Voici un long mais important texte que j'avais écrit le 11 Octobre 2018, il y a donc onze mois.
Je le remonte dans le présent pour que ceux découvrant mon site puissent le lire en tout confort.
Avant d'aborder l'avant-propos de ce billet, je me dois de préciser en préambule qu'auparavant je n'avais pas saisi la dimension particulière que la perversité narcissique a pu prendre au sein de nos sociétés modernes.
Cela ne retire en rien les idées que je dégage de mes textes précédents, tout au contraire, cela vient en compléter l'ouvrage et en préciser certaines de mes approches.
Je reviens donc sur ce thème en montrant que nous sommes tous plongés dans cet ensemble nébuleux de croyances plus ou moins délirantes, de laquelle il est plus ou moins facile de montrer l'aspect débilitant.
C'est certes une hypothèse et cela ne peut que rester ainsi tant que des études cliniques ne seront pas entreprises.
Je l'ai bâtie d'après l'expérience de mon vécu, d'une suite d'intuitions et, en suivant, d'une profonde réflexion.
Comme j'ai pu l'expliquer dans mon texte précédent du début Septembre (à lire si ce n'était fait avant de poursuivre cette lecture) traitant de ce sujet, j'émets donc l'idée qu'une part de nos oligarques monétaristes, ainsi que nombre de notre personnel politique de haut niveau, souffrent de perversion narcissique.
Ceux n'étant pas atteint de ce mal sont soient de petits malins qui profitent de leurs faiblesses mentales pour leur propres comptes (les pervers narcissiques étant tous facilement manipulables), soient sont pris dans les rets de ce brouillard conceptuel leur faisant croire qu'ils agissent vraiment pour le bien commun, même si beaucoup d'entre-eux peuvent, plus ou moins inconsciemment, en douter du bienfondé.
( Si j'ai appelé "brouillard conceptuel" le phénomène d'être entrainé au-dedans du monde fantasmagorique du pervers narcissique, c'est parce que, même s'il nous est possible de rester pour partie conscient de ses incongruités et délires multiples, notre soumission à ce type de malade mental nous en fait accepter l'univers délirant, ne rendant pas compte d'une quelconque réalité.
Il s'agit en effet, pour nous, d'un biais cognitif dont il nous faut, quoi qu'il en soit, du temps pour s'en défaire, sauf à ce que l'urgence du moment nous contraigne, pour nous y adapter, à nous confronter à un réel, certes tel qu'il se présente, mais notre perception nous en sera pour le moins momentanément tronqué, ce qui nous fera perdre un temps précieux.
Ce délire [ N'oublions pas que le pervers narcissique souffre en réalité d'une schizophrénie latente que sa dépravation viendra compenser ] est propre à chacun de ces insensés, bien qu'en groupe ils puissent en générer un collectif sur lequel reposera, de plus, les divagations propre à chacun d'entre-eux.
Il leur faut en effet se retrouver au centre de leur monde pour pouvoir préserver leur narcissisme dévoyé et fragile. )
Je vous propose donc un complément de mes réflexions précédentes en m'essayant de vous montrer, amis lecteurs, combien nous pouvons être berner par cet ensemble hétéroclite de malades mentaux que nous appelons l'oligarchie.
Sachant, part ailleurs, que ce qu'ils craignent avant tout, hormis de ce que leur monde ne s'efface, à ce qu'il leur soit montré et décrit leur complexion démentielle et, surtout, à ce que cela soit exposé à la face du monde.
En plus de ne cesser de nous tromper, surtout de ce que peut être leur véritable nature, ils nous entrainent plus ou moins dans leur monde irréel, parce que détaché de la réalité, ce brouillard conceptuel.
Cela en nous faisant croire, comme le font tous pervers narcissiques, en leur toute puissance, leur savoir absolu et leur omniscience, eux qui ne sont, en vrai, de par la nature même de leur maladie, que des êtres incompétents et plutôt cornichons et incultes.
C'est cela que je vais vous narrer ici en vous en montrant quelques exemples, quelques-uns seulement parce que le pire dans tout cela c'est que ce brouillard recouvre une immense étendue en un très grand nombre d'idées toutes faites et fausses.
Deux choses importantes que je n'avait pas clairement noté dans mon billet précédent:
-le pervers narcissique et le psychopathe ne peuvent pas se sentir responsable de la moindre de leur vilénie, sinon cela mettrait en danger leur narcissisme;
-ils ont tendance à projeter sur l'autre le moindre de leurs aliénations, angoisses, abjections, bassesses et infamies et ceci pour les mêmes raisons, c'est en cela qu'ils sont pervers.
Avant que je ne débute la seconde partie de ce billet, je vais effectuer un très bref résumé de la nature très particulière et discrète de cette grave maladie mentale, étant entendu que le psychopathe à une origine similaire à celui-ci et une structure mentale relativement semblable:
1) refoulement des émotions conduisant à un surmoi quasiment inexistant;
2) narcissisme instable que le sujet tente de sauver;
3) état psychotique latent que seule la perversité du sujet parvient à maîtriser;
4) culpabilité importante amenant une souffrance se muant en plaisir, d'où sa perversité envers son ou ses souffres-douleurs;
5) un monde fictif, propre et différent pour chaque sujet, dedans lequel vit celui-ci, n'ayant qu'un lien lointain d'avec la réalité, ce que nous vivons sous la forme de ce brouillard conceptuel;
6) une sclérose mentale importante se développant avec le temps, rendant les sujets stupides, due à ce que toute leur intelligence n'est tournée que dans le but de compenser leur schizophrénie latente, en vivant dans leur monde fantasmatique dont ils seraient le centre, ceci pour sauver leur narcissisme, et avec des victimes sur lesquelles reposeront leurs faiblesses, leur démence, leurs incohérences structurelles et leur méchanceté primaire (étant entendu que le psychopathe tue pour tenter de détruire en lui ces mêmes tourments quand le pervers narcissique peut, lui, tuer pour écarter le risque d'être découvert ou pour sauver son monde imaginaire).
Cette mouvance oligarchique nationale, européenne et internationale est hiérarchiquement structurée.
Ce qui, pour un pervers narcissique, ne peut qu'être qu'un terrible calvaire, d'autant plus que cela est le fait de ses semblables en démence, il faut donc pour chacun d'entre-eux entretenir un monde propre, à l'intérieur de celui collectif, dedans lequel il se retrouvera au centre, au risque sinon de ne plus pouvoir compenser leur état psychotique latent.
Mais quoi qu'il en soit, cet univers fantasmatique collectif nous est déversé continuellement, dans les médiats notamment, au corps défendant de nombre de journalistes subalternes et/ou pigistes, envahissant d'autres sphères sociales, scientifique et artistique, par exemple, contraints, forcés et/ou manipulés par ces insensés.
L'un des exemples les plus frappant est ce qu'il se dit au sujet de l'Union-Européenne, soit qu'elle ne serait en rien une colonie des États-Unis-d'Amérique.
Or, pour en débusquer la réalité je vous propose une expérience simple mais éclairant les multiples occultations et/ou dissimulations, ô combien symptomatiques, que génère l'existence même de ce brouillard conceptuel.
Voici plus bas la liste des 26 pays de l'union, et il n'y a pas grand monde pour déjà l'égrainer, moi-même pouvant difficilement en citer une dizaine.
Je vous propose donc de nommer un artiste pays par pays, tous domaines, peintre, chanteur, écrivain... et époques confondus, même datant du moyen-âge, sachant que censément notre pays ferait parti d'une union, un petit peu comme il en est des U.S.A. et comme il en fut de l'U.R.S.S..
Sachant qu'existe l'eurovision, j'en apporte cette précision que les chanteurs doivent être connus au sein de leur pays et ne pas chanter dans la langue impériale, j'ai-nommé l'anglo-américain:
. Allemagne
. Autriche
. Belgique
. Bulgarie
. Chypre
. Croatie
. Danemark
.Espagne
. Estonie
. Finlande
. France
. Grèce
. Hongrie
. Irlande
.Italie
. Lettonie
. Lituanie
. Luxembourg
. Malte
. Pays-Bas
. Pologne
.Portugal
. Rép. Tchèque
. Slovaquie
. Slovénie
. Suède
Combien seraient-ils capables en l'Europe d'effectuer avec brio un tel exercice, dix, vingt personnes à tout casser, des historiens d'art peut-être?
Maintenant, je vous propose de donner le nom de cinq artistes britanniques, puis de dix artistes étasuniens, pour ces derniers une trentaine de nom ne doit pas être impossible à trouver...
Voilà, vous avez compris, la preuve est là, visible, éclatante: notre pays ne se trouve pas au sein d'un union politique et marchande composé d'un ensemble de nations indépendantes, mais fait parti intégrante d'un agrégat de colonies étasuniennes regroupées, ceci pour qu'elles soient contrôlées plus facilement par une bureaucratie coloniale située à Bruxelles, elle même issue des pays composant l'union, en un même mécanisme qu'usait, dans le temps, le Royaume-Uni impérial en Inde.
( La désintégration de cette union provenant, pour l'essentiel, de ce que l'empire U.S. s'en désengageant, n'y jouant plus, dès lors, de rôle régulateur, les conflits larvés qui y préexistaient s'expriment désormais en plein. )
Commencez-vous à percevoir comment fonctionne un brouillard conceptuel?
En effet, c'est bien parce que nos oligarques européens doivent nier l'existence de cette domination, désormais passée mais dont la fable perdure, qu'ils traitent ceux qui osent en avancer l'idée de complotistes ou de tout autre expression aussi dérisoire qu'injurieuse.
La raison en étant que, sinon, cela mettrait plus à mal leur narcissisme déjà gravement malade, puisque avouer cette domination montrerait leur asservissement, démontrerait, surtout, qu'aucun d'entre-eux n'est le nombril du monde.
Tout en chantant les louange des Etasunis, contradiction perceptible par le déversement continuel d'un art outre-atlantique désormais en plein déclin ou d'une langue anglo-saxonne débilitante, comme il peut en être du reste des U.S.A. d'ailleurs.
( Il est ainsi symptomatique que les titres des films et feuilletons étasuniens ne soient même plus traduits en français, contrairement à ce qu'il se passe au Québec, ce qui montre également et surtout le profond dédain dans lequel nous tient l'oligarchie U.S.. )
Ce paradoxe étant dû à ce que "le rêve américain" fait parti intégrante de ce monde fantasmatique collectif dedans lequel vivent tous ceux de ces malades qui, de près ou de loin, sont affiliés à l'oligarchie.
C'est pour des raisons semblables que les informations et la météo qui nous sont présentées dans les mêmes médiats ne concernent que la France tout en chantant les louange de l'Union-Européenne, les mêmes voulant cacher ainsi qu'ils sont dominés par les oligarques européens au sein de ce système hautement hiérarchisé.
Ce même rêve américain se retrouvant ici, dans l'esprit de l'oligarchie française, sous la forme d'une soit-disant construction européenne, c'est à dire de vouloir, dans leurs délires, transformer cette union en États-Unis-d'Amérique.
Il est vrai que toutes ces petites cachotteries existent aussi pour éviter que la population comprenne d'où proviennent nos lois, soit des directives de l'Union-Européenne sous domination étasunienne et, maintenant germanique, mais vous en remarquerez avec moi leur incohérence, puisqu'il leur serait facile, ainsi, de dédouaner le gouvernement, sous leur ordres, de ses décisions, ce qui, par le passé, se faisait en toute aisance (comme l'aurait dit Faust).
( Ce désengagement Étasuniens par l'équipe trumpienne de l'U.E. menant, bien entendu, nos oligarques à l'affolement puis à la panique.)
C'est pourquoi elles sont là: pour ne principalement pas montrer à la face du monde qu'eux-mêmes sont, de fait, sous cette triple domination, U.E., U.S.A., allemande, ceci, encore une fois, pour sauvegarder leur narcissisme détraqué, eux qui se croient, en leurs délires, au centre de l'univers.
Un autre exemple de l'existence de ce brouillard conceptuel: pourquoi donc déverser un tel tombereau d'injure à l'égard de Donald Trump?
Si nous y réfléchissions bien, si l'Union-Européenne et donc la France étaient vraiment indépendantes, comme cela nous en est rabâché, les décision du président U.S. ne devraient nous concerner que si elles impliquaient directement l'union et/ou notre pays, non?
Dès lors, en toute cohérence, la politique intérieur de cette nation ne devrait être suivie par les médiats que comme il devrait en être pour toute autre et il ne devrait pas y faire grand cas, en ce seul exemple, des catastrophes naturelles, comme il en est, encore une fois, de tous les autres pays mondiaux, ceux de l'union compris.
Or, en ce qui concerne celles se trouvant à l'intérieur de l'U.E., nous en avons infiniment moins que de celles qui nous sont transmises de l'empire et, ce, à l'inverse de toute logique d'avec ce qu'il nous en est conté.
Monsieur Trump se devrait aussi d'avoir le même traitement médiatique que ses prédécesseurs, ce qui, là encore, est contraire du récit qui nous est fait de ce que serait l'Union-Européenne.
Or, il est donc parfaitement visible que nous sommes au-devant d'un nouveau paradoxe entre ce qu'il se dit de la construction européenne, de notre relation d'avec les E.U.A. et les informations qui nous sont prodiguées sur ces deux sujets, mais pourquoi donc?
Tout simplement parce que Mr. Trump ayant déclaré, lors de sa campagne électorale, que l'O.T.A.N. et l'U.E. devraient disparaître, cela met en danger leur monde fantasmatique, ce qui fait que nos oligarques européens s'affolent et déversent leur haine à son endroit dans les médiats (faisant dès lors remonter leurs émotions, ce qui les déstabilise d'autant).
D'autant plus que, outre que ses actions mènent à un affaiblissement de l'Allemagne, de la France et de l'Italie et, dès lors, de l'U.E., en raison, entre-autre, de l'interdiction de commercer avec l'Iran, la lutte qu'il mène contre son oligarchie affaiblit celle-ci à un tel point que ce dernier président (peut-être vraiment le dernier) n'est pas loin de les vaincre, du-moins peut-il mener à peu près sa politique à sa guise.
Or, l'oligarchie monétariste européenne n'existe que parce que celle des États-Unis-d'Amérique la mise en place, sans la seconde la première disparait.
C'est pour cela que, dans l'affolement, pour que leur petit chéri Macron soit élu haut la main, que notre "élite économique" a détruit les partis politiques français lors des élections nationales de l'année dernière, aidé, il est vrai, en cela, par un François Hollande bien content de se venger de ses avanies en tant que président.
Le surgissement de l'affaire Bennala fin juillet ne peut qu'être que la marque d'une semblable panique des mêmes, celle-ci provenant de ce que Monsieur Macron prenait son indépendance de ses commanditaires.
Sûrement conseillés par des vieux de la vieille de la politique qui sentaient venir une plus qu'exaspération de toute la population, due autant à l'insane brutalité économique du gouvernement macronnien que de la médiocre vulgarité avec laquelle Monsieur Macron occupe son poste électif.
( Le délitement psychologique des pervers narcissiques et des psychopathes, à cause principalement de la disparition de leur monde, de leur perte de proie sur laquelle déverser leurs déséquilibres mentaux et/ou de l'exposition à la face du monde de leur aliénation, s'effectue en quatre temps:
1) la fuite-en-avant: débutant dès qu'ils sentent perdre leur pouvoir et/ou voient leur fantasmagories se confronter à la réalité, consistant en une amplification de leurs agissements, allant jusqu'à une caricaturisation extrême de ceux-ci...;
2)