A l'introduction qui vient, je le fais précéder de ce petit préambule de dernière minute qui me semble nécessaire.
Ce fut hier, en effet, d'abord en regardant une vidéo de Monsieur Biberian que je ne retrouve pas, datant d'un mois (je vous conseille celle-ci pour celui qui ne connais pas grand chose aux atomes et de leur fusion et fission) traitant, lors d'une conférence, de la fusion froide, où il y expliquait le conservatisme de ses paires face aux idées nouvelles.
Puis c'est en songeant à l'accueil possible du billet que je vous propose aujourd'hui, que je me suis rendu compte que mon problème principal est que je sors doublement du cadre de référence conceptuel social de notre époque.
Déjà en raison de mon statut auquel je ne fais que peu de cachotteries, j'ai le Certificat d’Étude Primaire en sa dernière année d'existence (allez-y voir, les jeunes, de quoi il en retourne), un C.A.P. horticole, été deux ans jardinier communal, pendant 25 ans conducteur de bus à la R.A.T.P. et entre les deux fait plein de petits boulots.
Mais aussi du fait que je ne porte pas un regard habituel sur les événements et prend souvent des positions largement différentes de ce qu'il se dit sur tout un ensemble de sujets.
Je sors donc doublement de ce cadre de référence et, en cela, je me retrouve à être provocateur sans que cela soit recherché de quelle que manière que ce soit.
Si, ma seule provocation, si tant est que ça en soit une, est de montrer qu'il est possible de penser par soi-même quel que soit le niveau d'étude de chacun, le principal étant de s'instruire continuellement.
Je conçois parfaitement que d'aborder des sujets comme il peut en être de l'évolution des ancêtres des singes ou de la présence des extraterrestres, que je nomme les E.I.N.T., les Être Intelligents Non Terrestres, peut surprendre, voire choquer.
Mais je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas écrire sur ces thèmes qui sont tout aussi sérieux que bien d'autres.
Le cadre de référence conceptuel social étant l'horizon collectif de ce qui fait sens.
Je ne vais pas m'appesantir la-dessus, vous laissant aux deux lectures suivantes.
J'avais largement commencé à écrire ce texte avant de retrouver le précédent dans mes archives, puis de vous le proposer avant-hier.
Or, il s'est révélé ces deux-ci sont intimement liés.
Cette rétrogression historique (en fin de page), dont je vous avais déjà fait part à plusieurs reprises, entre-autre en vous faisant remarquer le retour de la barbe et la ressemblance entre le burkini et les vêtements de bain que portaient les femmes françaises à la fin du XIX° siècle, pourrait, là encore, s'exprimer par la confrontation, aujourd'hui seulement économique et politique, entre un diablement dérisoire Macron se prenant désormais pour une sorte de Napoléon III dit, par Victor Hugo, le petit, et une Madame Merkel très loin de ce que fut Bismarck.
Certes, il n'y a rien à voir entre la Prusse de l'époque qui, grâce à Otto Von Bismarck, sut recomposer, de 1862 à 1871, le Saint-Empire-Romain-Germanique défunt sous la forme de l'Allemagne, ainsi que Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, aventurier qui tenta un coup d'état en 1840, fut élu Président de la II° République en 1848 et, en 1852, fut sacré empereur sous le nom de Napoléon III, puis qui abdiqua lors de la guerre de 1870 après la défaite de Sedan.
Et l'époque actuelle où, de Bismarck nous avons, en Allemagne, Madame Merkel, et en France, de Napoléon III nous en sommes revenu à ce pauvre Monsieur Macron, grandeur et décadence.
Mais ce qui est remarquable c'est la singulière similitude qui semble prendre corps entre la fin de ce troisième quart du XIX° siècle et l'achèvement de la deuxième décennies du XXI°.
Bon, bon, je sais, cette similitude paraît tirée par les cheveux, d'autant plus que rien pour l'instant n'est réellement en place, comme souvent je fais ici de la prédictivité en partant du principe que nous sommes entrés dans une phase de rétrogression historique avec, lié, une manière de répétitivité historique.
Ce fut le refus du Gouvernement allemand de participer aux (petites) frappes en Syrie qui me fit me demander si, par hasard, la Germanie n'aurait pas saisi le repli stratégique qu'effectue l'empire étasunien (là encore, je n'en ai que des preuves peu assurées).
Mais cela me paraît logique au vu de la situation économique catastrophique dedans laquelle se retrouve les États-Unis-d'Amérique et, comme le firent les romains en leur temps en Bretagne (la Grande-Bretagne d'aujourd'hui), les américains retirent discrètement leurs troupes de l'Europe, mais pas seulement de là.
C'est pour cela que ce sont les forces spéciales françaises qui furent envoyées aider les kurdes pro-américains à lutter contre l'armée turque, plutôt que celles étasuniennes.
Donc, bientôt, la France et l'Allemagne vont se retrouver à se regarder en chien de faïence au sein de l'Union-Européenne.
Allemagne qui semble vouloir quitter une Union-Européenne débutant sa débandade, ceci du fait de l'éloignement progressif de Tonton Sam, mais surtout de percevoir la faiblesse montante de l'empire.
Elle ne peut donc, à mon sens, que de décider de reprendre sa souveraineté, d'autant plus que l'U.E. la met au-devant de risques économiques ne pouvant que s'aggraver avec le temps (Target 2).
Mais son problème est que, même si une bonne part de sa population ne serait pas vraiment contre, son oligarchie, elle, ne peut que rester, au moins pour partie, résolument unioniste.
De l'autre coté du Rhin nous avons le gouvernement Macron et son président (allez jusqu'à la rose rose pour savoir comment je le perçois) qui de Zeus en fut devenu roi, puis de roi en est maintenant à prendre des allures impériales, décidant de tout, même des actions militaires.
C'est pourquoi il en vient à être comparé à Napoléon III.
Ce qui correspond à ce que j'affirme depuis quelques temps, nous entrons dans une phase de rétrogression historique, en voici, me semble-t-il, les mécanismes politique qui l'y accompagnent.
Je laisse à d'autres, qui le font bien mieux que moi, ici, là, et encore en cet endroit (portez attention après 3mn 07, le sujet est d'importance et j'y reviendrai plus loin), en cette petite liste non exhaustive, le soin de développer leur réflexion sur les dernières événements syriens.
Quand à ce qu'il en est des miennes, de réflexion, je les porterai sur ces effets de retour sociétaux passé, cette moderne rétrogression historique, que ces affaires ridicules et contreproductives syriennes (tout dépend pour qui) ne peut qu'avoir accéléré en France.
Et oui, c'est qu'à force d'agacer l'ours russe, à cause de l'empressement à l'obéissance de notre gouvernement, la population française en est venu à avoir une trouille bleue des zèles guerriers de notre cher président.
Et vous-mêmes, amis lecteurs, combien d'entre-vous n'ont-ils pas craint qu'à cause des gesticulations militaristes de notre tout petit empereur national, notre pays ne se retrouve à se confronter avec une Russie qui, lorsqu'elle est attaquée, sait montrer des ressources insoupçonnées?
Dès lors, comme affirmé plus haut, si je reprends ma théorie de la rétrogression historique, Monsieur Macron ne peut pas ne pas être comparé à un Napoléon III proche (déjà) de son abdication avec, comme cour, ses ministres et notre oligarchie décatie à laquelle il semble ne plus vouloir se soumettre: ses maîtres ont perdu le contrôle de leur créature .
A la place, il suit, avec l'appétit d'un enfant devant un monceau de soldats de plomb, les directives intéressés de Madame May (au joli mois), je ne trouve pas la vidéo, mais je me souviens de l'avoir vu, aux informations télé, entouré de gens si sérieux, regarder la caméra avec ce sourire enfantin aux lèvres du gamin qui va jouer à la guerre.
Je me demande donc si, en réalité, lui, le nain politique, ne serait pas devenu le dindon d'une farce dont le but serait d'accentuer la déstabilisation de la France.
C'est que sa position politique s'est plus que fragilisé, à ce Napoléon le tout petit, petit, petit, petit.
Comment, déjà, croyez-vous que va réagir le peuple après une telle frayeur, juste au moment ou les grèves commencent à embraser le pays et que deux à trois milliers de policiers n'arrivent pas à calmer une poignée de zadiste?
Et surtout, comment doivent déjà réagir les radio-éléments du R.E.M. de l'Assemblée-Nationale, qui doivent avoir en main bien plus d'informations que nous-autres, pauvres manants, ne pourrions jamais obtenir?
Il se dit que des missiles envoyés par la tripartie U.S., R.U. et France sur la Syrie, 68% pour les russes, 69% pour des militaires étasuniens, furent descendus par de vieux anti-missiles modernisés fournis aux syriens par les russes, des antiquités améliorées, soit plus des trois-cinquièmes des bombinettes dézinguées, mazette...
Certes, il y a, chez les élus du parti macronien offert gracieusement à notre généralissime, certains qui doivent, dur comme fer, considérer que notre impérial président dit et agit avec la grâce du génie et de la lumière divine.
Mais les autres, tous les autres, ne commencent-ils pas à se poser de sérieuses questions?
Au début, soit maintenant, ils doivent juste ronchonner dans leur coin, s'interroger de savoir si Monsieur Macron ne risquerait pas de nous mener à une guerre qui ne pourrait qu'être désastreuse pour notre pays, se dire que leur chef n'est pas à sa place, qu'il est dangereux de suivre les recommandations empressées des U.S.A. et des britanniques, que lui-même serait dangereux.
Puis, petit à petit, bientôt, plus tard, bruisseront des chuchotis dans les allées de l'Assemblée-Nationale, de se demander si cet homme est vraiment un démocrate, si, en vrai, il ne les conduirait pas à leur débâcle, si se qu'il se dit serait vrai, qu'il aurait la trahison dans la peau, que ce ne serait qu'un pantin, puis un minus et enfin un raté et un traitre.
C'est fou ce que la peur peut générer de réactions.
Dans la population il ne peut qu'en être de même, mais en pire.
Tout le monde à pu voir à la télé son niais sourire quand il était entouré de ses conseillés militaires, celui d'un gamin qui fait joujou avec tous ses pouvoirs.
Je vous l'ai dit auparavant, il prend son pied.
Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour imaginer ce qu'une multitude de gens doit penser dorénavant de lui en nombre noms d'oiseaux.
Les citoyens ont eu trop peur, trop d'angoisses, furent part trop effrayés, que ce soit consciemment ou inconsciemment, et, quoi qu'il se passe et se passera à partir de maintenant, ils considèreront que celui qui est la cause de cette peur, de cette angoisse, de cette frayeur, que la raison de cette terrible douleur psychique et de tout ce qui la représente doit disparaître.
(Étant entendu que je décris là un mécanisme de survie instinctuelle, primitive et le plus souvent inconsciente, les français ne vont pas tous se ruer du jour au lendemain à l’Élisée, à l'Assemblée-Nationale ou chez Monsieur Attali les armes à la main, bien sûr que non.
Mais que maintenant que le tocsin a sonné dans leur tête, même s'il ne tinte désormais plus du haut des clochers des églises, même si cela n'est pas conscient, même si les explications qui en sont et seront données n'aurions rien à voir avec ces événements, leur haine pour tous ceux qui suivirent et surtout suivent encore ce capitaine de bateau ivre va devenir inextinguible.
Les citoyens ont eu trop peur, parce que cela à réveillé en eux une mémoire profondément enfouie depuis deux, trois, quatre générations qui a resurgi d'un coup en les traumatisant sans même qu'ils ne s'en soient rendu compte.
Et oui, l'inconscient sociale conserve en lui de très lointains souvenir, infiniment plus anciens encore.
On ne réveille pas ainsi des monstres enfermés au plus profond de la mémoire des population sans effet.
Malheur, se dit-il, par qui le scandale arrive.)
Je me suis demandé, hier, si ce ne serait pas ces mécanismes mentaux collectifs qui auraient été recherché par un empire U.S. qui, désormais, joue autant sa survie impériale que de l'existence même de son pays.
Ainsi ai-je supposé, puisque n'en ayant que peu de preuves, que les U.S.A. rapatrient discrètement leurs soldats se trouvant dans les nombreuses casernes se situant hors de leur frontières (toutefois ce qu'a annoncé Monsieur Béchade dans la vidéo sus-avant aux 3mn.07, soit que les troupes américaines se désengage de la Syrie, me laisse entrevoir que je n'ai pas tort), la raison en serait une insécurité politique grandissante provenant de la population étasunienne, ce qui est compréhensible à près de 40% de chômage réel, mais aussi la recherche fébrile d'économie.
De la même façon, j'ai présumé qu'ils chercheraient à se débarrasser d'une Union-Européenne qui, maintenant, tend à l'entrainer dans sa faillite, du-moins en ont-ils le sentiment (en fait, chacun entrainant l'autre dans sa banqueroute, mais ça c'est une autre histoire), et d'une Allemagne qui, comprenant les faiblesses impériales, elle qui déjà lui taille des croupières économiques, prend depuis déjà quelque temps le contrôle de l'union pour son propre compte.
Allemagne qui, de par sa contexture sociologique plus stable, est moins facilement atteignable qu'une France naturellement instable.
En fait, ses bases militaires coûte un bras à Tonton Sam qui s'en passerait bien, et, sur ce site, découvert aujourd'hui même et que j'ai rapidement parcouru, j'y ai trouvé ces deux textes en tous points révélateurs (je suis content, mon intuition ne m'a pas trahi):
" ... Jamais dans l’histoire de l’humanité on a vu une nation exercer un tel pouvoir sur le reste du globe ou en tirer d’énormes avantages économiques. Ces politiques hégémoniques ne peuvent probablement pas être soutenues pendant encore longtemps, car elles sont extrêmement coûteuses et provoquent des défis politiques et militaires permanents ... ".
Traduit de ce site par le précédent.
Puis, du même endroit, plus loin:
" Le Pentagone a annoncé son intention de fermer 15 bases militaires en Europe dans un effort pour économiser environ 500 millions de dollars par an. Alors il y aura seulement une légère réduction des niveaux de forces globaux. Les critiques craignent que cette décision arrive exactement au mauvais moment où l’Europe est confrontée à la perspective d’une nouvelle agression russe en Ukraine " (la Russie à bon dos, ce qui est à la mode en ce moment).
Ces deux extraits date de 2015, soit sous l'ère Obama, et quand bien même Monsieur Trump voudrait renouveler la puissance impériale Étasunienne, le fait est là, ce pays, en quasi banqueroute, ne survit plus que grâce à la nécessité de passer par le dollar et le pétrodollar pour tous échanges internationaux.
Quand bien même la dédollarisation commencée par la Chine et la Russie en réduise l'hégémonie, la monnaie U.S. reste inévitable pour le commerce mondial.
Quoi qu'il en soit, le gouvernement fédéral des États-Unis-d'Amérique cherche à tous prix de faire des économies et, à mon sens, se replie dorénavant sur ses bases arrière, soit sur les Amériques nord et sud.
Le problème restant que les hyper-productions monétaires leur ont fait perdre à toutes leur valeur intrinsèque, dont le dollar qui ne vaut plus que peau de balle et balais de crin, que dalle, quoi, tout comme l'euro, le yen, la livre sterling, le yuan et bien d'autres.
Que les bourses de Wall Street tendent à s'évaporer par leur boursoufflures et records à la hausse ne provenant que de l'injection continuelle de ces masses de monnaies ne valant plus rien.
Et que les états U.S. et l'état central sont tous endettés à un point tel que tout les prêteurs savent pertinemment qu'ils ne seront jamais remboursés, mais font semblant et ferment les yeux, personne ne sachant ce qu'il se passera dès que la banqueroute généralisée aura montré à tous sa terrible morsure.
Le problème supplémentaire devant lequel les américains se retrouve maintenant c'est que les allemands ont compris que Monsieur Macron est, à son insu, le cheval de Troie impérial, que son élection n'a eu, de but, que de désorganiser suffisamment l'Union-Européenne par l'instabilité politique qu'il génère en France, pour que l'U.E. et l'euro éclate en mille morceaux en raison du France-quitte.
Il est probable que l'Allemagne, quand à elle, comprenne qu'il lui est nécessaire que l'U.E. disparaisse, tout simplement parce que tous les richissimes des pays de l'union pauvres et endettés préfèrent mettre leur argent là où la situation économie est la meilleurs, dès lors dans les banques germaniques, ce qui met la Germanie dans une mouscaille incommensurable.
Ceci parce que chaque fois que de l'euro sort d'une nation, en vrai ce n'est pas de l'euro mais plutôt de l'euro-franc, de l'euro-lire (italienne), de l'euro-peseta (espagnole) ou de l'euro-drachme (grecque)...., dès lors la banque centrale du pays d'où cet euro provient doit à l'Allemagne cette somme.
Je passe rapidement sur les pigeons qui vont voter F.N. sans se rendre compte que c’est le dernier rempart de l’Union-Européenne dressé contre la volonté du peuple:
” ………………………
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
…………………….”
Disait le renard au corbeau de la fable.
beaucoup croient que c'est la solution, mais si nous évaluons les différents discours, dans le proche passé et au présent, nous pouvons comprendre combien ce parti ne fait qu'embrouiller son monde:
Comment peut-on être pour la démocratie et contre l'euro et l'Union-Européenne sans aborder le moins du monde, dans son programme officiel, l'article 50 de la constitution européenne qui permet d'en sortir.
Il est facile de porter toute la responsabilité de nos malheurs sur les musulmans, cela permet de détourner les regards des véritables responsables de nos difficultés actuelles, nos banquiers et nos financiers, c'est une ruse vieille comme le monde.
Parlons plutôt de choses importantes:
Voilà, nous y sommes, Monsieur hollande, après avoir, à demi mot, donné son blanc-seing au premier ministre grecque, amène Madame Merkel rendre visite à Monsieur Poutine, en passant, auparavant, par l’Ukraine, histoire de brouiller un peu les pistes.
Monsieur Poutine lui confirmera sa discrète aide indéfectible à la Grèce et mettra dans les mains de Madame Merkel la situation du proche futur de son pays et d'elle-même: la partition nord/sud de l’union, le recul de la position germanique ou la désintégration de l’U.E..
En lui laissant le libre choix mais aucun ne lui sied.
La décision de la B.C.E. met en effet à mal l’Union-Européenne, à l’exemple de la Grèce où son gouvernement n’a plus d’autre choix que de réussir ou de laisser mettre en place une mole dictature de droite, sous quelque forme que ce soit, un retour des colonels, quoi.
Mais il me semble que c’était à s’y attendre, Monsieur Sapir avait envisagé la forte probabilité que la Banque Centrale européenne coupe les ponts de l'euro avec ce pays en menaçant de ruiner ses banques.
Il est à envisager que le gouvernement grecque l'avait prévu avant même d'avoir été élu en en ayant imaginé les réponses les plus efficaces.
L’action étasunienne est aussi intéressante, en effet, que Monsieur Obama intervienne comme il le fit pour défendre de la sorte les décisions du gouvernement grecque contre l'Allemagne et la banque centrale européenne montre autant ses craintes que la faiblesse tragique des U.S.A.: son équipe craint que cela n'entraine la disparition de la monnaie euro.
Monsieur Sapir, là encore, nous l’avait très bien montré lorsque qu’il expliquait que l’euro n'est plus que le dernier rempart du dollar contre les spéculateurs.
Il fut un temps ou les Amériques n’aurait même pas eu besoin de s’adresser ainsi, par médiats interposés, à un pays soumis, le simple froncement des sourcils auraient suffi.
Nous pouvons voir là la disparition, par l’exemple, de la puissance étasunienne et l’indépendance politique que prennent les états de l’union.
Mais la Germanie peut-elle agir autrement qu’elle ne l'a fait?
N'est-elle pas trop piégée par une doxa exigeante d'une monnaie forte et puissance, d'un euro-mark indépassable?
Irions-nous vers un éclatement concerté de l’euro, voire de l’Union-Européenne ou un délitement continue tel que cela a déjà commencé?
Les nouvelles contraintes politiques, géopolitiques et géostratégiques devant lesquels les divers composants de l’U.E. doivent faire face suivant leurs situations respectives, historiques, populaires et/ou idéologiques, ceci allié à des divergences de vus de plus en plus importantes entre les nations, et ce pour les mêmes raisons, génère un effet centripète d’une puissance incroyable qu’une Union-Européenne, aux institutions rendues savamment inopérantes et aux représentants choisis pour leurs légèretés de l’être, pour ne pas dire leur incompétence, ne peuvent en aucun cas réduire et encore moins réprimer, tous n'ayant plus aucune autorité ni légitimité face aux élus des nations européennes.
Il n’est que les chefs d’état et de gouvernement pour faire survivre cette union tant que ces divers contraintes centripètes n’atteindront pas une certaine importance, que les intérêts de leur différents pays et états ne viennent encore pas trop interférer avec la vulgate néolibérale et l'existence U.E. et euro.
Voilà où nous en sommes et, ce me semble, tout ce jouera lors de cette visite protocolaire que Monsieur Hollande et Madame Merkel rendront à Monsieur Poutine.
Mais quelque soit le choix que fera le gouvernement allemand, il lui faudra, à toute fin, décider entre le nord et le sud de l’Europe, c’est là que sera la réelle alternative, crucial parce que ce sera de cela dont dépendra l’avenir réel de l’Allemagne et de son dynamisme futur...
Parce que l'Union-Européenne, déjà, n'est plus seulement qu'une mauvaise habitude.
THEURIC