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Rechercher : indétermination de soi

  • Troisième exercice de style.

    J'appelle ça de l'exercice de style parce que je m'y essaie d'en dire le plus possible en un minimum de phrases.

    Donc comme les 2 précédents, je vais aborder ici différents thèmes en ne faisant que changer de couleur d'écriture à chaque changement de sujet.

    Le premier aura de sujet les catastrophes marseillaise et parisienne.

    Le second traitera du traité d'Aix-La-Chapelle.

    Le troisième parlera des sites des partis politiques français.

    Le quatrième montrera que le gouvernement allemand est autant inepte que celui français.

    Le cinquième expliquera pourquoi nous devons impérativement comprendre notre nature profonde.

    Bonne lecture.P1010605.JPG

     

    Paris et Marseille ont tous deux essuyés une catastrophe où, d'une explosion de gaz pour le premier à un effondrement d'immeuble pour le second, la capitale et la deuxième métropole de la France montrèrent à tous que la vétusté touche dorénavant le cœur même du néolibéralisme: les capitales et grandes métropoles.

    Ne nous manque plus qu'un désastre de même sorte à Lyon, Bordeaux et/ou Toulouse survienne et nous pourrons contempler, mi narquois, mi effaré, la résultante de trois à quatre décennies d'une politique où une comptabilité de fesse-mathieux de courte vue, dont l'internationalisme de ses serviteurs n'a de frontière que leur nombril et le porte-monnaie de chacun et où il est de bon ton de se vendre et de vendre le pays au plus offrant, avant anglo-saxon, maintenant germanique ou à n'importe qui d'autre, tout en dénigrant une valetaille populaire (certains, chroniqueurs, oligarques, pseudo-philosophes, députés et ministres penseraient, diraient même populacière) qui, aujourd'hui, se vêt de jaune comme hier se couvrait P1000822.JPGle chef d'un bonnet phrygien;

    Ne nous manque plus,  dis-je, que de tels désastres adviennent et, peut-être, un peu, un tout petit peu, ces gens si plein de sous et d'orgueil, les sous-oligarques aux minuscules fortunes dues à leur dur labeur, mais aussi ceux de la classe-moyenne la plus haute, si plein de certitudes, aux cursus si étendus qu'ils en sont de temps long, si bien dressés qu'ils en répètent les mêmes fadaises que leurs maîtres et passent à ravir se mirer leur image dans les médiats tout en ne comprenant jamais grand-chose à grand chose, peut-être tous saisiraient-ils enfin un petit peu combien les présupposés construction européenne et économie de marché ne sont que de viles calembredaines n'ayant d'existence que pour remplir les comptes en banque d'une infime minorité de oisifs et de flemmards n'ayant de seule qualité que celle d'être bien né d'avoir hérité de parents fortunés qui, eux, avaient bossé dur.

    Ces richissimes gens de rien, n'ayant d'importance que celle qu'ils se portent à eux même, mais aussi de celle de cette destruction à petit feu de tout ce qui fait société en laissant se pourrir sur place tout ce qui fait l'infrastructure d'une société bien faite et en laissant partir les usines de toutes sortes, n'ont que faire de ces morts et blessés, seul compte leurs comptes, du reste ils s'en foutent: le millionnaire peut crever d'une explosion de gaz dans le centre ville d'une capitale, que leur importe.

    Il leur faut juste transformer une économie internationale réelle en flux informatique d'une monnaie créée de rien et leurs comptes en banqueP1010327.JPG suffisamment, grandement remplis leur permet d'être repu, pour un temps, un court temps seulement, à s'en péter la panse et à en  ruiner le monde, de tout le peuple, tous les peuples, de partout, du tout en bas jusqu'au plus haut.

     

    Madame Merkel et son petit chéri, Monsieur Macron (à chacun ses fantasmes et ses amours), se sont fait huer à Aix-La-Chapelle: les gilets jaunes s'étendent partout, crotte, zut et nom dela..., comme dirait ma vieille mère.

    Ce rendez-vous ayant de but de signer un traité au nom de cette ville qui, il y a 1 200 ans environ était la capitale de Charlemagne et de son empire, et oui, toujours ce si vieux fantasme allemand de recomposer l'empire carolingien en un délire encore, encore et encore recommencé.

    Ce traité est la plus grande absurdité politique de ce début de XXI° siècle qui, pourtant en seulement moins de vingt ans, a su en accumuler une bonne masse.

    Mais pourquoi donc celui-ci, en plus d'être une forfaiture et de la haute trahison de notre président, du gouvernement, des élus du R.E.M. que je dis des radios-éléments, ainsi que de tous ceux qui, de simplement par leur silence, en avalisent le fait, pourquoi donc, dis-je, est-ce une absurdité, plus même, d'une pure connerie politique?

    P1010577.JPGParce que de confier progressivement (même si nous n'en sommes qu'au début, si rien ne se fait il aura une suite) l'entièreté des intérêts géopolitiques et géostratégiques de la France à  la Germanie ne peut, en plus de révolter les populations françaises et allemandes, que de conduire les trois pays, qui vaille que vaille, sont internationalement centraux, militairement, économiquement et politiquement, soient les États-Unis-d'Amérique, la Grande-Bretagne et la fédération de Russie, à ne pas faire autrement que de démembrer l'Allemagne et détruire le gouvernement français et, ce, quelles qu'en soient les conséquences.

    Ceci sans compter que les autre pays de l'Union-Européenne ne peuvent que se révolter face à cette nouvelle alliance.

    Qui donc dans les cénacles des pays européens et du monde ou dans la population française montrerait quelque mauvais gré à ce qu'un coup de force se fasse en France ou à ce que la Deutsche Bank ne soit définitivement mise en faillite?

    Pas grand nombre de gens, je le crains, hormis au sein d'une oligarchie financière franco-allemande, et on doit pouvoir voir poindre un désaccord plus que formel entre ceux-ci et tous les autres des autres nations.

    Mieux même, cet étrange traité pourrait fort bien mener à une pacification  des relations entre Donald Trump et les élus démocrates, au moins le temps que les U.S.A. règlent ce problème européen.P1010746.JPG

    Il pourrait aussi conduire le Royaume-Uni à faire un brexit des plus durs en pacifiant, eux aussi, leurs désaccords entre ceux qui y sont pour et ceux qui y sont contre, s'il ne conduit pas à la charge outre-Manche contre ces deux imbéciles alliés complètement azimutés, les britanniques ne verraient-ils pas d'un bon œil disparaître l'U.E. par celle de cette France-Allemagne?

    Et que dire des russes sûrement pas vraiment charmés de voir la Germanie prendre progressivement le contrôle sur l'arme atomique française, certains souvenir ont la vie longue.

    Tout cela nous met étrangement dans une situation analogue à 1944/1945, avec infiniment moins de mort, il est vrai, et le gouvernement ne se trouvant pas dans la ville de Vichy, mais le reste y ressemble sacrément.

    L'histoire est, il en est ainsi, traversé de décisions aussi stupides que suicidaires, mais là il faut dire que ce drôle de couple doit, en cela, battre tous les records toutes époques confondues.

     

    Les gilets jaunes changent de registre, d'un mouvement revendicatif informel, Il se sent qu'y prennent place progressivement des positions politiques. (à lire P1010532.JPGabsolument pour comprendre le reste de mon texte)

    Hormis un tout petit peu France-Insoumise (à l'insoumission toute relative) qui se voit légèrement se développer, le Rassemblement National (ne rassemblant pas grand monde, ah les vœux pieux), D.L.F. de Monsieur Dupont-Aignan, les autres partis politiques officiels, dits de gouvernement, subissent un terrible effondrement de leur popularité.

    C'est ça qui est chouette avec l'existence des sites écrits et de vidéovisionnage (néologisme), il est possible d'en relever les statistiques, ce que je n'ai pas encore trouvé comment faire, d'ailleurs, pour mon blog.

    Je m'attacherai ici non pas à la place que chacun des partis occupe mais à la dynamique du nombre de visionnages.

    Revenons donc à nos bêlants moutons.

    Comme il était prévisible le R.E.M. radioactif descend doucement et s'enfonce dans le rouge, ce qui était prévisible et que je prévoyais depuis longtemps: au fur et à mesure que ses adhérents et ses soutiens se trouvent touchés par les décisions débiles de l'Union- Européenne (les G.O.P.E) et que le gouvernement relaie sans état d'âme, ils renient leur vote de 2017, sans pour cela retourner vers les anciens partis politiques auxquels ils étaient, pour certains d'entre-eux, affiliés.P1010221.JPG

    La France Insoumise, le P.C.F., le N.P.A. font montre d'une légère dynamique plus ou moins stabilisée.

    S.&P. de Jacques Cheminade est pour moi un étrange parti politique, qui, bien qu'il soit le seul à prévenir de l'effondrement définitif prochain de l'économie monétariste, est bien en peine de proposer un programme clair à adopter dès que celui-ci aura cessé de fonctionner;

    Le S.&.P., donc, montre une dynamique d'intérêt populaire lente mais régulière, il est dommage, à mon sens, que dans son site ne soit pas fait mention ni des terribles pressions que l'Union-Européenne génère sur notre pays, ni de la ruine vers laquelle elle nous conduit, ni de la domination germanique sur l'union et notre pays, ni de l'aspect impérial en cours de délitement que sont devenus les U.S.A..

    Ce qui me chagrine le plus c'est que ce parti politique qui, il est vrai, est le seul à expliquer que la globalisation heureuse s'en va vers son explosion, ne propose aucunement un ensemble clair, simple et peu cher d'actions pour que chacun d'entre-nous puisse s'y préparer.

    Ce que moi-même aies fait ici et que vous retrouverez au niveau de la "pensée", la fleur, bien entendu.

    Les verts de E.E.L.V. stagnent, comme je l'ai dit, ceci en raison de leurs incohérences politiques, économiques autant que scientifiques, tout le monde fait reposer sur eux la taxe carbone, bien injustement il est vrai, mais qu'ils veuillent à toute fin rester dans l'U.E. les mène à une impasse politique on ne peut plus logique.

    P1010376.JPGDieu se rit toujours de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.

    Les P.S., L.R., MoDem et U.D.I. descendent dans les basfonds et nous n'en voyons plus que les os.

    Génération  S., ce truc de Bernard Hamon qui se voudrait de devenir le remplaçant du Parti Socialiste, après une brève remonté, tend à les suivre, lui qui n'est que le succédané d'un P.S. vaguement fumant ne peut que descendre inéluctablement.

    Lutte Ouvrière se dissout doucement à mesure que ses anciens adhérents disparaissent au fil de l'âge.

    Les Patriotes de Philippot amorce lui aussi une courbe descendante, ce qui est un phénomène normal, toute scission politique, ici avec le F.N., se termine par la disparition de l'un ou de l'autre parti.

    Le P.R.C.F. lui aussi voit ses lecteurs diminuer, Je trouve cela dommageable puisque ce parti peut représenter une opposition cohérente à l'U.P.R. auquel j'ai adhéré, lorsque ce dernier prendra le pouvoir, ce à quoi je suis sûr (nous pouvons être sûr qu'une chose se produise sans que cela soit suivi d'effet, bien sûr).

    C'est, je le pense, sa radicalité qui en éloigne les gens puisque ce parti propose une sortie sèche de l'U.E., bien que je ne soit pas d'accord avec ce choix, j'en apprécie la cohérence de vue.P1010461.JPG

    U.P.R. qui, maintenant, doit commencer à avoir une certaine renommée, voit son audience augmenter régulièrement.

    Conclusion:

    Le paysage politique français est en train d'évoluer, voir de muter à grande vitesse.

    Des mouvements puissant se font au sein des trois composantes politiques(au niveau de la rose trémière rouge) de notre pays et, peut-être bien en l'Union-Européenne, ce que je vous avais proposé en réflexion en Octobre 2018 : conservateur et réactionnaire,

  • La règle de trois: du gâteau!

    Je m'étais déjà essayé de vous raconter ce qu'est que la règle-de-trois et, ce me semble, je m'en étais complètement emberlificoté les ripatons, je vais donc, une nouvelle fois, vous l'en conter par le menu d'un exemple: une bonne pâtisserie.

     

    Elle n'est plus enseigné depuis longtemps, ce qui est bien dommage mais, surtout, dommageable.

     

    Or, ce petit mécanisme mathématique sert pour tout et tous, tout autant pour les scientifiques, les ingénieurs de toutes sortes, les agriculteurs, les charpentiers, les commerçants, les mathématiciens et j'en passe des métiers qui en font l'appel...

     

    Elle fut remplacée par les fractions qui ne sont, si on y regarde de près, que des mécanismes de division quand, là, il s'agit d'une multiplication doublée d'une division, et puis,  allez donc les diviser ou les multiplier lesdites fractions, c'est un véritable casse-tête-chinois.

     

    Voici comment cela se présente:

     

    La fraction:

     

                          A

                          _   =  C

                          B

     

    Vous remarquerez qu'il ne s'agit que, comme écrit plus haut, d'une division.

     

    La règle-de-trois, quand à elle, se note ainsi:       

     

                          A x B

                      ______   =  D

                             C

     

    Vous pouvez même en faire des constructions de cette sorte, par exemple:

     

                                              A x B

                                           ______   

                                                 C                   

                                       __________     x E  =  F

                                                 

     

     Bon, maintenant, allons voir de ce qu'il pourrait en être pour un gâteau, un cake aux fruit pour illustrer cette affaire (je m'en suis fait de ces régalades que je vous n'en dise que cela).

     

    J'ai, quand à moi-même, ma recette pour 6 personnes composée de: 200 gramme de farine, 70 gramme de sucre ou de miel, 125 gramme de beurre, 4 œufs (les blancs montés en neige et les jaunes blanchis au sucre ou au miel), deux cuillères à soupe d'un alcool parfumé (du rhume blanc antillais sans mouchoir ni de foin par exemple), 1/2 sachet de levure (de 15 g / 2 = 7,5 g) et des fruits à sa convenance ainsi qu'à l'humeur du moment.             

     

    Et puis, et puis, crac boum hue (comme le joujou extra), c'est l’anniversaire de quelqu'un et, plutôt que six il y aura 15 invités à cette fête, alors, comment faire?

     

    Il suffira juste d'utiliser ladite règle de trois pour cela (poils aux doigts..........de pieds, poils au nez):

     

    Farine:                     200 x 15

                                      ______  =  500 g

                                            6

     

    Sucre:                        70 x 15

                                      ______  = 175 g

                                           6

     

    Beurre:                      125 x 15

                                       ______ = 312,5 g

                                           6

     

    Oeufs:                            4 x 15

                                       ______  = 10 œufs 

                                             6

     

    Levure:                      7,5 x 15                       

                                      ______ = 18, 75 g

                                             6

     

    Les fruits, tant en leur quantité qu'en leur sorte, ce sera suivant, hein, j'aime particulièrement quand il y en a beaucoup autant qu'en mélange, mais ça, c'est un choix personnel.

     

    Bon, pour le four, 180 degrés pendant une trentaine de minute environ,  piquez le avec un couteau pointu pour savoir s'il est cuit, ricuicuit, ou attendez dix minutes de plus.

     

    Voilà donc la règle-de-trois par l'exemple.

     

    Je dois aussi vous prévenir de la chose suivant:

     

    Vous ne devez surtout pas la confondre, cette règle, avec la ville éponyme du Péloponnèse dont la guerre du même nom fit d’Ulysse le héro et le cheval de Troie l'une des premières ruse de guerre, ni de celle, de ville, Troyes, se trouvant dans le département de l'Yonne.

     

    A ce sujet, le bilboquet qui est un jeu entièrement français se joue à trois, un, deux et trois, le premier prend la lance et la boule, le second prend la boule et la lance, que fait le troisième?

     

    Je ne sais pas pourquoi mais il me semble que cela n'a rien à voir.

     

     

    THEURIC

     

    Ps : la réponse en cette question épineuse au sujet du bilboquet se trouve au-dedans de la question-réponse qui suit:

     

    Pourquoi casquette de chauffeur de taxi? Parce que rame de métro!

  • Mécanismes de revouveaux, optimisation de pré-rupture.

    Il en est pour chacun de nous, en cette époque pas encore réellement inquiétante mais déjà tant chaotiques, de ne pas percevoir, pour des raisons ou d'autres, la singulière, troublante et réelle marche du monde.

    Ainsi m'en est-il de ma perception que peut avoir le personnel politique français et économique, de la position délétère de notre pays au sein de l'Union-Européenne.

    Je ne serais pas surpris que dans les pays anciennement de l'ouest, une approche similaire  soit en marche

    Ainsi, je n'avais pas compris que frémissait, chez ces élites et élus, depuis peu de temps, l'idée qu'il puisse survenir la disparition de cette union ainsi que de l'euro, que cela commençais, même inconsciemment, à devenir envisageable pour nombre d'entre eux, en accroissement continue.

    Je ne sait pas de ce qu'il pourrait en être du monde journalistique.

    Toutefois, nous ne sommes pas encore parvenu pleinement, loin s'en faut, aux compréhensions, acceptations, orientations, choix et actions nous démontrant la pleine et entière conscience de la majorité de ces élites et élus de la fin prochaine de l'U.E. et de l'€.

    Ce n'est pas seulement de la gauche dont je fait référence, du Parti-Socialiste, du Président de la République Française, Monsieur François Hollande ainsi que de son gouvernement.

    A droite comme à gauche, chez les radicaux comme chez les conservateurs, cette compréhension frissonne, tremblotte, bruisse à peine mais bruisse quand même.

    Comme je l'avais montré dans : "Essai de réflexions théoriques sur les égarements de nos élites nationaux et internationaux.", un certain nombre de ces élites et élus sont dores et déjà dans un processus de deuil, à savoir déni, colère, marchandage, dépression, acceptation, tel que la définit Madame Elizabeth Kübler-Ross.

    Or, il me semble, et ce après avoir écouté l’interview de Monsieur Michel Rocard, premier ministre en 1988 sous le septennat de Monsieur François Mitterrand, y exposant hier son assurance quand à la disparition de l'U.E. et de l'euro, idée qui le désolait, que ce deuil est bien plus avancé que ce que j'en pensais au sein des représentants des partis politiques dits de gouvernement et d'économiste néolibéraux, être sûr de la fin de l'U.E. et de s'en désoler n'est-il pas une façon de marchandage?

    L'U.P.R. a ainsi accueillit, en son sein, Monsieur Brousseau, économiste ayant, il y a peu, démissionné de la B.C.E., la banque centrale européenne, U.P.R., parti politique militant pour la sortie de l'U.E..

    Il en est de même du peuple ainsi que de chacun de nous le composant qui, en un processus inconscient, vivons ces cinq étapes du deuil de devoir quitter un mode de penser qui s'était progressivement élaboré depuis plus de deux cents ans, ce que je nomme l'économisme dogmatique: "idée n° 7): Les dualités complexes: l'économisme dogmatique.".

    Il en est toujours ainsi lorsque vacille un dogme, s'effondre un empire, s'achève une période, les plus intelligents et les plus malins quittent le navire, les premiers d'avoir enfin compris qu'ils s'étaient fourvoyés, les seconds de sentir qu'il sera bientôt dangereux de rester avec les derniers représentants du système moribond.

    Il y a donc une pré-création d'un mécanisme de renouveau avant même que le système ne disparaisse.

    Nous entrons dans ce processus de basculement intimement lié à l'achèvement de toute période, où nous voyons un certain nombre de ceux qui participaient précédemment à ce système ancien évanescent s'en détourner, pour rejoindre ceux qui, préalablement marginaux, représentent les débuts d'une future rénovation sur de nouvelles (parfois anciennes) bases.

    Ainsi, lorsqu'il y a rupture des bases anciennes, lorsque, pour des raisons internes au développement d'une structure, d'une organisation, d'un organisme, il se produit une rupture interne à celles-ci en raison même des contradictions provenant de leurs développements et évolutions antérieurs, il se produit, peu de temps auparavant, l'apparition d'un début de réponse adaptée à la dite rupture, sinon il ne pourra que survenir la disparition des ces anciennes structures, organisations, organismes.

    Il en est ainsi des nations.

    Je conçois facilement d'être considérer comme traitre à la pensée anti-néolibérale que de montrer qu'au delà de la prochaine disparition de l'Union-Européenne, de la ruine de l'économie-monde et de l'annihilation de la puissance, voire du pays que sont les États-Unis-d'Amérique, nous nous devrions de nous demander quels seront ceux qui, de nos décideurs, auront rapidement, à cet instant, compris la réelle situation et agiront en conséquence.

    Parce que nous n'aurons, à ce moment là,  que peu de temps pour  nous retourner et conserver même une partie réduite de ceux qui nous gouvernent en France nous fera gagner, pour dire le moins, de bien précieux mois.

    Je conçois aussi de pouvoir être considérer comme traite en raison de ce qui, pour moi, importe principalement: la rapidité de réaction des édiles.

    Cela dit, je ne voterais pas pour les partis politiques dit de gouvernement, P.S., U.D.I., U.M.P., et, surtout pas, pour leurs petites mains du Front-National, ces quatre partis représentant, quoi qu'il en soit, la semblance d'une gouvernance actuelle et leurs divers soumissions.

    Il en est un autre de ces signes annonciateur de cette rupture prochaine mais ce ne sont pas les vitupérations culpabilisantes de personnalités telles que messieurs Giesbert ou Attali, du seul ordre du désespoir dû à la prochaine disparition du monde qui les avait construit et leur avait offert la place sociale qui est leur en une sorte de reconnaissance du ventre.

    Non, il s'agit d'un processus d'un autre ordre que je n'ai découvert qu'il n'y a que très peu de temps et que je nomme : "optimisation de pré-rupture".

    Ce processus, à comprendre, est plutôt logique.

    Cette rupture d'un système social survient lorsque les contradictions internes à ce système sont maximales, ce que nous vivons actuellement.

    Or, ce sont ces contradictions internes qui déstabilisent le-dit système et plus ces contradictions s'expriment, plus ce système est déstabilisé.

    Dès lors, plus le temps passe, plus cette relation destructrice entre les contradictions et les déstabilisations induites s'accentuent:

    Ce système génère, en interne, ses propres contradictions entrant en conflit avec la logique de son organisation, contradictions provenant de cette organisation.

    Organisation et contradictions sont consubstantielles de ce système, nous pouvons percevoir combien cela est vrai lorsque nous considérons le développement de la pensée bourgeoise jusqu'au néolibéralisme moderne.

    C'est parce que l'organisation de ce système agit sur son milieu de telle façon que le milieu, à son tour, agit sur l'organisation de ce système en un processus en boucle continue, comme il n'y a pas de réel moyen d'en contrôler la dynamique, cette boucle continue génère progressivement des contradictions déstabilisantes, les crises.

    Ces contradictions créent des perturbations qui, de façon récurrente et régulière, engendre des blocages évolutifs (le crash de 1929) où l'on voit ce système ne plus être adapté à lui-même, fonctionnant, dès lors, de façon ineffective (la grave crise des années trente).

    Il y a crise le temps que prend ce système à se réadapter à lui-même en se re-configurisant, dans le même temps, il détruit, par un ensemble de mécanismes qu'il induit, une partie matérielle et/ou symbolique de ce qui avait été préalablement bâtit, par des guerres, des ruines économiques, des renversements de pouvoir..., tout en conservant l'essentiel de son intégrité sous la forme de son organisation et de ses contradictions potentielles qui lui sont liées.

    Il est donc à noter le retour en arrière nécessaire créé par ces destructions pour permettre la mise en place de ces nouvelles configurations (les destructions dû à la deuxième guerre mondiale).

    Ce système doit donc inventer de nouvelles configurations internes lui permettant de poursuivre son développement en complément des formes internes anciennes qui étaient et restent la cause de ces contradictions (l'ensemble des décisions nationales et internationales prisent à la sortie de la 2ème. guerre mondiale puis remisent en cause dans les années soixante-dix en réponse, déjà, d'une crise interne).

    Il s'agit donc là de crises adaptatives récurrentes et naturelles qui, bien qu'elles aient détruit à chaque fois une partie de ce qui avait été préalablement bâti, n'en conserve pas moins une part substantielle de cette transformation du milieu que ce système avait fait s'ériger dans cette relation de ce milieu avec ce système.

    De crise adaptative en crise adaptative, les déstabilisations se font plus rapides et, dans le même temps, en une apparence de paradoxe, le système parvient à son fonctionnement optimum puisque, à chaque fois, ce système adopte de nouvelles configuration lui permettant un fonctionnement plus efficace dans un milieu qu'il a lui-même façonné.

    Il arrive un moment où les contradictions internes deviennent si puissantes avec ce fonctionnement tant efficace et les déstabilisations se font si importantes en une temporalité à chaque fois plus courte que plus aucune nouvelle configuration ne peut permettre à ce système de se perpétuer.

    Ce système s'effondre alors par lui-même puisqu'il se trouve dans l'impossibilité de trouver, d'une quelconque façon, de nouvelles configurations qui lui serviraient à perdurer.

    L'époque actuelle nous en fournit un bel exemple où nous voyons les crédits se faire, en Europe, logiquement pour la levée de fond des sociétés économiques et pour les achats de biens des particuliers, mais maintenant, également, pour le simple fonctionnement des états.

    Nous voyons aussi les investissements ne plus s'effectuer quasiment essentiellement que pour les seuls investisseurs.

    Nous pouvons dire qu'il y a optimisation des crédits et de l'investissement puisque les intérêts sont ponctionnés pour permettre aux investisseurs d'investir, pour l'essentiel, sur les autres investisseurs par l'intermédiaire des fonts spéculatifs et des banques.

    C'est ce que j'appelle l'optimisation de pré-rupture ou: "Ce qui est parfais disparaît!".

    L'accélération en extension que nous vivons est dû à un ensemble de facteurs dont les plus importants sont l'explosion démographique depuis près de deux siècles, tous les moyens de communication et de déplacement qui se développe tant en nombre qu'en vitesse, l'accroissement vertigineux des découvertes qui génèreront, bientôt, des découvertes fantastiques et, parfois, dangereuses..., tout cela intimement lié aux effets du développement de ce système bourgeois, capitaliste et, maintenant néolibéral, dont nous sortirons sous peu en inventant un nouveau système qui se révèlera, lui aussi, avoir des composants contradictoires créant des déstabilisations récurrentes.

    Réservons cela à nos lointains descendants et penchons nous, dès à présent, sur cette plus que crise que nous traverserons bientôt et dont, en France et chez nos proches voisins, nous sortirons sans trop de difficultés si nous sommes nombreux à comprendre ce à quoi nous nous confronterons.

    C'est pourquoi ce que nous devons saisir c'est ce que nous allons prochainement vivre ne sera en rien une crise mais ressemblera plus à quelque chose de l'ordre d'une mutation rapide et chaotique.

    C'est pourquoi il est essentiel de nous y préparer.

     

     

    THEURIC

     

  • idée n° 8: Essai de début de réflexion sur le temps présent et notre proche avenir.

    Nous sommes face à ce qui nous semble être, politiquement, une impasse, or je suis convaincu que cela n'est pas et que cette impasse ne vient que de ce que nous n'avons pas, au-devant de nous, les outils conceptuels nous permettant d'envisager d'autres horizons que ceux auxquels nous fûmes antérieurement confrontés.

    Or, depuis déjà plusieurs décennies, toutes les sociétés ont évolués et évoluent toujours à un rythme accéléré et elles se transforment sous nos yeux à une vitesse prodigieuse sans que nous n'en ayons pleinement conscience.

    De plus, ceci s'est accompagné d'une théorie politico-économique dite néo-libérale, autrement appelée marchéiste qui, mettant la pensée politique au second plan, nous empêche la formulation de nouveaux concepts.

    Cette théorie n'est pas d'une grande nouveauté, ses deux siècles d'existance la place, au contraire, dans le prolongement de réflexions pûrement économiques dont les fondements s'ébauchèrent à une époque ou vivaient sur Terre moins d'un milliard d'habitants et, aujourd'hui, avec une population mondiale multipliée par plus de sept, nous sommes au seuil de son achèvement.

    Mais il est à remarquer que ce qui fut des trois ordres anciens: le religieux, le guerrier et le marchand, les deux premiers se retrouvent dans les pays européens, sous une forme ou sous une autre, sous le contrôle étatique: l'anglicanisme de Grande-Bretagne sous la férule de la reine, laïcité française, l'impôt religieux allemand,..., pour ce qui est des religions (avec des exceptions telles que la Grèce); les forces armées, quand à elles, sont assujéties, de par leurs fonctions régaliennes, à l'état montrent la nécessité des gouvernements de maîtriser ces vieux ordres.

    Cela se fit, dans l'histoire avec beaucoup de difficultés, des avancées et des reculs

    Il n'est, donc, que les puissances financières qui échapent encore à la régulation des nations.

    C'est, je le pense, la cause majeur des difficultés devant lesquelles nous sommes: n'avoir pour seule horizon d'une pensée politique et de la chose publique que des considérations de l'ordre de l'économisme et du monétarisme arc-bouté sur une philosophie sociale purement individualiste (pensée archaïque totalement différente et opposée de ce que peut être l'individualité) en mésestimant ce que peut-être l'organisation et la régulation, les équilibres des pouvoirs, la recherche de la justesse des prises de décisions, les avis contraires, le symbolisme, l'histoire et la géographie,..., toutes ces dimensions pénétrant les sociétés, d'autant plus quand leur complexité atteint, comme en Occident (Japon compris) ou dans les pays émergeants un certain seuil nécessitant une démocratie représentative.

    Ce pouvoir, dit néo-libéral ou marchéiste, d'essence oligarchique de type ploutocratique et de genre ubuesque semi-totalitaire perd progressivement de ce qui fait la force et la durée de tout pouvoir, son intelligence et son esprit de création: soit par le rejet de ses éléments les plus contradicteurs donc ceux qui sont  intellectuellement les plus vigoureux, indépendants et inventifs, soit par l'éloignement décidé et délibéré de ceux-ci pour divers raisons.

    Nous sommes dans ce moment où ces forces gangréneuses ne sont plus dans la capacité de leur propre survie, mais entre temps elles aurons destabilisé l'ensemble des sociétés et, tant qu'elles tiennent encore, et la survivance du dollar en est l'étalon, nous pouvons considérer deux choses: la première est une déstabilisation accrue des sociétés, la seconde que  nous ne sommes pas encore dedant l'immense cataclysme accompagnant cet effondrement, la question n'étant pas de savoir si il aura lieu mais quand.

    Or, quand cela aura lieu, l'ensemble des vieilles forces inconscientes, parce que misent sous le boisseau, rejailliront au grand jour chez tous les peuples et, parce que le politique reprendra ses droits, les jeux de force à l'intérieur des pays et entre les états, la géopolitique, l'inconscient des peuples, les contradictions entre traditions, conservatismes et la modernité, les frustrations... pourrons facilement se muter en agressivité, parfois la plus extrême.

    N'oublions jamais cet étrange attraction des peuples pour leur inconscient social. Étrange parce que les peuples sont attirés, aspirés par cet inconscient en en ayant véritablement ni le désir, ni l'envie et sans même que cet inconscient s'exprimât jamais d'une semblable manière.

    Tout compte fait, le véritable danger, de tout temps, fut et reste la passion des hommes, elle peut-être constructive et bâtisseuse en un éros fabuleux, flamboyant ou, quand elle s'est tournée vers le sombre regard des pulsions destructrices, peut devenir un thanatos grimassant.

    Il est, à mon sens, totalement inutile de considérer la perversité du néo-libéralisme ni même son effondrement, tout simplement parce que ce n'est que s'encombrer l'esprit d'évidence puisque cet évènement aura lieu, quelque soit la façon que cela se fera. En revanche il est d'une extraordinaire urgence de songer l'instant de cet effondrement et de sa suite dans le court terme, de s'y préparer, non pas en individualiste, avatar désuet et morbide du marchéisme, ni en un réflexe purement collectif, réaction primitive et dangereuse qui ne viendrait qu'en réaction de la tentative d'effacement de la notion même de peuple mais dans une action dont le socle serait l'individualité, c'est-à-dire la compréhension conscience de sa propre existence et de celle de l'autre, de la conscience en son inconscient mise en corrélation avec l'existence propre et distinct de chaque autre être humain, de son respect, ainsi que de la compréhension et du respect de la vie en société (compréhension et respect voulant dire, aussi, souplesse et égratignement des dits respects de l'autre et la vie en société). Cela ne retire en rien la nécessité absolue que chacun d'entre nous, ainsi que les sociétés ont de se défendre.

    Des questions telles que qu'est-ce que la démocratie, qu'est-ce que notre modernité, qu'est-ce que la propriété, à qui appartient véritablement une usine, une liasse de billets, un sol, le ciel, une molécule, une idée, une oeuvre, un homme, une femme, un enfant, un chien, une touffe de cheveux, quel taux de perméabilité pour les frontières, quel est le minimum de savoir que doit avoir acquis chaque enfant, quelle est la place du citoyen dans la société, la place du religieux, la place du bandit, du gendarme, du politique, la place du savant, de l'ignorant, du différent, du géni et du crétin,...,etc,...? Toutes ces questions et une myriade d'autres, tant d'autres, ne doivent plus être dans l'obscurité de notre peur du savoir et du comprendre, de son rejet, mais jaillir, rejaillir au grand jour en une force irrésistible.

    Parce que, en fin de compte, le néo-libéraliste, l'individualisme sont, pour l'essentiel, que pures pensées obscurantistes, que purs obscurantismes d'où ego et narcissisme, ces deux frères jumeaux, puisent leurs puissances.

    C'est la raison pour laquelle j'appelle à une nouvelle renaissance!


    THEURIC

  • La qualité génère de la qualité, la médiocrité génère de la médiocrité.

    Ce nouvel aphorisme, de mon cru, qui fait le titre de ce libelle, représente, à mon sens, l'époque particulière qui, en France, amorce un renouveau sociétal débuté dès que la campagne électorale des présidentielles officielles fut entamée.

    La modestie de Monsieur Asselineau dut-elle en souffrir, C'est autant sa P1000674.JPGdétermination, son intelligence humaine qu'intellectuelle qui permit à un pays au bord du chaos, la France, de commencer à se redresser en comprenant confusément le jeu particulièrement idiot et dangereux que ses élites, devenues d'une débilitante vulgarité, faisait jouer jusqu'à présent à sa population perdue de tout repère.

    Or, ce que montre et démontre les élections suivantes, législatives, par la démesure de l'abstention des premier et deuxième tour, ce fut bien la compréhension, encore indistincte, encore inconsciente, que ce qui nous était décrit par les médiats officiels était loin de représenter la réalité politique de la nation, en était même, sur de bien nombreux points, voire de la majorité des faits, l'exact inverse.

    Certes, les candidats de l'U.P.R. lors de ces élections eurent eux aussi à subir le délaissement populaire pour leur devoir civique et démocratique.

    Mais au-delà de la propagande éhonté qui fut exécuté à l'endroit de Monsieur Macron ainsi que pour son parti, dont ignominieuse marche future sera bien plus destructrice pour ses mandataires, laudateurs et serviteurs zélés que pour le reste de la population.

    Au-delà de cette propagande, dis-je, et de ses effets de court terme, ce fut bien cette émergence d'un désir profond de renouveau qui anima l'électeur et qui le fit, ainsi,P1000758.JPG momentanément se détourner d'enjeux démocratiques qui n'en ont plus, pour l'instant, qu'un reflet distant et déformé.

    C'est le germe de ce désir profond que Monsieur Asselineau commença à faire éclore en chacun de nous et qui se développera à son rythme suivant les événements qui ne sauront pas ne pas advenir.

    Ce germe ne concerne pas seulement la seule politique, loin de là, mais bien la substance même de ce qui compose l'intelligence humaine dans toutes ses dimensions, ce à quoi je fais référence dans l'intitulé de mon blog: "Appel à une nouvelle renaissance".

    En attendant, peu se faut pour que, demain, ce dédain populaire pour cette classe politique éreintée évolue sous forme de dégoût, voire de haine.

    Et ce d'autant plus que le système économique globalisé montre des signes de faiblesses d'une grande morbidité, or, je ne pense pas que l'actuel gouvernement serait dans la capacité de réagir avec la vigueur et la présence d'esprit nécessaire lors d'une catastrophe économique de cet ordre ( de-la-catastrophe-economique-qui-vient-5946580.html ).

    Craignant de plus que beaucoup de nos ministres et de nos députés, surtout provenant de la R.E.M. aient plutôt un réflexe de fuite, emprunts qu'ils sont de cette P1000722.JPGvision infantile du monde que crée l'individualisme forcené provenant de cette idéologie néolibérale monétarisme mondialisé.

    Sans compter les représentants du Parti des Insoumis qui, vaille que vaille, ne cesseront de jeter de l'huile sur un feu populaire ne faisant pour l'instant que couver.

    Des Républicain qui n'arrêteront pas de subrepticement glisser diverses chausse-trapes à la majorité, eux qui furent frustrés de n'avoir pas été choisi par l'oligarchie pour gouverner la France.

    (Ce qui, me semble-t-il, aurait dû être le cas pour les cinq ans à venir, mais le brexit la força à accélérer le processus de macronisation politique avec des personnages qui soient furent choisis faute de mieux à la va-vite, soient n'étaient en aucun cas prêts, leur manquant ces quintuples années de formation et de formatage, et, de plus, une (pseudo)droite française qui, pendant ce temps, se serait retrouvée détruite, ce qui n'est pas vraiment le cas actuellement.)

    Et pendant que le Front-National continuera de se ronger de l'intérieur, aidé en cela par un Le Pen père qui y donnera des coups de butoir tant qu'il vivra encore,  les restes fumant du P.S. termineront leur déliquescence en retournant au néant groupusculaire de ce qu'était, jadis, le P.S.U., et duquel l'avait tiré, d'antan, François Mitterrand.

    Voilà, c'est de cette qualité intellectuel retrouvé dont je remercie FrançoisP1000730.JPG Asselineau.

    Plus encore que de nous avoir proposé une position politique efficace face aux envies impériales de tous bords qui, de l'Union-Européenne Aux États-Unis-d'Amérique, de la Russie à la Chine, en passant par l'Arabie-Séoudite et le Qatar,..., ..., ne cessent, comme autant de vampires, de nous piller de notre substance économique et politique.

    Ceci parce que la qualité génère toujours la qualité et la médiocrité génère inéluctablement de la médiocrité, votre précieux verbe, Monsieur, qu'inconsciemment nous attendions tous, que nous appelions de nos vœux, nous est précieux au-delà même de ce que vous pourriez soupçonner.

     

     

    THEURIC

  • Les choses de l'esprit: de la sottise en héritage.

    Il est bien de rechercher les causes premières antérieures aux difficultés que nous pouvons rencontrer.

    Ainsi, la sottise tant de nos élites politiques, économiques qu'intellectuelles et artistiques, bien que n'étant pas totale, loin de là, n'en est pas moins majoritaire, ceci d'autant plus que c'est cette majorité qui détient la direction politique,  économique, intellectuelle et artistique de la France.

    De plus, ce processus ne concerne pas seulement notre petit hexagone mais quasiment toute l'Europe mais de manière moindre, sauf à quelques exceptions près la Russie, la Suisse, plus un ou deux pays nordiques et quelques-uns des anciens de l'est qui réagirent avec infiniment plus d'efficacité.

    Et c'est bien l'ouest européen qui en est le plus atteint, d'autant plus, d'une façon caricaturale, la France.

    Mais d'où se tirerait donc l'origine de cet abêtissement d'une partie non restreinte deP1030018.JPG ce qui devrait être la fine fleur de la nation?

    D'une question existentielle qu'il se posait dès la sortie de la seconde guerre mondiale et qui, ne recevant de réponse concrète jusqu'à aujourd'hui, réponse formulée maintenant par Emmanuel Todd*, en est venu à pervertir l'intelligence des plus hautes classes sociales: "Comment se fait-il que l'un des peuples le plus civilisé au monde (l'Allemagne) en ait pu en arriver à de telles atrocité (les exterminations massives)?"

    *( La réponde de Mr. Todd  étant qu'il y a un moment de rupture culturelle pouvant s'exprimer violemment dès lors que la religiosité d'un peuple descend en-dessous d'un certain seuil, ce qui était le cas pour les français de la grande région parisienne au XVIII° siècle et pour la Germanie du début du XX°. )

    De cette sottise collégiale, que, jusqu'à présent, je ne faisais qu'intuitivement supposer, je peux, dorénavant, la démontrer au sujet de notre oligarchie strato-financière et de notre gouvernement.

    Etant entendu qu'une démonstration ne peut en rien être une preuve directe, toutefois celle-ci permet-elle d'avancer des pistes de recherche, ici historique, en psychologie des groupes et anthropologique.

    Alors, quelle est cette réflexion me permettant de faire une telle démonstration?

    Elle m'est venue cette nuit où, me réveillant, m'est venu cette idée: nos oligarques n'avaient et n'ont aucun intérêt à empêcher le traitement, d'hydroxychloroquine doublé de l'azithromycine proposé par de Professeur Raoult pour lutter contre le P1030256.JPGSRAS-COV-2 et de soutenir mordicus sa dangerosité, ce qui est le mensonge d'état le plus  incroyable de notre modernité, tout cela via le gouvernement, les médiats et les institutions de recherche médicale, empêchant les médecins d'effectuer tant des tests de la population que ce traitement pour la soigner.

    Ceci en l'attente de l'évaluation de l'efficacité du remdésivir du laboratoire étasunien Gilead qui se révélera totalement déficient.

    Dont personne ou presque en France n'aurait pu tirer, quoi qu'il en soit, de quelconque bénéfice, là se trouve la folie de cette histoire et ma base réflexive.

    Tout cela en une forfaiture de première importance qui n'a servi que de faire monter une incroyable colère populaire.

    Or, hormis quelques-uns d'entre-eux qui auraient eu un petit peu d'actions dudit laboratoire, pourquoi donc leur faut-il refuser par tout les moyens, tant du fait du gouvernement aux ordres oligarchiques que de celui des médiats, que les français soient soignés de cette façon?

    Il n'y en a aucune raison probante.

    Qu'ils se retrouvent dès lors contraints de nous cloîtrer chez-nous, menant alors le pays à d'ahurissantes complications économique pouvant mener à une crise d'une telle violence que cela pourrait bien nous conduire, effectivement, à la disparition de l'euro, détruisant de là même l'Union-européenne (ce dont même Georges Sorros s’inquiète), tout autant que de leur fortune d'ailleurs.

    Nous menant de plus à une crise économique d'une telle violence que nous risquerions de nous retrouver à faire face à cette disette et famine que nous ne connaissions plus depuis près de deux siècles.P1030166.JPG

    Claustration déstabilisant jusqu'à l'Allemagne.

    Dès lors que nous prenons en compte cette question évoquée plus haut, toutes les affirmations dérisoires, les empêchements scientifiques, intellectuels, philosophiques, les errances politiques, économiques, artistiques deviennent compréhensible par ce simple fait qu'en réponse à celle-ci, fut formulé inconsciemment ce qui suit:

    " Puisque d'être détenteur d'une haute culture, d'un tel degrés de civilisation, mène aux atrocités de l'Allemagne nazi (ce qui, nous l'avons vu, est faux), alors pour être civilisé il faut ne pas être cultivé et donc de devenir de parfais imbéciles en redevenant des sauvages."

    Dès lors que ce paradoxe conceptuel s'est mis progressivement en place, gravement accentué par notre imprégnation de la basse culture de l'empire US, notre colonisateur, alors tout le reste  des imbécillités de notre époque, dont je n'ai eu de cesse que d'en donner des exemples, en découle.

    La perte d'identité des classes sociales les plus hautes venant accentuer d'autant cette situation déjà calamiteuse, peut-être même l'une se déduisant de l'autre.

    Là où la pandémie actuelle est révélatrice, bien plus qu'il pourrait en être de toutes autres billevesées et autres sornettes hypothétiques si nombreuses qui sont exprimées, ce révélateur, donc, se comptabiliserait, donc, au taux de mort qui, dans chaque pays du monde, mais surtout dans ceux occidentaux, s'égrainent en raison P1020047.JPGde cette maladie au vilain virus, c'est le niveau de perte civilisationnelle, culturelle, d'humanisme, d'intelligence, donc, des élites de chacun d'entre-eux que cela révélerait.

    Ce manque d'humanité que démontre le docteur Gérard Delépine lors de son intervention dans le site vidéo Putsch Live: "Le confinement répond à un désir d'humilier la population".

    En cela, cette avanie collective est, à mon sens, le marqueur le plus fiable de l'affaiblissement tant de la pensée, de la raison, des connaissances, de la perception temporelle, tant historique que du futur, et, dès lors, d'intelligence, d'humanité, de leur identité et de leur détermination d'Être de cette majorité des élites des nations où le plus de décès dû au COVID-19 est à déploré.

    Bien qu'il se doit toutefois de relativiser cette vision, puisque certains de nos voisins, le gouvernement italien surtout, surent réagir avec cette humanité et cette vigueur, sans fausse honte, contrairement à ce qu'il peut en être de notre gouvernement, en appelant à l'aide tous les états en capacité d'aider le peuple, Chine, Russie, Cuba, Egypte..., contrairement de ce qu'il en fut pour ceux de l'Union-Européenne dont les italiens ne reçurent nulle réponse à leurs SOS, quand bien même au début de cette crise sanitaire celui-ci commença par de mêmes erreurs que nos macronistes-philippards de tous poils.

    Reconnaître ses erreurs, ainsi que le fit le gouvernement britannique qui, après s'être rendu compte que son service médical ne pouvait absorber le choc du nombre de malades, se retrouva devant confiner, lui aussi, sa population, mais en le lui annonçant sans lui mentir des raisons, sans prendre les britanniques pour desP1030447.JPG enfants, est, pour moi, l'une des preuves, sinon la preuve la plus éblouissante, que cet esprit de raison que nous a légué nos anciens n'est en rien laissé lettre morte.

    C'est pourquoi je dis et affirme résolument que là où sévit le plus important abrutissement au plus haut de la hiérarchie sociale c'est aux Etats-Unis-d'Amérique, en France et peut-être même en Espagne.

    Aux USA, justement, où il est loisir d'y observer, via les vidéos, des événements plus que curieux, le particulier prenant sa voiture, parfois de bonne facture, pour aller chercher de quoi se nourrir..., montrant la situation désespérante de ce pays (je conseillerais à ceux de nos compatriotes qui y sont expatriés de revenir en France au plus vite si possible).

    C'est à nous, gens du commun, désormais, aidés en cela par ceux qui, du plus haut de cette hiérarchie sociale, ne souffrent que de peu ou pas de cet abêtissement, qu'il nous revient de recouvrer cette flamme faite d'humanité et du plaisir de la curiosité, de la découverte et du savoir qui manque tant à la tête de notre état.

     

     

    THEURIC       

    P1010503 - Copie.JPGPS: Une ridicule tentative de putsch  eut lieu à l'UPR en l'essai de renverser François Asselineau.

    Je m'attendais à quelque chose de cette sorte mais ne m'en avais pas exprimé, pensant que son président en avait pris les devants.

    De fait, en une façon de leçon salvatrice, il vaut mieux que cela survienne maintenant plutôt que dès lors que ce parti politique atteigne un niveau de popularité plus important qui lui permettra de prendre le pouvoir.

    Cette tentative fleure bon le pervers narcissique, tant de son culot, de la stupidité de sa mise en oeuvre, de la manière avec laquelle certains cadres de ce parti furent manipulés que de sa non prise en compte de la force de caractère de son président.

    Il est à considérer, comme me confortant dans cette appréciation, que les accusations proférées par le fomenteur de ce complot soient à l'image de sa propre conduite, ceci conté par Fabien Sémat, qui en est cadre, justement, en ces deux mêmes vidéos, la plus courte, la plus longue.

     

    PS2: Une odeur de souffre fut sentie à Paris et sa banlieue le 10 Mai, soit à la date anniversaire du début de déclenchement de l'offensive allemande sur la France en 1940, qui conduisit, après cette défaite française, à ce que le gouvernement de Pétain fut mis en place à Vichy, inféodé à l'Allemagne hitlérienne.

    Qui survint la veille aussi du début du commencement du déconfinement de laP1030280.JPG population.

    Le souffre représentant le diable dans l'iconographie de l'époque médiévale, également que l'expression "sentir le souffre" renvoie autant à une situation semblant prendre mauvaise tournure que d'une personne dont on ne peut pas avoir confiance.

    De part cette triple symbolique, ce phénomène ne peut pas être anodin et ne peut qu'exprimer, à mon sens, soit une mise en garde d'une catastrophe quelconque, soit l'annonce de difficultés avenir pour des franciliens, soit un événement important survenant en Île-de-France, soit un chamboulement rapide, pourquoi pas politique, soit un mixe complexe de ces quatre éventualités.

  • Voici venir le temps de la radicalisation.

    Oui, voici venir le temps de la radicalisation.

    Ô, bien sûr, je peut faire erreur, ne pas avoir compris ce qu'il se passe, ne pas avoir compris ce que je ressens, ne pas avoir compris les dynamiques de l'époque.

    Mais je ne serais pas étonné qu'à ces élections européennes de bonnes surprises éclairent les visages de messieurs Mélenchon, Dupont-Aignan et Asselineau.

    Certes, nous fut bombardé, pour ces élections, d'inconnus groupuscules tel que Espéranto et d'autres aussi ridicules, plus ridicules, même, qui sauront piocher quelques voix par-ci, par-là pour affaiblir ces trois partis que sont le Front-de-Gauche, Debout la République et l'Union Populaire Républicaine.

    Alors, si votre cœur penche à gauche, votez pour le premier.

    Si vous êtes gaulliste, comment ne pas mettre son bulletin de vote pour le second.

    Et si vous pensez qu'il faut définitivement abolir l'Union-Européenne, le troisième ne pourra qu'être votre choix.

    Enfin, si vous pensez que cette Union-Européenne ne peut qu'être que la seule solution à tous nos problème, trois autre possibilités s'offrent à vous: P.S., U.D.I., U.M.P..

    Le F.N.?

    Quel importance a ce parti sinon celle qu'il se donne en faisant continuellement le jeu de l'U.E. en nous faisant croire du contraire, en essayant de mimer ses viles et exécrables ancêtres et surtout, en tremblant devant le risque de disparition de son réel chef et créateur, Jean-Marie Le Pen.

    Oui, voilà le temps venu où les radicalités s'exprimeront.

    Il y a eu trop de mensonges, trop de trahisons, trop de cachoteries, y furent-ils forcés, peut-être, mais quand bien même, les résultats sont là, plus personne ne veut plus de la classe politique actuelle.

    Qui veut, en vrai,  encore de l'Union-Européenne sinon ceux qui ont peur de ce qui arriverait si elle disparaissait, sinon ceux qui y ont quelques intérêts, sinon ceux qui ont l'impression qu'ils pourraient en avoir quelques intérêt, sinon ceux qui ne pensent pas que l'Europe puisse exister sans son union, sinon ceux qui ne comprennent pas que ce que l'Union-Européenne leur permet de faire pourrait se faire sans elle?

    Ce qui pourrait nous fasciner le plus c'est cette unanimité de nos décideurs euromaniaques, leurs discours semblables si bien partagés, de ce sentiment donné d'une similarité de pensée et de conception, c'est partout dans les gouvernements de cette union, mais surtout au sein même de l'Union-Européenne.

    Or cela ne peut être que d'une unanimité de façade, parce que l'histoire le montre et notre psychologie si humaine aussi.

    Principalement quand un groupe de personnes dirige un pays, une union ou n'importe quoi d'autre sans en être élu et n'a pas un réel chef sur qui s'appuyer, se référer et obéir, toujours les intérêts divergents, les intrigues et les cabales se mettent en place et les complots s'installent.

    Et même si une puissance étrangère chapeaute ce groupe, chacun, chaque clan, chaque coterie fera tout pour tirer le plus d'avantage pour lui seul.

    Il ne peut en être différemment pour une bureaucratie d'une union sans réels élus pour les maintenir à leur juste place, quand des chefs de gouvernement ne leur rendent visite que parce qu'il le faut bien ou qu'ils ne se retrouvent entre eux que pour se disputer de tel ou tel problème les laissant toujours en désaccord.

    Alors seule cette administration tranche, elle tranche n'importe comment en laissant tous les gouvernements dans les pires des mélasses, hormis celui qui a pu se désigner comme dirigeant en chef, ici l'Allemagne, elle a pu se désigner, elle l'a fait, elle ne pouvait pas faire autrement, elle n'a pas eu tord bien qu'elle en ruine tous ses voisins.

    Alors parfois, alors souvent, c'est elle qui tranche, pour ses propres intérêts, ses seuls intérêts, ce qui n'est pas normal mais logique.

    Et si, de plus, cette union est décorée d'une assemblée fantoche... mais qu'il faut tout de même élire.., ne faudrait-il pas, absolument, qu'elle fasse le plein d'élus empêchant cette administration inepte de faire ce que bon lui semble?

    Ne devrions pas déposer notre bulletin de vote au nom de l'un de ces trois partis sus-nommé?

    Parce qu'une administration comme celle-là est-elle digne d'être désignée comme telle, fait-elle preuve d'une quelconque efficacité, est-elle probe et honnête?

    Alors, revenons à ces coteries, à ces clans et à ces individualités aux recherches de privilèges et de faveurs.

    Toujours, c'est lorsque se fragilise ce qui leur permet d'obtenir leurs prébendes aux désavantages de ce pays, de cette union, de ce n'importe quoi d'autre, que les désaccords, les querelles, les intrigues, les cabales, les complots deviennent les plus virulents et violents, que les haines deviennent les plus tenaces.

    Cela fait fuir l'homme de bien qui, de toute bonne foi, fait son travail au mieux en servant ce pays, cette union ou ce n'importe quoi d'autre.

    Ne reste plus là que les gens aux intrigues et complots qui intriguent et complotent les uns contre les autres.

    Mais restent leurs ennemis, tous ceux qui veulent leur retirer ce qui fait leurs privilèges et leurs faveurs qu'ils haïssent et craignent à la fois.

    Ceux que nous devons élire!

    Alors, de tous ceux-là de cette administration, quel sera celui, quel sera le clan, quelle sera la coterie qui, par ses agissements, ses décisions, ses folies détruira le pays, l'union ou le n'importe quoi d'autre qu'il avait sous une responsabilité qu'il a abusé et leurré pour de ses seuls avantages?

    Quel sera ce plus fou que les autres pour détruire ce qui le nourrissait?

    C'est cela que nous montre l'histoire et cette psychologie si humaine et ces deux unions de chaque bord de l'Atlantique, en relation de subordination, souffriraient-elles toutes deux des mêmes maux?

    Lequel pourrait détruire l'autre, pas par vilénie mais par appât du gain et plus encore, par pure sottise, ou alors cela ne viendrait-il de cette banque ou d'une autre où ne pourraient qu'exister, sûrement, les mêmes faiblesses?

    Ou bien tous trois ne s'effondreront-ils pas par le propre poids de tant de temps passé à autant de fadaises, d'inepties et d'incompétences, ne mourront-ils pas de leur belle mort d'avoir accumuler autant d'inconsistance, que du vent, certes, mais soufflant encore avec un peu de force?

    Sont-ils encore aussi dangereux que cela?

    Peut-on faire des paris de savoir lequel des trois en premier rendra son dernier soupire, d'où sortira le dernier râle?

    Qu'en cela et en d'autres j'aie tord ou raison.

     

     

    THEURIC

  • Fiction 5) La veille de Noël

     

    Leurs petits-enfants venaient de se coucher.

    Le couple, assit dans le profond canapé faisant face à l'âtre qui, de temps en temps, laissait échapper, dans un léger claquement, une étincelle montant fugacement par la cheminée, sirotait un alcool de prune dans la semi-pénombre de la pièce.

    Une lampe à pétrole, posée sur la table basse devant eux, rajoutait une faible lumière supplémentaire au feu qui brulait devant leurs yeux contemplatifs.

    A leur droite, un sapin de noël, joliment décoré avec, à ses pieds, une profusion de cadeaux, attendait le retour du courant pour recommencer à clignoter.

    La couverture épaisse, les recouvrant tous deux, suffisait à peine à les réchauffer.

    Au-dehors, une neige lourde et froide tombait sans discontinuer depuis le matin, s'accumulant, au sol, de décimètre en décimètre, cette intempérie recouvrait progressivement l'ensemble de l'Europe, faisant suite et radoucissant un gel sévère et persistant

    Ce fut dans l'heure précédente qu'il y eut la panne d'électricité.

    La femme reposait sa tête sur l'épaule de son compagnon et, lui, caressait ses cheveux l'air songeur.

    Le sentant soucieux, elle se tourna vers lui :

    « Tu n'as pas à te tourmenter, » dit-elle, « tu fera au mieux...

    -Sais-tu pourquoi la première ministre m'a voulu dans son gouvernement ?

    -Non, j'imagine pour tes qualités. » Dit-elle en se tournant vers lui.

    « Pour la gifle que j'ai donné à Albert, le camarade socialiste Albert, » dit-il d'une pointe ironie, « lors de notre dernière rencontre.

    -Je me souviens de cela, c'était il y a deux semaines, avant le changement de premier ministre, vous discutiez d'économie et lui te parlait de la loi des marchés.

    -Ça m'a mis hors de moi, la loi des marchés, l'imbécile, c'est à cause de cette loi fumeuse que nous sommes dans cette situation et ce crétin vient nous bassiner avec cette foutaise, et dire que j'y ai cru, moi aussi. Tu sais que ça s'était passé devant les caméras, je croyais ma carrière foutue, tu te souviens ?

    -Ô oui, tu t'en es joliment lamenté. » Elle lui serra la main tendrement.

    -Martine...

    -Tiens, tu l'appelle Martine.

    -C'est elle qui nous l'a demandé, tu es jalouse, toi, maintenant ?

    -Non, je te taquine, vas-y, continue.

    -Oui, donc, Martine, notre premier ministre, m'a montré le résultat du sondage qu'elle a fait faire sur ce sujet, j'obtiens, avec cette gifle, une superbe notoriété et une belle cote de popularité...

    -J'ai vu ça à la télé, un sociologue a expliqué que c'était comme si tout le monde s'était défoulé à travers toi, le film de cette baffe est regardé par un nombre impressionnant de personnes sur le web, ça fait un terrible B.R. m'a dit Germain, ton petit-fils.

    -Qu'est-ce donc qu'un B.R. ?

    -Un bourdonnement de ruche en remplacement de buzz, depuis l'effondrement des U.S.A. Les mots anglais n'ont plus la cote et disparaissent. J'espère que ce n'est pas pour ça que t'es devenu ministre ?

    -Je ne le pense pas, mais cette notoriété ne risque pas de durer bien longtemps, tu sais que nous allons établir des bons de rationnement ? »

    Sa compagne se redressa tout à fait et le scruta intensément :

    « C'est une blague ?

    -Non, nous manquons de tout, sauf d'uranium, nous en avons une réserve pour trois ans, heureusement pour nos centrales, mais les autres pays européens commence à manquer de fioul pour les leurs de centrales et puis tu connais comme moi la pénurie d'essence, de gasoil et de tous les dérivés pétroliers que nous avons en ce moment, et si il n'y avait que cela, nous n'avons plus assez de stocke en quoi que ce soit, pas assez de nourriture, de métaux, de terres rares, de pièces détachées pour tout et n'importe quoi, plus de téléviseurs, enfin, pas assez, presque pas d'automobile en vente, plus d'ordinateur, tu te rends compte que dans mon ministère nos machines informatiques sont à bout de souffle et doivent être remplacées, mon premier travail à consisté à envoyer des gents de mon personnel dans des casses informatiques pour y trouver des pièces de rechange.

    -C'est à ce point là ?

    -C'est pire. Nous n'avons plus assez de personnel qualifié pour réparer ou mettre en marche les machines, quand l'usine existe encore, les usines ont quasiment toutes disparue d'Europe,sauf dans les anciens pays de l'est, mais eux ne veulent rien savoir pour partager le peu qu'ils ont, même l'Allemagne est en pénurie, pour tout dire, le gouvernement vient de nommer, en urgence, une équipe d'ingénieurs, de techniciens et d'architectes pour que nous puissions rebâtir un tissu industriel mais cela prendra du temps...

    -Mais je ne comprends pas, comment cela se fait-il que nous soyons dans un tel dénuement, il y a peu de temps encore nous croulions sous les excédents et maintenant, en quoi, moins d'un mois, nous nous retrouvons dans cette indigence, pourrais-tu m'expliquer ?

    -Il y a quatre facteurs...

    -Là, tu fais ton énarque !

    -Comment veux-tu que je te l'explique autrement ?

    -Bien, alors, vas-y, je t'écoute.

    -Ces quatre facteurs sont, primo, » dit-il en énumérant sur ses doigts en ayant sorti ses mains de la couverture, « la nationalisation des industries occidentales par la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres venant de l'effondrement économique de tous ces pays après celui du dollar et de l'euro, raison de notre bientôt retour au franc, deuzio, la mobilisation militaire progressive des deux géants asiatiques qui leur nécessite la réquisition de plus en plus importante de leurs ressources, ressources qu'ils nous vendent à un coût de plus en plus élevé, tertio, ces mêmes pays payent au prix fort les matières premières dont nous aurions besoin, pour l'énergie, par exemple, et nous, nous ne pouvons pas suivre, quarto, depuis la ruine de l'économie globale les transports aériens et maritimes sont en progressive déliquescence, cela dû à la raréfaction des échanges commerciaux et du tourisme, je ne connais pas le chiffre mais le nombre de transporteurs qui disparaissent est ahurissant, et ceux qui survivent le font grâce aux chinois et aux indiens. Sais-tu pourquoi nous avons régulièrement ces pannes de courant depuis le début de l’hiver, et ce n'est pas seulement une panne de secteur?

    -Non.

    -Le délestage, seuls les grands centres urbains sont privilégiés, partout en Europe, alors tu peux te dire que notre petit patelin ne peut que passer qu'au second plan. »

    Un profond et court silence s'établit, ils terminèrent leur verre et le posèrent sur la table puis le téléphone cellulaire de l'homme sonna, il décrocha :

    « Allo,..., oui,..., bien, je vous attendrais donc pour treize heure. » Il raccrocha. « Un véhicule militaire viendra me chercher demain, avec cette neige il n'y a que ce type de véhicule qui peut circuler, » dit-il, « je vais juste avoir le temps d'ouvrir les cadeaux avec les petits et manger avec vous demain midi, après, je file à Matignon où aura lieu une réunion interministèrielle je ne pense pas que nous puissions nous voir avant quelque temps ou alors viens me rejoindre à Paris.

    -Je ne sais pas, je verrais. Je sens que je vais seule m'occuper des bambins pour les jours qui viennent du fait que Constantin et Gabrielle sont bloqués par ce mauvais temps.

    -Ne dis pas que ce n'est pas pour te déplaire.

    -C'est vrai, je crois que nous allons bien nous amuser, tous les trois. Le feu s’éteint, je te propose que nous allions nous coucher, et puis il n'est pas bien tard et un petit câlin serait plutôt bien venu, cela nous réchauffera, le lit doit être glacial. »

    Ils s'embrassèrent tendrement puis se levèrent, lui, tenant la couverture.


    THEURIC

  • Drôle échéance, drôle de drame.

    En 2022, dans deux ans et demi aura lieu, si aucun événement ne vient en troubler l'échéance, de nouvelles élections présidentielles et législatives.

    Or, de 2022, nous ne pouvons pas savoir où nous en serons.

    Les instabilités de toutes sortes s'accroissent et non pas seulement en France, en Europe, en Occident et dans le monde, partout le désordre des bulles et des égarements sévit.

    Nous nous retrouvons donc devant trois énigmes:

    1) à quel moment le système cessera de fonctionner;

    2) quel en sera l'élément déclencheur;

    3) combien de temps en durera la transition entre sa fin et les réorganisations pays par pays prenant corps ensuite.P1030065.JPG

    En réalité, et là je me montre véritablement provocateur et, ce, à escient, presque (rajout du lendemain) tout le monde craint la disparition des U.S.A. et tout ce que cela sous-entend.

    J'oserais même dire que si cet empire continue d'exister c'est en raison de cette angoisse générale, il se doit de se comprendre que je ne fais pas seulement allusion aux français, aux européens et au occidentaux, mais bien à une grande majorité de la population mondiale, mais surtout aux décideurs internationaux, l'Amérique-Latine, la Chine, l'Iran et la Russie comprises.

    Revisitez l'histoire proche de la disparition de l'URSS et vous y verrez que hormis quelques loustics tel qu'Emmanuel Todd, personne n'avait prévu cette échéance de 1991, non pas que ce n'était pas prévisible mais bien parce que tout le monde avait peur de cet événement, même si ensuite les gens furent heureux de son avènement.

    Aujourd'hui, même si la date ne peut naturellement pas être prévue, du-moins est-il possible d'en comprendre puis d'en conceptualiser le moment de basculement et la transition de phase qui s'en suivra.

    Comprenez bien que quoi que nous en disions, la perpétuation de l'empire US arrange presque tout le monde, même une bonne part de ceux qui luttent contre lui ou qui le conspue, comme il en fut hier de celui romain.

    Et le choc sera grand quand celui-ci disparaîtra de manière formelle, bien qu'au vu P1020872.JPGde sa situation il en est de se demander si, déjà, il ne serait plus que l'ombre de son ombre.

    Pensez-vous que Macron et consorts de l'Union-Européenne subsisteraient après?

    Personnellement j'en doute.

    Pourquoi, à votre avis, un nombre non négligeable de l'élite britannique a tout fait pour que le brexit ait lieu et, quand on y réfléchit bien, nous ne pouvons que percevoir qu'il s'agit là d'une action commencée bien avant le référendum british.

    Penser maintenant cette disparition prochaine, même si cela est douloureux, nous permettrait de réduire ce temps de transition dès lors que les États-Unis-d'Amérique ne seront plus, de nous y préparer par avance, au moins psychologiquement.

    En commençant de ne plus accepter ses fadaises.

    D'une telle destruction et autodestruction que menèrent et mènent les USA et l'UE,  rien qu'en France le travail à déployer pour tout reconstruire sera prodigieux, j'oserais même dire qu'il sera égal, voire supérieur à celui de nos anciens dès 1945, ne serait-ce que de seulement former des jeunes à des métiers industriels laissé en jachère et de remplacer une hiérarchie administrative incompétente n'en seront que deux minuscules des ouvrages que nous aurons à traiter.

    Il se dit aussi que, certes, le système économique globalisé, l'empire décati et son dollar sont au plus mal et qu'ils disparaîtrons un jour, oui, dans dix ou vingt ans, à la SainteP1020490.JPG Trinité ou à la saint glinglin, et ça fait bien plus de dix ans que j'entends ce discours, alors de dix ans en dix ans les USA se révèleraient-Il éternel?

    L'éternité c'est long, très long, pour un  empire à l'agonie, surtout vers sa fin.

    Il se dit aussi qu'ils vont faire la guerre aux chinois, aux iraniens, aux coréens du nord et à je ne sais plus à qui d'autre, mais ils ne sont même plus foutu de fabriquer en grand nombre des canons, leurs avions battent de l'aile, leurs navires sont dépassés et Trump se démène comme un beau diable pour réindustrialiser son pays à n'importe quel prix, même au pire, quoi que nous puissions penser de lui part ailleurs.

    J'en comprends la démarche mais ne l'accepte en rien!

    Non, si je crains 2022 ce n'est pas en raison de la reconduction de Macron ou de son clone à la présidence de la république, dut-il être femme, un vrai clone quoi, ni même de la disparition de l'empire, ce qui m'inspire de cette crainte c'est le fait que personne ne veut ni, souvent, ne peut concevoir qu'avant même cette échéance, ou au pire après, Tonton Sam trépasse et se dissipe vaporeux dans les vents de P1020963.JPGl'histoire, nous laissant orphelin d'un univers où, bon an mal an, chacun avait sa place.

    Moi qui, comme bien d'autres (rajout du lendemain), suis déjà ailleurs que dans ces fols égarements, l'esprit à l'endroit.

    Parce que c'est ça le pire, que nous l'aimions béatement ou que nous le détestions cordialement, quand il ne sera plus, plus personne ne saura où il pourra s'assoir, aveugle d'y avoir perdu son siège.

    Sachez qui vous êtes, nous ne sommes pas américains mais d'abord et avant tout français!

     

     

    THEURIC

    PS: Je ne suis pas le seul à remettre véritablement en cause notre domination par l'empire, c'est pourquoi j'ai corrigé cette erreur provenant d'un allant provocateur trop prononcé quelque peu narcissique qui, si je n'avais pas agi ainsi ce jour, serait ainsi de fait devenue une grosse bêtise.

    Publié à l'origine le 30/08/19 à 1h 57mn, il l'est de nouveau le même jour à 15h 34mn.

  • De l'ébranlement qui vient.

    Être conscient de ce qui nous anime individuellement comme collectivement, sans nous laisser subjuguer par quoi que ce soit, en les comprenant, en portant également nos réflexions sur nos instabilité mentales, sur nos faiblesses et nos forces, est, ce me semble, ce qui ne peut que nous permettre autant de nous réaliser pleinement que de nous adapter aux péripéties de la vie.

    Cette vie ne peut être un long fleuve tranquille mais est traversée autant par des étapes, des difficultés et, parfois, par de dures tribulations, voire à ce que des horreurs en viennent à se fracasser à l'encontre de notre existence.

    Conserver cette conscience pleine et entière, d'évidence autant que faire ce peu, tant de notre état physique, mental, nerveux, de comprendre au mieux les passions collectives qui peuvent nous traverser, de saisir, au meilleurs possible, la dynamique historique de l'époque, que nous y participions ou non, bien que la non-action reste en lui-même un choix et, dès lors et de ce fait une action;P1040802.JPG

    De tout faire pour garder cet esprit  clair et, mieux encore, clairvoyant, de ce qui nous anime, nous, nos proches, notre société et l'humanité est, je le concède, une gageure, mais du-moins d'être et de rester dans cette disposition ne peut qu'être profitable pour tous.

    Quand bien même certains resteront aveugles, quoi qu'il se passe, à ce qui deviendra ainsi pour les autres une réalité, ou à se qu'ils souffrent mentalement et/ou physiquement à de tels changements.

    Ceci parce que les temps qui viennent ne peuvent que se révéler une étape ardue à traverser.

    De fait, il devient de plus en plus évident pour tous que le régime néolibéral sous l'égide impérial US et de son dollar, tendent à se déliter au même rythme que leur déclin.

    ( Voici le copier/collé d'une toute petite partie d'un texte du site or.fr, traduit de l'étasunien provenant de cet autre, où s'y trouve le meilleurs résumé de ce que j'affirme, bien que j'y adjoins deux réflexions:

    1) l'hyperinflation y a bien lieu, centré dans les opérations spéculatives et boursières, mais puisque les USA importent quasiment tout et dès que la population recevra de l'argent gratuitement, cela ne pourra que s'étendre à son ensemble;

    P1040886.JPG2) s'il y a guerres, elles ont lieux: celles du Proche- Orient étendue à l'Afghanistan sont de celles-là, sans compter les guerres politiques et économiques que l’imperium conduit envers la Syrie, l'Iran, le Venezuela, la Russie, entre-autres...:

    "Les États-Unis réunissent tous les ingrédients pouvant entraîner la destruction d'un empire : déficits, dettes, dépenses militaires excessives, dépréciation de la monnaie, effondrement du commerce, épidémie, ébranlement de l'ordre public et émeutes.

    Deux choses manquent pour compléter le tableau : les guerres et l'hyperinflation. Malheureusement, ces deux facteurs sont susceptibles de se produire dans les années à venir." )

    Ce fait majeur, central, grandement accéléré en raison de la crise sanitaire due au SRAS-COV-2, nous mène, nous, français, déjà, à de grandes difficultés qui ne pourrons que gravement s'accentuer au fil du temps.

    Or, le fait qu'une part, heureusement se restreignant mais lentement, du plus haut de notre hiérarchie sociale est dans l'incapacité de le reconnaître, ou, sinon, de façon fragmentaire, mène à ce que, dans un futur plus ou moins proche, nous nous devrons, dans l'urgence, de suppléer à son incapacité et inaptitude, entre-autre du gouvernement, dès lors que les Etats-Unis-d'Amérique ne pourront plus cacher, même aux esprits les plus obtus, leur situation pitoyable.P1040617.JPG

    Comme j'ai pu déjà vous en entretenir, nous nous retrouverons dès lors face à deux éventualités:

    I)-soit le dollar tient et, auquel cas, seule l'Union-européenne subira un ébranlement de grande ampleur la faisant disparaître, ce qui serait pour nous la meilleurs des choses, ou plutôt la moins mauvaise, nous pourrons continuer de commercer d'avec le monde;

    II)-soit cette monnaie périclite et en ce cas ce sera ledit monde qui se retrouvera aussi au-dedans d'une telle situation.

    Ces questions économiques déjà présentes sont au premier chef politiques dans le sens où ce rêve d'Amérique formalise idéologiquement, même l'Allemagne, les décisions des acteurs gouvernementaux, administratifs, industrielles, bancaires et autres...

    Puisque s'établissent trois approches face à notre soumission à l'union: conservatrice, réformatrice et d’indépendance, et que les réflexions des deux premiers ne se posent que sur la continuité de son existence, que la seule crainte en sa disparition et à celle US mène dès son abord à diverse crises d'hystéries, angoisses morbides et autres agitations extravagantes et insensées;

    P1040918.JPGAlors nous pouvons considérer probable qu'un grand nombre de ceux qui  font décision en France ne seront plus en capacité de la moindre décision et action dès lors que l'UE et/ou les USA se seront plus.

    Comme j'avais déjà pu l'expliquer, il y a de forte probabilité que notre indépendance nationale nous ne l'obtiendrions pas par une haute lutte décennale mais bien plutôt ne l'aurons que par une manière ou une autre d'absence de ceux tenant la laisse qui nous enchaîne à ces unions, ceci de par la chute de l'une, de l'autre ou des deux.

    Certes, en ce moment les choses sont plus complexes que cela.

    De ces forces conservatrices, voulant que l'UE perdure telle quelle, et réformatrice, désirant réformer cette union irréformable, deux camps s'y affrontent en leur sein, celui américanolâtre et celui germanolâtre, certains passant de l'un à l'autre suivant les événements.

    Scission qu'il est possible de percevoir à l'intérieur du gouvernement jusqu'à la présidence, président y navigant d'aller en retour de Merkel à Trump.

    L'Allemagne, tergiversant depuis quelque temps entre ses intérêts propres, se sortir de l'union, et sa jouissance de dominer l'Europe, y rester, a choisi le second sur le premier de ces choix.

    Cela ne pouvant que conduire les USA, la Grande-Bretagne ainsi que d'autres pays à chercher à déstabiliser l'Union-européenne en accentuant les désaccords déjàP1040903.JPG présents entre les pays la composant ainsi qu'à l'intérieur de ceux-ci.

    Or, de  toutes, la France est, de fait, la nation la plus instable.

    Nous auront donc à gérer quatre, voire cinq difficultés majeures, des défis que nous devrons relever et pouvant s'étendre pendant un certain et indéterminé temps, soient:

    I)- une crise économie importante au mieux centrée sur l'UE, ou un effondrement économique mondial si le dollar disparaissait entant que monnaie d'échange internationale, provenant de la survenue de la pandémie, toutefois déjà entrain depuis Juillet à Août 2019;

    II)- une partie importante de la haute hiérarchie sociale devenant progressivement inopérante, elle qui est déjà totalement inefficace mais détient toutes les manettes du pouvoir;

    III)- des actions de déstabilisation du pays aux origines anglo-saxonnes dont nous devons avoir une absolue conscience,  quoi que nous pensions, et de ne pas confondre d'avec les réactions populaires normales face aux décisions absurdes, mortifères et contre-productives de notre gouvernement pour tenter de sauver ses union et euro chéris;

    IV)- la fuite, l'inhibition, les divagations et discours absurdes, le déni et scotomisation, les accusations imbéciles ou des réactions parfois violentes de la part de ceux qui nous gouvernent et d'une partie de notre intelligentsia;

    P1040919.JPGV)- le risque d'un retour de la pandémie au milieu de ce capharnaüm comme l'explique Charles Sannat.

    Notre nôtre autre gageure, amis lecteurs, est dores et déjà double, de ne pas nous laisser entraîner par des passions dangereuses et inutiles ainsi que de nous préparer à ce qu'il faut bien appeler un ébranlement, soit ce qui est plus qu'une crise et moins qu'une catastrophe.

    De ne pas se retrouver excités par des exactions d'extrêmes droites blanches, noires (surtout africaine) ou musulmanes.

    Tout autant que de mouvements anarchistes qui se montrent toujours absurdes et allant à l'encontre de nos intérêts.

    De nous y préparer tant en intendance (faire ses réserves), physiquement qu'intellectuellement, aussi que de prendre soin de nos proches qui risquent de péter un câble lorsque tout cela surviendra.

    Bien entendu, il est impossible de prévoir avec précision le futur et l'ensemble de ces événements pourraient, sait-on jamais, ne pas avoir lieu, ou, du-moins, de ne pas survenir aussi violemment, certains même se passer en douceur ou de ne pas advenir.

    Toutefois, de se préparer au pire ou, suivant le vieille adage : "qui peut le plus, peut le moins", ne peut que nous permettre d'agir avec la meilleurs efficacité possible.

    Mais pour cela il nous faut et faudra avoir la vision la plus concrète possible du sensP1040583.JPG des circonstances.

     

     

    THEURIC

  • De l'index généralisé.

    Il me semble, chers lecteurs, que ce poème vous nécessitera un travail de décryptage, le sujet traitant du mur qu'il est toujours possible de contourner ou gravir d'une manière ou d'une autre.

    Ecrit il y a de cela quelques semaines, je le publie maintenant sentant le vent tourner.

     

    Voici que par trois fois mon  âme sensibleP1060137.JPG

    Perçut, en bel instinct, le risque d'aléas

    D'algorithmes voyeurs m'en faisant la cible,

    De quelconque guêpier, peut-être lauréat.

     

    Ces triples recensions séant, ma foi, le requiers: 

    D'opprobre de ceux-là dont je conte la course

    De leur saugrenuité au fiel ordinaire 

    Minant tous les péquins, flétrir leurs ressources.

     

    Le doigt de l'index, là, sur toutes proses posé

    Nous mène qu'à gauchir cette Anastasie,

    De tâcher bien faire net en traits déposés

    Pour pourvoir en plis ce risque d'aphasie.

     

    P1060045.JPG

    L'automate se perd en ces mots si retords,

    Le cuistre s'égare de son impéritie:

    Ce dédale ci façonne pléthore

    De termes abscons en très larges glacis.

     

    Du bon mot, contrepet et autres à-peu-près,

    Boutades, galéjades ainsi qu'évocations 

    Ne peuvent que vaquer, de trames aux apprêts,

    A clamer, manifeste, humeur, rescisions.

     

    Je rime en quatrain, une geste malicieuse,

    Ce verbe si désuet pour empaumer le fat,

    Sentir ce baragouin est action malgracieuse, 

    D'entortiller ces buses, mais quelle nouba!P1060029.JPG

     

     

     

    THEURIC

    PS: Sans être un sonnet en est alexandrins.

           Vous est recommandé le dictionnaire en main.

     

  • Une époque passante maintenant de versifier.

    Présentation:

     

    Le second poème commence par un quatrain transformé d'un de ceux que mon maître en poésie avait écrit (perdu depuis) qu'il m'avait offert, ouvrier-philosophe, charron de son état, forgeron-carrossier, que j'avais rencontré jeune homme quand j'était OS en dépôt d'autobus, à les nettoyer.

     

    Nous avions fait ensemble un "cadavre exquis", recopié sur le tableau syndical, il avais aussi jugé mes toutes premières œuvres encore approximatives.

     

    Du premier, il est temps de ne plus se morfondre mais de penser l'avenir.

                                            -----------------------------------------

     

     

     

                 Il est temps passé

              D'explorer ce miroir

    D'une époque insolite et odieuse

     

    Maintenant de la poésie

     

    J'ai tout dit sur mon blog en ces années passées,

    Contant ce que je peux penser de cet époque,

    Où j'y ai fait l'essai de vous débroussailler

    Les si inouïs chaos que ce temps évoque.

     

    Je vous laisse lire, en prose profuse,

    De ces billets anciens racontant le présent

    D'ères finissantes en leurs sens abstruses :

     

    Cet avilissement tant déshumanisant

    Que tout ces bornés, qui, doucement, l'infuse,

    Ne sont plus qu'ombres de rêves agonisant.

     

    Certes, parfois, j'ai pu produire des erreurs,

    Et le reconnais là, avec humilité.

    Mais le moment n'est plus de s'abattre de peur,

    En revanche de vivre joie et acuité.

                                           ----------------------------------

     

     

     

                           Il est de ceux-là

    D'où bruissent vanité autant que vacuité.

                              En serais-je?

     

     

    Le président

     

    Un petit président, invétéré bavard,

    Derrière son bureau, pérorait à foison.

    Ses concitoyens écoutaient, goguenards,

    Du sermon magistral la rime et la raison.

     

    « Mon génie reconnu transcende l'univers,

    A moi tout seul, je suis la civilisation,

    A chaque décisions ne pense que nation,

    Vous aime, mon peuple, je suis votre convers.

     

    Toute décision est mûrement réfléchie,

    Toute action pesée, mes idées rafraîchies,

    Je médite chaque jour pour le bien commun,

    Ne bafoue pas les lois d'un revers de main.

     

    Je suis votre lumière, ma vie, exhalaison

    De la bonté et de gouverner sur terre,

    De faire mon mieux bon sens en floraison,

    Phénix de tout savoir, sagesse exemplaire.

     

    Je suis le créateur au-delà de tout art,

    Le démiurge fondateur d'absolu savoir,

    Déniant à quiconque le droit de vouloir croire

    Que ce que je conte est le fait d’un ignare. »

     

    Quand ce prêche finit, silence s'établit.

    La gêne légère de visages pâli

    Donnait en salle l'allure d'un sépulcre,

    De perdre l'esprit de ne penser qu'au lucre.

     

     

     

    THEURIC

  • Le mur de Pierre et autres galéjades.

    Il me semble, chers lecteurs, que ces poème vous nécessiteront un travail de décryptage, le sujet traitant du mur qu'il est toujours possible de contourner ou gravir d'une manière ou d'une autre.

    Écrits il y a de cela d'années passées, je les republie maintenant, accompagné d'un nouveau, ceci sentant le vent tourner.

     

    Bonne lecture, amis lecteurs.

     

    Disposer de l'âme d'autrui par machinerie

    C'est de s'indisposer

    L'esprit.

     

    Aux superbes d'importance

     

    Voici que par trois fois mon  âme sensible

    Perçut, en bel instinct, le risque d'aléas

    D'algorithmes voyeurs m'en faisant la cible,

    De quelconque guêpier, peut-être lauréat.

     

    Ces triples recensions séant, ma foi, le requiers: 

    D'opprobre de ceux-là dont je conte la course

    De leur saugrenuité au fiel ordinaire 

    Minant tous les péquins, flétrir leurs ressources.

     

    Le doigt de l'index, là, sur toutes proses posé

    Nous mène qu'à gauchir cette Anastasie,

    De tâcher bien faire net en traits déposés

    Pour pourvoir en plis ce risque d'aphasie.

     

    L'automate se perd en ces mots si retords,

    Le cuistre s'égare de son impéritie:

    Ce dédale ci façonne pléthore

    De termes abscons en très larges glacis.

     

    Du bon mot, contrepet et autres à-peu-près,

    Boutades, galéjades ainsi qu'évocations 

    Ne peuvent que vaquer, de trames aux apprêts,

    A clamer, manifeste, humeur, rescisions.

     

    Je rime en quatrain, une geste malicieuse,

    Ce verbe si désuet pour empaumer le fat,

    Sentir ce baragouin est action malgracieuse, 

    D'entortiller ces buses, mais quelle nouba!

     

    PS: Sans être un sonnet en est alexandrins.

           Vous est recommandé le dictionnaire en main.

                                                 ...................................................

     

     Quand on a plus que patates

           Pour toute votation,

    Il n'y a plus que cornichons

     

     

     

    Le vote des légumes

     

    Dans le potager d'une humble chaumière,

    Une élection s'y fait affin d'élire

    Quelle plante parmi celle à choisir

    Serait la plus belle, serait première.

     

    Toutes en sont à extrapoler en son mieux

    Celle qui, de ces fruits, aurait le plus beau bleu,

    Celle qui, lors, serait d'un bleuir si radieux.

     

    Elles furent deux premières, morbleu,

    Ni persil, ni radis, ni chou, si chatouilleux,

    Ne surent arbitrer ces produits fabuleux.

     

    Ce fut le bel azur d'un cucurbitacée,

    Un beau pied de courge qui en reçut ce prix

    Et un framboisier d'un cyan qui surprit.

    L'humus qu'ils obtinrent fut leur panacée.

                                                          ------------------------------------

     

    D'une raillerie facétieuse

    J'en fis cette fable

    Narquoise et affable

     

    Le paysan et les grandes oreilles

     

    Jamais de machine ne doit faire sa loi,

    Nul humain ne doit lui obéir:

    Voilà qu'une affaire ayant beaucoup fait rire

    Montra, de sa raison, le vrai de son éclat.

     

    En province lointaine du monde parisien,

    Là où vit encore le fermier ancien,

    Un rural habitant, humble cultivateur,

    Voyant frimas venir, s'amener la fraîcheur,

    Voulu faire un stock de bois de chauffage.

    En allant rechercher ses quelques outillages,

    Il prévint sa femme vers où il cheminait,

    De son bigophone, il lui téléphonait:

    "Voici, mon adorée, je me rends en scierie."

    Aussitôt raccrocha et chemin poursuivit,

    Ne pensant pas à mal, de cette courte phrase,

    En échanges communs des rives ardéchoises.

    Lors, dans quelques coins aux obscures secrets,

    Un computer vaste, juste un grand objet,

    Machine sans esprit et sans intelligence,

    Servant à écouter malandrins et engeances,

    Assassins, criminels et autres scélérats,

    Mais parfois, tout autant, ceux qui gène l'état,

    Confondit, sans âme, le nom de l'établi

    Avec l'autre, lointain, celui de ce pays

    D'où se réclamaient les auteurs de tueries

    Et d'une religion trahie par ces sicaires:

    Syrie ou bien scierie, le son est similaire...

    Et voici que le robot alarma tout à trac,

    Sans que nul ne saisisse cet absurde couac,

    Le ban et l'arrière ban de la maréchaussée,

    Aussi les pandores et autres policiers.

    L'homme désigné des foudres automates

    Se retrouva séant en sombres casemates

    Par des gendarmes honteux demandant l'indulgence

    A celui qui, des heures, vécu cette démence.

    Si peu d'écho se fit de cette rigolade:

    Les agents remisèrent leur panier à salade

    Et leur hiérarchie furent d'infinies pudeurs,

    Jurant, je l'escompte, d'être seuls commandeurs

    Du simple instrument de télédétection,

    D'espionnage et autres intoxications.

     

    Une machinerie, quelque-en soit sa puissance,

    N'a pas de jugeote et aucune vaillance:

    De la vouloir humaine est là faute bien grave,

    La vouloir plus qu'humaine c'est s'en faire l'esclave!

                                       --------------------------------

     

    Le renouveau est chansons

    De l'aube au couchant

    Éternellement

     

    Le printemps

     

    Voilà, le soleil montre son visage,

    Haussant son zénith en son suave réveil,

    Délaissant les frimas en vagues usages

    Il échauffe le temps, la terre, la fleur et l'abeille.

     

    Dedans de chez moi j'entends bruire gentes ailées,

    Pépiant à qui mieux-mieux en un joyeux regain.

    Qui construit son nid, qui cherche l'arbre percé,

    Briguant leur possession en ces si beaux refrains.

     

    Les ventres gros des bourgeons laissent deviner,

    Des arborescences aux moindres arbustes,

    Les feuillages futurs, les fleurs bientôt nées,

    Plein de promesses d'une vie robuste.

     

    Au ciel se perçoit chanter les oies qui rentre

    De leur lointain voyage tout au loin au sud,

    Elles volent et chantent comme d'enjoués chantres

    Heureuses de rallier l'aire d'habitude.

     

    Hommes et femmes délaissent leur lourds manteaux,

    Les belles dévoilent leurs ronde sublimes

    Aux messieurs extasiés de tant de douces peaux

    Que peignent ces habits que leur pas animent.

     

    Les amoureux s'émeuvent de leurs chauds baisés,

    Main dans la main cheminent de même foulée,

    Ont corps léger des éteintes apaisées

    D'une nuit secrète de passion étoilées.

     

    L'hiver s'est absenté le printemps revenu,

  • Effets de la crise qui vient et quelques conseils.

    Et voilà, nous sommes arrivés en fin de course, notre pays et le monde sont ruinés même si nous avons encore l'impression que tout va bien et les bourses resplendissantes.

    Une idéologie, le néolibéralisme, une union, l'Union-Européenne, un pays central dans cette union, l'Allemagne, une monnaie, l'euro, un empire finissant, les États-Unis-d'Amérique et surtout, surtout, la bêtise crasse, l'incompétence, la veulerie, l'égoïsme, le lucre d'une si grande, si large part de nos décideurs des administrations, de la politique, des banques et autres fonds d'investissement, des journalistes en vu et de tous leurs sous-fifres nous ont tous ruiné.

    Je me dois de souligner que le gouvernement de la France est de moins en moins une démocratie mais que nous semblons être sous le joug mou d'un totalitarisme d'opérette bâtie sur une V° République qui fut l'erreur magistrale de De Gaulle, progressivement pervertie par nombre de gens choisis pour leur obéissance servile.

    Cette déjà pauvre démocratie se trouve maintenant entièrement aux mains d'une ploutocratie soumise aux étasuniens, trouillarde et sotte haïssant et le peuple, et leur pays.

    Il est ainsi inutile et même contre-productif de taper sur notre Président de la République qui n'est aujourd'hui que le paravent bouc-émissaire de ces ploutocrates prenant leurs ordres aux Amériques et en Allemagne.

    Cette alliance obligée d'avec des néonazis ukrainiens que l'Europe à conclu sur ordre des U.S.A. nous montre que c'est l'ensemble des pays de l'U.E. qui ont définitivement quitté l'idée même de démocratie, bien qu'ils puissent tous en avoir le mot en bouche.

    Ne serait-ce donc le vrai visage étasunien?

    Ainsi, n'allez pas dire que la démocratie serait le réel le discours tenu par Madame Le Pen, elle qui ne paraît ne sembler n'être qu'un agent de contrôle empressé dont le rôle pourrait consister, justement, à reprendre les discours de tous les partis politique de quelque radicalité que ce soit.

    Cela se ferait-il pour les empêcher de pouvoir s'exprimer en donnant l'illusion que ce ne sont que des discours d'une droite de la droite de la droite de la droite de la droite...?

    Ainsi dit-elle une chose aujourd'hui quand, hier, elle exprimait l'idée totalement inverse.....

    Pourrions-nous considérer tout cela comme un virage à la droite extrême de l'Union-Européenne et de notre ploutocratie nationale?

    L'Ukraine en ferait-il foi?

    U.E., F.N., ...et... U.M.P. seraient-ils de même combat?

    La notion d'extrême droite serait-elle relative à la situation politique du moment?

    Combien reste-t-il de gens sérieux hormis, en politique, Monsieur Mélenchon et son Parti de Gauche, Monsieur Dupont-Aignan et Debout la République à droite, Monsieur Asselineau et l'Union Populaire Républicaine à gauche et à droite, quelque économistes, des journalistes qui se taisent au risque du chômage, de banquiers à la retraite... et, contre toute attente, peut-être, de notre Président de la République, bien mal entouré de ces représentants sensément de gauche englués, flétris par leur bienpensance et par des décennies de propagandes médiatiques et intellectuelles qu'ils subirent et firent subir par de continuels bourrages de crânes...?

    Il y a peu, ces peu sérieux y croyaient encore, qu'en est-il aujourd'hui?

    Non, Monsieur le Président, le néolibéralisme n'existe plus et n'a même jamais été qu'un songe.

    Mais le pire ce sont tous ces décideurs perdus de ne savoir que faire, se jetant dans les bras de celui qui a un semblant de début d'idée..., du moment qu'il ne remette pas en cause ni l'euro, ni l'Union-Européenne.

    Vœux pieux mais impossibles: l'euro et l'U.E. sont tous deux moribonds.

    Dès lors, ami lecteur, si cela peut vous rassurer, nous ne sommes pas les seuls en union-Européenne, loin de là, à être aujourd'hui ainsi ruinés et rares seront les pays qui, dans peu de temps, en Europe et même ailleurs, ne se retrouveront pas dans des difficultés économiques dantesques, gigantesques, pire que présentement.

    Au-moins ces difficultés nous débarrassera-t-il de ces descendants décatis des bourgeois-capitalistes d'hier.

    Quand aux U.S.A., le peuple y vivra la pire période de son histoire d'avoir trop écouter ces sirènes qui chantaient la richesse et qui l'ont ruiné.

    Dans ce pays, tout pourrait y être envisageable, coup d'état, militaire ou non, totale désagrégation, guerre civile, sécession, absorption de certains états par le Mexique et/ou le Canada ou, pourquoi pas, mise en place d'un régime communiste...

    L'Allemagne, également, est bien plus malade que ses dirigeants et son peuple l'envisagent, sans or ou presque, avec une agriculture trop intensive, une industrie qu'elle s'est empressée de placer dans les ex-pays de l'est en se désindustrialisant, des banques plus fragilisées encore qu'en Europe du Sud et en France, elle pourrait bien suivre les Amériques dans les enfers en ayant le sentiment que ce serait nous qui la tirerions vers le bas.

    L'Angleterre n'est pas mieux lotie et son futur est assez simple à percevoir, plus de bourse, plus d'Angleterre.

    Elle ne pourra rien faire d'autre que de se  tourner résolument vers la France, ne serait-ce que pour ne pas mourir de faim, son seul atout est sa famille royale qui sera contrainte et forcée de diriger le pays, ses élites politiques étant majoritairement des fondamentalistes néolibéraux.

    Son virage de réindustrialisation a été pris trop tardivement en conservant,  toujours, la doxa néolibérale et, comme l'Allemagne, garde des liens bien trop puissants avec les U.S.A..

    Sa mono-industrie boursière est nouée à Wall Street en un nœud gordien, si ce nœud est tranché, et ce nœud sera tranché, ce sera le pays tout entier qui sombrera, seules les cordes devenues ténues et allant en s'effilochant de la bourse permettent à cette nation d'encore subsister.

     

    Il faut bien comprendre qu'en France ce sera la société toute entière qui sera désorganisée, la capacité de riposte gouvernementale ou son remplacement dépendra de notre Président de la République, de sa compréhension de la situation, de sa dose de dogmatisme et de sa vitesse, rigueur et vigueur de réaction.

    Dans les premiers temps nous pourrons voir s'affoler l'ensemble des auxiliaires du néolibéralisme américanolâtres et fanatiques, ils diront et feront n'importe quoi en un délire grandissant au fur et à mesure que l'économie mondiale et celle des U.S.A. s'annihileront: journalistes affolés de la bienpensance médiatique, économistes perdus sans leur doxa néolibérale, hommes et femmes politiques effarés, égarés dans un discours qui ne voudra plus rien dire, Patrons du C.A.C. 40 et du M.E.D.E.F. hystérique qui verront s'envoler leurs puissances et leurs richesses...

    Quand chacun d'entre eux ne seraient pas pétrifiés, atterrés, sidérés en un effet semblable à un stress post-traumatique.

    Ils auront tous le sentiment de ne plus servir à rien, en cela ils pourraient devenir dangereux.

    Quoi qu'il en soit, nous assisterons à cette vacuité grandissante.

    Pendant ce temps là l'Union-Européenne se videra de sa substance, chaque état reprenant ses droits, non pas par plaisir mais juste par esprit de survie, il faudra que chaque gouvernement commence par nationaliser ses banques et ses dernières industries faillies ou il sera renversé.

    Les pays des anciens empires centraux resteront peut-être dans l'euro mais n'est pas sûr que l'Allemagne supportera longtemps une Europe du Sud, une France et une Angleterre vidés de leurs richesses.

    Cela ne m'étonnerais donc pas qu'elle  nous aide à reprendre nos monnaies respectives et nous montre d'un doigt condescendant la porte de sortie de l'union.

    Ce sera sont erreur fatale et notre plus grande chance.

    Si elle ne le fait pas, il nous faudra l'y forcer.

    La faillite universelle approche à grand pas.

    Ce sera notre chance, à nous de la saisir.

     

    Ceci dit, voici ces conseils:

    Si vous avez quelque argent devant vous, il vous sera possible d'aller voir des conseillers sérieux qui vous permettront de ne pas trop perdre de vos valeurs et argents, sortez toutefois, immédiatement, de tout placement spéculatif, quel qu'il soit.

    En revanche, ceux qui tirent le diable par la queue, n'ont pas trop le sou ou n'en ont pas du tout, ceux-là se devront de se préparer à biens des difficultés.

    Comme je fais parti de ces peu argentés je me permets de vous donner quelques conseils qui vous serviront à traverser cette épreuve, je l'espère, sans trop de casse.

    D'abord, conservez chez vous quelques centaines d'euros, dans un coin, bien au chaud, cela vous permettra de tenir avec un peu de liquide le temps que l'état nationalise les banques ruinées et que vous puissiez retirer un peu d'argent.

    Si le gouvernement ne fait pas cela rapidement, alors, quoi qu'il en sera, pauvre de nous.

    Comptez de trois semaines à un mois.

    Il vous faut aussi une réserve de nourriture suffisante pour le même laps de temps, remplissez les placards et les congélateurs.

    Faites des réserves de produits d'entretien, de shampoing, de savons, d'éponge, de batterie de téléphone, d'ampoules, de piles, de papier, d'enveloppe et de toutes ces petites choses qui s'usent régulièrement et  donc nous avons tous besoin, pour tout cela, comptez des réserves pour un ans.

    Soit le temps qu'il faudra pour que des usines pour ces chimies et petits objets pas trop compliquées à fabriquer soient rebâties et misent en marche.

    Conservez également de petites ou grandes choses pour le troc, papier, stylo, vêtement,...,..., n'importe quoi de nécessaire que vous puissiez échanger.

    Si vous avez un magasin, faites des stocks et si vous le pouvez, suivant ce que vous vendez, comptez plusieurs années, l'informatique, les plastiques, les tissus, les papiers et les métaux seront les plus recherchés.

    Il serait possible mais pas certain, les banques et assurances ayant failli, que les crédits soient suspendus, ne comptez tout de même pas là-dessus.

    Les jeunes qui ont reçu une formation de comptable, de commercial, de banquier et d'autres de ce type devrons s'attendre à changer de métier, en effet, les métiers de vente et d'argent vont tous peu ou prou disparaître, à l'exemple de l'immobilier qui, depuis trois décennies, au moins, s'est installé sur une bulle immobilière qui n'attend que l'explosion de la bulle du dollar pour exploser aussi en accompagnement des banques.

    En revanche, tous ceux qui ont reçu une formation manuelle de haute qualification, d'ingénierie, d'architecture..., voire ceux qui ont étudié les science ou la littérature par exemple..., en bac plus tant, seront, avec le temps, de plus en plus courtisés quand ce ne sera pas d'eux-mêmes qu'ils prendront les choses en main.

    (Il en faudra de l'imagination pour rouvrir des mines et en extraire minerais et charbon en préservant l'environnement, réindustrialiser le pays avec un minimum de pollution, explorer de nouvelles façon de produire de l'énergie, parce que l'effondrement de l'économie-monde sera aussi celui du commerce international et que le carburant viendra sûrement à manquer.)

    Les personnes qualifiées au chômage seront  également demandés, réclamées, même.

    Les retraités risqueraient bien d'être appelés à la rescousse pour former de métiers oubliés mais nécessaires cette immensité de jeunes et de moins jeunes qui n'aurons aucune réelle qualification.

    Il faudra que chacun prenne les affaires en main de manière aussi bien individuel que collectif, l'entraide se devra d'être centrale.

    Surtout, nous devrons profiter de cette remise à plat de toute notre industrie pour repenser chacune de nos approches en en étudiant tous ses aspects bénéfique et néfastes.

    L'agriculture sera aussi touchée, ne serait-ce qu'en raison d'une diminution, voire d'une disparition des produits phytosanitaires.

    Toujours, en effet, la question de ce qui se produit en France et dans les proches pays.

    Nous risquons d'avoir  une agriculture bio contrainte et forcée avec des hectares de sol délavés d'avoir été de trop traités, trop peu productifs.

    Le problème en sera la baisse de production et, dès lors, la hausse du prix de la nourriture.

    Le défrichage s'avèrera nécessaire.

    Le manque de carburant sera là encore crucial, autant pour les machines agricoles que pour le transport, les trois grandes agglomérations, Paris, Marseille, Lyon, seront touchées par une diminution de l'arrivée de nourriture et pourquoi pas d'une disette pour les plus pauvres.

    Faudra-t-il aménager des trains  voyageurs, voire des T.G.V.s pour remplacer la myriade de camions qui ne pourront plus rouler?

    Serons-nous contraint à un retour de certains travaux agricoles manuels?

    Ce manque de carburant génèrera la ruine d'un certain

  • Idée n° 9) appel à de nouveaux concepts

     

    Il nous faut commencer à penser que nos concepts sont dépassés, donc remettre en question ceux-ci, et non pas les remettre en cause ce qui est absurde .

    Cela est le plus ardu parce qu'il est toujours déstabilisant de comprendre que ce sur quoi s'appuie notre représentation mentale du monde est biaisé et, de ce fait, inopérant.

    J'ai pour rendre compte de cela inventé deux concepts, celui de "composition de sens" et de "structure de socialité", le premier représentant l'ensemble des acquis culturels aussi bien sociales (l'inconscient social étudié par les sociologues) que familiales (liés au premier) ainsi que ceux venant de notre confrontation au monde depuis notre plus tendre enfance, la "composition de sens" étant, comme son nom l'indique, ce qui nous permet de donner sens à ce que nous percevons, le discourt que nous nous en donnons, la compréhension que nous en avons, c'est pourquoi, au sein d'une population, il y a une unité générale de pensées communes mais aussi des différences, parfois importantes, de pensées entre les individus;

    La "structure de socialité", elle, vient compléter la première en ce qu'elle concerne les discours partagés par un groupe et donc les actes de chacun de ses participants, qu'il soit professionnel, confessionnel, militaire, politique, associatif (nous pouvons en avoir plusieurs) ou autre, c'est au cœur de la souplesse de notre esprit qui fait notre adaptation et notre désir d'appartenir à un groupe que se trouve son ferment (il était dit, lorsque je faisais mon service militaire que "penser c'est déjà désobéir").

    Cette deuxième notion nous fait comprendre pourquoi beaucoup de personnes ont tendance à adopter le discourt, les agissements, jusque la gestuelle et l'accent du groupe dans lequel ils sont, auquel, à ce moment là, ils appartiennent (c'est appartenir à un groupe qui produit ce processus).

    Une troisième notion se montre par un aphorisme: "qui observe transforme!", étant entendu que c'est aussi bien le sujet ou l'objet observé que l'observateur lui-même qui se trouvent transformés par l'action d'observation de celui-ci, ceci partant du principe que l'on ne peut observer quoi que ce soit sans exercer une quelconque activité sur le sujet / objet ou sur les traces que celui-ci a laissé avec le temps, et que l'observateur lui-même sera transformé en raison de la compréhension qu'il aura du sujet / objet ainsi observé.

    Ce sont trois des outils que je me forge pour que je puisse comprendre le monde qui m'entoure bien qu'il m'arrive parfois de m'apercevoir que ce que j'avais découvert le fut auparavant par quelqu'un d'autre.

    IL en est ainsi de "l'idée force", découvert bien avant moi par des universitaires américain sous un nom que j'ignore et qui dit que si une idée est répétée suffisamment de fois par des personnes ayant une certaine autorité, elle deviendra, avec le temps, une conception que tout le monde adoptera, que celle-ci soit logique ou pas.

    Bon, je vous laisse cogiter là-dessus, étant entendu que toute idée ne peut être adopté par quiconque que si chacun, en son fort intérieur, en jauge et juge de sa validité.
  • Idée n° 10) Essai de réflexion sur la causalité.

    Principe 0): La magie n'existe pas, c'est à dire qu'aucun effet ne peut être sa propre cause, rien ne peut se créer de et par lui-même (Bouddha), que cette cause soit connue ou inconnue, que les lois de la nature qui sous-tendent la cause et ses effets soit connues ou inconnues sinon ce serait remettre en cause l'entropie, les moteurs à explosion et l'existence de la vie elle-même...

    1) J'appelle un « causal » l'ensemble des relations entre les causes et leurs effets, c'est l'unité de causalité.

    2) Les causals sont simples.


    3) Leurs effets sont complexes.


    4) Les effets cachent, avec le temps, les causals et leurs causes.


    5) On ne peut véritablement comprendre un effet qu'en en comprenant son causal.


    6 )Un causal génère toujours des effets multiples.


    7) Un causal est une singularité évènementielle venant toujours de la conjonction de causes venant d'effets divers provenant de causals dissemblables.


    8) La durée d'un causal est directement liée au temps moyen d'existence des principales causes venant d'effets divers initiateurs de ce causal.

    9) Le sentiment que nous avons de la durée d'un causal est directement relative à l'éloignement temporel et/ou spatial que l'observateur a de ce causal.


    10) Un effet ne peut provenir de causals multiples.


    11) Il ne peut y avoir de rétroaction d'un effet vers son causal (sauf à remettre en cause le principe entropique).


    12) Un effet peut générer une cause secondaire, un pseudo-causal, ressemblant au causal originelle (un écho).


    13) Le nombre de causals est directement proportionnel à la complexité du milieu dans lequel ils se produisent.


    14) Les causals obéissent obligatoirement aux lois et principes de la nature, qu'ils soient connus ou inconnus.


    15) Les lois et principes de la nature connus et inconnus ne sont pas toujours les effets initiateurs principaux de causals.


    16) J'appelle substrat causal les lois et principes de la nature connus et inconnus en relation avec un causal.


    17) Tous les lois et principes de la nature n'interviennent jamais ensemble dans un causal.


    18) Il y a une hiérarchisation causal suivant la dimension du causal se produisant ( la chute d'une petite météorite ou d'un lourd météore produirons des effets différents).


    19) Un causal doit sûrement se structurer suivant des loi mathématiques.


    THEURIC

  • De l'effondrement monétaire qui vient!

    Il ne s’agit pas ici d’une crise mais d’une catastrophe.

    De plus, l’économie réelle est déjà dans son processus d’effondrement par la désindustrialisation généralisée.

    Donc, dorénavant, ce ne sera pas cette économie réelle qui se délitera puisqu’elle est déjà en plein délitement, mais celle de la monnaie et des crédits, ou des dettes, ce qui revient au même.

    De plus, nombre d'économistes sont eux aussi dépassés et ne se rendent pas compte de la réalité de ce processus en cours: l’économie réelle est entrainée à la faillite par l’économie monétariste ou virtuelle qui lui aspire ses richesses par l’entremise de la dette et des Q.E., ces derniers en raison de la perte de valeur des monnaies, ce qui entraine le monétarisme vers sa banqueroute par l’arrêt de la circulation monétaire.

    Le tout étant de savoir quel est le taux de ralentissement de circulation monétaire qu’il faut pour que toute cette machinerie s’effondre et, dès lors, quel est le niveau de désindustrialisation mondialisé faut-il atteindre pour que le circuit monétaire aboutisse à son arrêt.

    C'est cela que je vais tenter de développer plus avant, non pas de ce taux précité, je n'ai ni le savoir, ni la possibilité de le calculer, mais les mécanismes qui me font dire que nous connaîtrons un arrêt soudain de la circulation monétaire.

    P1000143.JPG

    Donc, je ne peux pas faire autrement que d'en reparler, la situation pouvant dégénérer avec une telle rapidité que cela pourrait mener à un brusque arrêt de tout le commerce international dû à la cessation de toute circulation monétaire, même, et peut-être surtout, au sein de l'Union-Européenne et de la zone euro.

    Il s'agira, spécifiquement, d'un effondrement monétaire et non pas purement économique, ceci, tout simplement, parce que le système économique réel, soit la constitution des produits fabriqués puis leurs échanges marchands, est dès maintenant en pleine déconfiture.

    C'est d'ailleurs cette économie réelle qui est en train de mener la financiarisation à sa perte et, ce, depuis 2008, bien que ce processus ait démarré des décennies auparavant, comme j'ai pu l'expliquer antérieurement ici ( les-liens-entre-economie-virtuelle-et-economie-reelle-5892056.html ).

    C'est parce que, me semble-t-il, ce sujet appartient dorénavant au domaine de l'urgence qui me  fait ne pas écrire sur les élections présidentielles qui viennent (j'en toucherais deux, trois mots) mais, plutôt, de vous entretenir, une fois encore, il est vrai, de ce qu'il faut bien appeler une catastrophe économique de grande ampleur (de tous les français, ouarf).P1000848.JPG

    Donc, à l'effondrement économique actuel, la désindustrialisation, se succèdera un second effondrement, monétaire celui-là, soit tout ce qui concerne, certes les banques, les sociétés de crédit et d'assurance, mais aussi les bourses, les fonds de placement, soit l'ensemble des retraites par capitalisation, ce qui touchera au moins la moitié de l'U-E, la valorisation des monnaies les unes, les autres, ainsi que, comme je l'ai dit, les commerces internationaux aériens, maritimes et routiers, la fourniture en matières premières et, également, en produits de première nécessité importés (j'ai du de plus en oublier dans ma liste).

    Les raisons, multiples, sont en fait assez simples à comprendre:

    1) pour tenter de sauver les banques et autres sociétés financières, il fut, par les banques centrales, produit une quantité monstrueuse de monnaies, les Q.E. officiels et officieux, ce qui leur à fait perdre quasiment toute valeur;

    2) pour tenter de remédier et, ce, depuis fort longtemps, à la perte des industries en Occident ainsi qu'à la mise au chômage et baisse des salaires des salariés, les crédits se sont largement ouvert tant aux ménages qu'aux états, ces derniers appauvris par le manque cruel d'impôt, ce qui a conduit, aux U.S.A., à la crise des subprimes, robinet aux crédits qui, depuis, ne s'est pas refermé mais, au contraire, s'est encore plus ouvert.

    IMGP0200.JPGIl est à noter, à ce sujet, qu'un prêt fait à un tiers et une dette contractée sont une création monétaire de même type que les Q.E., dans la situation internationale qui nous occupe, mais là générés principalement dans et par la sphère privée, étant donné qu'ils sont liés à cette tentative maladroite de faire perdurer l'enrichissement des grandes fortunes.

    Il est à noter également que, toujours dans notre situation présente, la dette des états est de même nature que la dette des particuliers puisque ce sont les populations qui s'en retrouvent garantes de la première.

    Enfin, sur ce sujet, ce ne sont pas seulement les particuliers et les états qui sont endettés mais aussi tout le milieu monétariste, les banques, les sociétés financières et tutti quanti;

    3) une large part des monnaies hyper-produites furent déversées au sein des  échanges boursiers, faisant grimper le prix des actions d'entreprises qui, en réalité, n'ont cessé de voir baisser leur chiffre d'affaire, d'où la relative stagnation des cours de bourse fluctuant au plus haut, le déversement d'argent venant compenser la perte de valeur des-dites actions.

    Il est à remarquer que maintenant ce sont les banques centrales qui injectent directement leur monnaie dans les jeux boursiers, ceci, par un processus complexe d'automation informatique, pour tenter d'empêcher les traders traideurs de prendre le moindre bénéfice de leurs achats et ventes afin d'éviter une panique boursière;P1000748.JPG

    4) les directions d'entreprises cotés, pour accroitre leurs fortunes personnelles, réduisent le nombre des actions mises en bourse, actions qui, au total, conserve la même valeur, ceci pour que les leurs propres, d'actions, aient un prix accru à la revente;

    5) l'ensemble de ces déséquilibres convergent vers les banques, les assurances et ce qu'il reste des sociétés financières et fonds de pensions qui, pour essayer de se renflouer, vont dans divers paradis fiscaux et financiers pour spéculer de manière opaque, ce qui aggrave bien entendu les risques qu'ils prennent tout en fragilisant encore plus l'ensemble de ce système

    6) l'origine en étant la concurrence salariale entre les nations les plus riches et celles les plus pauvres, dont l'Union-Européenne est la caricature grimaçante, par l'expatriation et la délocalisation des entreprises là où les émoluments sont les plus faibles, nous pouvons voir là que ce ralentissement monétaire a commencé il y a de longues décennies;

    7) à tout cela y faut y rajouter le fait que les banques centrales, pour éviter que les banques dites systémiques ne fassent faillite, font tout pour ralentir le flux monétaire, mais tout en produisant toujours plus de monnaies pour maintenir les bourses et les prix des matières premières dans une certaine stabilité (voir en fin de phrase) afin de rassurer les traideurs et éviter ce crash boursier (c'est pourquoi le prix des carburants stagne, hier entre 53 et 55$, maintenant dans une fluctuation plus étendue, entre 46 et aux P1000839.JPGenvirons des 55/56$, ce qui montre que cette fluctuation s'accroit en raison de la baisse d'utilisation de produits pétroliers: désindustrialisation= baisse d'utilisation= baisse des prix, puis injection de monnaie = hausse des prix, puis ça recommence).

    Tout ceci, et j'ai dû en oublier là encore, ne peut que mener, à un moment impossible à préciser, à ce qu'une panique, une frayeur, un effroi, une terreur gagne, pour un événement qui sinon serait bénin, l'ensemble des acteurs de cette tragédie future.

    Mais la cause réelle, comme je l'ai raconté en préambule, est le ralentissement puis l'arrêt de la circulation monétaire et, ce, à tous les niveaux, régionaux, nationaux et mondiaux.

    Ralentissement qui, dès à présent, tend à s'accélérer, dans des pays tels que les U.S.A. au premier chef, mais aussi l'Algérie, la Turquie, le Brésil, l'Afrique-du-Sud, la Tunisie, la Chine, l'Inde, la France, la Grèce (la pauvre), l'Espagne, le Portugal, le Japon, la Grande-Bretagne, même si son brexit lui évite le pire, la Belgique..., ...., et même la Suisse et l'Allemagne le subissent de plein fouet [vous trouverez là où je puise ces déductions ( http://www.businessbourse.com/ )].

    Une fois cet faillite de l'économie-monde survenue, ensuite le rétablissement de cette circulation monétaire sera plus aisé à réaliser dans les pays de taille petite à moyenne, telle que la France, contrairement à ceux de dimension importante comme il en est de la Chine, de l'Inde, de la Russie (qui en souffrira moins), du Brésil, des États-Unis-d'Amérique et... de l'Union-P1000825.JPGEuropéenne......

    Il est en effet plus aisé d'organiser et de rétablir une fonctionnalité monétaire sur une petite étendu territoriale que dans un territoire de grande superficie, ne serait-ce qu'en raison des transports, n'oublions pas que l'arrêt du commerce international voudra aussi dire arrêt d'approvisionnement en hydrocarbure.

    De ce fait et également, la qualité des infrastructures et de l'équipe gouvernementale de chacun d'entre-eux étant également d'une importance vitale.

    C'est, comme j'ai pu l'exposer, l'une des deux raisons pour laquelle je voterais pour Monsieur Asselineau et pour son équipe aux prochaines élections, présidentielle et législative, la seconde étant leur volonté pleine et entière, sans faux-fuyant, à ce que la France sorte de manière résolue de toute domination étrangère sous quelque forme que ce soit, soit, dans l'instant présent, des U.E.€./O.T.A.N..

    A remarquer Madame Le Pen qui, elle, après avoir espéré recevoir la bénédiction de Monsieur Trump peu de temps après son élection, en la tour portant son nom, vint rendre ses hommages féodaux à Monsieur Poutine et à la Douma, l'assemblée constituante russe, en d'autres temps il eut fait mention de traitrise à la patrie pour bien moins que cela!

    Mais revenons au sujet de ce libellé.

    Lorsque surviendra cet arrêt de circulation monétaire, qui, rappelons-le, sera P1000812.JPGprovisoire, mais qui s'étendra sur une période indéterminée, toutes les fortunes, petites et grandes, qui auront essentiellement une forme monétaire, électronique, soit virtuelle, ou physique, par monnaie papier et métal, perdront mécaniquement toute valeur en raison même de leur hyper-production.

    (Oubliez le bite-coin ou toute autre monnaie de même type, aucun état sensé ne laissera une telle monstruosité monétaire se mettre en place, les U.S.A. ont déjà commencé à y mettre un terme).

    Pour nous, du moins pour la population française, tout dépendra de qui sera élu, soit Monsieur Asselineau, soit n'importe qui d'autre, étant donné la connaissance que ce monsieur a du fonctionnement de notre pays et de l'économie.

    Mais quoi qu'il en soit nous nous retrouverons en but à deux problèmes centraux, celui du manque de monnaie puisque les banques seront ruinées, nationalisées ou détruites suivant qui gouvernera (en cela Monsieur Mélenchon les nationalisera sans problème idéologique majeur), et celui de notre approvisionnement, de nourriture, certes, mais aussi de quasiment tout le reste.

    En effet, tout ce qui n'est plus fabriqué en France aura disparu de la vente, hormis, bien sûr, le troc toujours possible.

    J'avais, en Janvier 2016, écrit un texte où déjà j'y exposais mes craintes d'unP1000436.JPG effondrement économique violent, thème, je l'avoue, qui a traversé mon blog depuis des années.

    Celui-ci fut suivi de la présentation d'une vidéo d'un économiste que j'avais découvert lors de mes pérégrinations sur internet et qui avait été publiée sur la toile deux mois auparavant.

    Les explications que j'y proposais de cette faillite généralisée venant sont quelque peu dépassés, en revanche les conseils que j'y donne ainsi que la vidéo de André-Jacques Holbecq sont d'autant plus d'actualité.

    Une fois avoir visionné ce film, vous comprendrez pourquoi j’exhorte autant que faire se peut à voter pour Monsieur Asselineau puis les représentants de l'U.P.R. aux votations prochaines.

    Alors, faites comme moi, vos réserves et exhortez, exhortez, exhortez, autant que faire vous pouvez.

    P1000190.JPG

     

    THEURIC

  • De l'agitation intellectuelle à la provocation.

    L'oligarchie française et européenne, terme que j'ai choisie en raison de l'écho auquel cela renvoie, soit l'époque Eltsine dans laquelle fut plongée la Russie d'alors, nous qui, à l'époque, en France, nous nous délections des mésaventures russes dues à la toute sotte puissance de ces nouveaux fortunés moscovites.

    IMGP0198.JPG

    Notre oligarchie, dis-je, qui nous confronte en usant et abusant de la formidable puissance de la propagande d'aujourd'hui, est, en réalité, bien que redoutable, d'une sottise sans nom.

    En cela ne croyez pas que celle-ci soit au-dessus de ce que peut être la moyenne de l'intelligence des français ( baisse-vertigineuse-qi-moyen-occident-etudes-tirent-sonnette-dalarme-nindiquent-dou-vient-cette-chute ), je me demande même, parfois, si elle se situerait pas en-dessous.

    Ce jugement, bien que sévère, doit être pesé et soupesé afin de se poser au plus proche de la réalité, que ce soit pour la population comme pour ceux qui la dirige réellement, soit la-dite oligarchie.

    D'ailleurs, ne nous y trompons pas, si Monsieur Macron, que, par ironie, je désigne  du sobriquet d'Emmanuel 1er, ainsi que ceux qui l'entourent, furent choisis par nos IMGP0088.JPGploutocrates, ce fut, entre-autre, en raison de leur peu de jugeote.

    Comprenez bien que si nous faisons référence de ce que fut l'ancien président Valérie Giscard-d’Estaing, lui-même lié à la banque Rothschild, tout comme il en est pour le président actuel, nous pouvons percevoir combien nos maîtres milliardaires, français, européens et étasuniens, ont perdu de leurs capacités intellectuelles.

    Du flonflon de l'accordéon que nous accordait ce maintenant vieillard il y a une quarantaine d'année, nous en sommes arrivés en notre temps à de la pauvre et sirupeuse macroniaiserie.

    En fait, ces deux comparses peuvent être comparés à un écho d'une époque, de ce que peut être l'esprit de ceux-là qui, hier, ne voulaient que contrôler les flux économiques des pays ouest-européen et qui, aujourd'hui, se pensent désormais les maîtres du monde.

    Descendants héritiers de personnages d'antan, certes sans vergogne, mais ayant encore de la sagacité, ils ne sont plus, à tout prendre, que leur pâle reflet, tout juste capable d'utiliser des outils de manipulation des peuples qui furent formalisés par le passé, par d'autres, scientifiques des sciences sociales et autres neurologues sans qui, en vrai, ils ne seraient rien.

    Ce n'est pas, donc, contre eux, contre la fatuité de cette aristocratie d'argent, ou, oserais-je le dire, contre çà, qu'il nous faut lutter prioritairement, mais contre cette inintelligence d'une part de la population provenant du rejet, plus ou moins exprimé, du plaisir et de l’appétence de comprendre le monde, de s'instruire de tout, de l'invention et de la découverte, ainsi que de l'apprentissage à la révélation duIMGP0202.JPG bien et du beau.

    Ce plaisir, bien que refoulé, est, en réalité, au plus profond de chacun d'entre-nous, blottit, parfois, au milieu de ce marasme de médiocrité qui nous est déversé à longueur de temps dans les médiats télévisuels et radiophoniques.

    Mais il est là et bien là parce que au cœur de ce qui fait de nous Homo Sapiens Sapiens et que j'appelle l'adanthropisme.

    (De ad-, qui va vers, et -Anthropos, l'Homme, que je définirais comme étant la tendance naturelle et inconsciente de chaque Être-Humain à être humain par, entre-autre, l'acquisition du savoir et des connaissances de ses pairs, des notables et de ses géniteurs, parents et anciens, par imitation et désir d'être l'égale à celui et ceux lui semblant éminents.

    C'est, ce me semble, ce plus que réflexe, cet archétype, peut-être le plus puissant qu'il soit, qui pousse l'enfant de bas âge à vouloir marcher, parler, savoir, comprendre, s'ériger en tant qu'homme ou femme futur, à devenir et être humain. )

    Pour redresser cet état de fait déplorable, il nous faut donc faire de l'agitation intellectuelle, faire preuve, chacun selon ses moyens, ses capacités et ses possibilités puisque nous aussi, à un degré moindre, sommes plongé dans ce marasme, d'imagination et d'humour, d'esprit et de raison, de curiosité et de sagacité et, surtout, de provoquer l'intelligence de celui qui est en P1000726.JPGface, ou lit, ou écoute, ou regarde et voit.

    Ce que Monsieur Asselineau nous montre à chacune de ses interventions.

    Le seul de la classe politique qui, de la provocation qu'il génère en notre intellect, de fait, ne nous prend pas pour des cons!

     

     

    THEURIC

  • De l'angoisse des temps obscures.

    Le problème que pose notre époque pour un grand nombre de gens c'est que ceux-ci ne comprennent pas se qu'il se passe.

    Je ne dis pas qu'il n'existe pas d'autres raisons de s'angoisser, loin de là, mais que le tourment existentiel, premier et collectif de notre époque est de ne pas saisir les raisons pour lesquelles chacun s'appauvrit.

    Pourquoi donc notre gouvernement se mettrait-il ainsi physiquement en danger en promulguant de tels décrets, de tels ordonnances, en déposant de tels projets de loi que les assemblées délibératives votent sans vrai état d'âme?

    Voire même à ce qu'il en vienne à installer un pouvoir non plus policier mais militaro-policier, n'y en a-t-il pas un en Lettonie, pays faisant parti de l'union?

    A se demander d'ailleurs de sa véritable nature, l'empire semblant tellement apprécier autant les salafistes que les nazis.P1020967.JPG

    Pourquoi, aussi, tant de journalistes se foutent-ils de nous en racontant l'inverse de la réalité des événements.

    Pourquoi les policiers agissent-ils ainsi qu'ils le font à l'endroit des manifestants?

    Pourquoi les petits-enfants en savent-ils moins que leurs grands-parents au même âge?

    Pourquoi le monde est-il ainsi devenu fou ou, du-moins, semble l'être devenu?

    Pourquoi sommes-nous rendus en des temps si obscures?

    De mes maigres moyens j'ai noirci les écrans pour donner du sens à ce qui ne paraissait pas en avoir, parce que de comprendre au mieux ces folies ne peut que permettre de retrouver l'apaisement nécessaire face à un pouvoir déjà insensé, devenu suicidaire, face à des événements incompréhensibles, flous, stupides, déraisonnables.

    Mais que de tels olibrius, à quelques exceptions près, aient pu ainsi, depuis trois législatures au moins, être élus tant aux élections présidentielles, législatives que sénatoriale via une propagande égale à celle qui existait aux temps de l'Union-soviétique;

    Bien qu'en ce qui concerne les sénateurs des gens sérieux puissent encore y être présent puisque le sénat n'a qu'une importance délibérative réduite;

    P1030094.JPGQue donc dis-je que de tels insuffisants puissent être à la tête de l'état depuis plus de 15 à 20 ans ne peut qu'exaspérer et désespérer le citoyen.

    Ceci au regard de cet effondrement idéologique et politique puisque nos élus nationaux ne font qu'avoir une approche doctrinale similaire et, ce, quel que soit le parti concerné.

    Que des lois, de plus, tant au sujet des retraites, des libertés publiques, des relations salariales entre employés et employeurs, économiques et sociétaux au sens large du terme, puissent être déployées ne pouvaient que faire monter une colère d'autant plus importante que la finalité de tout ce fatras en est totalement abscons.

    Or, il a une raison d'être, une origine dont ensuite découle le reste.

    Cette origine a un nom: le grand jeu.

    De celui du XIX° siècle qui vit la confrontation entre l'empire britannique et la Russie en Asie et en Mer Noire, à la seconde moitié du XX° siècle jusqu'à aujourd'hui entre l'empire US contre l'URSS d'abord, puis la Russie et la Chine ensuite, c'est la confrontation d'un empire maritime contre toute puissance terrestre pouvant diminuer sa domination impériale.

    Avec la lutte entre Athènes et Sparte, il s'agit donc de trois thalassocraties passées et P1030469.JPGprésentes en un fonctionnement similaire.

    Le livre de Christian Greiling, que j'ai commencé à lire, vers lequel je vous renvoie plus haut ("feuilletez" les premières pages déjà éclairantes, pour les faire tourner cliquez la flèche de droite puis de gauche), que je vous conseille vivement de découvrir, ainsi que son site: Chronique du grand jeu, en expliquent autant les raisons que les enjeux (vous pouvez aussi aller voir cette vidéo comme premier jet réflexif).

    Mais, me demanderiez-vous avec logique, en quoi cela nous concernerait-il?

    En quoi les décisions absurdes de Monsieur Macron en obéissance des obligations des GOPE et des oligarques français, européens, étasuniens et de l'Union-européenne, toutes aussi contre-productives, pourraient-il faire le lien d'avec cette lutte, que nous pouvons dire à mort, entre la Russie et la Chine d'une part, les États-Unis-d'Amérique d'autre part?

    Tout simplement pour la double raison de rendre les pays européens politiquement inopérants grâce à l'union et ses institutions totalement verrouillées, mais aussi de piéger ses différents gouvernements en maintenant leurs plus grosses banques en survie grâce à l'injection de dollars, ceci suite à leur quasi faillite lors de la crise de 2008 dite des subprimes.

    P1030246.JPGLa menace, implicite, est dès lors clairement entendue: si vous souhaitez quitter l'union, vos banques ne seront plus alimentées en monnaie et vous vous retrouverez en faillite.

    Il est à remarquer toutefois que les banques US se retrouvent, elles aussi, en situation de cessassions de paiement.

    Donc, pour l'empire, garder sa mainmise sur les nations de l'UE lui est vitale pour pouvoir contenir la Russie à son ouest, russes qui, part ailleurs, contiennent également les étasuniens au Proche-Orient.

    Et nous, français, nous nous retrouvons au milieu de cette guerre larvée sans que nous n'ayons  jamais demandé quoi que ce soit à quiconque: nous ne sommes qu'un pion dans ce grand jeu.

    N'oublions pas non plus que le coup d'état qui eut lieu en Ukraine fut le fait d'une alliance d'américanolâtres néolibéraux et de, là encore, néonazis, sous les hospices attentives du gouvernement des USA de l'époque, et que, de ce fait, puisque les gouvernements européens et les journalistes avaient tous accepté cet acte, nous pouvons en subodorer légitimement l'orientation dogmatique.

    En réalité, de ces seules orientations, elles ne se font que sur deux bases, leur obéissance absolue à leur maître US et d'avoir le plaisir de leur faire plaisir et, ce,P1030226.JPG contre espèce sonnantes et trébuchantes.

    Il y a toutefois des exceptions, telles que François Hollande qui avait tenté de manipuler le manipulateur en poussant Obama  à bombarder la Syrie, ce qui se révéla un raté manifeste, sinon magistral, tant US que français.

    La Russie ayant fait montre de capacités de brouillage informatique supérieur.

    Mais surtout l'Allemagne qui, elle, ne veut qu'une seule chose: le gaz russe par l'arrivée de leurs gazoducs, elle qui avait délaissée ses centrales nucléaires après l'accident de Fukushima, suite au tsunami de 2011, et qui maintenant s'aperçoit que les éoliennes et les panneaux photo-voltaïques ne peuvent produire suffisamment d'énergie pour une société moderne.

    Mieux même, accroissent fortement la mortalité allemande en raison de la forte augmentation du coût de l'énergie, mais aussi japonaise qui prirent les mêmes décisions que nos voisins pour les mêmes résultats, tout en produisant une pollution supérieur.

     

    P1030155.JPGMais revenons à la France et aux origines des angoisses des français voulez-vous.

    Il s'agit là de protéger sa personnalité, puisque ce mécanisme, dont je vais rapidement vous narrer la trame, se réduit à un ensemble de processus inconscient menant à cette angoisse collective, angoisse elle-même masquée par un ensemble d'histoires extravagantes qui, si le niveau d'étude n'avait fait que de se développé, n'aurait jamais pu être accepté par la population puisque remettant en cause les notions scientifiques acquises à notre époque.

    Quelles sont donc ces anxiétés qui, parfois, comme pour tous processus inconscients, peuvent se révéler contradictoires?

    Leurs sujets, pour l'essentiel, tournent autour de notre appartenance à l'Union-européenne et à notre domination par l'empire US.

    Mais avant tout je vais vous révéler ce que sont ces masques qui, pour certains, ne sont que le fruit de notre imaginaire collectif, quand les autres, eux, sont bel et bien la résultante de manipulations impériales.

    Il s'agit donc autant de mécanismes endogènes qu'exogènes, je commencerais par les seconds:

     

    -De ces derniers, il en est ici de ce réchauffement climatique anthropogénique qui P1020490.JPGremettent gravement en question les fondements de la physique classique.

    Je vous invite à visiter mon blog sur ce point, mais aussi et surtout d'un certain Jacqueshenry.

     

    -Il en est de même, en ce qui concerne la simple biologie de base, de la "théorie du genre", expression qui fleure si bon la vulgate publicitaire, voulant que ce serait la société qui déterminerait la sexualisation des gens.

    Son but étant de châtrer psychologiquement autant l'intelligence que la volonté des français en rendant indéterminé la sexualité de chacun d'entre-nous et, dès lors, de notre identité tant individuelle que collective, ceci en atteignant surtout les classes-moyennes les plus hautes, l'élite réelle de la nation.

    Ayez toujours en mémoire de la nécessité de l'empire de pouvoir contrôler l’Europe pour ceinturer la Russie sur son ouest, c'est pourquoi il fait tout pour nous faire perdre la boule.

     

    -Nous  faire croire que c'est uniquement grâce aux Amériques que l'Allemagne hitlérienne fut vaincu, sachant que l'empire est maintenant en voie de décomposition avancée.

    P1030036.JPGCe qui est, là encore, historiquement faux, bien qu'il soit vrai que ce pays y a grandement contribué, l'Angleterre et la Russie furent tout de même les deux principaux acteurs de cette défaite.

    Là y est recherché de faire perdurer le sentiment que les États-Unis-d'Amériques sont toujours l'hyper-puissance d'antan, certes pour nous, mais aussi à leurs propres yeux, mais tout le monde sait ou sent que ce n'est pas vrai.

    Ses deux seules réelles sources de puissance restante c'est le dollar, il est vrai avec des capacités militaires encore présentes mais désormais dépassées et non pas seulement par celles des russes.

    Et aussi ce qui représente son véritable danger, pour ses adversaires, voire pour nous, sa force de frappe nucléaire, qui est toutefois pour une part en obsolescence.

    Quand à son économie, elle n'est plus qu'en peau de chagrin.

    Il est à noter que ses supplétifs européens se retrouvent tous à voir leurs armées

  • De la perception du temps par l'exemple.

    En Décembre 2017, il y a déjà deux ans de cela, j'avais, avec vous, exploré quelle est, à mon sens, que la nature de la pensée.

    Thème qui, à faire erreur, ne fut que rarement abordé par les professionnels de l'esprit, des philosophes aux neurologues en passant par les psychanalystes.

    J'y avais posé d'axiome, dans ce billet, que cette pensée, jeune dans son apparition de quelques dizaines de milliers d'années seulement, avait entre-autre de nature que de faire une démarcation entre conscient et inconscient et de permettre à l'Être-Humain de conceptualisé le temps en une séparation entre le passé, le présent et le futur.

    J'en avais tout autant, il est vrai rapidement, exploré d'autres attributs tel que l'imagination ainsi que l'expression de l'égo et du narcissisme dans leurs multiples intrications et, matière que j'avais aussi abordé dans d'autres textes (regroupés ici), P1030516.JPGde la perception de notre identité par le fait d'humainement nous déterminer tant individuellement que collectivement.

    En revanche, ce à quoi je n'avait jusqu'alors songé, c'est ce lien indéfectible entre la pensée temporalisée, la compréhension de la notion de causalité, quelle soit structurée ou pas, non moins que de pouvoir dès lors concevoir, même succinctement, les conséquences, certes de nos actions, mais aussi de nos pensées, pouvant générer, en une boucle de rétroaction, un ensemble d'effets s'effectuant lentement autant sur notre propre personne que dans notre milieu social.

    C'est pourquoi il serait bien que chacun d'entre-nous se connaisse au mieux.

    Or, il est de fait qu'en raison de notre perte, avérée bien que partielle et momentanée, de notre détermination d'être, aux origines multifactorielles, nous menant à une identité floutée et parfois grandement parcellaire, lesdites causalité et temporalité, dès lors de nos capacités de conceptualiser les conséquences tant de nos actes que de nos pensées, nous sont devenus grandement réduites, voire même, pour certains d'entre-nous, quasiment impossibles.

    En une époque où l'évolution de nos sociétés aurait dû, à tout l'inverse, nous conduire d'en développer le substrat bien au-delà de ce qu'il nous serait capable de s'en représenter la trame.

    P1030572.JPGC'est en cela que je définirais au mieux cet arrêt progressif des progrès de tous niveaux, tant de nos facultés mentales que de ce qui nous fait société, ceci nous menant  à un état de décrépitude intellectif collectif avancée.

    Étant entendu qu'il serais malsain de considérer ça comme étant une faute puisque cela mènerait à une culpabilité malséante, inutile et autodestructrice quand, ici, je me force et m'efforce de montrer que de faute il n'en est point, nos responsabilités étant de contrevenir à cet état de fait en nous réappropriant notre identité et, par delà, notre curiosité, nos questionnements du monde, nos savoirs, nos connaissances, notre inventivité... pour que  nous puissions rebondir puis reprendre la croissance naturelle de notre humanité, ne serait-ce qu'en en commençant en France le métier.

    Ce que les russes entreprennent actuellement en plein et ce que les britanniques débutent en ce moment même.

     

    Les facteurs de cette déchéance ne pouvant être que provisoire sont multiples et j'ai, depuis des années, essayé d'en définir les traits les plus importants:

     

    -Traumatismes dus à deux guerres mondiales:P1030666.JPG

    Thème que Monsieur Zemmour avait relevé lors de son débat avec Monsieur Asselineau le 19 Novembre 2019 mais dont je pense qu'il n'en ait en rien saisi la profondeur, le concevant dans l'incapacité formelle d'aller au-delà de cette simple remarque pour les raisons évoquées plus haut.

    ( Je me demande d'ailleurs si ledit débat n'aurait pas eu lieu en raison du factum que j'avais publié sur mon site à son endroit le 8 de ce mois, soit à peine plus de la semaine suivante. )

    S'il faut, en effet, trois générations pour qu'un trauma mène à un désordre psychique pour le descendant de celui qui l'a subit, alors nous pouvons considérer que la quatrième, elle, n'a plus à en souffrir, le temps en ayant passé.

    Nous pourrions même en conclure qu'au même titre que 70 ans environ après la création de l'URSS cette union ne fut plus;

    Il serait logique de considérer, de la même façon, que, des tous débuts de l'Union-européenne sous sa forme de 1952, la Communauté européenne du Fer et du Charbon, jusqu'à aujourd'hui, les mêmes 70 années d'existence ne peuvent que signer une similaire échéance d'une même déchéance.

    Certes, ce sont  bien ces deux guerres qui conduisirent à ce que, sous l'égide d'un Tonton Sam impérial, les nations européennes décidèrent inconsciemment de tenter de se retirer de l'histoire, mais diantre ce que nos jeunes sont d'un appétit d'y P1030459.JPGretourner s'y frotter!

    C'est bien, à cause de ces deux chocs violents, d'avoir voulu se retirer ainsi des affaires du monde dans le désir infantile et archétypal de bâtir le même paradis sur Terre sous la même forme unioniste que l'Union-Soviétique, en une totale inversion idéologique , qui nous mena à cette terrible diminution de notre raison.

    Et c'est cela qui maintenant s'achève.

     

    -Notre domination par les États-Unis-d'Amérique:

    Voici le déni le plus surprenant, celui de notre domination par un empire non européen grandement déclinant.

    Et pourtant une multitude d'exemples passés et présents, pour qui veut bien s'y pencher, ne peuvent que nous en démontrer la véracité du fait.

    Il est à remarquer que nous suivons de peu le même déclin intellectuel que notre malveillante tutelle, ceci en la seule et unique raison de leur imitation, ni plus, ni moins.

    Les causes de ce déclin sont intéressant à étudier, ce sur quoi je n'ai pas encore songé, toutefois quelqu'un comme Dimitri Orlov offre, dans ses rubriques, un P1030226.JPGensemble de réflexions sur ce sujet.

    Sachez, en ce seul exemple, que des médecins étasuniens craignent que la peste, cette maladie qui avait éradiqué du tiers à la moitié de la population européenne au XIV° siècle, ne soit dores et déjà présente au pays de Tonton Sam.

     

    -Nos oublis et parfois nos rejets culturels:

    Je pense que le fait qu'il soit devenu de plus en plus ardu, pour la majorité de la population, de monter dans l'ordre hiérarchique en soit l'une des origines principales, ce qui conduit au manque de régénération des créations de toutes natures.

    Ainsi que du sentiment, ici des classes-moyennes hautes à supérieures, de leur inaliénable compétence et de leur bon droit  de connaître le bon et le beau de ce qu'il est nécessaire pour le pays, ceci par l'articulation du dogme euro-atlantiste ne pouvant que nous démontrer toutes ses défaillances.

    Ce double phénomène étant, là encore, entrain de se réduire en conséquence des faiblesses insignes de toutes sortes des trois dernières législatures présidentielles, la dernière en en étant en tous points caricaturales.

    La seconde raison en étant notre perte d'intelligibilité du monde par celle de notre P1030095.JPGidentité, due pour une grande part aux béances frontalières et à la diminution de la qualité de notre langage, je vous renvoie de cela à la première partie de ce billet.

    L'usage d'anglicismes infondés et plutôt stupides en étant la troisième, dans une tentative désespérée de se montrer à la hauteur de cette intelligence égarée et dans l'angoisse existentielle de comprendre, sans se l'avouer, la profonde déliquescence impériale, empire garant, à ces yeux égarés et éperdus, de cet utopie édénique unioniste.

    Enfin en une quatrième cause principale en une liste non close, la monté en puissance d'une oligarchie ploutocratique, sotte et toute puissante, à la culture d'une basse faiblesse endémique qui, tels des rats devant un morceau de fromage, se rue sur tout ce qui pourrait être comptable d'une parcelle de richesse;

    Et qui, dans leur crainte maladive de percevoir la moindre once d'intelligence du peuple, n'ont que de cesse de pervertir son entendement par tous les médiats interposés, en alliant autant le mensonge, la promotion d'un art abrutissant qu'elle en vient à apprécier que de la médiocrité programmatique médiatique.

    Je n'oublie en rien que notre nation et notre état est englué dedans une union-Européenne totalement déconnectée de toute réalité et ne désirant qu'une seule chose et une seule: mettre en place le programme qui est à la base de son existence: P1020251.JPGcelui que l'empire US lui a laissé à sa charge, soit la destruction des états-nations.

    Tout autant que je n'oublie en rien les faiblesses mentales des pervers narcissiques telles que j'ai pu les exposer auparavant et qui, en raison de leur aliénation vicieuse, sont dans la plus absolue incapacité de conceptualiser les résultantes de leur actions malveillantes.

     

    Notre éloignement de notre mémoire collective: l'histoire:

    C'est un phénomène sciemment voulu et décidé par notre maître étasunien pour pouvoir nous maintenir dans son corset qu'est l'Union-européenne: oublier son histoire c'est perdre son identité.

    En une continuité constitutive, nos  élites zélées à l'esprit vaporeux, devenues elles aussi, elles surtout grandement sottes, perpétuent jusqu'à l’écœurement cette P1030147.JPGtendance généralisée à la médiocrité, ne voyant rien de mal à ce que leurs enfants et petits enfants, que les enfants et petits enfants de la population toute entière ne puisent représenter qu'une masse traumatique parce que ignorante.

    "Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre.” Karl Marx (Manifeste du partie communiste.(1847) ou "Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre." Wiston Churchill, maximes similaires de deux personnages historiques aux antipodes idéologiques, ce qu'il vous reste, messieurs-mesdames, à méditer.

     

    Après ce rapide tour d'horizon des raisons qui font que, de notre perte d'intelligence, en advienne celle de nos capacités à anticiper les effets de nos décisions, je vous propose de vous en montrer cinq (erreur) trois exemples.

     

    Le projet de loi des retraites:

    Je ne reviens pas sur ce projet lui-même, la grande part en étant débattue tant dans les médiats, sur le web, chez les grévistes, au sein des syndicats comme dans les partis politiques.

  • A l'adresse de Tatiana ventôse.

    Chère Tatiana ventôse,

    Vous et vos amis qui avez tenté de vous présenter aux élections européennes, en n'avez pu que constater que, pour différentes raisons, cela s'était révélé impossible.

    Résultat d'une décision soudaine, vous vous êtes sûrement rendu compte que les votations se préparent longtemps à l'avance et que des contraintes inévitables ne peuvent que vous obliger à vous organiser.

    Il est possible que cela vous répugne et que vous vous décidiez de ne pas retenter cette aventure, ce qui serait un choix que je comprendrais absolument.

    Tout comme vous pourriez continuer ce même chemin rempli autant d'engagement que d'embuches.

    Prenez toutefois en compte le fait que, en ce cas, il soit fort probable que nous nous retrouvions rapidement à faire face à une crise politique et économique quiP1030189.JPG nécessitera une recomposition urgente de l'une comme de l'autre.

    Ceci précédé d'environ une année où nous serons contrains de ne faire que gérer la situation sociale sévère du pays provenant de la destruction importante de la France par l'Union-européenne, par l'intermédiaire de nos derniers gouvernements si tant tellement obéissants.

    Dès lors, si vous vous décidiez de poursuivre la voie politique de cet engagement partisan, vous ne pourrez pas ne pas vous rendre compte que la constitution d'un parti s'avère donc nécessaire, avec tout ce que cela entend.

    De sa création à son organisation, jusqu'à sa structuration idéologique, la monté en nombre de ses adhésions, de la proportion de militants y étant toujours inférieure..., cette mise en place ne peut qu'être complexe mais, surtout, prend du temps.

    Songez simplement que de cette plus que crise, si vous avez parcouru mon blog vous savez ce que j'en perçois, ce qu'il restera des partis politiques en place dépendra, pour l'essentiel, du pourcentage des élus des chambres délibératives de chacun de ces mouvements qui restera, vaille que vaille, à leur place électif, agissant au mieux pour réduire les effets, à ce moment là désastreux, des multiples dérives, prévarications et autres appauvrissement et délabrement de la nation.

    P1030258.JPGAinsi pourrions-nous assister à la disparition d'une grande part des-dits partis qui, jusqu'à présent et pendant plus de 70 ans, furent au centre de la vie publique au quatre coin de l'hexagone (ouarf, je la sort à chaque fois celle-là).

    Comme vous le comprenez, nous nous retrouverions à cet instant au-devant que d'un petit nombre de ces organisations, les autres ayant disparu.

    Entre ceux à peine émergeant, tel l'UPR, et ce qu'il restera de ceux d'antan qui seront, quoi qu'il en soit, grandement affaiblis, comme FI, LR et/ou le PCF, le paysage électoral de la France se retrouvera donc extrêmement réduit.

    De la fuite-en-avant, suivit de l'affolement, l'administration de l'Union-Européenne et nos élus et gouvernement en sont au-delà de la panique, suit ensuite, en toute logique, la débandade qui a déjà débuté, la preuve en est de tous ces ministres et députés qui, ici et là, cherchent une place en mairie pour les prochaines élections municipales.

    A cela s'ajoute, au présent, un autre phénomène, celui dû aux lois sur la retraite (due à la plus que fuite-en-avant, la panique des fonctionnaires de l'U.E. qui commencent à décompenser psychologiquement en ne se rendant pas compte de leurs décisions) qui, après les classes-moyennes basses à intermédiaires de province du mouvement gilettiste, réveillent les classes-moyennes hautes à supérieurs qui, elles, après un moment d"hésitation, ne peuvent que rapidement comprendre l'origine unioniste de ces-dites lois.P1030276.JPG

    Ce fut une erreur que je n'y aie pas pensé plus tôt.

    Naturellement elles se tourneront majoritairement vers le parti France-quitte de François Asselineau (le rassemblement National ne pouvant pas y pratiquer ces multiples manipulation pour aider à la mise en place d'un parti unioniste tel que le REM) qui, il y a de forte chance, pourrait voir le nombre de ses adhérent rapidement augmenter.

    Donc, si vous et vos amis décidez de bâtir un nouvel espace politique, sachant qu'un contrepouvoir à sa gauche serait nécessaire, il serait bien que vous connaissiez, dès lors, quelques techniques militantes.

    Or, un pote m'a fait parvenir le résultat de ses réflexions de ses années d'actions syndicales et, le trouvant cohérent, je le vous présente ici en un texte que j'ai un peu retravailler pour le rendre plus lisible sur un site.

    A l'origine dédié à François Asselineau, j'y conserve l'aspect parfois rugueux de certaines de ses approches adressées à son endroit.

    Je vous le présente, à vous, ensuite, d'en faire ce que selon bon vous en semble du meilleurs.

    Bien à vous.

    P1030247.JPG(En vert et bleu entre parenthèse j'y présente mes propres réflexions.)

     

     

    THEURIC

                                      ___________________

    Le tract:

     

    Le tract est un outil de mobilisation ponctuel.

    Son utilisation n'a de réel intérêt qu'au moment d'une élection ou d'une action.

    Il est inutile et coûteux de l'utiliser pour ce quoi il n'est pas fait.

    Son efficacité tient aussi et avant tout à l'appui d'une présence militante sur le terrain.

     

    Un bon tract obéit à certaines règles:

    - Le logo: Même taille, même graphisme, même emplacement sur le tract et éventuellement même couleur.

    - Police de caractères: Ne pas utiliser plus de 3 polices par exemple : une police pour le titre, 1 police pour le chapeau (voir ci-dessous) et une police pour le texte.

    On en choisira de préférence une qui correspond à celle utilisée par la presse papier.P1030143.JPG

    - La lettrine: voir le titre, elle est une sorte d'accroche et augmente le taux de lecture.

    - Le chapeau: c'est une technique journalistique qui résume de façon brève et percutante le contenu du tract.

    Elle est d'autant plus nécessaire que dans un tract au-delà de 15 lignes le taux de lectorat baisse considérablement.

    - Le texte: sans rien céder sur le fond au niveau de la forme il faut faire du Paris Match.

    Cela implique des phrases courtes en évitant les mots de 3 syllabes et plus.

    Un outil permet de mesurer le taux le lectorat, il s'agit de l'indice de Gunning*.

    * http://s.billard.free.fr/referencement/?2006/09/21/287-tester-la-lisibilite-des-textes.

    - Le dessin: Un dessin a un impact non négligeable et vaut mieux qu'une longue explication.

    - Prévoir un emplacement pour un bulletin d'adhésion, une adresse courriel et l'adresse du site de l'organisation.

     

    Le stand:

    P1030459.JPG

    Il nécessite peut de moyens.

    Par contre il exige une présence régulière.

    Il revient à chaque équipe militante de décider de son nombre de présence: semaine quinzaine sur la durée.

    (Quand il était de repos ce jour là, mon père allait au marcher tenir, le matin, le stand du PCF.)

     

    Les moyens:

    - le logo: il peut être en couleur en format 24 X 29,7.

    Il sera plastifié avant son utilisation.

    Les cartons que l'on trouve chez les revendeurs l'électro ménager (réfrigérateurs par exemple) font parfaitement l'affaire.

    Ce logo sera ensuite agrafé sur le carton.

    - Le panneau: idem que pour le tract un dessin humoristique est toujours le bienvenu.

    On veillera que le panneau soit à hauteur de vue et non pas dans les chaussettes.

    Pour qui disposera d'une table, un portable sur lequel on fait tourner deux ou trois petites vidéos serait une bonne idée.

    - Quelques textes de programme: une

  • De l'instabilité structurelle des sociétés occidentales.

    Capture d’écran 2019-10-15 à 16.17.12.png

    Je vous avais, ici, entretenu dès juillet 2019 de la mise en garde d'un anthropologue étasunien dès les années 60 (  publié en anglais en 1966 et traduit en français en 1971, Edward T.Hall, "La dimension cachée"  ), d'un risque évident de ce qu'il appelait un comportement cloacal, provenant d'une instabilité sociale débilitante due, pour lui, à notre surpopulation.

    Bien qu'à mon sens, à cette donnée importante, il serait judicieux d'y rajouter, comme j'ai pu déjà faire cas auparavant, autant de la résultante psychologique collective de deux guerres mondiales que de notre domination par un empire étasunien entré en décadence depuis longtemps, dont le signe visible de son début fut l'assassinat de John Fitzgérald Kennedy en 1963.

    Pour rappel, je vous y remet l'extrait tiré de ce livre, page 130, dixième ligne :

    (...si l'homme continue d'ignorer les faits observés au niveau infrastructurel concernant les conséquences du surpeuplement, il risque de provoquer un équivalent du comportement cloacal, si ce n'est pas déjà fait. L'aventure desP1020603.JPG cerfs de l'île James évoque l'image macabre de la peste qui anéantit les deux tiers de la population de l'Europe au milieux du XIV° siècle, bien que cette mortalité massive ait été causé par le bacillus pestis, la virulence de ce dernier fut incontestablement accrue par l'état de moindre résistance qu'avait entraîné pour leurs habitants le surpeuplement des villes médiévales et l'état de stress qui en résultait.)

    Or, après les gesticulations oiseuses de la gamine Greta Thunberg dans l'hémicycle, au sujet d'un réchauffement climatique illusoire, applaudi par les plus crétinisés de nos représentants de l'assemblée nationale, dont ceux de France-Insoumise, du Parti Communiste et du Parti Socialiste qui trouvent là un semblant idéologique pour en remplir à bon compte leur vide abyssal et du REM macronniaiseux des radios-éléments, dont ce cher Villani, ne faisant qu'obéir à leurs donneurs d'ordres.

    ( N'est-il pas dérisoire de constater que les seuls à avoir réagi sont certains de ceux de Les Républicains et du Rassemblement national? )

    Après, donc, ce discours oiseux de cette donzelle qui devrait aller à l'école plutôt que de raconter des conneries dont elle ne comprend rien ou si peu, voilà donc qu'un nouveau mouvement se fait jour provenant d'on ne sait où: Extinction-Rébellion, composé de jeune trous-du-culs qui ont l'air de vivre en plein dans ce cloaque social.

    P1020891.JPG(   Ceux-ci me sont un bel exemple éclairant de cette instabilité sociale structurelle des plus hautes classes sociales, c'est pourquoi, dès que j'en ai eu vent, je suis souvent en retard d'une guerre, si je puis dire, j'ai écrit ce petit billet pour montrer combien leurs élucubrations peuvent être dangereuses si elles sont appliquées à la lettre.

    Il y a quelque chose comme 67 millions d'habitants en France, vouloir faire revenir les français au XVIII° siècle, ce qu'ils demandent, conduira obligatoirement à des révoltes populaires, mais aussi et surtout, si cela survient, à une mortalité très importante de la population qu'il serait facile de situer des 2/3 au 3/4 au moins.

    S'ils veulent vraiment appliquer leur programme tel-quel, soit cette morbidité sera le fait d'un massacre à la Pol Pot, soit, par la famine et les maladies, parce que nous aurions gravement régressés technologiquement, ils sont de ce fait plus dangereux que les salafistes.

    Ils n'ont pas suffisamment d'esprit pour comprendre que les éoliennes tuent les oiseaux, les chauves-souries et les insectes, seule, pour eux, leur doctrine comptent, du reste ils ne le perçoivent pas parce qu'ils n'en ont pas les capacités.

    D'ailleurs, combien d'entre-eux peuvent citer facilement une dizaine de ces oiseaux ou de ces insectes, peu je le crains.  )

    Ces jeunes qui, de ce qu'il s'en dit, proviendraient les classes-moyennes hautes à supérieurs, sûrement descendants, pour une part non négligeable, de ceux qui firent Mai 68 qui trahissent aujourd'hui leurs rêves de jeunesse en votant pour Macron.P1030242.JPG

    De ces jeunes, donc, qui sont pour moi le signe évident d'une grave défaillante mentale de ces deux classes sociales sus-citées, font montre en effet d'une béance intellectuelle et d'un vide cérébral rarement atteint dans l'histoire en une perte la plus absolue de toute raison.

    Vous pourrez observer dans cette courte vidéo une manifestation en vélo à Paris non autorisée où, en ses débuts, nous y voyons l'un de ces gugusse se déplacer en trottinette électrique qui, en terme d'usage d'énergie, tant en fabrication qu'en rechargement de la batterie, est d'un coût important.

    Puis une petite madame étant d'évidence d'une éducation bourgeoise de par sa tenue et son langage, parler au journaliste en tenant un téléphone grand-écran multifonction, se filmant sûrement elle-même.

    Alors, si un seul de ces crétins lit ces lignes (ce dont je doute puisque j'y annonce ma propre basse classe sociale) ou si, amis lecteurs, vous connaissez vous-mêmes un de ces zigotos, je leur propose le pari suivant:

    L'un d'entre-eux osera-t-il en effet ne serait-ce que d'expérimenter une vie comme il le réclame à l'ensemble de la population mondiale?

    En fait, cela voudrait dire de vivre, en une liste non-exhaustive:

    1) hors de Paris et des grandes villes puisque l'usage même du métro c'est P1030018.JPGénergivore;

    2) sans téléphone portable quel qu'il soit, à la limite un téléphone fixe à fil;

    3) ni de machine-à-laver, de cuisinière et de chauffage électrique et encore moins au gaz ou au charbon, qu'au bois coupé à la scie et à la hache,  ni plus d'emploi d'autres engins électrique d'ailleurs;

    4) non plus d'ordinateur bien sûr, l'une des machines les plus énergivore;

    5) plus d'eau arrivant dans la maison, dans l'évier, seul le puit ou la source la leur fournira, là encore en terme d'énergie pour l'apporter puis la traiter il y a un fort coût, sans compter les produits chimiques utilisés pour cela;

    6) pour se déplacer que le vélo non-électrique, le cheval ou une voiture à traction animale;

    7) vu l'énergie demandée pour fabriquer les cellules  photovoltaïques et les éoliennes, de ne s'éclairer qu'à la bougie ou à la graisse, animale ou végétale, mais puisqu'ils sont plus ou moins végan, il leur faudra de l'huile;

    8) plus rien ne doit provenir d'un quelconque magasin puisque tout y est fourni par camion ou voiture, donc il leur faut produire eux-mêmes leur propre nourriture pour l'année et fabriquer et réparer leurs propres outils puisque ils ne pourront pas faire leurs courses au supermarché du coin.

    Je ne leur donne pas deux mois avant qu'ils ne rentrent chez papa-maman, bien au chaud, à être invitéP1030056.JPG par eux au restau du quartier pour qu'ils nourrissent leur rejeton affamé de mets raffinés.

     

    Ces gens sont complètement abrutis par une propagande autodestructrice qu'ils adoptent parce qu'elle ne nécessite pas la moindre parcelle d'intelligence ni d'imagination.

    Ils habitent sûrement pour la plupart à Paris ou dans sa banlieue huppée, gagnent, pour certains, un salaire confortable à travailler dans des sociétés de service en en culpabilisant.

    De fait et là j'en ai la preuve flagrante, ils souffrent tous d'une scission névrotique entre ce qu'il vivent et leur fantasmatique monde n'ayant même pas la moindre once d'utopie, d'essence quasiment schizoïde, entre leur conscient et leur inconscient dissonant, en un esprit devenu  véritablement malade.

    Le plus amusant c'est qu'il est à prévoir que, dans quelques années, ils en viennent à adopter un patriotisme, voire un nationalisme des plus échevelé, à en aimer défiler au pas cadencé tête haute au son de Sambre-et-Meuse vêtu d'un bel uniforme militaire, puis d'aller tous les Dimanche matin à la messe avec leurs marmots aux basques.

     

    Je le répète, je sais, comme il peut en être pour les policiers et les journalistes, ce qu'il se passe dans leur petite caboche, ayant été moi-même longtemps manipulé P1030171.JPGpar le même type de pervers-narcissique que ceux qui nous dirigent réellement.

    Je me dois de me montrer envers cette frivole jeunesse, ici, quelque peu outrageant, contrairement à ce que j'ai pu écrire à l'adresse de la police et du journalisme.

    Ceci parce qu'autant je conçois la fragilité psychique de ceux de ces deux corps de métier, autant pour ceux se faisant appeler les Extinction-Rébellion je me dois, s'ils me lisent, bien sûr, de les secouer et leur montrer leur foncière inconséquence.

    Ces morveux, puisqu'ils se conduisent comme tel, puisqu'ils ne sont en rien adultes, tout juste sont-ils de grandes-personnes aux passions infantiles, se doivent de se réveiller et comprendre enfin les réels enjeux tels que je les expose tout au long de ce site.

    Mais surtout qu'ils saisissent les causes profondes de ce qui les anime, d'où cela provient et jusqu'où cela nous conduirait inéluctablement si cela était mis en place.

    L'enfer est pavé de bonnes intensions se dit-il, ma foi, ceux-ci se montrent de fort bons cantonniers.

     

    P1030451.JPG

  • Réflexions philosophiques : de l'accélération des conjonctures.

    Il ne suffit que de se pencher un tant soit peu sur les événements qu'il nous est possible d'appréhender pour percevoir que ceux-ci tendent à se suivre à une vitesse allant s'accélérant, les rendant difficilement compréhensibles.

    Ce processus n'est pas fortuit et ne peut qu'être la résultante des mécanismes sociétaux déstabilisateurs tel que celle d'une surpopulation, d'une modernité informatique et électronique incomprise, d'une baisse de natalité plus ou moins liée à une monté du vieillissement, le tout duquel aucunes sociétés humaines n'étaient préparées.

    Rien que cela mène déjà à ce que l'esprit de chacun soit embué, rendant la pensée difficile, ce à quoi se rajoute le brouillard conceptuel dont je vous ai déjà raconté la trame, ensemble qui tend à perturber nos fonctions mentales, dès lors ceux pour qui la fonction consiste à décider, en tant que banquier, ministre ou autre, agissent à la-vite, maladroitement, sans pouvoir prévoir les effets de leurs actions.P1020120.JPG

    ( Étant entendu que je ne porte pas ici de jugement de valeur ou de moral sur cet état de fait mais tente de démêler les causes internes, premières, qui, avec l'indépassable dogme néolibéral, génèrent tous les errements actuels à toutes les échelles hiérarchiques des nations.

    Il n'est que de lire mon billet précédent pour comprendre que je considère aussi les rêveries gravement réactionnaires, voire totalisantes, des Extinctions-Rébellions, d'une anti-modernité toute relative de plus, n'est que l'un de ces multi-signes de ces divagations collectives. )

    Ce qui accroit d'autant plus ce phénomène, c'est cette accélération des processus sociaux et politiques, se produisant dans le même temps qu'une tendance générique au blocage intellectuel menant à amplifier cet appauvrissement des capacité mentales d'une part non négligeable des populations et, ce, à  tous les niveaux des hiérarchies sociétales.

    Ce à quoi nous pouvons rajouter l'établissement multidécennal d'une perte de mémoire sociale et d'un déni, plus ou moins puissant, d'une part des classes-moyennes hautes à supérieurs, autant des conditions du pays, de celle de sa position géopolitique que de chacun d'entre-nous, tous tendant à se dégrader, c'est ce que j'observe en France.

    P1030231.JPGSi, de plus, nous y rajoutons ce double mouvement qu'est cette unilatéralité idéologique d'un bon nombre d'acteurs de hauts niveaux, lié à cet effondrement idéologique dont je vous avais déjà fait cas, et de cette tendance d'une partie d'entre-eux à oublier leur responsabilité, du sens comme du bien commun, dont en France le macronisme et son chef en est l'exemple caricatural, ceci pour leur seul profit de très courte vue.

    Cet ensemble formant un chaos rendant un grand nombre de circonstances ardues à comprendre.

    il est à relever que cette déchéance tend à s'amoindrir lentement, ce brouillard tendant à se lever, mais, et ceci non pas seulement en Union-Européenne ou en Occident, ceux étant aux manettes du pouvoir, ainsi que leurs serviables agents, en sont souvent atteints bien plus que pour le reste des peuples.

    La Russie et l'Islande en restant les principales exceptions.

    Mais quels seraient donc les liens entre cette accélération croissante des conjonctures, de la difficulté d'en saisir leur logique interne et la baisse qualitative et quantitative multifactorielle de l'intelligence des acteurs principaux, politiques et économiques pour l'essentiel, bien que ce phénomène, d'une moindre façon, se soit plus ou moins étendu à l'ensemble des sphères professionnelles?P1030302.JPG

    Quand la situation, en effet, tend à devenir complexe, chacun des décideurs, pour tenter d'en reprendre les commandes, font des choix qui, en raison même de  cette diminution de leurs capacités mentales, ne se révèlent que modérément efficaces, voire totalement inefficaces.

    Ceci d'autant plus que ces  choix sont intimement liés à leur idéologie pour eux inaliénable et que chacun y recherche ses propres prébendes et autres avantages.

    Ce qui en accroit d'autant les instabilités du système sur lequel ils agissent et dont l'origine se trouve au cœur même de la-dite idéologie néolibérale, le rendant d'autant plus impénétrable, accroissant également sa vitesse de dégradation.

    Il est vrai que d'autres de ces acteurs essaient dans l'ombre de corriger les-dits systèmes, en économie notamment où cela se révèle à peine visible, presque inaudible (mais je les sens pleinement agissants), ou en politique où Mr. Trump aux USA tente vaillamment tout autant que vainement de redonner à son pays sa puissance industrielle d'antan.

     

    Un exemple intéressant est cette sorte de mixe entre guerre et batailles que mènent les turques à l'endroit des kurdes syriens.

    Il est déjà de s'interroger du fait que ce Rojava est d’obédience communiste tout en étant autant allié aux États-Unis-d'Amérique qu'à l'Union-Européenne.

    P1030135.JPGComme quoi mon hypothèse d'un effondrement idéologique allant au-delà de la seule UE se confirme, mais aussi que c'est ce type même de phénomène qui nous rend les faits peu compréhensibles.

    Vous pourrez, amis lecteurs, en apprendre beaucoup dans le site : "Chronique du grand jeu" où, des six derniers billet d'Observatus Politicus (à lire absolument pour comprendre la suite, au moins des trois derniers) , vous pourrez en comprendre la substantifique moelle, mais aussi des réactions des commentateurs, dont certains à la pointe de la connaissance de leur sujet, la plupart du temps complémentaires du billet d'origine.

    Vous observerez également que ce qu'il s'y raconte est le plus souvent contraire que de ce que nos journaux oligarchiques du privé comme du public, peuvent nous en conter.

    Autre phénomène rendant, là encore, les événements pour nous incohérents.

    De ces libelles jusqu'aux nombreuses interventions des commentateurs, le sens de ces événements s'éclaircit sérieusement par la cohérence qui y est apporté.

    Mais vous remarquerez aussi la rapidité avec laquelle ces événements eurent lieu, ce qui explique en grande partie les raisons qui fondent de ce que nous ne comprenons plus vraiment ce qu'il se passe.

    C'est pourquoi justement nos journalistes et autres chroniqueurs-spécialistes perpétuent, quoi qu'il se passe, la légende de "l'Amérique sauvant la paix et lesP1030017.JPG kurdes luttant contre les islamistes", en oubliant au passage que les turques, nos alliés directes par OTAN interposée et ayant un pas au sein de l'UE, emploient ces mêmes islamistes qu'à une époque ces journalistes disaient modérés, de ceux qu'il est imaginable que certains soient instigateurs des attentats qui ensanglantèrent la France.

    C'est bien parce qu'ils nous mettent au milieu de leur incompétence, leurs silences et mensonges dus à leur idéologie et leur intelligence limitée qui nous mène à ne pas y comprendre grand chose, d'en avoir une idée vague et, avouons-le nous, de s'en foutre complètement.

    Or il y a eu des morts parmi les troupes d'élites françaises, nos forces spéciales, et je ne pense pas qu'ils aient apprécié les reculades de notre gouvernement, vous remarquerez que sur ce sujet Jean-Luc Mélenchon jette de l'huile sur le feu, tout en oubliant certains des détailles les plus importants que je vais résumer pour vous plus bas.

    Il est déjà à noter que cette alliance contre-nature des kurdes syriens d’obédience communiste avec l'empire US est à mettre en parallèle avec le fait que la France-Insoumise ne veut  sortir ni de l'Union-Européenne, ni de l'euro, ni de l'OTAN, en disant vouloir les réformer, ce qui est impossible, je l'ai montré maintes fois.

    Alors allons voir ce qu'il à pu en être de la suite des événements possibles, je remplis P1030481.JPGles vides d'information par imagination:

    -annonce de Mr. Trump du retrait de ses troupes de Syrie;

    -profitant de cette aubaine, tentative de Mr. Erdogan de reprendre de l'ascendance présidentielle en Turquie (il avait perdu ses dernières élections) par l'ouverture d'un conflit d'avec le Rojava kurde syrien, l'accusant d'être terroriste, ceci avec l'alliance, c'est un  comble, des milices musulmanes extrémistes, ce qui est important de le souligner;

    -blanc-seing donné par Donald Trump Coincoin aux turcs de se lancer dans cette folle aventure;

    -forces turques dépassant les capacités de résistance kurde, appels de détresse de ces derniers à l'endroit de la Syrie et de la Russie qui viennent à leur secours;

    -recul dès lors sur tous les fronts des turcs, Turquie qui est au centre stratégique de l'OTAN et qui a aussi sur son sol une quarantaine de bombes atomiques US, fait également d'importance;

    -affolement du président US qui craint que ce pays ne s'en voit gravement déstabilisé mais aussi que la Syrie ne se retrouve à recouvrer l'entièreté de son territoire;

    -peut-être aussi un appel au-secours d'Erdogan aux étasuniens;P1030195.JPG

    -bricolage vite fait d'un accord de cesser-le-feu de cinq jour entre les belligérants par le gouvernement US, sauvant par là, au moins momentanément, le président turc;

    -signé par ceux-ci, contre, il est possible de l'imaginer pour les dirigeants kurdes, quelques avantages juteux;

    -accord qui ne peut que permettre aux troupes d'Erdogan de se rééquiper et de se regrouper, c'est pourquoi, de la part des gouvernants kurdes, de l'avoir signé est tactiquement absurde;

    -tout ceci s'étant passé en neuf jours seulement.

    Là nous entrons dans le flou mais essayons de l'éclaircir.

    En effet ni les russes, ni les syriens,  ni même les troupes kurdes ne doivent apprécier ce revirement de dernière minute des dirigeants de ces derniers.

    De plus, il est facile d'imaginer que personne ne soit dupe de tout cela.

    Mais ce qui est le plus remarquable c'est la folle impréparation de chacun des acteurs, hormis, ceci est à souligner, les syriens et les russes qui surent réagir rapidement, signe sûrement que ces événements avaient été prévus par avance.

    P1020151.JPGSurtout, les forces russo-syriennes se retrouvent maintenant en position de force, ceci d'autant plus que les étasuniens, comme les français, ont terminé de retirer en catastrophe leurs militaires du Rojava pendant cette bataille, faisant quoi qu'il en soit pensé à une fuite en une preuve de faiblesse.

    Le président turc se retrouve coincé, s'il se retire de Syrie il perdra l'estime de sa population, s'il continue cette guerre il est sûr de la perdre et si ses troupes restent là où elles sont actuellement cela génèrera des pôles de tensions très importantes pouvant se propager jusqu'au Kurdistan turc.

    Le président Trump, lui aussi, est en mauvaise posture dans son propre pays où l'état profond se fait les gorges chaudes de son amateurisme.

    Les musulmans modérément modérés (comme les appelle Observatus) de la milice d'Erdogan que, peut-être, il aurait aimé voir, peut-être non pas de disparaître, mais d'être grandement affaiblie, n'ont pas dû voir leurs effectifs si affectées que cela en un temps si court, ce qui serait un troisième échec pour lui.

    Là, vous pouvez voir que tout s'éclaire et que nous pouvons en tirer des conclusions partielles:

    -les militaires français n'ont plus aucune confiance en notre gouvernement;P1020899.JPG

  • Déchirons le voile de l'illusion: ils sont ridicules.

    Il s'agit là d'une abeille mellifique, Apis Mellifera, que j'avais prise en photo je ne sais plus où ni quand.

    Étrange et beau cliché où l'inflorescence semble être celle d'un Bergénia Cordifolia et le feuillage d'un Laurier Cerise, Prunus Laurocerasus.

    Je suis content de constater que quelques noms de plante des jardins me restent de mes trois ans d'études dans l'école horticole de l'EDHM, M pour Montreuil.

    Comme quoi choses bien apprises et comprises ne s'oublient jamais, cordifoliaP1060577.JPG voulant dire en forme de cœur, Prunus Laurocerasus parce que ce laurier est de la même famille que le prunier (ce qui m'avais surpris à l'époque), deux bons moyens pour se souvenir de ces appellations.

     

    Préambule:

    Je me suis aperçu dernièrement, en vous en faisant rapidement cas antérieurement, que ma démarche, tout comme celle d'autres intervenants sur le WEB, consistait à tenter de contrer la vulgate manipulatrice provenant des discours officiels et médiatiques, ceci en amenant une parole inverse, en en faisant tout pour être au plus proche de la réalité.

    Ce qui, je le souhaite, mène à un processus similaire de celui de rechercher d'éliminer un bruit désagréable et/ou puissant en en générant un autre contraire de même P1040120.JPGintensité.

    Ici, en préambule, je vais faire l'essai de décrire ces adultes qui sont de fait restés toute leur vie que de grands enfants, ceci pour corriger une erreur mienne faite par le passé.

    Il s'agit d'une névrose (qui, parmi nous-autres être humain, ne serait-il pas plus ou moins névrosé?) qui a de nom syndrome de Peter Pan, cet homme et cette femme vivant en leur monde au nom de Jamais-jamais, provenant d'une éducation défectueuse constituée de graves manques où les interdits du surmoi ne furent pas suffisamment élaborés et établis dès la plus petite enfance, si tant est qu'ils le fussent.

    ( Une éducation défectueuse composée pour partie d'interdits absurdes ne conduisant pas à un tel syndrome, pouvant aisément évoluer, ceci d'autant plus si l'instruction de la personne fut bien composée, ou, si c'est sous une forme légère, facilement guérissable. )

    Doublé de ce que les sujets ne se furent que peu ou non confronté, dès l'arrivé à l'âgeP1050134.JPG adulte, à la réalité de la dureté de la vie, les empêchant toute remise et question et en cause de leurs multiples faiblesses.

    Contrairement à ce que j'ai pu concevoir par le passé, ces être sont non pas, à de rares exceptions près, pervers-narcissiques, puisqu'ils ne souffrent ni d'un état psychotique latent, ni furent victimes de graves sévices psychologiques et/ou physiques lors de leur tendre âge, ni n'ont refoulé leurs émotions pour cette raison, ni ne sont pervers pour tenter de sauver leur narcissisme gravement malade, ni ne se nourrissent de leur culpabilité due à leur perversité...

    A mon sens, nous pourrions plutôt concevoir la dénomination de cet étrange mal comme étant du narcissisme pervers, puisque là il s'agit de mouflets ayant normalement largement dépassé l'âge des caprices, où, pour défendre leur monde imaginaire, seul point commun d'avec les précédents, dedans lequel ils se sentent en sécurité, ils vont agir et réagir de manière de continuer d'y vivre en évitant, s'ils le peuvent, leur confrontation d'avec la réalité,  ou alors en en ayant un déni absolu, en écartant tout ce qui pourrait pour eux constituer une menace à l'encontre dudit monde.

    P1060046.JPGAuquel cas une démarche pervers en en étant l'un de leur principal moyen pour se faire, leur culpabilité due à leur inconduite leur étant automatiquement refoulée, tout en conservant l'entièreté de leurs réactions émotionnelles et ne prenant de plaisir que ceux, naturellement, des plus infantiles.

    Et si ces enfants gâtés, dans tous les sens de ce terme, apprécient d'avoir du pouvoir, ce n'est qu'en raison de perpétuer leur existence puéril en leur univers constitué d'affabulations constantes faites de bêtes naïvetés déconcertantes, mais, à terme, dangereuses pour toute l'existence de leur vie d'adulte.

    N'étant pas structurés ni mentalement, ni moralement, devenus sots de fait, ne voulant jamais reconnaître leurs erreurs, ils feront tout pour en accuser l'un de ceux ou le groupe qui est sous leur gouverne, voire une population entière si ledit pouvoir est gouvernemental.

    Et si ceux se retrouvant en face d'eux leur résisteraient, leur réactions peut être de l'ordre du caprice et/ou de la maltraitance.P1060725.JPG

    Contrairement aux pervers-narcissiques, les narcissiques pervers peuvent, sans que cela ne leur pose le moindre problème, vivre, s'associer et partager la même sphère chimérique et fabuleuse avec leurs semblables, dans l'espoir de faire joujou jusqu'à la fin des temps, Peter Pan éternel dans le pays de Jamais-jamais.

    ( Je pense dès lors définitivement que le pervers-narcissique ne peut qu'être un solitaire ne supportant pas ses semblables, contrairement à ce que j'ai pu en concevoir par le passé. )

    L'un et l'autre se devant de ne pas être confondu avec l'homme ou la femme souffrant, quand à eux, d'un trauma profond, resurgissant par moment sous formes diverses, parfois violentes, à cause d'un événement pouvant être anodin pour tous, mais qui, pour leur inconscient, leur est grandement significatif. 

     

    Avant-propos:

    P1060463.JPGUn empire, au-delà de tous les outrages qu'il peut accomplir, n'a d'existence, à la suite de sa constitution, que tant que persiste quatre déterminants, quand bien même que de bonnes représentations impériales ne sont plus que de l'ordre d'un vestige dû à sa décadence, se sont souvent les dirigeants de ses possessions qui s'y raccroche le plus longuement.

    En étant de même, d'ailleurs, pour un gouvernement, voire d'un pouvoir de quelconque autre facture.

    Ces trois déterminant sont:

    1) La puissance sous toutes ses formes;

    2) La probité;

    3) Cette forme de sagesse qu'est la raison;

    4) La cohérence, quelle soit économique, politique, militaire..., toujours décisionnelle...

    Qui suscitent tous quatre la confiance nécessaire pour que perdure cette domination impériale envers desdites colonies, ad minima pour le pouvoir installé parP1060805.JPG l'imperium, mais aussi celle du peuple à l'endroit du gouvernement d'alors ou de l'ensemble du système politique en place.

    Dés lors qu'entre en déclin ledit pouvoir, quel qu'il soit,, il y a une désagrégation progressive de ces quatre caractéristiques centrales de l'autorité, apparaissant progressivement leur contraire:

    1) La faiblesse;

    2) La prévarication;

    3) Le ridicule;

    4) La confusion, l'inconséquence et le désordre.

    Le pire poison pour une légitimation impériale, d'une prépotence ou gouvernementale, c'est ce ridicule, dont le film éponyme, peut-être prédictif de ce qui  survient aujourd'hui (l'oeuvre est toujours plus, voire au-delà, que son créateur, là se place l'art, le reste n'ayant que l'importance du snobisme), a su en donner sa P1040403.JPGdimension tragique, histoire se passant à la veille de la révolution française.

    Ne pouvant que s'y rajouter une faiblesse grandissante et une tendance de ses acteurs au trafic d’influence tout autant potentiellement qu'à la violence.

    Ce à quoi nous ne pouvons que d'y adjoindre en notre époque une baisse gravissime de leur capacités intellectuelles.

     

    Le déclin de l'empire thalassocratique US:

    Les Etats-Unis-d'Amériques nous montrent désormais leurs os en faisant rire le monde entier.

    La lutte véritablement à mort que les deux partis de pouvoir, les démocrates et les républicains, représentant clairement deux forces dorénavant divergentes au sein des USA, l'oligarchie ploutocratique et les GAFAM pour les premiers, l'état-profond impériale et les industriels pour les seconds, même si le camp de chacun ne semble pas aussi bien établi.P1040526.JPG

    Cette lutte à mort lors de leurs élections nationales, conduisant les  dits démocrates à faire montre d'un amateurisme invraisemblable lors de leurs multiples triches (  ici, , ailleurs et autre-part ), ce qui déjà fait réagir certain de nos compatriotes stupéfaits, le site de businessbourse en venant à en traduire un autre, étasunien, ne devant pas être le seul en ce cas.

    Charles Sannat nous mettant en garde contre ce qu'il y nomme un signe noir, soit la survenue de moments difficiles dues à une période, au mieux d'une immenses tension dans le pays de Tonton Sam, au pire d'une guerre civile qu'il n'ose clairement signaler.

    Charles Gave nous en en relatant les péripéties sur Radio Sud. 

    C'est cette histoire de cornecul, ce ridicule ne pouvant que conduite à la raillerie et au mépris à l'endroit du, paraît-il, pays le plus démocratique au monde, qui, plus que toute autre chose, fait que l'imperium a définitivement perdu tout prestige, quand bien même en Europe le rêve américain reste grandement présent.

    P1030782.JPGC'est pourquoi les médiats n'en parlent plus que très succinctement.

    Tout autant que de cette perte de représentation du sérieux d'un imperium déclinant, celui de sa puissance ne peut dorénavant que faire débat, voire à ce que ledit débat en soit désormais dépassé, passant à celui de l'évidence pour tous, sauf si, évidemment, le fort déni de certains quant à sa situation réelle n'en fasse censure.

    Lors, quand bien même en France notre conjoncture se retrouve à être en tous points détestable, que la disette mène de plus en plus de familles à demander de l'aide aux associations caritatives, les Etats-Unis sont eux en une position de pauvreté bien pire.

    En cela une raison fort simple: en tant qu'étant notre maître impérial sa désindustrialisation avait débuté bien avant que ce qu'il en fut de la nôtre, alors même que la double création de l'union-européenne et de l'euro en accéléraP1060202.JPG grandement le processus, l'état déplorable de ce pays ne pouvait pas se rattraper.

    Il n'est que de lire quelques traductions d'auteurs US, d'y percevoir leur stupeur impuissante, leur consternation, leur accablement, pour comprendre à quel point l'état des choses y est gravissime ( ici les enfants ont faim, là Thanksgiving, leur fête national, est au désespoir

  • De la nature d'une provocation.

    Hier au soir je me suis aperçu que quelque chose n'allait pas dans les explication données des dernières manifestations et, surtout, des réactions   gouvernementales et chroniqueuses (ô la coquine).

    Comme je me le dis sans cesse dans ce cas, quelque chose ne colle pas.

    Ceci d'autant plus que, pendant plusieurs jours, les sujets que je voulais aborder n'arrivaient pas à s'écrire, signe que ce n'était pas les bons.

    Après une longue réflexion j'en suis venu aux conclusions que je vous propose en seconde partie.

    Bien entendu cela reste une hypothèse qui, je le pense, regroupe l'ensemble des événements ayant eu lieu ces derniers mois.

    P1010616.JPGD'autres phénomènes sont peut-être en jeu, ce en quoi je doute fortement.

    Il est de fait que quand le sens donné à un événement ou à un fait ne se révèle pas pouvoir englober tous les éléments constituant ce fait ou cet événement, c'est que l'explication qui en est apporté ne peut pas en être empreint de justesse.

    Ou dit autrement, c'est qu'il est, au-moins partiellement, faux.

    En cela les multiples et de toutes sortes provocations gouvernementales qui, se dit-on, n'auraient de seuls buts que de conduire à une exaspération populaire, menant à une augmentation de l'agressivité du mouvement des gilets jaunes, ceci affin que cela conduise à la monté en force d'une dictature macroniaiseuse, me paraît limité.

    Non  pas que cela ne puisse pas être pensé, l'instabilité psychologique de ceux qui nous gouvernent pouvant facilement les conduire à ce genre de calcul idiot et inefficace.

    Mais plutôt à ce que cela me semble limité et ce qui me fait dire cela c'est la démission de conseillés gouvernementaux dont un au plus proche du Président de la république.

    ( A propos de l'action de la police lors des manifestations, je vous conseillerais de visionner cette vidéo du journal "Le Média" lors d'un entretien avec Monsieur Dufresne, vous y comprendrez le pourquoi des violences policières.

    Souvenez-vous qu'un incompétent nommera toujours, en tant que subalterne hiérarchique, au moins aussi incompétent que lui, voire plus, et cela date depuis l'époque Sarkozy.P1010805.JPG

    Souvenez-vous aussi qu'un C.A.P. horticole nécessitait trois ans d'apprentissage il y a 45 ans de cela quand, aujourd'hui, les policiers ne sont formés que dans le tout petit délai de dix pauvres mois.

    Étant entendu que je m'adresse ici autant aux gilets jaunes, aux policiers, aux gendarmes qu'au citoyen lambda, dont ceux de la classe-moyenne la plus haute et de leurs sots suiveurs qui peuvent eux aussi, un jour ou l'autre, être confrontés à une situation difficile face aux représentants de la loi.

    A l'ensemble de la population française donc!  )

    Je vous propose donc mon hypothèse.

    Une oligarchie n'est pas une association de personnes dont tous les buts seraient tous convergeant mais bien plutôt le ralliement de personnalités détenant le pouvoir du moment, aujourd'hui c'est l'argent, ce sont les ploutocrates, hier c'était celui des armes, c'était les aristocrates.

    Ce ralliement se fait sur des intérêts collectifs bien compris, bien qu'il puise y avoir des conflits entre-eux, qui, en l'instant, consiste à ne pas perdre d'argent (ce qui adviendra tôt ou tard par la faillite de la globalisation), même si cet argent ne leur sert strictement à rien, une richesse, au-delà d'une certaine somme, ne pouvant pas être dépenser.

    P1010593.JPGJusqu'à présent, cette oligarchie s'était scindé en deux composantes, la monétariste eurolâtre, dont la fortune provient pour l'essentielle de jeux spéculatifs monétaires de toutes sortes et de la confiscation de nos services publics, tels que les patrons de Vinci, et l'industrielle qui, me semble-il intuitivement, tend à devenir patriote par pure logique d'efficacité manufacturière.

    Or les derniers événement me laissent à penser qu'au sein de cette première composante, essentiellement ploutocratique, s'expriment une dissension entre ceux qui sont germanophiles et ceux qui sont américanophiles & anglophiles auxquels appartiendraient ceux des conseillés gouvernementaux qui ont démissionné de leur fonction.

    "Bon", allez-vous me demander, "que cela peut-il faire qu'ils soient pour l'Allemagne ou pour le monde anglo-saxon, que cela va-t-il changer?"

    Il faut déjà savoir que l'on ne se met pas la perfide Albion à dos sans en subir les terribles foudres et il n'est que la Russie pour savoir comment faire pour en éviter les coups tordus.

    Mais au-delà de cela, ce qui, à mon sens, il faut comprendre, c'est que l'autisme suicidaire et provocateur du gouvernement provient de ce que la Deutsche-Bank se trouve désormais au bord de sa banqueroute.

    Il faut bien comprendre la différence de situation entre la France et l’Allemagne.P1010498.JPG

    Autant notre pays a, en Europe, le plus grand nombre de banques trop grosse pour être nationalisées faire faillite, la Germanie, elle, n'en détient qu'une seule, mais celle dont la faillite potentielle est la plus colossale, peut-être de toutes les autres tous pays confondu, et, se dit-il entre les lignes, même nationalisée elle ne pourra que mener le pays de Madame Merkel à la cessation de paiement.

    Si la Deutsche-Bank coule elle entraine tout le pays dans sa chute, les banques mondiales, les monnaies, l'Union-européenne et bloque, in fine, tout le système économique international.

    De plus, autant la proverbiale efficacité germanique mène ce pays à un solide dynamisme, autant sa tendance à l’unilatéralité idéologique le tend à poursuivre son mouvement jusqu'à l'absurde, et ici son dogme c'est l'ordolibéralisme, un néolibéralisme germanique au nom duquel toutes les nations de l'Union-Européenne sont mises sous sa férule ruineuse dans une longue et douloureuse faillite des peuples.

    L'Allemagne ne nationalisera jamais ses banques parce que cela contrevient à l’orthodoxie ordolibérale.

    Quand en France, à l'inverse, en cas de banqueroute généralisée (qui, quoi qu'il en soit, surviendra un jour ou l'autre), une conversion économique à l'Islandaise ne peut que survenir, accompagnée des nationalisations bancaires et de la mise en prison des personnalités les plus mafieuses et traitres à la patrie.

    Revenons maintenant aux oligarques germanophiles et américanophiles.

    Il est facilement imaginable de concevoir qu'aucun gouvernement ne voudrait que P1010577.JPGl'histoire désigne son pays comme étant celui qui aurait déclenché la banqueroute internationale, sauf bien entendu celui français qui, plus le temps avance, moins comprend quoi que ce soit de quoi que ce soit.

    Il serait même possible qu'il en soit de même de nos oligarques germanophiles.

    Ceci pour les raisons que j'avais pu indiquer ici et .

    Or, les épouvantables trous de trésorerie qu'ont la majorité des grandes banques mondiales, ceci sans compter les jeux spéculatifs dangereux auxquels se livrent nombre d'acteurs richissimes dans le monde, que ce soit de ces mêmes banques, de personnalités, de familles ou par le biais de fonds d'investissement, mènent à une instabilité financière grandissante, dont les pertes ne sont plus, pas ou peu compensée par un afflux de monnaie des banques centrales désormais quasiment tari.

    Dès lors les états n'ont plus d'autre choix que de passer la patate chaude de la banqueroute future à l'état voisin, ceci en en retardant l'échéance puisque personne n'y est prêt, surtout les U.S.A. de Trump et la Grande-Bretagne du joli mois de May.

    La première parce qu'elle doit réindustrialiser son pays véritablement exsangue, à toujours 102 millions de chômeurs réels il est visible que cette réindustrialisation ne se fait que très lentement, ce qui est normal, faire revenir sa masse industrielle perdue sur son sol ne peut que prendre du temps, ceci d'autant plus que son pétrole et gaz de schiste n'en a plus pour très longtemps (c'est pourquoi elle fait tout pour seP1010605.JPG récupérer les pays d'Amérique du sud producteur comme le Vénézuéla).

    La seconde pour des raisons similaire, soit sa réindustrialisation, qui, bien que plus rapide grâce à la dévaluation de la livre sterling, n'en prend pas moins un long moment, ceci d'autant plus qu'il lui faut attendre le réajustement salarial entre les produits importés plus chers à cause de cette dévaluation et la baisse du chômage ainsi que de la hausse des salaires.

    En revanche l'Allemagne, quand à elle, fait tout pour sauver sa chère, sa grosse, sa si fragile Deutsche-Bank, parce que si elle disparaissait quand elle disparaîtra, c'est l'Allemagne en tant que pays qui pourrait bien exploser avec elle par une scission de ses länder d'avec le pouvoir central.

    Ce dont nos oligarques germanophiles ont fort bien compris (il faut bien qu'ils comprennent quelque chose une fois de temps en temps, non?)

    Il leur faut donc aider la Germanie à remplir ce tonneau des Danaïdes qu'est la Deutsche-Bank par le truchement de notre gouvernement macronniaiseux en pompant les richesses restantes de la population.

    Oui mais voilà, cela mène à une double bronca (olé), celle du peuple via les gilets jaunes, mais aussi de l'oligarchie américanophile pour qui la survie des États-Unis-d'Amérique compte plus que tout.

    Et la paupérisation de la population française et européenne, ainsi que de la plus que révolte populaire gilettiste, met à mal l'économie mondiale, donc celle du dollar P1020036.JPGet, dès lors, celle des Etasunis qui, je le répète, ne sont pas prêts, très loin de là.

    N'oublions pas que la faillite de la Grèce menée par l'Allemagne, l'Union-Européenne et le F.M.I. accéléra grandement la désindustrialisation mondiale à l'époque, en 2011 me semble-t-il.

    Il y a donc un désaccord absolu entre l'oligarchie germanophile et celle américanophile sur la conduite à tenir en ce qui concerne la population française (si rien n'est fait même la classe-moyenne la plus haute sera bientôt touchée par leur paupérisation, ce qui semble être déjà le cas).

    Les premiers, pour tenter de ressouder le ralliement oligarchique entre ces deux composantes susnommées, poussent à bout les gens par une série de provocations, ce qui, bien sûr, réanime la flamme revendicative politique et économique des manifestants, et, pour certains, de leur agressivité, ceci dans le calcul que, par solidarité de classe, les seconds les rejoindront.

    Ces seconds, eux, ne souffrant que du seul brouillard conceptuel et au regard des délires gouvernementaux, s'éloignent des premiers et, faisant suite à l'exhortation de Trump envers Macron de faire sortir la France de l'union, pourraient fort bien adopter la bannière du France-quitte, voire même, pour certains, des gilettistes, ceci, pour l'instant, en toute discrétion médiatique, cela se passant dans le milieu feutré de ce monde.

    C'est là la seconde raison pour laquelle des conseillés et des ministres, ainsi que des P1010461.JPGparlementaires, démissionnent de leur poste, la première en étant que, par prudence, ils préfèrent s'éloigner de ce navire prenant l'eau de toute part.

    Je pense que, de plus, c'est Angela Merkel qui donne ses ordres à Emmanuel Macron et que celui-ci n'écoute plus d'autre personne.

    Si j'ai raison, alors nous devrions bientôt voir un renversement complet des discours tenus au-dedans de tel ou tel média suivant qui détient lequel.

    Mais surtout, surtout, surtout et en toute cohérence, cela voudrait dire que la Deutsche-Bank détiendrait une très grande part des dettes française, mais aussi celles de l'Union-Européennes, voire même celles de tous les autres pays européens.

    Sachant que le gouvernement allemand à placé des hommes à lui partout dans l'administration de l'union.

    Puis ce pays fera son germanoxit une fois que sa grosse banbanque sera sorti d'affaire, peut-être le 30 Février 20 019, à la saint-glinglin, quoi...

     

     

  • Réflexions multiples sur la géopolitique et réfutation d'un risque de complôt ainsi que de la théorie du complôt.

     Pardonnez moi pour mes difficultés à apprivoiser des traitements de textes parfois désinvoltes.

    C'est le texte le plus osé que je vous présente là, osé parce que j'y avance un certain nombre de prédictions qu'en vrai personne ne pourrait être dans la capacité d'en vérifier la véracité, hormis le temps et les événements qui le jalonnent et ponctuent.

          C'est, en effet, sur de la pure prédictivité qu'il s'appuie, ceci sur l'idée, toutefois, que lors de l'effondrement de l'économie-monde et la disparition, sous une forme ou une autre, de notre mentor et maître, les États-Unis-d'Amérique, quatre mouvements contradictoires se feront montre :

        1)Un mouvement centrifuge de rejet de l'Union-Européenne situé surtout dans le sud européen ainsi qu'en Angleterre et dans une moindre mesure en France ;

       2)Un mouvement centripète de continuation de l'intégration européenne situé dans ce qui fut, autrefois, les empires centraux d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie ;

          3) Une crainte, voire une haine de la Russie toujours persistant dans les pays restés plus de quarante ans sous le joug de l'U.R.S.S. ;

        4) Les réalités géographiques et politiques qu'aucun acteur ne peut oublier sauf à se retrouver dans des situations ingérables, ce qui est largement possible étant donné la perte d'habitude que peuvent avoir les hommes et femmes politiques d'Europe pour tout ce qui concerne ces réalités, accoutumés qu'ils sont d'obéir et suivre les recommandations et injonction de notre seigneur et maître états-unien.

    Je vais donc penser la rupture que peut représenter la faillite universelle, rupture de ce que qu'il s'en dit, ou ne s'en dit pas, dans les médiats officiels ou non.

    Je part du postulat que ce seront surtout les élites européenne qui seront le plus affectés par cet effondrement mondial, élites économiques, médiatiques et politiques surtout et cet effroi les poussera à prendre des mesures hasardeuses contraires à leurs réels intérêts quand elles en prendrons, surtout la ruine des banques et de l'euro créera une situation possiblement explosive dans certaines nations qui contraindra leur gouvernement, sans réelle capacité de maintient de l'ordre, à prendre des mesures en divergence d'avec l'Union-Européenne, Union elle-même risquant fort d'écarter ces pays leur semblant dangereux.

    Je ne pense pas que la fin de l'économie-monde sera le fait de complotistes géniaux, américains, européens, saoudiens, israéliens, chinois ou autres, la situation est, à mon sens, bien pire puisque je considère et m'est logique que plus personne ne maîtrise la conjoncture, croire en l'existence de manipulateurs qui seraient responsables de ce qu'il se passe et se passera ne peut, pour moi, représenter la réalité, tout au plus y a-t-il des tentatives, souvent réussie de manœuvres simples, simplistes, de subordinations des élites, de politiques de canonnière économique, de présences de groupes de pressions..., mais de réels manipulateurs de grande envergure, non.

    J'écarte ainsi les questions de complots ainsi que, liée, l'idée imbécile de théorie du complot (il y a eu des complots mais rarement de hautes factures et même le plus souvent imbéciles, voir les événements de la constitution européenne, ils n'ont marché que parce nous sommes dans une période obscurantiste), tous deux sont aussi fantasmatiques l'un que l'autre, le premier pour trois raisons:

    -La première étant ce que j'appelle le « principe de Peter ultime », le principe de Peter étant : « dans une hiérarchie, tout employé aura tendance à s'élever à son niveau d'incompétence (wikipédia) », le principe de Peter ultime pouvant se définir ainsi : « dans une hiérarchie où, au plus haut niveau, l'incompétence domine, ce sont tous les échelons hiérarchiques qui se trouvent progressivement être accaparés par des incompétents », parce que l'incompétent sachant pertinemment qu'il n'est pas à sa place, dans sa crainte réelle ou imaginaire d'être remplacé par plus compétent que lui, fera tout pour chasser tous ceux, au sein de l'échelle inférieur, qui montreraient quelque efficacité que ce soit.

    Croyez-vous vraiment que de telles échelles d'incompétences seraient capables d'un complotisme subtile ?

    -La seconde pourrait se définir ainsi : « Lorsque une transmutation collective inévitable et naturelle est sur le point de se produire, le premier réflexe est d'en nier son existence, sous une forme ou une autre », cela voulant dire que redouter que cet effondrement économique ne soit le fait que de ruses et de plans froidement calculés et subtiles n'est qu'une manière de nier inconsciemment que nul ne commande le dit effondrement, cela ne voulant pas dire qu'il n'y a pas du tout de complots, il peut en survenir de multiples, mais médiocres, ces manœuvres ne pourront pas aboutir à de quelconque résultat, au contraire, elles risqueraient bien d'en aggraver les conditions, surtout pour ces complotistes.

    -La troisième est moins apparente et concerne le « conatus », concept inventé par Spinoza que me fit connaître Frédéric Lordon lors de l'écoute de l'une de ses interventions sur le net et qui dit que « toute chose qui existe effectivement fait l'effort de persévérer dans son être » et une organisation, une union, une idéologie, une société, un état sont de ces choses existantes effectivement.

    Une union d'états telle que l'Union-Européenne est toujours sous-tendue par une idéologie, là le néolibéralisme et la libre concurrence, d'autant plus que l'U.E. n'a pu se développer que grâce au patronage empressé de notre cher Oncle Sam.

    Lorsque l'économie-monde flanchera et que les États-Unis-d'Amérique ne sera plus empire ou même plus rien du tout, se posera la question, pour la gouvernance européenne, si elle veut survivre et faire survivre l'U.E. dans son actuelle conformité, de deux impossibles choix cornéliens, contradictoires et irréalisables :

    A) Soit de faire un coup d'état légaliste (elles en est habituée) ou armé pour préserver son hégémonie mais elle n'en a pas les moyens : le coût de ce type de manœuvres est élevé  surtout dans plusieurs pays à la fois, l'Europe manque de forces armées et il faudrait contrôler les citoyens surtout sud-européens, or les banque européennes et l'euro seront, à ce moment là, très très mal en point si se n'est faillis, l'Europe ayant une politique de comptable, le coût exorbitant que représente un coup de force le lui rendrait odieux ;

           B) Soit d'abandonner l'idéologie qui soutenait cette union puisque les U.S.A. et le dollar n'existeront plus, au moins en tant que quelconque puissance, cela voudrait dire de se débarrasser de l'ensemble des textes pseudo-constitutionnels qui structurent l'Union-Européenne, donc de faire disparaître de fait l'U.E. elle-même, ce qui ne pourrait être, pour la gouvernance européenne, qu'une décision "non-conatus" et dès lors impossible.

    C'est pourquoi, placée devant cette double impossibilité, un coup d'état sans puissance réelle et onéreux ou renier tout le dogmatisme qui en fait son ossature, la gouvernance européenne se montrera inactive et seuls les gouvernements de chaque pays déciderons.

    C'est pourquoi, aussi, je pense que pas grande décision ne sera prise, encore moins le moindre complot, peut-être de vaines tentatives, des techniques publicitaires seront utilisées, les médiats rabâcheront leurs formules pro-européennes, tous les moyens médiatiques seront mis à contribution (nous connaissons leur efficacité depuis le référendum sur la constitution européenne de 2005) mais, quoi qu'il en soit, tous ces décideurs, à de rares exceptions près, seront pris de stupeur, ne sachant plus quoi faire et les événements se suivrons sans que grand monde ne décide de quoi que ce soit.

    C'est pourquoi également je pense que ce seront les circonstances qui se chargeront de mener la barque, le courant du fleuve du temps, plutôt que des décisions mûrement réfléchies, pesées et soupesées, la seule chose que les hommes et femmes politiques les plus subtiles se devront de faire, parce que ne pouvant pas faire autrement, ce sera d'épouser le déroulement de ces circonstances puis, si ils en ont l'intelligence, d'en infléchir tout doucement le cours.

    C'est pourquoi, enfin, je pense qu'il y aura scission de l'Union-Européenne, scission dont nous voyons les prémisses un peu partout en U.E..

    Et ne croyez pas que des complotistes se cachent en Amérique, les américains auront déjà fort à faire avec leur propre pays et peuple, quand aux banquiers, ceux qui n'aurons pas fuit avant, et ils sont déjà nombreux à l'avoir fait, seront dans l'incapacité d'agir de quelque manière que ce soit, si ils ne se retrouvent pas emprisonnés avant.

    Quand à la théorie du complot, elle part du principe que les américains et tout ceux qui les représentes ne sont que de pures anges bien incapables de susciter la moindre malveillance et manipulation ce qui ne peut être que pure foutaise, surtout si nous comprenons les U.S.A. comme étant un empire conscient, depuis vingt ans, d'être aux abois de sa mort prochaine et si nous saisissons de ce que peuvent être les jeux et enjeux politiques.



    Voici donc ce que je pense de la question complotiste, cela pour vous expliquer que la disparition de l'Union-Européenne peut être fortement envisagée, je n'imagine pas que cette équipe de bras-cassés non-élus puisse nous mitonner quelque plans machiavéliques qui lui permettraient sa survie, imagineriez-vous, vous, un Barroso capable de cela ?

    Je le dis et le répète, en ces choses personne ne peut être sûr de rien, nous pourrions imaginer, par exemple, une Union-Européenne se délitant tout doucement jusqu'à ressembler à quelque chose comme le Saint-Empire-Romain-Germanique finissant du XVIII° siècle mais là encore je n'y crois guère... .

    Voyons maintenant quelle forme peut prendre cette disparition mais entre temps je vais vous entretenir de la Russie, du Proche-Orient et des U.S.A. :

     

    D'ici très peu de temps, dans une période où, dans le même temps, vont se cristalliser, dans le monde, toutes sortes de relations inter-étatiques déjà en situations d'ébauches , nous verrons naître de nouvelles configurations européennes et mondiales auxquelles nous ne sommes que peu habitués.

    La fin de l'économie-monde et, peut-être totalement du néolibéralisme qui en sous tend le simpliste dogme, ce sophisme; la disparition de la comptabilité politique qui ne montre, de réalité, que celle des seuls chiffres en omettant les réelles lois de la politique; l'effondrement économique états-unien et anglais qui, ironie de l'histoire, nous libérera d'une Allemagne, paraissant toute-puissance de sa doxa d'un euro fort, par la chute de ses banques dans le même temps que celles anglo-saxonnes en une étrange compulsion de répétitivité: les anglais nous sauveront de la définitive ruine en se sauvant eux-même par leur faillite et en nous sauvant de l'emprise psychologique de l'Allemagne par cette déconfiture; l'éclatement, enfin, de la zone euro et sûrement de l'Union-Européenne en raison de la trop grande révérence des gouvernances européennes autant aux États-Unis-d'Amérique qu'aux dogmatismes béats d'une libre concurrence de tous contre tous devenue délirante et débilitante feront, en Europe, les causes de transformations fulgurantes des relations que les divers pays de cette région entretiennent les uns, les autres, ce sera le retour aux complexités réelles qu'est la politique autant dans ses principes que dans son formalisme.

    Sous quelle forme?

    Il est pour le moins ardu de définir précisément par avance quelles seront ces transformations mais, pour autant, il nous est possible d’entrapercevoir les mouvements naturels qui traversent dores et déjà les relations entre les pays de l'U.E..

    L'histoire, la géographie, la politique nous en éclaire en effet la trame et les lignes de fractures, pas toujours si anciennes que cela, nous en délimitent les tracés.

    Ces failles sont au nombre de quatre mais avant de les énumérer je voudrais faire une longue aparté:

    N'oublions que l'Europe n'est pas seule (je sais, c'est une évidence), au nord la Russie, au sud méditerranéen, le Maghreb et au-delà l'Afrique-Subsaharienne, à l'est, le Proche-Orient ainsi que les immenses portions de l'est eurasiatique dont l'Europe n'est que l'infime occident et enfin, au large de l'Océan Atlantique, les États-Unis-d'Amérique, le Canada et les pays d'Amérique du Sud, toutes ces régions sont, à des degrés divers, pas toujours pour des raisons de proximité, nos voisins.

    Ainsi:

    La Russie, par exemple, a absolument besoin d'un grand bassin méditerranéen relativement apaisé, des Balkans à l'Angleterre, autant pour des questions militaires que pour le négoce, d'autant plus que le canal de Suez, le détroit de Gibraltar et le passage de la Mer Noir à la Mer méditerranée par la Turquie vont, dans peu de temps (et peut-être déjà, voir les événements Syriens), représenter un enjeu géostratégique de première importance, les climatologues de ce pays ayant pronostiqué un refroidissement climatique au moins pour les cinquante ans à venir, les ports des mers nordiques seront pour eux, le pensent-ils et moi aussi, probablement, ad minima, pour partie bloqués par les glaces et pas seulement en hiver, la reprise en main de l'Ukraine par les russes répond à ces deux impératifs: offrir un allié objectif en Mer Noir ainsi qu'un ou plusieurs ports (?), et conserver ce "grenier à grain" qu'est ce pays en prévision des intempéries futures.

    La Turquie également a amorcé une refondation de sa stratégie d'ensemble avec, central, les tensions préexistante avec l'Iran (qui peuvent d’apaiser et nous pourrions même voir des accords d'échange entre ces deux nations) et leur frontière communes avec l'Irak, c'est pourquoi la Russie aura besoin de s'allier avec des pays balkaniques, slaves ou pas, plus ou moins vassalisés, en tant qu'états tampons d'avec la Turquie pour franchir sans trop de risque l'étroit passage du détroit du Bosphore entre les mers Noir et méditerranéenne, en ces choses, toujours prévoir à l'avance les déconvenues éventuelles.

    Dès à présent un jeu géopolitique compliqué et enche

  • Pourquoi ai-je tenté de prévenir, ici, des suites possibles de la catastrophe économique future telle que je les perçois

     

    Parce que je me doute que quasiment personne n'en puisse appréhender toutes les conséquences, en considérer, dès aujourd'hui, toute la frénésie, en comprendre les périls.

    Je crains, en effet, que les évènements à venir ne soient bien pires que ce que j'ai bien pu en dire.

    Mais la question titre de ce texte reste : connaître les raisons pour lesquelles je ne consacre l'essentiel de mes écrits qu'aux contingences avenir, ne pas faire comme beaucoup de relayer, par exemple, les informations recueillies ça et là sur le ouèbe (web) ou mes réactions à chaque actualité (bien qu'il m'ait pu arrivé de le faire de temps en temps).

    Étant donné que beaucoup d'autres le font bien mieux que moi, il est inutile que je me plie à un exercice entrant discrètement dans le domaine de la seule mode.

    Quel est le message principal que j'ai voulu faire passer ?

    Non pas d'y dire que notre monde, notre humanité change, mais essayer d'y montrer que ce changement ne se fera pas n'importe comment et qu'il sera chèrement, très chèrement payé tant en vies humaines qu'en traumatismes de toutes sortes !

    J'ai voulu prévenir le plus de gens, tout le monde du pire mais je crains que ce pire ne toque à notre porte !

    C'est l'ébauche d'une analyse géostratégique, d'un début de réflexion d'un renouvellement de la pensée politique ainsi que d'une observation de la nature humaine que j'ai fait en cet essai là, en ce blog, de faire cette prospective avec, de plus, la récurrence de certains messages dû à la structure de ce que peut être un blog imposant aux lecteurs de ne se pencher qu'aux derniers libellés.

    C'est donc la recherche de concepts novateurs me permettant d'au mieux percevoir un devenir restant, par nature, flou, qui fait le centre de mes méditations, la difficulté m'étant autant de l'exposer intelligiblement qu'ensuite d'en faire passer le message.

    La mise en parallèle du communisme et du néolibéralisme, notamment, dans ce que j'appelle « l'économisme », c'est à dire de ne considérer comme primordiales que la seule l'économie, et ce hormis toutes autres considérations, lors d'intentions, de dispositions et de choix politiques en Europe et ailleurs sont, aujourd'hui, sous forme de ce néolibéralisme, les fondements évidents de la débâcle économique et sociale de la France aussi bien que de tous les autres pays européens de même que celle, bientôt patente, des États-Unis-d'Amérique non moins que de l’ensemble de toutes les autres nations humaines, comme hier le communisme fut le tombeau d'une Russie et d'un est-européen dans la pleine puissance de leur âge.

    De considérer ensuite, après avoir fait cette observation là, comme certitude le retour en force d'une pensée purement politique, pensée déstructurée, toutefois, car déconsidérée et négligée parce que devenue négligeable, négligence, déviance anormale et amorale, voire rendue quasiment tabou et donc inhabituelle et lors irraisonnée, naïve et incontrôlable, de considérer cela me fait dire l’immense dangerosité des décennies avenirs.

    Ce qui parlera là, ce qui fera acte seront les vieux réflexes de nos histoires communes !

    L'attraction des peuples pour leur inconscient social !

    C'est vrai, nous n'allons pas rejouer, en France, la haine de la « perfide Albion » ou la détestation de l'Allemand, nous n'allons pas revoir rouler des De-Dion-Bouton ou des Pahard-Levassor, les trains resteront électriques, l'avion sera toujours à réaction et l'informatique aura une présence de plus en plus marqué mais nos automatismes, nos décisions, nos jugements collectifs, eux, seront, reviendront à ceux, quasi ataviques, de la fin du XIX°, début du XX° siècle sauf pour de rares hommes et femmes qui sauront conserver un tant soit peu de leur indépendance d'esprit.

    Nous voyons bien poindre, comme à l'époque, comme sur la pointe des pieds mais avec force, une sorte de retour « aux temps bénis des colonies », une police redevenue inefficace et, lié, un retour d'un banditisme dû au manque de moyen judiciaire et à la pauvreté ouvrière, un racisme idiot, sinistre et primitif, une inculture crasse touchant (dès maintenant) toutes les classes de la société, jusqu'à nos élites et, surtout, leurs enfants: nous reverrons revenir les jugements de classe...

    Bientôt les bals reprendrons du flambeau tout autant que les marches militaires, les drapeaux bleu-blanc-rouge agrémenteront les balcons, les apaches d'aujourd'hui seront de chair à canon de demain ou pourriront dans une façon de bagne en Creuse, dans les Cévennes ou ailleurs..., le (déjà) retour des maladies vénériennes, de la tuberculose, de l'alcoolisme et du manque d'hygiène verront renaître résolutions et décrets en prophylaxie, salubrité et assainissement, l'Europe, première puissance navale et militaire marchera au pas, en cadence et la fleur au fusil… .

    Mais surtout, surtout tous ceux qui œuvrèrent, en toute bonne fois, pour la construction européenne telle quelle s'est construite ce jour dans la crainte essentielle, existentielle d'une présupposée nouvelle guerre mondiale si l'Union-Européenne disparaissait, ceux-là seront les principaux, sinon les uniques responsables des risques prochains devant lesquels sera notre continent, eux qui, déjà, ont LA responsabilité majeur des destructions économiques d'une bonne partie de l'Union-Européenne !

    Ils voulurent nous éviter la haine et la guerre grâce à un présupposé enrichissement infini que l'évangile libre-échangiste disait pourvoir et n'ont, n'auront que pauvreté, haine et guerre comme seules conclusions à leurs confusions!

    Du-moins, en tout cela, y aura-t-il le vaste versant positif d'une inventivité exacerbé, d'une science en recherche de nouveaux fondamentaux, d'un art en création quittant toutes les redites actuelles, les rabâchage du présents et la vulgate vulgarité vomissive d'une pseudo splendeur en starification, pseudo-art médiatiques cachant mal la pauvreté d'un monceau d'abrutissantes créations en déshérences étouffant jusqu'à la moindre parcelle d'âme, aussi la philosophie recommencera, enfin, à redevenir elle-même en provoquant les valeurs les plus sûres, en les questionnant, les secouant, parfois en les mettant en cause, les infrastructures et service publiques recommenceront à remplir leurs rôles et redevenir efficaces, je l'espère, également, les tricheurs de tout acabit seront enfin châtiés selon leurs dûs...!

    Mais ce qui se passera là ne concernera que l'Europe et surtout la France.

    Que puis-je dire, décrire d'autre sans me faire incendier ?

    Puis-je écrire que l'Islam ne vit plus que ces derniers instants sans être blasphématoire bien que les blasphèmes survivent encore en terre d'Islam, que les juifs religieux sont en train, là-bas, de tuer Israël en y étouffant les intelligences, que le Catholicisme se développera avec ou sans le Pape, en Inde, mais pas seulement, en y accompagnant la progression du judaïsme, que les U.S.A. sera le pays, si tant est qu'il soit encore pays, de l'athéisme, suivit en cela par la Russie, que l'athéisme anarchisant sera très puissant chez les anciens musulmans, que la Chine deviendra lamaïste, que l'Europe verra se ré-remplir les églises mais que l'église ne sera plus ce qu'elle est aujourd'hui et se verra pencher autant vers Bouddha que vers le Christ, que les Tibétains seront les parias de demain comme hier le furent les juifs ou que le judaïsme sera de moins en moins sémite... ?

    Puis-je écrire le désir des pays d'Afrique d'être reconquis par leurs anciens maîtres, l'éclatement de l'Europe pour une nouvelle Europe, bien plus politique mais bien plus guerrière aussi, plus dangereuse, un Canada et une Australie qui ne comprendront absolument pas ce qu'il se passera dans le monde et qui, vaille que vaille, comme deux somnambules, traverseront l'histoire en dormant, un Québec devenant pays, état et nation, les bédouins de la péninsule arabique retournant à leurs tentes et à leur sable avec la fin annoncée de leur pétrole et une Mecque perdant de ses pèlerins, l'Irak morcelé, démembré, démantelé par ses voisins, la Turquie, Israël, la Russie, l'Iran, l'Egypte et peut-être l'Europe cherchant à assoir leur pouvoir au Proche-Orient, Proche-Orient au centre de tous les enjeux, verrou du monde (?) et que les palestiniens seront considérés, par tous, que comme des empêcheurs de faire de la politique entre soit... ?

    Puis-je écrire que les U.S.A. perdrons bientôt, plus que ruinées, ses avoirs, ses pouvoirs, ses savoirs par la fuite en avant de ses élites politico-économique et le départ de ses intellectuels et savants, que l'Amérique-du-Sud et centrale, tous pays confondus, se voudront César à la place de César, Amérique à la place de l'Amérique et, le Brésil le premier, tenteront de faire à leurs voisins ce qu'eux-mêmes ont subi d'antan, que l'Asie, comme je l'ai déjà raconté, se verra contrainte par l'animosité que ses deux géants que sont l'Inde et la Chine ont l'un contre l'autre... ?

    Puis-je écrire que dans peu nous verrons, en Europe, un étrange et soudain renoncement aux dogmes néolibéraux par ceux-là même qui en étaient les prescripteurs les plus zélés... ?

    Puis-je écrire, enfin, que nous contemplerons dans peu de temps, médusés, ébahis, effrayés, ce qui nous semblera la rapide et brusque désagrégation U.S., désagrégation, en vérité, déjà depuis longtemps en cours, n'était que notre aveuglement de ne pas nous en apercevoir et, à l'instar de ces tragédies grecques toujours présentes à nos esprits, tous les acteurs étaient, depuis des années, en place pour que ce drame se joue... ?

    Chut !

    Écoutez, de ses trois coups, battre le brigadier, le rideau se lève, le publique applaudit, le premier acte va commencer, la scène est là devant nous... !

    C'est maintenant que tout commence!

    MAINTENANT !


    THEURIC

  • idée n° 8) bis: Essai de début de réflexion sur le temps présent et notre proche avenir.

    Mon intuition, ce processus de création et d’entendement inconscient, me susurre des difficultés immense pour l'Europe, étant entendu que l’intuition se doit de se nourrir de connaissances ad oc et d’inventions d’outils complémentaires.


    Ceci dit, les États-Unis sont, dès à présent, finis, ce pays a un tel taux de désorganisation que la disparition de sa monnaie le fera s’effondrer.


    Trois institutions m'y semblent encore plus ou moins vaillantes: les universités, mais pas toutes, l’armée, bien que dans un sale état et quelques entreprises telles que certaines de celles liées à l’informatique ou celles liées à la production de combustible schisteux.


    Le reste s’écroulera à la suite du dollar.


    La pensée politique purement économiste trouve ses origines plus de deux siècles antérieur à notre époque et s’est progressivement développée jusqu’à nos jours pour devenir maintenant prépondérante, or, ce à quoi nous assistons aujourd’hui c’est à un retour en force de la pensée essentiellement politique avec tout ce que cela entend de formalisme et, surtout, de passion.


    Ainsi, les démocraties populaires et les démocraties libérales, dites communistes et néo-libérales, sont du même esprit d’une conception du monde fondamentalement portée que sur la seule économie.


    C’est leur froide confrontation de 1945 à 1991 qui nous a évité des conflits plus sévères en gelant le dynamisme, parfois tragique, des peuples, le négoce n’aime pas les surprises et les heurs sont toujours des surprises.


    Mais depuis la disparition de l’U.R.S.S. vient le retour du jeu tortueux des états et des nations, c’est ce à quoi nous assistons, la disparition des U.S.A. ne venant qu’achever de libérer l’énergie vitale de l’humanité depuis si longtemps comprimée, toute son énergie vitale.


    L’Europe, elle, est dans son vieillissement autant physique que, évidemment, mental.


    Le sens que je donne à la baisse mortifère de la natalité européenne est la culpabilité dû aux atrocités des deux guerres mondiales (je considère en effet l’inconscient social comme étant d’une temporalité bien plus importante que celle d’un individu, pouvant s’étendre sur plusieurs siècles, voire, peut-être, millénaires), or la culpabilité peut générer deux effet contraires et extrême: la dépressions auto-condamnatoire ou l’agressivité pervers.


    Présentement l’ouest de l’Eurasie est quasiment vidé de sa substance, à l’exemple de la France ne produisant plus d’acier, peu de gasoil ou d’essence…, en cas de cessation de l’économie mondiale, il nous faudra du temps pour remettre en route une production sérieuse de tout un ensemble de substances, éléments et matériaux dont toutes sociétés ont un besoin vital.


    Parce que ceux des pays appelés aujourd’hui B.R.I.C. seront bientôt soit dans l’effritement, soit dans une confrontation plus ou moins directe, ce ne sera que par portions congrues que nous pourrons nous approvisionner ailleurs de ce qui, si tragiquement, nous manquera.


    Cinq, dix ans, voire plus nous serons nécessaires pour que nous puissions entrer dans ce qui sera le concert des nations, plutôt concert free jazz sauf si…


    Sauf à remplacer quasiment totalement les équipes dirigeantes des pays de l’union et ceux de l’Union-Européenne, vu que ceux-ci s’arc-boutent sur cette même philosophie néo-libérale, mais en ce cas je ne vois pas comment l’euro pourrait survivre à pareil commotion, du-moins l’euro en tant que monnaie.


    Le Japon et la Chine, bien entendu, mais plus encore l’Inde et la Chine serons les ferments de nos craintes prochaines, deux voisins, deux géants se toisant à l’envi aux tensions internes tant démesurées…


    Theuric

  • idée n° 8) ter: Essai de début de réflexion sur le temps présent et notre proche avenir.

     

    Notre problème reste de savoir si, parmi les personnes ayant charge de pouvoir politique au sein de nos institutions, nos élus, de ceux ayant les plus hautes fonctions, se trouvent des personnalités qui seraient dans la capacité de faire évoluer, muter leurs paradigmes quand nous nous trouverons dans la situation ô combien inconfortable de la déliquescence de l'économie mondiale.

    Certes, j'en conviens, rien dans la vie n'est véritablement assuré, bien que cela soit peu probable il est toujours possible que cette économie mondiale et son armature dollarisée puisse survivre aux délires évanescents des classes dirigeantes néo-libérales.

    Mais de cela je n'y crois guère.

    Il est plus que probable que nous entrions, dans un avenir pas si lointain que cela, dans un processus d'accélération de la désagrégation de tout un ensemble de situations dès à présent instables, que ce soit de la quasi totalité des sociétés états-unienne et anglaise autant que de toutes les bulles spéculatives se développant un petit peu partout dans le monde, que celles-ci soient connues, reconnues ou inconnues, toutes exploserons à peu près en même temps en un épouvantable vacarme.

    Ce rêve imbécile d'Amérique qui aujourd'hui prend une telle ampleur que la langue anglaise américanisé est le passe-port obligatoire pour donner l'image d'une modernité échevelée, paradoxe infini à l'ère de la bientôt disparition de la sphère anglo-saxonne, ce rêve, donc, se perpétuera en en changeant de forme: tout comme l'effondrement de l'empire romain engendrât, quelques bons siècles plus tard, le Saint-Empire-Romain-Germanique, il est assuré que la place laissée vacante par les U.S.A. aiguisera l'appétit de symbole dont la société des hommes est tellement friande et que beaucoup de pays d'une certaine amplitude, les B.R.I.C., feront tout pour avoir le droit de s'assoir sur le trône du roi déchu « Dieu et mon droit ! ».

    Le problème c'est qu'il y a moult soupirants.

    Liés, d'autres soucis se font jour (de toute façon, ils serons multiples) :

    -L'obéissance :

    Obéir rassure, surtout pour celui ayant en charge de grandes responsabilité et jusqu'à présent, et pas seulement en Europe, les dogmes simples, sinon simplistes du néolibéralisme, l'assurance avec laquelle ceux-ci sont prescrits par leurs adeptes, l'autorité avec laquelle ils enjoignent et prescrivent leurs commandements et ordres sécurisent et anesthésient les gouvernements, que ce passera-t-il donc quand, le roi dénudé, plus aucun gouvernant n'auront, pour les conseiller, ces gourous de la finance ?

    -Le maintient de l'ordre :

    Quand s’éteindront les dernières lueurs de la puissance américaine et que l'économie se retrouvera au bord de la route, l'insurrection deviendra l'usage. Par recherche d'économie et suivant les prescriptions délirantes des fanatiques de la spéculation, des économies furent faites également dans les forces du maintient de l'ordre, que faire quand des hordes d'affamés en colère s'en viendront dévaster les centres-villes et/ou que des commerces illégaux se multiplieront ?

    -Les forces armées :

    Comme je l'ai dit, un fort risque de dissension vont se faire jour et il est à craindre que la mer Méditerranée et l'océan Atlantique soient sujet à affrontement. Quels sont ces fous furieux qui depuis plus d'une décennie diminuent l'effectif de l'armée, font fabriquer des armes par la Russie (je n'ai rien contre la Russie mais géopolitiquement c'est absurde) ou des munitions par le Pakistan (pour le contingent envoyé en Afghanistan) ? Combien d'homme peut recruter des pays avec plus d'un milliard d'habitant comme la Chine et l'Inde (je ne suis pas un va-t-en guerre mais ce sont des questions hautement politique que tout chef d'état sérieux se devrait d'avoir à l'esprit) ?

    -Matière première et nourriture :

    Thème important que j'égraine et file ici. Que cela ne soit pas au centre d'une réflexion continuelle, d'un débat continu dans la classe politique, les médias et partout ailleurs ne me lasse pas de me laisser pantois. Laisser se fermer les dernière sidérurgies ainsi que des raffineries sans que les forces publiques n'interviennent véritablement montre à quel point celles-ci sont intellectuellement dans un état lamentable ! Dans moins de cinq ans, peut-être moins d'une année, nous risquons d'être en manque de tout, sauf peut-être en billet de banque sans valeur, et il faudra une énergie considérable et un temps appréciable pour rétablir un tant soit peu la situation. L'agriculture n'est pas en reste, l'abandon d'hectares entiers de terres arables, parfois au profit de parcs d'attractions imbéciles ou de maisons secondaires inutiles, peut nous faire craindre une semi-disette catastrophique sur tous les points. La seule chose de positive la-dessus c'est que nous seront contraint de tout recycler, là, le tri des ordures porteront ses fruits.

    -Le risque de disparition pure et simple de l'Union-Européenne :

    Le manque de considération que l'Union-Européenne a pour la démocratie est flagrante. Quand un peuple instruit est appauvri tout ce que peut offrir le pouvoir politique à celui-ci c'est la démocratie, et même si cela lui fait perdre sa prépondérance, cela se fera-t-il, du-moins, par de courtoises élections. Nos dirigeants bruxellois font une intéressante expérience : comment un peuple avec un fort taux de formations supérieur fait-il pour chasser un pouvoir inique ?

    Voilà quelques exemples de ce qu'il me semble devant quoi nous serons confrontés d'ici peu. Les défis dès à présent sont immenses. Seule une pensée politique partagée par le plus grand nombre nous permettra de nous en tirer sans trop d'incidents, mais quoi que nous fassions, il y en aura.

    Pour finir, petite pensée politique :

    La sociale-démocratie, en se pervertissant continuellement, montre que, définitivement, elle se recentre comme le fit, à son époque les partis radicaux (qui n'ont plus de radicalisme que le nom), le centre, lui, montre son réel visage d'une nouvelle droite et ce que nous appelons droite, plus par habitude que par vrai réflexion, n'est plus qu'une extrême droite qui ne veut pas dire son nom. L'extrême droite officielle, elle, sera naturellement absorbée par cette nébuleuse néolibérale dont l'U.M.P. est le représentant français. Il est à remarquer que la gauche véritable est maintenant représentée par, entre autre, un parti communiste ressemblant furieusement aux partis républicains des temps anciens et que le plus radical du front de gauche c'est le parti de gauche. Ce front de gauche est le seul mouvement dont le discourt soit réellement d'un renouveau politique de par sa proposition de faire élire une assemblée constituante. Mais la politique ce n'est pas que cela.


    THEURIC

  • Les choses de l'esprit: le faux sentiment de facilité, l'enfantillage.

    Il se dit que la différence entre le XVIII° siècle et aujourd'hui c'est qu'à l'époque avec des moyens dérisoires nos anciens avaient des buts grandioses quand aujourd'hui avec des moyens grandioses nous n'avons plus que des buts dérisoires.

    Ce qui est le plus fascinant en notre période c'est qu'il nous est possible de nous instruire d'une foultitude de sujets du passé comme du présent, de suivre, voire de prendre parti lors de disputes entre professionnels, mais de s'apercevoir qu'au plus haut de notre société ce fait ne semble pas être la norme.

    En effet, pour pouvoir faire des choix, décider, organiser, ordonner en période de crise, comme il en est de celle sanitaire en voie de résolution, certes, faudrait-il d'abord avoir le bagage de connaissance nécessaire pour pouvoir absorber et comprendre le nombre d'information survenant à grande vitesse, d'être dans la capacité d'en prévoir les implications probables, puis de décider au plus vite.

    Mieux encore, de prévoir en avance sa survenue puis d'agir, là encore, enP1020881.JPG conséquence.

    De ne pas, de plus, écarter les gens capables, ceci parce que l'incompétence craint toujours les plus compétents qu'eux.

    Puis que, pris dans la panique de l'indécision et de son incompétence devenu de ce fait notoire, de ne faire que répéter, en supplique à son mysticisme dogmatique, en le caricaturant, les mêmes actions mais accentuées qui conduisirent à la situation déplorable passée, conduisant à celle pire qui est nôtre maintenant.

    Mieux même, de ne pas faire comme notre gouvernement, de ne pas savoir se remettre en question, de ne pas percevoir, pour chacun, le très bas niveau de ses capacités véritables.

    Tout en tablant sur le fait que, d'avoir été pourvu, comme il en fut d'avant 1789 d'une bonne lignée généalogique, d'un cursus prestigieux, acquis quelques diplômes de haute facture, d'avoir été élus de longue date, ne  pouvait que déterminer ces acteurs politique de l'état d'avoir l'efficacité la plus totale.

    Puis de se rendre compte, lorsque survient la catastrophe, que leur parfaite incompétence, rendue momentanément invisible le mois suivant les élections nationales par le simple fait qu'ils n'avaient, jusque-là, que d'obéir aux injonctions des GOPEs provenant de l'Union-Européenne, mènerait la France au bord de sa banqueroute et de la guerre civile dès lors que la situation les mèneraient à devoir véritablement choisir et agir.

    Sauf à ce qu'il faille un Quotient Intellectuel important pour ainsi faire une telle remise en question de ses choix et de ses décisions, ce à quoi je ne souscris pas, je conçois que chacun d'entre-nous, sauf ceux souffrant  d'un crétinisme profond ou d'une psychose (telle que la perversité narcissique), est dans la capacité, au moins P1030521.JPGpartiellement, de cette remise en question qui, je le sais, ne peut qu'être que douloureuse.

    Ceci d'autant plus que le leurs dits acquis intellectuels se devraient de les mener à cette réflexion approfondie qui, en amont de toute prise de fonction, se devrait d'être la première de leur responsabilité: "Suis-je apte ou non à la fonction que l'on m'offre, et si non, suis-je en capacité de me développer, de m'améliorer pour avoir l'aptitude de l'assumer?"

    C'est pour cette raison même que moi-même ne ferais jamais de politique agissante, même en tant que simple militant de base.

    Qu'il en soit de la politique comme de toute autre fonction sociale, mais surtout politique, journalistique et économique, il est visible que cette faiblesse consistant à ne pouvoir utiliser ses connaissances et son expérience pour pourvoir à la résolution d'une crise d'une quelconque importance traverse, d'une manière plus ou moins grave, les plus élevées des hiérarchies des sociétés ouest occidentales où, au discernement, s'est substitué le dogmatisme le plus obtus.

    Qui, dans notre gouvernement  et sur les bancs de l'assemblée nationale et au sénat se serait posé cette simple question: "Suis-je à même d'avoir les capacités d'être désigné en tant que ministre ou éligible en tant que député ou sénateur de la nation?"

    Pays nordiques, anthropologiquement spécifiques, Suisse, hors de l'Union-P1030021.JPGEuropéenne, Allemagne, dirigée par des anciens de la RDA, Hollande, qui n'a d'intérêt pour l'union que de ses propres avantages, et Portugal, se situant à l'extrémité sud-ouest de l'union, tous ceux-là y compris mais de manière moindre, la pandémie au coronavirus SRAS-COV-2 démontre, par le nombre de morts, les manques criant d'intelligence réactive des pouvoir exécutifs et législatifs de ceux qui furent les pays de l'ouest, France, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Irlande, Grèce, tous ces pays qui se retrouvent, à cause même de l'UE, gravement désindustrialisés et, disons le, en ruine.

    Suivant en cela le même chemin que leur mentor, les Etats unis, se retrouvant dans une situation pire encore que la nôtre.

    S'il fallait en définir simplement au mieux les raisons, je dirais pour ma part que son origine se trouve dans la puérilité desdites élites de ces pays qui, bien qu'ayant sûrement accumulé une masse de connaissance importante, n'en sont pas moins dans l'incapacité d'en  faire un usage éclairant et utile.

    ( Le gouvernement de la Grande-Bretagne, lui, est dans l'état particulier d'un entre-deux de sa refondation en raison de son brexit, la France, quant à elle, n'est pas encore, toujours dans l'UE, d'être dans la capacité de pouvoir l'amorcer, mais auquel l'Italie semble s'ancrer, ensuite l'intendance intellectuelle suivra pour tous trois.)

    Ce simple exemple que raconte le docteur Violaine Guérin en est symptomatique.

    P1030089.JPGCes élites obéissent, elles ne savent que faire cela, d'ailleurs, hormis Boris Johnson et son équipe qui dut batailler ferme face aux universitaires pour pouvoir faire sortir sa nation de l'union et celles italiennes qui surent faire appel à des puissances hors Europe en raison de la pandémie, les autres suivent les désires des uns et des autres sans autre idée de comment faire gouvernement.

    Ce ne sont que des enfants qui suivent les directives sans vraiment en comprendre le traître mot.

    Bien entendu, il s'agit maintenant de définir en quoi ce sont des enfants ou, pour rares d'entre-eux, des pervers narcissiques.

    Il s'agit de faire la distinction entre l'adulte qui, l'âge venant, apprend de la vie en utilisant pour cela toutes lesdites connaissances et l'expérience accumulées, de la grande personne qui ne peut être dans la capacité d'ainsi évoluer au fil du temps et qui, quoi qu'il se passe dans sa vie et apprend, reste immobilisée par sa structure infantile passée, quelle qu'en soit les raisons.

    Il s'agit donc de personnalités immatures que nous pourrions dire seulement obnubilées par les seuls principes de plaisir, c'est à dire que par de la seule jouissance.

    Tel que l'oligarque contemplant avec plaisir le chiffre de son compte en banque bienP1030145.JPG rempli d'un argent qu'il ne dépensera jamais.

    D'un PDG d'une entreprise pharmaceutique qui, d'un ego démesuré, veut absolument mettre en vente un vaccin à un prix important pour une maladie pandémique que des médicaments peu chers peuvent guérir, entre appât du gain et perversité.

    D'un ministre qui ne reçoit que des réponses simples à des problèmes qu'il ne peut pas comprendre et qui s'en angoisse et auquel on dicte ce qu'il doit dire et faire, mais ravi du poste qu'il occupe, qui s'en délecte.

    D'un journaliste content de ne faire, écrire et dire que ce qu'il lui est intimer, parce qu'il lui est impossible de faire autre chose, abusant, là encore, du mensonge et de la perversité, mais jouissant de ce que son nom, sa voix et son  visage soient connu.

    D'autres exemples peuvent ainsi être déclinés où, au-delà de tout ce que j'ai pu démontrer, la base de nos difficultés se trouve être à ce que, à la direction de notre nation, ne se trouve le plus généralement que des gens qui n'ont de mode de pensée que celle de leur enfance.

    C'est ainsi que 50% des professeurs émérites votèrent pour Monsieur Macron au premier tour, ceci parce qu'ils reconnurent en lui leur semblable: un enfant incompétent et jouisseur d'une manière primaire mais déconnecté de toute réalité, d'esprit de responsabilité, de raison et de vertu.

    P1030571.JPGCe qui est le cas de tous ceux qui votèrent pour lui, sauf des vieilles dames qu'il faisait fantasmer.

    Vous trouverez dans mon texte précédent les raisons d'être de cet état de fait.

    Toutefois j'y rajouterais ceci: les outils informatiques donnent l'impression qu'ils offrent toutes les réponses aux questions que nous nous posons.

    Or, ledit outil ne fait que quatre choses, nous divertir, nous donner des informations, les déterminer plus justement en contrecarrant la propagande et la censure et nous aider à nous exprimer et à communiquer.

    Mais le jour où il nous répondra directement aux question que nous nous poserons il ne sera plus utile, simplement parce que devenu trop complexe, il fera des erreurs.

    L'informatique n'est qu'un outil et sans plus, un succédané d'une intelligence qu'il ne peut détenir mais qui peut nous aider à développer la nôtre propre.

    Mais c'est  bien parce qu'il nous semble détenir toutes les vertus que nous croyons qu'il contient toutes les réponses, ce qui mène à de la flemme intellectuelle.

    Ce serait comme si nous ne tenions pas le clou avant de l'enfoncer dans le mur parce que le marteau cloue n'importe quelle pointe.

    Le livre nous permet d'acquérir une grande culture, l'informatique, au travers duP1020050.JPG WEB,  qui en est son extension, nous permet, quand à elle, de découvrir ce qui, sinon, nous serait ignoré, mais aussi, je l'ai dit, de nous y exprimer tant par le son que par l'écrit, connaîtrais-je sinon la Chanteuse Marguerite?

    Alors, amis lecteurs, si le mot culture recouvre autant celui du sol nourrissant le corps que celui du savoir nourrissant l'esprit ce n'est pas pour rien, et autant l'informatique nous permet de découvrir ce que nous ignorions, autant l'ouvrage, lui, nous permet de profondément comprendre de quoi il s'agit.

    Alors, sinon que de devenir sages, commençons d'abord par devenir savants.

    Et pour notre nation, songeons à comment nous allons faire pour remplacer tous ces enfants qui nous gouvernent et qui, à la moindre anicroche, paniquent ne sachant que faire en écoutant le moindre gourou qu'ils décrètent conseillé-expert.

    Et le reste du temps s'admirent devant leur miroir déformant en obéissant qui à DC la folle US, qui à ceux leur étant supérieurs en France ou supposés tel ou munis de belles paroles, qui à des agents bruxellois, qui, tous,  pareillement infantiles, suivent les consignes de leur dogmes obtus sans même vraiment comprendre de quoi il s'agit, n'en en étant totalement incapables.

    Songez que cette crise sanitaire n'est pas la cause de celle économique qui arrive et il P1030600.JPGest à prévoir qu'à la vue de la manière avec laquelle notre équipe de branquignol à pu gérer celle d'aujourd'hui, celle qui s'approche les mènera à tous les travers possibles et imaginables, pire que précédemment et pour nous à des difficultés gravement redoublées.

    Alors, faites vos réserves...

     

     

    THEURIC

Nous avons tous la responsabilité d'être, avec nos faiblesses et nos forces, mais nous devons, dès maintenant, lutter contre cet obscurantisme béat qui nous enserre et nous étouffe. Seul le questionnement de notre monde, de ses vérités, nous le permet.