pis aller, nonobstant cette prudence nécessaire, trois points sont à remarquer dans les relations internationales actuelles :

    a) La similitude entre, d'un coté, les liens qui unissaient Rome et Grèce antique ainsi que leurs évolutions conjointes, et de l'autre ceux établis entre les États-Unis-d'Amérique et l'Union-Européenne ainsi que la façon avec laquelle les américains s'y sont pris pour prendre le contrôle de l'ouest-eurasiatique depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et surtout l'achèvement des guerres d'indépendances coloniales, à mettre en parallèle avec la manière dont s'y était pris Rome pour conquérir la Grèce : tous deux n'ont fait que répondre par deux fois aux sollicitation d'une des partie placée en état de faiblesse (je fais la part lors de cette démonstration sur la deuxième guerre mondiale entre la prise de pouvoir économique américaine sur une Europe las de son histoire et les génocides perpétrés par les nazis, cette réflexion est d'un autre ordre, la nécessité devant laquelle se trouvait les américains à cette époque de renverser les pouvoirs de l'Allemagne nazi, l'Italie fasciste et celui militaire du Japon du fait de leurs crimes ne retire en rien la prise de contrôle de l'Europe par ceux-ci dû entre autre, il est vrai, à la complexe situation de la guerre froide venant après la deuxième guerre mondiale).

    Pour aller plus loin, la ressemblance frappante entre le sigle représentant le dollar $ et celui de  l'euro € avec sa barre surajoutée ne peut  qu'être troublante, aussi troublante que celle, en vérité, de la même barre traversant le L du sigle représentant la livre sterling £ du même dollar $, la seule différence se présentant dans l'identité de la lettre, £ pour livre, € pour euro, $ pour dollar, ce symbole américain, détaché du nom de sa monnaie, a un sens symbolique que j'ai peine à interpréter n'étant pas anglophone.

    b) Les relations entre l'Inde, le Japon, la Chine et les petits pays alentour d'aujourd'hui font montre, aussi, une certaine forme de symétrie avec celles qui prévalurent entre la France/l’Angleterre/Russie et l'Allemagne /l'Autriche-Hongrie et les états de moindre importance en périphérie d'avant 1914.

     Même sentiment d'encerclement de la part de la Chine à l'image de celui qui existait pour l'Allemagne/Autriche-Hongrie, même ressentiment d'un territoire perdue pour l'Inde après une guerre contre la Chine lors de l'achèvement de sa révolution politique (le Ladakh en 1959) que celle que mena la France contre la Prusse bientôt allemande qui lui fit perdre l'Alsace et la Lorraine en 1870, même relative jeunesse des systèmes politiques en Inde comme en Chine au regard de ceux qui étaient en place en France comme dans la jeune Allemagne, même contrepied économique, hier comme aujourd'hui, pour de même causes de modernisation technologique et industrielles suivit d'une mondialisation économique (bien que les formes et les causes en soient différentes), même transformation sociale et début de désertification des campagnes dans ces deux pays, enfin, dû aux bouleversements économiques, en Europe, hier, et en Asie aujourd'hui.

     c) Balkans/proche-orient, voilà encore une fois des similitudes pour le moins troublantes.

     La faiblesse de l'empire turque, le désir d'émancipation de peuples balkaniques, le jeu complexe des allemands, de l'Autriche-Hongrie, des anglais, des russes, des Français et, en Libye, des Italiens, les guerres d'indépendances que se livrèrent la ligue balkanique (Monténégro, Bulgarie, Serbie et Grèce) contre les turques puis la guerre serbo-bulgare et les tensions qui perdurèrent furent les détonateurs de ce qui deviendra la première guerre mondiale suivit de la seconde vingt ans plus tard.

     Bien que les origines en soient autres, les questions géostratégiques d'hier ayant, pour partie, laissées la place à celles du pétrole, la déstabilisation du Proche-Orient par les américains lors de leur attaque de l'Irak, pays déjà bien déstabilisé depuis sa défaite au Koweït, la guerre civile en Syrie, la faiblesse patente des U.S.A. (aussi que de la France et de la Russie) lors de la crise des gaz de combats il y a quelque mois dans ce même pays, l'affaiblissement de l’Égypte dû à sa révolution démocratique en cours, les gesticulations d'Israël en raison de cette faiblesse U.S. qui lui fait perdre toute circonspection, les jeux troubles de l'Arabie Saoudite et du Qatar dans leurs triples craintes d'un pétrole en début (?) de fin de réserves, de mouvements de démocratisations des peuples arabes et d'un Islam en déshérence face à la modernité, les tensions en début de développement entre la Turquie et l'Iran nous montrent deux régions charnières, la première, passée, entre l'Europe et l'Asie, la seconde, présente, entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique en situation de grandes perturbations, là en 1914, ici à l'orée de 2014.


    THEURIC

     

  • Qu'il est donc étrange de vivre une période pré-révolutionnaire!

    Oui, qu'il est donc étrange de vivre une période pré-révolutionnaire!

    De voir l'histoire se faire devant soi, au-devant de soi, de contempler ce moment inouï où se renversent tables et chaises dans un accord de tous avec tous.

    Et là-bas, et ailleurs, tout le monde de guetter les moindres soubresaut d'un pays qui ne peut faire autrement que de faire ce que tous les autres peuples lui demande de faire: renverser tables et chaises.

    Jusqu'aux décisions politiques les plus absurdes, d'hier comme d'aujourd'hui, jusqu'aux larmoyantes plainte d'une opposition qui, il y a si peu, prenait des décisions absurdes sous les cris larmoyants d'une opposition aujourd'hui majorité, jusqu'aux inepties proférées par la majorité et l'opposition, jusqu'au silence lâche d'une Union-Européenne, ses élus et non élus, qui laisse au gouvernants de ce pays, la France, le soin de calmer un peuple aux abois en raison de ses décisions imbéciles, peuple qui se demande encore si ou quand il va renverser chaises et tables, jusqu'aux peuples de l'Union-Européenne qui n'attend qu'une seule chose, que le peuple de France ne renverse tables et chaises pour les renverser à leur tour, jusqu'à une Union-Européenne qui ne comprend pas qu'elle risque de faire l'Europe contre elle et non pas avec elle, jusqu'à un front-national pris dans la tourmente de leur propres contradictions, de leurs propres délires, de leurs propres jeux avec une Union-Européenne qu'il aide en toute connaissance de cause, jusqu'à un front de gauche qui ne comprend pas, qui ne comprend plus qu'il doit renverser les chaises et les tables de ses idéologies.

    Voilà, nous sommes au porte d'une révolution mais personne ne sait vers où, mais personne ne sait vers quoi, mais personne ne sait qu'une chose: contre qui.

    Révolution?

    Pour ceux qui me lisent, l'idée, la théorie de la rétrogression leur est connue, c'est le retour adaptatif, inconscient et psycho-social, au moment qui fut l'origine du blocage présent, c'est "l'étrange attraction des peuples pour leur inconscient social."

    J'avais pensé que cette rétrogression s'effectuerait par un retour de la fin du XIX° siècle, j'ai bien peur d'avoir eu tord, nous rétrogressons jusqu'à la période de la fin du XVIII° siècle et de la révolution française.

    Tout est là: une aristocratie, hier d'épée, aujourd'hui de finance, un pouvoir politique pas loin de la démence, un pays ruiné comme tous ceux d'à coté, des mesures dérisoire de fin de royauté, le déni, aujourd'hui, de la démocratie qui frise parfois la sotte autocratie, notre état, hier, qui sauve l'Amérique en mettant nos finances en crédits chimériques, Un peuple en chaud bouillonnement s'approchant, doucement, de son déchaînement, l'armée, la police s'approchant des rétifs, pas encore mutin mais interrogatif...

    Alors, pourquoi ne pas remplir des cahiers de doléances et les faire parvenir à notre roi républicain?

    Et demander, sous une forme moderne, la réunion du tiers état?

    Je ne plaisante pas: que s'emplissent les cahiers de doléances!


    THEURIC

     


  • Fiction n° 10) Vengeance!

    Le café grouillait de monde en ce doux début d'automne.

    Dans  cinq, six jour les météorologues promettaient une forte baisse de la température, tout le monde profitait de cette dernière douceur.

    Un brouhaha incessant déversait son flot de paroles, de rires, d'appels  aux garçons de bar, de mouvements de  chaises...

    Attablé seul devant son verre, Marcel attendait, regardant vaguement l'écran de son ordinateur portable, les résultats de sa vengeance.

    Cela faisait trois ans qu'il avait démissionné de l'établissement financier qui l'employait après qu'il se soit retrouvé placardisé dans un bureau minuscule dans lequel se trouvait juste une chaise, une table et une vieille bécane informatique, tout cela parce qu'il avait eu le malheur de prévenir sa hiérarchie des risques de faillite que courrait l'entreprise et l'économie mondiale.

    On ne  laisse pas un génie en informatique comme lui dans cette situation là même si sa machine est ancienne, presque antique, c'est dangereux.

    Il avait donc, patiemment, pendant un an, façonné puis déposé son virus dormant, lui le spécialiste avait contourné tous les barrages et anti-virus que ses confrères avaient mis au point puis, lorsque tout avait été mis en place, il avait déposé sa démission à une direction qui n'y avait vu que du feu.

    Il faut dire que rarement il avait rencontré un tel ramassis d'idiots qui, ce qui n'arrangeait pas les choses, tâtaient de ces produits illicites donnant le vertigineux sentiment de toute puissance mais qui en réalité ravageait les cerveaux et leurs processus  synaptiques.

    "Ces petits malins verront bien sous peu..." Pensa-t-il.

    Il regarda sa montre, encore trois quart d'heure, il avait déjà attendu ce jour quatre ans, il pouvait bien patienter quelques minutes.

    Il se laissa aller à se souvenir de son embauche, la joie qui était sienne de recevoir sa première paye, importante, des premières années candides, presque naïves, ne comprenant pas les traces blanches laissée par la drogue sur les miroirs, les discours impétueux, hystériques voire incohérents suivit d'un air dépressif, parfois hébété de certains, les sorties avec les confrères qui rapidement le fatigua, les conversations économiques avec les diplômés d'écoles commerciales auxquelles au début il ne comprenait rien mais dont ensuite il réalisa les incohérences, le ton des cadres dirigeants qui paraissait ferme et résolu et n'était en réalité que de la suffisance..., puis son isolement, "surtout pour ne pas le laisser au contact de quiconque, on ne sait jamais ce qu'il pourrait raconter et à qui, mais le conserver comme bouc-émissaire au cas où les choses tourneraient mal", il y en a eu quelques exemples dans la planète finance.

    Mais le lampiste potentiel ne s'est pas laissé faire, s'est protégé des risques qu'on lui fasse porter n'importe quel chapeau puis a déversé son poison informatique à son entreprise ainsi qu'à l'ensemble de la finance mondiale, petit à petit, lentement, discrètement.

    Tous, en vrai, il les hait!

    Plus que trente minutes.

    Il se surprit de fredonner la musique du film "l'arnaque".

    Il héla le serveur et lui commanda un nouveau verre de vin, calme et tendu à la fois.

    Il y a quelque temps il avait hésité à annuler toute l'opération puis s'était ravisé, cette crise prochaine arrivera, quoi qu'il se passe, et il n'a fait qu'en accélérer les mécanismes et, au contraire, faire que sa mise en branle advienne plus tôt ne peut qu'en minorer, bien que légèrement, les effets, en ces choses et vu la situation ce n'était plus que des questions de mois.

    Plus qu'un quart d'heure.

    A quelques tables de lui une femme le regardait, regard qu'il lui rendit d'un léger sourire.

    Un homme venant de derrière lui vint à la rencontre de cette beauté un bouquet à la main, elle se leva, ils s'embrassèrent puis partirent tous deux.

    Ce regard ne lui était pas adressé, se rendit-il compte un peu troublé et confus. Il les regarda s'étreindre puis, se retournant, les vit sortir et les suivit longuement des yeux...

    Onze heure pile.

    Il guetta les premiers signes qui tardèrent à arriver.

    "Oui!" Dit-il tout bas quelques minutes plus tard en serrant le point.

    Il paya ses consommations puis se leva et rentra chez lui.

    Deux mois plus tard la ruine de l'économie monde était achevée.


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  • Syrie: réflexion (panphlétaire) sur une manipulation possible (probable)!

     

    Syrie : réflexion (pamphlétaire) sur une provocation possible (probable) !

     

     «Contre ma volonté, 
    je fus témoin de la plus terrible défaite
    de la raison et du plus sauvage
    triomphe de la brutalité jamais documenté.
    Jamais auparavant une
    génération n’avait essuyé

    un tel échec moral après avoir atteint
    de tels sommets intellectuels.» »

     

      Stefan Zweig (1942)

     

    Après la rocambolesque affaire que fut la pantalonnade du détournement de l'avion du président de la république brésilien, monsieur Evo Morales, en raison, disait-on, de la plausible présence de monsieur Edward Snowden à l'intérieur, et ce dans la plus totale violation du droit international puisque cet aéronef voyageait sous la protection de l'immunité diplomatique, voilà que le chef de gouvernement des États-Unis-d'Amérique alliés de leurs dérisoires supplétifs et pieds nickelés, la France et l'Angleterre, songeraient à intervenir en Syrie, hors du cadre onusien et dès lors, encore une fois, dans la plus totale illégalité du droit international (les américains commencent à être habitués du fait).

    Eh ! Oh ! Monsieur Hollande, peut être faudrait-il que vous vous réveilliez un peu, un tout petit peu, arrêtez de suivre tous les plus infimes désidératas d'une Amérique qui bafoue jour après jour toutes les règles régissant le droit international, celui des peuples, jusqu'à sa propre démocratie qu'elle démantèle allègrement.

    Amérique, de plus, d'ores et déjà ruiné !

    Je n'ai pas envie que mon pays, et donc moi-même, se retrouve à jouer à qui perd gagne avec cette folle indigence que sont devenue les U.S.A..

    Une Amérique jouant son dernier va-tout en un baroud qui n'aurait d'honneur que de nom d'un gouvernement aux aboies d'une fin prochaine de ce pays agonisant!

    Et vous nous faites suivre cet agonisant dans sa folie par réflexes pavloviens, automatismes béats mais surtout, en raison de la simple crainte de sa disparition, tellement vous et vos semblables avez perdu l'habitude de la complexe gouvernance d'un pays dans un monde compliqué: quel soulagement que de suivre des directives, souvent stupide et aberrantes, vous évitant de prendre des décisions, qu'elles proviennent d'une Union-Européenne pas même démocratique ou d'un gouvernement U.S. qui ne l'est désormais plus!

    Dans quel délire nous entrainez-vous là ?

    De plus, ne trouvez-vous pas que tout cela fleure bon la bonne vieille manipulation et pas des plus subtile, encore ?

    Que vous vous soyez fait avoir dans l'affaire Snowden, passe encore, pourquoi ne pas croire qu'une obscure fonctionnaire ait pris, de son propre chef, la décision d'interdire le survol de notre territoire par l'avion de monsieur Morales (j'eus attendu qu'ainsi elle reçoive quelques remontrances officielles...), mais permettez, monsieur le Président de la République Française, qu'au regard de votre suivisme actuel (je vous pensais plus subtil et retord), et en notre nom en plus, des psychopathiques et dangereuses excitations internationales de l'Oncle Sam, je puisse douter de la véracité de ce qui se dit, soit que cette obscure décision ait pu être prise par la dite fonctionnaire; ainsi suis-je donc en droit de penser cette dame n'être juste que lampiste, non?

     

    Manipulation !

    Parce que tout cela sent la manipulation à plein nez !

    N'oubliez pas que nous avons affaire à des champions d'échec, les Russes, et aux inventeurs du jeu de go, les chinois.

    Résumons : après que nous ayons perdu la face en montrant au monde entier que l'Europe n'est que le caniche servile d'une Amérique exsangue de sa ruine, obéissant toujours plus à ses injonctions, allant jusqu'à enfreindre, pour cela, les règles internationales qui furent mises en place en Ouest-Eurasiatique, ici même, donc, ceci en raison de ouï-dires que les « grandes-oreilles » américaines auraient pré-supposément captées, voilà que, gonflant des muscles que nous n'avons plus, vous-même n'avez-vous pas décidé de restreindre les subsides de notre armée pour rembourser des dettes antidémocratiques, voilà, donc, que nous gonflons nos muscles après que le gouvernement Syrien ait, là encore, pré-supposément utilisé (tant que l'O.N.U. n'aurait pas rendu son verdict) pour la seconde fois, des gaz de combats dans la guerre civile qui sévit actuellement dans ce pays et menaçons la Syrie d'agir militairement contre ce gouvernement en rupture absolue des accords anciens (1948) que nos représentants d'alors avaient signés lors de la création de l'O.N.U. qui interdisent tout usage de la force avant l'assentiment préalable de l'Organisation des Nations Unies, de son assemblée générale et du conseil de sécurité.

    Et puis, pourquoi, à l'époque où Saddam Hussein en avait utilisé également, contre les Kurdes me semble-t-il, personne ne poussât pareillement de ces mêmes cris de vierges effarouchées (attention, je ne suis pas pour les gaz de combats, je montre juste quelques incohérences et manipulations) ?

    Alors la question que nous devrions tous nous poser est simple : Ne serait-il pas possible que la cause de l'usage qui se fit de gaz de combats en Syrie, quelle qu'en soit l'origine, ne soit le fait d'une manipulation (pour moi, grossière), dont le but ultime serait le désintérêt, voire le rejet des U.S.A. et de l'Europe par le monde entier aussi que de cristalliser une alliance Chine, Russie, Iran qui nous ferait perdre une position géostratégique qui, depuis le gouvernement de monsieur Sarkozy, s'effiloche ?

    Et qui sont, dans cette aventure, nos alliés ?

    Ne seraient-ils pas la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar ?

    La Turquie, passe encore, mais l'Arabie Saoudite et le Qatar, quelle dégringolade, quelle rigolade quand on sait combien leur pétrole ne se compte plus que dans le fond de leurs puits bientôt à sec, quand on sait aussi combien des attentats manqués ou réussis provenaient de cette région là, quand on sait combien ils nous rachètent jusqu'au reste, le peu de reste de nos bijoux de familles d'un dollar qui ne vaut, décidément, plus pipette, plus rien, nada, que dalle.

    De quoi nous parliez-vous, déjà ?

    De démocratie ?

    Ô, la belle démocratie existant dans ces pays !

    Ô, le droit des femmes, si respecté, tiens, si nous leur proposions le mariage pour tous, pendant que nous y sommes ?

    Le premier coup de gaz n'avait pas marché, allez hop, on en remet une deuxième giclée et nous nous tombons, comme d'un seul homme, dans le panneau, les deux pieds en avant, chplaff.

    Après s'être mis à dos l'Amérique-du-Sud, c'est tout le Moyen-Orient chiite qui nous regarde de travers, la Russie et la Chine.

    Parti comme c'est, nous allons également nous faire rejeter par l'Inde, les pays africains et d'autres... .

    Ah, oui, j'oubliais, tout ceci n'est qu'une question de principes, comme en Irak ?

    Alors voilà, pendant que les Russes et les Chinois poussent tranquillement leurs pions, nous, nous nous laissons faire, nous nous laissons manipuler par ces ruses grossières que même un enfant percevrait.

     

    Mais vous ne comprenez pas que cette région est une véritable poudrière et que les américains sont tellement désespérés qu'ils sont près à tout, je dis bien à tout, pour essayer de survivre ne serait-ce qu'une minute de plus même si cela nous conduisait, nous, européens, à la pire des catastrophes ?

    Américains qui, eux aussi, nous rachète avec leur dollar qui ne vaut que le prix de mon papier toilette, nos derniers fleurons !

    Et vous, vous laissez faire, pour payer quoi ?

    Une dette qui n'a aucune raison économique sauf la sempiternelle loi du marché.

    Hou, hou, loi du marché, où es-tu ?

    Je te cherche partout et je ne t'ai vu nul part !

    Pourriez-vous, je vous prie, me présenter monsieur Loi du Marché, s'il vous plait, monsieur le Président de la République, hein, dis, s'il vous plait, hein, dis, tout le monde m'en parle mais personne ne me dis qui il est, hein, c'est qui ?

    Ah, peut-être est-ce Dieu, c'est Dieu, hein, dis, monsieur le président de la République, c'est Dieu, Loidumarché, c'est ça, et faut qu'je prie Dieu Loidumarché?

    C'est LE Dieu Loidumarché, hein, dis?

    Ou alors est-ce de la science qui nous a montré depuis longtemps  toute son efficience, en Russie, en Argentine et ailleurs, hein, monsieur le Président de la République, dis?

    Me montrez-vous ses textes de lois, scientifique, nous dites-vous, hein, dis ?

    Ah, c'est vrai, ces lois ne peuvent que nous conduire qu'à la prospérité, comme en Russie, en Argentine et ailleurs, hein, monsieur le Président de la République, dis.

    C'est bizarre, depuis que ces fumeuses lois furent adoptées dans les cénacles et salons de la bienpensance (il a tout de même fallu attendre que le cadavre du général De Gaulle refroidisse), la situation économique de la France et de l'Europe ne va que de mal en pis !

    Et tous, vous vous réclamez de Jaurès et de De Gaulle !

    Pauvre d'eux !

    Pauvre de nous !


    (Rajout du 31 Août 2013!

    Voici, ce jour, que j'en apprends de bels: les anglais, plus malins que nous le sommes, lâchent les américains dans leur délires monomaniaques et, surtout, que le prochain G20 se passera lors de la première semaine de Septembre, et devinez où, en Russie, plus précisément à Saint-Pétersbourg.

    Décidément, tout ceci sent de plus en plus fort le coup tordu (bien qu'il soit vrai que je ne puisse réellement en définir sa véritable origine).

    Tout cela ne sent pas bon, mais alors, pas bon du tout, et je crains, de plus, que nous soyons dans une situation où des plans complexes provenant de pays et d'intérêts divers et divergents ne soient ici à l’œuvre.

    Dans mes écrits précédents j'avais imaginé que l'Europe et, à contrario, la France, se serais tenu à l'écart des convulsions état-uniennnes, c'était un pari, je l'ai perdu et si les U.S.A. tiennent encore, pour un temps, le pavé, ce n'est que parce qu'ils ont su nous phagocyter: comme toute colonie qui se respecte nous leur payons le tribut du vaincu comme hier les romains le payèrent à Brennus, le chef gaulois des Sénons (qui donnèrent leur nom à la ville de Sens) qui ne furent repoussés qu'aux portes du Capitole, mais vae victis, malheur aux vaincus avait dit ce chef en posant son épée dans la balance.

    Mais quand donc l'Europe fut-elle vaincu, est-elle une colonie U.S.?

    Depuis 1945, bien sûr!

    Alors, chers lecteurs, si vous voulez parler la langue de nos colonisateurs, soyez au moins conscient du pourquoi.

    Rappelez-vous, les gaulois, pour les romains, étaient leurs supplétifs, cela ne vous dit rien?


    En fait de gaulois, si je devais faire une comparaison entre Amérique et Rome, la conquête de l'Europe par les américains ressemblerait plus à celle de la Grèce  par les romains que celle de la Gaule.

    Alors si la chute de l'empire américain ressemble à celle de l'empire romain d'occident, ne serait-ce donc l'Europe qui jouerait à l'empire romain d'orient?

    Évidemment ces considérations, bien qu'à mon sens passionnantes, n'en restent pas moins relatives, quand bien même nous pourrions relever des structure historiques dont nous pourrions  nous inspirer pour en rechercher des modèles, cela ne resterait que relativement déterminant que pour un instant précis, là de l'ordre de quelques décennies, et encore.

    Mais bon, je m'égare, pour l'instant nous ne pouvons rien faire que râler et essayer de décortiquer tout ça.

    Mais vraiment, je ne sais pas dans quelle poisse nous allons, mais nous y allons et même en y marchant du pied gauche, je ne crois pas que cela nous portera chance.

    Ce qui me rassure c'est que l'Amérique est vraiment au bout du rouleau mais la date fatidique du 4 Septembre que j'avais donné pour sa mort me semble aujourd'hui bien fausse, ce jour là il me faudra bien écrire un mot d'excuse.



    THEURIC

  • Appel réitéré à une nouvelle renaissance!

     

                   Appel réitéré à l'émergence d'une nouvelle renaissance

     

     Sous peine de voir notre vrai but se perdre à jamais, je ne vois pas d'autre échappatoire à ce dilemme que d'admettre que quelques-uns d'entre nous se hasardent à un essai de synthèse des données expérimentales et des théories, fût-ce avec des connaissance incomplètes et de secondes main pour certaines d'entre elles; et au risque de se rendre ridicules.

    Erwin Schrödinger

    Peut-être devrions-nous être plus nombreux à nous ridiculiser?

    Ulf Danielsson

     

     Nous buttons!

     A tous les niveaux nous buttons contre ce sentiment diffus et effrayant qu'une immense muraille nous empêche de percevoir un avenir dont nous sentons tous l'avènement prochain.

     Jusqu'à même notre Q.I. donnant l'impression de s'affadir, de s'affaiblir, de baisser en un obscurantisme dont rares sont ceux se pouvant en dire le nom.

     Oh, bien sûr, la dangereuse et trouble période dans laquelle nous entrons, dans laquelle, dès à présent, nous sommes, parce que nous en refusons d'en simplement entrevoir les épreuves et périls en un déni collectif en France comme en Europe, pourrait se supposer être la cause majeur de cette paralysie, de cette léthargie, cette torpeur.

     Mais étant donné que nous pouvons trouver la source de ce frein mental aux décennies antérieures, les années cinquante et la sortie de la seconde guerre mondiale, sa cause en serait certainement plus profonde.

     J'en donnerais ainsi l'origine fondamentale au cœur du puissant traumatisme européen que furent les deux guerres mondiales qui se succédèrent en seulement vingt ans d'intervalle.

     

     Aujourd'hui se font signes la fin de cette stagnation parce que, justement, commence à poindre, ça et là, écrits et discours portant un regard critique et intelligent sur un monde, le nôtre, où l'évolution ne se pense et s'œuvre encore que sous l'augure des seules évolutions technologiques et sentences économiques et où la création ne se fait, au mieux que dans le fignolage et perfectionnement des inovations et découvertes préexistantes, au pire dans leurs dérisoires rabâchage.

     Cette époque paradoxale qui maintenant s'achève nous a amenée, il est vrai, une paix relative et une prospérité que nous ne pouvons pas ne pas regretter, nous a apporté des outils de l'information, sous forme, entres autres, d'ordinateur et de téléphone qui ont révolutionnés autant nos relations à nos prochains, au savoir, à nos potentiels créatifs, au temps comme à la distance, transformée les villes et les campagnes pour le meilleurs et parfois le pire, nous a montré combien nos actions peuvent générer des effets aussi bénéfiques que maléfiques, la pollution n'en étant que l'un des aspect, a démultiplié la population mondiale par plus de deux avec sept milliards d'être humains vivant actuellement, nous a fait découvrir des goût et des saveurs que nos anciens avaient à peine idée... .

     Surtout, cette modernité qui se clôt présentement a fait se connaître et reconnaître des peuples qui, auparavant, n'avaient de relations que fantasmatiques où chacun projetait sur l'autre ses propres tourments et désirs inavouables et même si nous restons tous, individuellement et collectivement, à nous questionner, consciemment et/ou inconsciemment, sur la réalité de l'humanité de la personne si différente se trouvant en face de nous, même si en nos seins persistent de ces souvenirs refoulés que nos aïeux nous ont légués hiérarchisant, en réflexe, l'homme et la femme suivant la couleur de sa peau, même si, toujours en Europe, persistent de ces discriminations nord/sud, est/ouest en un automatisme que parfois la réalité veut à tous prix démontrer, même si le tourisme donne parfois l'allure d'une colonisation voilée, même si nous restons tous toujours encrés à d'anciens mécanismes paysans, voire à d'antédiluviennes pulsions chasseurs-cueilleurs limitant, en nous, la reconnaissance d'humanité chez l'autre, même si, enfin, nous risquons d'entrer en conflit majeur avec tel ou tel pour des raisons aussi vieilles que le furent toutes guerres depuis ses premiers commencements, même si tout cela et bien plus encore, nous savons maintenant que l'humanité est, en vérité, une et indivisible et que l'espèce humaine, Homo Sapiens Sapiens, est fait en vrai d'une seule et même nature.

     Nous savons maintenant que c'est uniquement sa culture qui fait sa réelle différence d'avec son semblable.

     Mais saurons-nous tous considérer la réalité de ce fait dans sa juste mesure ?

     

     Ainsi ce présent, bientôt proche passé est-il double : d'un coté il nous a confronté à un conservatisme béa, à un obscurantisme abrutissant, à une crétinisation des esprits et d'un autre coté il nous a apporter des outils merveilleux, la paix, la prospérité et la connaissance, même relative, du monde, en cela il fut et est encore pour peu de temps paradoxal, mais il est finissant, agonisant, moribond.

     Et à sa mort le choc sera terrible, d'autant plus que nous seront dans le même temps, en Europe, confrontés à d'immenses défis dont le manque de tout et n'importe quoi sera le moindre, en France seule la nourriture ne nous manquera pas.

     Notre principal souci, dans le court terme, sera tout simplement que peu de gens mais surtout nos élites et édiles françaises et européennes seront toujours à ce point formatés par cette idéologie néolibérale encore aujourd'hui largement dominante que peu seront capable de réagir avec justesse.

     

     Désormais c'est d'un renouvellement de la pensée qu'il nous faut construire et ce avec la plus extrême des consciences parce que c'est de cela dont nous aurons grande nécessité !

     Surtout pour que cette muraille nous empêchant de percevoir un avenir intelligible soit dépassé, que nos enfants (et nous mêmes?) partent conquérir les étoiles plutôt que de payer des dettes absurdes et inutiles.

     Voilà pourquoi je le dis et le répète : nous nous devons à une nouvelle renaissance !


    THEURIC

     

     

      

  • Qui a peur?

    Oserais-je le dire, quasiment tout le monde, moi compris.

    Je le sais, je le sens, le 14 juillet nous fut une date butoire: l'Europe a basculée et ne sera plus jamais comme elle se donnait à paraître depuis cinq à six décennies.

    Depuis 7 jours, une semaine, 90% de lecteurs en moins parcourent ce blog, cela signe, à mon sens, un basculement psychosocial de notre société.

    Cette peur s'inscrit au sein de toutes les strates de la société, au sein de tous les niveaux hiérarchiques, au coeur de toutes les institutions.

    Mais surtout elle empoisonne la raison des élites politiques, économiques et médiatiques qui ne cessent, de toutes leurs forces et au tout les jours, de cacher leur faillite morale.

    Cela veut dire, surtout, que ce processus de cristalisation duquel je vous ai entretenu le 7 Juillet est, dès à présent, en marche.

    C'est à dire que nous allons voir, et ce très rapidement, se transformer le monde à un point tel que dans très peu de temps celui-ci ne ressemblera plus en rien à celui que nous connaissons aujourd'hui encore.

    Si notre gouvernement ne prend pas, pour notre pays, dès à présent, soit trois semaines, les mesures qui s'imposent en mettant, par exemple, derrière les barreaux les petits et les grands truands, malfaiteurs, voyous, fripouilles, mafieux, crapules et malfaisants de tout ordre et de tous niveaux sociaux, je crains que, d'une façon ou une autre, d'autres institutions sociales le feront à sa place, que cela plaise ou non à ses représentants élus et non élus, avec ou sans leur consentement et que nous pourrions même avoir affaire à un débordement des métiers d'armes et de savoirs.

    Si notre président ne fait pas cette rupture qu'il sait depuis longtemps inévitable, et ce dans ce même laps de temps, je crains qu'il ne se retrouve confronté, sous peu, aux mêmes débordements, quitte à nous faire quitter un euro devenu de plus en plus indéfendable  avec sa monnaie en déshérence et ses billets d'une laideur inconcevable, insoutenable qui nous le montrent et démontrent tous les jours: des portes, des fenêtres ou des escaliers ne menant nul part ne peut mener où que cela soit une quelconque société, et encore moins une économie.

    L'heure est grave, très grave, la faillite de la ville de Détroit est une annonce symbolique, comme  le frissonnement du sol avant un terrible séisme, plus personne n'est dûpe mais une majorité, une très large majorité est aveugle, nos élites plus encore!

    Pour nous, il n'y a, maintenant, plus rien à faire que de se protéger et, autant que faire se peu, protéger ses proches si ils comprennent, si ils peuvent comprendre, si ils veulent comprendre la puissante déferlante devant laquelle nous sommes.

    J'ai, maintenant, dis quasiment tout ce que j'avais à dire et vais pouvoir passer à autre chose.

    A bon entendeur,

    salut!


    THEURIC

  • Pourquoi ai-je tenté de prévenir, ici, des suites possibles de la catastrophe économique future telle que je les perçois?

     

    Parce que je me doute que quasiment personne n'en puisse appréhender toutes les conséquences, en considérer, dès aujourd'hui, toute la frénésie, en comprendre les périls.

    Je crains, en effet, que les évènements à venir ne soient bien pires que ce que j'ai bien pu en dire.

    Mais la question titre de ce texte reste : connaître les raisons pour lesquelles je ne consacre l'essentiel de mes écrits qu'aux contingences avenir, ne pas faire comme beaucoup de relayer, par exemple, les informations recueillies ça et là sur le ouèbe (web) ou mes réactions à chaque actualité (bien qu'il m'ait pu arrivé de le faire de temps en temps).

    Étant donné que beaucoup d'autres le font bien mieux que moi, il est inutile que je me plie à un exercice entrant discrètement dans le domaine de la seule mode.

    Quel est le message principal que j'ai voulu faire passer ?

    Non pas d'y dire que notre monde, notre humanité change, mais essayer d'y montrer que ce changement ne se fera pas n'importe comment et qu'il sera chèrement, très chèrement payé tant en vies humaines qu'en traumatismes de toutes sortes !

    J'ai voulu prévenir le plus de gens, tout le monde du pire mais je crains que ce pire ne toque à notre porte !

    C'est l'ébauche d'une analyse géostratégique, d'un début de réflexion d'un renouvellement de la pensée politique ainsi que d'une observation de la nature humaine que j'ai fait en cet essai là, en ce blog, de faire cette prospective avec, de plus, la récurrence de certains messages dû à la structure de ce que peut être un blog imposant aux lecteurs de ne se pencher qu'aux derniers libellés.

    C'est donc la recherche de concepts novateurs me permettant d'au mieux percevoir un devenir restant, par nature, flou, qui fait le centre de mes méditations, la difficulté m'étant autant de l'exposer intelligiblement qu'ensuite d'en faire passer le message.

    La mise en parallèle du communisme et du néolibéralisme, notamment, dans ce que j'appelle « l'économisme », c'est à dire de ne considérer comme primordiales que la seule l'économie, et ce hormis toutes autres considérations, lors d'intentions, de dispositions et de choix politiques en Europe et ailleurs sont, aujourd'hui, sous forme de ce néolibéralisme, les fondements évidents de la débâcle économique et sociale de la France aussi bien que de tous les autres pays européens de même que celle, bientôt patente, des États-Unis-d'Amérique non moins que de l’ensemble de toutes les autres nations humaines, comme hier le communisme fut le tombeau d'une Russie et d'un est-européen dans la pleine puissance de leur âge.

    De considérer ensuite, après avoir fait cette observation là, comme certitude le retour en force d'une pensée purement politique, pensée déstructurée, toutefois, car déconsidérée et négligée parce que devenue négligeable, négligence, déviance anormale et amorale, voire rendue quasiment tabou et donc inhabituelle et lors irraisonnée, naïve et incontrôlable, de considérer cela me fait dire l’immense dangerosité des décennies avenirs.

    Ce qui parlera là, ce qui fera acte seront les vieux réflexes de nos histoires communes !

    L'attraction des peuples pour leur inconscient social !

    C'est vrai, nous n'allons pas rejouer, en France, la haine de la « perfide Albion » ou la détestation de l'Allemand, nous n'allons pas revoir rouler des De-Dion-Bouton ou des Pahard-Levassor, les trains resteront électriques, l'avion sera toujours à réaction et l'informatique aura une présence de plus en plus marqué mais nos automatismes, nos décisions, nos jugements collectifs, eux, seront, reviendront à ceux, quasi ataviques, de la fin du XIX°, début du XX° siècle sauf pour de rares hommes et femmes qui sauront conserver un tant soit peu de leur indépendance d'esprit.

    Nous voyons bien poindre, comme à l'époque, comme sur la pointe des pieds mais avec force, une sorte de retour « aux temps bénis des colonies », une police redevenue inefficace et, lié, un retour d'un banditisme dû au manque de moyen judiciaire et à la pauvreté ouvrière, un racisme idiot, sinistre et primitif, une inculture crasse touchant (dès maintenant) toutes les classes de la société, jusqu'à nos élites et, surtout, leurs enfants: nous reverrons revenir les jugements de classe...

    Bientôt les bals reprendrons du flambeau tout autant que les marches militaires, les drapeaux bleu-blanc-rouge agrémenteront les balcons, les apaches d'aujourd'hui seront de chair à canon de demain ou pourriront dans une façon de bagne en Creuse, dans les Cévennes ou ailleurs..., le (déjà) retour des maladies vénériennes, de la tuberculose, de l'alcoolisme et du manque d'hygiène verront renaître résolutions et décrets en prophylaxie, salubrité et assainissement, l'Europe, première puissance navale et militaire marchera au pas, en cadence et la fleur au fusil… .

    Mais surtout, surtout tous ceux qui œuvrèrent, en toute bonne fois, pour la construction européenne telle quelle s'est construite ce jour dans la crainte essentielle, existentielle d'une présupposée nouvelle guerre mondiale si l'Union-Européenne disparaissait, ceux-là seront les principaux, sinon les uniques responsables des risques prochains devant lesquels sera notre continent, eux qui, déjà, ont LA responsabilité majeur des destructions économiques d'une bonne partie de l'Union-Européenne !

    Ils voulurent nous éviter la haine et la guerre grâce à un présupposé enrichissement infini que l'évangile libre-échangiste disait pourvoir et n'ont, n'auront que pauvreté, haine et guerre comme seules conclusions à leurs confusions!

    Du-moins, en tout cela, y aura-t-il le vaste versant positif d'une inventivité exacerbé, d'une science en recherche de nouveaux fondamentaux, d'un art en création quittant toutes les redites actuelles, les rabâchage du présents et la vulgate vulgarité vomissive d'une pseudo splendeur en starification, pseudo-art médiatiques cachant mal la pauvreté d'un monceau d'abrutissantes créations en déshérences étouffant jusqu'à la moindre parcelle d'âme, aussi la philosophie recommencera, enfin, à redevenir elle-même en provoquant les valeurs les plus sûres, en les questionnant, les secouant, parfois en les mettant en cause, les infrastructures et service publiques recommenceront à remplir leurs rôles et redevenir efficaces, je l'espère, également, les tricheurs de tout acabit seront enfin châtiés selon leurs dûs...!

    Mais ce qui se passera là ne concernera que l'Europe et surtout la France.

    Que puis-je dire, décrire d'autre sans me faire incendier ?

    Puis-je écrire que l'Islam ne vit plus que ces derniers instants sans être blasphématoire bien que les blasphèmes survivent encore en terre d'Islam, que les juifs religieux sont en train, là-bas, de tuer Israël en y étouffant les intelligences, que le Catholicisme se développera avec ou sans le Pape, en Inde, mais pas seulement, en y accompagnant la progression du judaïsme, que les U.S.A. sera le pays, si tant est qu'il soit encore pays, de l'athéisme, suivit en cela par la Russie, que l'athéisme anarchisant sera très puissant chez les anciens musulmans, que la Chine deviendra lamaïste, que l'Europe verra se ré-remplir les églises mais que l'église ne sera plus ce qu'elle est aujourd'hui et se verra pencher autant vers Bouddha que vers le Christ, que les Tibétains seront les parias de demain comme hier le furent les juifs ou que le judaïsme sera de moins en moins sémite... ?

    Puis-je écrire le désir des pays d'Afrique d'être reconquis par leurs anciens maîtres, l'éclatement de l'Europe pour une nouvelle Europe, bien plus politique mais bien plus guerrière aussi, plus dangereuse, un Canada et une Australie qui ne comprendront absolument pas ce qu'il se passera dans le monde et qui, vaille que vaille, comme deux somnambules, traverseront l'histoire en dormant, un Québec devenant pays, état et nation, les bédouins de la péninsule arabique retournant à leurs tentes et à leur sable avec la fin annoncée de leur pétrole et une Mecque perdant de ses pèlerins, l'Irak morcelé, démembré, démantelé par ses voisins, la Turquie, Israël, la Russie, l'Iran, l'Egypte et peut-être l'Europe cherchant à assoir leur pouvoir au Proche-Orient, Proche-Orient au centre de tous les enjeux, verrou du monde (?) et que les palestiniens seront considérés, par tous, que comme des empêcheurs de faire de la politique entre soit... ?

    Puis-je écrire que les U.S.A. perdrons bientôt, plus que ruinées, ses avoirs, ses pouvoirs, ses savoirs par la fuite en avant de ses élites politico-économique et le départ de ses intellectuels et savants, que l'Amérique-du-Sud et centrale, tous pays confondus, se voudront César à la place de César, Amérique à la place de l'Amérique et, le Brésil le premier, tenteront de faire à leurs voisins ce qu'eux-mêmes ont subi d'antan, que l'Asie, comme je l'ai déjà raconté, se verra contrainte par l'animosité que ses deux géants que sont l'Inde et la Chine ont l'un contre l'autre... ?

    Puis-je écrire que dans peu nous verrons, en Europe, un étrange et soudain renoncement aux dogmes néolibéraux par ceux-là même qui en étaient les prescripteurs les plus zélés... ?

    Puis-je écrire, enfin, que nous contemplerons dans peu de temps, médusés, ébahis, effrayés, ce qui nous semblera la rapide et brusque désagrégation U.S., désagrégation, en vérité, déjà depuis longtemps en cours, n'était que notre aveuglement de ne pas nous en apercevoir et, à l'instar de ces tragédies grecques toujours présentes à nos esprits, tous les acteurs étaient, depuis des années, en place pour que ce drame se joue... ?

    Chut !

    Écoutez, de ses trois coups, battre le brigadier, le rideau se lève, le publique applaudit, le premier acte va commencer, la scène est là devant nous... !

    C'est maintenant que tout commence!

    MAINTENANT !


    THEURIC

  • Essai d'une petite réflexion géopolitique.

    Un affrontement majeur n'aura pas pour cause le Proche-Orient, qui reste, quoi qu'il en soit, comme toutes régions frontières et frontalières, une marge, déstabilisé et déstabilisante parce que toujours aux marches de et entre plusieurs puissances (comme les Balkans),  mais il se situera plutôt à la frontière de deux géants voisins en puissance et en développement: entre la Chine et l'Inde.
    Certes, le Proche-Orient peut être un déclencheur (comme aux Balkans et l'attentat de Sarajevo en 1914) mais pas la cause première (les tensions entre Allemagne/Autriche et France/Angleterre/Russie).
    Pour l'instant les évènements probables sont peu lisibles parce qu'il n'y a pas encore une structuration géopolitique véritablement définie, la crise économique première qui ne va pas tarder à advenir, que tous attend et redoute, n'est pas encore passée.
    Elle verra et mettra fin, au mieux, à l’hégémonie américaine, mais plus sûrement à l'existence même des U.S.A..
    Pour l'instant ce pays gesticule pour cacher ses insurmontables faiblesses, l'Europe et Israël a essayé, jusqu'à présent, de s'en voiler la face, mais frémissent les signes d'un revirement, jusqu'à l'Angleterre qui se détourne de son mentor.
    Le reste du monde à d'ores et déjà compris la situation réelle du déclin du second protagoniste de la guerre froide: les États-Unis-d'Amérique suivront sous peu l'U.R.S.S. dans sa disparition.
    Mais à ce jour aucune véritable composition géostratégique ne s'est réellement faite bien que quelques trais se détachent tel que les dissentiments entre la Turquie et l'Iran mais cela même peut évoluer avec le temps.
    Quand à l'Islam, il est traversé d'une contradiction quasiment insurmontable entre une religion et une modernité inconciliables et des enjeux géopolitiques et pétro-politiques dantesques à l'heure de l'épuisement progressif d'une extraction pétrolière de faible coût.
    La multitude de bulles spéculatives parsemant le monde, dont la profusion de surproductions de dollars, yens et livres sterling est moteur, risqueront fort d'éclater quasiment dans le même temps.
    Cet éclatement est déjà par avance et sera sous peu le véritable détonateur de toutes les tragédies des prochaines décennies.
    Ce sera lui le facteur essentiel de la cristallisation, entres autres, des diverses alliances et discordes internationales futures.
    Mais ce qui est aujourd'hui visible ce sont les puissantes forces  centrifuges qui agitent l'Inde comme la Chine dont la modernité n'en est pas moins, ici aussi, le premier responsable (si tant est  que la modernité, comme tout processus, puisse être responsable de quoi que ce soit).
    C'est le déplacement de ces fortes distensions internes à chacun de ces pays hors de leurs frontières qui me fait craindre le risque d'un conflit majeur entre ceux-ci en raison du jeu géostratégique complexe que cela ne pourra pas ne pas générer en Asie.


    THEURIC