Il ne s’agit pas ici d’une crise mais d’une catastrophe.
De plus, l’économie réelle est déjà dans son processus d’effondrement par la désindustrialisation généralisée.
Donc, dorénavant, ce ne sera pas cette économie réelle qui se délitera puisqu’elle est déjà en plein délitement, mais celle de la monnaie et des crédits, ou des dettes, ce qui revient au même.
De plus, nombre d'économistes sont eux aussi dépassés et ne se rendent pas compte de la réalité de ce processus en cours: l’économie réelle est entrainée à la faillite par l’économie monétariste ou virtuelle qui lui aspire ses richesses par l’entremise de la dette et des Q.E., ces derniers en raison de la perte de valeur des monnaies, ce qui entraine le monétarisme vers sa banqueroute par l’arrêt de la circulation monétaire.
Le tout étant de savoir quel est le taux de ralentissement de circulation monétaire qu’il faut pour que toute cette machinerie s’effondre et, dès lors, quel est le niveau de désindustrialisation mondialisé faut-il atteindre pour que le circuit monétaire aboutisse à son arrêt.
C'est cela que je vais tenter de développer plus avant, non pas de ce taux précité, je n'ai ni le savoir, ni la possibilité de le calculer, mais les mécanismes qui me font dire que nous connaîtrons un arrêt soudain de la circulation monétaire.
Donc, je ne peux pas faire autrement que d'en reparler, la situation pouvant dégénérer avec une telle rapidité que cela pourrait mener à un brusque arrêt de tout le commerce international dû à la cessation de toute circulation monétaire, même, et peut-être surtout, au sein de l'Union-Européenne et de la zone euro.
Il s'agira, spécifiquement, d'un effondrement monétaire et non pas purement économique, ceci, tout simplement, parce que le système économique réel, soit la constitution des produits fabriqués puis leurs échanges marchands, est dès maintenant en pleine déconfiture.
C'est d'ailleurs cette économie réelle qui est en train de mener la financiarisation à sa perte et, ce, depuis 2008, bien que ce processus ait démarré des décennies auparavant, comme j'ai pu l'expliquer antérieurement ici ( les-liens-entre-economie-virtuelle-et-economie-reelle-5892056.html ).
C'est parce que, me semble-t-il, ce sujet appartient dorénavant au domaine de l'urgence qui me fait ne pas écrire sur les élections présidentielles qui viennent (j'en toucherais deux, trois mots) mais, plutôt, de vous entretenir, une fois encore, il est vrai, de ce qu'il faut bien appeler une catastrophe économique de grande ampleur (de tous les français, ouarf).
Donc, à l'effondrement économique actuel, la désindustrialisation, se succèdera un second effondrement, monétaire celui-là, soit tout ce qui concerne, certes les banques, les sociétés de crédit et d'assurance, mais aussi les bourses, les fonds de placement, soit l'ensemble des retraites par capitalisation, ce qui touchera au moins la moitié de l'U-E, la valorisation des monnaies les unes, les autres, ainsi que, comme je l'ai dit, les commerces internationaux aériens, maritimes et routiers, la fourniture en matières premières et, également, en produits de première nécessité importés (j'ai du de plus en oublier dans ma liste).
Les raisons, multiples, sont en fait assez simples à comprendre:
1) pour tenter de sauver les banques et autres sociétés financières, il fut, par les banques centrales, produit une quantité monstrueuse de monnaies, les Q.E. officiels et officieux, ce qui leur à fait perdre quasiment toute valeur;
2) pour tenter de remédier et, ce, depuis fort longtemps, à la perte des industries en Occident ainsi qu'à la mise au chômage et baisse des salaires des salariés, les crédits se sont largement ouvert tant aux ménages qu'aux états, ces derniers appauvris par le manque cruel d'impôt, ce qui a conduit, aux U.S.A., à la crise des subprimes, robinet aux crédits qui, depuis, ne s'est pas refermé mais, au contraire, s'est encore plus ouvert.
Il est à noter, à ce sujet, qu'un prêt fait à un tiers et une dette contractée sont une création monétaire de même type que les Q.E., dans la situation internationale qui nous occupe, mais là générés principalement dans et par la sphère privée, étant donné qu'ils sont liés à cette tentative maladroite de faire perdurer l'enrichissement des grandes fortunes.
Il est à noter également que, toujours dans notre situation présente, la dette des états est de même nature que la dette des particuliers puisque ce sont les populations qui s'en retrouvent garantes de la première.
Enfin, sur ce sujet, ce ne sont pas seulement les particuliers et les états qui sont endettés mais aussi tout le milieu monétariste, les banques, les sociétés financières et tutti quanti;
3) une large part des monnaies hyper-produites furent déversées au sein des échanges boursiers, faisant grimper le prix des actions d'entreprises qui, en réalité, n'ont cessé de voir baisser leur chiffre d'affaire, d'où la relative stagnation des cours de bourse fluctuant au plus haut, le déversement d'argent venant compenser la perte de valeur des-dites actions.
Il est à remarquer que maintenant ce sont les banques centrales qui injectent directement leur monnaie dans les jeux boursiers, ceci, par un processus complexe d'automation informatique, pour tenter d'empêcher les traders traideurs de prendre le moindre bénéfice de leurs achats et ventes afin d'éviter une panique boursière;
4) les directions d'entreprises cotés, pour accroitre leurs fortunes personnelles, réduisent le nombre des actions mises en bourse, actions qui, au total, conserve la même valeur, ceci pour que les leurs propres, d'actions, aient un prix accru à la revente;
5) l'ensemble de ces déséquilibres convergent vers les banques, les assurances et ce qu'il reste des sociétés financières et fonds de pensions qui, pour essayer de se renflouer, vont dans divers paradis fiscaux et financiers pour spéculer de manière opaque, ce qui aggrave bien entendu les risques qu'ils prennent tout en fragilisant encore plus l'ensemble de ce système
6) l'origine en étant la concurrence salariale entre les nations les plus riches et celles les plus pauvres, dont l'Union-Européenne est la caricature grimaçante, par l'expatriation et la délocalisation des entreprises là où les émoluments sont les plus faibles, nous pouvons voir là que ce ralentissement monétaire a commencé il y a de longues décennies;
7) à tout cela y faut y rajouter le fait que les banques centrales, pour éviter que les banques dites systémiques ne fassent faillite, font tout pour ralentir le flux monétaire, mais tout en produisant toujours plus de monnaies pour maintenir les bourses et les prix des matières premières dans une certaine stabilité (voir en fin de phrase) afin de rassurer les traideurs et éviter ce crash boursier (c'est pourquoi le prix des carburants stagne, hier entre 53 et 55$, maintenant dans une fluctuation plus étendue, entre 46 et aux environs des 55/56$, ce qui montre que cette fluctuation s'accroit en raison de la baisse d'utilisation de produits pétroliers: désindustrialisation= baisse d'utilisation= baisse des prix, puis injection de monnaie = hausse des prix, puis ça recommence).
Tout ceci, et j'ai dû en oublier là encore, ne peut que mener, à un moment impossible à préciser, à ce qu'une panique, une frayeur, un effroi, une terreur gagne, pour un événement qui sinon serait bénin, l'ensemble des acteurs de cette tragédie future.
Mais la cause réelle, comme je l'ai raconté en préambule, est le ralentissement puis l'arrêt de la circulation monétaire et, ce, à tous les niveaux, régionaux, nationaux et mondiaux.
Ralentissement qui, dès à présent, tend à s'accélérer, dans des pays tels que les U.S.A. au premier chef, mais aussi l'Algérie, la Turquie, le Brésil, l'Afrique-du-Sud, la Tunisie, la Chine, l'Inde, la France, la Grèce (la pauvre), l'Espagne, le Portugal, le Japon, la Grande-Bretagne, même si son brexit lui évite le pire, la Belgique..., ...., et même la Suisse et l'Allemagne le subissent de plein fouet [vous trouverez là où je puise ces déductions ( http://www.businessbourse.com/ )].
Une fois cet faillite de l'économie-monde survenue, ensuite le rétablissement de cette circulation monétaire sera plus aisé à réaliser dans les pays de taille petite à moyenne, telle que la France, contrairement à ceux de dimension importante comme il en est de la Chine, de l'Inde, de la Russie (qui en souffrira moins), du Brésil, des États-Unis-d'Amérique et... de l'Union-Européenne......
Il est en effet plus aisé d'organiser et de rétablir une fonctionnalité monétaire sur une petite étendu territoriale que dans un territoire de grande superficie, ne serait-ce qu'en raison des transports, n'oublions pas que l'arrêt du commerce international voudra aussi dire arrêt d'approvisionnement en hydrocarbure.
De ce fait et également, la qualité des infrastructures et de l'équipe gouvernementale de chacun d'entre-eux étant également d'une importance vitale.
C'est, comme j'ai pu l'exposer, l'une des deux raisons pour laquelle je voterais pour Monsieur Asselineau et pour son équipe aux prochaines élections, présidentielle et législative, la seconde étant leur volonté pleine et entière, sans faux-fuyant, à ce que la France sorte de manière résolue de toute domination étrangère sous quelque forme que ce soit, soit, dans l'instant présent, des U.E.€./O.T.A.N..
A remarquer Madame Le Pen qui, elle, après avoir espéré recevoir la bénédiction de Monsieur Trump peu de temps après son élection, en la tour portant son nom, vint rendre ses hommages féodaux à Monsieur Poutine et à la Douma, l'assemblée constituante russe, en d'autres temps il eut fait mention de traitrise à la patrie pour bien moins que cela!
Mais revenons au sujet de ce libellé.
Lorsque surviendra cet arrêt de circulation monétaire, qui, rappelons-le, sera provisoire, mais qui s'étendra sur une période indéterminée, toutes les fortunes, petites et grandes, qui auront essentiellement une forme monétaire, électronique, soit virtuelle, ou physique, par monnaie papier et métal, perdront mécaniquement toute valeur en raison même de leur hyper-production.
(Oubliez le bite-coin ou toute autre monnaie de même type, aucun état sensé ne laissera une telle monstruosité monétaire se mettre en place, les U.S.A. ont déjà commencé à y mettre un terme).
Pour nous, du moins pour la population française, tout dépendra de qui sera élu, soit Monsieur Asselineau, soit n'importe qui d'autre, étant donné la connaissance que ce monsieur a du fonctionnement de notre pays et de l'économie.
Mais quoi qu'il en soit nous nous retrouverons en but à deux problèmes centraux, celui du manque de monnaie puisque les banques seront ruinées, nationalisées ou détruites suivant qui gouvernera (en cela Monsieur Mélenchon les nationalisera sans problème idéologique majeur), et celui de notre approvisionnement, de nourriture, certes, mais aussi de quasiment tout le reste.
En effet, tout ce qui n'est plus fabriqué en France aura disparu de la vente, hormis, bien sûr, le troc toujours possible.
J'avais, en Janvier 2016, écrit un texte où déjà j'y exposais mes craintes d'un effondrement économique violent, thème, je l'avoue, qui a traversé mon blog depuis des années.
Celui-ci fut suivi de la présentation d'une vidéo d'un économiste que j'avais découvert lors de mes pérégrinations sur internet et qui avait été publiée sur la toile deux mois auparavant.
Les explications que j'y proposais de cette faillite généralisée venant sont quelque peu dépassés, en revanche les conseils que j'y donne ainsi que la vidéo de André-Jacques Holbecq sont d'autant plus d'actualité.
Une fois avoir visionné ce film, vous comprendrez pourquoi j’exhorte autant que faire se peut à voter pour Monsieur Asselineau puis les représentants de l'U.P.R. aux votations prochaines.
Alors, faites comme moi, vos réserves et exhortez, exhortez, exhortez, autant que faire vous pouvez.
THEURIC