Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : un économiste pour moi inconnu

  • De la suite dans les idées.

    Avant-propos:

     

    Je vais faire un petit travail de flemmard en copiant/collant quelques textes que j'ai pu laissé en commentaire sur le site de Monsieur Lordon ( -La-pompe-a-phynance- ) dont les thèmes centraux tournent autour de la plus que crise mondiale qui se développe, des derniers événements grecs et de deux partis politiques, l'U.P.R. de Monsieur Asselineau et le P.G. de Monsieur Mélenchon en faisant également un bref détour autour de la nation et de la patrie.

     

     

    De la nation et de la patrie

     

    En fait, nous nous retrouvons en but avec divers pièges historiques et celui dû à la notion de nation est de première importance.

    Déjà, je fais la part entre nation et patrie la notion de patrie me semble également importante, cela parce que, me semble-t-il, patrie et nation semblent se confondre.

    Mon intuition ne me trompais pas, les origines de ces deux mots sont différents bien que tous deux soient latines :

    - Nation : du latin "natio", dérivé de ("nasci", naître), "ensemble d’individus nés en même temps ou dans le même lieu, nation", ( 1789 dep. la Révolution : « personne juridique constituée par l’ensemble des individus composant l’État... ), (définition emprunté là : [ http://www.cnrtl.fr/etymologie/nation ], étant entendu que les définitions que j’en copie ici comme en-dessous sont moindre que celles proposées sur le site du C.N.R.T.L., lié au C.N.R.S. ;

    - Patrie : du latin classique "patria",« pays natal, sol natal », ( 1770 la patrie de « le pays, le lieu où l’on rencontre par excellence certaines choses, certaines personnes, etc. » (Buffon, Hist. nat. des oiseaux, t.1, p.438). ), ( 1516 « nation, communauté politique à laquelle on appartient ou à laquelle on a le sentiment d’appartenir » ), ( http://www.cnrtl.fr/etymologie/patrie ), idem.

    Comme nous pouvons le voir, nation et patrie renvoient au peuple pour le premier, au sol pour le second, bien que pour ce dernier cela ait été, durant l’histoire, moins flagrant.

    Il est tout de même un fait que les latinistes, nombreux aux XVIII° et XIX° siècles, faisaient, étymologiquement, une net distinction entre le premier et le second mot.

    Alors, je pose la question, qu’est-ce qui est le plus dangereux, la notion de nation ou de patrie, le peuple ou le sol, nasci ou patria (autrement dit la terre du "pater", du père [ça c’est une traduction de mon propre chef, mais tellement tentante]) ?

    N'est-il  pas dit que le nationalisme c'est la guerre?

    De ce fait, je me demande si, par hasard, cette notion de nation ne fut pas instrumentalisée, même inconsciemment, quand, dans le même temps, celle de patrie est elle totalement étouffée, pourtant la relations entre la nation et la patrie se devraient d’être philosophiquement approfondis, non ?

    Je pourrais rechercher, pour cette double mise sous le boisseau, de quelconques origines manipulatrices, mais je n’y crois guère.

    Je pencherais plutôt vers un processus naturel de la nécessité inconsciente d’écarter, sous une forme et une autre, ces deux importantes notions pour pouvoir mettre en place le rêve d’une Europe à l’américaine, ceci sensible à la lecture du sigle de l’euro comparé à celui du dollar : ( € ) : ( $ ), où nous pouvons remarquer le trait supplémentaire barrant la lettre symbole de ces deux monnaies, barre se retrouvant dans le "y" du yen ( ¥ ) et, plus amusant encore, dans le "L" de la livre sterling ( £ ).

    Ainsi, je pose ces deux notions symboliques que sont la nation, plutôt républicaine et dès lors d’une gauche à l’ancienne, et celle de patrie, plutôt bonapartiste, d’une droite renouvelée comme étant de nature universelle.

    Je conjecture également que le rejet de ceux-ci est dû à ces deux illusions que sont cette monnaie bringuebalante, j’ai-nommé l’euro, et une Union-Européenne mourante bien que toujours toute puissante, chapeautés par un empire U.S. se désintégrant et une Allemagne vieillisante.

    Mais allons plus loin dans la recherche de ces pièges historiques qui, aujourd’hui encore et de plus en plus, nous empêche d’avancer.

    Ainsi, si nous observons bien la large époque ayant accouchée de la révolution française puis des V républiques (en tant que démocrate j’en appelle à une VI° permettant aux assemblées délibératives, au peuple et aux populations un plus large droit de décision, soit de devenir une réelle et adulte démocratie) et en cela en nous aidant des écrits de Monsieur Todd, pour qui la démocratie émerge, plus ou moins violemment, lorsqu’une proportion non négligeable de la population est alphabétisée.

    Prenant en considération de ce qui me parais être un fait, je me suis demandé si, en fin de compte, la révolution française ne fut pas, en réalité, une double révolution, celle des deux tiers du peuple, celle du grand bassin parisien et du sud-est (toujours Emmanuel Todd) et, dans le même temps, celle du pouvoir d’argent de l’époque, soit la bourgeoisie.

    D’une certaine façon, celle de Robespierre se confrontant à celle de Danton, et ce serait cela qui fit que cette révolution mangeât ses enfants, puisque celle-ci fut, en réalité, en confrontation duale.

    Que la bourgeoisie d’il y a deux siècle ait historiquement repris et instrumentalisé les conceptions de nation puis celle de patrie n’est plus, dès lors, à m’émouvoir, qu'elles soient rejetées aujourd'hui non plus.

    C'est pourquoi je peux affirmer que le nationalisme et le patriotisme ne sont pas la guerre mais qu'ils peuvent être facilement outils de propagandes et de manipulations

    Mais, plus avant, partant de ce principe de dualité, nous pourrions nous demander si, dans le fatras idéologique qui émergeait au XIX° siècle, deux mouvements distincts ne pourraient pas être distingués, ceux intrinsèquement liés à la révolution ainsi que les réflexions qui y sont liés, d’où, entre autre, sont sorti le socialisme libertaire qui donna l’anarchisme, et aussi un républicanisme vrai et un bonapartisme affaiblit d’avoir porté Napoléon III.

    Mais, tout autant, tout un ensemble de mouvements se sont également développés accompagnant la monté en puissance irrésistible de la bourgeoisie, soit en pour, soit en contre, en une pensée tournée vers la prépondérance de l’économie sur toute autre considération, même politique, qui se sont cristallisés dès le début du XX° siècle par les divers partis politiques qui ont agité ce siècle, soit, aujourd’hui, tous les partis, hormis, de ceux les plus connus, l’U.P.R. et, dans une dynamique de refondation, le P.G..

    Tous les autres disparaîtrons à leur rythme dès que le système s’effondrera sous le poids de ses infinis paradoxes.

    Ces partis politiques "officiels", du P.C. au F.N., en passant par Lutte-Ouvrière, le P.S., l’U.D.I. et l’U.M.P..., se sont tous historiquement construit autour des mêmes présupposés, ne posant pour seule légitimité que celle économique, en positif ou en négatif, sous une forme, le libéralisme, ou une autre, le communisme, ainsi que toutes leurs variantes, dorénavant, qui ne représentent plus qu’un même amalgame, complexe bien que plus semblable que différent, puisque ce qui les sous-tendait, soit une survalorisation d’une pensée centrée sur l’économie, n’est plus représenté que par le seul néolibéralisme.

    Vous faisant remarquer que celui-ci ne pose aucun problème à une Chine qui, en vrai, reste communiste, puisque le communisme et le néolibéralisme sont de même essence, mais qu’en revanche, nombre de pays d’Amérique-du-Sud ainsi que la Russie, eux, ayant fait le tour de l’ensemble de ces idéologies économistes, ont tendance à s’éloigner de ce formalisme dogmatique.

    Il est aussi à noter l’unité de discours officiel qu’il est possible de surprendre entre celui, passé, de l’U.R.S.S. et celui, présent, de l’U.E., unité dont le sens devient évident si nous considérons que cette unité de discours entend, en réalité, une unité dogmatique historique représentant les deux faces d’une même médaille.

     

    De la pensée sur l'Union-Européenne:

     

    En cet heure d’obscurantisme béa où tout se confond avec tout, où le progrès n’a d’horizon que le porte-feuille boursier et la raison celle du plus fort et du plus riche, où art se conjugue avec vulgarité et sottise avec intelligence, désirer comprendre la réalité dans sa complexité c’est être considérer comme un fou, un ennemi de l’état ou, au mieux, comme un doux rêveur.

    La réalité est que nombre de gens qui, jusqu’à présent, étaient juste réservés au sujet de l’euro et de l’économie mondiale, ne voyaient pas les États-Unis-d’Amérique et l’Allemagne comme deux réels soucis pour les équilibres mondiaux, ne concevaient pas la situation économique internationale comme étant calamiteuse, aujourd’hui se radicalisent à tel point qu’ils font passer Monsieur Mélenchon pour un gentil social-démocrate à peine réformiste.

    La vérité, en cela est simple: sont considérés comme extrémistes, droite ou gauche, ceux affirmant vouloir que leur pays se débarrasse de l’U.E., l'€. et l'O.T.A.N. et sont jugés à tord radicaux ceux voulant réformer l’Union-Européenne (il est de ces paris stupides...).

    Syriza radical de gauche est l’une des plus belle ânerie qui fut proférée par une majorité de journaliste qui, à longueur de temps, en déblatèrent pourtant de joliment sévères.

    Leur suffisance n’a d’égale que de leurs insuffisances.

    Or, quand un pays se trouve à lentement se détruire au sein d’un système, ici une union, d’un tel triple blocage, institutionnel, idéologique et politique, cela ne peut que conduire un état sérieux, à un personnel politique raisonnable au pouvoir qu’à deux solutions et deux seulement :

    - Soit quitter le-dit système ;

    - Soit attendre qu’il s’effondre et de s’y préparer, discrètement si cela s’avère nécessaire.

    De plus, maintenant la question n’est pas de savoir si l’Union-Européenne peut s’effondrer mais quand il le sera.

    Il faut savoir que jamais cette union n’aurait pu se construire sans sa domination totale des U.S.A., elle est sa chose, sa créature, comme le Front-National est celle de Jean-Marie Le Pen.

    La disparition, voire simplement le fort affaiblissement, de ce pays ne pouvant que signer l’inéluctable fin de cette supercherie qu’est l’U.E.€..

    Or, les dernier événement grecs ont montré, pour ceux qui y ont porté un œil un tant soit peu attentif, que cette défaite du gouvernement hellénique fut, surtout, plus encore,  celle terrible de celui des étasuniens.

    Encore faut-il se souvenir de la Supplique de Monsieur Obama envers la Troïka de ne pas plus ruiner la Grèce, de la laisser respirer.

    Lui qui fut contraint, ensuite, d’appuyer la même pour convaincre Monsieur Tsipras d’accepter sa reddition sans condition.

    Là il est loisir de comprendre que le gouvernement U.S. avait perdu la face, l’avant-dernière petite chose qu’il conservait encore de son pouvoir passé.

    Sa monnaie et son armée n’ayant désormais plus la puissance sur laquelle il pouvait auparavant compter.

    Ne lui reste plus que Wall Street, la rue du mur, au-delà de laquelle, il y a longtemps, se vendait les esclaves.

    Plus vraiment de respectabilité, d’armée, de monnaie, d’industrie, lorsque sa bourse flanchera, s’en sera fini des U.S.A. et l’Union-Européenne ainsi que l’O.T.A.N. suivront.

    Accompagnés d’une économie mondiale montrant déjà des signes de déliquescence avancée.

    Alors, à ce moment là, quels seront les réactions de nos responsables économico-politiques ?

    Il faut, là encore, bien comprendre que, contrairement à l’ancien bloc de l’est où il devenait commun de ne plus croire au paradis futur du socialisme, la croyance américanolâtre, capitalinolâtre, eurolâtre et uniolâtre reste aujourd’hui encore puissante en Europe, hormis chez les petites gens et la basse classe-moyenne, ceux qui souffrent le plus des délires ordo et néolibéraux (bien qu'une évolution en ce sens puisse commencer à fortement se sentir dans l'intermédiaire à haute classe-moyenne).

    En France, ne sachant pas de ce qu’il en est des autres pays, les classes-moyennes intermédiaires et hautes fantasment toujours, pour une bonne partie, d’un Éden à venir grâce au capitalisme libéral et d'une paix éternelle sous le joug bienveillant d'une sage Union-Européenne, ou pour le moins d’une U.E. réformable et, dès lors, réformée en sociale-démocratie pour un lendemain incertain et indéfini (autre pari stupide), quel qu’en soit le prix.

  • idée n° 8) ter: Essai de début de réflexion sur le temps présent et notre proche avenir.

     

    Notre problème reste de savoir si, parmi les personnes ayant charge de pouvoir politique au sein de nos institutions, nos élus, de ceux ayant les plus hautes fonctions, se trouvent des personnalités qui seraient dans la capacité de faire évoluer, muter leurs paradigmes quand nous nous trouverons dans la situation ô combien inconfortable de la déliquescence de l'économie mondiale.

    Certes, j'en conviens, rien dans la vie n'est véritablement assuré, bien que cela soit peu probable il est toujours possible que cette économie mondiale et son armature dollarisée puisse survivre aux délires évanescents des classes dirigeantes néo-libérales.

    Mais de cela je n'y crois guère.

    Il est plus que probable que nous entrions, dans un avenir pas si lointain que cela, dans un processus d'accélération de la désagrégation de tout un ensemble de situations dès à présent instables, que ce soit de la quasi totalité des sociétés états-unienne et anglaise autant que de toutes les bulles spéculatives se développant un petit peu partout dans le monde, que celles-ci soient connues, reconnues ou inconnues, toutes exploserons à peu près en même temps en un épouvantable vacarme.

    Ce rêve imbécile d'Amérique qui aujourd'hui prend une telle ampleur que la langue anglaise américanisé est le passe-port obligatoire pour donner l'image d'une modernité échevelée, paradoxe infini à l'ère de la bientôt disparition de la sphère anglo-saxonne, ce rêve, donc, se perpétuera en en changeant de forme: tout comme l'effondrement de l'empire romain engendrât, quelques bons siècles plus tard, le Saint-Empire-Romain-Germanique, il est assuré que la place laissée vacante par les U.S.A. aiguisera l'appétit de symbole dont la société des hommes est tellement friande et que beaucoup de pays d'une certaine amplitude, les B.R.I.C., feront tout pour avoir le droit de s'assoir sur le trône du roi déchu « Dieu et mon droit ! ».

    Le problème c'est qu'il y a moult soupirants.

    Liés, d'autres soucis se font jour (de toute façon, ils serons multiples) :

    -L'obéissance :

    Obéir rassure, surtout pour celui ayant en charge de grandes responsabilité et jusqu'à présent, et pas seulement en Europe, les dogmes simples, sinon simplistes du néolibéralisme, l'assurance avec laquelle ceux-ci sont prescrits par leurs adeptes, l'autorité avec laquelle ils enjoignent et prescrivent leurs commandements et ordres sécurisent et anesthésient les gouvernements, que ce passera-t-il donc quand, le roi dénudé, plus aucun gouvernant n'auront, pour les conseiller, ces gourous de la finance ?

    -Le maintient de l'ordre :

    Quand s’éteindront les dernières lueurs de la puissance américaine et que l'économie se retrouvera au bord de la route, l'insurrection deviendra l'usage. Par recherche d'économie et suivant les prescriptions délirantes des fanatiques de la spéculation, des économies furent faites également dans les forces du maintient de l'ordre, que faire quand des hordes d'affamés en colère s'en viendront dévaster les centres-villes et/ou que des commerces illégaux se multiplieront ?

    -Les forces armées :

    Comme je l'ai dit, un fort risque de dissension vont se faire jour et il est à craindre que la mer Méditerranée et l'océan Atlantique soient sujet à affrontement. Quels sont ces fous furieux qui depuis plus d'une décennie diminuent l'effectif de l'armée, font fabriquer des armes par la Russie (je n'ai rien contre la Russie mais géopolitiquement c'est absurde) ou des munitions par le Pakistan (pour le contingent envoyé en Afghanistan) ? Combien d'homme peut recruter des pays avec plus d'un milliard d'habitant comme la Chine et l'Inde (je ne suis pas un va-t-en guerre mais ce sont des questions hautement politique que tout chef d'état sérieux se devrait d'avoir à l'esprit) ?

    -Matière première et nourriture :

    Thème important que j'égraine et file ici. Que cela ne soit pas au centre d'une réflexion continuelle, d'un débat continu dans la classe politique, les médias et partout ailleurs ne me lasse pas de me laisser pantois. Laisser se fermer les dernière sidérurgies ainsi que des raffineries sans que les forces publiques n'interviennent véritablement montre à quel point celles-ci sont intellectuellement dans un état lamentable ! Dans moins de cinq ans, peut-être moins d'une année, nous risquons d'être en manque de tout, sauf peut-être en billet de banque sans valeur, et il faudra une énergie considérable et un temps appréciable pour rétablir un tant soit peu la situation. L'agriculture n'est pas en reste, l'abandon d'hectares entiers de terres arables, parfois au profit de parcs d'attractions imbéciles ou de maisons secondaires inutiles, peut nous faire craindre une semi-disette catastrophique sur tous les points. La seule chose de positive la-dessus c'est que nous seront contraint de tout recycler, là, le tri des ordures porteront ses fruits.

    -Le risque de disparition pure et simple de l'Union-Européenne :

    Le manque de considération que l'Union-Européenne a pour la démocratie est flagrante. Quand un peuple instruit est appauvri tout ce que peut offrir le pouvoir politique à celui-ci c'est la démocratie, et même si cela lui fait perdre sa prépondérance, cela se fera-t-il, du-moins, par de courtoises élections. Nos dirigeants bruxellois font une intéressante expérience : comment un peuple avec un fort taux de formations supérieur fait-il pour chasser un pouvoir inique ?

    Voilà quelques exemples de ce qu'il me semble devant quoi nous serons confrontés d'ici peu. Les défis dès à présent sont immenses. Seule une pensée politique partagée par le plus grand nombre nous permettra de nous en tirer sans trop d'incidents, mais quoi que nous fassions, il y en aura.

    Pour finir, petite pensée politique :

    La sociale-démocratie, en se pervertissant continuellement, montre que, définitivement, elle se recentre comme le fit, à son époque les partis radicaux (qui n'ont plus de radicalisme que le nom), le centre, lui, montre son réel visage d'une nouvelle droite et ce que nous appelons droite, plus par habitude que par vrai réflexion, n'est plus qu'une extrême droite qui ne veut pas dire son nom. L'extrême droite officielle, elle, sera naturellement absorbée par cette nébuleuse néolibérale dont l'U.M.P. est le représentant français. Il est à remarquer que la gauche véritable est maintenant représentée par, entre autre, un parti communiste ressemblant furieusement aux partis républicains des temps anciens et que le plus radical du front de gauche c'est le parti de gauche. Ce front de gauche est le seul mouvement dont le discourt soit réellement d'un renouveau politique de par sa proposition de faire élire une assemblée constituante. Mais la politique ce n'est pas que cela.


    THEURIC

  • Réflexions philosophiques: la rupture d'entendement.

    Tout ce qui existe est à l'image d'un diamant en ce sens que, comme celui-ci a de nombreuses facettes, il nous est possible, en  chaque chose, d'en déterminer de nombreux angles d'observation différents, sachant que certains nous seraient, au moins momentanément, voire pour toujours, inaccessible (je suis infoutu de comprendre les mathématiques, même dans leurs formulations en un langage habituel, au-delà des quatre opérations de base et de la règle de trois).

    Voire même de considérer que, sur tel ou tel sujet, il ne serait pas possible d'en dire tout ce qui le concerne, même en réunissant l'ensemble de ce qui en a été découvert et su de part le monde.

    A ceci s'y rajoute de ce que, collectivement, soit pour une part de la population, les connaissances que nous pourrions avoir de certaines matières sont, au moins pour partie, fausses, ou pour le moins faussées, que ce soit par une forte propagande ou de l'adoption d'hypothèses fallacieuses, comme il pourrait en être de celle de laP1030112.JPG Terre plate.

    Sans compter qu'en ce moment un double mouvement c'est fait jour de négation des réalités des faits, souvent par leur mauvaise interprétation ou en en conceptualisant l'inverse de ce que les professionnels en saisissent (le réchauffement climatique anthropogénique).

    Ce qui est lié à une série d'effondrements conceptuels, tant intellectuels, artistiques, politiques, économiques, scientifique pour partie, sociétaux pour les plus importants.

    Cela prend doucement fin, heureusement pour nous.

    Quoi qu'il en soit, nous devons être conscient des limites de nos savoirs, que ces limites soient individuelles comme collectives.

    Mais, surtout, d'être dans la volonté de comprendre les raisons qui font que, à une époque donnée, nous nous retrouvons, comme aujourd'hui, à faire face à une dynamique d'appauvrissement de nos perceptions et compréhensions du monde.

    Quand bien même quelques personnalités, vaille que vaille, transgressent cet état de fait en perpétuant une telle recherche de la connaissance.

    La connaissance ne peut qu'être que de tout azimut et la recherche de la P1030268.JPGcompréhension de la réalité se doit de se faire en une objectivité et une honnêteté qui, théoriquement, se devrait de se montrer absolue et chaque découverte et dispute entre chercheurs se devrait d'être enseigné au plus grand nombre.

    Tout comme chacun se devrait de comprendre que les limites de nos savoirs ne devrait en rien nous empêcher de saisir que ce n'est pas parce que nous méconnaissons quoi que ce soit que cela n'a pas d'existence.

    Bien que de cela nous devons faire attention autant à l'interprétation trop rapide et inexacte de ce qui est vu, ou mieux encore, scruté, ou, parfois, par méprise, d'en interpréter les données ainsi perçues à l'aune de ce nous connaissons déjà, tout en considérant de ce fait que ça n'a pas de sens puisque cela en égare notre perception.

    Sa raison d'être bien simple: pour que nous tous nous nous adaptions au mieux à toutes évolutions et mutation de notre monde sans qu'il ne s'y produise de souffrance inutiles.

    De fait, pour nos lointains ancêtre l'univers était facile à considérer: ce qui échappait à leur entendement ne pouvait que faire partie de la sphère des Dieux.

    En revanche, l'Homme moderne a perdu cette souplesse adaptative au profit d'un acquis conceptuel sans commune mesure avec celui de  nos lointains anciens.P1030292.JPG

    C'est pourquoi nous nous devrions, grâce à la philosophie, de compenser cette nécessaire perte par une appropriation plus souple de nos connaissances en y adjoignant cette nouvelle considération à nos entendements:

    Ce que j'observe et ne comprend pas ici et maintenant a son existence et dès lors son sens propre dont je vais commencer, dès l'instant, à en détailler autant que faire se peut et la forme et le fond pour comprendre ad minima que je ne le comprends pas.

    Et s'il s'agit d'un être vivant et pensant (un Être-Intelligent-Non-Terrestre, un extraterrestre, en un cas extrême), s'il semble relever d'une quelconque agressivité, de s'en protéger au plus proche de ce que cette agressivité suggère, sans attaque tant qu'aucun acte violent ne soit patent provenant de notre vis-à-vis inconnu.

    Parce que puisque nous savons (de Marseille) que nous avons le choix et que nos décisions et les événements ne sont plus décidés par Dieu, même pour la majorité des croyants, que le hasard donc, existe et fait parti de la vie, nous nous devons de nous préserver de tout choc psychologique violent lorsque survient une éventualité qui dépassent en tous points nos conceptions du monde.

    Ce que je nomme notre composition de sens.

    Ainsi fut-il raconté qu'un britannique fut soudain pris d'une crise psychotique en raison du futur brexit et dut être envoyé dans un hôpital psychiatrique, phénomène P1030332.JPGque j'avais prévu par ailleurs.

    Et là, il s'agit d'une péripétie s'étendant sur un temps long entre le référendum qui eut lieu le 23 juin 2016 et aujourd'hui, soit de trois ans et demi.

    Que le même phénomène survienne en quelques semaines, voire en quelques jours, il est à penser qu'un bien plus grand nombre de gens pourraient souffrir de maux similaires, même pour quelques-uns qui, adhérents à l'UPR par exemple en France, pourraient avoir la volonté de ce que le pays sorte de l'Union-Européenne, si cette union disparaissait aussi rapidement, ou plus encore que de ce qu'il en fut du pacte de Varsovie.

    De ces incidents ou accidents pouvant submerger notre entendement, notre composition de sens, en générant sa rupture, peuvent se révéler nombreux, anodins pour certains, d'importants à graves pour d'autres, pouvant nous faire perdre pied si ceux-ci nous surprennent parce que allant à l'encontre de nos conceptions du monde.

    Ils peuvent être nombreux, différents le plus souvent pour chacun d'entre-nous en une liste plutôt longue.

    Ainsi de savoir, par nature, que nous pourrions ne pas avoir la connaissance de telle ou telle chose et/ou de ne pas le concevoir, de reconnaître nos limites, serait, je le pense, la solution la meilleurs pour que nous puissions, au mieux, nous adapter à une situation nouvelle et, ce, quelle qu'elle soit.

     

    P1020785.JPG

    THEURIC

     

  • Peut-on tirer sur l'ambulance?

    P1010142.JPG

    Enfin, plutôt qu'ambulance, la question serait : Peut-on tirer sur le corbillard?

    Que serait-il ce corbillard?

    Ben, le gouvernement macronnien, ou plutôt macronniaisien, et ses députés radio-actif du R.E.M. (parce que nous les entendons partout), tiens, la bonne blague (à tabac, ce qu'ils font d'ailleurs, un tabac, nous qui les aimons tant).

    Mais je vous avoue que je ne sais plus vraiment ce qu'ils enterrent, ces chers ineptes dans leur pays d'Absurdie, sinon eux-mêmes.

    Et oui, eux n'habitent ni ne gouvernent la France, ce beau pays qui fleure bon le fromage, le contrepet (c'est ainsi que Macron et Philippe me brouillent l'écoute), l'imparfait du subjonctif (que rares sont ceux sachant en faire usage), les vieilles P1000753.JPGéglises et les cathédrales gothiques (qui se rempliront bientôt), les troupeaux de vaches regardant les trains passer (sauf celles des usines à lait) et les merdes de chien dans Paris...

    Et oui, eux ne gouvernent pas la France mais l'Absurdie.

    La preuve en est, ils se justifient, et en politique on peut mentir, tricher, manipuler, cacher et tout un tas d'autre choses encore que la morale réprouve (avez-vous remarqué que la morale, autre nom du surmoi, réprouve toujours quelque chose?), mais jamais ô grand jamais, en politique, on ne se justifie, jamais.

    Pourquoi?

    Mais tout simplement parce que c'est le signe infaillible d'une faiblesse insigne.

    Or, que firent nos ministre patentés, ainsi que Madame le Maire de Paris, Madame Hidalgo, après les immenses et interminables bouchons dus à la neige?

    Ils se sont justifié: "Ce n'est pas de notre faute, nous ne pouvions pas prévoir, comment voulez-vous déneiger avec tant d'automobile sur les routes, et blablabla, et blablabla....".

    Et pourquoi donc furent-ils pris ainsi de court?

    En raison de cette absurdité qu'est le présupposé réchauffement climatique anthropogénique, auquel ils croient tous comme un seul homme et femme, tout comme l'équipe zarkosienne et hollandienne d'ailleurs, ainsi que leur économies de bouts de chandelles passées, présentes et futures, qui firent que depuis des lustresP1010077.JPG (un lustre, cinq années d'éclairage) les équipes de la D.D.E. virent leur nombre décroitre, et celles dédiées au déneigement ne purent qu'en être les premières touchées.

    (Je vais y rajouter une petite histoire:

    Jeune homme je fut jardinier dans l'équipe municipale d'une ville de banlieue.

    Pendant les quelques années où j'y œuvrais, il y eut, un hiver, de la neige, comme c'est étonnant.

    Et la saleuse que j'y vit était juste l'un des camions-benne avec, à l'arrière, un appareil qui ventilait sur la route le mélange de sel et de sable, un collègue se chargeant, de sa pelle, de remplir cette petite machine régulièrement.

    Les autres camions faisant la même chose.

    Le véhicule vide, ils allaient le remplir de nouveau à l'entrepôt, le conducteur aidant, pour cela, bien entendu, celui qui pelletait.

    Une fois le camion-benne acheté, le reste ne coûtait pas grand chose, hormis une main-d’œuvre qui, quoi qu'il en soit, était payée, en heure supplémentaire si c'était les jours de repos ou de nuit, et cette petite machine de la taille d'une tondeuse à gazon usuelle.

    Il me fut raconté que deux ans avant que je ne soit embauché, il fut demandé à plusieurs des employés de venir rapidement vers les 2 heures du matin pour saler les rues, il commençait tout juste de neiger.

    Mais çà, ça pouvait se faire avant que la mode des privatisations et la ponction par P1010143.JPGl'état des subsides municipaux pour rembourser des dettes qui ne se devraient pas d'être, ne vide les villes de leurs employés.)

    Mais dans ce jeu subtile de savoir qui sera le plus absurde de tous, Madame De Montchalin, cette experte en accommodement bancaire et aujourd'hui députée, semble bien vouloir prendre la tête de cette lutte féroce.

    Certes, Madame Borne, à qui ne manque plus que l'accent aigu, ci-devant ministre des transports, après avoir débuté le démembrement de la R.A.T.P. en tant que P.D.G., fit fort en se justifiant de l'impéritie des services de déneigement, elle aurait pu tout simplement accuser ses prédécesseurs, pour cela il aurait fallu qu'elle en ait le réflexe.

    Surtout, cela aurait mis en cause la sacro-sainte Union-Européenne, cause d'une majorité de ces ruineuses galéjades, qu'il fallait qu'elle protège.

    Mais la précédente nommée, De Montchatin, là, chapeau bas, question absurdité elle est de première force: Elle ne propose pas moins aux banques de recevoir l'autorisation de ponctionner les comptes des épargnants et même les comptes courants ( bon, la vidéo vers laquelle je vous renvoie, signé le "vaillant petit économiste", oublie un petit peu trop vite que la responsabilité première de tout ce foutoir revient à une Union-européenne qui, quoi qu'elle fasse, ne peut que recevoir la palme hors toute catégorie de l'absurdité pleine et entière).

    Mais il y a mieux encore, dans la série: "Je fais tout ce que je peux pour battre mon petit copain et ma petite copine à ce concours hors pair: qui sera le plus absurde desP1010083.JPG ministres, députés ou président de la V° république d'aujourd'hui?"

    Un député radio-actif du R.E.M., oui, encore un, avait lâché, à un motard en colère en raison du passage progressif à 80 km./h. sur les routes de France (autre absurdité au demeurant qui génèrera encore plus de CO2 puisque les véhicules seront soit en sous-régime, soit en sur-régime): "Si t'es pas content de ton pays, tu te barre!"

    Vous remarquerez le charmant tutoiement montrant, à n'en pas douter, qu'ils élevèrent des cochons ensemble et, surtout, le tact et la subtilité, là encore, de ce représentant de la chambre basse, faisant preuve d'une tenue et d'une retenue seyant au représentant du peuple qu'il est, enfin non, qu'il croit être.

    Mais ces loyaux serviteurs des oligarques français, de l'Union-Européenne, de la Germanie et de l'empire U.S., n'en restent pas là, loin s'en faut, ils commencent à mettre en place ce qu'ils appellent, dans leur jargon novlanguesque de marionnettistes, la modernisation de l'administration française, ce qui dans leur bouche veut autant dire l'affaiblissement de la fonction publique que de sa déstabilisation par de dérisoire économie et par sa privatisation larvée.

    Ces domestiques des puissants, donc, annoncent une nouvelle vague de "réforme de l'état", ce que le premier d'entre-eux, Monsieur Macron, avait promis lors de sa P1010100.JPGcompagne électorale, il est vrai.

    Monsieur Darmanin, ministre de l'(in)action et des (dé)comptes publics en serait le maître d’œuvre, paraît-il, la petite main de Macron et de Philippe (dit le fantôme de l’Élysée) en quelque sorte.

    Mais surtout l'obéissant transi, comme tous, aux petits désirs des croquemitaines de l'U.E. (Union-Extravagante), autrement appelé G.O.P.E., le chef-d’œuvre de l'absurde, le nirvana de l'ineptie, le joyau d'inconséquence.

    Ainsi peu furent les pays, les peuples et les unions qui, tout au long de l'histoire, réussirent à amasser une si vertigineuse pile d'absurdité que cette extravagante union, et pourtant il y en eut et de belles, je pense même qu'ils sont en train de remporter haut la main ce trophée sur l'U.R.S.S. défunte.

    Mais ce ministre du président de l'Absurdie va-t-il faire le lien entre la débandade routière du 6 Février 2018 et l'affaiblissement continuel de l'état?

    Bien sûr que non, il le veut, lui aussi, le gagner ce concourt du plus absurde de la radio-activité en marche, enfin, radio-activité, faut voir, ce n'est pas de l'uranium ou du strontium mais plutôt du baba-au-rhum faisandé qui nous gouverne.

    Enfin bref, ces gonzes et gonzesses vont encore tailler des croupières à tout ce qui fait état et bouge encore, 120 000 fonctionnaires, sans vraiment y réfléchir, puisqu'ils  obéissent tous à l'Extravagante, sauf à s'essayer de faire de manière à ce que cela ne leur pose pas de trop d’ébullition populaire.P1010147.JPG

    C'est qu'en plus ils en ont peur, du peuple, de la populace comme certains semblent le penser, allez donc savoir pourquoi...

    Enfin, la cerise sur le gâteau en revient bien entendu au chef de cette bande de mousquetaires des banques, du roi Junker et de la reine Merkel (ils feraient un joli couple tous les deux, non?).

    Voilà-t-y pas en effet que notre monseigneur national, que tout le monde nous envi avec sa gueule de jeune premier et qui fait se pâmer nombre de femmes sexagénaires et plus au vu de l'âge de son épouse, voilà-t-y pas, donc, que notre cher godelureau propose 200 millions d'euro en faveur du partenariat mondiale pour l'éducation pendant que les écoles françaises de l'étranger ne reçoivent quasiment plus de subside de l'état.

    Voici un magnifique exemple de ridicule auquel nos ministres et autres députés se devraient bien de s'inspirer.

    Quel maestria dans le saugrenu, quel jeu de jambe dans le dérisoire, quelle beauté du geste dans le pathétique, quelle inspiration dans la loufoquerie, quelle splendeur dans l'incohérence.

     

    Je voudrais juste rajouter une petite note (tout fut petit dans ce texte, allez savoir P1010158.JPGpourquoi), tirer à bout portant sur ce corbillard déguisé en ambulance:

    La France, pendant la seconde guerre mondiale, peut s’enorgueillir d'avoir été le pays envahi par l'Allemagne nazi où il y eut le moins, en pourcentage, de juifs déportés., ce ne fut en rien du fait du pouvoir politique et économique de l'époque mais bien du fait de celui de la population!

    D'ailleurs Pétain était déjà considéré comme défaitiste bien avant, en 1917 par Georges Clemenceau.

    Ce que je voudrais montrer là c'est que, d'une certaine façon et toute proportion gardée, nous nous retrouvons à faire face à quelque chose d'approchant.

    Certes, aucune population n'est massacrée, mais la volonté de détruire les pays, aujourd'hui par cette loufoquerie des euro-régions, reste la même.

    Surtout, le processus de collaboration (avez-vous remarqué comment nos grands industriels appellent leurs employés? Des collaborateurs, ce qui montre un mécanisme inconscient de compulsion de répétitivité remarquable qui ne peut que faire sens), ce processus, donc, se retrouve facilement par les choix, souvent à terme infiniment contreproductifs, de nos grands argentiers et autres banquiers d'aujourd'hui, ainsi que par la classe politique officiel, ce qui est désormais devenu évident.

    Il en fut telle lors de l'acceptation, par l'Union-Européenne, certains pays trainant des pieds, des sanctions imbéciles que décidèrent les étasuniens envers la Russie (ce qui montre bien que nous restons une colonie U.S.), ce qui lui fit perdre 40 milliards d'euro rien que pour l'agriculture.

  • Vision d'une métaphisique politique de notre situation.

    De tout temps il y eût autant de révolutions technologiques qui menèrent à de fulgurantes transformations sociales que des invariances indépassables qui, bien que sous des formes différentes, n'en demeurèrent et n'en demeurent pas moins des permanences inconscientes incontournables.

    C'est au centre de ces deux mouvements que se trouvèrent confrontées les sociétés humaines de 1918, voire bien avant, jusqu'à 1991: la lutte farouche entre la fulgurante transformation de notre technologie et  notre inconscient collectif.

    Mais maintenant nous en sommes à ce que de cette fulgurante avancée passée, nous vivons une révolution technologique plus inouïe encore, celle de l'informatique, sous tous ses aspects, c'est de cela qui fait que les sociétés tremblent infiniment plus sous leurs bases, bien que chacun en use et parfois abuse de l'outil, prises entre ces deux feux naturels aux Hommes que sont l'allant et l'élan vers la modernité et le frein conservateur constitutif de ce qui a fait société.

    P1000825.JPGC'est à cela auquel nous assistons en tant qu'acteur.

    Comprenez bien que ces forces monétaires, au nom de néolibérales, faute de mieux, sont aux prises, elles aussi, à ces doubles contraintes mortifères, c'est cela qui les détruit, étant entendu que je ne pardonne en rien de ces paroles, ne voulant juste que poser un regard attentif autant sur notre présent que sur notre devenir.

    L'aveuglement, notre aveuglement, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est devenu si puissant, cela en raison de la violence de la transition mutagène que nous vivons, que nous nous murons au-dedans du vain espoir de recouvrer la simple réalité de nos aïeux.

    Celle de ce dualisme complexe du siècle dernier, de ce capitalisme de grand-papa, aujourd'hui devenu fou d'une modernité qu'elle ne comprend qu'à peine, à un communisme désormais forclos de n'avoir existé qu'en contrepoint d'une bourgeoisie en déshérence, en n'oubliant pas les extrêmes d'une droite, hier bestiale et criminelle, maintenant faite de potiches aux ordres de qui paiera au mieux et d'un gauchisme divagant au fil de l'histoire n'étant plus que l'ombre de son ombre.

    Or, c'est devenu impossible, nous ne pouvons pas revenir en arrière, les principes de l'évolution le veulent ainsi, que voulez-vous, les temps changent, internet en fait foi.

    Alors, que faisons-nous, coincés entre ce modernisme nous poussant dans les bras d'un renouveau social que nous craignons et refusons tant parce que inconnu, et d'un arrêt sociétal total impossible parce que l'arrêt d'évolution est la non vie, estP1000895.JPG l'angoisse du désir de mort en face de cette violente évolution que nous réfutons bien que nous la vivons?

    Comment régler cette complexe contradiction angoissante devenue impossible?

    Comme cela n'est pas collectivement pensé, alors ce sera la nature, notre nature, qui guidera nos choix.

    Or, que dit-elle, sinon que pour palier notre paralysie due à cette immensément puissante angoisse, ce seront de nos plus anciens réflexes sociétaux, ce sont déjà de nos plus anciens réflexes sociétaux qui reprendront, reprennent déjà cours, ceux de nos religions partagées, de nos ardeurs patriotiques, de nos désirs de puissance, de ces visions politiques aussi anciennes que celles des deuxièmes et troisièmes républiques, des relations homme/femme antérieures, d'une vie d'un XIXème siècle imaginé, cru et fantasmé bien qu'ignorées...

    Ce ne sera pas un réel retour en arrière, non, ce sera la redécouverte inconsciente du socle ancien sur lequel repose toujours nos pieds mais que nous avons écarté avec dédain, nous et nos anciens, au-devant de ces terribles traumatismes que furent deux guerres mondiales précédées et suivies d'autres conflagrations tout autant P1000866.JPGterrifiant et de la culpabilité des colonisations.

    Nous qui crûmes en écarter la commotion, le trauma, la blessure en laissant, antérieurement à d'autres, si proches et si lointains, russe et américain, le soin de nous guider, en une infantile béatitude, vers le non-être édénique d'une paix éternelle.

    Nous qui nous sommes placés sous le joug paraissant parental et bienveillant, bien que tyrannique, d'une Union-Européenne désormais haïe et rejetée.

    Elle qui n'est pas la cause mais bien l'un des multiples effets de notre désir passé de ne plus exister, elle qui n'est que l'ultime résultat de cette scission névrotique que fut la guerre froide, cette réunion mortifère de ces deux anciennes Europe de l'est et de l'ouest, cette pauvre créature d'un empire U.S. las de ses cendres, las de sa puissance, las de ses nuisances.

    Cet aveuglement dû à ce refus d'une modernité incontournable, cet aveuglement dûPICT0111.JPG à notre refus de penser cette modernité nous guide vers ce nécessaire archaïsme collectif, parce que nous n'avons pas d'autre choix, nous n'avons plus d'autre choix.

    Parce que seul cet archaïsme nous fera enfin accepter ce que cette modernité engendrera et ne peut encore pas générer: non pas le bonheur mais l'aventure, celle de notre humanité.

    L'Europe, fille de Zeus, n'est pas éteinte, n'est pas morte, ne décline pas.

    Contre sa volonté elle se trouve désormais au centre du monde, elle ne le veut pas, regimbe, rue, mord la poussière de se vouloir à terre, trépigne, fait refus d'avancer, s'assoit quand ce monde tourne autour d'elle, mais elle est là et elle le sait, nous le savons tous.

    C'est cet appel que nous refusons, l'appel à l'histoire que nous voudrions sans nous, rêvant encore à nos gesticulations passées, à ces joutes dérisoires par empires interposés.

    Anges et démons, nous mènerons cette modernité à son terme, pour le pire ou pour P1000831.JPGle meilleurs, que nous le voulions ou non, non pas parce que nous le souhaitons mais bien parce que le monde entier nous en fait l'appel.

    Et de l'Europe, au centre, se trouve la France.

    Et elle aussi, à l'encontre de son fort intérieur, de ses rêveries juvéniles, se trouve déjà au centre de tous les désirs.

    Le monde nous attend, ne le décevons pas!

     

     

    THEURIC

  • Le couvre-feu: une autre possibilité.

    Une hirondelle de fenêtre (Bélichon Urdicum)

    L'image semble, pour l'instant, à la parution, ne pas vouloir venir.

    Avant-propos:

    Cette histoire de couvre-feu est d'importance, autant en ce qui concerne chacun de ceux qui le vivent, de ce qu'elle veut en dire en tant qu'événement que de ses effets sur les populations.

    Je reviens sur ce sujet en raison de deux commentaires, relevés il y a deux jours et plus anciens que cela me semble-t-il (de trois à quatre jours antérieurs), que j'ai lu après avoir visionné la dernière vidéo de l'équipe du "Le fil d'actu" (poil au.......dessus, ouaf, ne vous ai-pas eu, hein? Petits coquins).

    Je les avais conservés sur mon traitement de texte, sauf le pseudo de chacun, vous allez comprendre pourquoi ceux-ci sont le fil rouge de ce billet, soit la tentative deP1050223.JPG notre consentement obéissant par manipulation, entre-autre, sous forme de ce couvre-feu.

    Je me dois de préciser que, plus encore que la liste que je vous avais proposée antérieurement comme raison de cette tentative de domination que nous vivons, liste que je vais vous redonner, celle de vouloir nous rendre obéissant est de celle me semblant première, sans en exclure les autres à mon sens complémentaires.

    Ce premier rajout est ce copier-coller d'une partie d'un mien billet publié le 2 Octobre qui sera déterminé en mauve, le second, en marron:

    1) De croire que c'est la même politique néolibérale, menée pendant des décennies, qui nous a conduit à ce fiasco funeste, qui pourrait résoudre nos problèmes;

    2) De ne pas vouloir voir, en un déni pathétique, que ladite politique mène l'économie mondialisée vers son arrêt totale, à la faillite US ainsi qu'à l'effondrement monétaire généralisé, de nous empêcher de le leur dire, de le clamer (c'est pourquoi je parle d'actions inconscientes);

    3) De ne pas vouloir assumer leurs fautes multi-décennales en une P1040123.JPGfuite en avant névrotique;

    4) De vouloir résolument placer un vaccin ou un traitement cher à la place de celui de l'équipe du professeur Raoult ayant fait ses preuves et peu onéreux;

    5) D'empêcher la population de se révolter en la traumatisant;

    6) D'obéir aux puissances économique mondialisées en nous menant à la crise économique dans ce fantasme montré plus haut;

    7) Enfin, pour la bonne bouche, en montrant au peuple que, ce coup-ci, nos baltringues agissent maintenant de manière concrète pour le protéger d'une pandémie qui, au fil du temps qui passe en ce début d'Automne plutôt frais, ne se révèle qu'encore moins dangereux qu'auparavant.

                                      ------------------------

    "La ministre des sports a révélé mardi 27 sept sur Europe 1 à 8h18 :" les décisions que prend le gouvernement ne sont plus dictées par la circulation du virus mais dans le but d'habituer les français à une obéissance" Vous pouvez vérifier mes dire. Après ça si vous n'avez pas compris la forte dérive dictatoriale ! ils ne s'en cachent même plus."

                                                     -----------------------------

    "Salut A Léonard! Alors après recherche, je pense avoir trouvé l'extrait deP1050407.JPG l'émission dont tu parles.

    Celle-ci date du lundi 28 septembre, mais l'heure est exacte. Roxana Maracineanu dit : " Si il y a un cas avéré dans une salle de sport, tous ceux qui sont en salle de sport seront considérés comme cas contact, et cela les pénalisera aussi dans leur vie personnelle et professionnelle " [...réaction de la journaliste étonnée de la démesure de cette mesure :) ].

    Puis : " Les décisions aujourd'hui ne sont pas prises en fonction d'une réalité qui serait celle de la circulation du virus, PUISQU'ON NE SAIT PAS COMMENT LE VIRUS SE TRANSMET (!!!), clairement aujourd'hui, les décisions qui ont été prises, c'est pour dire, dans votre vie personnelle et de loisirs, il faut continuer à être disciplinés comme vous l'êtes ..." etc.

    Je tenais juste à être exact, pour la forme ; ) Je met le lien de l'émission à suivre et l'intervention se fait à partir de 59:40 environ. https://www.europe1.fr/emissions/le-6-9/matthieu-belliard-avec-roxana-maracineanu-et-novak-djokovic-3994803."

     

    De qui cela provient-il? :

    Je ne pense pas le gouvernement capable d'un plan pareil, ni même d'avoir l'idée d'aller chercher l'entreprise, l'équipe capable d'une telle manipulation, c'est P1050919.JPGpourquoi je me suis demandé qui a ainsi ordonné aux autorités françaises d'agir tel, qui serait, de plus, dans la capacité technique de le mettre en place.

    Cette puissance ne peut provenir que de deux pays, l'Allemagne ou les Etats-Unis-d'Amérique, j'élimine la première puisque celle-ci détruit également son économie par des décisions analogues.

    Il est vrai que l'Union-européenne puisse également en être l'agent, mais quand bien même montrerait-elle une volonté de prendre son indépendance des états la composant, elle est constituée de personnalités trop timorées pour que cela devienne réaliste, je l'écarte donc tout autant (poils aux dents, ce qui arrive d'avoir fait minouchette à la dame de votre cœur).

    Ne reste donc plus que l'empire thalassocratique US.

    En sont sein deux forces s'affrontent (un petit peu similaires à une France dont les élites voudraient ressembler aux étasuniens): l'oligarchie bancaire et des GAFAM représentée par les démocrates, l'état-profond des services secrets et de l'armée représenté par les républicains.

    Si nous y rajoutons le fait que la BCE, la banque centrale unioniste, annonce l'arrivé de la monnaie purement électronique, soit la disparition de la monnaie papier, alors je pense que tout ce mic-mac est le fait des premiers, soit l'Amérique démocrate (et non pas démocratique).

    Si ce que je montre ici se révèle être exact, alors ceux-ci ont, tout naturellement faitP1050327.JPG appel aux services d'une entreprise de leur pays, sûrement spécialisée dans le psychosocial.

     

    De l'échec prévisible: l'histoire:

    Or, il est de fait que les structures anthropologiques des USA ne peut pas être les mêmes que celles, infiniment plus complexes, peut-être les plus complexes au monde, des européens et, plus encore, des français.

    Notre mémoire historique, alors même qu'elle n'est plus correctement instruite en France, n'en restant pas moins puissante parce que, justement, enfouie dans l'inconscient de part ce manque, est fortement présente en chacun de nous.

    Du-fait que les américains ne peuvent pas concevoir que les autres peuples puissent fonctionner autrement que ce qu'il peut en être pour eux, psychosociologues compris, les conseils que ces derniers donnent à nos pantins gouvernementaux ne peuvent que se révéler plus que contre-productifs.

    La raison en est simple à comprendre: le terme même de couvre-feu renvoie automatiquement à la seconde guerre mondiale, des français sous les bottes des nazis, et, pour les plus savants ou âgés, à la toute fin de la guerre d'Algérie lors de la monté en force de l'OAS.

    Or, qui dit guerre de 39/45, dit résistance, même si, surtout si, comme je viens de l'écrire, cela est devenu peu ou non conscient.

    P1050653.JPGTous ces crétins venant de réveiller brutalement ce qui, lors du début de cette pandémie, y avait été endormi, l'esprit de révolte des français sous forme, à l'époque, des gilettistes.

    Ce couvre-feu, de plus, touche désormais l'élite intellectuelle des grandes villes, même celle qui n'est pas astreinte à cette contrainte mais qui craint de s'y confronter, celle-là même qui fut le soutient du macronisme, ce qui génère en elle de la frustration la menant à rechercher les raisons pour lesquelles cela survient.

    Ne pouvant que la conduire à saisir, de proche en proche, l'origine de notre domination par l'imperium.

    Cela ne pouvant que la réveiller, c'est-à-dire de faire en sorte que la réalité commence à y être appréhendée, puis, le comprenant, de s'en indigner puis, pour certains, d'en faire naître un esprit de faction.

    Ceci au moment où la gendarmerie commence à en saisir la nature.

    Il est à noter que:

    -Tous les pays européens où sévis une situation analogue et qui, lors de la même période de la seconde guerre mondiale, voire de la guerre froide, souffrirent et souffrent de pareils maux, ne peuvent qu'avoir une réaction semblable à celle des français et, ce, pour les mêmes raisons;P1050026.JPG

    -De tous temps, même les pires régimes politiques ont toujours reçu le soutien d'une partie plus ou moins importante de la population.

     

    Deuxième échec: penser que ce serait la monnaie qui ferait l'économie:

    Si, comme je le conçois, le but recherché par les instigateurs de cette cruelle manipulation des peuples est de mettre en place une monnaie purement électronique, cela ne pourra qu'y conduire ses promoteurs vers leur ruine.

    Certes, ils éviteront, ces chers banquiers, une panique bancaire qu'ils craignent dès lors que le système économique mondialisé explosera, ceci par la grâce de ladite monnaie électronique, bien qu'il soit visible que nous ne pouvons plus que nous munir de billets de banque provenant des seuls distributeurs.

    Et il est possible d'en diminuer informatiquement la portion disponible pour chacun, ce qui est déjà le cas aujourd'hui.

    Qu'ils veuillent, nos chers olibrius, concocter une monnaie mondiale, elle aussi électronique, est tout autant fantasmatique et, ce, pour une raison fort simple que je ne cesse d'écrire ici: la monnaie n'est pas et ne sera jamais l'économie (je fus moins catégorique juste avant, à tort) mais juste le moyen avec lequel celle-ci se construit et se développe.

    P1040694.JPGC'est ce que nombre d'économistes nomment l'économie réelle, l'industrie, les fabriques, l'agriculture et les exploitation minières, liée à l'usage d'énergie et aux échanges marchands, ceci au sein d'état-nation aux frontières semi-poreuses, qui  forme et forge une économie, la monnaie, quelle que soit sa constitution, papier, métal, coquillage, graine de cacaotier, électronique ou n'importe quoi d'autre, sinon, ne représenterait que du rien.

    Ces plans, mis en place en Occident par ces chers grands argentiers de tonton Sam, ne faisant que creuser la plus que crise que nous vivons, ne peut que conduire à notre appauvrissement en tant que peuples consommateurs, ne pouvant qu'amener à ce que les pays producteurs voient leurs créations de richesse ne plus se vendre et dès lors être aussi ruinés, eux dont les travailleurs ont des payes si basses qu'ils ne peuvent acheter qu'une masse réduite de ce qu'ils produisent.

    Et ils auront beau, nos chers débiteurs d'âneries, vouloir à toute fin contrôler une bonne part de l'économie mondiale par l'électronisation de la monnaie que cela ne changera rien à l'affaire: si l'économie réelle s'effondre, ce qui arrive vers nous au grand galop et est déjà présent outre-atlantique

  • Les USA nous menèrent une guerre!

    Cétoine dorée ou Hanneton des roses- Cétonia  Aorata-, coléoptère de la famille des Scarabaeidae.

     

    Bonjour tout le monde,

     

    Avant propos:

    Une amie m'a conseillé de séparer chaque partie de mes textes d'un sous-titre.

    Considérant l'idée bonne parce que rendant mes textes plus lisibles et agréables, je me plie donc à sa proposition.

    Je ne vous propose pas le nom des fleurs mais juste celui des insectes, plus facile àP1060453.JPG dénicher sur le net ou dans mes bouquins.

     

    Préambule:

    Nonobstant cela, il serait vain de vouloir exhorter quelqu'un de ne pas angoisser.

    En revanche, il est, de mon approche, sain de montrer qu'il est nécessaire d'affirmer que, pour notre futur et quand bien même une période difficile plus ou moins longue nous attend, notre situation n'est pas si désespérée que cela.

    Non pas parce qu'il ne faudrait pas que la population se lamente dans le pessimisme et que, dès lors, il faudrait raconter une histoire purement optimiste pour lui remonter le moral.

    Mais bien parce que je pense résolument, que je considère en raison que rien n'est perdu et que tout est à gagner, le principal étant d'être conscient de ce qui nous contraint, mais aussi d'un début de réflexion de nos complications dès lors que cette contrainte, notre domination de l'imperium US, ne sera plus.

    Je vous ai exposé, amis lecteurs, par le passé, la théorie que propose Christian Greiling dans son livre " Le grand jeu" (je donne l'adresse de son blog plus bas) qui se joue à l'international entre la Russie et la Chine d'un coté, les Etats-Unis-d'Amérique de l'autre.

    P1060671.JPGIci il s'agit d'un complément nécessaire pour saisir le fin mot de cette affaire.

    Bonne   lecture.

     

    Une lecture, une révélation, un tournant:

    Ma foi, il est parfois des débuts de lecture qui se relèvent être une révélation et le livre "Le syndrome de l'ortolan" d'Arnaud-Aaron Upinsky, publié en 1997 m'est de ceux-là.

    Ce n'est pas parce qu'il démontre ce que j'ai déjà remarqué tant en politique, en économie qu'en mensonge médiatique et, ce, qu'il le fit bien avant tout le monde..., mais qu'en un court paragraphe il donne un sens cohérent à cet ensemble (page 19 en haut de page):

    ...la France est la cible n° 1 des Etats-Unis, le seul obstacle fondamental à leur domination mondiale sur les esprits.

    La France est le seul état-nation en Occident dont l'autorité historique puisse contester radicalement le droit moral des USA au "leadership" à la domination mondiale (correction personnelle radicale par la traduction du mot).P1060738.JPG

    La seule à pouvoir véritablement mettre en cause  la barbarie abstraite venue du nouveau monde, au nom de ses principes inverses.

    La seule à pouvoir démasquer l'essence totalitaire du modèle réductionniste américain.

    Voilà, le sens est donné de notre réalité multidécennale, nous avons été conquis par un empire lors d'une guerre de la représentation, soit ce qui concerne notre compréhension du monde, de comment anthropologiquement nous nous y considérons, le considérons, le comprenons, nous nous y mouvons, nous y avons notre existence collective et individuelle, soit notre composition de sens, explique l'auteur.

    Mais maintenant les USA se délitent et se fractionnent.

    Le procédé employé fut ce qui est nommé comme étant de la communication et de la pédagogie mais qui n'est toujours que propagande, tromperie perverse et endoctrinement.

    Aussi bien que de ce qui est pompeusement et trompeusement dénommée une réalité virtuelle, informatique, il est vrai, mais aussi publicitaire, propagandiste, par tous les sectateurs impériaux, dont ceux français, pro-unioniste.

    Ensemble qui, en vrai, n'est qu'un fatras de fictions que les médiats (synonyme: P1060409.JPGindirecte), le personnel politique, les puissances de l'état profond (la haute administration) et de l'oligarchie (les omnipotents monétaires) n'ont eu que de cesse de déverser à l'endroit de nous le peuple par lesdits médiats interposés.

    Ceci au propre dépend de tous ceux-là français qui en furent et sont les vecteurs, en cela ce sont des crétins!

    Quand bien même certains se révéleraient d'un bon niveau d'intelligence, intellectuel et/ou culturel: leur américanolâtrie eurolâtre conduit ces euronouilles à pervertir leur propre nature et à progressivement se ruiner tant mentalement qu'économiquement.

    A se jeter dans ce vil et nauséabond caniveau.

    Rien que le terme de réalité virtuelle est trompeur puisque la réalité est, par évidence, c'est pourquoi il ne peut qu'être que cohérent de considérer que ce qui est conçu par l'informatique et/ou est inventé pour toute propagande, est soit fictionnel, dans les jeux ou en géopolitique notamment, soit la représentation de cette réalité biaisée, soit la matérialité d'une publicité politique et/ou économique.

    Soit, et cela ne concerne que ladite informatique dans son aspect merveilleux, cette virtualité permet une perception supérieurement sensorielle du monde, en accroissant les capacités de nos sens, visuel, auditif, du touché, voire de proprioception, mais aussi de nos représentations, de nos échanges et commerces, informationnelles aussi...

    (N'oublions pas que les États-Unis  détiennent presque tous les médiats informatiques, de Windows (prononcez vindovese) à Google (prononcez gogol) jusqu'à  Youtube (tel quel) et Face Book (prononcez fesse bouc ou face boque, dans la mythologie moyenâgeuse, embrasser les fesse du diable, représenté, comme le dieu Pan des grecs anciens, d'un corps de bouc avec un visage humain surmonté de cornes, était le fait des sorciers...).)P1060760.JPG

    Ce que démontre fort bien le tableau de René Magritte sous le titre de "La trahison des images": "Ceci n'est pas une pipe":

    Or et comme il l'affirmait lui-même: « La fameuse pipe, me l’a-t-on assez reprochée ! Et pourtant, pouvez-vous la bourrer ma pipe ? Non, n’est-ce pas, elle n’est qu’une représentation. Donc si j’avais écrit sous mon tableau « ceci est une pipe », j’aurais menti ! »

    Il en est de même des fleurs et insectes dont je décore mon  blog qui, évidemment, ne sont pas réels mais en sont juste les images recueillies par mon appareil photo, transférées ensuite dans mon ordinateur (la machine qui ordonnance les informations grâce aux algorithmes dont elle est le support, ensemble créé par l'Homme) puis dans mon site.

    Certes, Monsieur Upinsky ne semble pas (je n'en suis qu'au début de lecture de cet ouvrage), tel que le fait Monsieur Greiling dans son blog, considérer l'aspect thalassocratique, maritime, de cet imperium, qui le conduit à vouloir corseter la Chine et la Russie, les deux puissances terrestres, pour pouvoir développer son P1060724.JPGpouvoir sur tous les peuples et pays du monde, de tenter de le conserver au moment où son déclin devient patent et irréversible.

     

    Le pourquoi:

    Toutefois, sa volonté de détruire la France par tous les mensonges possibles et imaginables, d'user de tous les mécanismes perfides pour cela, ses raisons profondes, qui sinon ne resterait une quasi énigme, devient, à la lecture de ce court texte, une évidence: la France est le pays qui lui est le plus dangereux!

    (Ce à quoi Monsieur Asselineau ne parle jamais, soit parce qu'il n'en a rien compris, soit parce que, lui aussi, est part trop doctrinalement structuré.)

    Remémorons-nous cette intervention de François Mitterrand peu de temps avant son décès:

    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment.

    Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

    Cette guerre, là encore, n'est pas seulement économique, j'oserais même affirmer que l'économie n'est que l'arbre rachitique qui cache cette immense forêt, le hochet pour amuser les foules.

    Il s'agit plutôt pour les étasuniens, qui se considèrent comme étant le peuple élu, celui ayant une destinée manifeste, dotés du sentiment d'exceptionnalisme sur toute autre nation, de transformer toutes les populations du monde en américain, ou P1060732.JPGalors, le conçoivent-ils ainsi, s'ils luttent contre la puissance US, qu'ils  soient détruits et disparaissent, les exemples en sont nombreux, au Proche-Orient notamment.

     

    Tout ce dont nous devrons réparer en France, un énorme et magnifique travail nous attend:

    Il est vrai qu'en France aucune maison, ni ville, ni village n'a été bombardée, aucune troupe US ne parade dans notre pays, nul n'est fusillé sur place publique, d'aucun n'est emprisonné pour des motifs politiques par une puissance étrangère, mais:

    -notre industrie, nos mines, notre agriculture sont détruites et/ou évaporés;

    -notre science est devenue affligeante, voire évanescente, sinon même fantomatique;

    -des scientifiques, le personnel politique, une partie de la haute administration et de la puissance d'argent, les agents des médiats, voire peut-être bien nombre de militaires et de policiers, de leurs gradés, sont tous puissamment, absolument endoctrinés et, parfois, achetés, qu'il nous faudra remplacer;

    -la population est poussée à l'angoisse, au stress post traumatique, à la violence de l'un contre l'autre et à la paranoïa par tous les moyens, dont celui du masque, j'y reviendrai plus bas qui éloigne les gens les uns des autres-;

    De l'indigénisme par l'intermédiaire, entre tant d'autres, de Mesdames Obono et Traoré, de Monsieur Mélenchon et des adhérents et cadres de FI, du RN, du REM, de EELV, de LR, ainsi que des journalistes officiels que des activistes islamistes et de bien d'autres-;

  • Aphorismes!

    Je vous renvoie, pour ceux qui ne les ont pas lu, mes quatre séries d'aphorismes auxquels je n'ai apporté aucune modification hormis cet avant-propos.

    La situation politique actuelle semble évoluer à grande vitesse, je n'en ferais état que quand celle-ci se sera déterminé d'une manière ou d'une autre.

    Mon seul but ici est juste de faire comprendre à mes lecteurs que la ronde du monde n'est pas telle que nous pourrions croire, quand bien même ferais-je parfois erreur, ce que j'ai déjà exprimé part ailleurs.

    Les temps qui viennent peuvent nous entraîner vers les passions collectives, seule la conscience que nous en avons peut nous permettre d'agir en toute clarté du choix.

    L'esprit humain moderne est ainsi fait que la partie de nous-même la plus profonde est si tant oubliée qu'elle peut nous conduire à l'action et à la réflexion, sans même que nous nous en rendions compte, ne faisant dès lors que de justifier ce que nous faisons et pensons, sans même que nous puissions saisir les raisons desdites actions et réflexions.

    Le texte qui suit, enfin normalement, traitera du fait que, adultes, nous ne sommes pas des enfants vivant dans le pays de Jamais-Jamais de Peter Pan, Pan étant la divinité archaïque des grecs anciens dont la flûte est la représentation instrumentale la plus ancienne qu'il soit, retrouvé par des archéologues en os.

    En attendant ce nouveau texte,P1010825.JPG je vous représente mes aphorismes publiés en 2014, puis en Septembre 2018, le dernier en date, le quatrième, ayant été produit en 2019.

     

     


    L'obscurantisme, "état d'esprit réfractaire à la raison et au progrès" comme la défini Monsieur Grou, est le plus grand danger que nous nous devons de vaincre, le plus grand parce qu'il se loge au fin fond de tous les esprits, il s'y est incrusté et, ce, dans toutes les strates de l'échelle sociale, c'est lui qui peut nous mener à tous les cataclysmes (la cause en est ce brouillard conceptuel provenant des pervers narcissique qui nous dirigent).

    L'histoire ne donne que rarement des leçons, quand elle le fait personne n'écoute, ensuite tout le monde a oublié.

    Un mensonge répété fini toujours par être cru par le menteur lui-même, c’est le piège du mensonge d’état.

    Le contrôle des citoyens coûte cher quelque soit les moyens employés, c’est pourquoi toutes dictatures finissent toujours par s’effondrer, ruinées.

    Il y a un pas entre une idéologie et son suivit dogmatique, le principe de réalité rappelle toujours à l’ordre le dirigeant ou le renverse.P1020603.JPG

    Les magistrales avancées technologiques actuelles font oublier que tous systèmes trop complexes (et parfois simples) deviennent sensibles aux conditions initiales, c’est à dire chaotiques, du chaos déterministe, vouloir faire contrôle de la population grâce à l’informatique, quelque soit la puissance de calcul, rendra ce contrôle impuissant: un facteur crucial sera toujours oublié, ou ignoré.

    L'illusion totalitaire c'est de croire pouvoir tout contrôler, cela ne dure qu'un temps, contrôler tout le temps épuise et, progressivement, des espaces d'éventualités se libèrent, puis de possibilités, de faisabilités, enfin le peuple s'émancipe et chasse cette caste éreintée.

    Ne pas confondre technologie, science appliquée, science de la recherche (on peut ne rien trouver) et science fondamentale, c’est cette dernière qui nous manque parce que c’est essentiellement elle qui répond aux paradoxes, et les paradoxes font légions aujourd’hui, surtout en science.

    La réflexion en science politique est le fait de philosophes, qu'en est-il de la philosophie et de la science?

    Croire que nous sommes arrivés à la limite ultime de nos capacités de découvertes c’est être sûr qu’aujourd’hui plus rien ne peut évoluer, or tout, naturellement, P1020045.JPGévolue, même nos croyances, beau paradoxe, non?

    Un paradoxe est une vérité en devenir.

    Une société dominée par les femmes est de même nature qu’une société dominée par les hommes, violente, quand cette domination féminine ne se fait que pour la base de la société et non pas pour son élite c'est un mensonge et une manipulation, dès lors celle-ci ne peut que revenir en arrière parce que ce n’était qu’un moyen de contrôle.

    Nier les différences physiques entre l'homme et la femme est stupide, nier  les différences psychologiques entre l'homme et la femme, bien qu'à la mode, est aussi stupide, nier que l'intelligence est asexués est encore stupide, c'est là que se trouve le seul ferment pour une égalité homme-femme mais il est de taille.

    La domination de l'homme sur la femme ou la domination de la femme sur l'homme rend toute société instable et violente en raison de la frustration que cela induit chez la femme ou l'homme, mais l'égalité homme-femme générera, avec le temps, une spécialisation sexuée des métiers.

    Toute hiérarchisation est comme une échelle quasiment infinie, il y a toujours des barreaux au-dessus et des barreaux en-dessous, l'égalité des droits c'est bien, cela empêche, par la loi, que le malfaisant n'écrase le plus faible, quand le droit ne remplit plus cette fonction c'est l'un des signes des dysfonctionnements sociaux et de l'affaiblissement de la puissance publique, la crise en signera son rétablissement ou l’éclatement du pouvoir en place.P1020193.JPG

    Toutes dominations emploient trois subterfuges sous des formes parfois subtiles, parfois vulgaires:

    -La féminisation de l'homme;

    -L'infantilisation de l'homme et de la femme;

    -L'animalisation et ou la chosification de l'homme, de la femme et de l'enfant.

    Quand on y songe, la publicité infantilise souvent et les extrêmes droites animalisent, seuls les enfants croient en la dualité du bien et du mal, les adultes, non.

    Une morale trop rigide rend pervers parce qu’il n’est pas possible d’obéir à tous les préceptes puisque ne pas s’y plier est un péché et s’y plier part trop empêche l’esprit de s’élever, le frustre, ça s’appelle une double contrainte, là inconsciente.

    La recherche d’harmonie des contraires et l’inter-contrôle, ne serait-ce donc pas là la solution plutôt que de croire en la toute puissance d’une main invisible, invisible ou irréelle?

    Prendre un outil, l’informatique en exemple, pour plus qu’il n'est, n’est-ce pas être animiste?

    En politique, tout manipulateur l'est parce qu'il est manipulable, tout manipulateur P1020088.JPGse devrait de se demandé par qui il est manipulé et, s'il le sait, si celui qui le manipule n'est pas manipulé lui-même et par qui, parce que quand la situation aura changé, ce sera toujours ceux de ces manipulateurs qui sont au bas de l'échelle qui subiront les foudres de leurs anciennes victimes, ce ne sont que des fusibles facilement remplaçables.

    Un pouvoir est comme un fruit, il ne tombe que quand il est mûr.

    Tout pouvoir s'adosse aux savoirs, lorsque le pouvoir est ignorant ou s'est part trop contenté de la spécialité de l'air du temps il sera remplacé quand l'époque le nécessitera.

    Quand un pouvoir politique n'a plus de moyen de décision et d'action alors, pour exister, il fait n'importe quoi, comme une poule, il pond, quel est le pire des tourments que d'avoir le sentiment de ne servir à rien?

    Tout extrémiste oublie souvent, mais pas toujours, qu'il y aura éternellement plus extrémiste que lui et que cet extrémiste sera à jamais son seul et véritable ennemi, c'est pourquoi l'histoire est ponctué de petits meurtres entre amis de mêmes familles.

    C'est par amour de son humanité que l'extrémiste tue, du-moins le dit-il.

    Des médiats, ce n'est jamais ce qu'il s'y dit qui importe mais ce qui ne s'y dit pas, ou si peu, là est la réelle information.

    Les maffias ne font jamais que ce que font bien d'autres, de l'argent, avec, peut-être, un petit peu plus de violence.

    Un accord entre des états ne vaut que ce qu'il vaut, celui de l'intérêt des états,P1020038.JPG lorsque cet intérêt n'y est plus, même pour un seul de ces états, alors l'accord n'a plus de raison d'être, même pour un seul de ces états.

    Pour assoir sa domination il est toujours possible pour un pouvoir de désigner un bouc émissaire, le montrer ou même le faire venir, mais cela signe tragiquement sa faiblesse.

    Pour lutter contre une opposition puissante, un pouvoir affaibli peut avoir la tentation d'aider au développement d'une autre opposition, minoritaire mais plus immodérée, jusqu'à ce que cette nouvelle opposition devienne plus dangereuse que la précédente ou prenne le pouvoir.

    Une idéologie est comme une chemise, quand elle est vieillissante il ne sert à rien de la rapiécer, sauf à vivre en haillons il faut la remplacer, mais cela coûte.

    Il est sagesse, pour un pouvoir politique, de se plier aux désidératas d'une autre puissance plus puissante que lui et d'oublier le peuple, mais lorsque cette puissance s'atténue, il est folie de se plier encore à ses exigences parce que, à ce moment là, le peuple aura le dernier mot.

    Un pays est comme un navire, plus il est petit, plus rapide pourra se faire un P1020176.JPGchangement de cap.

    La violence d'un pouvoir montre toujours sa faiblesse, quelle que puisse être cette violence, quel que puisse être ce pouvoir.

    Il est dit que: "quand le sage montre la Lune l'imbécile regarde le doigt"; j'y rajoute: "quand le manipulateur montre la Lune il est bon de se demander pourquoi".

    Il est normal que dans les hautes fonctions politiques il y ait des silences et des mensonges, en revanche lorsque ces hautes fonctions politiques se mettent à se justifier, alors l'heure est grave.

    Un pouvoir n'a de limite que celle que le peuple lui confère, quel que soit ce pouvoir, mais encore faut-il lui donner à temps ses limites.

    Un pouvoir sans limitation est toujours voué à sa disparition en entrainant à sa suite tout ce qui est sous sa domination.

    Un pouvoir est toujours collectif, n'est que relatif et en vrai limité, il ne concerne pas seulement que la politique, loin de là, bien qu'elle soit la plus puissante, ainsi il est de ces pouvoirs qui sont ignorés par ceux-là même qui les détiennent.

    Pouvoir veut dire pouvoir, pas nécessairement intelligence, la sottise fit plus pour la disparition des empires que tout autre chose.

    Il n'existe plus, pour l'instant, de parti de gauche, ni de droite d'ailleurs.

    La gauche d'aujourd'hui est simplement républicain-démocrate mais il faut P1020430.JPGmaintenant définir ce que c'est.

    En temps de crise il y a deux choix, soit s'obstiner dans ce qui fut sa cause, le plus facile, soit oser l'inconnu de la nouveauté, le plus difficile, notre condition humaine nous contraint souvent à la paresse, elle n'est jamais une solution mais elle paraît tellement l'être.

    Une crise est toujours le résultat d'un aveuglement, les petits arrangement avec les principes rendent aveugle et les petits arrangements s'additionnent aux petits arrangements, infiniment.

    Ce n'est pas tant le moment de la survenue d'une crise qui est grave mais sa suite.

    Ô ces braves gens déclarant n'avoir pas vu survenir la crise de 2008, pourtant ils furent prévenus, parfois par des savants renommés, mais ils n'écoutèrent, hormis eux-mêmes, que les sirènes leur contant que les récits délicieux de la suave béatitude de leurs géniales décisions, ceux qui disaient que tout allait mal gênaient cette transcendance.

    C'est étrange, ce seraient les mêmes, imbéciles, qui conduisent leurs propres économies, et les nôtres, à la ruine et seraient, dans le même temps, des génies fomentant des plans réussis de manipulations complexes, seraient-ce des crétins géniaux ou de géniaux crétins?

    Nos élus détestent les crises mais font tout pour nous y conduire.

    Lors d'une crise quand l'homme politique en parle peu c'est que la situation n'est pas trop grave, quand il dit que la crise est derrière nous c'est que la situation est grave, quand il n'en fait pas mention c'est que la situation est très grave, mais si P1020246.JPGl'homme politique confirme l'existence de la crise c'est que la situation est désespérée.

    L'ennui des crises ce n'est pas tant les problèmes qu'elles posent que la difficulté d'y trouver des réponses efficaces.

    Considérer l'argent comme un bien, quelle drôle d'affaire, non, il est la représentation d'un bien potentiel, nuance.

    La gouvernance européenne fait toutes les erreurs possibles et imaginables, à croire qu'elle n'aime pas l'Union-Européenne.

  • Début de réflexion sur les leçon de la pandémie au COVID-19.

    Parce que nos sociétés deviennent autant complexes que fragiles, étant entendu que complexité et fragilité sociale pourraient ne pas aller de paire, nous ne pouvons plus nous permettre d'élire des imbéciles à la tête de nos états.

    Nous avons tous une responsabilité collective, de fait, en France, d'avoir élu ces équipes incompétentes qui, depuis des décennies, de GOPE en GOPE, par vile, obtuse et flemmarde obéissance à l'Union-européenne, ont ruiné notre pays, détruit nos infrastructures, déstabilisé gravement l'état, désindustrialise la nation, appauvrit la population, toute la population, et affadit ce qui fait la politique, la république, la chose publique.

    Parce que nous sommes tous responsables d'avoir écouté sans cesse des médiats dogmatiques et aux ordres qui n'ont que de cesse que de nous plonger dans l'angoisse, la seule façon pour eux de conserver leur pouvoir sur nous, en désignant nos amis comme étant nos ennemis, la Russie, et nos ennemis comme étant nos amis, l'Allemagne et l'administration bruxelloise, Bruxelles prenant des relents de laP1020930.JPG Vichy d'antan.

    Mais aussi en nous déversant de fausses informations créant inquiétude et tourment, à l'exemple de ce qu'il se raconte d'un réchauffement de l’atmosphère dû aux 0,5 % de CO2 dans l'air, je pense que nos descendants se foutront de nos gueules.

    (Je vous conseillerais d'aller y voir cette vidéo de François Asselineau qui, bien que partisane, mais qui ne le serait pas au sujet de l'UE, n'en est pas moins informative, et je suis sûr que des professionnels des questions juridiques et monétaires, après quelques recherches, n'y trouverons rien à en redire, quel que soit leur approche politique.

    Vous y comprendrez que l'annonce faite par Bruno Lemaire, notre censément ministre de l'économie, d'un déblocage de 500 milliards d'euros par l'UE, n'est que la poudre aux yeux (bien que j'y préfère le terme de miroir aux alouettes, vieille réminiscence de mes lectures de BD enfant: Zor et Mlouf contre 333, celui qui connait ça soit à plus de 60 ans et lisait Vaillant, l'ancêtre de Pif Gadget, soit est un rare vrai fana de BD).

    il fallait que l'union ponde un truc qui ne recevrait pas un veto de l'Allemagne et de la Hollande, d'où cette mouture tarabiscotée qui ne fera que renforcer l'opinion publique, surtout italienne et de plus en plus française, que, définitivement, ladite union ne sert à rien qu'à ruiner les peuples européens et à empêcher les états de conduire leur propre P1010844.JPGpolitique.)

    Prenons enfin les leçons de la chose: nous nous devons de nous éloigner définitivement d'une union débilitante qui, d'avoir été une créature impériale des États-Unis-d'Amérique, n'en devient pas moins celle d'une Germanie y prenant le pouvoir au fur et à mesure que la thalassocratie outre-atlantique s'affaiblie.

    Cela fait des siècle qu'elle nous emmerde, l'Allemagne, disons-lui au-revoir et laissons là à ses rêves infantiles de toute puissance, qu'elle s'y épuise toute seule, comme une grande, et tournons  nous résolument vers le monde, l'UE tendant à nous en isoler.

    Quittons aussi l'OTAN qui, de guerre en guerre, mène nos troupes, aux effectifs de plus en plus réduits et aux armements vieillissant, dans des aventures dont nous n'avons que faire.

    Et quelle catastrophe cela nous coûterait-il de retrouver notre indépendance au jour où nous nous apercevons, en Italie entre-autre, qu'aucune promesse tenue par les promoteurs unionistes ne sont valide?

    Certes, les premiers temps seront compliqués, il nous faudra réindustrialiser notre nation, retendre un tissu agricole convenable, rouvrir des mines, refaire une monnaie, un nouveau franc, recomposer notre administration désorganisée par les olibrius aux commandes, réparer nos infrastructures...

    Mais qu'est-il préférable, laisser ces crétins d'unioniste, ces demis-fascistes, tous partis confondus, désagréger la France jusqu'à ce que nous devenions un peuple enP1020251.JPG voie de développement, ou partir de ce machin inutile, destructeur et dangereux, retrousser nos manches, fermer nos frontières comme le font les suisses et ne plus jamais laisser quiconque nous dicter nos orientations politiques?

    REM, PS, LR, EELV, PCF (c'est ça le pire)... ne seraient-ils pas tous d'un même combat: soutenir et obéir à l'Union-européenne en toutes choses, même aux pires, par idéologie pure, par opportunisme, par dogmatisme niais?

    Sans jamais, au grand jamais oser faire la moindre référence à l'union et de nos obligations d'y obéir, parce que sans elle ils ne seraient plus rien qu'une ombre fantomatique, ne deviendraient plus que quelques mots dans les livres d'histoire, disparaîtraient pour toujours de la scène politique.

    Eux et leurs agents propagandistes des médiats officiels, audio, télés et papiers, ne peuvent faire que mentir, comment pourraient-ils faire autrement pour se justifier de leurs manques, autant d'intelligence, de jugeote, de vertu que de caractère?

    Nous n'avons plus que des êtres falots dans ces médiats, sur les bancs de l'Assemblée Nationale et au pouvoir exécutif, la preuve en est devenue flagrante depuis le début du mouvement des gilettistes, évidente depuis le début de la pandémie mondiale au coronavirus.

    P1020775.JPGParce qu'il faut être bête et méchant pour obéir à l'union, les autres de nos élus, les plus subtils et perspicaces, s'étant réfugié dans les communes, départements et régions.

    Ces bêtas sont tous, ou presque, devenus des macro-lepennistes!

     

    Il nous faut donc chasser cette caste éreintée, chasser notre état profond, l'oligarchie strato-financière, cette haute administration à la morale évanescente, dont Attali, leur chef en pensée, ce vieillard qui disait, il y a encore quelques années, qu'il serait bien que les sociétés éradiquent leurs vieillards, cet homme aux idées folles qui nous conduisit à toutes les perditions, n'est plus devenu, lui aussi, que l'ombre de lui-même.

    La France est une gérontocratie, le gouvernement des vieillard, sinon du corps, du-moins d'esprit.

    Personnellement, comme j'ai pu le raconter part ailleurs, je suis adhérent et vote, dès lors d'évidence, pour l'Union Populaire Républicaine, que les journalistes cornichons dit facho quand, rarement, ils parlent de lui, mais qu'importe.

    Il y a de forte probabilité que l'union se délitera d'elle-même, d'un coup, en surprenant tout le monde, et tel il en fut de la troisième république en ses débuts, il y aura une recomposition politique qui se fera d'urgence, tout comme il en sera d'ailleurs de celle d'un tissu industriel, agricole et minier.

    Ceci sans compter un nombre inconnu de gens qui, en raison même de cetteP1030461.JPG disparition, pourrait fort bien souffrir d'un stress post-traumatique pour certains violent, ce qui est déjà visible de par des réactions excessives et injurieuses de quelques commentateurs et autres experts d'opérette.

    Tout comme il est possible de l'observer de la part de membres de la bande à croncron.

    Cela en réaction directe à l'objective et absolue faiblesse de l'union face au vilain virus, doublée des insuffisances tangibles du gouvernement étasunien au-devant des mêmes agressions virales.

    Monsieur Trump ayant, sûrement avec raison, beaucoup plus peur de la crise économique qui arrive, pouvant se révéler bien plus meurtrière que de cette pandémie au coronavirus, ad minima aux USA (l'épidémie d'obésité qui y sévit pourrait bien aussi s'y révéler désastreuse et, ce, sur ces deux tableaux).

     

    En ces temps de confinement et puisque personne ne peut véritablement dire comment tout cela peut évoluer en ce moment, je conseillerais, aux partis politiques sérieux, aux mairie si possible, ainsi qu'aux groupes de gens plus ou moins formels au sein d'associations ou de cercle de vidéophiles traitant des informations notamment, de réunir quatre équipes complémentaires échangeant continuellement:

    -La première s'occupant de formaliser les différents scenarii du probable au possible qui pourraient avoir lieu;

    P1030187.JPG-La seconde ayant pour tâche de rassembler le plus d'informations possible tant à l'échelle nationale qu'internationale quelle fournirait à la première;

    -La troisième devant d'y apporter des réponses au plus juste de ce qu'il faudrait faire ainsi que de quelles décisions prendre au regard de ce qui sera rapporté des deux équipes  précédentes;

    -La quatrième, enfin, sera là pour explorer les éventualités les plus surprenantes, ceci affin de ce que personne ne puisse se retrouver déconcerté par quelque événement que ce soit, sachant qu'en cela une nouvelle circonstance, non envisagé, peut très bien survenir à tout moment.

    Les deux points forts, en cela, de l'UPR, réside tout autant des qualités professionnelles multiforme que recèle ce parti politique que de l'esprit indépendant, de libre penseur de ceux qui le compose puisque, pour nombre d'entre-eux, ils doivent se confronter aux jugements de valeur de leurs proches et de leur milieu, voire parfois, ce que j'espère rarement, à un rejet, en raison de leur adhésion à icelui.

    Songez simplement au fait que Monsieur Asselineau connaît parfaitement les rouage de l'administration française et que Monsieur Brousseau est l'un de ceux qui, au monde, comprend en la façon la plus fine la nature de la monnaie, ceci au moment où, de leur hyper-production, leur grande majorité perd de leur valeur au même rythme que de leur dite production.P1030139.JPG

     

    Je ne saurait clore ce billet sans aborder le registre du développement décisionnel de l'équipe dirigeante de la France, dite la bande à croncron.

    Ses acteurs à la petite tête tendent à s'installer dans un mécanisme rassurant d'une sorte de routine confortable où, à leur sens, il ne suffit, maintenant, que de poursuivre la marche à suivre pour réduire la pandémie de COVID-19, puis, ensuite, une fois que cette affaire sera résolue, de continuer la même politique qu'auparavant.

    Tous étant dans l'incapacité de pouvoir conceptualiser les événements futurs, comme j'ai pu l'expliquer en des billets précédents.

    Qu'il arrive n'importe quoi, quoi que ce soit de nouveau et ils seront pris à contre-pied et, là, leur panique sera plus intense encore que précédemment.

    Or, cette affaire laissera d'importantes traces de toutes sortes et, comme il se dit dans les médiats, pour une fois avec raison, le monde, la France s'en sortira différente de ce qu'elle fut avant, nécessairement.

    Comment leur faire confiance quand, de l'hypocrisie se croise la pauvre sottise, Madame Ndiaye réussissant, à l'image de son chef, l’exploit de les réunir, ce qui, P1020873.JPGpour ses confrères, doit être considéré comme une qualité.

    De cette vive incapacité foncière qu'ils nous démontrèrent dès le début de cette crise sanitaire, ce qu'ils remplacèrent par un infini déversement verbeux n'ayant de sens que d'essayer de se justifier de leur incompétence outrancière, nous ne pouvons qu'être de bon droit de considérer qu'il leur sera  de plus, dans l'impossibilité la plus entière de pouvoir en gérer une autre, de crise, celle-là économique et financière.

    Que nous en soyons conscient dès maintenant nous permettant de nous en prémunir un minimum en nous y préparant par quelques réserves de vivres, produit d'entretien et soin du corps, quelques argents plus de quoi faire un peu de troc.

     

    Enfin, en achèvement de ce billet, je vous propose deux sujets plus psychologiques, voire pour le premier, métaphysique, dont la trame centrale est une forme d'ennui inconscient provenant du tréfonds de notre âme.

    J'émets l'hypothèse, qui ne pourra qu'être controversé, que j'avais déjà déposé dans mon blog, que notre espèce, qui est la résultante de l'évolution de la vie datant de milliards d'années sur terre, c'étant v

  • Fiction 1) La ruine

     

    « Quand pars-tu ?

    -Dans trente minutes je vais à l'aéroport et l'avion décollera à six heure, ce soir ce sera le dernier, après l'aéroport sera fermé.

    -J'en ai parlé avec le général Black, il va y faire son cantonnement et nous utiliserons les surfaces restantes pour des cultures après avoir dépolluer le site.

    -Bonne idée. »

    Les deux hommes, chacun un grand mug à la main remplit d'un liquide chaud se voulant café, se tenaient face à face, assis dans un petit laboratoire de l'université encombré de matériels épars en plus ou moins bon état. La fatigue se lisait sur les visages.

    « Merci, Alexandre, pour l'escorte.

    -Non, c'est moi, Albert, qui te remercie, c'est nous tous qui te remercions, sans toi je ne sais pas ce que nous aurions fait et puis c'est le général qui nous a confié ces hommes. Plus aucune route n'est sûre, des militaires armés sont aujourd'hui le seul passe-port efficace. Je suis épuisé, ça fait six mois que je ne dors pas suffisamment », dit-il se frottant les yeux.

    « Comme nous tous, tu te rends compte du travail que nous avons accomplit, en six mois, après l'effondrement du dollar.

    -C'est vrai, et revenir à des techniques anciennes pour que nous puissions vivre en autarcie était de toi, il nous a fallu trouver à la bibliothèque les livres traitant de ces vieilles technologies, retrouver les gestes anciens, regardes mes mains, elles sont caleuses comme jamais...

    -Oh, les miennes n'ont pas bonne mine non plus, regarde » dit-il en lui montrant ses paumes abimées par les travaux physiques, « d'un autre coté ça a fait fondre toute ma graisse, je ne peux plus mettre mes pantalons, ils sont beaucoup trop large, au moins à quelque chose malheur est bon, j'ai retrouvé ma forme.

    -La même chose pour moi, j'ai l'impression de flotter dans mes chemises. Au fait, tu sais combien nous sommes de professeurs restant à l'université, j'ai fait le compte hier, nous ne sommes plus qu'une vingtaine, les autres sont parti progressivement.

    -J'espère que je serais le dernier, tu te souviens de Bob ? Il est parti le premier en même temps que Margarette, il y a cinq mois, il faut dire qu'en cette période les rues n'étaient déjà plus sûr et elle avait peur pour les enfants.

    -Elle a eu raison de partir, en France je crois ? Où travaille-t-elle ?

    -Comme elle est française, elle a pu trouver, en peu de temps, un bon poste dans une université de Bordeaux ainsi qu'un logement, elle m'en a aussi réservé un dans la même faculté, mais nous avons de plus en plus de mal pour nous joindre, le téléphone comme internet fonctionne de moins en moins bien, elle s'inquiète pour moi...

    -Je la comprends, comme tout le reste, ce n'est même plus la peine d'écrire une lettre, la poste ne marche plus. J'ai réussi à joindre le professeur liethmann au téléphone, ça n'a duré que vingt secondes, j'ai fini par le joindre par notre radio onde-courte, il va bien, lui et son équipe ont sécurisé leur centrale nucléaire.

    -Voilà un problème en moins. »

    Un long silence s'établit entre les deux hommes, aucun n'osant croiser le regard de l'autre, sur un mur un grand tableau noir était recouvert d'équations à moitié effacées comme les dernières traces d'une ère finissante.

    Albert repris :

    « Cela m'ennuie de vous lâcher comme ça...

    -Tu as fait ta part, Albert... »

    Le silence retomba, un silence triste, lourd de regret, de fatigue et d'amertume.

    « Ta fabrique de tuile et de brique en torchis fonctionne à plein régime, nous allons pouvoir bâtir des logements et des fermes hydroponiques, tu te représente, devoir revenir au torchis, ici, aux U.S.A., au vingt et unième siècle...

    -Que veux-tu, le pays est ruiné, je t'ai laissé quelques idées dans ce dossier, là... », il désignât une chaise juste à l'entrée de la pièce où, il y peu, en entrant, il y avait déposé le classeur, « j'y ai jeté toutes sortes d'idées de culture et d'élevage hors sol, tiens, j'y ai mis aussi une ébauche de billet de banque ainsi que deux élèves en art plastique excellents graveurs que je te conseille, et puis tout un tas d'autre choses...

    -Je te fais confiance, tu as dû y travailler toute la nuit, non ?

    -Oui, tu y trouveras également quelques vues pour une conscription de tes étudiants et des jeunes de la ville qui le souhaitent, j'y propose service militaire contre études gratuite.

    -J'étudierais tout ça plus tard mais je crois qu'il va falloir que tu partes.

    -En effet. »

    Tous deux se levèrent et se serrèrent la main sans mot dire, Albert sortit puis monta dans le 4x4 d'où l'attendaient quatre soldats solidement armés.

    Au moment où le véhicule démarrait, Albert cria à l'adresse de son ami :

    « N'oublie pas de cultiver du tabac, fais tes cigarettes, il te faut éviter à tout prix les commerces prohibés. »

    Puis le véhicule fonça vers l'aéroport.

    THEURIC

  • Fiction 6) Le retraité

     

    Le vieille homme entra sans même préalablement frapper à la porte et vint saluer le quinquagénaire assis derrière le bureau encombré de dossiers épars se trouvant devant lui:

    « Bonjour André, » lui dit-il avec toujours la même voix de stentor. Il lui tendit la main par-dessus le meuble « Encore besoin d'un vieillard comme moi et devoir me sortir de la naphtaline de la retraite ? »

    L'autre homme, se levant presque brutalement, lui serra la main avec un air discret de déférence envers son vis-à-vis, seule personne produisant, chez lui, une réaction d'un tel respect :

    « Bonjour monsieur Duhauchamp, vous n'êtes pas le seul à être sorti de la naphtaline, je fus moi-même placé près de dix ans dans un splendide placard et n'en suis sorti que voilà peu, mais je vous en prie, asseyez-vous, » dit-il en désignant le siège se trouvant devant lui.

    Ils s'installèrent tous deux.

    « Alors, » demanda le patriarche, « que me vaut ces joyeuses retrouvailles, l'état se serait-il dans de telles préoccupations qu'il doive ainsi faire appel à la vieille barbe que je suis ? » Il regarda le bureau, « à ce que je vois, tu es toujours autant désordonné !

    -C'est là l'un de mes petits défauts, mais, rassurez-vous, je m'y retrouve toujours...

    -Quant tu étais sous mon autorité, cela n'a cessé de me causer irritation et ébahissement : que tu puisses t'y distinguer dans ce capharnaüm me reste un mystère, enfin, j'imagine que ce n'est pas pour discuter de ton manque de rangement que tu m'as demandé de venir ici ?

    -Non, c'est pour vous demander de reprendre du service.

    -Expliques-toi !

    -Depuis que les bourses et les monnaies se sont effondrées les pays émergents ont quasiment tous nationalisé les entreprises qui sont sur leur sol faisant fuir les entrepreneurs installés là-bas...

    -Ça, jeune homme, ce n'est même plus de notoriété publique, c'est de l'évidence.

    -Il est vrai, le retour des industriels en Europe fait la une de tous les médiats, c'est justement pour cela que je vous ai invité, mais permettez-moi, avant tout, de vous en expliquer les raisons : En plus d'être devant un cruel manque de matières premières et de produits manufacturés...

    -Ainsi que de nourriture, aujourd'hui les obèses ont disparu, je bois de l'orge grillé comme substitut au café du petit déjeuné et le chocolat est devenu introuvable.

    -Vous avez raison, à un point que vous ne vous imaginez pas, nous comptons même établir des tickets de rationnement, l'agriculture européenne suffit à peine, nous devons limiter tout gaspillage.

    -Mazette ! » L'ancien fit une brève pause, « je m'attendais bien à ce que nous soyons sur la paille, le néo-libéralisme ne pouvant, à terme, que lessiver l'Europe, mais que nous soyons contraint de revenir à des extrémités de temps de guerre me laisse tout de même pantois.

    -Plus encore, nous manquons de personnels formés et d'ouvriers qualifiés, d'ingénieurs, de techniciens, ceux qui le sont, sont déjà embauchés et les entreprises ne peuvent pas se passer d'eux, sans compter que d'avoir abaissé les barrières douanières à fait exploser le nombre de création de P.M.E et de P.M.I.. Bien des professionnels sont partis à la retraite, les sidérurgistes, les mineurs, les tourneurs fraiseurs, les soudeurs, même les paysans, tous ces métiers et beaucoup d'autres ne sont plus représentés que par de rares spécialistes qui ont dès lors trouvé un emploi, et bien payé, je vous prie de me croire. Nous risquons de rétablir le service militaire et nous manquons de personnels pour les encadrer, ont en trouve beaucoup, là aussi, chez les retraités. Les deux dernières décennies ont été passées à former des comptables, des responsables des ressources humaines et des commerciaux à tour de bras mais quasiment plus de manuels et bien peu d'intellectuels, pas suffisamment en tout cas, sauf dans le bâtiment et avec la ruine des monnaies et des bourses, le bâtiment, comme vous le savez, à suivit.

    -Si je te suis bien, il faut former autant d'ingénieurs pour construire des hauts-fourneaux et creuser des puits de mines que des sidérurgistes et des mineurs ? Mais moi, que viens-je faire dans tout cela ? Je ne pense pas que ce soit pour me faire un discourt sur le manque de formation de l'ouvrier et du cadre supérieur que tu m'as demandé de sortir de chez moi dans cette bouillasse de neige fondue !

    -Évidemment que non, je suis conseillé auprès du ministre du redressement productif...

    -Dénomination oiseuse, ridicule et joliment pompeuse qui a remplacée ministre de l'industrie, comme si les seuls mots et même les mots seuls suffisaient pour toute action !

    -En cela, vous n'avez pas tord. Donc, en tant que conseillé je suis chargé de la formation professionnelle. Or ce sont les retraités qui détiennent tout le savoir faire dont nous aurions besoin mais je suis devant un mur de génération et j'avoue que je ne sais trop comment faire avec les anciens.

    -Ô, tu sais, un vieux est pareil qu'un jeune mais en plus fragile.

    -C'est cette fragilité là qui fait ma difficulté, en fait ce que je vous demanderais ce serait de me conseiller pour tout ce qui concerne les personnes de votre génération.

    -Moyennant rétribution.

    -Cela va de soit.

    -Je deviendrais, en quelque sorte, le conseillé du conseillé. »

    Tous deux de sourire.

    « Pourrais-je vous inviter au restaurant ? J'en connais un excellant pas bien loin et cela me ferais plaisir de vous y inviter, nous en profiterions pour discuter plus avant de ce que j'attendrais de vous.

    -C'est avec joie que j'accepte ton invitation. »


    THEURIC

  • idée n°2: de l'Ennui

          Cette leçon n'a pas pour but de discuter de ce petit ennui du tout les jours venant de ce que, à un moment, en un lieu donné, nous ne trouvions rien à faire ni à penser qui ne nous satisfât.

    L'Ennui dont il est question, ici, est ce sentiment d'insatisfaction conscient et/ou inconscient qu'éprouve celui qui ne peut exprimer, assouvir ce vers quoi ses capacités, ses talents, ses facultés le susciteraient.

    Certes, un désordre ou un manque affectif peut conduire à de telles carences mais les pressions collectives aux interdits ainsi que la commune opinion d'un achèvement, d'un parachèvement de tous savoirs, découvertes et créations (ce que nous vivons actuellement) mènent, tout autant, à ce travers.

    Ivresses des dérobades, des tribulations, des calamités recherchées, des drogues et des alcools, des violences sont le lot  de l'état de manque (manque de soi-même) auquel conduit l'Ennui.

    Il n'est de solution que dans la confiance en soi et questionnement des vérités établies.

    Il y a-t-il plus grand plaisir intellectuel que de passer au crible les dogmes, sentences, certitudes actuels, qu'ils viennent des orthodoxies officielles ou des convictions informelles?

    Ainsi de ce fameux réchauffement climatique: nombres d'écologistes et de climatologues nous mettent en garde contre le risque de ce dérèglement atmosphérique dû aux gaz à effet de serre alors que des physiciens craignent un refroidissement de cette même atmosphère en raison d'une baisse d'énergie irradiée par notre soleil.

    Voilà, pour moi, à tout point de vue, un sujet, au centre d'un débat, digne d'intérêt.

    A chacun son chemin, mais il est domage que beaucoup de mes contemporains souffrent de se penser enfermés entre ces remâchements et ces renoncements.

    THEURIC

  • Suite au texte précédent, je renouvelle mes conseils.

    Certes, le pauvre sir qu'est Macron ou la prêtresse de Poutine, la mère Le Pen, sera sûrement élu, mais basta, le raz de marrée monétaire balaiera toute cette fange oligarchique par la ruine universelle vers laquelle cela nous conduit.

    Alors, ayez à l'esprit qu'au-delà de ces élections, importantes bien sûr, d'où mon texte précédent que vous devriez lire, nous nous devons de nous préserver de cette déferlante monétaire.

    P1000747 - Copie.JPGC'est pourquoi je copie-colle une série de conseils que je vous avais préalablement servi.

    les voici:

     

    Faites donc des réserves, ayant moi-même compté au minimum:

    -quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les assurances, il vous faudra être prudent);

    -si vous avez des économies dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, l'une peu disparaître mais pas l'autre;

    -trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);

    -faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage de printemps, semez  des tomates par exemple, pour avoirP1000816.JPG votre récolte au plus tôt;

    -ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;

    -comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;

    -ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin,  de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;

    P1000749.JPG-le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;

    -commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;

    -conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement d'internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;

    -dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autantP1000886.JPG les pénuries que les risques de désordres et débordements.

    C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.

    Je vous encourage à agir au plus vite, ces événements pouvant survenir à n'importe quel instant, demain comme dans un mois, mais probablement moins d'échelle d'une année, bien que le système économique globalisé montre, depuis trois ans au moins, d'incroyables et dangereuses capacités de résiliences.

     

     

    THEURIC

  • Fiction 2) Retrait des troupes

     

    Le premier attendit la fin des discutions pour s'éclipser discrètement de la réunion, le second le suivit quelques minutes plus tard quand tout le monde se fut agglutiner autour de la collation traditionnelle, en entrant dans la pièce il dit :


    « Que penses-tu de la proposition américaine, Otto ? »


    Les deux ministres des affaires étrangères, allemand et français, se retrouvaient dans l'un de ces bureaux impersonnels comme seuls peuvent l'être ceux, à Bruxelles, aménagés pour les ministres du Conseil de l'Union Européenne.


    Il y avait là un mélange de mauvais goût et d'inconfort qui touchait au génie, des fauteuils à la table basse, de la couleur des peintures murales aux photos qui y étaient apposées, cela y transpirait, à l'identique, les plus impersonnels installations des administrations provinciales des pays de l'union, jusqu'aux tasses à café octogonales, incommodes, qui, à chaque instant, pouvaient laisser échapper un peu de breuvage sur la chemise du plus attentif.


    Tous deux, monsieur Otto Stücberg, le ministre allemand comme monsieur Pierre Verneuille, le ministre français se connaissaient depuis les universités et les grandes écoles qu'ils avaient suivi ensemble dans les deux pays, ils avaient, dès le début, sympathisé et quand bien même leur vie professionnel les avaient éloigné, le premier comme professeur d'académie et le second au sein d'un parti politique, ils avaient continué de garder continuellement contacte, ce n'est qu'aux dernières élections qu'ils se retrouvèrent être en charge du même ministère de leur patrie respective.


    Polyglottes, ils passaient, sans distinction, d'une langue à une autre, allemand, français, anglais voire italien et s'amusaient, parfois, à quelques échanges en latin, hindi ou mandarin.


    Le ministre allemand réfléchissait un instant en touillant lentement son café de sa petite cuillère, l'air absent. Son alter égo le laissait à sa méditation, le connaissant, il savait combien étaient profonds ses moments de réflexions.


    « Je ne vois pas comment nous pourrions faire autrement que de l'accepter, » repris le ministre allemand, « nous devons montrer que l'Europe ne laisse tomber aucun de ses alliés, fût-il ruiné, et de plus cela nous permettra d'incorporer à bon compte deux portes-avions et autres navires à nos marines, notre principal souci étant que nombre de pays de l'Union-Européenne ne verrons pas d'un très bon œil qu'un pays ou un autre, évidemment les nôtres, renforce ainsi sa flotte, nous devrions en profiter pour jeter les bases d'une marine européenne.


    -J'en suis venu à la même conclusion bien que je reste encore perplexe. »répondit le ministre français « En as-tu prévenu ton gouvernement ? Personnellement je ne l'ai pas encore fait, j'attendais d'en discuter avec toi, surtout que la façon avec laquelle nous fûmes contacté... il me semble que ce le fut pour toi de la même manière que pour moi, sur ton portable, et la personnalité qui le fît me laisse songeur, un général de l'U.S. Navy sans grande envergure...,


    -Le général Géronimo, cela ne s'invente pas, j'avais reçu plusieurs notes m'avisant que l'armée américaine recrute, depuis quelques temps, beaucoup d'amérindiens, ils en deviendraient même quasiment majoritaire et, ce, dans les trois armées. Ceci explique peut-être cela. Mais bon, échanger des navires à la pointe de la technologie contre le rapatriement des troupes bloquées en Irak et en Afghanistan, quand bien même ce rapatriement coûterait extrêmement cher, ce sera moins coûteux que de fabriquer de tels vaisseaux nous-même, ce coût ne sera pas facile à faire avaler à nos chefs d'état et ministres de l'économie, sans parler de monsieur Sanchez, président de la commission européenne et de monsieur matelli, celui de la banque centrale, tous deux quelque peu pingres et toujours néolibéraux.


    -Bof, ces deux là se laisserons faire après quelques pressions, ils ne sont animé ni par le courage ni par la subtilité, notre problème consiste à convaincre mon président et ton chancelier, et même si l'échange navires contre rapatriement se fait à notre avantage, n'est pas sûr qu'ils en soient d'accord, sinon j'en ai déjà parlé à mon confrère de la défense qui semble me suivre, ne te parraît-il pas proche du tiens ?...


    -Si, ils sont tous deux militaires et se comprennent, je le contacterais tout à l'heure, il va nous falloir trouver des alliés dans nos gouvernements, j'en connais quelques uns qui nous aiderons...


    -J'ai aussi des noms à l'esprit, je vais envoyer de mes conseillers faire des approches. Mais notre autre souci consiste à savoir si c'est bien le gouvernement américain qui conduit cette transaction ou si c'est le fait d'une action isolée, pour cela tu connais aussi bien que moi la situation, nous ne parvenons plus à contacter qui que ce soit à la maison-blanche si ce n'est quelques administratifs de second ordre, leur président et vice-président a comme disparu, je n'arrive même plus à joindre l'ambassade américaine à Paris...


    -j'ai toujours, quand à moi, un contacte à Berlin, heureusement que chez nous ce ne sont que les banquiers qui se sont éclipsés, mon collègue de la justice avait, en arrivant ici, une mallette remplie de mandas d'arrêt internationaux.


    -Le mien aussi, je les ai tous vu s'échanger leurs foutu mandas, « je te de donne ceux-ci, tu me prends ceux-là », c'était assez comique à voir. »


    Tous deux de rire.


    Pierre Verneuille repris :


    « De toute façon, nous ne pouvons pas faire grand chose sans avoir prévenu tout le monde, nos gouvernements, nos confrères, je crois que nous n'allons pas beaucoup dormir la semaine prochaine.
    -A qui le dis-tu, moi qui sors à peine d'une élection, une dernière chose, je te propose de garder tout cela sous silence, évite de parler aux journalistes, je te connais.


    -Comme si je n’arrêtais pas de blablater, et sinon, comment va Éva ?


    -Comme un charme, quand elle a appris que je venais ici elle m'a demandé de t'embrasser pour elle, au fait, c'est vrai que t'es grand-père ?


    -Oui, depuis trois jours, j'ai juste eu le temps de passer voir ma fille et son enfant, un petit Fabien, avant de venir, ils vont bien, c'est le père qui est le plus tourneboulé, je ne sais pas ce qu'elle lui trouve.


    -Ah, les pères et leur fille, toujours la même rengaine! » dit-il en avalant d'un trait son café devenu froid, puis il posa sa tasse sur la table, ils se levèrent ensemble, déjà leur téléphone en main, et sortirent l'un après l'autre avec aussi, à l'esprit, une communication urgente à faire aux autres ministres heureusement toujours en salle de réunion.

    THEURIC



  • De la PMA à une prise de conscience.

    Chère Agnès Thill,

    Je viens de regarder la vidéo ou vous fûtes interrogée à TV Liberté (je la fais débuter après la présentation d'une, future, de Jean-Marie Le Pen qui m'insupporte, le plus amusant c'est que sûrement va-t-il affaiblir discrètement le RN, mais ceci est une autre histoire).

    De la loi entrain d'être votée sur la PMA, je n'en aurais que peu à dire de plus que vous, hormis le fait qu'elle promet des lendemain qui chante autant aux parents qui vont élever cet enfant que pour l'enfant lui-même.

    C'est simple à comprendre, acheter une personne pour son seul désir, dut-elle être nouveau-né, c'est la considérer comme étant, au mieux un esclave, au pire un objet.

    Et même si cela est tu, voire même surtout si cela est tu, cela va générer une angoisse existentielle de la personne ainsi vendue puisque achetée, que même la recherche de sa filiation de sa mère-porteuse ne pourra résoudre puisqueP1030126.JPG inconsciemment elle se considèrera comme une chose et non pas être un Être Pensant.

    Quoi que puisse en penser et en dire part ailleurs Boris Cyrulnik, que je trouve quelque peu léger sur ce sujet: il sert à quoi de générer des angoisses et des névroses à quelqu'un même pas encore né.

    Tout cela pour assouvir les petits caprices de personnalités qui, dans leur sentiment profond de ne pas être normaux (je ne porte pas ici de jugement de valeur de choix sexuels quelconques, je décris un mécanisme psychique inconscient), veulent à toute fin montrer à la face du monde une normalité qui, de ce fait même d'avoir eu un enfant de cette façon, leur montrera à leur propres yeux leurs ambiguïtés, ce qui accroitra les instabilités psychologiques de tous.

    Et comment se débrouilleront ces femmes qui, en raison d'un trauma d'une relation forcée avec un homme, soit avant l'âge adulte, soit par violence, en est venue à n'avoir de relation qu'avec des femmes dans sa peur et dégoût des hommes, devra élever un garçon?

    Ce sera à l'adolescence que l'explosion d'angoisse sera, pour le-dit enfant, déterminant, et les conduites suicidaires y seront grandement possibles, et sinon ce sera à la troisième génération que cette explosion se fera.

    N'y a-t-il pas déjà suffisamment comme ça de gens au psychisme instable en France pour en rajouter inutilement, mais il est vrai qu'à l'heure de la marchandisation du tout et du n'importe quoi, considérer un Être Humain comme étant un bibelot comme un autre n'est que de la mode du temps, il est bien fait mention, pour quelqu'un cherchant un emploi, qu'il doit savoir se vendre.

    Être un vendu c'est dans l'air du temps.

     

    Mais en fait, Chère Madame Thill, ce billet n'a pas de but de disserter sur cela, ma P1020035.JPGfoi, de cette PMA qui désigne aussi, et ceci est délicieux (c'est un copié/collé) : " Pays les moins développés socio-économiquement (parmi les pays en voie de développement) " (tapez PMA sur votre moteur de recherche et vous trouverez çà).

    En fait ce petit texte n'a de but que de vous montrer, sans ironie aucune, la fantastique naïveté dont vous aviez fait preuve quand vous aviez décidé de vous présenter à la députation au sein du REM, dit des radioéléments, ainsi que d'avoir suivi le sieur Macron, le beau parleur, et pardonnez-moi de cette once de vulgarité, mais vous vous étiez faite empapaouter de première, et profond de plus.

    Du fromage du corbeau de la fable, Madame, les renards vous l'ont volé.

    Vous trouverez plus loin, dans ce blog, une infinité de mes réflexions qui  vous montreront que ceux que vous aviez aidés & accompagnés ne sont pas ce qu'ils disaient être, pourquoi ils furent justement choisis et par qui, mais aussi pourquoi nombre de ceux avec qui vous siégiez sont loin d'avoir cette stabilité mentale menant à ce minimum de probité que réclame une telle fonction.

    Surtout les raisons qui font que ceux qui se révèlent n'être que de vils malandrins ne sont en aucun cas chassés de leur charges électives.

    Peut-être y comprendrez-vous également en quoi vous, comme Monsieur Villani, fûtes utiles à cette coterie qui se cache derrière ce mouvement que vous avez quitté.

    Le puzzle conceptuel qu'est mon blog, j'avoue que les idées s'y développent au fur et à mesure qu'elles me viennent à l'esprit, vous permettra, quoi qu'il en soit, de saisirP1020956.JPG la nature de ceux qui vous ont manipulée, comme nombre de ceux des classes-moyennes hautes à supérieur que je ne cesse, pour cette raison, de vilipender.

    Ceci en en montrant les raisons.

    Mais surtout vous fera saisir les réels enjeux d'aujourd'hui, ce qui pose cette ridicule loi sur la PMA que comme n'étant que les derniers instants d'un monde politico-économique bientôt forclos et devenu, de ce fait, complètement fou.

    Toutefois, que vous souteniez encore un peu Monsieur Macron est tout à fait normal et j'en comprends d'autant plus les mécanismes que moi-même aie vécu quelque chose d'analogue, ce que vous découvrirez à la suite.

    Il est vrai que si vous voulez vous faire votre idée de l'ensemble, le temps long ne peut qu'être que nécessaire, mais vous y trouverez aussi quelques poésies ainsi que des aphorismes de mon cru dont, pour certains, je suis particulièrement content,  qui vous permettrons de vous égayer en un ailleurs momentané.

    Vous êtes loin d'être la seule personne à enfin ouvrir les yeux et de commencer à poser un regard conséquent sur notre réalité, il serait bien en revanche que vous ne vous égariez pas une fois encore au sein d'un autre de ces partis politiques que je dis officiels P1020147.JPGpuisque passant dans les médiats.

    En ce moment, ainsi, le réel aspect contestataire d'un parti est inversement proportionnel au temps que passe ses représentants dans ces-dits médiats.

    Vous y trouverez, aussi, une définition précise de la nature de la gauche et de la droite, ceci considéré de sa base historique.

    Que je vous en prévienne, mes développements sont en plein iconoclastes et risquent de questionner quelque-peu nombre de vos conceptions les plus assurées, et si vous n'êtes pas en accord avec des de mes idées, ce serais pour moi du plus pur du naturel.

    Bien à vous,

     

     

    THEURIC

  • Quelle période étrange!

    Nous vivons une période étrange.


    Plus je m'instruis des déséquilibres économiques mondiaux, plus l'imminence d'une crise majeur me semble probable.


    Or, peu en est fait du cas, surtout de sa suite.


    Certes, sont discutés les-dits déséquilibres: les effets délétères de l'euro sont décortiqués, l'état déplorable des monnaies est montré et démontré, l’effarante accumulation de crédits de toute sorte nous est exposée, la déstabilisation entre producteurs pauvres là-bas et consommateurs appauvris ici est établie, l'apparition et le gonflement démesuré d'une myriade de bulles spéculatives nous est révélé...


    En revanche, rien ou si peu n'est dit au sujet d'un crash mondial qui, pourtant, serait la suite logique de toutes ces aberrations macro-économiques et économico-politiques qui sont égrainées tout au long de bon nombre de sites.


    C'est ce qui fait, pour moi, l'étrangeté de notre époque: ne pas pouvoir, ni collectivement, ni individuellement, envisager, ne serait-ce que la possibilité, d'une rupture désastreuse de l'économie-monde.


    Pourtant, tous les signes sont là et sauf à me prouver le contraire, soit la solidité intrinsèque de l'économie mondiale, je ne vois pas comment ce système peut encore perdurer jusqu'à même un court, voire un très court terme.


    Si cette rupture se produit, ce qui revient pour moi à écrire plutôt: quand cette rupture se produira, le fait qu'aucune réelle analyse sérieuse n'en est fait ne pourra pas ne pas nous plonger dans des difficultés abyssales.

    C'est vrai, il peut y avoir ça et là tel ou tel commentateur qui, comme moi, essaie de prévenir des multiples dangers et adversités vers lesquelles la ruine universelle nous conduira.

    Mais cela n'est pas le fait de personnalité en vue, soit parce que ce sont des personnes qui sont, de même que je le suis, amateurs, soit parce que ces quelques personnalités sont, d'une façon ou d'une autre, misent dans l'impossibilité de s'exprimer.

    Internet existe aujourd'hui, outil d'expression à la parole largement libre, mais je n'y lis que peu, sinon même rien, du-moins en langue française, de ce qui me semblerais faire sens au-delà de la probabilité de cette ruine: des réflexions politiques, géopolitiques et géostratégiques sur les effets à court et moyen terme de la-dite ruine, autant en France, en Europe que dans le reste du monde.

    C'est pourquoi j'exprime ce puissant sentiment d'étrangeté.

    Pourtant cela semble logique: si, comme je le dit, les immenses déséquilibres économiques conduisent, à terme, irrémédiablement au délabrement monétaire et boursier, la désindustrialisation à marche forcée de l'Occident ainsi que du Japon, la production dans des pays aux faiblesses salariales, devenue surproduction de produits invendables en raison de cette crise première, la monoculture étendue à un très grand nombre de pays, et pas des plus riches,  ne pourrons pas ne pas avoir de conséquences majeurs en Europe et dans le monde, le contraire est impossible.

    Il doit tout de même y avoir des officines plus ou moins discrète œuvrant à faire ce travail de conjecture, le L.E.A.P., par exemple, mais celui-ci ne se penche essentiellement que sur les seuls faits économiques et peu sur les autres conjonctures.

    Il est pour le moins étrange pour moi d'avoir l'impression d'être l'un des seuls à s'essayer d'établir quel pourrait être notre proche futur.

    Pourrais-je envisager cela, d'en être que l'un des seuls...?

    N'est-ce donc pas étrange que ce soit aux amateurs qu'est dévolu ce rôle d'alarme?

    Qu'en pourrais-je dire sinon le traumatisme ressenti par les élites et pour partie le peuple lorsque l'empire américain ne sera définitivement plus ce qu'il représente encore un peu aujourd'hui, traumatisme qui nous fera prendre six mois à un an de retard.

    L'effondrement plus ou moins rapide du commerce international, maritime et aérien.

    Le manque cruel de quasiment tous les objets et outils dont nous avons tous besoins ainsi que de toutes les pièces de rechange.

    Le manque, aussi, de matières premières, minières et de l'énergie, ainsi que celles déjà manufacturées tels que les tissus, les aciers ou le papier.

    Les banques, assurances et fonds spéculatifs pour la plupart faillis et les gouvernements obligés de les nationaliser, ad minima pour leur simple sauvegarde.

    Des forces armées européennes réduites à quasiment rien avec une France, en tant que première puissance militaire européenne, pouvant réunir l'ensemble de son armée de terre dans un seul et dérisoire stade de foot.

    Des tensions déjà existants allant en accroissement sur les cinq continents, au sein des pays comme entre divers nations, tensions pouvant mener au pire.

    Toutes les monnaies en déshérence, les états sud-européens soit rejetés par l'Union-Européenne, soit la quittant en se délivrant, dans le même temps, de l'euro.

    La déliquescence des U.S.A., son éclatement ou une seconde guerre de sécession, de toute façon une disparition au moins en tant qu'empire.

    Allez naviguer sur internet et vous verrez que je me base sur des informations pour avancer cela et ce simplement en francophonie.

    Imaginez le nombre d'informations que la personne bien placée, anglophone ou sachant utiliser au mieux l'outil informatique serait dans la capacité de percevoir et comprendre et donc de déduire pour notre proche futur de la situation présente.

    Et pourtant pas grand chose n'est perceptible.

    A croire que tout le monde a compris mais que personne n'ose se l'avouer: nous serons bientôt devant bien des incertitudes et des désolations.

    Quelle période étrange!

     

     THEURIC

  • Fiction n° 10) Vengeance!

    Le café grouillait de monde en ce doux début d'automne.

    Dans  cinq, six jour les météorologues promettaient une forte baisse de la température, tout le monde profitait de cette dernière douceur.

    Un brouhaha incessant déversait son flot de paroles, de rires, d'appels  aux garçons de bar, de mouvements de  chaises...

    Attablé seul devant son verre, Marcel attendait, regardant vaguement l'écran de son ordinateur portable, les résultats de sa vengeance.

    Cela faisait trois ans qu'il avait démissionné de l'établissement financier qui l'employait après qu'il se soit retrouvé placardisé dans un bureau minuscule dans lequel se trouvait juste une chaise, une table et une vieille bécane informatique, tout cela parce qu'il avait eu le malheur de prévenir sa hiérarchie des risques de faillite que courrait l'entreprise et l'économie mondiale.

    On ne  laisse pas un génie en informatique comme lui dans cette situation là même si sa machine est ancienne, presque antique, c'est dangereux.

    Il avait donc, patiemment, pendant un an, façonné puis déposé son virus dormant, lui le spécialiste avait contourné tous les barrages et anti-virus que ses confrères avaient mis au point puis, lorsque tout avait été mis en place, il avait déposé sa démission à une direction qui n'y avait vu que du feu.

    Il faut dire que rarement il avait rencontré un tel ramassis d'idiots qui, ce qui n'arrangeait pas les choses, tâtaient de ces produits illicites donnant le vertigineux sentiment de toute puissance mais qui en réalité ravageait les cerveaux et leurs processus  synaptiques.

    "Ces petits malins verront bien sous peu..." Pensa-t-il.

    Il regarda sa montre, encore trois quart d'heure, il avait déjà attendu ce jour quatre ans, il pouvait bien patienter quelques minutes.

    Il se laissa aller à se souvenir de son embauche, la joie qui était sienne de recevoir sa première paye, importante, des premières années candides, presque naïves, ne comprenant pas les traces blanches laissée par la drogue sur les miroirs, les discours impétueux, hystériques voire incohérents suivit d'un air dépressif, parfois hébété de certains, les sorties avec les confrères qui rapidement le fatigua, les conversations économiques avec les diplômés d'écoles commerciales auxquelles au début il ne comprenait rien mais dont ensuite il réalisa les incohérences, le ton des cadres dirigeants qui paraissait ferme et résolu et n'était en réalité que de la suffisance..., puis son isolement, "surtout pour ne pas le laisser au contact de quiconque, on ne sait jamais ce qu'il pourrait raconter et à qui, mais le conserver comme bouc-émissaire au cas où les choses tourneraient mal", il y en a eu quelques exemples dans la planète finance.

    Mais le lampiste potentiel ne s'est pas laissé faire, s'est protégé des risques qu'on lui fasse porter n'importe quel chapeau puis a déversé son poison informatique à son entreprise ainsi qu'à l'ensemble de la finance mondiale, petit à petit, lentement, discrètement.

    Tous, en vrai, il les hait!

    Plus que trente minutes.

    Il se surprit de fredonner la musique du film "l'arnaque".

    Il héla le serveur et lui commanda un nouveau verre de vin, calme et tendu à la fois.

    Il y a quelque temps il avait hésité à annuler toute l'opération puis s'était ravisé, cette crise prochaine arrivera, quoi qu'il se passe, et il n'a fait qu'en accélérer les mécanismes et, au contraire, faire que sa mise en branle advienne plus tôt ne peut qu'en minorer, bien que légèrement, les effets, en ces choses et vu la situation ce n'était plus que des questions de mois.

    Plus qu'un quart d'heure.

    A quelques tables de lui une femme le regardait, regard qu'il lui rendit d'un léger sourire.

    Un homme venant de derrière lui vint à la rencontre de cette beauté un bouquet à la main, elle se leva, ils s'embrassèrent puis partirent tous deux.

    Ce regard ne lui était pas adressé, se rendit-il compte un peu troublé et confus. Il les regarda s'étreindre puis, se retournant, les vit sortir et les suivit longuement des yeux...

    Onze heure pile.

    Il guetta les premiers signes qui tardèrent à arriver.

    "Oui!" Dit-il tout bas quelques minutes plus tard en serrant le point.

    Il paya ses consommations puis se leva et rentra chez lui.

    Deux mois plus tard la ruine de l'économie monde était achevée.


    THEURIC


  • Fiction 4) Se livrer

     

     

    Perdu au milieu de l'océan, le chapelet de petits îlots, minuscule paradis offshore, se révélait bien trop exigu pour la venue de tous ces fortunés fuyant, qui la justice de leur pays, qui les différentes maffias qui avaient mis leur têtes à prix quand ce n'était ceux poursuivis par des juges comme par des criminels.

    Il avait fallu y bâtir à la hâte commerces, restaurants et lieux de plaisir pour accueillir, comme il se devait, tout ce beau monde richissime qui, parce que toutes les monnaies du monde ne valaient plus rien, se devaient de payer en or la moindre des consommations.

    A la terrasse d'un café deux hommes, l'un jeune, l'autre vieux, devisaient tranquillement en buvant une boisson joliment apprêtée. Le plus âgé dit:

    "Demain je prends l'avion et rentre en France, j'emporte avec moi tout ce qui me reste de l'or que j'avais ramené ici, enfin je n'en ai pas dépensé grand chose, puis je vais me constituer prisonnier!

    -Tu es complètement fou, » dit le puiné, véhément, « à quoi cela va-t-il te servir d'aller en prison quand ici on se la coule douce au soleil, tous les soir j'ai une nouvelle femme dans mon lit, n'attends pas de moi que je te suive dans ce délire, j'y suis, j'y reste, et puis ce n'est pas à un juge de dire si mon argent est ou pas licite, je l'ai bien gagné, et par mon travail, encore!

    -Quel travail, au bureau tu n'étais pas le plus ardent à la tâche, loin de là, tu sais comment on te surnommait ? Poil aux mains ! Sans compter tes détournements de fonds à n'en plus finir, la paye et les primes pourtant conséquents que je te versais n'avait pas l'air de te suffire, mais bon, pour ça, ne t'en fais pas, j'ai fait la même chose, parfois même légalement en jouant avec les lois, c'est pourquoi, à l'époque, je n'avais rien dit.

    -Et alors, de quoi te plains-tu? Tout le monde fermait les yeux, si tu savais le nombre de politiciens qui faisaient la queue pour que je leur serve du fric pour leurs élections, j'ai les noms, là, dans un carnet! » Dit-il en remuant un petit calepin au-dessus de sa tête.

    « Combien de noms dans ce carnet? dix?

    -onze.

    -Tu vois, il n'était pas besoin d'acheter grand monde, il n'était même pas besoin d'acheter qui que ce soit, tu as dépensé de l'argent inutilement, le simple attrait d'une doctrine en vogue et facile à comprendre, même si elle est stupide, suffit pour qu'elle soit adoptée par une majorité des élites politique, surtout qu'elles ne savaient plus, dans les années 90, après la chute de l'U.R.S.S., à quel saint se vouer, le réflexe d'obéissance et la crainte de se confronter à une puissance dangereuse, c'est à dire nous, suffisait pour faire taire les récalcitrants, ça a été pareil pour les journalistes, beaucoup de professeurs en économie et de bien d'autres professionnels de cette sortes. Ce qui nous a plombé c'est notre avarice et de croire qu'il nous serait possible de manipuler les peuples ad vitam aeternam. Nous avons vidé les caisses, toutes les caisses et quand il n'y a plus rien eu à soutirer nous fument évidemment chassé.

    -Par une bande de communistes qui veulent que la société soit égalitaire, l'égalité, ça n'existe pas dans une société, il y a et il y aura toujours des élites pour diriger la plèbe...

    -Crois-tu vraiment que les policiers ou les militaires soient communistes ? » Dit l'ancien en remuant la tête, « Il y a bien quelques exceptions par ci par là mais je ne pense pas qu'ils le soient dans leur immense majorité, de toute façon ce sont les hommes politiques qui nous ont fait partir, tous partis confondus, de droite comme de gauche et je suis sûr que parmi ceux qui ont tenu les discours les plus dures contre nous s'en trouve beaucoup à qui tu as versé quelques prébendes...

    -Des traites...

    -Détrompes-toi, ils font juste de la politique, quand nous nous retrouvâmes à ne plus rien représenter et à ne plus montrer le moindre danger ils ont retourné leur veste, à partir du moment où les français, les européens, enfin tout le monde, quoi, même les militaires et les policiers ont commencé à défiler dans les rues, le pouvoir en place ne pouvait plus faire autrement que de nous mettre en prison et même le banquier le plus honnête a eu des problème avec la justice, pense à Maurice...

    -Ô, lui, il n'avait que le mot vertu et probité à la bouche, » dit-il avec une moue de dédain au coin de la lèvre « la dernière fois que je suis allé chez lui il m'ont bassiné, lui et sa femme, avec leur morale à deux balles, ils me disaient que nous courrions à la catastrophe, que nous ne devions pas mettre au chômage les petites gents, et blablabla, et blablabla, j'en avais eu tellement marre que je ne suis jamais revenu chez lui, ça doit bien faire cinq ans que je ne l'ai pas revu.

    -Comme quoi il n'avait pas tord ! Sais-tu que maintenant, après avoir été blanchi par la justice, il a été nommé comme gestionnaire de notre groupe ?

    -C'est ce que disais, tous des traites !

    -La différence entre toi et moi c'est que toi tu es sincère, imbécile mais sincère, quand à moi j'ai joué, à un immense casino, certes, mais ce n'était que du jeu. Les notions comme celles de responsabilités te sont parfaitement étrangères et même quand ton père s'est retrouvé devant la justice pour concussion tu n'a pas levé le moindre petit doigt pour lui, rassure toi, lui aurait fait la même chose pour toi, c'est à dire rien, tu sais, quand je l'ai connu tu n'étais même pas né. Connais-tu la différence entre immoralité et amoralité ?

    -Non, et franchement je me moque de ces petites subtilités.

    -Et bien je vais tout de même t'en instruire : l'immoralité c'est de connaître ce qui est bien de faire ou de ne pas faire dans la société et d'agir soit à l'opposée, soit à la marge, de faire ce qui est contraire ou différent de ce que commande la moral et par extension les interdits mais d'en connaître le sens, en fait il faut une certaine dose d'immoralité aux génies, artistes, scientifiques ou autres pour pouvoir inventer, quand à l'amoralité, elle, se définit de ne pas avoir la moindre idée de ce que peut-être une moral, d'avoir une structure psychique telle que la notion même d'interdit lui est étranger, l'amoral, l'être amoral est lui dans la quasi impossibilité d'avoir une idée originale et est souvent le pire des conservateurs et des réactionnaires. Certain, même, sont des tueurs en série psychopathes.

    -Et ça nous mène à quoi tout ça ?

    -Ça nous mène à ce que je te dise que si moi je suis immoral et ais su m'amuser à plumer le plus grand nombre possible de gent comme un joueur de poker professionnel plume un joueur débutant, je savais toujours que ce que je faisais n'était ni probe, ni honnête, toi, qui es par nature amoral, ne peux savoir ce que peuvent bien être probité et honnêteté. Ta fortune tu ne la doit que par la crainte que tu inspirais, ton naturel rusé et roué et ta naissance mais ni par ton intelligence, ni par ton esprit d'entreprise. Tiens, regarde, je t'insulte et tu ne réagis même pas! Que je te dise tout de même pourquoi je parts d'ici et rentre en France : tous autant que nous sommes, » et il fit un large arc de cercle de son bras dans la direction de la rue noir de monde, « vu que nous avons ruiné tout le monde, nous sommes poursuivit autant par des mandats d'amener internationaux que par des tueurs à gages à la solde des cartels et des maffias, certains de ces tueurs, tiens, regarde cette personne, là, à ta droite, » son vis-à vis tourna discrètement la tête, « n'hésiterons pas à faire même exploser, ici, quelques bombes pour tuer un grand nombre de ces cibles et avoir la prime la plus importante possible, je préfère, quand à moi, rentrer en France avec une belle monnaie d'échange, mon or, qui soit dit en passant est déjà arrivée là-bas, et vu que j'ai évité le plus gros de la tempête et les premières condamnations expiatoires, avoir une peine de prison légère et vivre, même chichement et discrètement, de mes rentes, dans un coin reculé et surtout de rester en vie, mieux vaut cela que de crever bêtement à cause d'une balle ou d'un explosif.

    -J'ai assez entendu d'âneries comme ça, » dit le plus jeune en se levant, agassé « Salut et bonne chance dans les prisons françaises ! »

    Il partit. L'ancien paya les consommations de quelques piécettes d'or en haussant les épaules, se leva, se dirigea vers l'hôtel préparer sa valise. Quand très tôt le matin son avion décolla une bombe puissante explosa dans la boite de nuit où le plus jeune, justement, dansait.


    THEURIC

  • Petit conte pour adulte d'antan.

    Nous devisions sagement tous deux de sa chatière, quand je la sentis nous désirer entrer en son boudoir en suite plaisante de lui avoir fait présent d'un beau présent:

     

    "Mais, comment cela se fait-ce de cette belle offrande? serait-ce ma fête? En cela, eut-il fallu que je le susse!"

     

    Dit-elle en ouvrant le paquet délicieusement ouvragé que je venais de lui dédier:

     

    "Que vous le sussiez, Madame," lui répondis -je", il n'en est point de date qui en fasse loi, et du plaisir que j'en  ai eu de vous le confier ainsi ne peut que m'en être que de l'égal du  vôtre; ainsi de cette geste cadeauté que je fallusse que je vous le fisse pour qu'il vous soit porté avec grâce au-dessus de votre giron.

     

    -Oh! Oh! Oh! Monsieur, ce grand gland caché au sein de son écrin m'en est d'une haute magnificence, contemplez comment, comme le veut l'us, que je le lèche avec délectation, il est si doux et dure au touché que ça ne peut que m'en être qu'un ravissement.

     

    -Ci-fait, Madame, ma joie de vous contempler en cela est telle que cela me comble d'aise et, que je vous l'avoue dans l'instant, j'ai belle volupté que de vous le voir câliner de telle façon..., mais, que vois-je, votre si beau minou me paraît, me permettriez-vous que je le cajole?

     

    -Certes Monsieur, certes, ma chatte adore ça, si vous saviez combien  elle vous aime en n'attendant que cela en vous suivant bien volontiers en mon chez-moi pour que la combliez de vos sensualités et, voyez, nos plaisirs radieux nous suivent, vous de ma chatte si soyeuse et vous de ce gland dont vous me fîtes présent et que, de ma langue, je caresse."

     

    C'est ainsi que cette longue journée de marivaudage nous fut d'un si agréable moment.

     

     

    THEURIC

  • Bagatelles et gravités

         Un violon d’Ingres

    N'est ni travail, ni marotte,

           Mais un plaisir

     

    Je m'exerce

     

    Je m'exerce ici pour affiner mes vers,

    M'entraînant ainsi à rimer vers un mieux,

    De sentir les mots, qu'ils soient juste radieux,

    Qu'ils chantent de les dire, d'un refrain, d'un air.

     

    Je me veux travailler à l'élaboration

    De beautés exquises séduisant le lecteur :

    De faire de ce projet ma destination.

     

    Souhaite, de la grâce, saisir la lueur,

    Que le raffinement en soit la distinction :

    De vous offrir ainsi agrément et bonheur.

     

    Parce que m'apercevant, d'en m'être éloigné,

    Ai moins ce saisissement du verbe vibrant,

    De cette mélodie en un son enivrant,

    Pour parvenir enfin à un art soigné.

                                          -------------------------------------

     

     

    Quand les jeunes frissonnent

           De leur désirs futurs,

             Alors tout va bien

     

    famille naissante

     

    Les murs suintent de maints chuchotis envolés,

    La lune pleine veille la nuit au-dehors,

    Perçant de ses rayons les volets ajourés

    Offrant en chambre une faible aurore.

     

    Le fin drap les couvre de la fraîche chaleur.

    Quatre yeux s'envisagent, deux bouches rapprochées,

    Bras et jambes enroulent leur corps somnoleurs

    Comme les protégeant de leurs jeunes années.

     

    Ils s'aiment d'absolu candeur juvénile,

    S'étonnant tous deux de leurs flammes naissantes,

    Là, en oublient tout, n'est plus de moindre péril :

    Les menées au-loin leur sont insignifiantes.

     

    Les baisés prolongés les plongent de bonheur,

    Ces jeunes amants se veulent papa maman,

    Dès que possible le leur sort sera meilleurs,

    Bien que la leur famille soit fondée maintenant.

                                                  --------------------------------------

     

     

    Les infâmes manigances

          Doivent se payer

                Un jour

     

    Le petit comité

     

    Un petit comité, dont il y paraîtrait,

    Aurait d'apprêts les sciences médicales,

    D'aucun ignorant si intérêts bancales

    S'en ferait le secret d'un très sombre portrait.

     

    Icelui, occulte, serait le conseillé

    D'un gouvernement ne sachant pas gouverner,

    Pratiquant ses oukases, au peuple, relayés.

     

    Tous ces fats menant à un monde décharné,

    En desséchant de fait le moindre des foyers

    Par des actes furieux sans doute d'aliénées.

     

    Entraînant en d'infâmes extravagances

    Tant de ces gens transis de ces lâches tourments,

    Écoutant médiats aux avis autant déments,

    Qui, par réaction, s'en viennent à faire violence.

                                    -------------------------

     

     

    S'amuser de se jouer

     Des sens des mots,

         C'est rigolo

     

    La chatte de ma copine

     

    Si belle est la chatte de ma copine,

    Quand je la caresse, en de ronrons vibrant,

    Je la sens se presser, tellement coquine,

    Contre moi, si douce, de mes doigts l'enfleurant.

     

    Ses poils sont soyeux, de mes lèvres un bisou,

    Ma main légère tripote sa nature,

    La câline si bien de ce qu'aime minou :

    Mes cajoleries, mamours sur sa fourrure.

     

    La chatte de ma copine, de mes douceurs,

    Se pâme, si heureuse d'être patouillée,

    L'entendant bourdonner en son fond intérieur :

    Là où elle aime ça, je l'ai tant choyée.

     

    La chatte de ma copine est amoureuse,

    Vient m'accueillir en une grande volupté

    Quand j'entre, la comble, elle, si chaleureuse,

    Lors, c'est sur son invite que j'ai pénétré.

                                  ---------------------------

     

     

    Il arrive que de peu

    On ne s'affole

    Pour rien

     

    Le quiproquo

     

     Ma belle m'aimes-tu 

     Quand moi je t'adore ?

     Vois, ne suis qu'un fétu

     Même quand tu dors.

     

     Mon amour pour toi

     Ne peut être matois,

     Reste sous mon toit.

     

     Ma chérie,

     Mon amie,

     Te suis autant épris

     Que de te perdre m'en ravagerait ma vie.

     

     J'ai peur que tu ne partes,

     D'être abandonné,

     Que le sort t'écarte

     De moi, dépassionnée.

     

     Mon amour pour toi

     Ne peut être matois

     Reste sous mon toit.

     

     Mon cœur,

     Mon ardeur,

     Voit comme je pleure,

     Craignant que, de ton départ, sonne l'heure.

     

     Ta valise je vois,

     Voudrais-tu me quitter ?

     J'en perds de la voix,

     Je me sens délaissé.

     

     Mon amour pour toi

     Ne peut être matois,

     Reste sous mon toit.

     

     Quoi, aussi,

     Que voici,

     Ma valise est sortie,

     Partirais-je avec toi, ailleurs d'ici ?

     

     Me serais-je trompé ?

     Mon an de plus..., ma fête...,

  • De l'instabilité structurelle des sociétés occidentales.

    Capture d’écran 2019-10-15 à 16.17.12.png

    Je vous avais, ici, entretenu dès juillet 2019 de la mise en garde d'un anthropologue étasunien dès les années 60 (  publié en anglais en 1966 et traduit en français en 1971, Edward T.Hall, "La dimension cachée"  ), d'un risque évident de ce qu'il appelait un comportement cloacal, provenant d'une instabilité sociale débilitante due, pour lui, à notre surpopulation.

    Bien qu'à mon sens, à cette donnée importante, il serait judicieux d'y rajouter, comme j'ai pu déjà faire cas auparavant, autant de la résultante psychologique collective de deux guerres mondiales que de notre domination par un empire étasunien entré en décadence depuis longtemps, dont le signe visible de son début fut l'assassinat de John Fitzgérald Kennedy en 1963.

    Pour rappel, je vous y remet l'extrait tiré de ce livre, page 130, dixième ligne :

    (...si l'homme continue d'ignorer les faits observés au niveau infrastructurel concernant les conséquences du surpeuplement, il risque de provoquer un équivalent du comportement cloacal, si ce n'est pas déjà fait. L'aventure desP1020603.JPG cerfs de l'île James évoque l'image macabre de la peste qui anéantit les deux tiers de la population de l'Europe au milieux du XIV° siècle, bien que cette mortalité massive ait été causé par le bacillus pestis, la virulence de ce dernier fut incontestablement accrue par l'état de moindre résistance qu'avait entraîné pour leurs habitants le surpeuplement des villes médiévales et l'état de stress qui en résultait.)

    Or, après les gesticulations oiseuses de la gamine Greta Thunberg dans l'hémicycle, au sujet d'un réchauffement climatique illusoire, applaudi par les plus crétinisés de nos représentants de l'assemblée nationale, dont ceux de France-Insoumise, du Parti Communiste et du Parti Socialiste qui trouvent là un semblant idéologique pour en remplir à bon compte leur vide abyssal et du REM macronniaiseux des radios-éléments, dont ce cher Villani, ne faisant qu'obéir à leurs donneurs d'ordres.

    ( N'est-il pas dérisoire de constater que les seuls à avoir réagi sont certains de ceux de Les Républicains et du Rassemblement national? )

    Après, donc, ce discours oiseux de cette donzelle qui devrait aller à l'école plutôt que de raconter des conneries dont elle ne comprend rien ou si peu, voilà donc qu'un nouveau mouvement se fait jour provenant d'on ne sait où: Extinction-Rébellion, composé de jeune trous-du-culs qui ont l'air de vivre en plein dans ce cloaque social.

    P1020891.JPG(   Ceux-ci me sont un bel exemple éclairant de cette instabilité sociale structurelle des plus hautes classes sociales, c'est pourquoi, dès que j'en ai eu vent, je suis souvent en retard d'une guerre, si je puis dire, j'ai écrit ce petit billet pour montrer combien leurs élucubrations peuvent être dangereuses si elles sont appliquées à la lettre.

    Il y a quelque chose comme 67 millions d'habitants en France, vouloir faire revenir les français au XVIII° siècle, ce qu'ils demandent, conduira obligatoirement à des révoltes populaires, mais aussi et surtout, si cela survient, à une mortalité très importante de la population qu'il serait facile de situer des 2/3 au 3/4 au moins.

    S'ils veulent vraiment appliquer leur programme tel-quel, soit cette morbidité sera le fait d'un massacre à la Pol Pot, soit, par la famine et les maladies, parce que nous aurions gravement régressés technologiquement, ils sont de ce fait plus dangereux que les salafistes.

    Ils n'ont pas suffisamment d'esprit pour comprendre que les éoliennes tuent les oiseaux, les chauves-souries et les insectes, seule, pour eux, leur doctrine comptent, du reste ils ne le perçoivent pas parce qu'ils n'en ont pas les capacités.

    D'ailleurs, combien d'entre-eux peuvent citer facilement une dizaine de ces oiseaux ou de ces insectes, peu je le crains.  )

    Ces jeunes qui, de ce qu'il s'en dit, proviendraient les classes-moyennes hautes à supérieurs, sûrement descendants, pour une part non négligeable, de ceux qui firent Mai 68 qui trahissent aujourd'hui leurs rêves de jeunesse en votant pour Macron.P1030242.JPG

    De ces jeunes, donc, qui sont pour moi le signe évident d'une grave défaillante mentale de ces deux classes sociales sus-citées, font montre en effet d'une béance intellectuelle et d'un vide cérébral rarement atteint dans l'histoire en une perte la plus absolue de toute raison.

    Vous pourrez observer dans cette courte vidéo une manifestation en vélo à Paris non autorisée où, en ses débuts, nous y voyons l'un de ces gugusse se déplacer en trottinette électrique qui, en terme d'usage d'énergie, tant en fabrication qu'en rechargement de la batterie, est d'un coût important.

    Puis une petite madame étant d'évidence d'une éducation bourgeoise de par sa tenue et son langage, parler au journaliste en tenant un téléphone grand-écran multifonction, se filmant sûrement elle-même.

    Alors, si un seul de ces crétins lit ces lignes (ce dont je doute puisque j'y annonce ma propre basse classe sociale) ou si, amis lecteurs, vous connaissez vous-mêmes un de ces zigotos, je leur propose le pari suivant:

    L'un d'entre-eux osera-t-il en effet ne serait-ce que d'expérimenter une vie comme il le réclame à l'ensemble de la population mondiale?

    En fait, cela voudrait dire de vivre, en une liste non-exhaustive:

    1) hors de Paris et des grandes villes puisque l'usage même du métro c'est P1030018.JPGénergivore;

    2) sans téléphone portable quel qu'il soit, à la limite un téléphone fixe à fil;

    3) ni de machine-à-laver, de cuisinière et de chauffage électrique et encore moins au gaz ou au charbon, qu'au bois coupé à la scie et à la hache,  ni plus d'emploi d'autres engins électrique d'ailleurs;

    4) non plus d'ordinateur bien sûr, l'une des machines les plus énergivore;

    5) plus d'eau arrivant dans la maison, dans l'évier, seul le puit ou la source la leur fournira, là encore en terme d'énergie pour l'apporter puis la traiter il y a un fort coût, sans compter les produits chimiques utilisés pour cela;

    6) pour se déplacer que le vélo non-électrique, le cheval ou une voiture à traction animale;

    7) vu l'énergie demandée pour fabriquer les cellules  photovoltaïques et les éoliennes, de ne s'éclairer qu'à la bougie ou à la graisse, animale ou végétale, mais puisqu'ils sont plus ou moins végan, il leur faudra de l'huile;

    8) plus rien ne doit provenir d'un quelconque magasin puisque tout y est fourni par camion ou voiture, donc il leur faut produire eux-mêmes leur propre nourriture pour l'année et fabriquer et réparer leurs propres outils puisque ils ne pourront pas faire leurs courses au supermarché du coin.

    Je ne leur donne pas deux mois avant qu'ils ne rentrent chez papa-maman, bien au chaud, à être invitéP1030056.JPG par eux au restau du quartier pour qu'ils nourrissent leur rejeton affamé de mets raffinés.

     

    Ces gens sont complètement abrutis par une propagande autodestructrice qu'ils adoptent parce qu'elle ne nécessite pas la moindre parcelle d'intelligence ni d'imagination.

    Ils habitent sûrement pour la plupart à Paris ou dans sa banlieue huppée, gagnent, pour certains, un salaire confortable à travailler dans des sociétés de service en en culpabilisant.

    De fait et là j'en ai la preuve flagrante, ils souffrent tous d'une scission névrotique entre ce qu'il vivent et leur fantasmatique monde n'ayant même pas la moindre once d'utopie, d'essence quasiment schizoïde, entre leur conscient et leur inconscient dissonant, en un esprit devenu  véritablement malade.

    Le plus amusant c'est qu'il est à prévoir que, dans quelques années, ils en viennent à adopter un patriotisme, voire un nationalisme des plus échevelé, à en aimer défiler au pas cadencé tête haute au son de Sambre-et-Meuse vêtu d'un bel uniforme militaire, puis d'aller tous les Dimanche matin à la messe avec leurs marmots aux basques.

     

    Je le répète, je sais, comme il peut en être pour les policiers et les journalistes, ce qu'il se passe dans leur petite caboche, ayant été moi-même longtemps manipulé P1030171.JPGpar le même type de pervers-narcissique que ceux qui nous dirigent réellement.

    Je me dois de me montrer envers cette frivole jeunesse, ici, quelque peu outrageant, contrairement à ce que j'ai pu écrire à l'adresse de la police et du journalisme.

    Ceci parce qu'autant je conçois la fragilité psychique de ceux de ces deux corps de métier, autant pour ceux se faisant appeler les Extinction-Rébellion je me dois, s'ils me lisent, bien sûr, de les secouer et leur montrer leur foncière inconséquence.

    Ces morveux, puisqu'ils se conduisent comme tel, puisqu'ils ne sont en rien adultes, tout juste sont-ils de grandes-personnes aux passions infantiles, se doivent de se réveiller et comprendre enfin les réels enjeux tels que je les expose tout au long de ce site.

    Mais surtout qu'ils saisissent les causes profondes de ce qui les anime, d'où cela provient et jusqu'où cela nous conduirait inéluctablement si cela était mis en place.

    L'enfer est pavé de bonnes intensions se dit-il, ma foi, ceux-ci se montrent de fort bons cantonniers.

     

    P1030451.JPG

  • Fiction 5) La veille de Noël

     

    Leurs petits-enfants venaient de se coucher.

    Le couple, assit dans le profond canapé faisant face à l'âtre qui, de temps en temps, laissait échapper, dans un léger claquement, une étincelle montant fugacement par la cheminée, sirotait un alcool de prune dans la semi-pénombre de la pièce.

    Une lampe à pétrole, posée sur la table basse devant eux, rajoutait une faible lumière supplémentaire au feu qui brulait devant leurs yeux contemplatifs.

    A leur droite, un sapin de noël, joliment décoré avec, à ses pieds, une profusion de cadeaux, attendait le retour du courant pour recommencer à clignoter.

    La couverture épaisse, les recouvrant tous deux, suffisait à peine à les réchauffer.

    Au-dehors, une neige lourde et froide tombait sans discontinuer depuis le matin, s'accumulant, au sol, de décimètre en décimètre, cette intempérie recouvrait progressivement l'ensemble de l'Europe, faisant suite et radoucissant un gel sévère et persistant

    Ce fut dans l'heure précédente qu'il y eut la panne d'électricité.

    La femme reposait sa tête sur l'épaule de son compagnon et, lui, caressait ses cheveux l'air songeur.

    Le sentant soucieux, elle se tourna vers lui :

    « Tu n'as pas à te tourmenter, » dit-elle, « tu fera au mieux...

    -Sais-tu pourquoi la première ministre m'a voulu dans son gouvernement ?

    -Non, j'imagine pour tes qualités. » Dit-elle en se tournant vers lui.

    « Pour la gifle que j'ai donné à Albert, le camarade socialiste Albert, » dit-il d'une pointe ironie, « lors de notre dernière rencontre.

    -Je me souviens de cela, c'était il y a deux semaines, avant le changement de premier ministre, vous discutiez d'économie et lui te parlait de la loi des marchés.

    -Ça m'a mis hors de moi, la loi des marchés, l'imbécile, c'est à cause de cette loi fumeuse que nous sommes dans cette situation et ce crétin vient nous bassiner avec cette foutaise, et dire que j'y ai cru, moi aussi. Tu sais que ça s'était passé devant les caméras, je croyais ma carrière foutue, tu te souviens ?

    -Ô oui, tu t'en es joliment lamenté. » Elle lui serra la main tendrement.

    -Martine...

    -Tiens, tu l'appelle Martine.

    -C'est elle qui nous l'a demandé, tu es jalouse, toi, maintenant ?

    -Non, je te taquine, vas-y, continue.

    -Oui, donc, Martine, notre premier ministre, m'a montré le résultat du sondage qu'elle a fait faire sur ce sujet, j'obtiens, avec cette gifle, une superbe notoriété et une belle cote de popularité...

    -J'ai vu ça à la télé, un sociologue a expliqué que c'était comme si tout le monde s'était défoulé à travers toi, le film de cette baffe est regardé par un nombre impressionnant de personnes sur le web, ça fait un terrible B.R. m'a dit Germain, ton petit-fils.

    -Qu'est-ce donc qu'un B.R. ?

    -Un bourdonnement de ruche en remplacement de buzz, depuis l'effondrement des U.S.A. Les mots anglais n'ont plus la cote et disparaissent. J'espère que ce n'est pas pour ça que t'es devenu ministre ?

    -Je ne le pense pas, mais cette notoriété ne risque pas de durer bien longtemps, tu sais que nous allons établir des bons de rationnement ? »

    Sa compagne se redressa tout à fait et le scruta intensément :

    « C'est une blague ?

    -Non, nous manquons de tout, sauf d'uranium, nous en avons une réserve pour trois ans, heureusement pour nos centrales, mais les autres pays européens commence à manquer de fioul pour les leurs de centrales et puis tu connais comme moi la pénurie d'essence, de gasoil et de tous les dérivés pétroliers que nous avons en ce moment, et si il n'y avait que cela, nous n'avons plus assez de stocke en quoi que ce soit, pas assez de nourriture, de métaux, de terres rares, de pièces détachées pour tout et n'importe quoi, plus de téléviseurs, enfin, pas assez, presque pas d'automobile en vente, plus d'ordinateur, tu te rends compte que dans mon ministère nos machines informatiques sont à bout de souffle et doivent être remplacées, mon premier travail à consisté à envoyer des gents de mon personnel dans des casses informatiques pour y trouver des pièces de rechange.

    -C'est à ce point là ?

    -C'est pire. Nous n'avons plus assez de personnel qualifié pour réparer ou mettre en marche les machines, quand l'usine existe encore, les usines ont quasiment toutes disparue d'Europe,sauf dans les anciens pays de l'est, mais eux ne veulent rien savoir pour partager le peu qu'ils ont, même l'Allemagne est en pénurie, pour tout dire, le gouvernement vient de nommer, en urgence, une équipe d'ingénieurs, de techniciens et d'architectes pour que nous puissions rebâtir un tissu industriel mais cela prendra du temps...

    -Mais je ne comprends pas, comment cela se fait-il que nous soyons dans un tel dénuement, il y a peu de temps encore nous croulions sous les excédents et maintenant, en quoi, moins d'un mois, nous nous retrouvons dans cette indigence, pourrais-tu m'expliquer ?

    -Il y a quatre facteurs...

    -Là, tu fais ton énarque !

    -Comment veux-tu que je te l'explique autrement ?

    -Bien, alors, vas-y, je t'écoute.

    -Ces quatre facteurs sont, primo, » dit-il en énumérant sur ses doigts en ayant sorti ses mains de la couverture, « la nationalisation des industries occidentales par la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres venant de l'effondrement économique de tous ces pays après celui du dollar et de l'euro, raison de notre bientôt retour au franc, deuzio, la mobilisation militaire progressive des deux géants asiatiques qui leur nécessite la réquisition de plus en plus importante de leurs ressources, ressources qu'ils nous vendent à un coût de plus en plus élevé, tertio, ces mêmes pays payent au prix fort les matières premières dont nous aurions besoin, pour l'énergie, par exemple, et nous, nous ne pouvons pas suivre, quarto, depuis la ruine de l'économie globale les transports aériens et maritimes sont en progressive déliquescence, cela dû à la raréfaction des échanges commerciaux et du tourisme, je ne connais pas le chiffre mais le nombre de transporteurs qui disparaissent est ahurissant, et ceux qui survivent le font grâce aux chinois et aux indiens. Sais-tu pourquoi nous avons régulièrement ces pannes de courant depuis le début de l’hiver, et ce n'est pas seulement une panne de secteur?

    -Non.

    -Le délestage, seuls les grands centres urbains sont privilégiés, partout en Europe, alors tu peux te dire que notre petit patelin ne peut que passer qu'au second plan. »

    Un profond et court silence s'établit, ils terminèrent leur verre et le posèrent sur la table puis le téléphone cellulaire de l'homme sonna, il décrocha :

    « Allo,..., oui,..., bien, je vous attendrais donc pour treize heure. » Il raccrocha. « Un véhicule militaire viendra me chercher demain, avec cette neige il n'y a que ce type de véhicule qui peut circuler, » dit-il, « je vais juste avoir le temps d'ouvrir les cadeaux avec les petits et manger avec vous demain midi, après, je file à Matignon où aura lieu une réunion interministèrielle je ne pense pas que nous puissions nous voir avant quelque temps ou alors viens me rejoindre à Paris.

    -Je ne sais pas, je verrais. Je sens que je vais seule m'occuper des bambins pour les jours qui viennent du fait que Constantin et Gabrielle sont bloqués par ce mauvais temps.

    -Ne dis pas que ce n'est pas pour te déplaire.

    -C'est vrai, je crois que nous allons bien nous amuser, tous les trois. Le feu s’éteint, je te propose que nous allions nous coucher, et puis il n'est pas bien tard et un petit câlin serait plutôt bien venu, cela nous réchauffera, le lit doit être glacial. »

    Ils s'embrassèrent tendrement puis se levèrent, lui, tenant la couverture.


    THEURIC

  • Fiction 8) Famine

     

    Lord Henry Lowston aimait se retrouver à Paris, y muser dans les petites ruelles, s'arrêter dans l'un de ces minuscules squares si souvent discrètement dissimulés aux yeux de ceux qui n'y étaient pas voisin et parsemant les quartiers de la capitale.

    C'était pour une mission de la plus haute importance qu'il était venu, ce jour là, en France et il avait donné, pour cela, rendez-vous dans un de ces lieux furtifs à un conseillé de la présidence française.

    Il faisait froid.

    Un pâle soleil de fin d'hiver tentait de réchauffer un sol qui n'avait connu que froidure et neige et il était possible de voir combien le dernier épisode neigeux fut rude par l'amoncellement de glace restant encore au sol là où l'ombre portée par les bâtiments empêchait tout adoucissement.

    Enfin Patrick arriva à grandes enjambées, un large sourire au lèvre et tenant un sac plastique de sa main gauche et une baguette sous le bras.

    Le Lord trouvait amusant ses manières très française sans être dupe que son propre style soit lui aussi si britannique, rien que son haut de forme qu'il troquait contre une casquette lors de ses voyages à l'étranger le montrait autant caricatural que son ami.

    Patrick Delacase, martiniquais, était de ce teint mi noir, mi indien qui seul se rencontre dans les Antilles françaises.

    « Bonjour Henry, » dit le conseillé avec son fort accent antillais et en lui serrant la main, « Qu'y a-t-il de si grave pour que nous nous donnions rendez-vous dans un tel endroit ? Tiens, vu l'heure de midi, j'ai amené de quoi nous restaurer. »

    Et joignant du geste à la parole il sortit de son sac un couteau, un saucisson, deux verres et une bouteille de vin, posa le tout, avec la baguette, sur une grande serviette qu'il avait étalée sur le banc se trouvant près d'eux puis, tout en débouchant la bouteille à l'aide du tire-bouchon du couteau, il ajouta :

    « Vas-y, je t'écoute.

    -Patrick, la Grande-Bretagne est au bord de la famine, je viens ici, au nom de ma reine, faire l’aumône à la France et à l'Europe. »

    Son interlocuteur faillit lâcher la bouteille, son sourire s'évanouit, il le regarda intensément :

    « La situation est-elle si urgente ? Votre agriculture est-elle tant mal en point pour que vous ne puissiez plus nourrir votre population ?

    -Nos hurluberlus tatchériens ont dilapidé le peu de ressources que nous avions encore et l'agriculture en fut particulièrement touchée, l'élevage a, de plus, souffert du scandale de la maladie de la vache folle qui s'étendit tout de même sur près de quinze ans, nous n'avons quasiment plus que les possessions agricoles royales et aristocratiques, à peine entretenues, pour nous alimenter et elles nous fournissent bien moins que le nécessaire, en fait nous n'avons plus que pour un mois de réserve en vivres, pourquoi à ton avis tant de mes compatriotes quittent, depuis des décennies, leur ile pour venir chez vous ?

    -Ici aussi nos néo-libéraux ont ratiboisé notre agriculture. Tiens, mange ça, ça requinque » dit le conseillé en lui tendant un morceau de saucisson et de pain, puis il lui servit un verre de vin, « c'est un bourgogne, un petit exploitant le produit, tu m'en diras des nouvelles.

    -Vous pouvez encore vous nourrir de cochonnaille et boire du vin, nous, nous avons le whisky, la City et la presse people, tu ne perds pas au change. Ton pain n'est pas mauvais non plus...

    -Et le Commonwealth ?

    -Chaque pays a prit son indépendance même si ce n'est pas officialisé, ils ont saisi l'occasion pour faire sécession et restent sourds à toutes nos demandes, je les comprends, chaqu'un d'eux ont également des problèmes à n'en plus pouvoir.

    -Et qu'en est-il des émeutes du mois dernier ?

    -Nous en sommes venu à bout mais maintenant nous faisons face à une menasse bien plus importante.

    -Laquelle ?

    -Le mouvement républicain à le vent en poupe et nous craignons de plus en plus un coup d'état, c'est la raison de ce rendez-vous discret, nous devons absolument cacher la réalité de notre situation sinon je ne sais pas dans quelles aventure cela nous amènerait.

    -Bon, j'en parlerais à Pierre Verneuille, lui et Otto Stücberg sont de véritables magiciens et obtiennent ce qu'ils veulent de la commission européenne, la seule crainte d'un coup d'état au Royaume-Uni va faire que tout le monde va racler ses fonds de tiroirs pour vous faire parvenir ce dont vous avez besoin. Je te conseillerais que tout cela soit sous le contrôle de l'état...

    -C'est le Prince Charles qui a pris les rênes du pouvoir, c'est lui qui a démissionné le précédent premier ministre, un fou furieux qui ne voulait que sauver la bourse, et je te prie de me croire que le prince se démène vraiment pour son royaume, je découvre un grand homme dans cette période troublée, en réalité c'est lui qui m'envoie, sa mère, la reine, vieillissante, ne mesure pas vraiment l'ampleur de la catastrophe.

    -L’Écosse et l'Irlande ne peuvent pas vous aider ?

    -Ils font ce qu'ils peuvent, c'est à dire pas grand chose. Patrick, nous sommes réellement dans la panade et il n'y a que l'Europe pour nous sortir d'affaire.

    -Tu ne crains pas que la droite néo-libérale...

    -Il n'y a plus de droite néo-libérale, le parti conservateur est royaliste, les démocrates libéraux ont quasiment disparu et le labour party se radicalise de plus en plus, devient républicain et constitutionnaliste, notre pays, comme le vôtre, est en train de changer, mais nous, nous sommes au bord du gouffre.

    -J'ai compris. »

    Tous deux se mirent à manger en silence. Deux pigeons s'approchèrent d'eux prudemment. Lord Lowston dit :

    -Ne trouves-tu pas que ces deux volatiles ressemblent furieusement à nos pays respectifs ? »


    THEURIC


  • florilège 2

    Quand on pâlit, pallie-t-on? Et inversement...!

     

    Pourquoi les ballons de football sont-ils remplis d'air puisque se jouant hors de l'eau, quand ceux du water-polo n'en sont pas rempli, justement, d'eau?

     

    Quand on parle de date, s'agit-il du fruit ou d'une époque? Il faudrait savoir!

     

    Quand je sort des toilettes, je ne peux m'empêcher de méditer longuement sur la légèreté de l'être (  il est, par ailleurs, pour moi temps de la méditation  ).

     

    Comprendre permet de mettre en perspective ce qui fut appris et, donc, de faire de même que les anciens, c'est-à-dire d'en considérer les limitations à l'aune de ses propres exigences intellectuelles et, dès lors, de faire des liaisons logiques entre nos différents connaissances, voire à même à en considérer les restrictions, quelque-en-soit leurs étendues, pour en développer ses congruences.

     

    Parait-il que chez certaines femmes la pipe fait un tabac!

     

    Un cumulonimbus serait-il un grand nombre de voyageurs imaginaires dans un véhicule de transport en commun?

     

    Un cumulus concernerait-il une maladie du postérieur?

     

    Avec des SI on mettrait Paris en bouteille, oui, mais le quart à font.

     

    Petit dessert aux fruits:

     

    Voici un petit dessert que les enfants peuvent faire:

    Prendre, suivant le nombre de convive, un ou plusieurs fruits au choix (j'adore avec de la framboise), les découper en morceaux,  des fruits secs, noix, amandes, noisettes et/ou autres, du yaourts et/ou du fromage blanc, un poil peu de crème fraîche, du miel, des morceaux, non pas trop petits, de chocolat (poil à mes sourcils), de la vanille ou de la cannelle, mélangez le tout, un petit biscuit ou plusieurs (oh les gourmands) et régalez-vous (c'est un ordre, ah mais!) !

     

    Comploter, ma foi, offrir du plaisir aux dames ne peut que m'être d'une exquise jouissance.

     

    Une bonne poire se coupe-t-elle en deux pour les autres?

     

    Il faut toujours faire attention au linge qui sèche (le cancre) car le séchoir sait choir.

     

    Si l'on veut ouvrir une porte, le mieux consiste à faire attention de ce que celle-ci soit avant-tout fermée.

     

    Un car serait-il  les deux huitième d'un  bus?

     

    " le réflexe de réitération" individuelle et/ou collective (ou fuite en avant) (c'est une réflexion collective) : dans une situation de panique et/ou d'angoisse, réitération non adaptative lors de l'évolution du milieu d'existence, dans l'action ou dans la manière d'une pratique de vie et/ou de ce qui fut appris.

     

    Arrive-t-il que le choix choit?

     

    C'est étrange, d'un triangle-rectangle l'on parle du carré, certes de l’hypoténuse.

     

    Dire que j'ai gardé les deux chattes de ma copine, il existe des particularités anatomique qui m'étonne.

     

    Une femme canon est-elle un boulet?

     

    C'est l'histoire d'un monsieur se nommant Briolet qui, ayant une voiture décapotable, est en cela un cas, sans être sud-américain, cela va de soi.

     

    Ceux qui aiment les petits-suisses sont-ils pédophiles?

     

    Compote pomme orange facile à faire:

     

    Éplucher et découper en petits morceaux le nombre de pomme suivant la quantité de compote que l'on veut faire.

    Recouvrir très largement de jus d'orange pressée, voire de clémentine, de mandarine ou de mélange (je laisse le soin à tous, amis lecteurs, de se la concocter suivant le goût de chacun).

    J'y rajoute un petit soupçon de poivre, ainsi que de la cannelle, du gingembre et de la muscade moulues.

    Le tout en casserole à feux le plus doux possible sans couvrir jusqu'à ce que les pommes soient bien cuites et le jus bien épaissi.

    Il est possible de la mettre en pot mais je préfère, même si lesdits pots sont fermés hermétiquement, les conserver au frais.

     

    Un général français de la seconde guerre mondiale s'appelait Monsieur Leclerc de Haute-Clocque, il dut être bienheureux d'avoir une famille fortement nombreuse, n'est-ce pas?

     

    Je marche vers le futur, ébloui par sa promesse d'aventure.

     

    Quand l'on dit: "Je vais faire des courses!" il est à remarquer que ce n'est que très rarement à marche forcée.

     

    Boire du lait, est-ce beau?

     

    A ne pas confondre: jus de fruit et j'eu deux fruits...

     

    (Offert gracieusement) Qu'y a-t-il de plus amusant qu'un drôle drôle?

     

    J'aime les saints sains seins des femmes!

     

    Freud disait que  tous les enfants sont des pervers polymorphes, j'y rajouterais qu'au-delà de la petite enfance cela ne peut qu'être que s'ils ont reçu une mauvaise éducation.

     

    Moi, à chaque fois que l'on me dit blanc, je me remarque plutôt être de la couleur d'un rhino, c'est rose, sans être rosse, assurément.

     

    L'on dit que les filles naissent dans les roses et les garçons dans les choux, cela voudrait-il dire qu'à Bruxelles il n'y a que des familles nombreuses de garçons, sauf près des jardins d'agrément, bien sûr.

     

    Enfin, voulez-vous que je vous dise ce que sera la suite?

     

     

    THEURIC

     

    PS: Non, je ne la connais pas.

     

  • Dire non!

    Vous savez quoi?

    Je vais vous faire un aveux: je ne sais pas dire non, du-moins est-ce pour moi une immense difficulté d'exprimer un refus lorsqu'il m'est demandé de rendre un service.

    Pourtant, parfois, je rends ce service avec mauvaise grâce, je sais que la personne se sert de moi, que ses yeux implorants sont du chiqué, du mensonge, et pire, que l'on me prend pour un imbécile.

    Je me soigne mais c'est dure, je dis non du bout des lèvres, avec maintes circonvolutions, avec des détours idiots, des hésitations, des bégaiements, des justifications inutiles, mais je me soigne.

    Le pire dans tout cela c'est que je sais qu'un "non" déterminé, clair, net n'admet, de la part du requérant, aucun sermon ni dispute, pas même de rejet, tout au contraire, cela générera du respect, je me suis respecté par mon refus, dès lors le requérant me respecte.

    Parce que, tout compte fait, ne pas savoir et pouvoir dire non à un autre, c'est ne pas savoir et pouvoir  dire oui à soi et l'implorant n'est pas le quémandeur, le requérant, le véritable implorant est bien celui qui se refuse, qui est dans l'impossibilité de refuser quoi qu'il lui soit demandé, qui dit, sans le dire: "Vois, j'existe puisque je te rends service, j'existe puisque je t'obéis!".

    Et puis, surtout, la personne qui ne sait pas dire non peut se mettre en danger ou faire les pires des abjections, sait-on jamais ce qui lui sera, un jour, demandé?

    Et ce réflexe d'anticiper les demandes de l'autre, de les devancer, trait dont je me suis, tout de même, avec difficulté, débarrassé, n'est-il pas l'optimum de cette pauvreté d'esprit, d'un implorant pleur de vouloir être enfin reconnu, une dérisoire erreur de se croire respecté par celui qui le prend pour un faible, un moins que rien, une obscénité?

    Tout de même, ce qui me rassure c'est qu'à la tête des pays européens et, par delà, de la gouvernance européenne, les gouvernements sont dans l'incapacité de dire non à notre mentor américain, aux allemands affaiblis de leurs vieillesses, aux groupes de pressions économiques des banques et des fonds de pensions, aux entrepreneurs internationaux qui n'entreprennent même plus dans leur propre pays, au Qatar, au F.M.I. et à d'autres, tellement d'autres.

    Chez nous, en France, la situation est la même, voire pire.

    Notre gouvernement plie devant le M.D.E.F., Obama, les banques, les assurances, l'Union-Européenne, les allemands, les fonds de pensions et devant tout un tas de trucs et de machins qui, en réalité, représentent de moins en moins un quelconque péril.

    Au contraire, à force de se mettre à dos toutes les strates de la population en raison de cette obéissance servile aux représentants éreintés de ces ex-puissances, nos gouvernants risquent de plus en plus un renversement qui, quoi qu'il se passera et qui que soit celui qui prendrait le pouvoir, ne pourra pas ne pas se faire sans violence.

    Et pourtant, pourtant, les États-Unis-d'Amérique représentent-ils toujours la nuisance qu'ils furent par le passé?

    Peuvent-ils toujours, comme naguère, faire pression sur notre pays ou sur un autre de l'U.E. en agissant sur les cours boursiers, sur l'euro, sur les dettes ou sur tout autre agent économique sans, pour cela, se mettre en position de banqueroute, de ruine, de faillite?

    N'est-ce pas cela qu'ont compris les russes?

    Ne serait-ce donc pas plutôt les européens qui, de détenir des dollars, seraient en mesure de leur dicter leurs lois en faisant simplement planer la possibilité de les revendre, ou bien celui de ne pas vouloir rembourser les dettes?

    Qui, de l'Allemagne, du Qatar ou de la France a plus à craindre de l'effondrement des banques, des fonds de pension, des assurances et surtout de la disparition du dollar?

    En France nous n'avons plus rien à perdre, il ne suffirait que d'expliquer au peuple la réalité de la situation et des nécessités devant lesquelles nous devrons passer puis d'agir, et ces nécessités, quoi qu'il en soit, devrons être traverser, à un moment ou à un autre.

    Qui, du gouvernement, des banques, des assurances, des fonds de pensions à le plus à craindre d'une faillite universelle?

    Qui, en réalité, est dans une position de force sinon notre gouvernement?

    Alors quid?

    Qui voulez-vous que des dirigeants du P.S, de l'U.D.I., de l'U.M.P. ou du F.N. puisse se déjuger (souvenez-vous de la visite de madame Le Pen à un représentant du parti républicain américain, un texan qui se présentait contre Barack Obama et voulait dépénaliser les drogues dures, Monsieur Ron Paul, se voulait-elle être héroïne et être reconnue en tant que la meilleurs représentante de l'Oncle Sam)?

    Comment voulez-vous que tous ceux-là qui furent adoubés par cette puissance d'argent et les Amériques puissent refuser d'accéder à leurs désidératas?

    De quelle manière pourraient-ils s'opposer aux petits désirs de cette même puissance d'argent, à la gouvernance européenne et aux agents américains, eux qui ne savent même plus ce que peut être que gouverner?

    Peuvent-ils dire non?

    Mais sont-ils les seuls à vénérer ainsi les préceptes et désirs de la libre entreprise, des Amériques, du dieu dollar et de l'Union-Européenne?

    Quand nous savons que dans certaines universités et entreprises internationales (qui n'emploient quasiment plus personne ici) obligent leurs professeurs pour les uns (suivant une loi votée il y a peu qui l'autorise) et leurs employés pour les autres à n'échanger qu'en anglo-américain sans que cela ne choque personne.

    Quand tous les médiats s'emploient, maintenant, à ne nous informer sur la situation en Ukraine que de la seule optique américaine (eux qui se sont fourvoyés, au début, en invitant des personnalités expliquant la réelle situation géopolitique) sans que cela ne choque personne.

    Quand l'Union-Européenne soutient des partis nazi en Ukraine sans que cela ne choque personne.

    Quand personne ne parle plus de Guantánamo sans que cela ne choque personne.

    Quand nous contemplons la ruine de  notre industrie sur l'autel faisandé de toujours les mêmes délires ploutocratiques sans que cela ne choque que ceux qui sont concernés: les chômeurs.

    Quand nous entendons le langage tronqué, bafoué, meurtri par une pauvre neuvlangue de pacotille ou s'y mélange, dans une piètre bouffonnerie, un sabir fait de bas anglais et de raccourcis langagiers sans que cela ne choque personne.

    Quand plus la moitié de nos magasin de vêtements ne sont même pas capable d'afficher un nom français sur leur devanture sans que cela ne choque personne.

    Quand quasiment plus un habit, un produit d'entretien, un savon, un shampoing, un appareil électro-ménager..., n'est fabriqué ni en France, ni en Europe sans que cela ne choque personne.

    Quand des ouvriers est-européens viennent travailler sur notre sol avec un salaire de misère sans que cela ne choque presque personne.

    Quand les puissances économiques, les ploutocrates américains et internationaux veulent devenir les seigneurs du monde et d'abord d'Occident par la signature d'un accord de libre échange entre les État-Unis, l'Europe et le Canada, ce dont nous n'entendons pas parler, sans que cela ne choque personne.

    Quand le Qatar achète une équipe de foot parisienne de renommée mondiale sans que cela ne choque personne.

    Quand notre Président de la République se fait injurier sur la place publique et manipulé par les américains sans que cela ne choque personne.

    Quand de plus en plus de nos chanteurs chantent en anglais sans que cela ne choque personne.

    Quand, à longueur de temps ne sont plus passés, à la télévision, que des feuilletons américains sans que cela ne choque personne.

    Quand nous sommes considérés comme des crétins par les publicitaires qui font vendre leurs camelote dans des films débiles sans que cela ne choque personne.

    Quand nous sommes baladés par des hommes et femmes politique à la langue de bois chargée, ah, là, ça choque tout de même.

    Quand les manifestations en Europe du sud ne sont jamais retransmis sur la myriade de chaines de la télévision française sans que cela ne choque personne.

    Quand nos banques ne prêtent plus qu'à notre état les euro reçu par la B.C.E. mais ne prêtent plus ni aux particuliers, ni aux entreprises parce que ça rapporte plus sans que cela ne choque personne.

    Quand dans les magasins sont affichés des prix de type 9 euro 99 centimes pour faire croire que ce prix n'est pas de dix euro sans que cela ne choque personne.

    Quand les Amériques espionnent tout le monde, sans  honte, sans vergogne sans que cela ne choque personne.

    Quand sur certains sites le blogueur ne prend même pas la peine de traduire un texte en anglais quand cela empêche le lecteur de comprendre quoi que ce soit sans que cela ne choque personne.

    Quand la mode est à l'américano-magnia, partout, toujours et,  pire, par ceux qui honnissent, disent-ils, cette même Amérique sans que cela ne choque personne.

    Quand ceux-ci deviennent antijuifs parce qu'ils ne veulent pas s'avouer que leurs malheurs viennent d'une pensée américaine qu'ils chérissent tant en faisant un amalgame imbécile entre Israël et les États-Unis-d'Amérique, que ceux-là font un pataquès d'une vulgaire quenelle et qu'ailleurs n'est pas compris que ce sont les comportements israéliens dont viennent ces délires, alors moi, je me sens proche surtout des papous indonésiens par mon histoire d'hier et par la leur d'aujourd'hui!

    Et ce délire ne choque personne!

    Alors nous pouvons en conclure que, en plus d'être les vassaux de l'Amérique, nous ne sommes, tous, que les serviteurs serviles d'une ploutocratie qui, sous des couvert de toute puissance, en est aux portes de sa propre ruine.

    Quand,  quand, quand, c'est bien beau de décrier le gouvernement, mais c'est aussi autour de nous, dans notre vie quotidienne, dans notre propre langage, dans nos petites habitudes, nos petits aveuglements, dans les simples gestes du tout les jours que sont pollués les moindre interstices de notre existence et moi, de cette pseudo modernité qui n'est que notre mise sous tutelle technologique et culturelle des américain et des ploutocrates, j'y dis NON!

    Je n'ai rien à faire de la langue anglaise qui est parlée par ceux qui ne sont pas anglais, américain, australien!

    Et même, je considère cette mode comme la plus dérisoire, infantile, vulgaire qu'il soit et ceux qui s'y soumettent comme  du pas grand chose, du presque rien.

    Nous sommes tous responsables de nos actes, quand je ne dis pas non lorsqu'il le faudrait, je suis l'unique responsable de cette décision et, au jour le jour, je me corrige, c'est long, fastidieux, difficile mais j'y travaille.

    Alors, messieurs-mesdames, si vous voulez lutter contre cette ploutocratie débilitante, faites de l'agitation intellectuelle, parce que c'est là que se trouve leur véritable danger, l'intelligence.

    En cela, au moins, je sais dire non.

     

    THEURIC

  • Economie: les instabilités s'accroissent autant que la médiocrité du temps!

    Si nos sociétés humaines et, d'autant plus occidentales, se retrouvent aujourd'hui dans une situation calamiteuse c'est bien parce que la médiocrité est devenue la norme.

    Vous trouverez ici ( lisez-le avant de poursuivre ce billet ) une bonne définition de ceP1010142.JPG que peut être la médiocratie, la gouvernance des médiocres, mais où y est glissé toutefois cette hypothèse absurde du réchauffement climatique anthropogénique, preuve s'il en est que cette tendance traverse tous les espaces intellectuels, même là où celle-ci est reconnue dans sa substance.

    C'est bien cette médiocrité généralisée qui mène le monde à sa faillite, c'est bien l'impossibilité formelle de ceux qui ont à leur charge la vie publique et économique des pays de conceptualiser les effets temporels de leur décisions et actes, qui entraine le délitement progressif de la mondialisation heureuse et celle des pays.

    Cette brève dissertation de ce philosophe québécois, que j'ai découvert sur le site "les crises" de Monsieur Berruyer, nous montre ce court-termisme qui se retrouve à être la trame générale des sociétés s'étant répandu partout depuis maintenant de longues décennies.

    P1010159.JPGC'est, tout compte fait, cette longue médiocrité délétère qui constitua ce moyen-âge moderne consubstantiel au gras obscurantisme qui, telle une chape de crétinisme, a enveloppé la pensée humaine et dès lors la nôtre propre.

    Là se trouve cet affaiblissement de la pensée provenant de cette indétermination psychologique dont je vous ai longuement entretenu en Mars de cette années et qui, en ne sachant plus se déterminer en tant qu'Être Humain, rend notre espèce malade de ce non être.

    En un exemple vibrant, vous trouverez , sur le site de Businessbourse, l'annonce de la monté des prix des carburants, phénomène déjà remarqué lors du tout début de la crise dite des subprimes de 2017/2018, ce qui était prévisible mais ne semble pas être souligné par quiconque.

    Ce que j'avais prévu depuis des mois et dont je vous avais déjà entretenu: en raison des instabilités financières dues à la fragilité grandissante de l'industrie mondiale, des instabilités boursières et de la perte quasiment totale de la valeur nominale intrinsèque de quasiment toutes les monnaies, les spéculations monétaristes et boursières se reportent désormais sur les matières premières, dès lors sur le pétrole, mais aussi, bientôt, sur la nourriture sur les productions minières.

    ( Il y eu une telle situation il y a six mois environ qui s'était lentement rétablie par un accroissement des Q.E., mais depuis les dégradations industrielles et boursièresP1010042.JPG ne firent que s'amplifier, ceci d'autant plus que le gouvernement U.S. semble (je suis prudent) tendre à éliminer ses oligarques par leur faillite, d'où la monté des taux de la F.E.D. vers les 3%, la même monté qu'en 2007... )

    Ce qui ne pourra que générer deux effets convergents, une instabilité croissante des nations et la fermeture progressive des usines et autres manufactures.

    Dès lors, en raison de l'appauvrissement des populations, les bulles immobilières,  s'égayant ici et là, commenceront à se racornir, ce qui mettra à mal la situation financière des banques.

    Ceci sans compter d'autres bulles tout autant gigantesques, dont nombre se trouvent aux États-Unis-d'Amérique, entre-autre dédiées aux crédits pour les étudiants et à l'achat d'automobiles.

    En France, le crédit à la consommation a franchi une nouvelle étape où il est visible P1010177.JPGque les grands magasins se mettent à devenir banquier et en viennent à faire du crédit pour des dépenses de 50 euro et moins, ce qui est une preuve supplémentaire de cet appauvrissement généralisé.

    Ceci quand, dans le même temps, le gouvernement macronnien tend à vouloir restreindre, non pas des avantages, mais la masse des émoluments qui, jusqu'à maintenant, permettait à un ensemble de salariés de faire, cahin-caha, fonctionner l'économie du pays, à la S.N.C.F. notamment.

    Tout en voulant privatiser le chemin-de-fer français, quand l'exemple britannique ne peut que nous montrer à l'envi la plus totale inefficacité, parfois mortelle, d'une telle démarche, ne pouvant, là encore, que mener à réduire les capacités économiques du pays.

    En fait, même s'il a de très nombreux visages, dont celui des experts, des journalistes en vu, d'une classe politique et économique éreintée, même si une nouvelle équipe gouvernementale et législative, de même essence, nous avait étéP1010188.JPG sorti du chapeau, notre ennemi véritable se cache au fin fond de notre esprit et se nomme la médiocrité et son corolaire, l'obscurantisme.

    A nous donc de reprendre en main notre liberté, qui est de comprendre ses propres contraintes, et notre indépendance d'esprit, qui consiste à penser par soi-même en remettant en doute, ce qu'affirme avec raison Mr. Deneault, des évidences qui, en seconde lecture, ne peuvent que se révéler ne pas être telles qu'elles se présentent et telles que nous nous les représentons.

    Sinon, le moment me parait propice pour vous redonner, peut-être pour la dernière fois avant que le système économique globalisé n'explose, mes conseils (une partie est du copié-collé d'un texte précédent datant d'Avril 2017, déjà):

    Faites donc des réserves, ayant moi-même compté au minimum:

    -quelques jours, voire deux semaines de menues monnaies, ne serait-ce que pour quelques courses, le pain, notamment, ceci étant dû au fait que les banques ayant fait faillite, il faudra du temps pour que le gouvernement réagisse ou ne soit renversé, pour qu'enfin celles-ci soient nationalisées (il en sera de même pour les P1010234.JPGassurances, il vous faudra être prudent);

    -si vous avez des économies dans une même banque, répartissez dès aujourd'hui cette somme dans plusieurs autres, l'une peu disparaître mais pas l'autre;

    -si vous achetez de l'or, de l'argent et/ou du platine, plutôt en petites pièces, conservez-les chez-vous, bien cachés, dans un trou au fond du jardin par exemple, mais sachez que cette monnaie ne vous servira que dès que le système économique du pays repartira et pas avant;

    -si vous avez beaucoup d'argent, même hors des frontières, transformez-le en matières premières et entreposez-les discrètement près de chez-vous, ou achetez des terres agricoles, des concessions minières dans votre propre pays, de petits objets d'art que vous mettrez dans votre maison, enfin, tout ce qui peut permettre à un pays de se refaire une industrie et à vous de ne pas trop perdre d'argent (de toute façon, vous en perdrez et beaucoup);

    -trois mois de nourritures pouvant se conserver, pâtes, riz, plutôt complet, légumes voire fruits secs, farine, sucre, huile, beurre, ...,plus des conserves si vous en avez la place, du café aussi, le temps que les acheminements de vivres reprennent, l'agriculture française existant encore (pour combien de temps?);

    -faites un potager, vous pouvez dès maintenant acheter les outils, des graines au plus tôt, faites le bêchage de printemps, semez  des tomates par exemple, pour avoirP1000816.JPG votre récolte au plus tôt;

    -si c'est possible, ayez des poules pour les œufs puis la viande, pour vous et aussi pour du troc;

    -comptez un an de produit de première nécessité, pour le corps (savon, shampoing...) comme pour la maison (javel ou vinaigre blanc, lessive, P.Q....), songez à ce que quasiment plus rien n'est produit en France;

    -ayez de quoi faire du troc pour deux à trois ans de ce qui n'est plus produit sur notre sol, soit presque tout, tout pourra faire l'affaire, des cigarettes pour les non fumeurs (les autres les fumeront), du chocolat, du café (là encore il sera dur de ne pas résister), mais aussi du papier, du cirage, du savon en rab, de la peinture, du bois de chauffe, des piles, des lampes..., etc..., enfin,  de tout ce dont nous avons tous besoin au jour le jour et dont nous ne faisons que des réserves limités;

    P1000749.JPG-le vélo et/ou le vélomoteur (le plus économe en essence), surtout si vous habitez loin des gares, le train continuant sûrement de rouler, seront une valeur sûre, songez que l'arrêt des transports internationaux signera celui des produits pétroliers, votre voiture restera donc au garage et les bus et cars au dépôt, l'essence et le gasoil sera réservé aux véhicules prioritaires et aux armées;

    -commandez un, voire deux chéquiers, les paiements électroniques pouvant cesser à un moment ou à un autre, rapidement (?) le chèque pourrait devenir le seul moyen de paiement pour un temps indéterminé, dès que le gouvernement d'alors auront rouvert les banques;

    -conservez convenablement tous vos papiers, attendez-vous, aussi, au moins à un ralentissement d'internet, les administrations, les banques et les assurances, aussi, pouvant les égarer lors de cette catastrophe, voire perdre leurs informations informatiques;

    -dès que les signes les plus évidents et marquants, pour ne pas dire angoissants, seront là, allez voir votre maire pour lui expliquer ce qu'il se passe, parce qu'il y a de fortes chance qu'il n'y comprenne rien, ceci pour qu'il commence à organiser autantP1000886.JPG les pénuries que les risques de désordres et débordements.

    C'est, en effet, dans les débuts de cet effondrement, au local, que l'organisation sera, dans un premier temps, le plus efficace.

    Mais surtout, surtout, surtout, pensez par vous-même, même si cela entre en contradiction d'avec les idées de l'air du temps, même si vous vous retrouvez à vous disputer avec vos proches, et même si vous êtes en désaccord avec ce que j'écris, je ne détiens aucune science infuse (ce qui est une évidence).

     

     

    THEURIC

  • Quand la médiocrité se fait politique.

    Bon ben, j'ai un petit peu de temps devant moi, enfin, je le prends, pour vous proposer un dernier texte avant mon départ en vacances.

    Je vais y revenir sur l'affaire benalla auquel j'avais fait cas il y a une petite semaine de cela.

    J'y avais exploré un ensemble d'hypothèses en en ayant privilégiée une: celle d'un fractionnement des puissances économiques nationales entre ceux que je dénomme les industriels bataillant contre l'ensemble de la sphère monétariste, en une sourde lutte s'exprimant lors de ce scandale.

    Ceci doublée de la confrontation, centrée sur la France, entre une Union-Européenne en voie de délitement devenue germanique et un empire U.S. en plein déclin (Allemagne qui, comme j'ai pu l'écrire, se retrouve piégée au-dedans de l'Union-Européenne, ne sachant plus quoi faire ni quelle position prendre pour la France).

    Je ne dis pas que ce phénomène n'existe pas, mais plutôt que ceci pourrait ne pas être à coup sûr à l'origine des tensions politiques auxquelles nous assistons et qui P1010786.JPGbientôt sera oublié par les médiats aux ordres, ou du moins, n'en serait pas la cause première.

    C'est en fait un deuxième scenario que j'explore avec vous, bien qu'il soit possible que les deux scenarii, celui du 21 et celui d'aujourd'hui, soient peu ou prou mêlés.

    Je vais donc m'essayer ici de comprendre ce qu'il se passe à l'aune de deux idées fortes: la médiocrité de l'époque au plus haut de la hiérarchie française, économique et politique, et, dès lors, de son corolaire logique, soit de leur incompétence la plus absolue.

    En l'espèce, ce n'est pas tant cette affaire qui suscite cet ensemble de réflexions mais d'en comprendre les soubassements, soit la position de ses acteurs en tant que groupes plus ou moins constitués.

    Le problème de Macron et de sa femme c'est qu'il ont l'impression d'être seuls, et que ce qu'il vient de se passer ne pourra que faire monter en eux un sentiment d'inconfort, ne pouvant que  mener à de la paranoïa si d'autres affaires de ce genre paraissaient, ce qui est fort probable.

    Cette impression de solitude a, pour origine, la trahison des patrons du journal Le Monde qui, comme je l'avais montré précédemment, ne put être acheté par ces deux milliardaires que grâce aux agissements pas très vertueux d'un Macron déjà fantasque, qui avait trahi, à cette époque, les journalistes de ce quotidien.

    Les services U.S., quand à eux, sont soit à l'origine de tout cela, soit furent, plus sûrement, agréablement surpris de la tournure que prennent les événements.P1010376.JPG

    Notre oligarchie  nationale doit être dans tous ses états, son plan de reprendre l'ascendant sur le macronisme a raté, ce que je montre plus bas, ce qui ne peut que mener à une discorde accentuée entre les deux clans dont je vous avais entretenu auparavant, les industriels et les monétaristes.

    Il est même possible que ce scandale ait remonté à la surface en raison d'une sorte d'accord momentané entre eux pour tenter d'éviter que cette fracture dans la synarchie ne s'élargisse, son but ayant été de reprendre la maîtrise de ce président imprévisible, devenu potentiellement dangereux.

    Ceci en se séparant de ce qu'il pourrait sembler être, pour eux, l'un de leurs agents essentiels, voire même le plus important au cœur de l’Élisée, Mr. Benalla, en une sorte de gambit de la reine en quelque sorte.

    Cet échec met à mal toute une stratégie dont notre président est le pion central, pion ayant pris son indépendance, sûrement sous les conseils de sa mère femme.

    Cette affaire nous a montré que la garde macronienne rapprochée ment à n'en plus pouvoir, or ce mensonge continue mène à une instabilité psychologique importante pouvant conduire, pour les plus fragiles, à un état psychotique qui, bien que léger, n'en sera que plus déstabilisant pour ce groupe.

    A ceci, il faut rajouter le fait qu'ils sont tous adeptes du néolibéralisme dont la base doctrinale est l'individualisme forcené, ce qui fait que pris individuellement et mis en face d'un danger patent, ce ne pourra qu'être un chacun pour soi, un sauve-qui-peut grandissant.

    Cette secte n'est donc pas bien solide, entre ceux qui pourraient très bien montrer des signes de désordres psychologiques et d'autres pouvant facilement se désolidariser d'un pouvoir qui, pour moi, est d'un naturel extrêmement fragile.

    P1010666 - Copie.JPGC'est pourquoi Monsieur Macron dû sortir pour haranguer ses troupes et leur montrer que tout cela n'était "qu'une tempête dans un verre d'eau".

    Parce qu'en effet, ce que craint le plus le couple présidentiel ce serait de voir s'évaporer le R.E.M., pour le reste il se croit à l'abri.

    Maintenant, ce que je vais expliquer c'est, entre-autre, en quoi, à mon sens, cet échec de l'oligarchie proviendrait de ce que ce plan a, et de beaucoup, trop bien fonctionné.

     

     

    Il est de fait que le scandale Benalla est, en pleines vacances d'été, arrivé dans nos médiats comme un cheveux dans une soupe servie dans un restaurant de grande classe.

    A bien y regarder la date de sa survenue, il ne peut que nous être légitime de considérer que tout fut fait pour en amoindrir l'impact: le mercredi 18 Juillet, au plus fort du pic de départ en villégiature, juste après le mondial de foot, date qui, jusqu'il y a quelques années encore, vidait les moyennes et grandes villes de leurs habitants.

    Ce qui, maintenant, n'est plus vraiment à l'ordre du jour, moi-même à Paris hier, la ville la plus riche du pays, y a vu une circulation qui, bien que fluide, n'en était pas moins concentrée, contrairement à ce qu'il put en être ne serait-ce qu'à la décennie antérieure, et ne parlons pas d'il y a quarante ans où les rues s'en étaient largement désertées.

    Ceci ne voulant dire une chose, comme j'en avais fait trait dedans mon texte du 21P1010728.JPG du mois: les gens n'ont plus assez de sou pour partir en vacance ou s'ils le font, ce sera dans leur famille.

    Or, là se trouve la première question cohérente: pourquoi faire remonter un scandale en une période où la population pense plutôt à vivre, le plus souvent ailleurs que chez soi, un repos bien mérité après onze mois de dure labeur, en ayant un contact largement atténué d'avec l'actualité?

    Sauf à rechercher à ce que son effet en soit largement amoindri, faire remonter une affaire de cette dimension à ce moment là ce serait faire preuve d'une totale crétinerie, ce que nos oligarques ne sont pas, crétins, même s'ils ne sont, pour la majorité d'entre-eux, qu'une vulgaire bande de médiocres.

    La réponse en est là extrêmement simple, il ne s'agissait juste que de faire pression sur Monsieur Macron pour qu'il calme un peu ses ardeurs "réformatrices".

    C'est que nos oligarques, dont le journal Le Monde, corporatiste en diable, est le toujours vecteur, à l'inverse de ce que j'ai pu croire auparavant, ne peuvent qu'avoir en main les résultats véritables des sondages sur l'appréciation des français de l'action gouvernementale, qu'ils juge exécrable à près de 75 % en une valeur officielle.

    Ce que nous pouvons faire remonter en une fourchette située entre 85 à 95 %.

    Or, c'est là que ça devient marrant, notre oligarchie avait cru benoitement qu'il y aurait peu de téléspectateur en cette période, en oubliant un peu vite que d'avoir P1010799.JPGappauvri la population, avec l'aide dogmatique de l'Union-Européenne et d'une Allemagne reprise par ses démons d'antan, celle-ci en est réduite à rester chez-elle à regarder la télé.

    C'est pourquoi la ploutocratie commence à freiner des quatre fers pour tenter d'éteindre un incendie qu'elle a elle-mêmes allumé.

    Mais quel en était sa raison d'être?

    Comme les oligarques nationaux se sont aperçus, un petit peu trop tardivement, que leur créature macronienne, comme le golem se retournant contre son créateur, leur est devenu incontrôlable, ils ont mis en place cette pression importante à l'endroit du président en faisant remonter les abus et turpitudes de  Mr. Benalla.

    Le but en étant d'en reprendre le contrôle, ce qui s'est avéré destructeur de toute l'équipe gouvernementale et, surtout, du R.E.M. et de ses élus de l'Assemblée Nationale, au centre du dispositif politique, ensemble qu'il faut bien considérer comme étant d'essence sectaire.

    D'autres questions pourraient, là encore, rester en suspend s'il n'est pas pris en compte la sottise des plans de ces médiocres (les moins sots s'éloignant naturellement de ces fâcheux), n'ayant pu choisir, par exemple, que quelqu'un leur étant semblable pour prendre place à la tête de l'état français, ne comprenant pas, bien sûr, la situation de délabrement intellectuel dedans lequel ils se trouvent pour leur part.P1010609 - Copie.JPG

    Je ne sais pas si monseigneur Benalla a pu faire grimper au mur Monsieur ou Madame, ou si ce fut sur ordre de la ploutocratie, toujours est-il que les pleins pouvoirs qui lui furent conférés menèrent ce gros plein de muscle à tous les débordement.

    Mais depuis que ce scandale nous est servi comme sur un plateau, les bêtises s'égrainèrent telles les perles d'un très long chapelet.

    Il en est ainsi de cette grasse erreur de notre si cher président de la République d'avoir claironné, lors de cette déclaration faite au milieu de ses sous-fifres, deux choses: "...je suis le seul responsable...", puis, "...qu'ils viennent me chercher...".

    (  Remarquez à ce sujet l'angle de prise de vue lors d'une allocution où, paraît-il d'après les médiats, s'y trouverait l'ensemble des députés du R.E.M., de ses conseillés et de ses ministres.

    Personnellement j'ai comptabilisé 18 personnes présentes, avec sûrement quelques autres n'entrant pas dans l'angle de vu de la caméra, ceci étant dû à ce que si celles-ci avaient été dans son champ, nous nous serions aperçu qu'il y avait infiniment moins de monde qu'annoncé.

    Voici la preuve que, dorénavant, se lève un rejet de Macron et de son gouvernement émanant de ses propres députés.  )

    La première veut dire qu'il protège, de part son statut de président, tous ses proches et, ce, quoi qu'ils fassent et, donc, qu'il pense qu'il a sous son contrôle tous ceux qui l'entourent en raison même de cette protection.

    Dès lors qu'il se croit inatteignable et donc tout puissant (moi qui le pensais en plein effondrement psychologique le perçois maintenant comme étant plus solide que je P1010824.JPGne l'imaginais, possiblement grâce aux conseils et aux cajoleries de sa femme qui la rassuré, il se trouve maintenant en phase de fuite en avant, signe que sa structure psychique commence tout de même à souffrir ).

    ( En fait, cette affaire le fragilise comme jamais président ne fut fragilisé, étant donné que, dorénavant, c'est toute la population qui se retourne contre lui.)

    La seconde phrase est infiniment plus ambigüe et, à mon sens, est lié au fait qu'il ait, lors de ce court discours, dit aussi que Monsieur Banalla l'avait trahi, ce à quoi je reviendrai.

    "...qu'ils viennent me chercher..." de fait montre toute une dangereuse ambigüité parce que personne ne sait à qui cela s'adressait et çà c'est explosif (il est possible que ce message était destiné d'abord à ses patrons d'oligarques, comme il pourrait bien en être d'une bonne partie de son laïus).

    Tout simplement en raison de ce que tout le monde peut le prendre pour lui-même et donc au mot, que ce soit l'oligarchie, la population, les forces armées, les députés et sénateurs, le pouvoir judiciaire, dont la police, et tutti quanti, voire d'autres forces se situant hors de France.

    Cette bravade infantile (ou ce message discret, ce qui a le même effet) met, lui et ses proches, au-devant d'un grand danger pouvant prendre infiniment de formes différentes, des plus constitutionnelles aux plus violentes.P1010805.JPG

    Preuve supplémentaire de cette médiocrité morbide.

    A ce sujet, nous sommes aussi en droit aussi de nous demander pourquoi les députés censément d'opposition se sont retirés de la commission d'enquête parlementaire.

    Proprement, pour la députation hors du R.E.M. cette affaire était, en son début, du pain béni, ils allaient tous pouvoir se venger de ce godelureau qui, d'une manière ou d'une autre, les avait tous détruit, ceci en écartant le fait qu'il n'était à l'époque que le chargé d'affaire des banques et autres fonds spéculatifs nationaux, européens et internationaux, dont ceux U.S., cela va de soi.

    Or, ils se rendent compte aujourd'hui que tout cela pourrait très bien se retourner contre eux, en conduisant au renversement du gouvernement et, suivant, à ce que l'Assemblée Nationale soit dissout pour qu'ait lieu de nouvelles élections nationales.

    Mais surtout à ce que ça n'entraine soit à une révolte populaire de grande ampleur, soit à une insurrection nationale dont personne ne peut dire vers quoi cela pourrait bien mener.

    D'autant plus que les partis composant cette opposition ne paraissent pas être blanc-bleu en ce qui concerne leurs comptes de campagnes électorales et qu'ils ne voudraient pas que la justice y plonge un nez parfois si chatouilleux.

    Un journal comme Le Monde pouvant aussi s'en faire ses choux gras, le leur laisser à penser étant une bonne manière pour en calmer leur ardeur.

    C'est pourquoi ils se sont retirés ensemble de cette commission d'enquête en tentant P1010831.JPGde se justifier en posant une ridicule motion de censure au gouvernement, eux qui firent preuve d'une bonne efficacité pour faire pression sur le R.E.M. afin qu'elle fut mise en place, font montre maintenant en cela d'une timidité de saintes Nitouche.

    Il n'est pas sûr que les sénateurs les suivent sur ce chemin et qu'ils poursuivent leurs propres enquêtes, seul le temps nous le dira.

    Mais ce revirement leur fait perdre tout le bénéfice populaire qu'ils en tiraient et pourrait même réduire encore plus une cote de popularité déjà largement amoindrie.

    On ne change pas de stratégie au milieu d'une bataille, c'est à la tactique, en ce cas, qui se doit de prendre le relai, mais cette opposition pouvait-elle faire autrement?

    Je ne le pense pas.

    Venons en ensuite au sieur Banalla qui a fait une intervention au journal Le Monde le 26 Juillet.

    Ce qui a surtout retenu mon attention, hormis le fait qu'il tente de se justifier et qu'il puisse ainsi s'étendre dans les médiats, ce qui est un comble, c'est déjà le journal où il s'est exprimé, le langage qui y est employé, bien loin de ce que nous pourrions attendre d'un tel personnage, mais surtout de ce qu'il a dit d'Emmanuel Macron qui, rappelons-le, avait affirmé que son acolyte l'avait trahi.

    Or, l'accusé y a affirmé deux choses, qu'on avait cherché à le tuer, ce qui est un mot P1010839.JPGfort puisqu'il expose qu'il y aurait eu la tentation d'une tentative d’assassinat d'on ne sait qui à son encontre (oui, oui, je sais, il parlait d'un meurtre symbolique, essentiellement politique, mais est-ce aussi sûr?), en accusant en cela des politiques ou des policiers, en oubliant de la sorte d'où provenait les premiers articles sur ce sujet, soit le Journal le Monde, dont les propriétaires sont Messieurs Pigasse et Niel, deux beaux oligarques qui aidèrent Macron à prendre son poste.

    Puis qu'il comprenait que Macron puisse dire qu'il l'avait trahi, ce qui, dans la bouche d'un tel énergumène, ce demi-sel, ce gros bras tas de muscle, ne peut que sonner étrangement: normalement, pour lui, ce devrait être Macron qui l'a trahi en le lâchant face à la justice.

    Mais que tout cela veut-il dire?

    1) Il nous affirme indirectement, en raison même du médiat utilisé, le journal le Monde, qu'il est employé de l'oligarchie et non pas de Macron qui, au mieux, n'est que son chef de bureau, et dès lors qu'ils sont tous deux employés par les mêmes, de vagues grattes-papiers en quelque sorte, des mercenaires à la solde du mieux payant;

    2) Que cette oligarchie cesse les hostilités par peur des instabilités que cela génère au sein du pays, autant populaire (le politique), que de la police et de la justice;

    3) Il prend sur lui toutes les conséquences judiciaire de cette affaire;

    4) Ce long article provient sûrement d'une entreprise de communication;

  • Réflexions posées sur le massacre du journal Charlie Hebdo.

    Savez-vous ce qui m’est le plus insupportable?

    En fait, les assassins et les assassinés ne sont que des pions, simplement des pions, même si ces premiers n'auraient agit qu'à leur entière instigation.

    Alors, nous aussi serions-nous, resterions-nous de simple pions ou devenons-nous des acteurs sociaux conscient?

    Mais pour être un acteur il faut comprendre ce qu’il se passe.

    Il faut pour cela de la liberté de pensée et de penser et seule la liberté d’expression peut nous le permettre par l'échange d'idées qu'elle accorde et approuve.

    Certes, en ce cas, les débordements seront légions, le tout et n'importe quoi abondera, mais si chacun accorde à son libre-arbitre et son indépendance d’esprit l’importance qui leur sont dus en s’instruisant de pensées divers et parfois divergentes, en s’instruisant de tout sur tout, alors chacun d’entre-nous saura trier d'un coté ce qui est l’idée de valeur et de l'autre, de l’imaginaire le plus obtus, délirant et destructeur.

    La liberté, dis-je depuis si longtemps, est de comprendre ses propres contraintes!

    Ô, c’est vrai, cela ressemble au “connaît-toi toi-même” de Socrate ou à de la psychanalyse d’épicerie.

    Mais n’est-ce pas de comprendre ce qui nous anime et nous malmène, si souvent à notre corps défendant, qui nous permettra d’agir consciemment, au mieux, au gré des circonstances, plutôt que de ne faire que de réagir en nous laissant ballotter de-ci de-là dans une existence de pur somnambulisme?

    Nous pouvons sortir de la caverne de Platon mais encore faut-il que nous sachions déjà que nous vivons au-dedans.

    L’ombre et l’apparence, à chacun son image d'aveuglement, mais seule la réalité exige d’être reconnue, elle n’est jamais simple à contempler, parfois même elle fuit le regard et l’observation, nous laisse dans le doute, dans l’approximation, dans l’interprétation contraire, mais toujours elle doit être recherche de ce qu’elle est plutôt que de ne trouver de réponse que ce que nous voudrions qu’elle soit.

    Mais cela exige que nous fassions fi de tout un fatras de nos vérités toutes faites auxquelles nous n’avons jamais osé porter une quelconque attention.

    Ainsi, toutes haines que nous portons ne sont que les résultantes de nos propres manquements, peurs et ressentiments, il ne peut en être autrement.

    Dis-moi ce que tu hais, je te dirais ce que tu es.

    Dis-je de me redire.

     

    De ces massacres, la question à se poser est qui et pourquoi, soit l’instigateur premier et les raisons de ces deux actions violentes.

    Le reste concerne les affaires de police et il nous faudrait avoir les informations nécessaires pour comprendre les raisons pour lesquelles ils ont agit de telle ou telle façon.

    Ici, politique et police sont deux dimensions semblant différentes, mais attendons de voir.

    Le plus obscure, c'est cette carte d’identité mise en évidence dans la voiture, ce qui nous donnerait deux suppositions contradictoire, soit que ces assassins ont agit sur ordre, soit qu'ils sont de parfaits crétins suicidaires et qui, en ce cas, aurait confiance en eux (?), il ne peut y avoir de demi-mesure là-dessus.

    Il est probable que maintenant la suite des événements se jouera dans le secret des ambassades et des relations internationales si, en effet, ces meurtres furent élaborés au sein d'un gouvernement quelconque.

    En revanche, nous n'aurons que peu d'informations dans le court terme si ceux-ci eurent lieux par l'incitation de chefs de l'E.I..

    Et si ce n'est dû qu'aux délires paranoïaque de ces trois branquignols, cela sera clairement médiatiquement affiché, bien qu’au-quel cas nous pourrons toutefois nous demander si cela ne serait que de la pure désinformation.

    En ces choses, ce n'est jamais simple.

    Il nous faut donc attendre voir ce qu’il se passera dans les prochaines semaines, voire dans les prochains mois.

    Là, peut-être, commencerons-nous à comprendre les véritables soubassements de cette folie.

    Mais attention, il se peut, également, que de nombreux joueurs soient de la partie.

    Qu’une décision, par exemple, prise à un endroit, fut exploité par un autre adepte en concurrence pour d’autres fins, comme de prendre la place de celui qui dirige, par exemple, ou pour renverser un gouvernement ou pour d'autres raisons encore...

    Il faut savoir qu'au Proche-Orient il se faisait déjà de la politique quand, dans notre région, en France, les relations de pouvoir avaient du mal à s’établir, ne l’oublions pas, la proche préhistoire y fut émaillée, en effet, d’un long aller-retour continuel d’avènement de chefferies et de leur renversement.

    C’est pourquoi nous devons également envisager que, là-bas, au-dedans de plans peut-être complexes se cachent d’autres plans plus complexes encore.

    Viser la France pour, par rebond, affaiblir un pays voisin ou lointain peut être, ainsi envisager.

    Nous pouvons également envisager l’éventualité d’un ratage dû à un mauvais calcul ou même la possibilité d’un trio de bras cassés assassins ayant agit de leur propre chef.

    Seul le proche futur nous permettra de déblayer cet ensemble largement confus et je crains que rares seront les médiats qui nous permettront, avec le temps, de nous aider à y voir plus clairement.

    Nous devrons donc, pendant un certain temps, de rester à l’écoute d’informations qui, le plus souvent, ne paraîtront pas avoir de liens directes avec ce qu’il se passe en ce moment.

    Ce sera, pour nous, une sorte de numéro de haute voltige intellectuelle, sans filet, qui plus est.

     

    Toute violence, quelle que puisse être sa nature, est une preuve de faiblesse.

    Si le corps a de la fièvre c’est qu’il fait violence aux pathogènes qui l’affaiblissent.

    C’est quand un système de pensée fait violence qu’il nous montre et démontre sa faiblesse.

    Ainsi la violence n’est ni puissance, ni force.

    Pouvons-nous, toutefois, nous faire violence au-devant de nos faiblesses.

    Un pouvoir politique doux et courtois fait preuve, en réalité, de force et de puissance, parce que ses institutions et sa loi sont en harmonie avec la société.

    Mais c’est quand, comme aujourd’hui, les sociétés des hommes sont en rupture avec elles-mêmes que la faiblesse engendrée forge la violence.

    Et ce sera là où les faiblesses sont les plus intenses que la violence surgira.

    Au-delà des apparences, les paradoxes font parti des hydres de nos folies en causes de violences et il n’est que de les réduire, comme il en est des fractures, pour ne pas devenir fou et en faire preuve.

    Un paradoxe est une vérité en devenir, et en chaque vérité se cache un paradoxe.

    C’est pourquoi seule la réalité est d’importance.

    Mais peut-on découvrir la réalité sans s’arc-bouter sur de la vérité, la sienne propre?

    Comment réduire ce paradoxe?

     

     

    THEURIC

  • Florilège 4

    Pour moi:

    La sensibilité aux vannes ouvre l'esprit!

     

    Pour les tireurs d'élitre ( de hanneton ): 

    Quel est le dieu des armes à feu?

     

    .....................................................................................................................Pan!

     

    Pour les informaticiens et les biologistes:

    Quel est la différence entre la radio et l'idiot (poil au dos)?

    Le premier concerne un  rongeur quand le second fait sujet de l'informatique ( bon, cette blague est véritablement nullissime, mais j'ai fait et ferai encore pire, ce qui est rassurant ).

     

    Pour les indiens:

    Le farci se farcit-il? ( la preuve en est, n'est-ce pas? )

     

    Pour les militaires:

    Attention, l'eau bue éclate ( à la mémoire de mon père, à chaque famille ses traditions, poil au menton ).

     

    Pour les psychanalystes:

    Pour éloigner les idées noire il faut avoir le corps beau ( bon ).

     

    Pour les anglo-saxons:

    Un ice cream est un crime anglo-saxon qui me laisse de glace ( vous verrez, je peux encore faire pire ).

     

    Pour les ambassadeurs:

    Les britanniques en ont une (les hommes, quoi qu'il en soit, deux aussi), nous, français, également : l'arène de Nîmes! Quand aux italiens...

     

    Les choses sont toujours plus simples qu'on ne le pense et plus complexes qu'on ne le conçoit !

     

    Pour les vétérinaires:

    Pourquoi, parfois, des canards font-ils coi-coi?

    Parce qu'ils sont enrhumés!

     

    Pour les forestiers:

    Hêtre ou ne pas hêtre, l'arbre est la question!

     

    Pour les oto-rhino-laryngologistes  ( ils avaient essayé de faire plus long, mais bon, vous savez ce que c'est, ben moi non plus ):

    Parait-il que le Cid était sourd, c'est pourquoi il se faisait appeler le Cid bouché: c'était une bonne pomme ( il y-a du mieux, enfin, ici, presque ).

     

    Pour les pilotes de ligne:

    Quand ce n'est pas lié il faut palier par palier ( çà, ça ne veut rien dire, mais il y a pire plus haut ).

     

    Les plaisirs des yeux

    Au chaud soleil

    M'émerveille.

     

    Le bikini

     

    Ah, une femme en bikini, c'est si beau

    Que c'en est d'une grande volupté de l’œil

    De la contempler cheminant sans écueil:

    Ses pieds se détrempant d'un si doux sable chaud.

     

    Les corps féminins se libèrent de vêtures

    Nous offrant, à nous autres les hommes, raisons

    De béer de vous voir en réelle nature.

     

    La musique des vagues, en cette saison,

    Guide la marche aux belles désinvoltures

    Fières et satisfaites de leur effloraison.

     

    Peu recouvertes de si minces coutûres

    Montrant leurs belles sphéroïdes formes,

    D'un, triangle, et l'autre, mamelliforme,

    Nous contant mieux qu'un nu vos riantes matures.

                                              ........................................................

     

    Pour les modistes:

    Comme le dirait l'ancêtre du soutien-gorge: "Le corps sait!" ( et que fait le corps, y dort )

     

    Pour les musiciens:

    Que cela donnerait-il de jouer d'un instrument à vent par l'arrière ( c'est cul-cul la praline, n'est-ce pas? ).

     

    Pour les juges familial:

    La meilleurs raison de ne pas divorcer consiste à ne pas se marier.

     

    Pour les barbiers:

    Pour certains, de raser les murs devient rasoir ( comme quoi mes nulles blagues s'égrainent avec passion ).

     

    Pour les exobiologistes:

    Comment comprendre les extraterrestres?

    Il ne suffit que de faire vivre un français au Japon et un Japonnais en France!

     

    Pour les paléontologue:

    Un Vélociraptor avait combien de roues?

     

    Pour les entomologistes:

    Les coléoptères ? A chacun de se coller là où il le peut, non ( il n'y a pas à dire, la nulle passion me tient! ) ?

     

    Un jeu pour les enfants petits et grands: la balle aux prisonniers:

     

    Se joue à deux équipes de trois minimum et, ce, de même nombre, plus un ballon. 

     

    Faire un grand rectangle comme terrain de jeu, celui-ci étant séparé en quatre parties dans sa longueur, les deux du centre en parties égales des deux/tiers, les deux des extrémités du reste en part égales également.

     

    Au tout début, les équipes  se placent en droite et gauche du centre du jeu, sans en sortir sauf pour aller rechercher le ballon si celui-ci est sorti du terrain, et, donc, se lance le ballon à tour de rôle (l'un après l'autre) en visant les joueurs opposés.

     

    Les joueurs qui reçoivent la balle ont deux choix: soit l'éviter, soit l'attraper, si, en revanche, l'un des joueurs est touché par elle sans la saisir, auquel cas il se déplace du coté adverse dans la seconde partie du terrain, à son extrémité, il est donc prisonnier.

     

    Celui ou ceux se trouvant à cet emplacement ayant le droit, eux aussi, de lancer la balle contre ledit camps adverse et s'il touche l'un de ces joueurs, il retourne à sa place et le joueur touché se retrouve à l'extrémité de l'autre coté de cette extrémité.

     

    La partie prend fin  quand l'une des équipe se retrouve prisonnière où quand, la faim prenant, tout le monde se décide d'aller manger.

                                                      .............................................

     

    Pour les charpentiers:

    Je t’oie, toi, qui toise mon toit ! ( pensez-vous que je puisse faire pire? )

     

    Pour les informaticiens:

    Quel ordinateur pourrait avoir le rot beau? (oui, la preuve )

     

    Pour les sexologues:

    Messieurs-dames, il est de la plus impérative importance que vous fassiez attention de bien préparer votre charge énergétique pour qu'entre-vous soit efficient  votre sexe-à-pile sex apeal!

     

    Pour les anthropologues et les éthologues:

    Pourquoi y a-t-il des personnes habillées de noir et d'autres de blanc, aussi que les éléphants sont gris?

    ..........................................................................................Pour ne pas être confondues avec les fraises des bois!  ( c'est nul, çà fait rire et ça f

  • Retour sur la rétrogression historique.

    Je vous ai déjà entretenu de la rétrogression historique dont j'avais donné la définition ici en fin de page:

    Rétrogression historique : retour momentané partiel, ou total, suivant la violence du traumatisme subit, d’un peuple, d’un pays, d’une nation, sur une base sociologique et/ou anthropologique passée, en raison d’une catastrophe de grande ampleur et/ou d'un intense stress social et, ce, quelle qu’en soit la nature.

    De même je vous avais déjà entretenu des causes sous-jacentes qui en sous-tendent l'origine:

    Et c'est bien cet esprit de progrès qui régressa à la suite de quatre formidables et violents coups de butoirs, ces deux guerres mondiales, la guerre froide angoissante et, enfin, notre domination pleine et entière par un empire devenu vacillant dès le début du XXI° siècle, les États-Unis-d'Amérique, sous l'égide d'une philosophie économique absurde, avilissante et ruineuse, leP1010520.JPG néolibéralisme, impérium lui-même en une défaillance multifactorielle montrant un affaiblissement constant de cet esprit l'amenant aujourd'hui en un état de décrépitude avancé.  )

    Ceci venant en complément de la surpopulation, ou plutôt de l'inadaptation des sociétés à cette surpopulation humaine ( au niveau de l'inflorescence du groseillier à fleurs ).

    Je doutais encore légitimement de cette approche restant tout de même hypothétique puisque je n'en avais pas de preuve directe, et puis, hier, j'ai vu cette vidéo d'un certain Laurent Alexandre et lu l'article l'accompagnant diffusé sur le site de l'U.P.R..

    L'eugénisme en étant le thème central, dont le mot provient d'un britannique, Francis Galton en 1883, le début de ce mouvement remonte aux environs de 1850 et fut à l'origine des génocides juifs et tziganes et des massacres de russes sous l'Allemagne nazi de 1936 à 1945.

    Cette aberrante croyance prit fin en Occident en 1976 quand la Suède abandonna son programme de stérilisation des handicapés congénitaux et mentaux, trouvant aujourd'hui une nouvelle ressource à Singapour dès les années 80 et en Chine en 1995.

    Mais aussi en France où nous retrouvons les toujours même têtes vides, Minc, Attali, Madelin et consorts...., à la suite du sieur Alexandre, à adopter l'idée la plus stupide P1010844.JPGqu'ils puissent trouver, en concevant magnifique et moderne une telle vieillotte foutaise: après avoir repris les vieilles rengaines économiques du XVIII° et XIX° siècle qui nous plongent aujourd'hui dans les immenses difficultés desquelles nous nous confrontons, ils ressortent de la naphtaline cette dérisoire, hideuse et dangereuse idée qui avait accompagné le monde en une guerre de 50 à 70 Millions de mort, ceci à la suite d'un malade mental qui avait pour nom Adolphe Hitler.

    Mais que notre élite, soit-disant intellectuelle, soit aussi stupide que méprisante, ma foi, ça devient presque un lieu commun que de l'affirmer.

    En fait ce qui, pour moi, est intéressant dans cette affaire c'est qu'elle me prouve que la rétrogression historique n'est en rien une hypothèse mais bien une théorie, ceci en raison de son caractère prédictif.

    Sans avoir pu conjecturer par le passé quelle forme cela prendrait, nous pouvons toutefois observer la résurgence de ce concepts anciens tel que cet eugénisme désuet et anti-scientifique.

    Et il est à prévoir que d'autres phénomènes de même type puisse réémerger pour le meilleurs et parfois le pire, tel que le retour des maisons closes, d'un catholicisme fort, de l'usage du charbon possible, du chemin de fer, du bal du Dimanche ou du Samedi soir, de la guinguette, du maraichage de la région parisienne, du service militaire, de la circulation à cheval, voire peut-être même des vêtements P1020036.JPGtraditionnels régionaux, de leurs chants, de leurs musiques..., d'une renaissance de la vie sociale et rurale..., mais aussi de pandémies.

    Ce qui ne remettra pas en cause d'une quelconque façon ni le téléphone, cellulaire ou pas, ni internet, ni la télévision, ni les centrales nucléaires, ni le moteur à explosion et l'avion à réaction, ni de beaucoup de ces choses qui font et fondent notre modernité, en revanche ce sera leur utilisation qui en sera changée, de plus tout ce qui se révèlera inutile, rapidement, disparaîtra inéluctablement.

    Il en est ainsi de tous les Laurent Alexandre, tous les Jacques Attali, qui accumulent tant d'être dans ce passé improductif tout autant que dans leur lourd passif, comme hier ces hobereaux qui entouraient Napoléon III, ils disparaîtront dans un grand bâillement, gesticulant encore de temps en temps comme il pouvait arriver aux mêmes à la naissance de la III° république.

    Ne se rendant pas compte qu'aujourd'hui ils ne sont que le jouet d'un inconscient social qui les dépasse, parce que n'en pouvant pas le percevoir puisque ne pouvant le concevoir, en étant totalement incapable d'en saisir la nature,  et qui les mènera sous peu à l'oubli de tous, un oubli historique qui sera leur pire des punitions, parce que déjà ils ne servent plus à rien, déjà dépassés par l'évolution rapide d'un monde en total mutation et dont ils ne peuvent saisir la moindre parcelle.

    P1010782.JPGQuand à ces futurs polytechniciens, s'ils n'ont pas ou si peu réagit c'est qu'ils ont, pour la plupart, compris depuis très longtemps que nul ne leur demande de penser, mais de répéter sur leur copie rendue à leurs maîtres bienaimés la matière dont ils furent instruits et fut si bien mémorisé sans vraiment tout comprendre, comme le bébé rend à sa maman chérie la tété qui l'a nourri sous forme d'un beau caca bien chaud, ainsi que l'expliquait si bien Françoise Dolto.

    Pour eux, en revanche, j'ai beaucoup de peine: combien de ceux-là sauront s'extraire de cette nasse, de savoir inventer et trouver le bonheur de la découverte en remettant en question, en triant de ce dont n'est rien d'autre que de l'inutile, écarté au profit de ce qui se révèlera être de la connaissance la plus précieuse?

    Comprendront-ils que le mot profit ne se relève pas seulement de celui de l'argent tout comme celui d'intérêt des seuls prêts bancaires?  )

    Ce palpable manque d'humanité de cette bande de rigolos, dû à un immense orgueil égal à leur défaut de jugeote, ce que les grecs ancien appelaient l'hybris, provient, je le suppute, de leur grave carence affective et/ou d'un traumatisme important.

    Ceci doublé d'un entre-soi vaniteux où chacun rajoute par sa petite idée, sa petite pierre à la petite colline de sornette qui nous est déversé jour après jour dans les médiats, ceci pour tenter de prouver à l'univers qu'ils sont d'une omnisciente essence divine, c'est ainsi que notre olibrius a-t-il pu proférer une telle niaiserie à ces futurs polytechniciens: "Vous, vous êtes des dieux!".

    Mais ce n'était pas à eux qu'il s'adressait, mais seulement à lui-même.P1020064.JPG

    Parce qu'en fait il ne s'agit que de cela, d'un tas de médiocres qui, par tous les moyens, tentent de cacher, d'abord à leurs propres yeux, mais aussi à ceux de tous, que s'ils occupent le poste ou la place sociale qui est le leur ce n'est que par la grâce d'un empire U.S., maintenant en liquidation liquéfaction, qui avait besoin de tous ces ramollis du bulbe passés et présents pour pouvoir dominer la France, en faisant croire que ce serait plutôt en raison d'une présupposée parfaite intelligence, qu'ils savent inexistante.

    Et pour cela ils sont capable de toutes les forfaitures, comme de baisser le niveau scolaire, ou d'envoyer la police combattre des gilettistes qu'ils perçurent infiniment plus sensés qu'ils ne pourront jamais l'être.

    Tout du moins ce sieur, se disant transhumaniste, à priori datant des années 90, autre fumisterie sortie tout droit des niaiseries qui avait vaguement cours il y a encore dix ans quand on s'aperçut que c'était irréaliste, mais ce qui pour lui et ses semblables reste ultramoderne, ne détenant manifestement pas l'ombre d'une pensée profonde, me montre-t-il que la rétrogression historique est bien un instrument théorique pouvant se révéler efficace.

    Et si quelqu'un le connaissant me lit, dites lui bien que l'Être Inutile que je suis lui renvoie avec un plaisir non dissimulé son injure balancée avec un vague dédain à l'encontre d'une large majorité de français, lui qui n'a d'importance réelle que celle qu'il se donne, seulement quand il se contemple dans son miroir médiatique, et moi qui ne suis qu'un conducteur P1010570.JPGd'autobus à la retraite.

    Qu'il comprenne bien que je ne le hais point, juste ai-je une incommensurable commisération pour le pauvre hère qu'il est en réalité, n'ayant pour lui une pitié aussi infinie que peut l'être sa vide fatuité.

    Parce qu'en fin de compte il ne fit que cela: projeter sur plus faibles, la population provinciale et de  banlieue, ses propres déficiences et de tenter de se prouver sa valeur en se faisant passer pour dieu (il y en a eu qui se retrouvèrent en asile psychiatrique pour moins que ça), tout en me prouvant que mes petites  théories ne sont pas aussi inintéressantes que ce qu'il pourrait s'en concevoir.

    Chacun pouvant socialement servir à quelque chose suivant ses capacités, n'est-ce pas?

    Je me demande si Laurent Alexandre ne m'aurait pas légèrement foutu en rogne par hasard.

     

     

    THEURIC

    P.S.: Des vacances me mènent à un arrêt provisoire de mes chroniques, la suite à la prochaine émission.